plaquette
Transcription
plaquette
GRIMPER EN SITES NATURELS Périodes de sensibilité aux dérangements humains suivant les espèces N D J F M A M J J O S O Espèce Aigle Royal Vautour Percnoptère Vautour Fauve Grand Duc d’Europe Faucon Pèlerin Faucon Crécerelle Grand Corbeau Crave à bec rouge Merle Bleu Martinet à ventre blanc Tichodrome Echelette Hirondelle des rochers Vipère Aspic Lézard des Murailles hibernation Molosse de Cestoni Concernant l’équipement des voies Lors de vos équipements, agissez en faveur de la biodiversité, il est impératif de vous rapprocher du Comité Départemental FFME et dans la mesure du possible : • Renseignez-vous sur les zones sensibles (Natura, Znieff …) • Signalez les travaux de purge • Ne modifiez pas le rocher • Conservez les micro-habitats : sous les écailles peuvent s’abriter des chauves-souris ! • Si vous observez la nidification d’une espèce, prévenez-nous ! Concernant l’entretien des voies • Nettoyer les prises nécessaires à la progression du grimpeur. • Effectuer l’entretien en dehors des périodes de sensibilité des espèces (voir tableau). Pensez à brosser les traces de magnésie A vous maintenant d’évoluer en verticalité et de veiller à adopter les bons reflexes pour une pratique de l’escalade durable et respectueuse des espèces rupestres ! Pour signaler une problème environnemental ou de sécurité contactez : Vespère de Savi Certaines zones de la falaise sont cruciales pour de nombreuses espèces rupestres : pied de voies, trous, vires, cavités, surplombs, fissures, hauts de falaise… Pratique durable et protection de la biodiversité des falaises de l’Hérault Equiper les voies : Les bons réflexes éco-responsables Comité départemental FFME Hérault zac Pierres Vives - Esplanade de l’égalité 34086 - Montpellier cdx4 Mail : [email protected] 33 (0)04 67 67 40 95 Réalisation Laure Tabone et Patrick Doumas - Conception graphique : Bianchi Véronique 04 67 97 84 09 - Impression : Pure impression Mauguio Aigle de Bonelli Fédération française de la montagne et de l’escalade Hérault Véritable maillage de micro-habitats, la falaise est en réalité une source de biodiversité à protéger... Tout un écosystème ! En raison de sa difficulté d’accès, la falaise est l’un des derniers écosystèmes qui n’ait été modifié profondément par l’homme. Une flore s’est adaptée à des conditions contraignantes et une faune y a trouvé refuge. Toute une biodiversité spécifique s’y est développée ! De quoi est formé une falaise ? On retrouve toujours dans une falaise 3 éléments essentiels : un plateau sommital, une face verticale ou quasi-verticale... et un pied. La falaise, support de grimpe La pratique de l’escalade trouve sa justification profonde dans la fréquentation d’un milieu naturel que la FFME souhaite préserver. Dans ce cadre, la FFME agit pour un développement raisonné des aménagements en falaise dans le souci de garantir des équipements sportifs de qualité. Ô toi grimpeur ! Maillon essentiel ! Tu dois toujours garder à l’esprit que tu évolues dans un espace naturel. Grimpeurs, que vous soyez pratiquants et/ou équipeurs, vous êtes en lien permanent avec cette nature si fantastique et si fragile... Mieux connaître la falaise, c’est anticiper pour mieux la protéger ! La falaise, un habitat multifonctionnel Les falaises ont un rôle crucial notamment pour les oiseaux car elles constituent souvent : • une zone d’ascendance (l’action du vent et/ou du soleil sur les falaises participe à la création de ces zones d’ascendance prisées des rapaces), • leur zone de chasse, source de nourriture, • leur site de nidification. A l’intérieur de cette plaquette, vous trouverez des informations concernant les différentes espèces qui peuplent nos falaises. Le Monticole Merle-bleu (Monticola solitarius) 20 cm 32 à 37 cm émet des notes flûtées séparés par de courtes poses, peut être entendu à plus de 200m. Les bons réflexes...Si vous trouvez un nid ? • Présence d’œufs : ne pas s’approcher, s’éloigner le plus vite possible discrètement en respectant les règles de sécurité (si contact visuel, tactile, il y a risque de mortalité des embryons car les œufs refroidissent si les parents les abandonnent pendant quelques heures). • Présence de poussins duveteux sans plumes : ne pas s’approcher. • Présence de poussins avec plumes qui ont commencé à pousser : évitez de s’approcher (le risque de mortalité est moins élevé mais veillez à ne pas les déranger en vous éloignant discrètement. Un nid non occupé n’est pas forcément abandonné ! Dans tous les cas : Prévenez-nous Nids construits avec des branches Le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) 34 à 50 cm 85 à 120 cm émet un "cra-cra-cra " rauque et strident. Le Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) 32 à 35 cm 71 à 80 cm émet un "ki-ki-ki " rapide et aigu. ©CC Pour identifier la présence d’un oiseau, la façon dont son nid est construit nous apporte quelques indices… Nids sans apport de matériaux (trous, replats, vires…) ou nids abandonnés par une autre espèce Nids construits en terre et salive à l’abri d’une paroi ou d’un surplomb L’Hirondelle des rochers (Ptyonoprogne rupestris) 14 à 15 cm 32 cm "pli " bref et aigu, "piiè "gai, "tchit " ou "trit ". L’Aigle de Bonelli (Aquila fasciatus) EN 65 à 73 cm 150 à 170 cm assez silencieux. Le Grand Corbeau (Corvus corax) 54 à 67 cm 115 à 130 cm croassement avec des " r " roulés, généralement un " korrp " répété 3 ou 4 fois et un cri d’alarme " krak-krakkrak". Omnivore, il consomme beaucoup de chairs mortes. Il est sédentaire et vit en couple. Le saviez-vous ? C’est le plus grand passereau ! Le Crave à bec rouge (pyrrhocorax pyrrhocorax) 37 à 41 cm 68 à 80 cm " tchiak " en vol un peu sifflant et descendant. Nids dans des fissures ou microcavites sans construction ©CC ©Paco Gómez L’Aigle royal (Aquila chrysaetos) VU 80 à 87 cm 190 à 220 cm très silencieux, il laisse parfois entendre un " kluh ". il peut chasser des proies pesant jusqu’à 5 kg. Il parcourt un vaste territoire puisque son domaine vital est de 150 km2 environs. Le Grand-duc d’Europe (Bubo bubo) 60 à 75 cm 160 à 188 cm se fait entendre à la fin de l’hiver et au début du printemps, il hulule un "ou-ho ". Le saviez-vous ? C’est le plus grand rapace nocturne d’Europe ! Le Martinet à ventre blanc (Apus melba) 20 à 22 cm 54 à 60 cm cris longs, roulés qui changent de rythme. Le saviez-vous ? Il se nourrit et dort en vol, il peut voler 200 jours sans se poser ! Le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria) 17 cm 27 à 32 cm émet un "tschirp " sifflé. Siffle avec la dernière note plus basse, ou fait des gazouillis. Le saviez-vous ? Il s’alimente en papillonnant et grimpant contre les parois rocheuses. Présent uniquement en hiver ! Même sur la falaise, ça pousse ! PLANTES Nids sommaires en cavités ou sous les surplombs (avec laine…) Le Vautour percnoptère EN (Nephron percnopterus) Sur les falaises, la végétation met énormément de temps à s’installer et évolue très lentement… Cette végétation est indispensable au maintien de la biodiversité. Les voies d’escalade indiquées sur les " topos-guides " sont déjà nettoyées, ce n’est pas la peine d’arracher d’avantage de végétaux. Laissez la végétation lorsqu’elle n’entrave pas votre progression Certaines espèces végétales sont rares ! 70 cm 146 à 175 cm c’est un rapace assez silencieux. Trous, écailles, fissures au soleil CHAUVES-SOURIS Saxifrage des Cévènnes Le Vespère de Savi (Hypsugo savii) 4 à 5 cm 22 à 25 cm émet des ultrasons qui produisent des petits cris secs et aigus, imperceptibles pour l’homme mais qui traduisent des relations sociales élaborées ! Le Molosse de Cestoni (Tadarida teniotis) 8 à 9 cm 40 à 45 cm Deux larges oreilles coiffent sa tête, rabattues sur un museau museau Bouledogue. émet des " tsik-stik " ou des " buzz " dont le rythme fait penser à une bille qui tombe sur le carrelage. Le saviez-vous ? Il possède des pelotes adhérentes sur la face intérieure de ses poignets pour mieux coller à la paroi et une queue tactile pour sentir les fissures de la roche. C’est une des plus grandes espèces de chauves-souris de France ! Hauts & pieds de falaise reptiles La Vipère aspic (Vipera aspis) 70 cm à 1 m de long Son corps est épais, contrairement aux couleuvres, elle est caractérisée par une tête triangulaire, un museau retroussé et des pupilles verticales. Le Lézard des murailles (Podarcis muralis) 17 à 21 cm Petit lézard plat de couleur brunâtre à gris avec un ventre blanchâtre à beige pâle. Le saviez-vous ? Sa longévité est de 7 ans. (Saxifraga cebennencis) Petite plante aux fleurs blanches formant des touffes rapprochées très denses, se loge souvent dans les fissures. Doradille de Petrarque ©Juan Bibiloni OISEAUX La falaise, site de nidification, quésaco ! (Asplenium petrarchae) Cette petite fougère pousse sur les rochers calcaires, semi ombragés. Epervière étoilée (Hieracium stelligerum) Petite plante vivace compte parmi les 2 000 espèces d’épervières. Elle se reconnait à ses feuilles duveteuses de couleur grisâtre blanchâtre. La rue (Ruta graveolens) Présente entre fin avril et fin août, à son contact, elle déclenche une dermite aigue et des démangeaisons qui peuvent durer pendant plusieurs semaines. Prenez-y garde ! Taille Envergure Cri Nouriture VUvulnérable EN en danger