Bâtiment Cheney B - Centre Léon Bérard

Bâtiment Cheney B
Au Centre Léon Bérard,
un accélérateur de recherche
au service du patient
Contact Presse
Centre Léon Bérard : Nathalie Blanc / Maryline Céa - Tél. : 04 78 78 51 43/51 86
[email protected] – [email protected]
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Le Cheney B, un bâtiment unique dédié à la médecine personnalisée
Le Centre Léon Bérard, centre de lutte contre le cancer
première fois un appel aux dons de grande ampleur. Il
souhaite réunir un montant de 3 M€ pour financer
l’aménagement des trois derniers étages de son bâtiment
dédié à la médecine personnalisée, le « Cheney1 B ».
La particularité de ce lieu unique en région, inauguré fin
2014, est de rassembler des équipes de recherche
fondamentale et de recherche clinique autour d’une
recherche de transfert d’excellence.
Objectif : accélérer les découvertes scientifiques et leurs
applications aux personnes malades, pour une médecine
de plus en plus personnalisée capable de s’adapter aux
différents profils de tumeur, mais aussi à chaque
patient.
de Lyon et Rhône-Alpes, lance pour la
Le Centre Léon Bérard est le centre de
lutte contre le cancer de Lyon et
Rhône-Alpes, un établissement 100%
dédié à la cancérologie et ce sur trois
missions : les soins, la recherche et
l’enseignement.
A la fois hôpital et centre de recherche,
l’établissement favorise la proximité et
les collaborations entre médecins et
chercheurs, ce qui permet aujourd’hui
le continuum soins-recherche et
l’accélération des découvertes au lit du
patient.
Ce bâtiment « à la croisée des mondes », entre la
recherche et l’hôpital, illustre parfaitement la stratégie du
Centre Léon Bérard, stratégie engagée depuis les années
90 pour réunir sur un même site l’ensemble des acteurs de la recherche et faciliter les échanges
entre eux. Grâce à cette proximité, les cliniciens et les chercheurs apprennent les uns des autres,
favorisant ce continuum entre soins et recherche. Le Cheney B sert concrètement de pont entre ces
deux mondes, d’une part celui des chercheurs attachés à comprendre les mécanismes biologiques
fondamentaux qui conduisent à la formation des
« L'objectif du bâtiment Cheney B :
tumeurs, des travaux qui s’inscrivent sur le long
rapprocher les cliniciens et les chercheurs
terme, et d’autre part celui des médecins qui
pour réduire les délais entre les découvertes
soignent les malades et souhaitent pouvoir leur
issues des laboratoires de recherche et leur
donner le plus rapidement possible le traitement le
application aux malades. »
mieux adapté.
La recherche de transfert, qui se situe entre ces deux
mondes que sont le fondamental et la clinique, est
un accélérateur d’applications. Elle a pour but de transformer les nouvelles connaissances des
mécanismes biologiques à l’origine du développement d’un cancer en application concrète dans le
domaine médical (nouveaux médicaments, nouveaux tests diagnostiques ou pronostiques, évolution
des équipements chirurgicaux, de radiothérapie, radiologie interventionnelle …).
Unique dans son genre, ce bâtiment Cheney B est le symbole de la recherche d'excellence menée à
Lyon.
Médecine personnalisée
Aujourd’hui, les progrès scientifiques permettent de mieux comprendre les mécanismes de développement de
certains cancers. Même s’ils touchent un même organe, les cancers peuvent être très différents les uns des autres
comportant des spécificités propres à chaque patient. La médecine personnalisée consiste à traiter chaque patient
de façon individualisée en fonction de son profil génétique et biologique, mais également de son environnement et
de son mode de vie.
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Augusta et Bruno Cheney, deux Savoyards très engagés dans la lutte contre le cancer, ont donné leur nom aux bâtiments
de recherche du Centre Léon Bérard, créés notamment grâce à leur soutien financier. Bruno et Augusta Cheney sont
respectivement décédés en 1991 et 2002
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Favoriser une recherche de transfert d'excellence
Actuellement répartie sur quatre bâtiments baptisés Cheney A, B, C et D (soit plus de 15 000 mètres
carrés), la recherche du Centre Léon Bérard réunit 500 personnes, dont les équipes se structurent en
trois grands secteurs :
- celui de la recherche clinique, dirigé par le David Pérol
- de la recherche de transfert et de l’innovation, dirigé par Patrick Mehlen
- et de la recherche fondamentale qui abrite une grande partie des 20 équipes du Centre de
recherche en cancérologie de Lyon (CRCL), dirigé par Alain Puisieux.
Définitions
►La recherche fondamentale s’intéresse à comprendre les mécanismes biologiques
fondamentaux qui conduisent à la formation des cancers.
►La recherche de transfert permet de transformer les découvertes issues de la recherche
fondamentale en applications pour la recherche clinique.
►La recherche clinique en cancérologie permet de mesurer la tolérance et l’efficacité des
médicaments directement auprès des patients.
Le Cheney B est le plus récent des bâtiments de recherche du CLB. Son
Coût du bâtiment
concept est orienté vers la médecine personnalisée et la recherche de
Cheney B
transfert.
14,5 M € dont 7 M€
Il comporte sept niveaux (voir schéma en page 9), dont quatre sont
venant d'une subvention
occupés à ce jour par :
de la Région Rhône-Alpes
- le centre de ressources biologiques (rez-de-chaussée et au niveau -1),
et 7,5 M € de fonds
- le laboratoire d'anatomie et cytologie pathologiques du département de
er
propres du CLB.
biopathologie (rez-de-chaussée et 1 étage),
- les activités de biologie moléculaire clinique et de transfert, le laboratoire
mixte de génétique constitutionnelle HCL-CLB et deux équipes de recherche de transfert (2ème étage).
Le 3ème étage du Cheney B abritera bientôt un plateau unique de plateformes technologiques
innovantes, à l'interface entre la recherche fondamentale du site et la clinique.
Ces plateformes, caractéristiques et éléments essentiels de la recherche de transfert, accueilleront
des équipements, des compétences et des expertises humaines pouvant être à la fois utilisés par les
médecins et par les chercheurs pour valider leurs hypothèses de recherche (preuve de concept) ou
comprendre certains échecs thérapeutiques. Elles pourront aussi facilement évoluer afin de
s’adapter aux futures découvertes.
Les plateformes qui vont s’installer au 3ème étage sont :
 la plateforme C3D pour le développement de nouvelles molécules thérapeutiques dont le
travail repose sur les découvertes des laboratoires du CLB et du CRCL ;
 La plateforme P3I dédiée à l'analyse de la réponse immunitaire des patients ;
 La plateforme de bio-informatique pour le traitement des données issues du séquençage des
tumeurs ;
 La plateforme dédiée à l'analyse morphologique des échantillons biologiques sur des
modèles cliniques.
Cet étage de plateformes ainsi que les derniers étages du Cheney B, les 4ème et 5ème, sont encore
aujourd'hui inoccupés faute de moyens financiers pour les équiper.
Le 3ème étage devrait cependant prochainement être aménagé grâce à une avance sur les réserves
financières destinées à la recherche.
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Des fonds pour une recherche d'excellence en Rhône-Alpes
Financés en partie par l’Université de Lyon, l’Inserm, le CNRS, par des projets académiques (Institut
national du cancer, Agence nationale de la recherche...) et des financements privés (Ligue contre le
cancer, Fondation ARC…), la recherche du Centre Léon Bérard demande aujourd’hui des ressources
supplémentaires importantes pour son développement.
Afin de mobiliser les 3 millions d’euros manquant à l’aménagement des trois niveaux supérieurs du
bâtiment Cheney B, le Centre Léon Bérard lance une campagne de collecte de fonds, inédite pour ce
type d’établissement, avec notamment la création d’un « Comité de Campagne ». En cours de
création, ce Comité composé de personnalités du monde économique et de la société civile et
présidé par Emmanuel Imberton, Président de la Chambre de Commence et d’Industrie de Lyon, a
pour ambition de réunir 1,5 million d’euros sur trois ans auprès d’une cible d’entreprises et de grands
donateurs particuliers. Le CLB fera également appel à ses donateurs actuels pour financer les 1,5
million restants.
"Nous nous sommes lancés dans la collecte de fonds pour accélérer le développement de notre
recherche. A travers nos différentes campagnes, nous sollicitons non seulement le grand public qui
adhère à notre cause, mais nous souhaitons aussi intéresser les grands donateurs, comme les
entreprises qui peuvent se retrouver dans nos valeurs, notamment l’innovation. Le Cheney B est en
outre un développement ambitieux pour la région lyonnaise avec la vocation de positionner le Centre
Léon Bérard comme un leader en recherche de transfert au niveau national et international. De ce
fait, le CLB, qui est déjà un incubateur de jeunes pousses, peut en effet contribuer au développement
de la richesse économique de la région Rhône-Alpes ", précise Jean-Yves Blay, directeur général du
Centre Léon Bérard.
A quoi vont servir les 3 millions d’euros collectés sur 3 ans ?
L’aménagement de ces étages suppose l’achat de matériels techniques très spécifiques (hottes
d’incubation,…). Ce sont des équipements indispensables au fonctionnement d’un laboratoire mais
pour lesquels il est de plus en plus difficile de trouver des fonds.
La politique de collecte de fonds du Centre Léon Bérard
Etablissement à but non lucratif, le Centre Léon Bérard est habilité à recevoir des dons et legs pour
participer au financement de ses missions notamment de recherche.
Afin de pouvoir accompagner le développement d’une
recherche d’excellence, le Centre Léon Bérard a
développé une politique de collecte de fonds active
depuis 2010. En 2014, les ressources issues de la
générosité publique ont représenté 4,1 millions d’euros
(dons et legs confondus). Ces ressources permettent
notamment de financer des postes de chercheurs afin
d’attirer les meilleurs talents, l’équipement de
laboratoires (achat de matériel de haute technologie…)
mais aussi la construction et l’aménagement des
bâtiments de recherche.
Le cancer reste un enjeu majeur de
santé publique
355 000 nouveaux cas de cancer par an
en France, dont 200 000 pour les
hommes et 155 000 pour les femmes ;
148 000 décès par an, plaçant le cancer
comme première cause de mortalité
prématurée - avant 65 ans - aussi bien
chez les hommes que les femmes.
En Rhône-Alpes, le cancer représente
28 000 nouveaux cas par an, 12 500
décès.
Mécénat d’entreprise
Outre le grand public, des entreprises régionales soutiennent déjà les chercheurs du Centre Léon
Bérard, le mécénat d'entreprise représentant 7% des dons perçus. C'est le cas de l'Olympique
Lyonnais, qui depuis 2010, sensibilise son public en lançant des appels aux dons, ce qui a permis à ce
jour de récolter plus de 270 000 €. C'est aussi celui de Cegid qui est aux côtés du Centre Léon Bérard
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depuis trois ans. Ce type de mécénat bénéficie aux entreprises qui soutiennent ainsi une cause
responsable, permettant l'implication de leurs salariés.
Comment faire un don au Centre Léon Bérard ?
Les dons peuvent être adressés de différentes manières
au Centre Léon Bérard : par chèque, virement bancaire,
prélèvement automatique ou carte bancaire.
Concernant les chèques, ils doivent être libellés à l’ordre
du Centre Léon Bérard et envoyer à l’adresse postale
suivante : Centre Léon Bérard - Service Relations
Donateurs - 28 rue Laennec - 69373 LYON Cedex 08
Vous trouverez tous les renseignements nécessaires concernant ces différentes démarches en vous
rendant sur le site internet du CLB, rubrique « Faire un don » dans « Je soutiens la recherche ».
www.centreleonberard.fr/95-Faire-un-don.clb.aspx
Ou prendre contact avec le Service relations donateurs – 04 78 78 26 05
Pour les partenariats entreprises : Elise TABET – 04 78 78 29 54
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Deux
Patrick Mehlen, directeur de la Recherche de Transfert et de l’Innovation
au Centre Léon Bérard et directeur adjoint du Centre de Recherche en
Cancérologie de Lyon (CRCL), illustre parfaitement, par son parcours
scientifique, le continuum entre recherche et soins. « Ma participation à
ce projet s'inscrit dans mon parcours professionnel qui s’est transformé, au
fil du temps, d’une recherche très fondamentale (recherche pour
comprendre) à une recherche plus appliquée (recherche pour servir au
patient) », explique Patrick Mehlen.
Bio express
Dans les années 90, il a en effet identifié un mécanisme
fondamental dans le développement des cancers. Un
Patrick Mehlen est directeur de recherche au CNRS,
médicament, issu de ses travaux, va très prochainement
directeur du laboratoire d'excellence DEVweCAN,
pouvoir faire l’objet d’un essai clinique. Il nous explique
directeur du Département de Recherche de Transfert
pourquoi la proximité entre chercheurs et médecins est
et de l’Innovation, au Centre Léon Bérard, directeur
adjoint du Centre de recherche en cancérologie,
essentielle.
Lyon, Professeur au Buck Institute for Age Research,
Quels sont les atouts d’un bâtiment comme le Cheney B
Novato (États-Unis).
pour une recherche d’excellence ?
Il est également membre de l'Académie des Sciences
Déjà au Centre Léon Bérard, tous les chercheurs, que ce
depuis 2013 dans la section biologie humaine et
soit en recherche fondamentale ou clinique, sont réunis
sciences médicales.
sur un même site et ne sont pas dans des campus
éloignés géographiquement comme on peut le voir ailleurs. Grâce à cela, ils peuvent parler ensemble
et définir des projets communs dans le but de développer des applications plus rapidement pour les
patients. J’ai pu en faire moi-même l’expérience depuis 2004, date de mon arrivée ici.
Aujourd'hui, l’ouverture du Cheney B est une opportunité unique en France et à l'international de
réussir à créer, notamment sur l'impulsion de Thierry Philip puis de Sylvie Négrier, les deux
précédents directeurs généraux du CLB, d’Alain Puisieux, directeur du CRCL, et de Jean-Yves Blay, les
conditions pour réduire encore les délais entre les découvertes issues de la recherche et leur
application aux malades en regroupant les moyens humains et technologiques de la recherche de
transfert sur un même plateau. Nous sommes « à la croisée des mondes » entre la recherche et
l'hôpital.
Comment le projet fonctionne-t-il ?
Cette mise à proximité des différentes expertises sert à la transformation d’une idée en un atout
pour le patient, nouveau médicament, nouveau test de dépistage ou de prédiction. Nous pourrons
passer de l'idée d'une recherche fondamentale sur, par exemple, pourquoi une cellule cancéreuse
refuse de mourir, à la conception d'un médicament qui va être testé au Centre Léon Bérard à la fin de
cette année.
Autre exemple qui va être offert par le Cheney B : la plateforme bio-informatique qui permet le
traitement des données issues du séquençage des tumeurs des patients. Les résultats de ces
traitements de données nous permettront de mieux guider la thérapie qui sera administrée au
patient. Ce projet nous permet de constituer une chaîne ininterrompue entre les différentes équipes
pour plus d'efficacité.
Afin de parfaire le projet, il nous faut finaliser la création au sein du Cheney B de plusieurs
laboratoires indispensables à cette chaîne : c’est le cas par exemple d’un laboratoire créant de
nouveaux médicaments ou encore celui permettant de déterminer si ces dernières sont efficaces
dans des modèles de cancer pour lequel le Centre Léon Bérard est à la pointe. C’est un challenge
mais c’est indispensable de créer ce continuum recherche fondamentale-recherche clinique qui est la
clé et nous amène à soigner de plus en plus de cancers, le but ultime du projet.
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Jean-Yves Blay : «
»
Jean-Yves Blay, directeur général du Centre Léon Bérard, est à la
fois chercheur et médecin. Il nous parle du Projet médicoscientifique du Centre Léon Bérard et de la place particulière
qu’occupe le bâtiment Cheney B dans ce contexte.
En quoi le bâtiment Cheney B est-il différent des autres bâtiments
de recherche du CLB ?
Le centre dispose déjà d’équipes de recherche fondamentale et de
recherche clinique d'excellence qui sont labellisées avec un niveau de
reconnaissance internationale largement établi. Entre la clinique et le
fondamental, nous avions bien sûr déjà ce maillon essentiel
Bio Express
qu’est la recherche de transfert, mais il n'y avait pas de lieu
vraiment identifié qui rassemble ces différentes expertises et
Jean-Yves Blay, Professeur des Universités,
compétences, un lieu où cette recherche de transfert puisse
médecin-chercheur spécialisé dans les
être organisée pour permettre son développement à plein
sarcomes, a été responsable du
régime. Le Cheney B va permettre cette nouvelle structuration :
département de cancérologie médicale et
il va rassembler à la fois des équipes de recherche
du pôle des sciences cliniques du Centre
fondamentale du CRCL, des médecins et surtout ces fameuses
Léon Bérard.
plateformes qui s’attacheront à faire le pont entre les deux
Il est également membre du Comité de
Pilotage de la Fondation Synergie Lyon
mondes pour cette fameuse recherche de transfert
Cancer, Directeur du Lyric et Président du
d’excellence.
Groupe sarcome français (GSF). Enfin, il est
L'intérêt du Cheney B est que les rencontres pourront se faire
titulaire du Hamilton Fairley Award,
plus facilement et créeront des interactions qui n'existaient pas
récompense qui distingue les médecinsauparavant. Toutes les barrières, géographiques, culturelles ou
chercheurs les plus influents de la médecine
de reconnaissance mutuelle, vont être levées.
oncologique à travers le monde.
Il est, depuis décembre 2014, directeur
général du Centre Léon Bérard.
La recherche d’excellence voulue dans le Projet médicoscientifique du CLB, cela veut aussi dire recherche
internationale, ouverte sur le monde. Est-ce le cas pour le Cheney B ?
Bien sûr. Le CRCL accueille de jeunes chercheurs étrangers et nos médecins vont dans de grands
centres de cancérologie aux Etats Unis ou en Europe. Nous sommes déjà fortement tournés vers
l’extérieur et l’international, c’est indispensable. Nous sommes aussi ouverts aux start-up qui veulent
développer les médicaments ou les tests diagnostiques de demain en lien avec le cancer et pour
lesquelles nous avons des programmes de recherche qui peuvent être mis en commun.
Enfin, nous sommes ouverts sur le futur de la cancérologie. Nous voulons que le Cheney B soit
également un lieu de rencontres et d’échanges pour les futurs médecins et les chercheurs de
demain, un lieu comme il en existe très peu aujourd’hui en France, où se retrouveront des internes
de médecine en formation en cancérologie ainsi que des doctorants et post-doctorants.
Où en est le bâtiment Cheney B aujourd’hui et comment va-t-il évoluer grâce à cet appel aux dons ?
Dans le Cheney B, nous avons déjà positionné le Centre de ressources biologiques, l’équipe
d'anatomopathologie2 dans sa totalité et toute la recherche de transfert en biologie moléculaire,
équipes qui sont au service de la médecine personnalisée. Parce qu’au départ de toutes nos
recherches, il y a le patient et ses échantillons biologiques, comme ses prises de sang, ses biopsies...
2
Définition : Spécialité médicale qui consiste à examiner les organes, les tissus ou les cellules, pour repérer et
analyser des anomalies liées à une maladie. L'examen se fait d'abord à l'œil nu, puis il est complété par une
analyse à l'aide d'un microscope. On parle aussi d'anatomocytopathologie (Définition de l’Institut national du
cancer www.e-cancer.fr
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Or, les personnes qui sont installées au Cheney B depuis septembre 2014 connaissent parfaitement
les tumeurs, tant sur le plan macroscopique que moléculaire.
A leurs côtés, notre objectif grâce aux financements que nous allons obtenir est maintenant de
rassembler des équipements de pointe ainsi que d’autres équipes de recherche de transfert et de
recherche fondamentale du CRCL, des équipes dont les thématiques de recherche sont
complémentaires et qui vont produire la médecine personnalisée de demain le plus vite possible
pour nos patients.
La recherche au CLB
Le secteur recherche du CLB s’étend actuellement sur 15 000 m², répartis au sein de quatre bâtiments,
baptisés Cheney A, B, C et D. Il compte plus de 500 personnes, dont 100 statutaires et plus de 100 postdoctorants, doctorants et étudiants, ainsi que 80 cliniciens chercheurs, représentant plus de la moitié des
médecins du CLB.
La recherche menée au CLB concerne plusieurs disciplines : biologie moléculaire et cellulaire, radiothérapie,
chirurgie mais aussi risques environnementaux et cancer, économie de la santé ou encore évaluation des
pratiques médicales.
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Bâtiment CHENEY B
« A la croisée des mondes »
FONDAMENTALE
5
Un niveau pour caractériser les
mécanismes intimes de la
cancérogenèse.
Recherche fondamentale
4
TRANSLATIONNELLE
Recherche de transfert
3
2
1
CLINIQUE
CONTINUUM RECHERCHE - PATIENTS
Présentation schématique des 7 niveaux du bâtiment de recherche Cheney B. Les 4 niveaux
inférieurs sont actuellement occupés, les 3 derniers restent à aménager et font l’objet
d’une campagne de collecte de fonds spécifique.
0
-1
Un niveau pour tester
expérimentalement la possibilité de
cibler les anomalies identifiées à
visée de thérapeutiques ciblées
innovantes.
3 niveaux pour
- l’analyse des prélèvements
des tumeurs des patients au
microscope et par des
techniques moléculaires pour
affiner le diagnostic et
personnaliser les traitements.
- la caractérisation moléculaire
des cancers des patients.
Un étage pour conserver et stocker
des échantillons biologiques de
qualité au service des projets
scientifiques.
 Plateforme C3D
 Plateforme P3I
 Plateforme de
bioinformatique
Et Start-up
Département de
Biopathologie :
 Laboratoire d’anatomie et
cytologie pathologiques
 Plateforme de Biologie
moléculaire des cancers
Plateforme de Génétique
Mixte HCL-CLB
Plateforme de recherche
translationnelle
Centre de Ressources
Biologiques qui regroupe
 Plateforme des
échantillons biologiques
 Laboratoire des essais
cliniques
 Collections tumorales et
plasmatiques de R&D
UNICANCER.
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A propos du Centre Léon Bérard (CLB)
Le Centre Léon Bérard (CLB) est l’un des vingt Centres de lutte contre le cancer français. Il est affilié à
la Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer (FNCLCC, groupe UNICANCER).
Il propose sur un seul site tous les examens diagnostiques, les traitements et le suivi de la personne
pendant et après la maladie. Le Centre est reconnu comme un pôle de référence national et
international de cancérologie. Il assure une triple mission de soins, de recherche et d'enseignement,
avec la volonté permanente d'accroître la qualité et l'accessibilité aux soins pour les patients atteints
de cancer.
Il accueille plus de 29 000 patients chaque année en hospitalisation, en consultation ou pour un
examen et 6 000 nouvelles tumeurs sont diagnostiquées. Le CLB dispose de plateaux techniques
d’examens et traitements (bloc opératoire, centre de radiothérapie, départements d’imagerie
médicale, d’anatomie et cytologie pathologiques et médecine nucléaire…). Il a plus de 300 lits et
places autorisés ainsi que plus de 100 places d’hospitalisation à domicile. 1 500 personnes (dont 200
médecins, 400 chercheurs, 450 soignants) travaillent au Centre Léon Bérard dans les secteurs du soin,
de la recherche, de l’enseignement et des fonctions « support ».
Plus d’infos : www.centreleonberard.fr
A propos du Centre de recherche en cancérologie de Lyon (CRCL)
Le Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon (CRCL, UMR Inserm
1052 CNRS 5286 - CLB) est une structure de recherche labellisée par
l'Université Lyon 1, l'Inserm, le CNRS, le Centre Léon Bérard (CLB) et avec
pour partenaire hospitalier les Hospices Civils de Lyon (HCL).
Le CRCL a été créé en janvier 2011, suite à son évaluation positive par
l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur
(AERES) en janvier 2010.
Il est dirigé par Alain Puisieux, qui est assisté de deux directeurs-adjoints,
Patrick Mehlen et Charles Dumontet. Le CRCL est actuellement composé de 20 équipes de recherche,
abritant 400 personnes dont 110 chercheurs et enseignants-chercheurs. Il a pour ambition d’accroître
la reconnaissance internationale et l’attractivité de notre site, de faciliter le transfert des
connaissances vers la clinique et l’industrie, et de développer l’enseignement et la formation.
La structuration du CRCL repose sur trois départements scientifiques, porteurs d’axes de recherche
prioritaires :
 Echappement tumoral (Direction : Patrick Mehlen, Directeur-Adjoint : Laurent
Bartholin)
 Plasticité de la cellule cancéreuse (Direction : Alain Puisieux, Directeur-Adjoint :
Mathieu Gabut)
 Immunité, Microenvironnement, Virus (Co-Direction : Christophe Caux & Fabien
Zoulim)
Plus d’infos : www.crcl.fr
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