Réglement intérieur
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Réglement intérieur
CENTRE HOSPITALIER DE COULOMMIERS Code : DOC/RI/001 Rév : A Page : 1 / 59 REGLEMENT INTERIEUR Modes de Diffusion Membres des instances Pôles et services Direction I.F.S.I. Garde administrative Sur demande : usagers et personnels M.A.S. C.S.A.P.A. Public concerné : Instances Usagers Personnels Partenaires extérieurs Rédigé par : Affaires générales Consultation : Version Mars 2013 Conseil de Surveillance Date : 1er mars 2013 Arrêté par : Directeur général en directoire Date : 14 mars 2013 C.M.E. Date : 21 janvier 2013 C.T.E. Date : 11 décembre 2012 C.H.S.C.T. Date : 22 janvier 2013 Information : C.S.I.R.M.T. Date : 15 novembre 2012 C.R.U.Q.P.C. Date : 28 Mars 2013 Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 1 SOMMAIRE REGLEMENT INTERIEUR CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE P7 Section 1-1 : Caractères de l’établissement 1-1-1 : Statut 1-1-2 : Domaine 1-1-3 : Représentant légal 1-1-4 : Logo 1-1-5 : Ressources humaines 1-1-6 : Déontologie 1-1-7 : Environnement juridique 1-1-8 : Trésorier 1-1-9 : Tutelles 1-1-10 : Contrôle et certification P.7 P.7 P.7 P.7 P.7 P.7 P.7 P.7 P8 P8 P8 Section 1-2 : Missions de l’établissement 1-2-1 : Soins 1-2-2 : Formations 1-2-3 : Organisation P.8 P.8 P.9 P.9 CHAPITRE 2 : LA GOUVERNANCE P.9 Section 2-1 : Les organes délibérants et consultatifs 2-1-1 : Un organe délibérant 2-1-1-1 : le Conseil de surveillance 2-2-1 : Des organes consultatifs 2-2-1-1 : La Commission médicale d’établissement 2-2-1-1-1 : Les membres délibératifs 2-2-1-1-2 : Les membres consultatifs 2-2-1-1-3 : Les modalités d’organisation du vote 2-2-1-1-4 : Election du président et du vice-président 2-2-1-1-5 : Attributions et fonctionnement de la C.M.E. 2-2-1-2 : Le Comité technique d’établissement 2-2-1-3 : Le Comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail 2-2-1-4 : La Commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques P.9 P.9 P.9 P.10 P.10 P 10 P 11 P 11 P 12 P 12 P.12 P 13 P 13 Section 2-2 : La Direction 2-2-1 : Le Directeur et le directoire P 14 P 14 Section 2-3 : Les structures médicales et pharmaceutiques 2-3-1 : Pôles d’activités et services 2-3-2 : Pharmacie à usage intérieur 2-3-3 : Service inter-hospitalier d’information médicale P.15 P.15 P.15 P.15 Section 2-4 : Permanence des soins médicaux P.16 Section 2-5 : Le dossier du patient – Les informations de santé P.16 Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 2 CHAPITRE 3 : CONDITIONS D’ADMISSION ET DE SORTIE P 16 Section 3-1 : Principes généraux d’accès aux soins 3-1-1 : Libre accès – Neutralité – Laïcité 3-1-2 : Libre choix 3-1-3 : Personnes en situation de précarité 3-1-4 : Adaptation et permanence du service public hospitalier 3-1-5 : Documents d’informations et de mesure de la satisfaction remis lors de l’accueil P 16 P 16 P 17 P 17 P 17 Section 3-2 : Les différentes modalités d’admission 3-2-1 : Responsabilité administrative et médicale de l’admission 3-2-2 : Admission sur demande d’un médecin 3-2-3 Admission en secteur libéral 3-2-4 : Admission en urgence 3-2-5 : Transferts P 18 P 18 P 18 P 18 P 18 P 19 Section 3-3 : Formalités d’admission 3-3-1 : Identification 3-3-2 : Prise en charge financière 3-3-3 : Signalement des personnes dépourvues d’identité 3-3-4 : Formalités en cas de naissance P 20 P 20 P 20 P 20 P 20 Section 3-4 : Personne de confiance P 21 Section 3-5 : Dépôt de valeurs et objets P 21 Section 3-6 : Sorties de courte durée 3-6-1 : Permissions de sortie 3-6-2 : Hospitalisations sans consentement – Autorisations de sortie de courte durée – Programme de soins ambulatoires P 22 P 22 Section 3-7 : Sortie normale des personnes majeures 3-7-1 : Transfert 3-7-2 : Documents de sortie 3-7-3 : Mères et enfants 3-7-4 : Transport P 23 P 23 P 23 P 23 P 23 Section 3-8 : Sortie normale des personnes mineures et majeures protégées P 24 Section 3-9 : Sortie disciplinaire et sortie après refus de soins P 24 Section 3-10 : Sortie à l’insu du service P 25 Section 3-11 : Sortie contre avis médical 3-11-1 : Règles générales 3-11-2 : Cas des enfants mineurs P 25 P 25 P 26 Section 3-12 : Sortie d’hospitalisation sous contrainte P 26 Section 3-13 : Décès 3-13-1 : Approche du décès 3-13-2 : Constat du décès 3-13-3 : Notification de décès 3-13-4 : Décès périnatal P 26 P 26 P 26 P 27 P 27 Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 P.17 P 22 3 3-13-5 : Formalités de décès 3-13-6 : Chambre mortuaire 3-13-7 : Affaires personnelles du défunt 3-13-8 : Transport de corps sans mise en bière 3-13-9 : Transport de corps après mise en bière 3-13-10 : Recherche des causes du décès par le médecin 3-13-11 : Recherche des causes du décès par la justice 3-13-12 : Prélèvements à but thérapeutique (Don d’organes) 3-13-13 : Don du corps à la science P 27 P 27 P 28 P 28 P 29 P 29 P 30 P 30 P 30 CHAPITRE 4 : DROITS ET OBLIGATIONS DES USAGERS P 31 Section 4-1 : Information des usagers 4-1-1 : Conditions générales de l’information 4-1-2 : Mineurs et majeurs protégés 4-1-3 : Transfusion sanguine 4-1-4 : Risques et dommages liés aux soins 4-1-5 : Personne de confiance 4-1-6 : Information de la famille et des proches 4-1-7 : Information du médecin traitant 4-1-8 : Communication du dossier médical P 31 P 31 P 31 P 31 P 31 P 32 P 32 P 32 P 32 Section 4-2 : Consentement P 33 Section 4-3 : Le régime spécial des soins psychiatriques sans consentement P 34 Section 4-4 : Participation des mineurs ou majeurs protégés au consentement P 35 Section 4-5 : Interventions urgentes sur mineurs ou majeurs protégés P 36 Section 4-6 : Directives anticipées P 36 Section 4-7 : Refus de soins P 36 Section 4-8 : Arrêt ou limitation des traitements P 37 Section 4-9 : Secret médical et de l’hospitalisation P 37 Section 4-10 : Service social P 38 Section 4-11 : Courrier – Téléphone – Téléviseurs – Radios P 39 Section 4-12 : Droits culturels –Droits civiques – Actes notariés P 39 Section 4-13 : Règles de bonne conduite P 39 Section 4-14 : Interdiction de la dissimulation du visage P 40 Section 4-15 : Effets personnels P 41 Section 4-16 : Visites P 41 CHAPITRE 5 : DROITS ET OBLIGATIONS DES PERSONNELS P 41 Section 5-1 : Bienveillance –Réserve – Neutralité P 41 Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 4 Section 5-2 : Discrétion – confidentialité – secret professionnel 5-2-1 : Principes 5-2-2 : Déclarations obligatoires 5-2-3 : Révélations de secrets P 42 P 42 P 42 P 43 Section 5-3 : Exécution du travail – Continuité du service P 43 Section 5-4 : Responsabilité civile et pénale – non-cumul de fonction P 44 Section 5-5 : Formation continue P 44 Section 5-6 : Services et prestations sociales 5-6-1 : C.G.O.S. P 45 P 45 Section 5-7 : Actions humanitaires P 45 Section 5-8 : Exercice du droit syndical P 45 Section 5-9 : Exercice du droit de grève P 46 Section 5-10 : Représentations - réunions P 46 Section 5-11 : Protection du personnel – Prévention des risques 5-11-1 : Protection 5-11-2 : Prévention P 47 P 47 P 47 Section 5-12 : Logistique – Hygiène P 48 CHAPITRE 6 : DROITS ET OBLIGATIONS DES PERSONNES EXTERIEURES A L’HOPITAL P 48 Section 6-1 : Accompagnant permanent P 48 Section 6-2 : Visiteurs 6-2-1 : Conditions d’exercice du droit de visite 6-2-2 : Protection du personnel, des patients et des visiteurs 6-2-3 : Alcool, tabac P 49 P 49 P 49 P 49 Section 6-3 : Bénévolat P 50 Section 6-4 : Stages P 50 Section 6-5 : Presse P 50 Section 6-6 : Démarchage P 50 CHAPITRE 7 : QUALITE ET SECURITE DES SOINS – CONDITIONS D’ACCUEIL ET DE PRISE EN CHARGE – GESTION DES RISQUES P 51 Section 7-1 : Certification P 51 Section 7-2 : La politique générale d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins P 51 Section 7-3 : Le volet relatif aux conditions d’accueil et de prise en charge Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 P 51 5 7-3-1 : Contribution de la Commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge P 51 7-3-2 : Contribution de la Commission des médicale d’établissement P 52 Section 7-4 : Fixation de la politique générale d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins et de la gestion des risques, ainsi que des conditions d’accueil et de prise en charge P 52 7-4-1 : Avis préalables P 52 7-4-2 : Concertation et décision P 52 Section 7-5 : Programme d’actions et suivi de la politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins P 52 Section 7-6 : Déclaration des événements graves indésirables liés aux soins P 53 Section 7-7 : Vigilances 7-7-1 : Vigilances sanitaires réglementaires 7-7-2 : Comité de sécurité transfusionnelle et d’hémovigilance 7-7-3 : Identito–vigilance P 53 P 53 P 53 P 54 Section 7-8 : Les organes internes de la qualité et de la sécurité des soins, de la gestion des risques, de la qualité de l’accueil et de la prise en charge 7-8-1 : Les groupes ressources multi-professionnels 7-8-2 : Les comités d’expertise 7-8-3 : La structure de coordination des vigilances 7-8-4 : Le comité de coordination qualité P 54 P 54 P 54 P 55 P 55 Section 7-9 : Cellules qualité – gestion des risques – gestion des plaintes 7-9-1 : La cellule qualité – gestion des risques 7-9-2 : La direction – relations avec les usagers P 55 P 55 P 55 Section 7-10 : Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail P 55 CHAPITRE 8 : SECURITE GENERALE – CIRCULATION ET STATIONNEMENT P 56 Section 8-1: Sécurité générale 8-1-1 Personnels de sécurité incendie et de protection des biens et des personnes 8-1-2 Matériel de sécurité générale P 56 P 56 P 56 Section 8-2 : Sécurité incendie 8-2-1 Règles générales 8-2-2 Sécurité des services 8-2-3 Registre de sécurité P 57 P 57 P 57 P 57 Section 8-3 Circonstances exceptionnelles P 57 Section 8-4 Rapport avec les autorités judiciaires et de police P 58 Section 8-5 Circulation et stationnement 8-5-1 Application du Code de la route 8-5-2 Sanctions P 58 P 58 P 58-59 Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 6 CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE Section 1-1 : caractères de l’établissement 1-1-1 Statut Le Centre hospitalier de COULOMMIERS est un établissement public de santé, personne morale de droit public qui exerce des missions de service public et assure l’égal accès des usagers aux soins, la continuité du service et l’adaptation continue des moyens aux exigences de qualité. 1-1-2 Domaine Il dispose d’un domaine public dont l’accès et l’usage sont conditionnés par l’autorisation du directeur d’établissement ou la passation d’une convention d’occupation. 1-1-3 Représentant légal Le directeur du Centre hospitalier est seul habilité à représenter l’établissement et peut déléguer certaines de ses fonctions à un ou plusieurs collaborateurs de son choix. 1-1-4 Logo L’établissement est le propriétaire exclusif de son logo dont toute utilisation non autorisée est interdite. 1-1-5 Ressources Humaines Les personnels médicaux et non médicaux salariés de l’établissement sont majoritairement des agents publics, bénéficiant des dispositions générales du Code du travail mais disposant de statuts particuliers, ou du statut de la fonction publique hospitalière ou encore de contrats de travail de droit public. 1-1-6 Déontologie Les soins sont dispensés dans le respect des règles déontologiques et professionnelles applicables, notamment en ce qui concerne le secret professionnel et l’information des patients et de leurs proches. 1-1-7 Environnement juridique L’environnement juridique du Centre hospitalier est constitué par l’ensemble des règles qui s’imposent à lui et notamment : Code de la santé publique pour son organisation et ses activités sanitaires, Code de l’action sociale et des familles, Code des marchés publics, Code pénal et droit administratif pour la responsabilité, Code Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 7 du travail, Code des assurances, Code général des impôts, Code de l’urbanisme, etc. ... 1-1-8 Trésorier Les recettes de l’hôpital sont essentiellement constituées par les paiements des séjours et des actes par les usagers ou leurs assurances maladie et ses dépenses courantes portent sur la rémunération de ses personnels et le paiement des fournisseurs. Les opérations de paiements et d’encaissements et leur comptabilité sont confiées au Trésorier de l’Hôpital, agent du Trésor public. 1-1-9 Tutelles Pour la planification, l’organisation, le suivi et les modes de financement de ses activités sanitaires, les décisions et actions du Centre hospitalier sont soumises à des orientations et des autorisations préalables de la tutelle de l’Etat, représentée par l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France et sa délégation territoriale de Seineet-Marne. Dans le cadre de la décentralisation, et pour le volet social de ses activités médicosociales, cette tutelle est exercée par le Conseil général de Seine-et-Marne. 1-1-10 Contrôle et Certification La gestion de l’hôpital est périodiquement soumise au contrôle de la Chambre régionale des comptes d’Ile-de-France. Comme tous les établissements de santé, le Centre hospitalier de Coulommiers fait périodiquement l’objet d’une procédure de certification assurée par la Haute autorité de santé (H.A.S.) portant sur l'ensemble du fonctionnement et des pratiques visant à assurer la sécurité et la qualité des soins et à promouvoir une politique de développement continu de cette qualité. Le résultat de la certification est publié sur le site Internet de la H.A.S. et consultable par le public. Section 1-2 : Missions de l’établissement 1-2-1 Soins Conformément au Code de la santé publique, le Centre hospitalier assure les examens de diagnostic, la surveillance et le traitement des malades, des blessés et des femmes enceintes en tenant compte des aspects psychologiques des patients, dans le respect du libre choix de la personne. Pour cela, il met en œuvre des services de médecine, chirurgie, obstétrique et psychiatrie et dispense, avec ou sans hébergement, des soins aigus de courte durée et des soins de suite. Il participe à l’aide médicale urgente et à des actions de médecine préventive et d’éducation pour la santé. Le Centre hospitalier assure également la permanence des soins et l’accueil 24 heures sur 24, 365 jours sur 365, admettant toutes les personnes dont l’état de Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 8 santé le nécessite, sans établir aucune discrimination entre les malades en ce qui concerne l’admission et les soins, autre que celles fondées sur les priorités liées à l’état de santé des personnes. 1-2-2 Formations Il concourt à la formation initiale des internes et personnels paramédicaux, à la formation continue des médecins et des personnels non médicaux, ainsi qu’à la recherche clinique. Il développe une politique d’évaluation des pratiques professionnelles et des modalités d’organisation des soins. 1-2-3 Organisation Le Centre hospitalier, qui s’est organisé en pôles d’activités, intégrant des services cliniques et médico-techniques, exerce ses missions dans le cadre du territoire de santé 77, qui couvre le département de Seine-et-Marne, en partenariat avec les Centres hospitaliers de Meaux, Marne-la-Vallée et Jouarre, avec lesquels un Groupement de coopération sanitaire (G.C.S.) a été constitué, et en partenariat avec les autres structures sanitaires et médico-sociales implantées sur le territoire. Il travaille en étroite coopération avec le Centre hospitalier universitaire de référence pour la région Ile-de-France : l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP). CHAPITRE 2 : LA GOUVERNANCE Conformément aux dispositions du Code de la santé publique, la gouvernance du Centre hospitalier de COULOMMIERS est assurée par des organes délibérants et consultatifs, par une direction et par des structures médicales. Lorsque la composition et les attributions des organes de la gouvernance sont réglées par les dispositions du Code de la santé publique, elles ne sont que succinctement rappelées au présent règlement intérieur. En revanche, les dispositions réglementaires précisent que les modalités de composition et d’élection de la Commission médicale d’établissement doivent être fixées par le règlement intérieur du Centre hospitalier, qui est, en conséquence, plus détaillé sur ce chapitre. Il en est de même pour la composition de la commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques. Section 2-1 - Les organes délibérants et consultatifs 2-1-1 Un organe délibérant 2-1-1-1 Le Conseil de surveillance Le Conseil de surveillance composé d’élus des collectivités territoriales, de représentants du personnel médical et non médical, et de personnalités qualifiées, Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 9 est appelé à se prononcer sur la stratégie de l’établissement et exerce un contrôle permanent sur sa gestion. Le Conseil de surveillance élit son président et délibère notamment sur le projet d’établissement, les comptes et résultats, les conventions et la politique d’amélioration continue de la qualité, de la sécurité des soins et de la gestion des risques ainsi que les conditions d’accueil et de prise en charge des usagers. 2-2-1 Des organes consultatifs 2-2-1-1 La Commission médicale d’établissement La Commission médicale d’établissement est composée, d’une part de membres titulaires, désignés ou élus, siégeant avec voix délibérative et d’autre part, de membres siégeant avec voix consultative. 2-2-1-1-1 Les membres délibératifs sont désignés ou élus au sein de six collèges : Collège 1 - l’ensemble des chefs de pôle d’activités cliniques et médicotechniques de l’établissement (5 membres de droit). Collège 2 - des représentants élus des responsables des structures internes – services – unités médicales. Ce collège est constitué de deux sous-collèges, pour un total de 16 membres : - sous collège 2-A : chefs de services, 12 membres. - sous collège 2-B : responsables d’unités médicales, 4 membres. Collège 3 - des représentants élus des praticiens titulaires de l’établissement. Les praticiens en période probatoire seront électeurs, non éligibles. Ce collège sera constitué de 7 membres. Collège 4 - des représentants élus des personnels temporaires ou non titulaires et des personnels contractuels ou exerçant à titre libéral de l’établissement Sont électeurs et éligibles : - les assistants généralistes et spécialistes, - les praticiens attachés, nommés au moins pour 4 demi-journées hebdomadaires, - les praticiens contractuels. Ce collège est constitué de 3 membres. Collège 5 - un représentant élu des sages-femmes. Collège 6 - des représentants des internes comprenant un représentant pour les internes de médecine générale, un représentant pour les internes des autres spécialités. Le Centre hospitalier de Coulommiers ne dispose pas de poste d’interne de pharmacie, et d’interne en odontologie. S’agissant très majoritairement d’internes de médecine générale, un seul représentant est désigné. Le nombre de membres titulaires précisé ci-dessus pour chacun des collèges II, III, IV, V et VI, emporte la nécessité de prévoir, en nombre équivalent, l’élection de membres suppléants, amenés à siéger en cas de vacance d’un siège de titulaire. Dans l’hypothèse où le nombre de membres du collège I serait ajusté à la hausse ou à la baisse, le nombre de membres du collège II (sous-collège II-A) serait adapté à proportion. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 10 Le nombre total de membres titulaires de l’ensemble des collèges de la C.M.E. est de 33. 2-2-1-1-2 Les membres consultatifs – Assistent en outre avec voix consultative : 1 - Le président du directoire ou son représentant ; 2 - Le président de la commission des soins infirmiers, de rééducation et médicotechniques ; 3 - Le praticien responsable de l’information médicale ; 4 - Le représentant du comité technique d’établissement, élu en son sein ; 5 - Le praticien responsable de l’équipe opérationnelle d’hygiène ; 6 - Un représentant des pharmaciens hospitaliers désigné par le directeur de l'établissement, si la composition nominative ne comprend pas de pharmacien. Le président du directoire peut se faire assister de toute personne de son choix. En concertation avec le directeur, le président de la C.M.E. peut inviter des praticiens de son choix à assister aux séances, pour des points spécifiques inscrits à l’ordre du jour. 2-2-1-1-3 Modalités d’organisation du vote Les représentations des collèges II, III, IV et V sont organisées selon les modalités suivantes : Règles de scrutin et de remplacements Les sièges sont pourvus pour chaque catégorie de représentants par la voie de l’élection au scrutin secret uninominal majoritaire à deux tours. Il sera prévu un suppléant pour chaque siège attribué. Nul ne pourra être électeur et éligible à plus d’un titre. Chaque déclaration de candidature devra être adressée dûment signée par les candidats. Les électeurs et candidats doivent être en position d’activité ou de congés à la date de la clôture définitive des listes. Ne seront pas éligibles les candidats en congé de longue maladie depuis plus d’un an ou en position de congé parental à la date de clôture des listes. Pour être élu au premier tour du scrutin, le candidat doit réunir la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de suffrages au moins égal au tiers du nombre des électeurs inscrits. Si un deuxième tour de scrutin a lieu, l’élection s’effectue à la majorité relative, quel que soit le nombre de votants. Aux 1er et 2ème tours de scrutin, si plusieurs candidats obtiennent un même nombre de suffrages, le plus âgé est déclaré élu. La durée des mandats est fixée à quatre ans renouvelables. Lorsqu’un membre titulaire démissionne ou cesse d’appartenir au collège qu’il représente en cours de mandat, il est remplacé par le suppléant du même collège qui a obtenu le plus grand nombre de voix. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 11 En l’absence d’autre membre suppléant dans le collège considéré, il est pourvu au remplacement du membre suppléant devenu titulaire, par un appel à candidature par voie électronique ou par vote secret sous double enveloppe auprès des membres concernés (délai de réponse quinze jours). 2-2-1-1-4 Election du Président et du Vice-Président La commission élit son président et son vice-président parmi les praticiens titulaires. L’élection a lieu au scrutin uninominal majoritaire à deux tours secrets. En cas d’égalité entre les candidats ayant obtenu le plus grand nombre de voix, le plus âgé d’entre eux est déclaré élu. Les fonctions de président de la Commission médicale d’établissement sont de quatre ans. Le mandat est renouvelable une seule fois. Le vice-président est élu par l’ensemble des membres de la Commission médicale d’établissement, aussitôt après l’élection du président, parmi les praticiens titulaires qui y siègent. L’élection a lieu au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Les fonctions de président de la commission médicale d’établissement prennent fin sur présentation de sa démission au président du directoire ou au terme du mandat de la commission médicale d’établissement qui l’a élu. En cas d’empêchement définitif du président ou du vice-président, il est procédé à une nouvelle élection au cours de la séance plénière suivant la constatation du caractère définitif de l’empêchement. Dans le cas où le viceprésident accède à la présidence, un nouveau vice-président est élu. En cas d’empêchement temporaire du président, la présidence de la commission médicale d’établissement est assurée par le vice-président. En l’absence du président et du vice-président, ou jusqu’à leur élection, la commission est présidée par le plus âgé des membres susceptibles de remplir cette fonction. Afin de tenir compte de la taille de l’établissement, il est considéré que les fonctions de président de la commission médicale d’établissement sont compatibles avec les fonctions de chef de pôle. 2-2-1-1-5 Attributions et fonctionnement de la C.M.E. Les missions et attributions de la Commission médicale d’établissement sont prévues par le Code de la santé publique dans ses articles L. 6144-1, L. 6144-2 et R. 6144-1 et R. 6144-2. Notamment, la C.M.E. est consultée sur la gestion de l’établissement, la politique médicale et l’amélioration de la qualité et de la sécurité de la prise en charge. Elle propose au directeur le programme de sécurité des soins et d’amélioration continue de la qualité. Les conditions de déroulement des séances de votes et de quorum, sont fixées par le règlement intérieur particulier de la CME 2-2-1-2 Le Comité technique d’établissement, présidé par le directeur, est composé de représentants syndicaux, élus par le personnel non médical de la fonction publique hospitalière, par collèges catégoriels A, B et C proportionnellement aux nombres d’agents titulaires, stagiaires et contractuels, constatés au sein de ces Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 12 collèges et d’un représentant de la C.M.E., qui y assiste avec voix consultative. Lorsque l’ordre du jour du comité comporte des questions intéressant l’hygiène, la sécurité et les conditions de travail, assiste avec voix consultative à la réunion du comité, le médecin du travail. Le C.T.E. élit son secrétaire. Il est consulté sur : Le plan de redressement présenté par le président du directoire à l’Agence régionale de santé. La politique sociale, des modalités de la politique d’intéressement ainsi que le bilan social. La politique d’amélioration continue de la qualité, de la sécurité des soins et de la gestion des risques, ainsi que les conditions d’accueil et de prise en charge des usagers. Le règlement intérieur de l’établissement. Le plan de développement professionnel continu. Il est informé sur : Le contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens. L’état des prévisions de recettes et de dépenses, et les actions de coopération proposées par le président du directoire au directeur général de l’Agence régionale de santé. La situation budgétaire et des effectifs prévisionnels et réels de l’établissement. Ses modalités de fonctionnement sont précisées dans son règlement intérieur. 2-2-1-3 Le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail contribue à la protection de la santé et de la sécurité des salariés intervenant dans l’établissement ainsi qu’à l’amélioration des conditions de travail. Le C.H.S.-C.T. est présidé par le directeur et comprend des représentants du personnel non médical désignés par les organisations syndicales représentatives au sein de l’établissement, et un représentant du personnel médical désigné par la C.M.E.. Siègent, à titre consultatif, le médecin du travail, le directeur du pôle investissements logistique et le directeur du service de soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques. L’inspecteur du travail est invité aux réunions. Le C.H.S.-C.T. se réunit au moins 4 fois par an à l’initiative de son président ainsi qu’à la suite de tout accident susceptible de conséquences graves ou à la demande motivée de deux de ses membres représentants du personnel. Au titre du droit d’alerte conféré au comité, un registre est ouvert à la direction permettant à un représentant du comité de consigner par écrit qu’il a constaté une cause de danger grave et imminent. 2-2-1-4 La commission des soins infirmiers, de rééducation et médicotechniques présidée par le coordonnateur général des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques, est composée des membres élus par les personnels concernés pour une durée de quatre ans, renouvelable. Les personnels de chaque catégorie désignent leurs représentants à la commission par la voie d’une l’élection au scrutin secret uninominal majoritaire à un tour. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 13 Sont électeurs les agents titulaires ou stagiaires de la fonction publique hospitalière et les agents contractuels en fonction dans l’établissement à la date du scrutin. Le président du directoire arrête la liste des membres composant la commission. Le nombre de sièges à pourvoir par les membres élus est déterminé par le présent règlement intérieur à la limite réglementaire de 30, fixé pour les centres hospitaliers, répartis de la manière suivante : Pour les trois filières, infirmiers, de rééducation et médico-techniques, 18 membres, dont : Collège des cadres de santé : 4 sièges Collège des personnels infirmiers, de rééducation et médico-techniques : 8 sièges Collège des aides-soignants, auxiliaires de puériculture et aides médicopsychologiques : 6 sièges Participent, avec voix consultative, les cadres supérieurs de santé qui assistent le coordonnateur général des soins, le directeur de l’Institut de formation en soins infirmiers, un représentant de la commission médicale d’établissement, un étudiant en soins infirmiers de 3ème année, et un élève aide-soignant. A l’initiative du président ou du tiers des membres, des personnes qualifiées peuvent être associées aux travaux de la commission. Elle est consultée sur les projets et l'organisation générale des soins infirmiers, de rééducation et médico- techniques ainsi que sur l'accompagnement des malades. Section 2-2 : La Direction 2-2-1 Le directeur et le directoire La direction de l’établissement est exercée par un directeur assisté d’un directoire. Ordonnateur des dépenses et des recettes, le directeur représente l’établissement dans tous les actes de la vie civile et assure la conduite de la politique générale. Il exerce son autorité sur l’ensemble du personnel dans le respect des règles déontologiques ou professionnelles qui s’imposent aux professions de santé. L’exercice de la direction, concerne trois domaines : - Un domaine de compétence réservé au directeur de manière autonome. - Un domaine de compétence réservé au directeur qui, doit préalablement à ces actes, organiser une concertation avec les membres d’un directoire dont il exerce la présidence et dont la vice-présidence est assurée par le président de la Commission médicale d’établissement. Le directoire, composé de 7 membres dont le président de la Commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques, conseille le directeur dans la gestion et la conduite de l’établissement, prépare le projet d’établissement, notamment sur la base du projet de soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques, et approuve le projet d’établissement. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 14 - Un domaine de compétence réservé au Conseil de surveillance, pour lequel le directeur participe aux séances du conseil et en exécute les délibérations. Section 2-3 : Les structures médicales et pharmaceutiques 2-3-1 Pôles d’activités et services Le Centre hospitalier est organisé en 5 pôles internes d’activité médicale et 1 pôle territorial suivants : - MEDECINE - CHIRURGIE - FEMME-MERE-ENFANT - MEDICO-TECHNIQUE - PSYCHIATRIE ADULTES - BIOLOGIE TERRITORIALE Les praticiens chefs de pôle sont désignés pour 4 ans par le directeur de l’établissement, sur proposition du président de la Commission médicale d‘établissement et signent avec lui un contrat de pôle, précisant les objectifs et les moyens. 2-3-2 Pharmacie à usage intérieur Dans le cadre de la réglementation applicable, le pharmacien gérant de la pharmacie à usage intérieur (P.U.I.) assure l’approvisionnement, le contrôle, la détention et la dispensation des médicaments et dispositifs médicaux stériles et organise la cession de médicaments aux patients ambulatoires. 2-3-3 Service inter hospitalier d’information médicale Les services d’information médicale des Centres hospitaliers de Coulommiers, Meaux et Lagny/Marne-la-Vallée sont organisés au sein d’un service inter-hospitalier d’information médicale (S.I.H.I.M.). Ce service est chargé de la gestion des données médicales pour les trois établissements. Il a notamment pour mission de procéder à l’extraction, au traitement et à l’analyse des informations médicales produites par les services hospitaliers dans le cadre du programme de médicalisation des systèmes d’information. Le traitement des données nominatives s’effectue dans les conditions prévues par la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. Conformément à ses dispositions, toute personne peut obtenir communication et le cas échéant, rectification ou suppression des informations la concernant. Un règlement intérieur du service inter-hospitalier d’information médicale (S.I.H.I.M.) permet de fixer les conditions de fonctionnement des unités hospitalières Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 15 d’information médicale (U.H.I.M.) et de préciser les règles permettant de garantir la confidentialité des données. Section 2-4 : Permanence des soins médicaux Les modalités d’organisation de la permanence des soins médicaux sont arrêtées par le directeur après avis de la Commission de la permanence des soins (C.O.P.S.). L’organisation des activités médicales et pharmaceutiques comprend un service quotidien de jour et un service relatif à la permanence des soins pour la nuit, le samedi après-midi, le dimanche et les jours fériés, sous forme de permanence sur place ou d’astreinte à domicile. Le service de garde médicale a pour objet d’assurer pendant chaque nuit et la journée du samedi après-midi, du dimanche et des jours fériés, la sécurité des malades hospitalisés ou, le cas échéant, admis en urgence, et la permanence des soins excédant la compétence du personnel non médical ou des internes. Les tableaux mensuels nominatifs de participation au service de garde médicale sont arrêtés par la direction du Centre hospitalier sur proposition des chefs de pôle. Les modifications demandées pour le service de garde médicale sont communiquées à la direction des affaires médicales qui en assure le contrôle de cohérence et communique ces changements au standard et le cas échéant à l’administrateur de garde (A.D.G.). Section 2-5 : Le dossier du patient - Les informations de santé Le dossier du patient est constitué des informations administratives et médicales le concernant. Lors d'une hospitalisation, les informations de santé sont réputées confiées par le patient à l'ensemble des équipes médicales et de soins qui vont le prendre en charge, durant son séjour, dans l’établissement. Suivant le cas, ces informations peuvent être partagées entre les professionnels, avec le patient, avec la personne de confiance qu'il désigne, avec ses proches ou ses ayants droits, dans les conditions fixées par la réglementation. Les dossiers sont archivés par le service des archives médicales. CHAPITRE 3 : CONDITIONS D’ADMISSION ET DE SORTIE Section 3-1 : Principes généraux d’accès aux soins 3-1-1 Libre accès- Neutralité- Laïcité Les soins sont dispensés aux malades et parturientes qui le nécessitent sans aucune discrimination fondée sur la nationalité, l’âge, le sexe, les croyances religieuses, les Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 16 convictions politiques et philosophiques ou l’appartenance à une communauté culturelle. Les personnes soignées respectent elles-mêmes ces principes à l’égard des autres usagers en s’abstenant de tout prosélytisme, propagande, démarchage ou affichage de signes ostentatoires, dans le cadre des lois et règlements de la république. 3-1-2 Libre choix Le principe du libre choix de l’établissement et du praticien se concilie avec les contraintes inhérentes à l’organisation des soins, et spécialement les modalités de l’urgence, de la permanence des soins, et du bon fonctionnement des services hospitaliers. L’hospitalisation sous contrainte des personnes atteintes de troubles mentaux se conforme à la sectorisation psychiatrique. 3-1-3 Personnes en situation de précarité Les soins d’urgence vitale, en cas de risque de décès ou de séquelles irréversibles à brève échéance, sont garantis aux personnes dépourvues de ressources et ne pouvant justifier d’aucune prise en charge financière. Avec leurs proches, ces personnes reçoivent une aide du service social de l’établissement pour faire valoir leurs droits et résoudre les difficultés matérielles et administratives résultant de leur hospitalisation. Les personnes sans domicile fixe qui se présentent à l’hôpital pour s’y abriter mais sans justifier de soins urgents, sont traitées avec humanité, dans les limites des règles de sécurité des biens et des personnes et des droits des usagers du service public hospitalier, en coopération avec les associations qui oeuvrent dans ce domaine pour assurer des solutions d’hébergement et en liaison avec les services de police. 3-1-4 Adaptation et permanence du service public hospitalier Le Centre hospitalier accueille en consultation comme en hospitalisation toutes les personnes dont l’état de santé exige des soins hospitaliers, 24H sur 24. A défaut de lits et places disponibles ou en l’absence de la spécialité dont relève le patient, il assure son transfert vers un autre établissement de santé approprié. 3-1-5 Documents d’informations et de mesure de la satisfaction remis lors de l’accueil Le Centre hospitalier remet à toute personne admise en hospitalisation un livret d’accueil qui contient tous les renseignements utiles sur les conditions de séjour et l’organisation de l’établissement et intègre la charte de la personne hospitalisée, un contrat de lutte contre la douleur et des documents d’information sur la personne de confiance, les directives anticipées, le téléphone et la télévision. Un questionnaire de mesure de satisfaction y est joint sur lequel la personne hospitalisée peut librement consigner ses observations, critiques et suggestions, Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 17 sous forme anonyme, avant de le déposer en fin de séjour, dans le service d’hospitalisation ou l’adresser par courrier au directeur du Centre hospitalier. Section 3-2 : Les différentes modalités d’admission 3-2-1 Responsabilité administrative et médicale de l’admission Sur l’avis d’un médecin du Centre hospitalier, l’admission est réputée prononcée sous la responsabilité du directeur et par sa délégation, par le bureau des admissions. 3-2-2 Admission sur demande d’un médecin L’admission est proposée par un médecin du Centre hospitalier, sur présentation d’un certificat médical attestant la nécessité du traitement hospitalier, rédigé par un médecin traitant en exercice libéral ou par un médecin hospitalier dans le cadre d’une consultation. Lorsque l’admission est programmée à l’avance, une convocation est remise ou adressée au malade, qui est invité à se rendre au bureau des admissions de l’hôpital, où lui sera remis un document précisant les conditions de son admission et les pièces nécessaires à fournir le jour de son arrivée (pré-admission). 3-2-3 Admission en secteur libéral Certains praticiens hospitaliers ont choisi d’exercer une activité libérale au Centre hospitalier, et ont passé convention avec l’établissement. Le malade a le libre choix d’être suivi dans le secteur libéral ou le secteur public et est informé, au préalable, des règles de prise en charge applicables. En cas d’hospitalisation, il formule par écrit son choix d’être traité au titre de l’activité libérale d’un praticien. Les jours et heures d’ouverture et le montant des honoraires des consultations privées font l’objet d’un affichage distinct. Un devis doit être fourni si le montant est supérieur à 70 €. Une commission de l'activité libérale de l'établissement veille au respect des dispositions législatives et réglementaires et des contrats. 3-2-4 Admission en urgence En cas d’urgence, le malade est dirigé sans délai vers un service en mesure de le prendre en charge, en fonction de sa pathologie. Les renseignements nécessaires à l’établissement du dossier administratif sont recueillis immédiatement auprès du patient ou de l’accompagnant, ou, en cas d’impossibilité, sont obtenus ultérieurement. L’admission est prononcée, même en l’absence de toutes pièces d’état civil et de tous renseignements sur les conditions dans lesquelles les frais de séjour seront Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 18 remboursés à l’établissement. Si le malade n’est pas identifié et se trouve dans l’incapacité de décliner son identité, l’admission est réalisée par l’ouverture d’un dossier provisoire, qui est complété ultérieurement. Un inventaire de tous les objets et vêtements est dressé aux urgences, puis signé par deux agents du service. Les vêtements et objets que les patients ne peuvent conserver avec eux sont stockés dans un local spécifique. Avec l’accord du malade, les objets de valeur ainsi que les papiers d’identité ou les cartes bancaires sont mis dans une pochette avec le duplicata de l’inventaire pour être placé en sécurité au coffre. Pour récupérer les objets déposés, les patients et/ou leurs familles s’adressent au régisseur de l’établissement (service des admissions). Lorsqu’un malade dont l’admission n’a pas été décidée ou qui a reçu les soins rendus nécessaires par son état, refuse de quitter le Centre hospitalier, il peut être au vu d’un certificat médical établi par le médecin qui l’a examiné ou soigné, soit reconduit à la sortie de l’établissement, soit adressé à un organisme à caractère social. Tout malade ou blessé dont l’admission est prononcée en urgence et qui refuse de rester dans l’établissement signe, après avoir été informé des risques encourus, une attestation traduisant expressément ce refus ; à défaut, un procès-verbal de refus est dressé. Toute personne en état d’ivresse apparente, conduite aux urgences par la police ou la gendarmerie, fait l’objet d’un bilan médical. En cas de non admission, elle est remise aux services qui l’ont amenée avec une attestation signée du médecin ayant examiné le malade indiquant que l’admission n’est pas jugée nécessaire. 3-2-5 Transferts Lorsque l’état d’un malade requiert des soins relevant d’une discipline, d’une technique, ou de moyens dont l’établissement ne dispose pas, le médecin qui le constate prend, par délégation du directeur d’établissement, toutes les mesures nécessaires pour que le patient soit dirigé au plus tôt vers un établissement susceptible d’assurer les soins requis. Sauf cas d’urgence vitale, le transfert est subordonné à l’entente entre le médecin qui a examiné le malade et le médecin de l’établissement d’accueil, à la rédaction d’un certificat médical attestant la nécessité de l’admission dans un établissement adapté, et au consentement préalable du patient. La personne à prévenir, désignée par lui lors de son admission, et/ou l’établissement sanitaire ou médico-social, si la personne est hébergée, sont informés au plus tôt du transfert, ainsi que le tuteur, le cas échéant. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 19 Section 3-3 : Formalités d‘admission 3-3-1 Identification L’admission donne lieu à l’ouverture d’un dossier administratif comportant des informations relatives à l’identité et aux conditions de prise en charge de l’hospitalisation. Sauf dérogations réglementaires (personnes en situation de précarité, toxicomanie, accouchement sous X), ces informations sont obligatoires et la liste en est remise aux usagers par le bureau des admissions. 3-3-2 Prise en charge financière L’usager présente notamment sa carte d’assuré social et justifie de l’ouverture de ses droits. A défaut, une demande de prise en charge est adressée à l’organisme d’assurance maladie dont il relève. En l’absence de couverture sociale, et sauf en situation de précarité et d’urgence des soins, un engagement de paiement de l’intégralité des frais d’hospitalisation est exigé. Il est également demandé un document attestant qu’un organisme tiers-payeur (mutuelle, collectivité publique, organisme étranger) assure la prise en charge du ticket modérateur, sauf engagement personnel à régler cette part. 3-3-3 Signalement des personnes dépourvues d’identité Le Centre hospitalier est tenu de signaler au service de police ainsi qu’à l’Office central chargé des disparitions inquiétantes de personnes (O.C.D.I.P.) toutes personnes dans l’incapacité de fournir une identité et dont l’absence pourrait présenter un caractère inquiétant ou suspect, ce qui est systématiquement le cas des personnes présumées mineures. La personne non identifiée est informée du signalement dont elle fait l'objet. 3-3-4 Formalités en cas de naissance Lors d’une naissance, l’agent du bureau de l’état-civil du Centre hospitalier renseigne le registre de naissance disponible au bureau des entrées. Les documents sont transmis au bureau d’état-civil de la mairie. La déclaration de naissance doit être faite dans les trois jours qui suivent la naissance à l’officier de l’état-civil de la mairie du lieu de naissance. Elle énonce le jour, l’heure et le lieu de naissance, le sexe de l’enfant, les prénoms qui lui sont donnés, l’état-civil de ses parents ainsi que leurs professions, le nom de famille suivi, le cas échéant, de la déclaration conjointe du choix du nom. Pour les personnes mariées, il faut présenter le livret de famille afin d’y enregistrer la naissance. Dans les autres cas, une démarche de reconnaissance de l’enfant est nécessaire. La filiation maternelle est automatiquement établie dès lors que le nom de la mère figure sur la déclaration de naissance, alors que la filiation paternelle suppose une démarche de la part du père : il doit reconnaître son enfant. La reconnaissance du Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 20 père peut se faire avant la naissance, lors de la déclaration de naissance et ultérieurement. La reconnaissance de la mère peut se faire avant la naissance et, sauf exception, est automatique le jour de la déclaration de naissance. La patiente a la possibilité de demander à bénéficier d’une chambre seule qui est payante. Elle peut également être accompagnée par un de ses proches durant son séjour et bénéficier ainsi d’un lit accompagnant. Section 3-4 : Personne de confiance Le personnel hospitalier propose au patient majeur de désigner, par écrit, une personne de confiance, unique, pour une durée souhaitée, révocable à tout moment, médecin traitant ou personne choisie parmi les parents et les proches, qui pourra l’accompagner dans ses démarches et assister aux entretiens médicaux afin de l’aider dans ses décisions. Afin de consigner cette désignation, le livret d’accueil comporte une fiche spéciale à classer au dossier médical. Au cas où le patient se trouve hors d’état d’exprimer sa volonté, sauf urgence ou impossibilité matérielle, aucune investigation ou intervention ne pourra être réalisée, sans que la personne de confiance ou la famille, à défaut, un de ses proches ait été consulté par le médecin, qui reste seul responsable de la décision médicale. Section 3-5 : Dépôt de valeurs et objets Lors d’une hospitalisation, et du fait du risque de vol, il est conseillé de ne pas conserver de sommes d’argent et objets de valeur. Le cas échéant, il est recommandé de les déposer dans le coffre de l’établissement. Dans ce cas, il est procédé avec un agent de l’établissement à un inventaire dont un exemplaire est conservé par le déposant. Les objets sont placés dans une pochette identifiée au nom du malade et déposés à la caisse, en dehors des heures d’ouverture, au coffre des urgences. L’établissement ne peut être tenu pour responsable du vol, de la perte ou de la détérioration des valeurs et objets appartenant aux patients : - S’ils n’ont pas fait l’objet d’un dépôt dans les conditions prévues ci-dessus. - Si la perte ou la détérioration résulte de la nature d’évènement extérieur ou d’une catastrophe naturelle ou d’un vice de la chose. -Si le dommage a été rendu nécessaire pour l’exécution d’un acte médical ou d’un acte de soins (vêtements, bijoux, prothèses…). Les sommes d’argent ou objets de valeur déposés au coffre, sont restitués par le responsable du coffre des biens et valeurs des personnes hospitalisées, au service caisse, sur présentation d’un justificatif d’identité et d’un exemplaire de l’inventaire remis lors du dépôt. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 21 Les objets de valeur, sommes d’argent, titres et valeurs mobilières non réclamés dans le mois suivant la fin du séjour, ou non réclamés par les héritiers en cas de décès, sont remis au Trésor Public. Au terme d’un délai de 12 mois, ils sont déposés par le Trésor Public à la Caisse des dépôts et des consignations. Section 3-6 : Sorties de courte durée 3-6-1 Permissions de sortie Les personnes hospitalisées peuvent, compte tenu de la longueur de leur séjour et de leur état de santé, bénéficier, sur avis du médecin responsable, de permissions de sortie, d’une durée maximum de 48 heures. Sans retour dans les délais impartis, le patient est déclaré sortant et ne peut être admis à nouveau que dans la limite des places disponibles. 3-6-2 Hospitalisations sans consentement - Autorisations de sortie de courte durée - Programme de soins ambulatoires. Pour motifs thérapeutiques ou si des démarches extérieures s’avèrent nécessaires, les personnes hospitalisées sans leur consentement peuvent bénéficier d’autorisations de sorties de l’établissement de courte durée, n’excédant pas 12 heures, prescrites par le médecin responsable qui en délimite les conditions d’encadrement. Suivant le cas, la personne malade peut être accompagnée, pendant la sortie par un ou plusieurs membres du personnel du Centre hospitalier, par la personne de confiance qu’elle aura désignée ou par un membre de sa famille. L’autorisation de sortie accompagnée de courte durée est accordée par le directeur de l’établissement après avis favorable du psychiatre responsable de la structure médicale concernée. Si l’admission a été réalisée en hospitalisation sur demande du représentant de l’Etat, le directeur transmet au représentant de l’Etat dans le département les éléments d’information relatifs à la demande d’autorisation, comportant notamment l’avis d’un psychiatre participant à la prise en charge du patient, quarante-huit heures avant la date prévue pour la sortie accompagnée. Sauf opposition du représentant de l’Etat, la sortie accompagnée peut avoir lieu au terme de ce délai. Afin de favoriser leur guérison, leur réadaptation ou leur réinsertion sociale, les personnes qui ont fait l'objet d'une hospitalisation sur demande d'un tiers peuvent bénéficier d’un programme de soins psychiatriques ambulatoires sans consentement, incluant éventuellement la médication à domicile, les venues en consultations et l’hospitalisation de jour ou de nuit. Ce régime n’est pas considéré comme privatif de liberté au regard de la réglementation. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 22 Si l’admission a été réalisée en hospitalisation sur demande du représentant de l’Etat, un arrêté préfectoral autorisera la poursuite des soins sans consentement par un programme de soins psychiatriques ambulatoires. Section 3-7 : Sortie normale des personnes majeures Lorsque l’état du malade ne requiert plus son maintien dans l’un des services du Centre hospitalier, sa sortie est prononcée par le directeur sur proposition du médecin chef de service. 3-7-1 Transfert Le cas échéant, sur proposition médicale et en accord avec le malade et sa famille, les dispositions sont prises en vue d’un transfert du malade dans un autre établissement hospitalier, pour rapprochement familial, ou dans un établissement de soins de suite et de réadaptation ou de soins de longue durée, adapté à son cas. 3-7-2 Documents de sortie La sortie donne lieu à la remise au malade d’un bulletin de sortie indiquant les dates de l’hospitalisation ne portant aucun diagnostic, ni identification de la nature du service, ni mention d’ordre médical relative à la maladie qui a motivé l’hospitalisation. Sont également remis les certificats médicaux et ordonnances, signées par un médecin, nécessaires à la continuation des soins et des traitements requis ainsi qu’à la justification des droits. 3-7-3 Mères et enfants Les mamans quittent le Centre hospitalier accompagnées de leurs nouveaux nés, sauf en cas de force majeure ou de nécessité médicale, notamment pour les enfants prématurés, constatés par le médecin responsable du service. 3-7-4 Transport En cas de nécessité médicale, une prescription de transport sanitaire est établie, lors de la sortie, par un médecin hospitalier, permettant la prise en charge financière du transport par un organisme de protection sociale. Le coût du transport est à la charge du malade assuré social, qui dispose du libre choix de la société d’ambulances. Le Centre hospitalier tient à la disposition des malades et des familles la liste complète des entreprises de transport sanitaire agréées du département. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 23 Section 3-8 : Sortie normale des personnes mineures et majeures protégées En cours d’hospitalisation, et sous réserve d’éventuelles décisions de l’autorité judiciaire, les mineurs ne peuvent être confiés qu’à leur père, mère, gardien ou tuteur. Une sortie avec une tierce personne doit avoir été expressément autorisée par la personne qui a la garde de l’enfant. La personne autorisée doit justifier de son identité. La copie de la pièce d’identité de la personne prenant en charge l’enfant à sa sortie est classée dans le dossier médical de l’enfant. Seule la personne qui exerce l’autorité parentale peut signer une attestation pour quitter l’établissement contre avis médical, indiquant qu’elle a eu connaissance des dangers que présente cette sortie pour la santé de l’enfant. Un procès-verbal est établi si cette personne refuse de signer l’attestation. Lorsque cette demande de sortie apparaît de nature à mettre en danger la santé ou l’intégrité corporelle de l’enfant, le directeur saisit le procureur de la République afin de provoquer la mise en place des mesures d’assistance éducative qui permettront d’assurer les soins. La personne qui exerce l’autorité parentale est informée de la date de sortie du mineur. Elle fait connaître à l’administration du Centre hospitalier et au cadre du service si le mineur peut quitter seul l’établissement, ou s’il sera accompagné lors de sa sortie. Préalablement à la sortie d’un majeur sous tutelle, le tuteur est prévenu. Section 3-9 : Sortie disciplinaire et sortie après refus de soins La sortie des malades, leur transfert dans un autre service ou dans un autre établissement peuvent, hors les cas où leur état de santé l’interdirait, être prononcés par le directeur du Centre hospitalier, après avis médical, par mesure disciplinaire fondée sur le constat d’un comportement illicite ou dangereux ou d’un manquement grave aux dispositions du présent règlement. Une proposition alternative de soins est au préalable faite au malade, afin d’assurer la continuité des soins. Lorsque le patient n’accepte aucun des traitements, des interventions ou des soins proposés, sa sortie, sauf en cas d’urgence médicale constatée et nécessitant des soins immédiats, est prononcée par le directeur du Centre hospitalier ou son représentant sur proposition du médecin. Le patient signe préalablement une attestation, qui indique son refus d’accepter les soins proposés, signée par le médecin de service, et contre signée par deux témoins. En cas de refus de signer ce document, un procès-verbal de refus est établi, signé par deux membres du personnel soignant du service. Attestations et procès-verbaux sont conservés dans le dossier médical. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 24 Section 3-10 : Sortie à l’insu du service En cas de sortie à l’insu du service, si les recherches entreprises au sein de l’établissement restent vaines et si le médecin estime que l’état du malade permet sans danger cette sortie, ce dernier est déclaré sortant. Une attestation de sortie à l’insu du service est rédigée et classée au dossier du patient. Si le médecin estime que cette sortie met en danger l’intégrité physique du malade, compromet son état de santé ou est un facteur de danger pour autrui, la famille et le commissariat de police sont alertés par le service ayant constaté la fugue, pour poursuivre les recherches. Dans le cas d’un majeur protégé, le tuteur est prévenu. S’il s’agit d’un patient en hospitalisation sur demande du représentant de l’Etat, la permanence de la Délégation territoriale de l’Agence régionale de santé Ile-deFrance/ Préfecture de Seine-et-Marne est prévenue. Une attestation de sortie à l’insu du service, signée par un médecin du service est classée au dossier du patient. Si le patient sorti à l’insu du service est suivi par un médecin traitant, et si sa situation de santé l’exige, le médecin chef de service peut informer son confrère des dangers encourus par le malade, dans l’intérêt de ce dernier et même en l’absence de son consentement. Section 3-11 : Sortie contre avis médical 3-11-1 Règles générales A l’exception des mineurs, des incapables majeurs sous tutelle, des personnes hospitalisées à la demande du représentant de l’Etat ou à la demande d’un tiers, et des personnes gardées à vue, les malades peuvent sur leur demande, quitter à tout moment le Centre hospitalier. Toutefois, si le médecin chef de service estime que cette sortie est prématurée et présente un danger pour la santé de la personne hospitalisée, cette dernière n’est autorisée à quitter l’hôpital qu’après avoir rempli une attestation établissant qu’elle a eu connaissance des risques éventuels ainsi encourus. La sortie est alors prononcée sous la responsabilité du directeur d’établissement et par délégation, par le chef de service ou son représentant. Lorsque le malade refuse de signer cette attestation ou décharge, un procès-verbal de ce refus est dressé et signé par deux témoins, membres du personnel soignant du service. Les attestations de notification de risque et les procès-verbaux de refus sont consignés dans le dossier médical. Si le patient sorti contre avis médical est suivi par un médecin traitant, et si sa situation de santé l’exige, le médecin chef de service Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 25 peut informer son confrère des dangers encourus par le malade, dans l’intérêt de ce dernier et même en l’absence de son consentement. 3-11-2 Cas des enfants mineurs Seule la personne qui exerce l’autorité parentale peut signer une attestation pour quitter l’établissement contre avis médical, indiquant qu’elle a eu connaissance des dangers que présente cette sortie pour la santé de l’enfant. Un procès-verbal est établi si cette personne refuse de signer l’attestation. Lorsque cette demande de sortie apparaît de nature à mettre en danger la santé ou l’intégrité corporelle de l’enfant, le directeur saisit le procureur de la République afin de provoquer la mise en place des mesures d’assistance éducative qui permettront d’assurer les soins. Section 3-12 : Sortie d’hospitalisation sous contrainte L’hospitalisation sur demande d’un tiers (S.D.T.) est levée par un certificat médical ou une demande du tiers validée par le psychiatre, ce qui place le malade en service libre. L’hospitalisation sur demande du représentant de l’Etat (S.D.R.E.) est levée par arrêté du représentant de l'Etat dans le département, et en cas de divergence avec le psychiatre demandant l’abrogation, sur avis conforme de deux médecins psychiatres n'appartenant pas à l'établissement et choisis sur une liste établie par le procureur de la République, après avis du directeur général de l'A.R.S. d’Ile-de-France. Section 3-13 : Décès 3-13-1 Approche du décès A l’approche du décès, la famille ou les proches du malade sont prévenus de l’aggravation de l’état du malade par tous les moyens appropriés, par le personnel infirmier du service d’hospitalisation. Le personnel du service apporte une aide au malade ou à sa famille, si un retour à domicile est décidé, pour l’organiser. En cas contraire, la personne en fin de vie est, dans la mesure du possible, transportée, avec discrétion, dans une chambre individuelle du service. La famille ou les proches peuvent demeurer auprès d’elle et l’assister dans ses derniers instants, prendre leurs repas au sein du Centre hospitalier et y demeurer en dehors des heures de visite. A l’exception des repas, les autres prestations, comme la mise à disposition d’un lit accompagnant, sont gratuites. 3-13-2 Constat du décès Le décès est constaté par un docteur en médecine du Centre hospitalier qui établit : - le certificat de décès, Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 26 - le certificat médical attestant que le défunt était ou n’était pas atteint par l’une des infections transmissibles (dont la liste est fixée par l’article R. 2212-2-1 du C.G.C.T. Décret n° 2011-121 du 28 janvier 2011), - le bon d’admission à la chambre mortuaire, - la partie médicale de la demande de transport de corps avant la mise en bière, permettant une sortie du corps du défunt si telle est la demande de la famille. 3-13-3 Notification de décès La famille ou les proches du défunt sont prévenus du décès par un médecin, le plus rapidement possible et, par tous les moyens appropriés. Les tuteurs, mandataires ainsi que, le cas échéant, les directions des services de protection et d’assistance compétents sont prévenus des décès des mineurs et majeurs protégés, de même que les consulats pour les étrangers et la police/gendarmerie pour les personnes non identifiées. 3-13-4 Décès périnatal La délivrance d’un acte d’enfant sans vie est conditionnée à la production d’un certificat attestant de l’accouchement de la mère, signé par le médecin qui a effectué l’accouchement ou qui dispose des éléments cliniques permettant d’en affirmer l’existence. Pour tout enfant né vivant et viable, décédé avant que sa naissance ait été déclarée à l'état civil, et même s’il n’a vécu que quelques heures, le médecin établit un certificat médical attestant que l’enfant est né vivant et viable et qu’il est décédé, en indiquant les dates et heures de la naissance et du décès, sur production duquel, l'officier de l'état civil établit un acte de naissance et un acte de décès. Les relations entre la famille et la commune pour organiser des funérailles sont réglées par la législation funéraire. 3-13-5 Formalités de décès Le service procède à la toilette et à l’habillage, et dresse l’inventaire des objets en la possession du malade décédé, qui reçoit un bracelet d’identification. L’agent du bureau de l’état civil du Centre hospitalier annote, le registre des décès, disponible au bureau des entrées ; copie en est transmise dans les 24 heures au bureau d’état civil de la mairie. 3-13-6 Chambre mortuaire Elle est régie par un règlement interne spécifique. Après inventaire des biens, le corps est déposé sans bijoux à la chambre mortuaire, dans un délai minimum de deux heures et maximum de dix heures suivant l’heure de décès. La liste des entreprises, régies, associations du département de Seine-et-Marne, habilitées dans le domaine funéraire est portée à la connaissance des familles, et fait l’objet d’un affichage à la chambre mortuaire. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 27 La chambre mortuaire est ouverte aux familles et proches du lundi au vendredi de 8 h 00 à 18 h 00 les samedis, dimanches et jours fériés et de 9 h 00 à 16 h 30 pendant les congés d’un des deux agents Le séjour à la chambre mortuaire de l’hôpital du corps d’une personne qui y est décédée est facturé au-delà du délai légal de gratuité fixé à 3 jours. Ce délai ne comprend pas le jour de décès. Lorsque, dans un délai de 10 jours, un corps n’a pas été réclamé par la famille ou les proches, l’hôpital dispose de deux jours francs pour, suivant le cas, faire procéder par les services municipaux à l’inhumation du défunt dans les conditions compatibles avec l’avoir laissé par celui-ci, ou prendre les mesures en vue de procéder, à ses frais, à la crémation du corps d’un enfant pouvant être déclaré sans vie. 3-13-7 Affaires personnelles du défunt Le linge et objets divers sont rassemblés dans une valise ou un sac en papier étiqueté et accompagné d’une fiche d’inventaire. Les objets de valeur (alliance, bijoux, argent, cartes, papiers d’identité…) sont placés dans une enveloppe cachetée, revêtue de la signature de deux agents, mentionnant le nom du patient et la description du contenu. La famille peut récupérer immédiatement les vêtements et autres objets dans le service. A défaut, elle en fait la demande à l’établissement. Les objets de valeur ne sont pas remis directement aux membres de la famille, car les règles légales en matière de succession s’y appliquent. Les clefs et papiers déposés au coffre de l’établissement, comme les espèces, valeurs et bijoux remis au Trésor public, sont restitués aux ayants droits justifiant de leur qualité d’héritiers par les agents préposés à cette mission. Lorsque les mesures de police sanitaire y obligent, les effets et objets mobiliers ayant appartenu au défunt sont incinérés par mesure d’hygiène sans qu’une indemnisation puisse être réclamée par les ayants droits. 3-13-8 Transport de corps sans mise en bière Un transport de corps sans mise en bière, à domicile ou la résidence d’un membre de sa famille, vers une chambre funéraire, vers un établissement de santé, de formation ou de recherche peut être demandé par la famille et doit réglementairement être achevé dans un délai maximum de 48 heures à compter du décès. Le transport avant mise en bière du corps d’une personne décédée ne peut être réalisé sans une déclaration écrite préalable effectuée, par tout moyen, auprès du maire du lieu de dépôt du corps. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 28 La déclaration préalable et les formalités sont accomplies par l’opérateur choisi par la famille. Une liste des entreprises, régies, associations, habilitées dans le domaine funéraire du département de Seine-et-Marne est tenue à leur disposition. Le transport avant mise en bière est subordonné : 1°) A la demande écrite de la personne qui a qualité pour pourvoir aux funérailles et justifie de son état-civil et de son domicile ; 2°) A la détention d’un extrait du certificat de décès attestant que le décès ne pose pas de problème médico-légal et que le défunt n’était pas atteint par l’une des infections transmissibles dont la liste est fixée à l’article R. 2213-2-1 ; 3°) A l’accord, le cas échéant, du directeur de l’établissement de santé, au sein duquel le décès est survenu ; 4°) A l’accomplissement préalable des formalités légales relatives à la déclaration de décès à l’officier de l’état-civil de la commune où le décès a eu lieu, en cas de fermeture de la mairie, ces formalités sont accomplies dès sa réouverture. Outre les obstacles d’ordre médico-légal et infections transmissibles prévues, le médecin qui signe le certificat de décès peut s’opposer au transport du corps avant mise en bière lorsque l’état du corps ne permet pas un tel transport. Il en avertit sans délai la famille et, s’il y a lieu, le directeur de l’établissement. Les départs ont lieu aux heures d’ouverture de la chambre mortuaire de l’établissement et sont assurés par des véhicules spécialement agréés à cet effet. 3-13-9 Transport de corps après mise en bière Les formalités sont accomplies par l’opérateur funéraire désigné par la famille. Une liste des entreprises, régies, associations, habilitées dans le domaine funéraire du département de Seine-et-Marne est tenue à leur disposition. La fermeture du cercueil est autorisée par l’officier d’état civil de la commune du lieu de décès ou du lieu de dépôt du corps. Cette autorisation est délivrée sur production d’un certificat établi par le médecin qui a constaté le décès et attestant que celui-ci ne pose pas de problème médico-légal et après accomplissement des formalités légales relatives à la déclaration de décès à l’officier de l’état-civil de la commune où le décès a eu lieu. 3-13-10 Recherche des causes du décès par le médecin La recherche de causes du décès par prélèvements à finalité scientifique (« autopsie ») fait l’objet d’une demande écrite et motivée du praticien hospitalier. Sauf refus de prélèvement par le défunt donné de son vivant, ou obstacle médicolégal, son consentement est présumé. Cette opposition peut avoir fait l’objet d’une inscription au registre national des refus ou avoir été reçue par sa famille. L’accord de la famille est recherché ; il est indispensable si le défunt est mineur ou s’il s’agit d’un enfant déclaré sans vie. Les frais engagés sont à la charge de l’établissement de santé. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 29 Le Centre hospitalier ne pratiquant pas les recherches de causes du décès par prélèvements à finalité scientifique, un transport de corps sans mise en bière doit intervenir vers un établissement habilité, dans le délai légal de 48 heures à compter du décès. Lorsque l’autopsie médicale est réalisée en vue de diagnostiquer l’une des infections transmissibles dont la liste est fixée par l’article R. 2213-2-1, le délai pour le transport de corps est porté à 72 heures. 3-13-11 Recherche des causes du décès par la justice Une autopsie médico-légale peut être demandée par les autorités de justice ou le préfet, pour des motifs d’ordre public, sans qu’il y ait lieu de rechercher un consentement. 3-13-12 Prélèvements à but thérapeutiques (Don d’organes) Dans le cas de mort encéphalique (situation irréversible de maintien artificiel de la vie sans activité cérébrale) et si l’intérêt d’un don d’organe est établi, la mention d’une opposition au prélèvement éventuellement manifestée par le patient de son vivant est recherchée par consultation du registre national des refus. En l’absence de volonté exprimée par le défunt, le médecin s’efforce de recueillir le témoignage des proches en leur ménageant une annonce appropriée et en les informant des organes et des tissus que l’on envisage de prélever. 3-13-13 Don du corps à la science Le don du corps à la science est subordonné à la délivrance préalable, du vivant de la personne et sur sa demande expresse, d’une carte de donneur, à solliciter auprès d’une faculté de médecine de la région. La volonté du patient de faire don et la possession d’une carte de donneur doivent autant que possible être connue par la famille, et portée à la connaissance du service au moment de l’admission. Le don du corps est établi en relation directe entre le patient et la faculté de médecine concernée, sans intervention du Centre hospitalier, excepté les autorisations médicales et administratives du transport de corps sans mise en bière. La famille se met en rapport avec la faculté de médecine qui a délivré la carte et convient des conditions de réalisation du don. La délivrance d’une carte n’est pas un engagement contractuel d’admettre le corps et ne préjuge pas de la décision finale de la faculté, selon l’état de ses besoins. Sauf convention contraire, les frais de transport de corps sans mise en bière vers la faculté de médecine, les frais d’inhumation ultérieurs sont à la charge des héritiers du défunt. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 30 CHAPITRE 4 : DROITS ET OBLIGATIONS DES USAGERS Section 4-1 : Information des usagers 4-1-1 Conditions générales de l’information Les hospitalisés sont informés par tous moyens adéquats du nom des praticiens et du nom des personnels assurant leur prise en charge. Le secret médical n’est pas opposable au patient qui a le droit d’être informé sur son état de santé, comme celui de ne pas être informé du diagnostic ou du pronostic le concernant, sauf si son état de santé présente des risques de transmission à des tiers. L’information, qui est donnée, dans toute la mesure du possible, et sauf urgence, lors d’un entretien individuel par le médecin, de manière adaptée et accessible, porte sur les investigations, traitements et / ou actions de prévention proposées, ainsi que sur leurs alternatives éventuelles. Dans le cas de la délivrance d’une information difficile à recevoir pour le patient, le médecin peut lui proposer un soutien psychologique. L’annonce d’une affection cancéreuse s’intègre dans un dispositif d’annonce organisé. Dans le cas où les informations médicales à délivrer relèvent en partie de la compétence d’autres professionnels de santé, le médecin indique au patient les professionnels auxquels il est souhaitable qu’il s’adresse pour obtenir une information complète. 4-1-2 Mineurs et majeurs protégés Les malades, mineurs ou majeurs sous tutelle, sont informés des actes et examens nécessaires à leur prise en charge et participent à la prise de décision les concernant, en fonction de leur âge et de leurs capacités de compréhension. Cette information est également donnée à leurs représentants légaux. 4-1-3 Transfusion sanguine Sauf urgence, toute transfusion sanguine est accompagnée d’une information spécifique, pré-transfusionnelle et post-transfusionnelle, écrite, comportant la nature des produits sanguins transfusés, leur nombre, les dates de transfusions, et les services d’hospitalisation. Le service qui encadre la sortie définitive du patient lui remet l’ensemble de ces informations ainsi que la dernière prescription du bilan post-transfusionnel, l’ensemble étant conservé dans un dossier transfusionnel. 4-1-4 Risques et dommages liés aux soins En cas de dommage lié aux soins, le patient reçoit une information sur les circonstances et les causes de ce dommage. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 31 Lorsque, postérieurement aux soins prodigués, des risques nouveaux sont identifiés, la personne concernée en est informée. 4-1-5 Personne de confiance Lorsque le patient a choisi une personne de confiance, dont la désignation sera mentionnée à son dossier, il peut demander qu’elle soit présente aux entretiens. La personne de confiance bénéficie d’une information suffisante pour accompagner au mieux la personne malade et donner valablement son avis dans le cas où cette dernière n’est pas en mesure d’exprimer sa volonté. 4-1-6 Information de la famille et des proches En cas de diagnostic ou de pronostic grave et sauf opposition de la personne concernée, la famille et les proches reçoivent les informations leur permettant de la soutenir. 4-1-7 Information du médecin traitant Lors de l’admission, le Centre hospitalier fait parvenir au médecin désigné par le malade ou sa famille une information lui faisant connaître la date, l’heure et le service d’admission du malade, et l’invitant à prendre contact avec le service concerné, à fournir tous renseignements utiles sur le malade et à manifester éventuellement le souhait d’en recevoir des nouvelles. Si le patient le souhaite et sous réserve de l’accord du chirurgien, son médecin traitant peut assister aux interventions chirurgicales qu’il aurait à subir pendant son hospitalisation. Sauf opposition de la personne hospitalisée, le médecin traitant désigné est informé, après la sortie, des prescriptions médicales du praticien hospitalier et reçoit les indications propres à poursuivre, s’il y a lieu, la surveillance du malade, sous forme de comptes-rendus opératoires et/ou d’hospitalisation, accompagnés, le cas échéant d’une lettre de sortie. 4-1-8 Communication du dossier médical Le patient dispose d’un droit d’accès à l’ensemble des informations de santé le concernant, dans les conditions réglementaires, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un médecin de son choix. La demande de communication est adressée par écrit à la direction de l’établissement. Les délais de communication, qui courent à partir de la date de réception des pièces justificatives produites à l’appui de la demande, sont de 8 jours pour les informations de moins de cinq ans à compter de leur date de constitution et de 2 mois pour les informations de plus de cinq ans. Préalablement à toute communication, l’identité du demandeur ou la qualité de médecin de la personne désignée comme intermédiaire font l’objet d’une vérification. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 32 La réalisation de la copie d’un dossier médical, adressée par la poste ou remis lors d’une consultation sur place, donne lieu à facturation suivant le tarif indiqué préalablement. Pour une personne mineure, ce droit d’accès est exercé par le ou les titulaires de l’autorité parentale. Le mineur peut cependant s’opposer à ce qu’un médecin communique au titulaire de l’autorité parentale des informations qui le concernent. Le médecin fait mention écrite de cette opposition. Si le titulaire de l’autorité parentale saisit le médecin d’une demande d’accès, le praticien doit s’efforcer d’obtenir le consentement du mineur. Si ce dernier maintient son opposition, la demande du titulaire de l’autorité parentale ne peut être satisfaite. Dans le respect de la confidentialité, et sauf volonté contraire exprimée du vivant du défunt, l’ayant droit d’une personne décédée peut accéder, parmi les éléments du dossier médical, aux seules informations qui sont nécessaires pour connaître les causes de la mort, défendre la mémoire du défunt ou faire valoir des droits. L’ayant droit doit indiquer le motif de sa demande d’accès par écrit. Le lien existant entre la personne décédée et le demandeur est établi par la production de la carte d’identité et du livret de famille. Les conditions de reprographie et d’adressage sont identiques à celles appliquées pour la communication du dossier médical. Section 4-2 : Consentement Afin de pouvoir donner un consentement libre et éclairé, le patient est informé des différentes investigations, traitements ou actions de prévention qui lui sont proposés, leur utilité, les risques fréquents ou graves encourus, normalement prévisibles en l’état des connaissances scientifiques, les solutions alternatives, et les conséquences en cas de refus de soins. Le consentement doit être renouvelé, dans les mêmes conditions, pour tout nouvel acte médical. Lorsque la personne prise en charge n’est pas en état d’exprimer sa volonté, et sauf urgence ou impossibilité, le médecin ne réalisera pas d’investigation ou de traitement avant d’avoir consulté la personne de confiance, la famille ou, à défaut, un de ses proches. Pour certains actes, le consentement fait l’objet d’un régime juridique renforcé, comme : - Le don d’organes par un donneur vivant nécessite le recueil du consentement devant le Tribunal de grande instance ou, en cas d’urgence, par le procureur de la République. - Le prélèvement d’organe à des fins thérapeutiques ou scientifiques après la mort cérébrale, auquel toute personne peut faire connaître de son vivant son opposition ou son refus. Ce refus peut figurer sur le registre national des refus, ou être exprimé par tout autre moyen. En l’absence de mention au registre national, le médecin vérifie auprès de la famille ou des proches que la personne ne s’est pas opposée de son vivant, au don d’organes. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 33 - Le dépistage de virus comme celui de l’immunodéficience humaine - V.I.H. ne peut être réalisé qu’avec le consentement préalable de la personne concernée. Il est obligatoire en cas de dons de sang, d’organes, de tissus, de cellules et notamment de sperme et de lait. Un dépistage volontaire peut être proposé au patient, après une information personnalisée. - L’accès à l’interruption volontaire de grossesse (I.V.G.) et aux actes médicaux et soins liés, par une mineure non émancipée se trouvant dans l’impossibilité de recueillir le consentement d’un des titulaires de l’autorité parentale ou souhaitant garder le secret, et qui doit, dans ce cas, se faire accompagner par une personne majeure de son choix. - L’hospitalisation sous contrainte à la demande d’un tiers ou du représentant de l’Etat, d’une personne atteinte de troubles mentaux. Les restrictions à l’exercice de ses libertés individuelles sont limitées à celles nécessitées par son état de santé et par la mise en œuvre de son traitement. Elle bénéficie des garanties légales et de la protection du juge des libertés. Section 4-3 : Le régime spécial des soins psychiatriques sans consentement Le Code de la santé publique prévoit un régime spécial pour la prise en charge en soins psychiatriques sans consentement, en distinguant les modes d’admission (hospitalisation à la demande du représentant de l’Etat, ou à la demande d’un tiers) et les types de prises en charge (hospitalisation complète ou soins ambulatoires avec programme de soins). Ces admissions sont signalées au représentant de l’Etat dans le département et à la Commission départementale des soins psychiatriques. Les patients sont informés de toutes décisions les concernant et de leurs droits. Afin d’assurer le contrôle des mesures de soins psychiatriques, le Juge des libertés et de la détention est saisi pour toute admission en soins psychiatriques sans consentement avant l’expiration du délai de 15 jours d’hospitalisation continue puis tous les 6 mois. Sauf opposition de la part de la personne qui fait l’objet de soins, l’entretien avec le Juge des libertés et de la détention du Tribunal de grande instance de Meaux peut se dérouler au sein de notre établissement dans une salle équipée de moyens de visioconférence. A l’audience, le Juge dirige les débats. La personne a le choix d’être assistée d’un avocat ou pas, d’une audience publique ou à huis clos. Si elle ne peut comparaître personnellement, pour des raisons médicales attestées par un certificat d’un psychiatre, elle sera représentée par un avocat. Un agent hospitalier, assermenté par le Tribunal de grande instance, dresse procèsverbal des opérations. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 34 Le Juge décide du maintien de l’hospitalisation dans un délai de 15 jours suivant l’admission ou de la main levée dans un délai de 12 jours à compter de l’enregistrement de la requête au greffe. Ce dernier délai est porté à 25 jours si une expertise est ordonnée. L’ordonnance de main levée du Juge des libertés et de la détention peut être assortie d’un délai de 24 heures pour son exécution afin de permettre l’aménagement de la prise en charge et notamment l’élaboration d’un programme de soins psychiatriques ambulatoires sans consentement, incluant éventuellement la médication à domicile, les venues en consultations et l’hospitalisation de jour ou de nuit, régime qui n’est pas considéré comme privatif de liberté. Le patient peut faire appel de l’ordonnance du Juge devant la Cour d’appel dans un délai de 10 jours à compter de sa notification. Il peut demander à être assisté d’un avocat. Le premier président statue dans les 12 jours de sa saisine ; ce délai est porté à 25 jours si une expertise est demandée. Section 4-4 : participation des mineurs ou majeurs protégés au consentement Le consentement du mineur ou du majeur sous tutelle doit être systématiquement recherché, s’il est apte à exprimer sa volonté et à participer à la décision, même s’il revient aux détenteurs de l’autorité parentale, ou au tuteur, de consentir à tout traitement, en dehors des cas d’urgence. Lorsque la santé ou l’intégrité corporelle d’une personne mineure ou majeure sous tutelle risque d’être gravement compromise par le refus du représentant légal ou par l’impossibilité de recueillir le consentement de celui-ci, le médecin délivre les soins qui s’imposent. S’agissant d’un mineur, lorsqu’il y a divergence entre les titulaires de l’autorité parentale, il appartient au parent le plus diligent de saisir le juge aux affaires familiales afin qu’il soit statué sur la décision à prendre. Dans le cas où cette divergence s’accompagne d’une situation de danger mettant en cause la santé ou la sécurité du mineur, le médecin est tenu de délivrer les soins indispensables. Le médecin, ou tout autre tiers, est alors habilité à opérer un signalement auprès du procureur de la république, lequel a faculté de saisir le juge des enfants. S’agissant d’un majeur sous tutelle, il appartient au tuteur appelé à prendre une décision concernant la santé de la personne protégée, de solliciter une autorisation du juge des tutelles, en l’absence d’avis de son protégé ou lorsque se conformer à l’avis exprimé conduirait à un risque sérieux d’atteinte à son intégrité corporelle. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 35 Section 4-5 : Interventions urgentes sur mineurs ou majeurs protégés En cas d’urgence et d’impossibilité de joindre la personne investie du droit de garde ou de refus de la part de cette dernière de signer l’autorisation d’anesthésier, d’opérer ou de pratiquer un examen fonctionnel ou une transfusion sanguine, il peut être procédé à ces interventions dans l’intérêt du patient. Le praticien qui a constaté l’urgence et a décidé l’intervention, l’assure personnellement. Il a la possibilité de faire valider, au préalable, son avis d’intervenir en urgence par un autre confrère. Un certificat signé par le chef de service ou à défaut le médecin de permanence est conservé dans le dossier médical du mineur ou du majeur protégé avec la mention « nécessité d’intervenir en urgence », en précisant la date et l’heure certifiant qu’il n’a pas été possible de joindre en temps utile le représentant légal, ou que ce dernier s’est opposé à l’intervention. Section 4-6 : Directives anticipées Toute personne majeure a la possibilité de rédiger, pour le cas où elle ne serait plus en état d’exprimer elle-même sa volonté, des directives anticipées pour faire connaître ses souhaits quant à sa fin de vie. Si elle ne peut les rédiger elle-même, deux témoins, dont la personne de confiance, attesteront qu’elles correspondent à sa volonté clairement exprimée. Ces directives, renouvelées tous les trois ans ou établies depuis moins de trois ans avant que la personne ne soit plus en état d’exprimer sa volonté, sont révocables à tout moment. Lors de son admission dans l’établissement, le patient signale l’existence de directives anticipées et indique les coordonnées des personnes auxquelles il les a confiées. Si la personne n’est plus apte à manifester sa volonté, le médecin prend connaissance des directives anticipées préalablement à ses décisions et reste libre d’apprécier les conditions dans lesquelles il convient d’appliquer les orientations exprimées compte tenu de la situation concrète et de l’éventuelle évolution de l’état de l’art médical. Section 4-7 : Refus de soins Toute personne hospitalisée, apte à exprimer sa volonté, peut refuser les actes, diagnostics et les traitements et en demander l’interruption à tout moment. Cette volonté est mentionnée au dossier du patient. Si ce refus ou cette interruption de traitement met la vie de la personne en danger, le médecin, tenu par son obligation d’assistance, doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d’accepter les soins indispensables et peut faire alors appel à un autre membre du corps médical. La décision de refus du patient, réitérée dans un délai raisonnable, s’impose au médecin. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 36 Dans les situations d’urgence où le pronostic vital est engagé, et dès lors que le patient n’a pas disposé d’un délai minimum nécessaire pour réitérer, en toute connaissance de cause, sa volonté, le devoir d’assistance du médecin prévaut sur le refus de soins. Section 4-8 : Arrêt ou limitation des traitements En fin de vie, dès lors que la personne, dûment informée des conséquences de son choix et apte à exprimer sa volonté, fait valoir sa décision de limiter ou d'arrêter les traitements, celle-ci s'impose au médecin. Dans tous les cas : la décision d’arrêt ou de limitation des traitements prise par la personne hospitalisée est inscrite dans son dossier médical quelle que soit la situation. la décision motivée du médecin est reportée dans le dossier médical. Lorsqu'une personne est hors d'état d'exprimer sa volonté, qu’elle soit en fin de vie ou non, et que les actes de prévention, d'investigation ou de soins apparaissent inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, le médecin peut prendre la décision de les limiter ou de les arrêter. Cette décision ne peut cependant être prise qu’après concertation avec l’équipe de soins et dans le cadre d’une procédure collégiale, après consultation d’au moins un autre médecin avec lequel n’existe aucun lien hiérarchique et prise en compte des souhaits précédemment exprimés par la personne quant à sa fin de vie. Cette volonté est recherchée notamment dans d’éventuelles directives anticipées ainsi que dans les avis exprimés par la personne de confiance, la famille ou, à défaut, les proches. Lorsqu’une personne de confiance est désignée, son avis est entendu en premier lieu, mais n’est pas exclusif de la recherche d’avis exprimés par la famille ou par les proches, le médecin restant libre d’apprécier les conditions dans lesquelles il convient de tenir compte des avis exprimés, en fonction de la situation concrète. Le médecin recueille en outre, l'avis des titulaires de l'autorité parentale s’il s’agit d’un malade mineur, et celui du tuteur pour un majeur protégé. Section 4-9 : Secret médical et de l’hospitalisation Le secret médical, institué pour protéger la personne malade, est respecté par les médecins et, plus largement, par tous les professionnels du Centre hospitalier qui ne divulguent d’information médicale qu’à la personne concernée, sauf dérogations particulières. Dans chaque service, les médecins reçoivent les familles des hospitalisés soit sur rendez-vous, soit aux jours et heures qui sont portés à la connaissance des malades et de leurs familles. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 37 Les indications d’ordre médical ne peuvent être données que par les médecins dans les conditions définies par le code de déontologie. En l’absence d’opposition du malade, les renseignements courants sur son état de santé peuvent être fournis par les cadres de santé et les infirmières aux membres de la famille. En cas de décès, et sauf opposition exprimée antérieurement par la personne décédée, le secret médical ne fait pas obstacle à la divulgation, aux ayant droit, des seules informations nécessaires, suivant le cas, à la connaissance des causes de la mort, à la défense de la mémoire du défunt ou pour faire valoir leurs droits. Une personne hospitalisée peut refuser toute visite, tout appel et demander que sa présence ne soit pas divulguée. Si une personne mineure, pour laquelle un traitement ou une intervention s’impose pour sauvegarder sa santé, ne souhaite pas que son état de santé soit porté à la connaissance des titulaires de l’autorité parentale, le médecin peut se dispenser du consentement du ou des titulaires de l’autorité parentale après avoir mis tout en œuvre pour que le mineur accepte qu’ils soient consultés. Si le mineur persiste dans sa volonté que le secret soit gardé, le médecin pourra intervenir pour autant que le mineur soit accompagné d’une personne majeure de son choix. La mention du refus du mineur, que les titulaires de l’autorité parentale soient consultés, est portée au dossier médical de l’intéressé. Les toxicomanes qui se présentent spontanément dans l’établissement afin d’y être traités peuvent, sur leur demande expresse, bénéficier au moment de l’admission, d’un anonymat qui ne peut être levé dans un but de répression d’usage illicite de stupéfiants, mais ne s’oppose pas à la délivrance de certificats médicaux nominatifs. Une patiente peut demander le bénéfice du secret de l’admission pour sauvegarder le secret de la grossesse ou de la naissance. Aucune pièce d’identité n’est exigée et aucune enquête n’est entreprise. Le directeur informe de cette admission le directeur territorial délégué de l’Agence régionale de santé. Section 4-10 : Service social Le Centre hospitalier comporte un service social, à la disposition des malades, des familles et des proches, qui recherche et propose les actions nécessaires à l’accès aux soins, à la réinsertion sociale, familiale, professionnelle et scolaire. Le service social favorise le maintien ou l’accès aux droits sociaux, participe à la régularisation des difficultés administratives ou juridiques et aide à la mise en place des procédures de protection des personnes et des biens, lorsqu’elles s’avèrent nécessaires. Il prépare, en collaboration avec les autres intervenants, le maintien ou le retour à domicile ou organise l’admission dans une structure sanitaire ou sociale adaptée à la situation particulière des malades qui le nécessitent, en vue d’un séjour soit temporaire, soit de longue durée. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 38 Section 4-11 : Courrier - téléphone - téléviseurs - radios Le vaguemestre est à la disposition des hospitalisés pour toutes les opérations postales, la distribution du courrier est faite par son intermédiaire et est organisée au sein du service par le cadre de santé. Les mandats, lettres ou paquets recommandés sont remis personnellement aux malades par le vaguemestre. Les hospitalisés ont la possibilité d’utiliser les téléphones de chambres ou les cabines téléphoniques. Ils sont tenus d’acquitter les taxes correspondantes. Ainsi les appareils téléphoniques sont mis à la disposition des patients dans les chambres d’hospitalisation, ou à proximité, de telle sorte que soit assurée la confidentialité des communications téléphoniques. Les malades désirant regarder la télévision dans leur chambre doivent en faire la demande au service approprié, les frais de locations du poste de télévision leur sont facturés. En aucun cas, les récepteurs de télévision, de radio et autres appareils sonores ne doivent gêner le repos du malade ou des voisins. Section 4-12 - Droits culturels- droits civiques - actes notariés Les hospitalisés sont en mesure de participer à l'exercice de leur culte. A leur demande, le cadre de santé du service ou un autre membre de l’équipe soignante contactera le représentant du culte choisi, directement ou par l’intermédiaire de l’aumônier de l’établissement. L’expression des croyances et convictions des personnes accueillies doit rester compatible avec les impératifs de la qualité des soins, des règles d’hygiène, et de la tranquillité des autres personnes hospitalisées et de leurs proches, en s’abstenant de tout prosélytisme. Ces droits s’exercent dans le respect de la liberté d’autrui. Les patients hospitalisés, qui en raison de leur état de santé ou de leur condition physique, sont dans l’impossibilité de se déplacer un jour du scrutin, peuvent exercer au sein de l’hôpital leur droit de vote par procuration. La demande, accompagnée d’un certificat médical justificatif, en sera faite auprès d’un officier de police judiciaire. Après avis médical, une personne hospitalisée peut signer des actes notariés durant son séjour. L’acte ne pourra être signé et valide que si la procédure a été effectuée, soit en présence de deux notaires, soit en présence d’un notaire seulement et de deux agents du Centre hospitalier, qui signeront l’acte notarié en tant que témoins. Section 4-13 : Règles de bonne conduite Les personnes hospitalisées, consultantes ou visiteuses ne doivent pas gêner, par leurs comportements ou leurs propos, les malades ou le fonctionnement du service ou de l’établissement. Elles respectent le bon état des locaux et objets qui sont à leur disposition. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 39 Dans les conditions compatibles avec leur état de santé et leurs traitements, les personnes hospitalisées s'observent une bonne hygiène corporelle et une tenue correcte. Elles peuvent, avec l’autorisation d’un membre du personnel soignant, se déplacer dans la journée hors du service d’hospitalisation sauf si les soins en cours ou leur condition physique ne le permettent pas. Les malades ne doivent pas introduire dans l'établissement de denrées périssables, ni de boissons alcoolisées, ni apporter des médicaments sans l’accord du médecin. Il est strictement interdit de fumer dans l’ensemble des locaux hospitaliers. La seule exception concerne la Maison d’accueil spécialisée, pour laquelle la réglementation autorise la mise à disposition des résidents d’un local « fumeurs », seul espace où l’usage du tabac est toléré. Les patients en difficulté avec le tabac peuvent s’adresser à la consultation spécialisée de tabacologie du Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (C.S.A.P.A.) de l’établissement. L’ivresse publique est réprimée par la loi. L’introduction et l’usage d’alcool au sein de l’établissement sont interdits. Les patients en difficulté avec l’alcool peuvent s’adresser aux médecins qui les prennent en charge ainsi qu’à la consultation spécialisée d’alcoologie du Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (C.S.A.P.A.) de l’établissement. Des dégradations sciemment commises, des troubles répétés au bon fonctionnement du service public hospitalier pourront entraîner un dépôt de plainte, un signalement au procureur de la République ou motiver l’exclusion du malade pour motif disciplinaire. Les agressions physiques ou verbales, les menaces envers le personnel hospitalier feront éventuellement l’objet d’un dépôt de plainte auprès du Commissariat de police par l’agent victime de ces agissements. Les animaux domestiques, à l'exception des chiens-guides d'aveugles, ne peuvent être introduits dans l'enceinte de l'hôpital. Lorsqu'un malade dûment averti, cause des désordres persistants, le directeur prend, avec l'accord du médecin chef de service, toutes les mesures appropriées pouvant aller éventuellement jusqu'à prononcer la sortie de l'intéressé. Section 4-14 : Interdiction de la dissimulation du visage La dissimulation du visage dans l’espace public, rendant impossible l’identification, est interdite par la loi. Les seules exceptions légales concernent les tenues professionnelles ou sanitaires à but de sécurité ou d’hygiène. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 40 Sauf cas d’urgence médicale, les contrevenants s’exposent à être invités par le personnel de l’établissement à faire cesser la dissimulation, et à un refus de prestations s’ils persistent. Le directeur a la faculté de prévenir les forces de police, seules habilitées à constater l’infraction et à dresser contravention. Section 4-15 : Effets personnels Les hospitalisés sont tenus d’apporter à l’hôpital : leur nécessaire de toilette (brosse à dent, rasoir…) ; leur linge ; leurs effets personnels (pyjama, robe de chambre…). Les jouets appartenant aux enfants ou qui leur sont apportés ne doivent leur être remis qu’avec l’accord du cadre de santé. En l’absence de restitution, le linge ou les pyjamas appartenant à l’établissement, fournis exceptionnellement aux patients, font l’objet d’une facturation. Section 4-16 : Visites La personne hospitalisée reçoit dans sa chambre les visites de son choix, en respectant l’intimité et le repos des autres patients, et sous réserve que son état de santé et le traitement en cours le permettent. Les visites ont lieu en règle générale tous les jours entre 13 h 30 et 20 h 00. Les chefs de service peuvent aménager ces horaires en fonction des nécessités de service ou accorder des dérogations exceptionnelles quand des obligations familiales ou professionnelles permettent difficilement les visites aux heures fixées. CHAPITRE 5 : DROITS ET OBLIGATIONS DES PERSONNELS Section 5-1 : Bienveillance – réserve - neutralité Les personnels hospitaliers, quels que soient leurs grades ou fonctions, assurent au mieux le confort physique et moral des malades dont ils ont la charge et contribuent au climat de sécurité et de calme indispensable au sein des locaux hospitaliers. Ils respectent la dignité du patient et visent au soulagement de sa souffrance, et adoptent une attitude bienveillante envers la famille et les proches. Ils observent neutralité et réserve, en s’abstenant de tout propos ou comportement excessif et déplacé, susceptible d’importuner ou de choquer les malades et les visiteurs. Ils traitent tous les patients de la même manière, quelles que soient leurs croyances religieuses. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 41 A l’exception des agents qui occupent les fonctions cultuelles hospitalières au service des patients et familles qui en expriment le besoin, les personnels ne manifestent pas leurs croyances par une extériorisation vestimentaire ou des signes visibles. Ils ne sollicitent, ni acceptent aucune gratification de la part des malades ou des familles. Ils adoptent une attitude confraternelle ou solidaire vis à vis de leurs collègues de travail. Section 5-2 : Discrétion, confidentialité, secret professionnel. Des règles déontologiques professionnelles et pénales fixent les principes du secret professionnel, de l’information des patients et des proches, de la transmission de données médicales aux autorités sanitaires ou experts médicaux. 5-2-1 Principes Les personnels hospitaliers manifestent leur discrétion professionnelle sur tous les faits et informations dont ils ont connaissance dans l’exercice de leurs fonctions, et spécialement à l’égard d’organismes bancaires ou d’assurance, ou encore d’employeurs, qui tenteraient d’en obtenir. En l’absence d’opposition des malades : - les médecins délivrent les informations d’ordre médical, dans les conditions fixées par le Code de déontologie ; - les cadres de santé fournissent les renseignements courants sur l’état du malade, avec la prudence nécessaire. Compte tenu des circonstances, le médecin responsable du patient est habilité, sous couvert du chef de service, à communiquer par téléphone des informations sur l’état de santé du malade, dans le respect du secret professionnel. 5-2-2 Déclarations obligatoires La réglementation prévoit des déclarations et certificats obligatoires : - déclarations : de naissance, d’infections nosocomiales, d’événements indésirables graves associés aux soins, de certaines maladies contagieuses figurant sur une liste arrêtée par décret, de l’interruption d’une cure de désintoxication pour les malades toxicomanes traités dans le cadre d’une injonction thérapeutique, ou encore visant au placement d’un majeur sous sauvegarde de justice. - certificats : de décès, d’accident du travail, de maladie professionnelle, de maladie mentale dont la nature et la gravité imposent l’hospitalisation, de la surveillance sanitaire des enfants en bas âge. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 42 5-2-3 Révélations de secrets La révélation d'une information à caractère secret par une personne qui en est dépositaire, n’est ni une infraction pénale ni une faute disciplinaire, s’il s’agit : 1°) Pour toute personne qui en a connaissance, d’informer les autorités judiciaires, médicales ou administratives de privations ou de sévices, infligées à un mineur ou à une personne qui n'est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son incapacité physique ou psychique. 2°) Pour les professionnels de santé, d’informer le Préfet du caractère dangereux pour elles-mêmes ou pour autrui, des personnes qui les consultent et dont ils savent qu'elles détiennent une arme ou qu'elles ont manifesté leur intention d'en acquérir une. 3°) Pour les médecins, avec l’accord de la victime, si elle est majeure, de porter à la connaissance du procureur de la République les sévices ou privations qu'ils ont constaté, sur le plan physique ou psychique, dans l'exercice de leur profession leur permettant de présumer que des violences physiques, sexuelles ou psychiques ont été commises. 4°) Pour tous les personnels médicaux et non médicaux de la fonction publique hospitalière et assimilés, du Centre hospitalier de porter à la connaissance des autorités judiciaires les crimes et délits dont ils ont eu connaissance dans l’exercice de leurs fonctions et d’en avertir la direction. Un juge d’instruction ou un officier de police judiciaire agissant sur commission rogatoire du magistrat, peut requérir la délivrance de certificats ou la saisie de dossier dans les conditions fixées par la loi. Section 5-3 : Exécution du travail – continuité du service Responsables des tâches qui leur sont confiées, les personnels du Centre hospitalier prennent leur fonction à l’heure prévue et ne quittent leur service que lorsque la relève est assurée. Ils ne s’absentent qu’après en avoir obtenu l’autorisation. Le tableau prévisionnel des congés annuels est mis à la disposition de tous les agents concernés au plus tard le 31 mars de l’année considérée. Les personnels adressent leurs demandes de congés à leur responsable hiérarchique, 15 jours au moins avant leur départ, pour validation et font parvenir les arrêts de travail et déclarations d’accidents du travail dans les 48 heures à la Direction des ressources humaines, en avertissant le cadre de leur service. Ils appliquent, le cas échéant, la procédure de déclaration d’accident potentiellement contaminant (A.P.C). Les agents contractuels font parvenir dans les 48 heures les deux premiers volets de l’arrêt à la C.P.A.M. du département du lieu d’habitation, et le dernier volet à la direction des ressources humaines. L’organisation des activités médicales et pharmaceutiques comprend un service quotidien de jour et un service relatif à la permanence des soins pour la nuit, le samedi après-midi, le dimanche et les jours fériés, sous forme de permanence sur place ou d’astreinte à domicile. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 43 Les présences et absences du personnel médical sont programmées et fixées sur des tableaux de service validés mensuellement par les chefs de services et communiqués aux affaires médicales. Les tableaux mensuels nominatifs de participation au service de garde médicale sont arrêtés par la direction du Centre hospitalier sur proposition des chefs de pôle. Les modifications demandées pour le service de garde médicale sont communiquées à la Direction des affaires médicales qui en assure le contrôle de cohérence et communique ces changements au standard. Section 5-4 : Responsabilité civile et pénale - non cumul de fonction En cas de faute commise par un membre du personnel dans l’exercice normal de ses fonctions, entraînant une demande d’indemnisation des dommages causés, c’est la responsabilité civile de l’établissement qui est engagée. Le Centre hospitalier a souscrit une police d’assurance en conséquence. Une faute lourde caractérisée peut entraîner de la part de la victime une action pénale à l’encontre de l‘agent qui a causé le dommage. Les condamnations et les amendes pénales restent personnelles et ne peuvent être couvertes par le Centre hospitalier qui offre toutefois une protection juridique à ses salariés et s’est assuré dans ce but. Les agents de la fonction publique hospitalière ne peuvent exercer d’autres activités lucratives, sauf dérogations réglementaires (délai nécessaire à la reprise d’une entreprise, formation, enseignement, etc. …). Pour en bénéficier, les agents du Centre hospitalier formulent une demande de cumul de rémunération auprès de la direction des ressources humaines. Les conditions de direction d’entreprise ou de participation à des sociétés font l’objet d’un examen préalable par une commission nationale de déontologie. Dans tous les cas, cette activité demeure accessoire et ne porte pas atteinte au fonctionnement normal, à l'indépendance ou à la neutralité du service. Des règles spécifiques concernant le cumul d’emploi sont applicables au personnel médical, variables selon les statuts : praticien hospitalier temps plein, praticien hospitalier temps partiel, praticien attaché. Section 5-5 : Formation continue Le Centre hospitalier élabore une politique de formation qui intègre, à la fois, les orientations des pouvoirs publics et du projet d’établissement, les objectifs des pôles et des services et les intérêts professionnels et individuels. Un plan de formation périodique est adopté après avis des organes consultatifs compétents, et un pourcentage réglementaire du montant des rémunérations y est consacré. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 44 Outre l’ingénierie pédagogique et de formation, les services de la formation continue assurent également un rôle de conseil auprès des agents. Les personnels hospitaliers participent à des actions de formation, intra ou extra hospitalière, après en avoir formulé la demande écrite par voie hiérarchique, dans le cadre du plan prévisionnel de formation continue, et reçu une convocation, ou un ordre de mission. Les personnels médicaux de l’établissement sont statutairement tenus de satisfaire à un développement professionnel continu et, à ce titre, peuvent bénéficier de jours de formation. Un plan de développement professionnel continu est adopté annuellement par la Commission médicale d’établissement. Les états de frais des formations réalisées à l’extérieur de l’établissement sont adressés au service compétent, dans le mois qui suit le retour de stage, accompagnés des justificatifs de dépenses. Section 5-6 : Services et prestations sociales 5-6-1 C.G.O.S Les agents remplissant les conditions peuvent bénéficier des prestations du Comité de gestion des œuvres sociales (C.G.O.S.), association de la loi de 1901 à but non lucratif, qui a pour mission de mettre en œuvre et de gérer l’action sociale, socioculturelle et de loisirs en faveur des personnels hospitaliers sur le territoire national. Section 5-7 : Actions humanitaires Sous réserve des nécessités de la continuité du service public, les personnels hospitaliers sont susceptibles de participer, en cas de besoin, à des actions humanitaires, soit à titre individuel, soit dans le cadre des conventions de coopération internationale passées par le Centre hospitalier, ou encore à l’initiative de l’ Etablissement public de réponse aux urgences sanitaires (E.P.R.U.S.). Section 5-8 : Exercice du droit syndical Le personnel du Centre hospitalier exerce son droit syndical sous réserve des nécessités de service et dans le respect du principe de neutralité du service public envers les usagers. Les organisations syndicales représentatives organisent des réunions et disposent d’autorisations spéciales d’absence et de décharges d’activités de service pour leurs mandataires désignés. Les documents syndicaux sont distribués dans l’enceinte du Centre hospitalier, en dehors des locaux ouverts au public, par des agents qui bénéficient d’une décharge Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 45 de service ou qui ne sont pas en service, sans porter atteinte au bon fonctionnement de l’hôpital. Des panneaux d’affichage destinés aux informations syndicales, sont disposés au sein de l’établissement. Ce sont les seuls lieux d’affichage autorisé. Section 5-9 : Exercice du droit de grève Le droit de grève à l’hôpital public s’exerce dans le cadre légal, réglementaire et jurisprudentiel applicable aux services publics, qui autorise le maintien d’un service minimum par assignation du directeur suivant les critères arrêtés après avis du Comité technique d’établissement. Pour les personnels médicaux, la référence au service minimum retenue est celle des présences les dimanches et fériés, sous réserve de critères complémentaires arrêtés après avis du chef de service. Section 5-10 : Représentations - réunions La représentation du Centre hospitalier à des manifestations internes ou externes ne peut avoir lieu qu’après autorisation du directeur. Des réunions ouvertes au public ne peuvent être organisées au Centre hospitalier, sans autorisation préalable expresse du directeur. Au sein de l’hôpital, les personnels hospitaliers sont représentés par plusieurs assemblées professionnelles ou généralistes : - La Commission médicale d’établissement (C.M.E.), dont les membres sont désignés à la suite d’une élection interne organisée parmi les médecins, chirurgiens, odontologistes, pharmaciens, praticiens temps plein, temps partiel, attachés et internes. Cette commission élit son président. - La Commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques (C.S.I.R.M.T.) dont le président est le coordonnateur général des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques, et dont les membres sont désignés à la suite d’une élection interne organisée par collèges parmi les professionnels concernés (aide-soignant(e)s, auxiliaires de puériculture, cadres de santé, diététicien(ne)s, ergothérapeutes, infirmières(e)s, kinésithérapeutes, manipulateurs/trices d’électroradiologie médicale, orthophonistes, orthoptistes, technicien(ne)s de laboratoires). - Le Comité technique d’établissement (C.T.E.) présidé par le directeur qui élit son secrétaire et dont les membres sont désignés à la suite d’une élection par l’ensemble des personnels non médicaux titulaires, stagiaires et contractuels, organisée sur présentation de listes par les syndicats représentatifs. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 46 - Le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (C.H.S.C.T.) présidé par le directeur, qui élit son secrétaire et dont les membres sont désignés à la suite d’une élection par l’ensemble des personnels non médicaux titulaires et stagiaires, organisée sur présentation de listes par les syndicats représentatifs. Les missions et compétences de ces instances représentatives sont fixées par le code de la santé publique, et par le code du travail en ce qui concerne le C.H.S.C.T.. C.M.E., C.S.I.R.M.T. et C.T.E. sont représentés au sein du conseil de surveillance du Centre hospitalier où ils forment le collège du personnel, au côté des collectivités territoriales, des représentants des usagers et des personnalités extérieures. Section 5-11 : Protection du personnel - prévention des risques 5-11-1 Protection Les personnels du Centre hospitalier bénéficient, à l'occasion de leurs fonctions, d'une protection organisée conformément à la réglementation en vigueur, contre le harcèlement moral, les menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages dont ils pourraient être victimes de la part de la hiérarchie, de leurs collègues, d’usagers ou de personnes étrangères à l établissement. Une procédure de prise en charge des professionnels victimes d’agression est rédigée. Les textes des articles 222-33-2 et 222-33 du code pénal relatifs au harcèlement sont affichés dans les lieux de travail. 5-11-2 Prévention Prévention des accidents de travail Les personnels du Centre hospitalier utilisent les tenues spéciales et les équipements de sécurité mis à leur disposition. Prévention des dépendances L’ensemble des locaux hospitaliers, espaces recevant du public comme lieux de travail ou de détente, est déclaré « sans tabac » et « sans alcool ». - Tabac : Les personnels en difficulté avec le tabac peuvent s’adresser à la consultation spécialisée de tabacologie du Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (C.S.A.P.A.) de l’établissement. Afin de les soutenir dans cette démarche, les substituts nicotiniques prescrits dans ce cadre pour commencer le traitement le sont à titre gratuit. Passer outre à cette interdiction, expose les fumeurs, d’une part à faire l’objet d’un signalement pouvant donner lieu à une sanction disciplinaire, et d’autre part, dans les espaces ouverts au public, à être verbalisés par un agent de la force publique et devoir payer l’amende forfaitaire prévue au code pénal. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 47 - Alcool : Les personnels en difficulté avec l’alcool doivent s’adresser au service de médecine du travail. Ils peuvent également se rendre à la consultation spécialisée d’alcoologie du Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (C.S.A.PA.) de l’établissement. L’ivresse publique est réprimée par la loi. L’usage d’alcool au sein de l’établissement expose les consommateurs à des sanctions disciplinaires. C’est en outre un facteur aggravant de la recherche de responsabilité pénale pour fautes professionnelles. Section 5-12 : Logistique - hygiène Des tenues professionnelles, dont le port est obligatoire pour le travail dans certains secteurs, et notamment les services de soins et médico-techniques, sont fournies par l’établissement qui en assure l’entretien. Par mesure d’hygiène, les tenues de travail des services sont quittées avant de se rendre à l’intérieur du self. Les personnels médicaux et paramédicaux doivent travailler les avant bras nus, ne pas porter de bagues, alliances, montres, bracelets…) doivent avoir les ongles courts et ne pas porter de faux ongles. Une carte individuelle magnétique, remise à chaque salarié du Centre hospitalier, donne accès au self service ouvert tous les jours de 11 H 45 à 14 H 00 et permet le débit automatique du compte lors du passage en caisse, après avoir crédité cette carte au préalable. CHAPITRE 6 : DROITS ET OBLIGATIONS DES PERSONNES EXTERIEURES A l’HOPITAL Section 6-1 : Accompagnant permanent Le bénéfice d’un accompagnant permanent, sollicité par écrit par le malade ou sa famille, est subordonné à l’accord du médecin chef du service et du directeur du Centre hospitalier. La personne autorisée à se tenir en permanence auprès du malade lui porte assistance dans les actes courants de la vie quotidienne, mais n’effectue aucun soin technique relevant de l’équipe soignante. S’il s’agit d’une garde effectuée à titre onéreux, les frais sont entièrement à la charge du demandeur. L’accompagnant permanent est tenu aux mêmes obligations que les visiteurs. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 48 Section 6-2 : Visiteurs 6-2-1 Conditions d’exercice du droit de visite Pour des motifs liés à l’état de santé des personnes visitées, et sur décision médicale, la durée des visites comme le nombre de personnes admises simultanément au chevet du malade sont susceptibles d’être limitées. Dans le service de maternité, et sauf dérogation décidée par le médecin responsable, les visites ne sont pas autorisées pour les enfants de moins de 15 ans à l’exception de la fratrie des nouveaux nés. Les visiteurs sont invités par le personnel soignant à se retirer des chambres pendant l’exécution des soins et examens. Ils respectent la volonté exprimée, le cas échéant, par le malade au cadre de santé responsable du service, de ne pas autoriser leur visite. Les visiteurs s’abstiennent de fumer et d’introduire des médicaments, boissons alcoolisées, produits illicites, toxiques ou périssables, ni des consommables incompatibles avec le régime alimentaire du malade. Pour des raisons d’hygiène, les fleurs fraîches coupées, et les animaux, ne sont pas admis. Lorsqu’un patient est mis en isolement, les visiteurs doivent respecter les consignes indiquées sur la porte et s’informer auprès du personnel soignant. Ils gardent une tenue correcte, respectent le repos des patients et le fonctionnement du service, s‘abstiennent d’actes de détérioration, d’attitudes agressives ou de propos menaçants envers les membres du personnel, les patients et les autres visiteurs du service. Des lits accompagnants se trouvent dans certains services, dont la maternité. 6-2-2 Protection du personnel, des patients et des visiteurs En cas de violation délibérée de ces règles de bonne conduite et de mise en danger de la tranquillité ou de l’intégrité des personnels, des patients, ou des autres visiteurs, l’expulsion du visiteur perturbateur et son interdiction de visite pourront être décidées par le directeur, sans préjuger d’un éventuel dépôt de plainte ou signalement au procureur de la République. 6-2-3 Alcool, tabac Pour le confort et la sécurité de tous, les locaux hospitaliers sont déclarés « sans tabac » et « sans alcool ». Ils sont soumis à une stricte interdiction d’y fumer et l’introduction comme la consommation d’alcool y est prohibée. Fumer dans les espaces de l’hôpital ouverts au public expose les contrevenants à être verbalisés par un agent de la force publique et à devoir payer l’amende forfaitaire prévue au code pénal. L’ivresse publique est réprimée par la loi. L’introduction et l’usage d’alcool au sein de l’établissement expose les personnes fautives à des sanctions. Les personnels en difficulté avec l’alcool peuvent s’adresser à la consultation spécialisée d’alcoologie du Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (C.S.A.P.A.) de l’établissement. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 49 Section 6-3 : Bénévolat Les bénévoles admis à intervenir au sein de l’établissement sont identifiés par un badge. S’ils sont adhérents à une association signataire d’une convention avec l’établissement, ils doivent fournir leurs statuts, la liste des bénévoles intervenants et une attestation d’assurance. Ils peuvent aussi être conventionnés à titre individuel et fournir aussi une attestation d’assurance. Dans les deux cas, les bénévoles exercent leur fonction dans le cadre des directives du personnel médical et soignant, et en se référant aux responsables hospitaliers. Section 6-4 : Stages Les stages organisés pour des élèves, étudiants ou professionnels font l’objet d’une convention entre l’hôpital et l’établissement ou l’organisme dont dépend le stagiaire. Les élèves de collège ne sont jamais affectés dans des services de soins. Les stagiaires sont tenus de respecter les directives données par le personnel qui les encadre, sous la conduite de la personne responsable de leur stage. Ils s’engagent à respecter le devoir de discrétion et l’obligation de secret professionnel sur tous les faits et informations à caractère confidentiel qu’ils auraient à connaître au cours de leur stage. Section 6-5 : Presse Les journalistes et photographes de presse écrite, radiodiffusée ou télévisuelle doivent préalablement à leur intervention en informer le directeur et obtenir son autorisation écrite, donnée après avis du chef de service concerné. L’accès des professionnels de presse auprès des patients est subordonné à leur consentement écrit libre et éclairé et à l’accord écrit du titulaire de l’autorité parentale ou du tuteur pour les mineurs et les majeurs protégés. La diffusion d’image de membres du personnel ou de patients implique une autorisation individuelle et écrite de chacune des personnes concernées. Section 6-6 : Démarchage L’accès au sein du Centre hospitalier des démarcheurs, agents d’affaires et enquêteurs est interdit, sauf autorisation spécifique. Néanmoins, les mamans hébergées dans le service de maternité, bénéficient, à leur demande expresse, de la prestation du photographe professionnel de leur choix qui s’abstient à cette occasion de démarchage auprès d’autres usagers. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 50 CHAPITRE 7 : QUALITE ET SECURITE DES SOINS - CONDITIONS D’ACCUEIL ET DE PRISE EN CHARGE-GESTION DES RISQUES. Section 7-1 : Certification Comme tous les établissements sanitaires publics et privés, le Centre hospitalier est soumis périodiquement à une procédure de certification. La certification est une procédure d’évaluation externe, indépendante de l’établissement de santé et des organismes de tutelle, effectuée tous les 4 ans par des professionnels de santé de la Haute autorité en santé (H.A.S.), et concernant l’ensemble du fonctionnement et des pratiques de l’établissement. Section 7-2 : La politique générale d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins L’établissement élabore et met en œuvre une politique d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins. La contribution de la Commission médicale d’établissement (C.M.E.) à l’élaboration et à la validation de la politique d’amélioration de qualité et de la sécurité des soins porte notamment sur : - La gestion globale coordonnée des risques infectieux, iatrogènes et autres évènements indésirables. - Les dispositifs de vigilances. - La politique du médicament et des dispositifs médicaux. - La prise en charge de la douleur. - Le plan de développement professionnel continu du personnel médical. Section 7-3 : Le volet relatif aux conditions d’accueil et de prise en charge La politique d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins du Centre hospitalier comporte un volet sur les conditions d’accueil et de prise en charge des usagers. La Commission médicale d’établissement et la Commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (C.R.U.Q.P.C.) contribuent à son élaboration. 7-3-1 Contribution de la commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge. La Commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (C.R.U.Q.P.C.) contribue, par ses avis et propositions, à la politique d’amélioration des conditions d’accueil et de prise en charge des personnes malades et de leurs proches. A cet effet, elle reçoit toutes les informations nécessaires à l’exercice de ses missions, et notamment celles concernant les mesures relatives à la politique d’amélioration continue de la qualité préparées par la Commission médicale d’établissement, ainsi que les recommandations formulées dans ce domaine par les diverses instances consultatives de l’établissement, les résultats d’enquêtes évaluant Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 51 la satisfaction des usagers, et l’analyse des réclamations comme des félicitations des usagers. La Commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge adopte un rapport annuel sur les droits des malades et les recommandations de la politique qualité, transmis à la Commission médicale d’établissement et au Conseil de surveillance, puis à l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France. Ce rapport fait partie des documents obligatoirement remis aux visiteurs de la Haute autorité de santé (H.A.S.) lors des visites de certification. 7-3-2 Contribution de la Commission médicale d’établissement La C.M.E. contribue à la politique d’amélioration des conditions d’accueil et de prise en charge des usagers, et notamment à l’élaboration des projets : - de réflexion sur l’éthique. - d’évaluation de la prise en charge des patients. - d’évaluation de la mise en œuvre de la politique des soins palliatifs. - de fonctionnement de la Permanence des soins. - d’organisation des parcours de soins. Section 7-4 : Fixation de la politique générale d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins et de la gestion des risques, ainsi que des conditions d’accueil et de prise en charge 7-4-1 Avis préalables L’avis de la Commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques est requis, d’une part sur la politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins et de la gestion des risques liés aux soins, d’autre part sur les conditions générales d’accueil et de prise en charge des usagers. Les avis du Comité technique d’établissement et du Conseil de surveillance sont requis sur la politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins et de la gestion des risques ainsi que des conditions d’accueil et de prise en charge des usagers. 7-4-2 Concertation et décision La politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins ainsi que des conditions d’accueil et de prise en charge des usagers, est décidée conjointement par le président de la Commission médicale d’établissement et par le directeur, après concertation du directoire. Section 7-5 : Programme d’actions et suivi de la politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins. La Commission médicale d’établissement propose au président du directoire, directeur de l’établissement, un programme d’actions en matière de politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins ainsi que des conditions d’accueil et de prise en charge des usagers. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 52 Ce programme d’actions, assorti d’indicateurs de suivi, prend en compte le rapport annuel de la Commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge, et reprend le bilan mis en œuvre à la suite de l’analyse des évènements indésirables. Il comprend les actions nécessaires pour répondre au rapport de certification et mettre en œuvre les engagements du contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens. Le président de la Commission médicale d’établissement présente au directoire le programme d’actions proposé par la C.M.E. au directeur. Il veille au respect des engagements de l’établissement en matière d’amélioration de la qualité et de la sécurité résultant des inspections et des visites de certifications et peut organiser des évaluations internes. Section 7-6 : Déclaration des événements graves indésirables liés aux soins Les professionnels constatant une infection nosocomiale ou tout autre événement indésirable grave lié aux soins réalisés lors d’investigations, de traitements, ou d’action de prévention, doivent en faire la déclaration sans délai afin de permettre l’évaluation des conséquences de l’événement et la prise de mesures adaptées. Le signalement est effectué directement, par mail ou téléphone, au responsable de la gestion des risques, ainsi qu’au moyen d’une fiche des événements indésirables, disponible dans tous les services. Le patient qui a subi un dommage du fait de l’événement indésirable, en est averti. Section 7-7 : Vigilances 7-7-1 Vigilances sanitaires réglementaires Tout agent du Centre hospitalier qui a connaissance d’un effet indésirable, grave ou inattendu, d’un incident ou d’un risque lié à l’utilisation d’un médicament, d’un produit sanguin labile ou d’un dispositif médical stérile ou non stérile, est tenu d’en alerter immédiatement le correspondant local assurant au sein de l’hôpital, la vigilance sanitaire pour la catégorie de produits concernée. Le Centre hospitalier met en œuvre les vigilances sanitaires suivantes : hémovigilance, pharmacovigilance, bactério-vigilance, infectio-vigilance, matériovigilance, réacto-vigilance, identito-vigilance. 7-7-2 Comité de sécurité transfusionnelle et d’hémovigilance Conformément au code de la santé publique, le C.S.T.H. contribue par ses études et ses propositions à l'amélioration de la sécurité des patients qui sont transfusés dans l'établissement, veille à la mise en oeuvre des règles et procédures d'hémovigilance et coordonne les actions d'hémovigilance entreprises au sein de l'établissement. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 53 Il s'assure auprès des services responsables de la présence dans le dossier médical des documents relatifs aux actes transfusionnels. Il est saisi de toute question relative aux circuits de transmission des informations, en vue d'améliorer l'efficacité de l'hémovigilance, se tient informé des conditions de fonctionnement des dépôts de sang. Il est averti des incidents transfusionnels inattendus ou indésirables et conçoit toute mesure destinée à y remédier. 7-7-3 Identito-vigilance La fiabilité des modes d’identification des patients durant leurs séjours fait l’objet d’une surveillance organisée et d’un processus de traitement rapide des anomalies. Une cellule d’identito-vigilance est organisée au sein de l’établissement, qui traite de ces problématiques et propose des actions d’amélioration dont elle suit l’exécution. Section 7-8 : Les organes internes de la qualité et de la sécurité des soins, de la gestion des risques, de la qualité de l’accueil et de la prise en charge Le directeur, la Commission médicale d’établissement et son président s’appuient sur des organes spécialisés instaurés au sein de l’hôpital : des groupes ressources, des comités d’expertise et une structure de coordination des vigilances. Leurs compositions sont arrêtées sur proposition de la C.M.E. et ils désignent leurs animateurs ou présidents en leur sein, désignation validée par la C.M.E.. 7-8-1 Les groupes ressources multi-professionnels Ils sont chargés de proposer et mettre en place des actions relatives à un thème ou à un processus d’établissement. 7-8-2 Les comités d’expertise dépendent de la C.M.E. - Le Comité de lutte contre les infections nosocomiales (C.L.I.N.) chargé d'organiser la prévention et la surveillance des infections nosocomiales, de fixer les protocoles d'hygiène et de veiller aux règles d’aménagement des locaux. - Le Comité du médicament et des dispositifs médicaux stériles (C.O.M.E.D.I.M.S.) participe à la définition de la politique du médicament et des dispositifs médicaux et à la lutte contre les affections iatrogènes, dues aux médicaments ou aux dispositifs médicaux. - Le Comité de lutte contre la douleur (C.L.U.D.) définit au sein de l’établissement une politique cohérente en matière de prise en charge de la douleur et des soins palliatifs et favorise la promotion et la mise en œuvre des actions dans ce domaine. - Le Comité de liaison en alimentation, et nutrition (C.L.A.N.) réunit et sensibilise les professionnels impliqués dans l’alimentation des patients hospitalisés, en vue de l’optimisation de la prise en charge nutritionnelle et de la restauration. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 54 - La Commission du développement professionnel continu des personnels médicaux favorise et coordonne la mise en œuvre de méthodes d’évaluation et d’amélioration des pratiques professionnelles, dans le cadre d’une démarche individuelle ou collective, sur le fondement des caractéristiques et procédures arrêtées par la Haute autorité en santé. 7-8-3 La structure de coordination des vigilances La Commission de gestion des risques assure la coordination des actions des vigilances mentionnées à la section 7 du présent chapitre ainsi que des programmes de prévention concernant les risques professionnels, les chutes des patients et le risque incendie. Cette commission est destinataire des informations d’alerte prioritaires issues des systèmes de signalements d’évènements indésirables. 7-8-4 Le Comité de coordination qualité Il prépare les orientations d’une démarche qualité globale de la Commission médicale d’établissement et du directoire, leur propose la définition du programme annuel d’actions pour améliorer la qualité de la prise en charge et la sécurité du séjour des patients et pilote les démarches de certification. Ce Comité de pilotage valide des orientations et suit le travail des différents groupes ressources et comités d’expertise, dans une perspective d'amélioration des pratiques professionnelles. Section 7-9 : Cellule qualité- gestion des risques- gestion des plaintes 7-9-1 La cellule qualité - gestion des risques, placée auprès du directeur délégué, est chargée de la coordination des actions visant à améliorer les pratiques au sein de l'hôpital et assure le secrétariat du comité de coordination de la qualité et de la commission de gestion des risques. Elle veille au respect des procédures et des normes relatives à la prise en charge des patients et contribue au développement de toutes mesures visant à accroître la qualité des soins. Elle met en œuvre le système de signalement des événements indésirables. 7-9-2 La direction assure les relations avec les usagers et la gestion des plaintes et réclamations, en lien avec la compagnie d’assurance en responsabilité civile de l’établissement et de la Commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge, dont elle assure le secrétariat. Lorsque nécessaire, elle facilite le recours des usagers aux médiateurs médicaux et non médicaux, ainsi que les relations de l’établissement et de ses professionnels avec les services de la justice, de la police et de la gendarmerie. Section 7-10 : Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail Présidé par le directeur, composé de représentants du personnel hospitalier non médical désignés par les organisations syndicales représentatives ainsi que d’un Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 55 médecin désigné par la Commission médicale d'établissement, le C.H.S.C.T. élit son secrétaire. Le médecin du travail participe aux séances avec voix consultative. Le comité rend ses avis et recommandations sur le bilan social et le programme annuel de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail, ainsi que sur les problèmes relatifs à l’hygiène, la sécurité et les conditions de travail des personnels. Il procède, si besoin, à des études et à des inspections, pour lesquelles il peut recourir à des personnes qualifiées. Les membres du C.H.S.C.T. ont accès au registre des dangers graves et imminents sur lequel ils peuvent mentionner les évènements d’une particulière gravité affectant ou menaçant la sécurité des personnels. Celui-ci est disponible au niveau de la direction. CHAPITRE 8 : SECURITE STATIONNEMENT GENERALE - CIRCULATION ET Section 8-1 : Sécurité générale 8-1-1 Personnels de sécurité incendie et de protection des biens et des personnes Tous les personnels assurant la sécurité générale exercent leurs fonctions sous l’autorité du directeur, dans le strict respect de la loi et des textes pris pour son application. Ils interviennent en matière : - de sécurité incendie, - de sûreté et d’incident grave, en attente de l’intervention des forces de police. Ces personnels, qui ne sont porteurs d’aucune arme, n’interviennent dans les services de soins qu’à la demande du directeur de l’hôpital ou des médecins ou cadres de santé responsables, et ne peuvent effectuer ni fouilles, ni vérifications d’identité. Ils peuvent légitimement retenir aux issues de l’hôpital, toute personne en situation de flagrant délit ou tout patient désorienté ou susceptible de courir un danger à l’extérieur de l’hôpital, pendant le temps strictement nécessaire à la vérification de la situation de ces personnes et à leur prise en charge par les services de police ou par un service de soins. En dehors du cas de péril grave et imminent ou du flagrant délit, ils ne peuvent, sans l’accord de l’intéressé, procéder ni à l’ouverture d’une armoire ou d’un vestiaire, ni à des investigations ou à l’inspection du contenu d’un véhicule particulier. 8-1-2 Matériel de sécurité générale L’installation de matériels de télésurveillance, de vidéo surveillance, de contrôle d’accès informatisé et de sécurité informatique a lieu dans le cadre d’un plan préalablement soumis par le directeur aux instances représentatives compétentes, au niveau national comme au niveau de l’hôpital. Il est conforme aux dispositions Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 56 énoncées par la Commission nationale de l’informatique et des libertés auxquelles il est soumis. Le fonctionnement de ces installations doit permettre de respecter le secret médical, la dignité des malades et le droit à la vie privée des usagers et du personnel. Il est en conformité aux règles auxquelles il est soumis, énoncées par la commission. Section 8-2 : Sécurité Incendie 8-2-1 Règles générales L’hôpital est assujetti aux règles de sécurité incendie applicables à tous les établissements recevant du public. L’espace hospitalier est « non fumeur », l’usage du tabac y est strictement interdit. Certaines de ses installations (chaufferies, dépôts de liquides inflammables, de produits radioactifs, etc. …) doivent, en outre, être conformes aux dispositions de la loi relative aux installations classées pour la protection de l’environnement. 8-2-2 Sécurité des services Les services du Centre hospitalier de COULOMMIERS sont dotés d’une détection incendie avec report d’alarme restreinte. Le personnel dispose de consignes à tenir en cas d’alarme incendie, et toute personne présente au sein de l’établissement doit obéir aux injonctions des personnels habilités. Les plans d’évacuation et les consignes à tenir en cas d’incendie sont affichés dans les couloirs des services. 8-2-3 Registre de sécurité L’hôpital met en œuvre un registre de sécurité sur lequel sont reportés les renseignements indispensables à la bonne marche du service de sécurité, et en particulier : - L’état du personnel chargé du service d’incendie ; - Les diverses consignes, générales et particulières, établies en cas d’incendie (décret n°2009-1119 du 16 septembre 2009) « y compris les consignes d’évacuation prenant en compte les différents types de handicap ». - Les dates des divers contrôles et vérifications ainsi que les observations auxquelles ceux-ci ont donné lieu ; - Les dates des travaux d’aménagement et de transformation, leur nature, les noms du ou des entrepreneurs et, s’il y a lieu, de l’architecte ou du technicien chargés de surveiller les travaux ; -Tous les faits marquants relatifs à l’incendie : formation des personnels, changement d’affectation des locaux, sinistres ... Section 8-3 : Circonstances exceptionnelles En cas de circonstances exceptionnelles, le directeur prend toutes les mesures justifiées par la nature des événements et proportionnées à la gravité de la situation. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 57 Le Comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail en est informé pour les matières relevant de sa compétence. Le directeur peut ainsi faire procéder, avec l’accord et en présence des intéressés, à l’ouverture des vestiaires, armoires individuelles, véhicules, ou à des investigations dans les chambres d’hospitalisation. Il peut, dans les mêmes conditions, faire interdire l’accès de l’hôpital à toute personne qui se refuserait à se prêter aux mesures générales éventuelles qu’il a décidé comme l’ouverture des sacs, bagages ou paquets, véhicules, ou la justification du motif de son accès sur le site de l’hôpital. Section 8-4 : Rapport avec les autorités judiciaires et de police. Le directeur informe sans délai le Procureur de la République des crimes et délits qui sont portés à sa connaissance dans l’exercice de ses fonctions et avise l’officier de police judiciaire territorialement compétent en cas de mort violente ou suspecte, en s’assurant, dans ces circonstances, que les indices utiles à la manifestation de la vérité sont préservés. Le directeur a la responsabilité d’organiser les relations avec les autorités de police. En cas de nécessité, pour assurer l’ordre et la sécurité au sein de l’établissement et y faire respecter le présent règlement, il peut, au titre de son pouvoir réglementaire de police administrative, demander une intervention des forces de police. En cas d’enquête de police judiciaire au sein de l’établissement, il est informé des motifs et conditions de cette enquête. Section 8-5 : Circulation et stationnement 8-5-1 – Application du Code de la route Les voies de circulation du Centre hospitalier de COULOMMIERS sont des voies "manifestement ouvertes à la circulation du public" et sont, à ce titre, accessibles à tout usager admis à pénétrer dans l’enceinte de l’établissement. Les dispositions du code de la route y sont applicables et la signalétique y est conforme, en particulier en ce qui concerne l'interdiction de stationner et l'information d'enlèvement des véhicules en cas d'infraction. Toute personne stationnant son véhicule sur un emplacement réservé aux personnes handicapées doit pouvoir justifier de son droit à l’utiliser (article R 417-11 du Code de la route). 8-5-2 Sanctions Une conduite dangereuse ou un stationnement interdit peuvent entraîner le retrait de l’autorisation de circuler sur le domaine hospitalier. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 58 Des avertissements pourront être apposés sur le véhicule sous forme d’autocollants ne gênant pas la visibilité du conducteur. Un stationnement compromettant le fonctionnement du service public hospitalier, gênant notamment l’accès des usagers, les livraisons des médicaments, des repas ou du linge destinés aux malades, peut entraîner un déplacement d’office du véhicule sans mise en demeure préalable. Un stationnement dangereux sur des voies vitales empruntées par les véhicules du service mobile des secours d’urgence ou sur les voies « pompiers » peut entraîner des poursuites judiciaires, outre des dégâts occasionnés au véhicule par les manœuvres de déplacement, justifiés par l’état de nécessité. Lorsque le stationnement d’un véhicule entrave gravement la circulation, met en péril la sécurité des personnes, des biens ou des installations, ou de manière générale compromet le fonctionnement du service public hospitalier, le directeur de l’établissement a la faculté de faire appel aux forces de police, à la fourrière ou de faire assurer sans mise en demeure préalable le déplacement du véhicule. Il en sera de même pour tout véhicule abandonné ou à l’état d’épave, après en avoir avisé le propriétaire par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, s’il a pu être identifié. Les frais engendrés seront à la charge du propriétaire. Propriété du CH Coulommiers – Reproduction interdite Date de validation : le 14/03/2013 59