Le dossier complet

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Le dossier complet
Graphisme:Thomas Brosset
BABILLAGES
Ecriture et Mise en scène
Ilka Madache
Conception
Ilka Madache et Vincent Berhault
avec
Vincent Berhault et Philippe Caillot
Ou
Vincent Berhault et Fabrice Theuillon
Création sonore
Philippe Caillot
Conception scénographie
Plug In Circus
Plasticienne - Décoratrice
Sylvie Bontemps
Création lumière
Romain Ratsimba
Régisseur
Pierre-Yves Ohayon ou Jean Louis Portail
Production
Cie Les Singuliers
Coproductions
Théâtre Antoine Vitez d’Ivry et Ville de Morsang-sur-Orge
Accueil en résidence
Théâtre d’Ivry, Théâtre Municipal d’Etampes, La Guillotine (Montreuil)
Aide à la création
Conseil Général du Val de Marne
Babillages est une pièce burlesque, musicale et chorégraphique, où la relation des acteurs se construit
entre accord mélodique et désaccord bruyant.
Le croisement du nouveau cirque et de la musique
contemporaine apporte une alchimie particulière et
étonnante à la fois visuelle et sonore.
Les acteurs de Babillages, entre apparitions et disparitions, se jouent du visible et du non-visible.
© Philippe Cibille
Ils stimulent ainsi l’intelligence symbolique de l’enfant en évoquant l’objet ou le personnage absent.
Avec la création Babillages, la metteur en scène Ilka Madache
développe une recherche sur la communication et le langage chez les petits.
Vincent Berhault, acteur de cirque, et Ilka Madache explorent depuis de nombreuses années différents
modes d’expression impliquant le corps et le geste.
Babillages traite de l’importance de la
communication non verbale corporelle et du
geste chez les jeunes enfants.
La partie chorégraphique et le jeu d’acteur
font appel à la fonction expressive du corps
en s’appuyant sur la manipulation d’objet et
la musique.
© Philippe Cibille
De la mimique qui traduit des émotions au
geste simulacre devenant jeu, le dialogue ne
fait pas nécessairement appel à la parole.
Le geste est envisagé comme un mouvement
du corps signifiant l’état, les émotions et les
intentions, c’est à dire un corps qui parle.
© Philippe Cibille
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La création se construit dans la direction de
l’immédiat et de l’imprévu en s’appuyant sur le
principe que parler c’est accueillir l’imprévu.
Dans ce contexte intuitif et ludique des mots et
des phrases vivent des aventures que les enfants
appréhendent comme une langue devenue matière palpable.
© Philippe Cibille
Au delà des onomatopées, expressions fortes et chargées
de sens par quelques sons, «Babillages» met l’accent sur
l’acquisition du langage, la sensibilisation aux mots-sonores
et la manipulation d’objet tendant vers le rébus imagé ou
chorégraphié.
© Philippe Cibille
Manipulation d’objets, musique, correspondance des
sons et des mouvements, sont des stimuli qui génèrent
une communication à plusieurs niveaux.
Le langage c’est faire, montrer, refuser, accepter,
demander et surtout jouer avec les mots.
Epeler et décomposer le mot en sonorités élémentaires pour mieux le reconstituer et ainsi se l’approprier.
L’action d’épeler crée une rythmique, une respiration,
une cadence qui va stimuler les esprits.
Babillages, interroge de manière humoristique la constitution des mots.
© Philippe Cibille
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Puis grâce à des manipulations sonores ou
visuelles c’est l’espace des représentations
imagées et conceptuelles qui sera en jeu.
Les enfants pourront ainsi s’approprier les
transformations et les changements d’état.
Un jongleur exubérant et un musicien
méticuleux vont exploiter avec humour
une communication qui les met parfois
dans des situations burlesques.
Leur parcours suit un processus langagier
entre soliloque et dialogue comme des
enfants qui partent à la conquête du monde
pour découvrir et se découvrir.
© Philippe Cibille
Le jonglage est envisagé comme un mode de
communication non-verbale. Il permet le jeu avec
la forme et la trajectoire qui précèdent l’écriture.
Il est à la fois dessin libre dans l’espace et rythme
précis contrôlant la trajectoire des objets.
Entre manipulation d’objet et théâtre d’objet,
l’acteur Vincent Berhault évolue dans un univers
de matière qu’il explore et transforme allant du
léger au lourd en passant par le petit et le grand.
© Philippe Cibille
Le détournement d’objets du quotidien,
comme les vestes, les sacs plastiques ou les
chapeaux leur donne une fonction poétique.
De la même manière le jongleur peut s’approprier les mots pour les manipuler et en faire
des objets ludiques.
Vincent Berhault nous dévoile l’enfant dans
toute sa fraîcheur, sa vivacité, ses capacités
d’imitation et d’imagination, son pouvoir de
nous étonner.
© Philippe Cibille
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La scénographie de Babillages est le fruit
d’une collaboration avec les architectes
constructeurs du Plug In Circus.
L’espace scénique étant considéré comme
mouvant tant visuellement que musicalement,
la scénographie est envisagée comme le
prolongement du corpus d’instruments
de jonglerie et de musique qu’utilisent les
deux protagonistes de Babillages.
Quatre modules montés sur roulettes,
de la taille d’un homme, découpent
l’espace de jeu :
des panneaux lisses côté pile, et, côté
face un changement de décor avec
des volumes habités. Cette microarchitecture se compose d’habitacles
qui peuvent interagir entre eux ou
jouer seul.
Ces modules alternativement paravents, castelets ou encore boites
de magie, caractérisent l’univers
foisonnant de Babillages.
Ils permettent aux acteurs de se déplacer sur la scène, de disparaître puis de
réapparaître de façon mystérieuse. De
plus chaque élément est équipé d’un
dispositif sonore qui s’inscrit dans
l’écriture musicale de la pièce.
Les personnages sculptent l’espace, transforment ces modules
en un jeu de construction et
créent des formes à géométrie
variable.
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La Compagnie Les Singuliers
« Les Singuliers », fondés par Vincent Berhault, convoquent cirque et théâtre au travers de pièces nourries par l’humour et la mise
en abîme, entre performances et écriture dramatique, ils développent également une approche atypique des outils multimédia.
Chacune de leurs créations interroge la notion d’interdisciplinarité et fait se côtoyer des mondes très différents, des sciences sociales
aux nouvelles technologies en passant par des questions chorégraphiques et théâtrales.
En parallèle ils réalisent des actions, qu’elles soient pédagogiques, sociales ou culturelles, elles sont toujours en adéquation avec ce
pour quoi ils œuvrent : une transmission qui passe par la rencontre et l’échange, une volonté de dire que ce qui est artistique n’est
pas un monde à part.
La Cie a développé différents types de projets en résidence ponctuelle ou au travers d’accueil permanent comme à la Maison des
métallos à Paris où Vincent Berhault était artiste associé entre 2007 et 2009 puis en partenariat avec la Ville de Bagnolet et le Conseil
Général de seine Saint Denis au cours de l’année 2010-2011.
Manipulation d’objets, de sons et d’images, sont autant d’outils exploités par la compagnie au travers de ses créations.
Après La Veste en 2002 (lauréat jeunes talents de cirque) et Bat-Jong en 2005, les Singuliers entament une collaboration étroite avec
la metteur en scène Ilka Madache.
La Compagnie développe également depuis 2007 des projets transnationaux entre la France et la Turquie.
Ces derniers mêlent à la fois recherches anthropologiques, créations et activités pédagogiques.
Ainsi fin 2007 le solo : « Chorus de babioles pour un manipulateur singulier – Hodja vol.1 » est créé et en novembre 2009 « J’attends mes loukoums chez le kuaför » un duo avec un comédien turc d’Istanbul voit le jour.
La même année avec la création déambulatoire, l’Homme Sampleur, Les Singuliers interviennent en extérieur en investissant l’espace urbain de façon éphémère avec un performer visuel et sonore.
Dans le cadre de diverses projets pédagogiques, les artistes de la Cie les Singuliers ont mené plusieurs actions de transmission et
de sensibilisation auprès de public aussi variés que des enfants en crèche, des étudiants à l’université ou encore des élèves du primaire.
Vincent Berhault a également été l’interprète de plusieurs pièces pour le jeune public avec la Cie de danse Ouragane puis plus récemment en duo avec le joueur de oud palestinien, Adnan Joubran, et mis en scène par Ken Higelin il a tourné le spectacle « Eko
Du Oud ».
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L’équipe de Babillages
Vincent Berhault
Acteur de cirque et Directeur artistique de la Cie Les Singuliers
Au détours d’étude d’Anthropologie, Vincent Berhault débute au contact de jongleurs un travail de recherche, qui l’amène à appréhender la jonglerie non pas seulement, comme un art de prouesse mais plutôt comme un moyen d’explorer sa sensibilité et ses
émotions.
Il acquiert maturité et savoirs au Cirque Romanès Tzigane (avec qui il tourne pendant plus de 3 ans) et en parallèle il poursuit ses
recherches avec des musiciens, des jongleurs, et des danseurs contemporains.
À partir de ce moment, son travail s’enrichit d’une théâtralité burlesque et d’une poétique du mouvement s’alliant avec la musique.
Son expérience de la scène le mène en 2002 à fonder sa propre compagnie, Les Singuliers, ce qui lui permet de structurer sa démarche de création et de recherche. Cette dernière prend très tôt la direction d’une étroite collaboration avec des musiciens qui s’impliquent également en tant qu’acteurs sur le plateau.
Avec la première création de la compagnie, La Veste, un trio avec Florent Maton, violoniste, et Fred Marchand, accordéoniste, il est
lauréat de l’opération jeunes Talents de Cirque 2002 et reçoit le soutien de la Ville de Paris et du Parc de la Villette. Cette création
sera suivie d’une tournée en France et à l’étranger.
Il crée en 2005 un nouveau spectacle, Bat-Jong, en duo avec le batteur de jazz, François Merville. Ils poursuivent aujourd’hui encore
l’élaboration d’un vocabulaire, tant visuel que sonore, qui vient colorer une syntaxe qui leur est propre et dont la compréhension est
aisément instantanée pour le spectateur.
En 2007 il crée au côté du joueur de oud palestinien, Adnan Joubran, et sous la direction de Kên Higelin: Eko Du Oud qui sera joué
plus de 150 fois dans toute la France.
De 2007 à 2009 il a été artiste associé à la Maison des métallos, établissement culturel de la Mairie de Paris. Turcophone passionné
il développe au sein de la Maison des métallos un partenariat culturel avec la Turquie. C’est ainsi, que dès 2007 et en collaboration
avec la metteur en scène Ilka Madache, il entame un travail transnational de recherche et d’écriture entre la France et la Turquie.
Grâce au travail avec Ilka Madache, Vincent Berhault aborde le texte et opère son passage du muet au parlant.
Dans ce contexte ils ont créé, fin 2007, le solo : « Hodja - Chorus de babioles pour un manipulateur singulier », puis fin 2009 «
J’attends mes loukoums chez le kuaför », un duo avec un comédien turc d’Istanbul, Güray Dinçol. Enfin, en 2010, répondant à une
commande du Centre Culturel français d’Istanbul, ils produisent « Babel Paradoks » un cabaret multidisciplinaire avec 6 artistes de
la scène stambouliote.
Depuis 2009 Vincent Berhault évolue également dans la rue, en particulier lorsqu’il endosse le costume de l’Homme Sampleur, un
personnage déambulatoire à la fois cyber-crieur et collecteur de déchets sonores.
Cette performance mêlant multimédia et arts de la rue donne l’occasion au jongleur de devenir manipulateur de sons.
En 2010-2011 il est, avec la Cie Les Singuliers, accueilli en résidence dans la ville de Bagnolet avec le soutien du Conseil Général
de Seine Saint Denis. Dans ce contexte il noue des relations étroites avec La Lutherie Urbaine et organise dans leur lieu des soirées
« Carte Blanche » où musiciens, circassiens et comédiens se rencontrent autour de la lutherie inouïe.
C’est également à cette période qu’il intervient dans l’atelier d’improvisation musicale de François Merville au conservatoire de
Bagnolet afin de questionner, entre autre, le rapport qu’entretiennent les musiciens avec l’objet-instrument.
Passionné par la géopolitique Vincent Berhault reprend en 2012-2013 des études de Relations Internationales, il soutient un mémoire sur la politique étrangère turque et obtient un master 2 de l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques).
En 2014, dans la nouvelle création « Babillages », mis en scène par Ilka Madache, il évolue en duo avec la saxophoniste Philippe
Caillot. Babillages est une pièce pour le très jeune public traitant de la communication, verbale ou non-verbale.
Depuis de nombreuses années Vincent Berhault mène également des actions culturelles et pédagogiques auprès de publics extrêmement variés de la petite enfance aux adultes et des amateurs aux professionnels. Il a ainsi enseigné à l’Ecole Fratellini, à l’ENACR
de Rosny sous Bois et dans de nombreuses écoles ou collèges à travers des projets portés par des théâtres qui l’accueillaient en
création.
Par ailleurs il a collaboré avec le Centre Culturel Français d’Istanbul pour développer un projet européen de sensibilisation aux arts
du cirque et a, dans ce cadre, donné des master class dans une université d’Istanbul.
En 2014 il coordonne les restitutions d’ateliers artistiques menés dans toute la ville de Trappes pour le festival Banlieue’arts au
Théâtre de la Merise. Il convie des artistes professionnels (circassiens, comédiens, musiciens et danseurs) à donner vie à une forme
de cabaret au cours duquel les enfants présentent leurs travail d’ateliers.
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Ilka Madache
Metteur en scène
Comédienne, auteur et metteur en scène, elle développe un travail de recherche où le corps et la voix sont des signatures propres à
chaque individu.
Avec des musiciens et des concepteurs multimédia, elle réalise des performances autour de la poésie sonore où elle expérimente
l’espace de la parole de manière singulière et organique.
En parallèle elle réalisent des actions pédagogiques, sociales ou culturelles auprès d’enfants, d’adolescents et d’adultes, dans le
cadre d’accueil en résidence ou en relation avec des associations et des ONG à l’étranger.
Le clown occupe une place particulière dans son approche pédagogique. Ce travail à pour objectif de libérer le corps et la voix en
les projetant dans un espace de lâcher prise favorisant le jeu.
Son travail théâtral s’appuie sur la biomécanique de Meyerhold qui considère la prise de conscience de son corps comme un matériau expressif. La biomécanique développe la coordination, le sens du rythme, de l’espace, du partenaire, de soi et du groupe.
Elle met en scène le « Théâtre Décomposé ou L’Homme Poubelle » de Mateï Visniec, elle est auteur et interprète de ses créations :
« Les Pleureuses en Bouche », « Vive la Mariée », et crée plusieurs petites formes autour de la poésie de Ghérasim Luca.
En 2007, elle entame avec Vincent Berhault, un travail de recherche et d’écriture entre la France et la Turquie. Elle met en scène :
“Chorus de babioles pour un manipulateur singulier - Hodja Vol.1“ puis en 2009 :“J’attends mes Loukoums chez le Kuaför », un
duo avec un comédien turc d’Istanbul, Güray Dinçol, et Vincent Berhault.
En 2010 elle dirige la création de : « L’Homme Sampleur », un personnage déambulatoire à la fois cyber-crieur et collecteur de
déchets sonores.
Elle étudie le Rromani à L’ INALCO, et poursuit un travail de recherche autour de la culture rom.
Elle a ainsi développé plusieurs projets avec des Roms d’Europe et de Turquie (notamment avec une ONG turque).
Elle a organisé un festival de poésie et de théâtre avec des auteurs Roms et a participé à plusieurs événements dont l’organisation
de la journée mondiale des Roms (débat, lecture, musique).
Toutes ses rencontres l’amènent également à monter des projets interdisciplinaires où artistes, scientifiques, politiques, architectes,
cuisiniers ou encore artisans s’aventurent avec le public lors de soirées expérimentales.
Ilka Madache à travers, non seulement son parcours professionnel, mais aussi sa curiosité intellectuelle et ses expériences de vie,
affirme une identité artistique atypique où l’écriture, la mise en scène, la transmission et la réflexion pédagogique se nourrissent
mutuellement.
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Philippe Caillot
Saxophone soprano, baryton - compositeur
Après des études musicales avec Serge Bertocchi, Philippe Caillot se perfectionne auprès de Pierre Stéphane Meugé à la Haute
Ecole de Musique de Lausanne ou il obtient un diplôme de Concert.
Il a suivi les master classes du Centre Acanthes avec Armand Angster, Alain Damiens, les Ferienkurs de Darmstadt avec Markus
Weiss.
Membre de l’ensemble Hic et Nunc, ensemble de musique de chambre dédié aux musiques contemporaines et improvisées, il collabore avec des jeunes compositeurs : Miroslav Srnka (CZ), Alexander Sigman (USA), Raphaël Cendo (France), Claire-Mélanie
Sinnhuber (France).
Il se spécialise également pour la musique de scène au sein de la compagnie Dédale dédiée au théâtre musical et à la musique
contemporaine.
Il a joué sous la direction de Beat Furrer pour le festival Transart de Bolzano, ainsi qu’avec l’ensemble 2E2M, La grande écurie et
la chambre du Roy.
Il enseigne le saxophone et la musique improvisée au CRD de Romainville.
Il est directeur artistique de l’Association Shaker basée en Auvergne et qui a pour but de produire et diffuser des pièces pluridisciplinaires où l’écriture musicale tient une place essentielle.
Fabrice Theuillon
saxophones baryton, soprano – compositeur, arrangeur
Fabrice THEUILLON, s’intéresse très tôt à la musique et choisit de jouer du saxophone à l’âge de 12 ans. Les musiciens qui l’influenceront durant son adolescence sont issus du jazz et du hip-hop, et le premier groupe avec lequel il compose, écrit, chante et
joue du saxophone est un groupe de hip-hop.
Hésitant entre des études de journalisme et la musique, il choisit définitivement le domaine artistique à 20 ans, et suit des études
musicales à l’American School of Modern Music (Peter Giron), l’ENM de Montreuil (Didier Levallet & Stephan Oliva), et travaille avec les saxophonistes Serge Bertocchi, François Cotinaud et Laurent Dehors.
Il intègre la classe de jazz du CNSM de Paris qui lui permet d’approfondir ses connaissances en évoluant au sein d’un vivier de
musiciens de tous horizons, tout en se produisant avec plusieurs groupes de jazz dont le trio d’Yvan Robilliard (2002) avec lequel
il démarre une collaboration au long cours. Quelques rencontres décisives de cette époque: Patrick Moutal, Steve Lacy, Daniel
Humair, Riccardo Del Fra et l’ethnomusicologue Gilles Léotaud. Il obtient son prix au CNSM en 2004.
Puis il rejoint Surnatural Orchestra au sein duquel il joue et compose, pour y vivre une aventure collective d’une grande richesse
artistique et humaine. C’est aussi le moment où il monte le trio [PYG] avec le batteur Pascal Le Gall et le contrebassiste Loïc
Blairon sur une musique entièrement improvisée ; le groupe est lauréat du Prix Paris Jeunes Talents en 2004. Il se produit également avec le groupe punk-jazz Rigolus aux cotés de Thomas de Pourquery. Puis une expérience musicale très marquante avec le
groupe de rock progressif français MAGMA aux côtés de Christian Vander pour une série de concerts dont une partie sera éditée
en DVD sous le nom de Mythes & Légendes vol.1.
Il rencontre alors Antoine Paganotti (chanteur et batteur) avec qui il participe au projet de Sébastien Paindestre (pno) sur la musique du groupe Radiohead (cf discog). Il se produit également régulièrement ou ponctuellement avec la Société des Arpenteurs
(Denis Colin), l’Orchestre de la Boule Noire (F.Pallem/T. de Pourquery), Danzas & André Minvielle (J.M Machado), Cie Calle
Cerezo (flamenco), Sunshiners & Mister Gang (rock reggae), Tryo (chanson).
Il compose pour le théâtre des musiques originales, qu’il interprète parfois in situ, notamment pour Murale de Mahmoud Darwich,
mise en scène par Wissam Arbache, avec Jean-Damien Barbin (D.Mesguich, JM Ribes, Olivier PY) et Odile Cointepas (Théâtre
du Soleil) ; également pour l’Avare de Molière, mis en scène et interprété par la Cie Les Moutons Noirs. Compose également pour
des cinés-concerts sur des films tels que La chute de la maison Usher (Jean Epstein, 1928), Profondo Rosso (Dario Argento, 1975).
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Sylvie Bontemps
Plasticienne - Décoratrice
Diplomée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de BOURGES, Sylvie Bontemps suit également une formation d’art
dramatique. Elle évolue alors entre la scène et les arts plastiques. Du cinéma au théâtre en passant par la publicité elle développe
une activité de comédienne intensive depuis une vingtaine d’années.
Par ailleurs elle expose régulièrement des oeuvres, peintures ou collages réalisées à partir de différents matériaux et répond à des
commandes pour des grands formats scénographiques.
Plug In Circus
Scénographie et construction
Le Plug In Circus est un atelier de recherche architectural et musical travaillant à l’échelle 1.
Dans une double démarche d’économie et de rapidité constructive, il s’intéresse aux structures légères, mobiles et dynamiques : à la
lisière du théâtre et de la navigation.
PIC fabrique des machines à sculpter les espaces sans perdre de vue la légèreté de la musique.
Il est parfaitement à l’aise dans des espaces en devenir, des zones de pliure, d’échange où il peut installer une
« perméarchitecture » fertilisatrice d’espace, dans un triple mouvement : esthétique, fonctionnel et structurel.
PIC ne perd jamais de vue les corps : premier véhicule architectural.
PIC s’actualise deux fois : sur les lieux concrets, en amont de la programmation architecturale et des grosses machines tertiaires
avec des outils d’expérimentations spatiales à travers différents scénarios, et, proche du cinématographe, il propose une diffusion
maîtrisée de ses actions sur d’autres espaces que l’on nomme virtuels, qu’il alimente en image-mouvement.
PIC ressemblerait peut-être à une troupe de cinéma des lieux communs. On peut y trouver des constructeurs, des poètes, des architectes, quelques saltimbanques, des musiciens, ingénieurs, réalisateurs et anthropologues.
PIC ne cherche pas à prendre racine : c’est un tailleur d’espace qui déroule temporairement une ligne spatiale et instrumentale sur
mesure.
Cie Les Singuliers
Directeur artistique
Vincent Berhault
06 03 12 13 89
[email protected]
Extrait vidéo de Babillages
http://cielessinguliers.wordpress.com/creations/babillages/
Diffusion
Hélène Snyders
06 13 48 93 75
[email protected]
Administration / Production
ASIN
09 53 68 57 67
Mathilde Froger : 06 27 74 46 18
Jérome Planche : 06 87 84 04 30
[email protected]