Programme des conférences
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Programme des conférences
A.F.I. Association Française d’Implantologie Programme scientifique IIème Congrès à l’Ile Maurice PRESIDENCE SCIENTIFIQUE Michel CARRUBBA ET Patrick MISSIKA PRESIDENTS DE SEANCE Patrcick AUDIBERT et Santosh CHEEKHOOREE (Ile Maurice) LUNDI 16 FEVRIER 2015 matin LA TECHNIQUE CLIP Le positionnement spatial des implants conditionne en grande partie le résultat prothétique tant esthétique que fonctionnel. Le recours à un guide radiologique puis chirurgical est un des moyens permettant de coordonner les objectifs prothétiques et les impératifs anatomiques. Nous présenterons les limites de ce type de guide et décrirons la technique C.L.I.P. (Crestal Level Implant Positioning) qui présente certains avantages sur les guides. Plusieurs cas cliniques illustreront cette technique. Patrick EXBRAYAT (Lyon) après-midi RÉGÉNÉRATION OSSEUSE GUIDÉE A propos de l’utilisation des membranes résorbables Pierre MARIN (Bordeaux) Les maladies parodontales, infections endodontiques ou encore traumatismes sont à l’origine de pertes de dents, et de défauts osseux résiduels qu’il peut-être nécessaire de régénérer avant la mise en place de racines artificielles selon les axes prothétiques pré-déterminés. Les travaux de BOYNE, puis plus tard de NYMAN et Collaborateurs ont insisté sur la notion d’espace, nécessaire à l’établissement d’un caillot, et créé physiquement par le biais d’une membrane non résorbable rigide voire renforçée. La nécessité d’une seconde intervention permettant la dépose de ce dispositif médical ainsi que le risque d’exposition et donc d’infection ont conduit au développement de membranes résorbables synthétiques ou collagéniques. L’analyse de la littérature et de cas cliniques traités avec des membranes collagéniques permettra d’aborder les thèmes suivants : • Peut-on obtenir des résultats prévisibles avec des membranes résorbables ? • Que peut apporter l’association d’os autogène et de xénogreffe ? • Existe-t-il une frontière bien définie entre ROG et greffe osseuse ? MARDI 17 FEVRIER 2015 matin COMPLICATIONS EN IMPLANTOLOGIE Jean-François PIGNOL (Montpellier) Depuis l’avènement de l’ostéointégration, il est clair que les implants sont devenus incontournables et font partie intégrante de notre arsenal thérapeutique pour traiter tous les types d’édentements. Pour autant, face à des patients de mieux en mieux informés, de plus en plus exigeants, il est de notre responsabilité de leur proposer des solutions prothétiques s’appuyant sur des données acquises de la science. Les praticiens que nous sommes et, c’est statistique, seront à un moment donné confrontés à des complications, voire des situations d’échec qu’il faudra gérer en évitant tout conflit. Le but de cette présentation est de proposer un large tour d’horizon non exhaustif de ces complications implantaires et de voir au travers d’un cas clinique comment assurer la gestion et la solution d’un échec implantaire. après-midi LA TECHNIQUE CAD CAM Laurent SERS (Cannes) L’apport de l’informatique dans le monde de la réalisation prothétique constitue une avancée technologique majeure en termes de précision, de gain de temps, de stockage des données, de garanties et de personnalisation des travaux. Néanmoins, la solution cad cam impose un protocole précis tant du point de vue du management tissulaire que du management prothétique. Cette présentation décrit certes le travail avec les logiciels mais aussi toute l’approche paro imlanto en amont et la gestion de la prothèse transitoire, point clé d’une réhabilitation implanto portée réalisée en Cad Cam notamment dans les cas esthétique Tous ces points sont largement documentés par des cas cliniques MERCREDI 18 FEVRIER 2015 matin EVOLUTION DE L’ANCRAGE IMPLANTAIRE Concepts actuels visant à la préservation de l’os Pierre MARIN (Bordeaux) Si nous nous référons aux résultats publiés dans les études statistiques à long terme, nous pouvons constater que les taux de “survie implantaire “ ne sont pas significativement différents de ceux publiés au début des années 1980 par Bränemark et Adell. Pourtant l’industrie à partir des travaux de recherche sur les propriétés mécaniques et biochimiques des matériaux implantables, et de la meilleure connaissance de la biologie des tissus met à disposition des praticiens des dispositifs médicaux différents de ceux utilisés à cette époque. Ces évolutions technologiques apportées au système implantaire corrélées avec l’approche biologique du traitement implantaire ont permis d’élargir le champ d’application de ce dernier, et de répondre à des indications cliniques de plus en plus complexes. A partir de l’analyse de la littérature, de notre propre expérience clinique et de nos résultats, nous essaierons de répondre aux interrogations suivantes : • Devons-nous adapter le choix de l’implant aux caractéristiques du site implantaire? • Devons-nous avoir la même attitude thérapeutique, en terme de préservation osseuse, face à un os mature et un site greffé ou régénéré? • Quelles sont les alternatives aux greffes dans les volumes osseux réduits? • Quelle est l’influence des qualités de l’implant sur le délai de mise en charge? après-midi QUE FAIRE FACE À UN IMPLANT FRACTURÉ ? La thérapeutique implantaire a largement fait ses preuves depuis plus de 30 ans. L’engouement qu’elle suscite ne doit pas nous faire occulter les complications rencontrées, en particulier lorsque l’implant est endommagé voir fracturé. Suivant que le filetage interne de l’implant est ou non accessible, les moyens de dépose varient. Un instrument dénommé « tourne-à-gauche » est particulièrement efficace pour traiter ces fractures. Son utilisation est présentée avec une vidéo. L’alternative du recours à un trépan est discutée. La suite donnée à cette dépose est également présentée à partir de divers cas cliniques. Patrick EXBRAYAT (Lyon) JEUDI 19 FEVRIER 2015 - (1ère partie) matin ESTHÉTIQUE ET IMPLANTS : STRATÉGIES CHIRURGICALES ET PROTHÉTIQUES CHEZ L’ÉDENTÉ COMPLET - IMPLANTATION IMMÉDIATE Franck BONNET (Le Cannet) Les réhabilitations complètes implantaires fixes apportent un confort et un sentiment de sécurité pour nos patients. Pour répondre pleinement à leur demande, comme dans les autres disciplines de la dentisterie, il est nécessaire d’optimiser les transitions entre la situation initiale et la fin du traitement. Pour un patient denté traité à l’aide d’une réhabilitation implanto-portée fixe complète il y a deux options. La première consiste à le rendre totalement édenté. Il portera alors une prothèse adjointe complète immédiate. La seconde va permettre au patient de vivre avec des dents temporaires fixes. Il y aura alors plusieurs stratégies dictées par la situation clinique initiale : 1/ extraire les dents préparer la crête osseuse et mettre en place immédiatement les implants qui supporteront un bridge provisoire fixe. 2/ Conserver certains piliers naturels et ou des implants existants et si besoin y adjoindre des implants temporaires afin de réaliser les aménagements osseux et muqueux nécessaire tout en permettant au patient d’avoir une vie « normale » grâce au port d’une prothèse provisoire fixe. L’objectif est d’améliorer dès le début du traitement non seulement la qualité de vie du patient mais aussi les conditions dans lesquelles les chirurgies vont être réalisées afin d’optimiser les résultats esthétiques et fonctionnels. après-midi LA CHIRURGIE GUIDÉE L’implantologie assistée par ordinateur et les guides stéréo lithographiques qui assure l’aide au diagnostic, à la simulation et le contrôle de l’exécution chirurgicale constitue aujourd’hui une avancée décisive et un outil précieux en implantologie. Mais 15 ans après ses premiers développements, l’implantologie assistée par ordinateur est-elle devenue un mythe ou une réalité ? Ses Intérêts et avantages et indications ont-ils tenus leurs promesses ? L’objectif de cette communication a pour but de faire le point avec cette technologie innovante et de vous faire découvrir ses dernières avancées Laurent SERS (Cannes) VENDREDI 20 FEVRIER 2015 - (2ème partie) matin ESTHÉTIQUE ET IMPLANTS STRATÉGIES CHIRURGICALES ET PROTHÉTIQUES CHEZ L’ÉDENTÉ COMPLET - IMPLANTATION DIFFÉRÉE Les situations cliniques et radiologiques avant traitement sont extrêmement variées. La quantité de résorption va conditionner les choix thérapeutiques. De nombreuses questions se posent alors: Y a-t-il une nécessité d’augmenter les volumes osseux ? Quel nombre d’implant utiliser ? Quel type d’implants, de piliers, de prothèses ? Les dents vont-elles émerger de la gencive du patient, ou faudra-t-il faire une prothèse comportant une fausse gencive ? Si le patient à a toujours des dents, faut-il procéder à une extraction implantation immédiate ? La temporisation se fera–t-elle dans le même temps ? sinon comment temporiser ? Faut-il garder des dents ? lesquelles ? que faire si il n’y a pas suffisamment de pilier ? Est-il possible d’utiliser des implants provisoires et comment procéder ?... Dans les cas de réhabilitation avec fausse gencive il est possible de réaliser des traitements plus rapides car la présence de cet artifice prothétique permet de compenser des niveaux muqueux inesthétiques. Cela permet aussi une utilisation optimale des volumes osseux, car l’émergence des piliers n’a pas d’influence sur le résultat. Les techniques d’extraction implantation temporisation immédiate sont indiquées dès lors qu’il y a une possibilité de fixation primaire efficace des implants. Dans les cas avec une émergence des dents au niveau muqueux il est important d’intégrer un nouveau paramètre : l’architecture des tissus mous. Elle doit donner l’illusion d’être la plus naturelle possible autour des dents prothétiques. La précision dans le positionnement des implants est alors essentielle. Elle doit respecter le projet prothétique initial. Franck BONNET Le Cannet après-midi FILM SUR LES SINUS LIFT. Présentation du cas Technique chirurgicale Comblement et pose des implants Résultat et discussion Jean-François PIGNOL (Montpellier) VENDREDI 20 FEVRIER 2015 à 20 H 00 DÎNER DE CLÔTURE COCKTAIL SUR LA PLAGE DÎNER AU RESTAURANT « LA RAVANE » Remerciements aux sociétés pour leur soutien efficace