dany brillant

Transcription

dany brillant
DANY BRILLANT
Puerto Rico
« La salsa : le rythme qui donne la vie ou le bonheur d’exister »
L’ambiance est morose, la crise partout sévit. Impossible d’écouter la radio ou d’ouvrir le moindre journal sans
entendre prononcer des propos d’un pessimisme abyssal. Tout artiste qui se respecte doit tenir compte de l’époque
dans laquelle son œuvre s’inscrit. Dany Brillant fait partie de ceux-là, et propose en cette rentrée chagrine des chansons
anti-anxiolytiques, bourrées d’énergie et d’espoir. Elles font l’effet d’une onde de chaleur entre les êtres, quels qu’ils
soient, sans aucun a priori. Seule la salsa fait cet effet-là, Dany Brillant l’a compris depuis longtemps, depuis qu’il a
admiré Bardot la sublime se lancer dans un mambo endiablé. Pour le comprendre, il faudrait revoir « Et Dieu… créa la
femme ».
Le rythme chevillé au corps, Dany Brillant replonge dans cette musique antiraciste, qui oscille entre tradition et
modernité, ni blanche ni noire (ou les deux à la fois), capable de donner des ailes aux pieds : « Quand je vais dans une
boîte latino, je vois des gens qui s’invitent à danser sans même se connaître. Ils n’ont pas le même âge, ils sont de
cultures différentes et pourtant ils partagent un moment de bonheur sans échanger le moindre mot ». Cette musique-là,
elle est l’âme de « Puerto Rico », le titre de son nouvel album. Elle fait aussi partie de la culture de Dany Brillant, né en
Tunisie d’une famille à moitié italienne : « J’ai en moi la douceur méditerranéenne et la pulsation des tambours
d’Afrique ».
Ex-étudiant en médecine reconverti en crooner, depuis ses débuts Dany Brillant envisage chacun de ses
disques sous un jour nouveau, à croire qu’il est allergique à la redite. Ainsi, chaque album est aussi l’occasion d’un
voyage d’étude, car il n’y a pas de meilleur moyen pour comprendre une musique que de l’enregistrer in situ, dans son
pays d’origine et avec des musiciens autochtones. Après Saint-Germain-des Prés et ses références au jazz de cave des
années 50, il confie la réalisation de son deuxième album, « C’est toi » (1993), au cubain Rembert Egues. Ce dernier
l’emmène à Cuba trois ans plus tard pour « Havana » (1996). Suivront « Nouveau Jour » (1999), enregistré à Londres,
« Dolce Vita » (2001) fait à Rome dans les studios d’Ennio Morricone, « Jazz… à la Nouvelle Orléans » (2004) en
compagnie des musiciens d’Harry Connick Jr, et enfin « Histoire d’un amour » (2007) qui marque son retour à la
Nouvelle Orléans histoire de revisiter en version caliente les classiques des années 20 et 30. Ce dernier était fait de
standards réorchestrés conçus pour faire danser les foules sentimentales. Dans la foulée, le chanteur transformait Bercy
en dancing géant avec parquet ciré et boule à facettes. Ils ont été nombreux à unir leurs corps, comme au temps
d’avant, sur « Volare », « Mambo Italiano » ou « Les Moulins de mon cœur ».
Pour Dany Brillant, « la salsa est le rythme qui donne la vie, qui transmet le bonheur d’exister ». Pas étonnant
qu’il ait eu le désir d’y retourner, non pas à la Havane cette fois, mais dans l’autre capitale de la salsa : Puerto Rico.
« Elle est née à Cuba, mais Puerto Rico l’a modernisée, explique-t-il. On dit que Puerto Rico et la Havane sont les deux
ailes d’un même oiseau qui est la salsa, la musique la plus chaude de la planète ». « Puerto Rico » a été enregistré à
San Juan, sous la houlette du maître du genre, Angel « Cucco » Peña qui a fait lui-même le casting des musiciens. Le
résultat est un cocktail typiquement latin, d’insouciance et de gravité.
Sur le merengue, le son montuno, le boléro, le cha cha cha, le mambo, le filin ou la bossa, Dany Brillant a écrit
des paroles touchantes car très personnelles (donc universelles). Ce sont les pensées d’un homme qui, arrivé à miparcours, fait le point sur « ses amis, ses amours, ses emmerdes ». Sur ces rythmes d’une moiteur absolue, Dany
Brillant chasse le mal-être (« J’ai envie de vivre »), insuffle des pensées positives à ces êtres qui se croient à jamais
brisés (« On verra demain »), offre un hymne à une jeunesse désœuvrée (« Laissez-nous passer »). Mais n’oublions
jamais qu’ « il n’y a que les filles qui intéressent » ce bel hidalgo. Elles sont toutes là, ou presque : la première épousée
(« Si c’était à refaire »), la fille qu’ils ont eue ensemble, la plus belle de toutes (« Léah »), la nouvelle fiancée (« Dismoi que tu m’aimes »), celle qui l’attend à la mairie (« Je t’aime trop pour t’épouser »), celle qui le fait courir (« Je
suis jaloux »), celle qu’il cache dans sa mansarde sous les toits (« Dans ta chambre »)…
Et maintenant ? Maintenant, Dany Brillant leur donne à toutes rendez-vous sur le parquet ciré… Y serez-vous ?
1 – ON VERRA DEMAIN – Son Montuno : « Si la chance t’abandonne, c’est qu’elle veut grandir ailleurs. Quand une porte se
ferme, c’est qu’une autre veut s’ouvrir. » « Quand j’ai entamé l’écriture de cet album, j’entendais parler en boucle de la crise. Ça m’a donné envie de faire une chanson
optimiste, pour dire en substance qu’un malheur a parfois du bon. Celui qui perd son travail peut se sentir détruit sur le moment,
mais quelques années après il se rendra compte que ça lui a permis d’évoluer. C’est l’idée, très latine, qu’il est interdit de
désespérer ».
2 – LAISSEZ-NOUS PASSER – Merengue : « Quand on veut jouir sans entrave il faudrait faire attention à laisser au moins sa
place aux futures générations »
« Quand les jeunes arrivent dans le monde du travail, c’est très compliqué pour eux de se faire une place car celles-ci sont déjà
prises – l’âge de la retraite ne cesse de reculer. Or, une société qui claque la porte au nez de la jeunesse est déprimante. J’ai
entendu des étudiants se demander pourquoi ils se donnaient tant de mal. Ils sont à l’âge des possibles, mais pour eux c’est difficile.
Ils n’ont pas touché leur premier salaire qu’ils sont déjà endettés. « Laissez-nous passer ! » est un cri de révolte ».
3 – JE SUIS JALOUX – Bolero : « Je viens chercher dans tes affaires ce qui pourrait te condamner mais je ne vois que la
poussière de ce poison qu’on m’a donné »
« Ce n’est pas parce que j’écris « je » dans une chanson qu’elle est autobiographique.
Le jaloux n’a pas confiance en lui, je pense même qu’il ne s’aime pas. Parce qu’il n’a pas confiance en lui, il n’a pas confiance en
l’autre ; parce qu’il ne s’aime pas, il confond amour et possession. Ce n’est pas ça l’amour, c’est même le contraire ».
4 – DANS TA CHAMBRE – Cha Cha Cha : « Dans ta chambre on va vers l’infini c’est le monde qui nous paraît petit »
« Cette chanson parle de la vie de bohème. J’ai toujours trouvé les chambres de bonnes très poétiques avec leur vue sur les toits de
Paris. J’en ai habité une avant d’emménager dans des appartements plus vastes, cependant je me suis rendu compte que j’y vivais
toujours comme dans ma chambre de bonne. Plus l’espace est exigu, plus il est permis de rêver, de méditer, de composer des
chansons, de rencontrer sa fiancée ou de fomenter une révolution. Cette chanson raconte aussi l’histoire d’un amour cloîtré, à l’abri
des conventions sociales ».
5 – DIS-MOI QUE TU M’AIMES – Mambo : « Tu me prends par les sentiments et moi par la taille. Laisse-toi bercer par le chant des
tambours battants »
« Celle-ci est légère et faite pour danser. C’est son thème d’ailleurs. J’ai eu envie d’une chanson sur la danse qui est une métaphore
de l’acte sexuel. Chaque vers de ce texte est ambigu : on ne sait jamais si l’homme apprend à la femme à danser ou à faire autre
chose. Je l’ai voulue sensuelle, érotique ».
6 – J’AI ENVIE DE VIVRE – Filin : « J’ai envie de vivre sous un ciel d’été, me sentir utile pour trouver la paix »
« Comme son titre l’indique, il s’agit bien d’un hymne à la vie. Sortant d’une dépression, le personnage reprend goût à l’existence.
Après un long voyage introspectif, il remet les compteurs à zéro. La chanson traite aussi de la quarantaine, cette période délicate de
la vie d’un homme qui s’accompagne souvent d’un grand passage à vide avec des pulsions de mort ».
7 – JE T’AIME TROP POUR T’ÉPOUSER – Boogaloo : « Si nos copains se sont mariés, à présent, ils sont séparés, ils l’avaient
fait pour rallumer une flamme qui s’éteignait »
« Je l’ai écrite pour répondre à une femme qui me demandait de l’épouser. Pour lui expliquer ce que j’en pensais, je trouvais plus
simple de le faire en musique. J’avais envie de lui dire que si je ne désirais pas l’épouser, c’était justement parce que je l’aimais. J’ai
vu trop de gens se marier en pensant consolider une relation chancelante. Le mariage est une entrave à la liberté. Dans la chanson,
le personnage est scellé par l’amour, mais pas par un acte de mariage censé rendre rationnel ce qui est par essence irrationnel ».
8 – SI C’ÉTAIT À REFAIRE – Bossa : « Tu as cru en mon rêve, tu en as fait le tien, tu me poussais sans cesse lorsque j’y croyais
moins. »
« Dans le Talmud, il est écrit qu’un homme sans femme n’est qu’une moitié d’homme. Je le pense. « Si c’était à refaire » rend
hommage à la première femme. Elle est capitale, elle est là pour ouvrir un espace dans lequel l’homme se construit, pour lui
apporter la paix et l’aider à grandir. Sa mère l’a élevé, sa première femme l’a construit spirituellement ».
9 – LÉAH – Rumba lente : « C’est moi qui t’ai donné ton tout premier baiser, toi tu me donneras sans doute le dernier. »
« Il s’agit de ma fille, justement. Quand elle avait 2 ans, je lui avais écrit une berceuse, « Dors », qui figurait sur mon album italien.
Aujourd’hui elle en a 16 et rien n’est plus comme avant. Je ne suis plus le seul homme de sa vie, je n’ai plus vraiment la maîtrise.
J’ai construit cette chanson qui traite de la transmission autour d’une pensée : « C’est moi qui t’ai donné ton premier baiser / C’est
toi qui me donneras le dernier ». Au moment où j’entre dans l’âge mûr, sa jeunesse commence. En la regardant vivre son
adolescence, c’est la mienne qui défile à nouveau. Comme pour lui passer le relais, j’ai demandé à Léah d’interpréter les deux
derniers couplets »
10 – MY WAY – Salsa : « To stay the things he truly feels and not the words of one who kneels. »
« J’ai choisi de reprendre « My way », l’histoire d’un homme qui, à l’âge du bilan, s’aperçoit que tout ce qu’il a fait dans sa vie il l’a
fait à sa manière. J’ai toujours été sensible à ce texte et à Sinatra, un artiste épris de liberté à qui personne n’a jamais rien imposé.
Sinatra comme Aznavour sont des hommes entiers, intègres. Moi-même j’ai refusé dès l’enfance de me laisser conditionner et j’ai
toujours tracé ma route sans me préoccuper de ce que l’on pense de moi. Musicalement aussi j’ai abordé ce standard absolu à ma
manière, dans une version salsa – ce qui n’avait jamais été tenté jusqu’à présent ».
Sortie du Nouvel Album PUERTO RICO le 5 Octobre 2009
En TOURNÉE en France à partir du 20 Janvier 2010
Au CASINO DE PARIS du 16 au 28 Mars 2010
SALSA TOUR 2010
Janvier
20.01
22.01
23.01
24.01
26.01
27.01
28.01
29.01
30.01
Strasbourg
Nancy
Dijon
Orléans
Bordeaux
Tours
Nantes
Le Mans Antares
Caen
Février
04.02 Marseille
05.02 Grenoble
06.02 Lyon
Palais des Congrès
Zénith
Zénith
Zénith
Patinoire Mériadeck
Vinci
Zénith
07.02
22.02
23.02
24.02
26.02
27.02
28.02
Zénith
Mars
03.03 Toulouse
04.03 Montpellier
05.03 Saint-Etienne
06.03 Nice
Du 16 au 28.03 PARIS
Le Dôme
Summum
Salle 3000
Clermont-Ferrand
Lille
Beauvais
Rouen
Bruxelles
Liège
Amiens
Zénith
Zénith
Elispace
Zénith
Le Cirque Royale
Le Forum
Zénith
Zénith
Zénith
Zénith
Acropolis
CASINO DE PARIS
WARNER
DIRECTRICE PROMO
Candice de La Richardière
RADIOS
01.56.60.44.08
[email protected]
Nicolas Bideau
Laetitia Sampic
RADIOS PROVINCE
Katel Le Gleuher
Béatrice Lachaut
WEB
Alegria de Murga
Aline Ferber
01.56.60.41.59
01.56.60.42.42
[email protected]
[email protected]
01.56.60.40.14
01.56.60.40.16
[email protected]
[email protected]
01.56.60.42.25
01.56.60.42.45
[email protected]
[email protected]
01.47.23.00.02
01.47.23.00.02
[email protected]
[email protected]
A.S. COMMUNICATION
TV & PRESSSE
Alexandra Schamis
Saskia De Pirey

Documents pareils