Mise en page 1 - Choeur de chambre Kamerton
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Mise en page 1 - Choeur de chambre Kamerton
Kamerton Chœur de chambre opranos Bernadette Brand Dominique Cheloudko Anne-Laure Josse-Binet Françoise Lynagh Ety Murie Alto Marie-Joëlle Adeux-Le Gouic Irina Afonine Lucille Dhalluin Rallu Anne Ollivier Dinan Eglise Saint Malo Ténor Etienne Basset Pierre-Paul Josse Gilles Picaut Michel Revert Ba e Briac Bellier Yann Gallacier Pierre Guérin Hervé Lecomte Pierre-Henri Esnault, orgue Chœur de chambre Kamerton, direction : Oleg Afonine Créé en 1997 et dirigé par Oleg Afonine, le chœur de Chambre Kamerton est un ensemble vocal rennais de 16 à 20 personnes, professionnels du chant ou de la musique et amateurs confirmés, réunis par la passion pour le travail de la voix. Dès 1998, il obtient le second prix des « Ensembles vocaux mixtes », lors du Florilège Vocal de Tours. Depuis plus de dix ans, Kamerton donne en concert, à Rennes et dans l'ouest de la France, des œuvres sacrées et profanes. Ouvert à tous les styles, son répertoire privilégie des œuvres des 19è et 20è siècles allemands, russes, anglais et français. Kamerton a en particulier interprété les Vêpres de Rachmaninov, le Requiem Allemand de Brahms, le Requiem de Fauré. www.kamerton.fr samedi 19 juin 2010 20h30 Concertos russes pour chœur a cappella Félix MENDELSSOHN-BARTHOLDY (1809-1847) Motets et Psaumes Maxim BEREZOVSKI (1745-1777) Nie otvergi mienie Ne me rejette pas au temps de ma vieillesse (concerto pour choeur, psaume 71) Pavel CHESNOKOV (1877-1944) Da ispravitsa molitva moïa Que ma prière monte vers toi (concerto pour alto et chœur, psaume 141) Serguei RACHMANINOV (1873-1943) Vmolitvakh Absorbée dans la prière (concerto pour chœur, méditation sur le salut de l’âme par le Christ) Les concertos orthodoxes pour chœur a cappella Influencés par la polyphonie occidentale, les compositeurs russes ont créé à partir du XVIIe siècle un genre typique de la liturgie orthodoxe, le concerto pour choeur a cappella. Quand, en 988, le christianisme est devenu la religion officielle de la Russie, son expression artistique s’est développée selon un chant strictement monodique, c'est-à-dire à une seule voix. Au milieu du XVIIe siècle, sous l'influence de la Pologne et de l'Allemagne, la musique polyphonique gagne l'Ukraine puis la Russie. Titov, le premier, publie des choeurs sous le titre de Concerti, mais alors que ceux-ci désignent chez les compositeurs italiens du XVIIe siècle des oeuvres religieuses pour voix et instruments, il précise qu’il s'agit ici de concertos pour choeur uniquement, conformément aux prescriptions de l'église orthodoxe interdisant tout usage d'instruments, orgue y compris. Depuis cette époque, les compositeurs russes n'ont cessé de composer des concertos pour choeur, pour former aujourd'hui un répertoire de quelques 500 oeuvres. Mendelssohn accordait une importance particulière à sa musique religieuse et à ses psaumes, œuvres animées par une spiritualité profonde et une ferveur intense. « Si j'ai écrit plusieurs morceaux de musique religieuse, écrit-il le 15 juillet 1831, c'est que c'était un besoin pour moi, de même qu'on a parfois envie de lire un certain livre, la Bible par exemple (...). Que ces compositions aient quelque ressemblance avec celles de Jean Sébastien Bach, je n'y suis pour rien non plus, car je les ai écrites ligne pour ligne sous mon impression du moment, et si les paroles m'ont impressionné de la même manière que le vieux Bach, je n'en dois être que plus content». Musicien cultivé, Mendelssohn connaissait et admirait Haendel, Palestrina, Caldara, Lotti, Lassus et Pergolese (et Bach). Ses psaumes (et motets) ne sont pas des pastiches ; Mendelssohn respire le même air que ses modèles. in Dictionnaire de l'Art Vocal Honegger/Prévost ed. Bordas On sait aujourd'hui que Mendelssohn, quand il dirige la Passion selon Saint Matthieu de J.S.Bach en 1829, est à l'origine de la redécouverte de l'œuvre du grand maître au XIXè siècle. On peut aussi percevoir dans ses dires un certain agacement ; il sera victime en effet de critiques peu élogieuses (en particulier à propos de Paulus, son oratorio de 1836) qui parlent de copie du passé, de mélanges de styles, d'imitation rétrospective de Bach et Haendel. Mendelssohn s'en est toujours défendu et dira : «Bach transforme en église chaque maison où l'on chante sa musique». C'est l'hommage d'un compositeur d'une grande sincérité qui écrit une musique dont on peut dire qu'elle s’émancipe progressivement, d'un point de vue du style, de celle de ses maîtres et dont l'expression est simple, généreuse, sans excès de mysticisme. Voici donc 5 pièces de Mendelssohn, la dernière étant précédée d’un prélude de choral de Bach dont s’inspira Mendelssohn. a Zum Abendsegen, motet pour chœur a cappella aJauchzet dem Herrn alle Welt, opus 69 n°2 en la M (psaume 100, Jubilate Deo) pour choeur a cappella a Laudate pueri, motet op.39 n°2 pour chœur de femmes et orgue a Surrexit Pastor, motet op.39 n°3 pour chœur de femmes et orgue Jean Sébastien BACH (1685-1750), Prélude de choral pour orgue BWV 687 Aus tieffer Noth schreÿ ich zu dir. / a. 4. alio modo manualiter. a Aus tiefer Not schrei’ ich zu dir, opus 23 n°1 (psaume 130, De profundis) pour choeur et orgue.