Examen M1 ECH du 18/12/2009 Bases physiques des sols année
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Examen M1 ECH du 18/12/2009 Bases physiques des sols année 2009 2010 Tous documents autorisés Les 5 exercices sont indépendants. Faites attention aux unités utilisées Corrigé Exercice 1 (Propriétés électromagnétiques : perméabilité magnétique) Dans ce questionnaire à choix multiples, une réponse juste peut correspondre de 0 choix à 4 choix selon la question. Une réponse exacte rapporte 0.33 Une réponse fausse rapporte -0,16 Une réponse incomplète est considérée comme fausse Pas de réponse rapporte 0 Question 1 : Quelle(s) figure(s) corresponde(nt) à un comportement ferrimagnétique ? Soit le dessin suivant : Question 2 : Combien de domaine(s) sont représenté(s) sur la figure Aucun 3 5 8 3 5 3 5 Question 3 : Combien de polydomaine(s) sont représenté(s) sur la figure Aucun 1 Question 4 : Combien de monodomaine(s) sont représenté(s) sur la figure Aucun 1 Question 5 : Compléter l'affirmation suivante pour qu'elle soit vraie : « Si je chauffe un matériau au delà de sa température de Curie ou de Néel... … il devient paramagnétique » … il perd toute aimantation » … il perd toute aimantation rémanente » … après refroidissement il retrouve son aimantation d'avant la chauffe » Soit la figure suivante : Question 6 : A quelle type de résultat d'expérience cette figure renvoie-t-elle ? Une courbe thermomagnétique Un spectre moessbauer Un cycle d'hystérésis Une désaimantation Question 7 : Ce type d'expérience est mené pour : Caractériser le type d'oxyde de fer présent dans l'échantillon Caractériser la taille des domaines magnétiques présents dans l'échantillon Déterminer l'aimantation rémanente à saturation Caractériser l'aimantation rémanente de l'échantillon Question 8 : On obtient ce type de résultats En soumettant l'échantillon à un champ magnétique faible En soumettant l'échantillon à un champ magnétique fort En soumettant l'échantillon à une variation de température En soumettant l'échantillon à une variation de pression Question 9 Quelle(s) géométrie(s) sont de type slingram Question 10 Quelle(s) formule(s) chimique(s) ne désigne(nt) pas un oxyde de fer : γFe2O3 αFe2O3 Fe3O4 FeO Question 11 Parmi ces matériaux, le(s)quel(s) peuvent présenter une aimantation rémanente ? Une brique De l'acier Du cuivre Du plastique Soit la figure suivante Question 12 A quelle type d'aimantation rémanente fait référence la figure ? thermorémanente visqueuse détritique cristalline Question 13 Combien de couche(s) présente(nt) une aimantation rémanente macroscopique ? Aucune 1 2 3 Question 14 La maghémite γFe2O3 : Est un sulfure de fer Est de la lépidocrocite hydratée A une température de Curie/Néel de 580°C A une structure cristalline rhomboédrique Question 15 Lorsque l'on soumet un matériau à un champ magnétique faible: Il acquiert une aimantation induite Il indique le Nord magnétique Il acquiert une aimantation rémanente Il indique le pôle Sud Exercice 2 (Propriétés électromagnétiques : conductivité électrique) On réalise des mesures de résistivité électrique sur échantillon en laboratoire. Une mesure est effectuée toutes les deux heures automatiquement sur le même échantillon. Après un suivi d'une journée on obtient les valeurs présentées dans le tableau. Temps (h) 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 Mesure (Ω.m) 76 78 75 78 61 52 47 45 49 57 69 78 – Rappeler les principaux paramètres qui influencent la résistivité électrique d'un sol. Parmi ceux ci lequel vous paraît le plus à même d'expliquer la variation mesurée (justifier)? Les paramètres qui influencent la résistivité électrique d'un sol sont : > la salinité de la solution du sol > la température > la teneur en argile > la géométrie de la porosité (tortuosité, rayon des pores > la teneur en eau Dans le cadre d'un variation journalière, pour un même échantillon, la seule explication possible est la variation de résistivité avec la température, les autres paramètres mis a part la teneur en eau étant considérés comme quasi constant à l'échelle du suivi. Pour la teneur en eau, un désèchement suivi d'un réhumectation (dans l(enceinte du laboratoire est très peu probable. Il ne reste donc que la température. Soit la loi empirique de variation de la conductivité électrique avec la température pour une solution saline : T = T 01T −T 0 . avec T0=18°C et α égale approximativement à 0,025 °C-1 – Préciser le ou les cas où cette relation peut être utilisée pour corriger les variations d'un échantillon de sol avec la température. Cette relation ne peut être utilisée que lorsque la résistivité électrique de l'échantillon est uniquement reliée à la résistivité électrique de la solution. Typiquement une loi d'Archie sans argile (que ce soit en saturé ou en non saturé. – Rappeler la loi d'Archie dans le cas d'un milieu saturé. En supposant la masse volumique des grains solides constante, exprimer la loi d'Archie en fonction de la masse volumique apparente sèche de l'échantillon. Soit la loi d'Archie : =w F avec F le facteur géométrique. Dans le cas saturé, sans argile on a F =−n . Exprimons maintenant la porosité en fonction des masses volumiques. On V sV v a = . Vt s −n a =w 1− s 1= a = Vv , Vt s= Ms et Vs a = Ms or Vt V t =V sV v d'où On peut donc écrire la loi d'Archie sous la forme – On souhaite observer l'effet de variations de masse volumique sèche sur la résistivité électrique de l'échantillon. Évaluer la variation de résistivité électrique pour un passage d'une densité apparente sèche de 1,5 à 1,8 ( 1,8−1,5 ) 1,5 On doit faire quelques hypothèses supplémentaires : on pose la masse volumique du solide égale à 2700 kg.m-3 et n vaut 2. On a alors: −2 1,5 81 > 1,5= w 1− = w 2,7 16 1,8 −2 81 > 1,8= w 1− = w 2,7 9 D'où 1 1 − 1,8−1,5 9 16 = ≃0,77 1,5 1 16 – Évaluer la variation relative de résistivité électrique en fonction de la température ( 2h − 14h ). Conclure sur le besoin ou non de corriger 14h l'effet de la température dans le cadre d'une expérience visant à évaluer l'effet d'une variation de densité sur la résistivité électrique. On détermine la variation relative liée à la température : 2h − 14h 78−45 = ≃0,73 14h 45 Finalement on constate que les variations qui nous intéressent et celles liées à la température sont du même ordre de grandeur et qu'il faut donc effectuer des corrections de température pour mener à bien une expérience sur la variation de résistivité électrique avec la densité apparente. Exercice 3 (Propriétés hydraulique) On considère 3 tensiomètres (voir figure), les caractéristiques de chacun sont définies dans le tableau 1. tensiomètre Profondeur de mesure (cm) zten (cm) A 20 60 B 45 60 C 70 100 Tableau 1: caractéristiques des tensiomètres utilisés les valeurs mesurées sont données dans le tableau ci après : |hlu| A |hlu| B |hlu| C t1 82 76 108 t2 95 96 117 t3 162 123 132 t4 221 154 157 t5 122 107 144 t6 97 96 133 – En valeur absolue, la succion est définie par : |h|=|hlu| - zten. Calculer les valeurs de succion mesurées. |h| A |h| B |h| C t1 t2 t3 t4 t5 t6 82-60=22 95-60=35 162-60=102 221-60=161 122-60=62 97-60=37 76-60=16 96-60=36 123-60=63 154-60=94 107-60=47 96-60=36 108-100=8 117-100=17 132-100=32 157-100=57 144-100=44 133-100=33 – En déduire les charges hydrauliques H=h+z pour chaque point à chaque temps de mesures. La succion est négative, on a donc le tableau de H suivant : HA HB HC t1 50-22=28 25-16=9 0-8=-8 t2 t3 t4 t5 t6 50-35=15 50-102=-52 50-161=-111 50-62=-12 50-37=13 25-36=-11 25-63=-38 25-94=-69 25-47=-22 25-36=-11 0-17=-17 0-32=-32 0-57=-57 0-44=-44 0-33=-33 – En vous servant de l'équation de Darcy, déterminer les sens des écoulements. Darcy nous dit que les écoulements vont dans le sens des H décroissants. t1, t2, t5, t6 ont donc des flux descendants, t3, t4 ont des flux ascendants – Lorsque cela est justifié, déterminer le poids volumique de solide minimale permettant d'éviter le phénomène de Renard. Commenter le résultat. Le phénomène de Renard intervient lorsque l'on a des écoulements ascendants. H C −H A 12 ' − = i c = = s w d'où or on a 50 50 w w 12 62 −3 s= w i c 1 en posant i c =i = on obtient s= w 50 =1240 kg m 50 H C −H A 54 = > En t4, avec le même raisonnement, on a i= , on en déduit 50 50 104 s= w =2080 kg m−3 50 >En t3, on a approximativement i= En règle générale, s≃2600 kg.m−3 il y a donc peu de chance qu'un phénomène de Renard se produise à l'endroit des mesures. Exercice 4 (Mécanique des sols : identification) Les deux parties sont indépendantes Partie 1 On appelle porosité effective, le pourcentage volumique en eau d'un sol saturé qui peut être récupéré par essorage gravitaire (dans le cas d'une baisse de la nappe phréatique par exemple). Soit un sable avec un indice des vides e=0,7, sa porosité effective est de 0,1 et le poids volumique des particules solides γs est de 27kN/m3. – Quelle sera la teneur en eau massique au dessus de la nappe phréatique, dans celle ci? Vv Vw Dans la nappe phréatique, le sol est saturé on a donc V w =V v . On rappelle que e= = Vs Vs M h−M d M h −M s s V s w V w − s V s w w= = = =e ≃0,259 en prenant γw valant et que Md Ms s V s s 10kN/m3 hors de la nappe, on a V w =V v −0,1V t =V v −0,1V v V s=0,9 V v −0,1 V s . En remplaçant, on s V sw V w −s V s w 0,9V v −0,1 V s = =0,9 e−0,1 w ≃0,196 obtient : w= s V s sV s s – Même question avec un limon dont l'indice des vides est e = 1 et la porosité effective de 0,03 Par substitution et en appliquant le raisonnement de la question précédente on a : w Pour le cas saturé : w=e ≃0,370 s w 0,97V v −0,03 V s =0,97 e−0,03 w ≃0,348 Pour le cas non saturé : w= sV s s Partie 2 Vous devez analyser le tableau ci dessous pour savoir s'il contient des erreurs de détermination. N° d'échantillon w (%) γd (kN.m-3) Densité de la partie solide Classe granulométrique 1 30 14,9 2,7 Argile 2 20 18 2,7 Limon 3 10 16 2,6 Sable 4 22 17,3 2,8 Limon 5 22 18 2,7 Limon 6 95 7,2 2,3 Argile 7 30 14 2,8 Sable grossier 8 20 17 2,8 Sable fin 9 15 17 2 Limon 10 50 11,5 2,7 Argile – Déterminer la teneur en eau à saturation de chaque échantillon – Déterminer l'indice des vides de chaque échantillon M wsat w V v w M s s V s s V t −V v d = =e = = Soit w sat = et d = , on en déduit 1−= Md s V s s Vt Vt Vt s d 1− d s −d e = e= = = s =1− et or d'où . Au final, On a 1e 1− d d s 1−1− s 1 1 w sat =w − . On obtient le tableau suivant : d s N° d'échantillon wsat (%) w (%) e 1 30,1 30 0,81 2 18,5 20 0,5 3 24 10 0,63 4 22,1 22 0,62 5 18,5 22 0,5 6 95,4 95 2,19 7 35,7 30 1 8 23,1 20 0,65 9 8,8 15 0,18 10 49,9 50 1,35 – En déduire les numéros des échantillons dont les résultats sont erronés Les échantillons avec des teneur en eau erronées son ceux dont wsar<w soit 2, 5 et 9. Exercice 5 (Mécanique des sols, contraintes effective) Soit le terrain suivant A partir des paramètres des différentes couches donnés dans le tableau, déterminer la répartition des contraintes totales et effectives. Les représenter graphiquement. N° de couche densité K 1 (non saturée) 1,5 0,5 1 (saturée) 1,6 0,5 2 1,8 0,6 3 1,7 0,5 4 1,7 0,6 Déterminer le profil des contraintes horizontales, les représenter graphiquement (on rappelle que σh = K σv) D'après le tableau précédent on déduit le tableau suivant : Profondeur (m) σ (kPa) u (kPa) σ' (kPa) σh (kPa) 0 0 0 0 0 1,5 22,5 0 22,5 11,25 2 30,5 5 25,5 12,75 / 18,3 4 66,5 25 41,5 39,9 / 33,25 6 100,5 45 55 50,25 / 60,3 7,5 126 60 66 75,6