Production végétale
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Numéro 177 - Avril 2012 Production animale Production végétale Marché Écologie et ruralité Vie professionnelle Recherche et système spécifique Malades des pesticides L’environnement n’aura pas été le centre d’intérêt des élections présidentielles françaises, loin s’en faut. Malgré les efforts de la Fnab et de son président, l’agriculture biologique a été peu citée par les candidats. Faut-il en conclure que ce mode de production est rentré dans les habitudes (vision positive)? Disons que la crise économique est passée par là… Néanmoins, si cette crise a ramené les électeurs vers des préoccupations plus éloignées de l’environnement, celui-ci pourrait se rappeler à leur bon souvenir lors d’accidents climatiques (sécheresse…), de pénalités imposées par Bruxelles concernant le mauvais état de la qualité de l’eau en France, etc. Cependant, il se pourrait que la prise en compte de l’environnement et de la santé provienne d’où on l’attend peu : des agriculteurs euxmêmes. Des films et des documentaires relatifs aux dangers liés aux pesticides et à la puissance du système économique dont ils font partie sont produits depuis quelques années, dont notamment celui de JeanPaul Jaud « Nos enfants nous accuseront ». L’association Générations futures alerte régulièrement sur ces dangers. Avec toutefois une inflexion… De plus en plus, les agriculteurs conventionnels ne sont pas présentés comme « les pollueurs » mais comme les victimes du système. Une manifestation a notamment eu lieu dans ce sens au Salon de l’agriculture en février dernier, orchestrée par Générations futures et donnant la parole à des agriculteurs malades des pesticides. Un documentaire a été diffusé le 17 avril sur une chaîne nationale. Si la position consistant à considérer les agriculteurs comme des pollueurs se traduit naturellement par une crispation, celle qui les montre comme des victimes pourrait éveiller les consciences et ouvrir la parole. Il me semble en effet que les agriculteurs touchés dans leur santé ou celle de leur famille par les effets négatifs des pesticides sont plus nombreux qu’on pourrait le croire. Néanmoins, pour ceux qui sont encore en activité, il leur est difficile de changer radicalement de système de production, d’autant plus que les techniques qui permettent de se passer des pesticides ont été en partie oubliées, que certains de leur entourage professionnel n’y ont pas intérêt et que, notamment pour les céréaliers, la notion de production suffisante est très ancrée et souvent accompagnée de la responsabilité de « nourrir le monde ». Sur cette dernière vision, la divergence est grande entre les productivistes et les écologistes, ces derniers mettant plutôt en avant le droit des peuples à se nourrir eux-mêmes. En revanche, sur la notion de production suffisante à l’échelle française (rappelons que les rendements en céréales biologiques, en France, sont nettement inférieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle, même si ce n’est pas le cas pour toutes les productions), la responsabilité d’instaurer un modèle plus écologique n’incombe pas qu’aux seuls agriculteurs, mais à l’ensemble de la société, car cela implique de revoir l’organisation du territoire, de sauvegarder les bonnes terres agricoles et de revoir les modes de consommation (moins de viande, plus de produits locaux et de saison…). Quoiqu’il en soit, il me semble important de diffuser les techniques de l’agriculture biologique et de l’agro-écologie (agroforesterie…), sans crisper mais en favorisant une réflexion plus globale, afin de préserver la santé en général, celle de l’environnement et celle des personnes, dont les plus exposées, les agriculteurs. Sophie Valleix Responsable d’ABioDoc AGENDA – FRANCE - EUROPE Les 5, 6 et 7 juin 2012, au Centre Le Chant des Arbres, à Manosque (04) 3 journées de formation : « Maîtriser les pratiques de la conduite d’un verger d’oliviers en agriculture biologique et biodynamique » Tél. : 04 92 78 53 19 / 06 07 36 54 41 [email protected] / http://www.arbobio.com Les 6 et 7 juin 2012, à Château-Gontier (53) Salon Tech & Bio : Le Rendez-vous Grand Ouest « Elevages et cultures associées » Tél. : 02 41 96 75 30 / [email protected] http://www.rdv-tech-n-bio.com/ouest/ http://www.rdv-tech-n-bio.com/ouest/files/2012/02/depliantvisiteur-rdv-tnb-elevage1.pdf http://www.rdv-tech-n-bio.com/ouest/exposants/ Le 7 juin 2012, à Béziers (34) Salon Tech & Bio : Le Rendez-vous Languedoc-Roussillon / Sud de France « Viticulture » Tél. : 04 67 20 88 42 / [email protected] http://www.rdv-tech-n-bio.com/sud/ http://www.rdv-tech-n-bio.com/sud/visiteurs/ http://www.rdv-tech-n-bio.com/sud/exposants/ Le 13 juin 2012, à la Ferme de la Bergerie, Villarceaux (95) Journée Technique Grandes Cultures Biologiques : « La luzerne, incontournable en grandes cultures biologiques ? » Tél. : 01 40 04 50 64 – Fax : 01 40 04 50 66 [email protected] http://www.itab.asso.fr/ 1ère quinzaine de juin 2012, sur toute la France Printemps BIO Tél. : 01 48 70 48 30 – Fax : 01 48 70 48 45 [email protected] / http://www.agencebio.org http://www.printempsbio.com http://www.printempsbio.com/pageEdito.asp?id=2115391&idz= 514BDBFA&IDPAGE=17 Le 19 juin 2012, à Reims (51) Rencontres nationales bio sur les grandes cultures (dans le cadre du Printemps BIO) Tél. : 01 48 70 48 41 [email protected] (Pré-inscription) http://www.agencebio.org/actualites.asp?FK_categorie=1&pk_a ctualite=145&n1=3 ISSN 1698-8399 – le numéro 10 € Du 27 au 30 août 2012, à Montpellier (34) Conférence internationale : Les systèmes de production rizicole biologique [email protected] http://www1.montpellier.inra.fr/orp2012/ http://www.inra.fr/sciences_action_developpement/actualites__ 1/agenda_des_colloques/les_systemes_de_production_rizicole _biologique Les 1er et 2 septembre 2012, à Zug (Suisse) O Sole Bio : Foire des produits bio [email protected] / http://www.osolebio.ch Du 19 au 21 septembre 2012, à Perpignan (66) Congrès « Natural Products and Biocontrol » [email protected] / http://www.biocontrol2012.com/ Du 26 au 28 octobre 2012, à Clermont-Ferrand (63) Salon Bio & Bien-être « Respire la vie » Tél. / Fax : 02 41 38 60 00 http://www.respirelavie.fr Pour plus d’informations sur les évènements bio de l’année : www.abiodoc.com AGENDA – QUEBEC - AMERIQUE DU NORD Du 17 au 19 mai 2012, à New-York (ÉTATS-UNIS) Sommet sur les cosmétiques durables Tél. : + 44 20 8567 0788 [email protected] http://www.sustainablecosmeticssummit.com/ Du 18 au 21 juin 2012, à Leavenworth (WASHINGTON, ÉTATS-UNIS) Symposium de recherche en production fruitière biologique [email protected] http://www.tfrec.wsu.edu/pages/organicfruit2012 Le 15 septembre 2012, à Victoriaville (QUÉBEC) Culture biologique de variétés ancestrales d'arbres fruitiers Tél. : +1-819-378-4033, poste 242 [email protected] http://www.formationagricole.com/detailsregions.asp?qNoCours =2621 Le 29 septembre 2012 à Gracefield (QUÉBEC) Culture du ginseng en milieu forestier Tél. : +1-819-983-2293 [email protected] http://www.formationagricole.com/detailsregions.asp?qNoCours =3520 Les 17 et 18 novembre 2012, à Victoriaville (QUÉBEC) Formation sur la culture biologique du sureau Tél. : +1-819-758-6401 poste 2702 [email protected] http://www.formationagricole.com/detailsregions.asp?qNoCours =3566 Pour plus d’informations : www.cetab.org SOMMAIRE Agenda – France - Europe .......................................... 2 Agenda – Québec - Amérique du Nord ....................... 2 Productions animales ............................................... 4 Apiculture .................................................................... 4 Elevage ....................................................................... 4 Productions végétales ............................................ 11 Arboriculture.............................................................. 11 Autres cultures .......................................................... 11 Contrôle des adventices ........................................... 12 Fertilisation................................................................ 13 Grandes cultures....................................................... 15 Horticulture................................................................ 16 Jardinage biologique ................................................. 16 Maraîchage ............................................................... 17 Plantes aromatiques et médicinales ......................... 18 Protection phytosanitaire .......................................... 20 Sol ............................................................................. 22 Viticulture .................................................................. 23 Revue éditée et imprimée par ABioDoc Centre National de Ressources en Agriculture Biologique VetAgro Sup – Campus agronomique de Clermont – 89, Avenue de l’Europe - BP 35 - 63370 LEMPDES (France) Tél : 04.73.98.13.99 – Fax : 04.73.98.13.98 [email protected] - www.abiodoc.com Marché ..................................................................... 25 Filière ........................................................................ 25 Qualité ...................................................................... 28 Santé ........................................................................ 30 Statistiques ............................................................... 31 Ecologie & ruralité .................................................. 33 Agriculture durable .................................................... 33 Agriculture-environnement ........................................ 34 Développement rural ................................................. 38 Energie ..................................................................... 41 Environnement .......................................................... 43 Vie professionnelle ................................................. 45 Annuaire.................................................................... 45 Conversion ................................................................ 45 Economie .................................................................. 45 Etranger .................................................................... 46 Généralités................................................................ 47 Organisation de l'AB ................................................. 48 Politique agricole....................................................... 49 Réglementation ......................................................... 49 Revue réalisée en collaboration avec le CETAB+ Centre d’expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité Recherche & système spécifique .......................... 51 Agroforesterie ........................................................... 51 Recherche................................................................. 51 Ressources génétiques ............................................ 54 Cégep de Victoriaville 475 Rue Notre-Dame Est, Victoriaville Québec, G6P 4B3 (Canada) Tél : 819-758-6401 poste 2772 [email protected] – www.cetab.org/ BRÈVES ABIODOC .................................................. 55 BRÈVES CETAB+ .................................................... 61 Bulletin d’Abonnement .............................................. 66 Tarif du Service Documentaire.................................. 66 Bon de commande .................................................... 67 Coordonnées des éditeurs des ouvrages cités ......... 68 Directeur de publication Etienne JOSIEN Directeur général adjoint de VetAgro Sup ---------------------------------------Rédactrice en chef Sophie VALLEIX ---------------------------------------Réalisation Esméralda RIBEIRO & Louis ROUSSEAU ---------------------------------------Ont collaboré à ce numéro : Aurélie BELLEIL, Esméralda RIBEIRO, Louis ROUSSEAU, Elisabeth ROUX, Cécile TARTERA, Myriam VACHER-VALLAS, Sophie VALLEIX 3 Biopresse 177 – Avril 2012 Production animale Elevage PRODUCTIONS ANIMALES Agriculture et changements climatiques au coeur du débat SOUSSANA JF. / COULON Jean-Baptiste / CARRERE Pascal / et al Apiculture Face au changement climatique et à l’évolution du contexte général agricole (agrandissement des exploitations, conditionnalité des aides…), les systèmes agricoles, et notamment les élevages de demi-montagne auvergnats, devront adapter leurs pratiques. Afin d’exposer les éléments et les pistes d’investigation que la recherche peut apporter, l’INRA en partenariat avec la région Auvergne, l’Etat et la Chambre d’Agriculture d’Auvergne, a organisé un séminaire sur l’avenir de l’élevage entre changement climatique et nouveau contexte. Ce document compile les dix diaporamas des intervenants de la journée, regroupés en trois séquences : - l’élevage face à ses nouvelles contraintes, contexte et enjeux ; - adaptations, biotechnique et innovation en élevage ; - adaptations économique, organisationnelle et innovation en élevage. Are Neonicotinoids Killing Bees? Les néonicotinoïdes responsables de la mort des abeilles? (Anglais) HOPWOOD Jennifer / VAUGHAN Mace / SHEPHERD Matthew / et al Les néonicotinoïdes sont des pesticides systémiques qui sont absorbés par les plantes et rendent celles-ci toxiques aux insectes. Le pollen ainsi contaminé est dommageable pour les pollinisateurs. Le document, divisé en trois sections, recense les faits soulevés par la recherche, relève les éléments qui peuvent être déduits de la recherche et finalement présente les lacunes au niveau des connaissances. Des traces de néonicotinoïdes ont été recensées dans le pollen et le nectar de plusieurs fleurs, dans le sol et dans des plantes non ciblées par les pesticides utilisés. Ces produits sont persistants dans l’environnement et peuvent être détectés, dans certains cas, jusqu’à 6 ans après les traitements. Des plantes qui croissent sur un sol contaminé par ces produits peuvent contenir des résidus dans leur système même dans les années qui suivent l’application. Plusieurs produits domestiques contiennent des néonicotinoïdes et sont appliqués à des doses beaucoup plus importantes que celles recommandées en agriculture. La recherche a montré que l’application vaporisée ou au sol est plus néfaste pour les insectes que le traitement des semences. Une application avant ou pendant la floraison mène à une teneur plus importante de résidus dans le pollen et le nectar. Cependant, aucun lien n’a pu être établi entre les néonicotinoïdes et le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles (CCD). Il semblerait que les abeilles affectées par les néonicotinoïdes sont plus susceptibles aux parasites et aux pathogènes. Les néonicotinoïdes peuvent interagir avec certains fongicides influençant la toxicité de ceux-ci sur les abeilles. Les lacunes de la recherche concernent la compréhension de la concentration des néonicotinoïdes dans le temps (sols et plantes) et son impact sur les pollinisateurs; l’impact des sous-produits de dégradation des pesticides; l’impact des cocktails de pesticides; le comportement des néonicotinoïdes en fonctions des conditions climatiques et de sol. Xerces, la société de conservation pour les invertébrés termine en formulant six recommandations destinées aux décideurs. http://www.clermont.inra.fr/toute_l_actu/agriculture_et_chan gements_climatiques_au_caeur_du_debat Mots clés : AUVERGNE / ELEVAGE / CHANGEMENT CLIMATIQUE / ADAPTATION / SYSTEME FOURRAGER / PRAIRIE / GAZ A EFFET DE SERRE / AUTONOMIE / PERFORMANCE / TRAVAIL EN AGRICULTURE / BOVIN / OVIN / DEVELOPPEMENT DURABLE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / RECHERCHE 2012, 58 p., éd. INRA - CLERMONT - THEIX réf. 177-003 ; Rédaction : ABioDoc Nos vaches pâturent quasiment tout l'hiver PRUILH Costie Les associés du GAEC Ogé-Gere, éleveurs de bovins lait en agriculture biologique en Mayenne, ont choisi de privilégier au maximum le pâturage pour économiser les stocks fourragers et optimiser le niveau d’autonomie alimentaire. Ainsi, ils économisent en moyenne 15 à 18 tonnes de foin tous les hivers. Cette gestion du troupeau nécessite une attention toute particulière pour ne pas matraquer les prairies et ne pas pénaliser les repousses printanières. Il y a donc quelques règles de conduite du pâturage hivernal à respecter. Celles-ci, rappelées par Patrice Pierre, conseiller prairies de la Chambre d’Agriculture, sont basées sur un chargement raisonnable, un temps de présence des animaux limité et un temps de repos de la parcelle optimisé. L’éleveur doit aussi savoir adapter ses pratiques à la météo annuelle, les hivers humides étant très défavorables au pâturage hivernal. Mots clés : BOVIN LAIT / PATURAGE HIVERNAL AUTONOMIE ALIMENTAIRE / ELEVAGE BIOLOGIQUE CONDUITE DU TROUPEAU / CONSEIL TECHNIQUE ALIMENTATION DES ANIMAUX / PRAIRIE / MAYENNE TEMOIGNAGE / PATURAGE http://www.xerces.org/wp-content/uploads/2012/03/AreNeonicotinoids-Killing-Bees_Xerces-Society1.pdf Mots clés : ETATS UNIS D'AMERIQUE / ABEILLE / POLLINISATEUR / PESTICIDE / POLLUTION PAR LES PESTICIDES / PRODUIT PHYTOSANITAIRE / IMPACT ENVIRONNEMENTAL / IMPACT ECONOMIQUE / TOXICITE / INSECTE AUXILIAIRE / RESIDU DE PESTICIDE 2012, 44 p., éd. THE XERCES INVERTEBRATE CONSERVATION réf. 177-314 ; Rédaction : CETAB+ Biopresse 177 – Avril 2012 SOCIETY REUSSIR LAIT n° 256, 01/03/2012, 3 pages (p. 52-54) réf. 177-011 ; Rédaction : ABioDoc FOR 4 / / / / Production animale Transmission progressive réussie DELISLE Cyrielle Attention au rapport finition-autonomie du système DELISLE Cyrielle Cet article présente le parcours de Fabien Tigeot, éleveur de bovins viande, de sa recherche d’une exploitation jusqu’à l’adaptation d’un système désormais conforme à ses objectifs. N’étant pas issu du milieu agricole, Fabien a eu quelques difficultés pour reprendre une ferme, notamment d’un point de vue financier. La solution est apparue à travers une transmission progressive, avec la création d’une EARL avec Philippe, deux-trois ans avant le départ en retraite de ce dernier. Celui-ci a conservé les terres et les bâtiments, ce qui a grandement limité l’endettement de Fabien à son installation. Les deux éleveurs, pendant les trois ans où ils ont été associés, ont réaménagé l’exploitation pour répondre aux objectifs futurs de Fabien, tout en mettant à profit l’expérience et les connaissances de Philippe. Aujourd’hui, l’exploitation a été convertie à l’agriculture biologique, avec la mise en place d'une activité de vente directe. Elle est autosuffisante en fourrages et en concentrés et des haies ont été replantées… L’éleveur souligne l’intérêt de s’engager dans des groupements d’agriculteurs afin d’échanger et d’avancer. Les principaux résultats économiques de l’exploitation sont également présentés en encart. Lors du Sommet de l’Élevage 2011, Julien Belvèze, de l’Institut de l’Élevage, a présenté quelques résultats économiques d’un échantillon de 42 élevages biologiques de bovins viande. Cet échantillon était constitué de trois groupes : - les éleveurs naisseurs avec un taux de finition inférieur à 50 % ; - les éleveurs avec un taux de finition supérieur à 50 % qui commercialisent dans la filière bio ; - les éleveurs bio avec un taux de finition supérieur à 50 % qui commercialisent en vente directe. Les résultats montrent que les carcasses sont mieux valorisées en bio, avec un différentiel de prix de +13 à +16 % pour les femelles. Le circuit de commercialisation choisi impacte également les résultats économiques des fermes. Pour le groupe d’éleveurs en vente directe, les coûts de production sont supérieurs, augmentés par une finition généralement plus avancée ainsi que par des aménagements et de la main d’œuvre supplémentaire spécifiques à la vente directe. Toutefois, la finition permet de réduire les écarts de productivité avec les élevages conventionnels, même si l’éleveur doit alors porter une attention particulière à l’équilibre du rapport finition/autonomie. Enfin, les circuits courts apportent une rémunération importante et sont donc privilégiés par les éleveurs bio. Mots clés : TRANSMISSION D'EXPLOITATION / INSTALLATION AGRICOLE / CONVERSION / VENTE DIRECTE / RATION / CONDUITE DU TROUPEAU / BOVIN VIANDE / AUTONOMIE ALIMENTAIRE / GROUPEMENT D'AGRICULTEURS / MORBIHAN / RESULTAT ECONOMIQUE / ELEVAGE BIOLOGIQUE REUSSIR BOVINS VIANDE n° 191, 01/03/2012, 3 pages (p. 46-48) réf. 177-008 ; Rédaction : ABioDoc Des betteraves fourragères engraisser vaches et boeufs BOURGEOIS Sophie bio Mots clés : BOVIN VIANDE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / RECHERCHE / FRANCE / RESULTAT ECONOMIQUE / FINITION / ENGRAISSEMENT / AUTONOMIE ALIMENTAIRE / CIRCUIT DE COMMERCIALISATION / VENTE DIRECTE REUSSIR BOVINS VIANDE n° 189, 01/01/2012, 3 pages (p. 36-38) réf. 177-009 ; Rédaction : ABioDoc pour Feu vert pour le robot de traite mobile de Trévarez CONTE Annick Gérald Séchet, éleveur de bovins viande bio dans le Maine-et-Loire, a intégré depuis quelques années la betterave fourragère dans ses rations et la cultive sur 1 à 2 hectares. Il l’utilise pour l’engraissement des vaches de réforme et des bœufs de trois ans, dans la ration des génisses et en apport énergétique pour les vaches mises à la reproduction. Ce nouvel aliment lui a permis d’augmenter ses poids de carcasse de 20 à 40 kilos par animal. Toutefois, la consommation de betterave fourragère représente un risque d’acidose pour les animaux. Elle doit donc être associée à d’autres aliments riches en cellulose, dans une ration bien équilibrée. Pour atteindre cet objectif, l’éleveur a été formé à la méthode Obsalim®. La ferme expérimentale de Trévarez, dans le Finistère, a choisi de mettre en place un robot de traite mobile dans un système en conversion bio. L’objectif est de concilier traite robotisée et pâturage. En effet, dans le système concerné, le principal îlot de parcelles n’est pas accessible du bâtiment. Le robot de traite, installé dans un caisson tracté, pourra donc être placé sur une plateforme bétonnée au milieu de ces parcelles pendant la période de pâturage. La conversion en bio engagée pour cette partie de la ferme expérimentale est cohérente avec la recherche d’un système très herbager et économe, et d’une meilleure valorisation du lait. Cette installation sera l’objet d’une expérimentation dans les années à venir. Mots clés : BOVIN VIANDE / CULTURE FOURRAGERE ANNUELLE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / RATION / BETTERAVE FOURRAGERE / ACIDOSE / METHODE OBSALIM / VALEUR ALIMENTAIRE / ENGRAISSEMENT / TEMOIGNAGE / MAINE ET LOIRE / ALIMENTATION DES ANIMAUX REUSSIR BOVINS VIANDE n° 190, 01/02/2012, 2 pages (p. 54-56) réf. 177-007 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : BOVIN LAIT / MATERIEL DE TRAITE / TRAITE MOBILE / STATION D'EXPERIMENTATION / SYSTEME HERBAGER / ESSAI / FINISTERE / VACHE LAITIERE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / GESTION DU PATURAGE REUSSIR LAIT n° 256, 01/03/2012, 2 pages (p. 56-57) réf. 177-012 ; Rédaction : ABioDoc 5 Biopresse 177 – Avril 2012 Production animale En bio, la prévention est primordiale HARDY Damien Une plante fourragère combat les parasites des moutons et chèvres HECKENDORN F. / SIMONNET Xavier En élevage biologique, la capacité à se passer de traitements allopathiques repose sur une bonne observation du troupeau, sur l’optimisation de la prévention, et sur de bonnes connaissances zootechniques. En effet, les conditions de logement, la qualité des aliments distribués et l’absence de stress dans le troupeau ont des impacts importants sur la santé des animaux, comme le fait remarquer Michel Bouy, vétérinaire spécialisé en médecines alternatives. Les traitements alternatifs ne sont pas toujours simples à choisir et à mettre en place. Le vétérinaire donne quelques conseils de prévention contre la coccidiose, la pasteurellose et la gravelle en élevage ovin. Les éleveurs de petits ruminants peuvent être confrontés à des problèmes de parasites gastrointestinaux, qui causent des pertes importantes au sein des troupeaux. Le projet de recherche Interreg IVa, dédié à la « Production et valorisation des plantes et fourrages favorisant la santé et l’élevage des animaux de rente », a permis d’identifier l’esparcette, une légumineuse fourragère, comme une alternative de lutte intéressante grâce à sa richesse en tanins condensés. Pour développer son utilisation auprès des éleveurs, une fiche technique sur la culture de cette plante a été rédigée et est téléchargeable sur le site de Bioactualités : http://www.bioactualites.ch. Mots clés : SANTE ANIMALE / OVIN / ELEVAGE BIOLOGIQUE / HOMEOPATHIE / PHYTOTHERAPIE / AROMATHERAPIE / PREVENTION / BATIMENT D'ELEVAGE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / MALADIE DES ANIMAUX / VETERINAIRE REUSSIR PATRE n° 590, 01/01/2012, 1 page (p. 28) réf. 177-019 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : ELEVAGE / SUISSE / CAPRIN / OVIN / VERMIFUGE / SANTE ANIMALE / ALIMENT DU BETAIL / PARASITE INTERNE / ESPARCETTE / LUTTE ALTERNATIVE BIO ACTUALITES n° 1/12, 01/02/2012, 1 page (p. 16) réf. 177-025 ; Rédaction : ABioDoc Quand les collaborations remplacent les terres qui manquent GALBUSERA Ursina PAC et sécheresse : attention aux impacts sur les aides GEORGET Denis Pour les exploitations agricoles bio, il est souvent préconisé de considérer le système dans sa globalité, ce qui se traduit souvent par un système polyvalent mais complexe qui allie élevage, grandes cultures et cultures fourragères. En Suisse, la communauté d’exploitation Huber-Moser, présentée dans cet article, a choisi de simplifier son exploitation en étendant cette notion de globalité à plusieurs entreprises du domaine agricole, chacune gardant sa spécificité première. Ainsi, cette communauté d’exploitation qui possède un élevage laitier important mais trop peu de terres a mis en place des collaborations fourragères avec des fermes de grandes cultures sans bétail. Ces dernières fournissent une partie des fourrages nécessaires à l’élevage Huber-Moser, ce qui leur donne la possibilité d’intégrer des prairies à leurs rotations et, en échange elles reçoivent le surplus de fumier produit sur l’exploitation d’élevage. Martin Huber, un des membres de la communauté d’exploitation, considère que la conversion à l’agriculture biologique a été le premier pas vers la simplification de son système. Cette organisation, qui repose sur des collaborations adaptées et durables, permet aujourd’hui de faire vivre de nombreuses entreprises locales. Face à la sécheresse de 2011, de nombreux éleveurs ont dû adapter leur système pour répondre aux besoins de leurs animaux et pour assurer une production correcte. Mais ces adaptations sont-elles toujours réglementaires, notamment au regard des aides de la PAC ? Afin d’éclairer les agriculteurs de la région Poitou-Charentes sur ce point, l’auteur donne les principales dérogations ou adaptations possibles. Celles-ci concernent d’abord l’assolement. En effet, pour assurer la production de fourrages, certaines prairies ont dû être retournées au profit de cultures dérobées à croissance rapide, des parcelles de céréales ont pu être ensilées, des jachères ont dû être récoltées, ou encore des semis de cultures fourragères n’ont pas pu être réalisés. Ces modifications doivent être déclarées et il est nécessaire de respecter autant que faire se peut les références prairies et engagements PHAE. Mots clés : POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE / SECHERESSE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / AIDE / DEROGATION / DECLARATION / ASSOLEMENT / JACHERE / FOURRAGE / DUREE DE DETENTION DES ANIMAUX / CEREALE IMMATURE / CHARGEMENT / FRANCE L'AUXILIAIRE BIO n° 16, 01/12/2011, 2 pages (p. 14-15) réf. 177-034 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / BOVIN LAIT / VACHE LAITIERE / SYSTEME DE GRANDES CULTURES SANS ELEVAGE / COOPERATION AGRICOLE / SYSTEME / ECHANGE AGRICOLE / EXPLOITATION DE GRANDE CULTURE / SUISSE / TEMOIGNAGE BIO ACTUALITES n° 1/12, 01/02/2012, 2 pages (p. 8-9) réf. 177-023 ; Rédaction : ABioDoc Biopresse 177 – Avril 2012 6 Production animale Technique élevage : Ration des vaches laitières : La place du maïs dans les systèmes herbagers LEFEVRE Christophe J'élèverais bien des poules ! AUDUREAU Michel / MÉAILLE Patricia L'ouvrage détaille les pratiques d'un élevage familial et bio de poules pondeuses ou de poulets de chair : comment installer le poulailler et le parcours dans lequel les poules seront à l'abri des renards, fouines et autres prédateurs ; comment leur offrir une alimentation équilibrée et leur préparer des pâtées "maison" ; comment éviter maladies et parasites avec des soins naturels. Pour préserver le riche patrimoine des gallinacées de nos régions, l'auteur présente les races traditionnelles à privilégier, telles la Gâtinaise et la Géline de Touraine, bonnes pondeuses à la chair fine... idéales pour un élevage familial. Eric Favre, producteur de lait en Loire-Atlantique et ancien technicien, a réalisé, fin 2011, une formation sur la ration hivernale des vaches laitières. Il estime que la production de lait doit se faire prioritairement avec du pâturage, source d'économie et de simplification du travail la plus importante. Lorsque ce premier travail d'augmentation de la période de pâturage et de réduction des besoins en stock est réalisé, il convient d'aborder le reste de la ration fourragère. La présence d'ensilage de maïs dans la ration garantit une forte production de lait. L'article relate les résultats d'une expérimentation visant à étudier l'évolution de la production laitière en fonction de la part d'ensilage d'herbe introduite en complément de l'ensilage de maïs. Les résultats montrent que, dans une ration maïs, l’introduction d’ensilage d’herbe de bonne qualité à hauteur d’1/3 ou 1/2 ne provoque pas ou peu de baisse de la production… Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / POULE / JARDIN / POULET DE CHAIR / OEUF / ALIMENTATION DES ANIMAUX / SANTE ANIMALE / RACE / CONDUITE D'ELEVAGE / POULAILLER 2012, 96 p., éd. EDITIONS TERRE VIVANTE réf. 177-044 ; Rédaction : ABioDoc Valeur nutritive des associations céréales protéagineux cultivées en agriculture biologique et utilisées pour la complémentation des ruminants COUTARD Jean-Paul Mots clés : ELEVAGE / SYSTEME HERBAGER / ALIMENTATION DES ANIMAUX / VACHE LAITIERE / RATION / MAIS / ELEVAGE LAITIER / PATURAGE / EXPERIMENTATION / RESULTAT / RATION ALIMENTAIRE / BRETAGNE / LOIRE ATLANTIQUE SYMBIOSE n° 163, 01/12/2011, 2 pages (p. 16-17) réf. 177-082 ; Rédaction : ABioDoc Les associations céréales-protéagineux constitue la principale source de complémentation énergétique dans les élevages de ruminants biologiques. Le mélange choisi doit répondre à différents objectifs de l’éleveur : productivité, teneur en légumineuses et donc en matière azotée, résistance à la verse, et compétitivité vis-à-vis des adventices. Dans les essais menés sur la ferme expérimentale de Thorigné d’Anjou, et présentés lors des 17èmes journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) (2010), les valeurs nutritives de six associations céréalesprotéagineux ont été comparées à celles de céréales pures. Les résultats montrent que, dans des conditions de nutrition azotée limitantes, les mélanges sont plus riches en matière azotée, et cette valeur pour la céréale augmente avec le pourcentage de protéagineux qui lui est associé. La combinaison triticale-pois fourrager apparaît ici comme l’association la plus bénéfique. Deux abaques ont été élaborés pour estimer la valeur nutritive de ce mélange en fonction du pourcentage de pois récolté. Zoom sur les croisements : Les vaches laitières croisées plus rustiques, plus fertiles, plus durables GOUEREC Nathalie Le croisement entre races est une pratique peu courante dans les élevages laitiers français. Au 1er janvier 2010, l’Institut de l’Elevage relevait seulement 8,2 % de vaches croisées en moyenne dans les élevages qui pratiquent les croisements. Pourtant, des études menées sur des femelles issues de croisement de première génération ont mis en avant certains avantages : elles seraient plus fécondes, avec une durée de vie plus longue et les veaux seraient plus résistants. Dans cet article, deux éleveurs bretons font part de leur expérience, tous deux pratiquant le croisement à trois voies (trois races) depuis de nombreuses années. Ils ont fait ce choix pour avoir des vaches mieux adaptées à leurs systèmes herbagers et à la mise en place de la monotraite. Tous deux se retrouvent aussi sur l’intégration de la Rouge suédoise dans leur génétique, réputée pour son bon indice de santé. Troisième point commun entre ces éleveurs : le tempérament des vaches est un élément important pour la bonne conduite du troupeau et l’utilisation de races plus calmes permet de garder une bonne ambiance de travail au quotidien. http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2010_10_02_Coutard.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / RUMINANT / ASSOCIATION DE CULTURES / MAINE ET LOIRE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / COMPLEMENTATION / VALEUR NUTRITIVE / VALEUR AZOTEE / ESSAI / FERME EXPERIMENTALE / MELANGE CEREALIER / RECHERCHE 2010, p. 285-288 (4), éd. RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS réf. 177-124 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : VACHE LAITIERE / BOVIN LAIT / CROISEMENT / RACE / SELECTION ANIMALE / SYSTEME HERBAGER / TEMOIGNAGE / SANTE ANIMALE / ILLE ET VILAINE / ELEVAGE ECHO DU CEDAPA (L') n° 98, 01/11/2011, 3 pages (p. 4-6) réf. 177-101 ; Rédaction : ABioDoc 7 Biopresse 177 – Avril 2012 Production animale Reportage : Eleveur de Charolais en Anjou : Ni stress, ni dépendance... RIVRY-FOURNIER Christine Valorisation des mâles des troupeaux allaitants en agriculture biologique COUTARD Jean-Paul / JOUANNIN Etienne Michel Caillault et son fils Benoît sont éleveurs bio de bovins Charolais en Anjou. 90 mères de race Charolaise, ainsi que leurs veaux, pâturent dans les parcelles qui s'étendent autour de la ferme, à Notre-Dame d'Allençon, au sud du Maine-et-Loire. L'élevage de Michel Caillault est en bio depuis 1999. Son fils a rejoint l'entreprise familiale en 2007. L'article revient sur : la conduite des prairies temporaires (introduites dans des rotations de 7 ans qui intègrent blé, triticale, pois, luzerne..., comme le relate Michel Caillault) ; la conduite du troupeau (chargement d'environ un animal par hectare) ; le bien-être des animaux ; la qualité de l'aliment donné aux animaux, ainsi qu'aux mères après mise bas... Par ailleurs, un point rapide est fait sur les périodes de vêlages (le mois de septembre est privilégié), ainsi que sur les débouchés (selon les âges des mâles, des mères et des génisses). En agriculture biologique, les veaux mâles sont souvent valorisés en broutards dans le circuit conventionnel, notamment dans les Pays-de-la-Loire. Pour optimiser une valorisation de ces mâles en bio, la ferme expérimentale de Thorigné-d’Anjou travaille depuis plusieurs années sur la production de veaux sous la mère et de bœufs. L’objectif de l’essai, présenté lors des 15èmes journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) en 2008, est notamment d’évaluer l’intérêt économique des différents modes de commercialisation via une modélisation de la conduite de la ferme. Les résultats montrent que la finition en veaux sous la mère ou en bœufs offre des opportunités intéressantes. Toutefois, des marges de progrès dans les itinéraires de production sont encore possibles. Mots clés : ANJOU / ELEVAGE BIOLOGIQUE / RACE BOVINE CHAROLAISE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / MAINE ET LOIRE / CONDUITE DU TROUPEAU / PRAIRIE / ROTATION DES CULTURES / AUTONOMIE ALIMENTAIRE / BIEN ETRE / BOVIN VIANDE / TEMOIGNAGE ECHOBIO n° 32, 01/11/2011, 2 pages (p. 16-17) réf. 177-076 ; Rédaction : ABioDoc http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2008_05_systemes_24_C outard.pdf Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / BOVIN VIANDE / FINITION / VIANDE BOVINE / VALORISATION DES PRODUITS / BROUTARD / BOEUF / VEAU SOUS LA MERE / ESSAI / FERME EXPERIMENTALE / MAINE ET LOIRE / RECHERCHE 2008, p. 188 (1), éd. RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS réf. 177-122 ; Rédaction : ABioDoc Dossier FCO : De 2007 à 2009 GIE ZONE VERTE / FRIC Denis / GDS BOURGOGNE / et al Optimiser ses stocks en diversifiant les cultures NAYET Christel Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur le thème "Optimiser ses stocks en diversifiant les cultures". Lors des campagnes de culture défavorables, les stocks de fourrage, au pâturage ou récoltés, peuvent être insuffisants pour couvrir les besoins du troupeau. La mise en place d’intercultures peut alors représenter une alternative intéressante pour limiter ce risque. Ici, sept exemples d’intercultures pouvant être mises en place, en culture pure ou en mélange, sont présentés : l’association céréales-protéagineux, le mélange moha-trèfle d’Alexandrie, le maïs fourrager, le mélange maïs fourrager-soja, le sorgho fourrager, le millet perlé et le colza fourrager. Pour chacun, des préconisations sont données pour la date et les doses de semis, et pour les modes de récolte possibles. Ce dossier a été constitué en mai 2009, et est régulièrement mis à jour sur le site du GIE Zone Verte. Ce GIE (Groupement d'intérêt économique) regroupe des vétérinaires qui se sont positionnés, notamment, contre l’obligation de vacciner contre la fièvre catarrhale ovine qui était appliquée dans les élevages ovins et bovins. Le dossier compile un ensemble de documents qui ont traité la question de la FCO entre 2007 et 2009 dont : - les communiqués du GIE Zone Verte ; - des études sur les foyers de FCO en France et leur suivi ; - une synthèse bibliographique sur les traitements insecticides préconisés dans les élevages ; - des documents officiels de l’AFSSA, du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche ; - des articles de presse sur le sujet ; - une analyse des derniers textes législatifs concernant la FCO ; - un point sur la réglementation en ce qui concerne les élevages biologiques ; - la retranscription écrite de l’émission de radio Terre à Terre consacrée à cette thématique. http://www.giezoneverte.com/dossier-special-fco.php Mots clés : FIEVRE CATARRHALE OVINE GROUPEMENT D'INTERET ECONOMIQUE / ELEVAGE ELEVAGE BIOLOGIQUE / SANTE ANIMALE / VACCIN REGLEMENTATION / DEROGATION / VETERINAIRE DESINSECTISATION / RUMINANT / ENQUETE FRANCE / EUROPE 2009, 232 p., éd. GIE ZONE VERTE réf. 177-111 ; Rédaction : ABioDoc Biopresse 177 – Avril 2012 http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/09270/ $File/WEB-cultures-derobees.pdf?OpenElement Mots clés : CULTURE FOURRAGERE ANNUELLE / INTERCULTURE / SYSTEME FOURRAGER / ELEVAGE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / ITINERAIRE TECHNIQUE / DATE DE SEMIS / DENSITE DE SEMIS / RECOLTE DES FOURRAGES / RHONE ALPES / SECHERESSE / ALIMENTATION DES ANIMAUX 2011, 4 p., éd. AGRICULTURES ET TERRITOIRES CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE RHÔNEALPES réf. 177-128 ; Rédaction : ABioDoc / / / / / 8 Production animale Des prairies permanentes, unique ressource d'un système laitier biologique en Lorraine FIORELLI Jean-Louis / COQUIL Xavier / TROMMENSCHLAGER Jean-Marie / et al De la fauche au stockage : évaluer le coût d'une chaîne de récolte de l'herbe LEPEE P. Pour réduire les coûts de production ou avant d'investir dans des équipements de récolte, il est nécessaire de pouvoir évaluer les coûts de récolte des fourrages des différents types de chantier. Les données recueillies dans la Creuse fournissent des éléments de réflexion intéressants. Plusieurs chaînes de récolte de l'herbe sont décrites et comparées : l'ensilage avec automotrice ou autochargeuse et l'enrubannage monoballe ou en boudin (pour les fauches précoces), ainsi que le foin en balles rondes. L'agriculteur choisit en fonction des rations et des besoins en fourrage du troupeau, de la main d'oeuvre et des matériels disponibles sur l'exploitation et du système de distribution. Le coût, de la fauche au stockage, varie suivant la chaîne de récolte, son prix d'achat, le nombre d'interventions pour arriver au stockage, le volume d'activité pour amortir le matériel. Les coûts varient de moins de 200 €/ha (foin et ensilage en coupe fine) à 250 €/ha (enrubannage). L'évaluation du coût du chantier est intéressante pour comparer les chaînes entre elles et pour évaluer le prix de revient d'une ration. Ce document a été réalisé lors des 17èmes journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants), en 2010. Dans les exploitations agricoles, la recherche d’économie d’intrants représente un enjeu économique mais également socio-écologique. Dans ce contexte, un prototype de système bovin laitier herbager simple et autonome, sur une surface exclusivement conduite en prairies permanentes, a été testé sur la station expérimentale INRA ASTERMirecourt. La sécurisation du système repose ici sur des stocks de fourrages importants, valorisés notamment via une maximisation du pâturage, et sur le groupement des vêlages en fin d’hiver pour parfaire l’équilibre entre ressources alimentaires disponibles et besoins du troupeau. Ce second point reste à optimiser pour permettre plus de souplesse en cas d’aléas climatiques. http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2010_01_06_Fiorelli.pdf Mots clés : PRAIRIE PERMANENTE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / BOVIN LAIT / AUTONOMIE / PATURAGE / SYSTEME HERBAGER / ESSAI / STATION D'EXPERIMENTATION / CONDUITE DU TROUPEAU / INTRANT / RECHERCHE / VOSGES / ELEVAGE LAITIER 2010, p. 45-48 (4), éd. RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS réf. 177-130 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : HERBE / RECOLTE / FAUCHAGE / STOCKAGE / COUT / CREUSE / MATERIEL / RATION ALIMENTAIRE / FOURRAGE / ELEVAGE / RECHERCHE / ENSILAGE / ENRUBANNAGE / FOIN / TROUPEAU / MAIN D'OEUVRE / INVESTISSEMENT / FRANCE FOURRAGES n° 206 - Récolte et valorisation des fourrages conservés (II), 01/06/2011, 5 pages (p. 137-141) réf. 177-089 ; Rédaction : ABioDoc Elevage et changement climatique : Quel avenir pour l’élevage entre changement climatique et nouveau contexte ? : Résumé des interventions SOUSSANA JF. / COULON Jean-Baptiste / CARRERE Pascal / et al Entretenir et régénérer les prairies suite à la sécheresse GEORGET Denis Suite à la sécheresse du printemps 2011, les agriculteurs ont dû faire face à des dégradations plus ou moins importantes de leurs prairies et des opérations de remise en état ont pu être nécessaires. Cet article présente les différentes opérations d’entretien possibles pour le couvert végétal (par la fauche) et/ou pour la parcelle. Pour cette dernière, les opérations de hersage peuvent avoir différents objectifs : émoussage, ébousage, étaupinage, scarification, régénération. Toutefois, les références manquent et les avis sont divergents sur l’influence de telles interventions sur la biodiversité de la parcelle. Les actions de l’agriculteur doivent être réalisées suite à un diagnostic prairial qui permet d’identifier clairement le problème à régler et de trouver la solution la plus adaptée pour le résoudre. Le 9 février 2012, l’INRA, en partenariat avec la région Auvergne, l’Etat et la Chambre d’Agriculture d’Auvergne, a organisé un séminaire sur l’avenir de l’élevage entre changement climatique et nouveau contexte, afin d’exposer les éléments et les pistes d’investigation que la recherche peut apporter sur cette thématique. Ce document présente les résumés des 10 interventions du séminaire regroupés en trois séquences : - L’élevage face à ses nouvelles contraintes, contexte et enjeux ; - Adaptations, biotechnique et innovation en élevage ; - Adaptations économique, organisationnelle et innovation en élevage. Mots clés : ELEVAGE / CHANGEMENT CLIMATIQUE / ADAPTATION / AUVERGNE / PRAIRIE / GAZ A EFFET DE SERRE / SYSTEME FOURRAGER / AUTONOMIE / DEVELOPPEMENT DURABLE / BOVIN / OVIN / TRAVAIL / RECHERCHE / FRANCE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT 2012, 13 p., éd. INRA - CLERMONT - THEIX réf. 177-131 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : PRAIRIE / PRAIRIE DEGRADEE / FAUCHE / HERSE / HERSAGE / BIODIVERSITE / PATURE / ADAPTATION / SECHERESSE / DIAGNOSTIC PRAIRIAL / CONDUITE TECHNIQUE / ELEVAGE BIOLOGIQUE L'AUXILIAIRE BIO n° 16, 01/12/2011, 2 pages (p. 13-14) réf. 177-033 ; Rédaction : ABioDoc 9 Biopresse 177 – Avril 2012 Production animale L'évolution technologique du matériel de récolte au service de la qualité du fourrage prairial conservé LANG S. / CHRIST JM. / BORNERT A. Depuis les années 80, les constructeurs de machines de récolte du fourrage ont mis les nouvelles technologies au service de la qualité du fourrage. Les moyens mis en oeuvre pour préserver cette qualité aux diverses étapes de la récolte (fauche, fanage, andainage, pressage, enrubannage) sont précisés dans l'article. Au-delà de l'intervention au bon stade de récolte des plantes herbagères, l'enjeu principal est de réduire le temps entre fauche et stockage. Pour ce faire, l'innovation s'est concentrée sur des machines accroissant le débit de chantier et sur des techniques qui accélèrent le séchage du fourrage au champ. La notion de préservation du fourrage se décline déjà au champ : les pertes mécaniques, effeuillage et brisure, sont évitées par du matériel qui intervient en douceur. Les nombreuses possibilités de réglages du matériel, souvent insuffisamment valorisées par les agriculteurs, permettent d'adapter chaque étape aux conditions de la parcelle comme aux conditions météorologiques. Mots clés : RECOLTE / MATERIEL / FOURRAGE / QUALITE / TECHNOLOGIE / CONSERVATION / RECHERCHE / FAUCHE / STOCKAGE / INNOVATION / MATERIEL AGRICOLE / ADAPTATION / REGLAGE / PARCELLE / METEOROLOGIE / MECANISATION / PRAIRIE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / HERBE / FANAGE / ANDAINAGE / ENRUBANNAGE / ELEVAGE / FRANCE FOURRAGES n° 206 - Récolte et valorisation des fourrages conservés (II), 01/06/2011, 9 pages (p. 143-151) réf. 177-090 ; Rédaction : ABioDoc Introduction to Organic Swine Production Introduction à la production porcine biologique (Anglais) SIMPSON Greg Les producteurs de porcs biologiques sont de plus en plus nombreux en Ontario et les opportunités de mise en marché de plus en plus présentes. Cette présentation aborde les aspects de la production porcine biologique au Canada. Des informations concernant la transition, la certification, les infrastructures requises, les normes associées au logement, l’accès extérieur, l’alimentation, le contrôle des parasites et la santé des animaux sont abordées dans ce document. Plusieurs photos illustrent des exemples de bâtiments, de logettes et de cours extérieures. http://www.agrireseau.qc.ca/agriculturebiologique/document s/FS12_Organic_Pork_Production_Greg_Simpson.pdf Mots clés : CANADA / PRODUCTION PORCINE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / NORME / CONVERSION / CERTIFICATION / INFRASTRUCTURE / BATIMENT D'ELEVAGE / AIRE D'EXERCICE / STABULATION LIBRE / PATURAGE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / SOIN 2012, 48 p., éd. MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE L'ALIMENTATION, ET DES AFFAIRES RURALES DE L'ONTARIO (OMAFRA) réf. 177-312 ; Rédaction : CETAB+ Biopresse 177 – Avril 2012 10 Production végétale Le chancre du pommier TROUILLARD Karine PRODUCTIONS VEGETALES Le chancre est un champignon de la famille des ascomycètes qui peut s’attaquer aux pommiers via des blessures sur la plante. Il est surtout présent dans les régions douces et humides. L’article présente les symptômes sur les bois et rameaux et sur les fruits. Les facteurs favorables à son développement sont également exposés : blessures suite à la taille, au gel, à la grêle ou à la cueillette, conditions pédoclimatiques, sensibilité des variétés. Enfin, l’auteur expose quelques méthodes de lutte autorisées en agriculture biologique (traitement mécanique, traitement au cuivre, traitements alternatifs). Arboriculture Lutte contre l'Oïdium du pommier TROUILLARD Karine L’oïdium est un champignon de la classe des ascomycètes qui peut s’attaquer aux pommiers et qui est notamment dangereux pour les jeunes plantations. L’article présente les symptômes sur les différentes parties de la plante pouvant être touchées : les feuilles, les bourgeons et inflorescences, et plus rarement les fruits. Les facteurs favorables à son développement concernent les conditions pédoclimatiques et la sensibilité des variétés. Pour finir, l’auteur expose quelques méthodes de lutte autorisées en agriculture biologique (mécanique, traitement au soufre, traitements alternatifs). Mots clés : POMMIER / CHANCRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SYMPTOME / TRAITEMENT / TRAITEMENT CUPRIQUE / ARBORICULTURE / VARIETE SENSIBLE / METHODE DE LUTTE / PROTECTION DES VEGETAUX L'AUXILIAIRE BIO n° 16, 01/12/2011, 1 page (p. 6) réf. 177-031 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : POMMIER / OIDIUM / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SYMPTOME / TRAITEMENT / METHODE DE LUTTE / ARBORICULTURE / SOUFRE / VARIETE SENSIBLE / PROTECTION DES VEGETAUX L'AUXILIAIRE BIO n° 16, 01/12/2011, 1 page (p. 5) réf. 177-030 ; Rédaction : ABioDoc Autres cultures Le saunier, cultivateur de perce-pierres RAOUT Geoffroy C’est sur l’Ile de Ré que s’est installé Matthieu du Portal après avoir travaillé plusieurs années dans la grande distribution. D’abord à la recherche d’une activité ostréicole, il s’installe finalement en polyculture de marais, qui consiste à associer divers systèmes aquacoles extensifs à forte valeur ajoutée. Il rencontre ensuite un saunier (personne qui récolte le sel), métier qui fut pendant un temps en voie de disparition, et décide de se lancer dans cette activité. En 2001, le CREAA (Centre Régional d’Expérimentation et Application Aquacole) recherche des producteurs pour relancer le projet Salicorne de l’INRA. Matthieu y participe et met en culture cette plante halophyte de la famille des chénopodiacées, qui représente un complément d’activité intéressant, moins tributaire de la météo que la récolte de sel. Aujourd’hui, avec les améliorations acquises grâce aux essais, la production de salicorne certifiée biologique de Matthieu a augmenté et est devenue son activité principale. Le jardin fruitier : Biodiversité, choix de variétés tolérantes, conduite des arbres, conservation et utilisation des fruits FASOL Marc / LATEUR Marc Les auteurs de cet ouvrage proposent d'apprendre à gérer le jardin fruitier, que celui-ci soit déjà ancien ou encore au stade de projet. Pour choisir les espèces, les planter ou les entretenir, tous les conseils nécessaires sont regroupés afin de profiter au mieux du jardin fruitier. Si les arbres sont anciens ou même malades, des conseils sont donnés pour les soigner au mieux. Tout comme des conseils pour cuisiner et conserver les fruits. Toutes les variétés conseillées dans le présent ouvrage ont été évaluées, puis sélectionnées en raison de leur résistance naturelle aux maladies, de l'originalité de leur qualité gustative et d'autres caractères utiles, comme leurs usages spécifiques en cuisine. D'ailleurs, pour lutter contre l'homogénéité des saveurs, rien de tel que de replanter des variétés anciennes, un point également traité par les auteurs dans l'ouvrage. Cet ouvrage a été réalisé avec la collaboration du Centre wallon de Recherches Agronomiques - Département Sciences du Vivant - Amélioration & Biodiversité - Gembloux (Belgique). Mots clés : SALICORNE / MARAIS POITEVIN / ILE DE RE / SEL / AQUACULTURE / POITOU CHARENTES / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / INSTALLATION AGRICOLE / TEMOIGNAGE / ESSAI / MARAIS SALANT NATURE & PROGRES n° 86, 01/02/2012, 2 pages (p. 8-9) réf. 177-038 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / ARBORICULTURE / ARBRE FRUITIER / BIODIVERSITE / VARIETE / VARIETE FRUITIERE / VARIETE ANCIENNE / VARIETE RESISTANTE / VARIETE TOLERANTE / PLANTATION / TECHNIQUE CULTURALE / TAILLE / ENTRETIEN / PROTECTION DES VEGETAUX / CONSERVATION / VERGER / JARDIN / JARDINAGE / PROTECTION DES ESPECES / BELGIQUE / PORTE GREFFE 2011, 160 p., éd. WEYRICH ÉDITION réf. 177-142 ; Rédaction : ABioDoc 11 Biopresse 177 – Avril 2012 Production végétale Le semis sur sol gelé POTTER Barry Essai itinéraires techniques de désherbage en pré semis : labour / non labour en AB : Campagne 2010/2011 PRIEUR Loïc / LAFFONT Laurent / RODRIGUEZ Alain Le semis de plantes fourragères sur sol gelé consiste à une pratique d’amélioration des prairies ou des pâturages. Le semis est effectué, dans l’est du Canada, au printemps vers le mois d’avril sur des sols gelés ou directement sur la neige. L’action du gel et du dégel ainsi que la présence d’humidité favorise la germination des graines. Ce genre de pratique peut être très intéressant pour augmenter la proportion de légumineuses comme les trèfles blancs ou rouges, le lotier et même la luzerne dans des champs de foin ou des pâturages. Des essais ont été effectués au Canada avec des taux de semis de légumineuses variant de 3 à 10 lb à l’acre. Dans certains cas, le trèfle rouge semé à un taux de 10 lb à l’acre a permis de ramener la proportion de légumineuses à 50 % l’année même du semis. Le semis sur sol gelé est une méthode économique de renouvellement des prairies qui peut s’appliquer à des champs avec une topographie accidentée. Les résultats d’un essai de trois ans sont présentés, avec pour objectif de comparer deux itinéraires techniques de gestion des adventices : semis, au sein d’une même succession culturale, l’un avec labour et le second sans. L’essai a eu lieu dans le Gers, sur des sols argilo-calcaires profonds. L’article décrit la succession culturale, les actes techniques réalisés et les mesures faites en termes de développement des adventices ou de rendement des cultures. Les résultats obtenus font l’objet d’une discussion qui conclut sur l’intérêt du labour. Ce dernier reste une sécurité en sol argilo-calcaire car il permet des résultats satisfaisants dans la gestion des adventices sans modifier le système cultural, en améliorant le ressuyage, la minéralisation des résidus et l’efficacité du désherbage. Le non labour reste possible mais demande un système cultural adapté, avec notamment de la luzerne et des techniques de reprise du sol permettant un déstockage seulement sur les 5 premiers centimètres du sol, d’où moins de remontée des graines. http://www.omafra.gov.on.ca/french/livestock/beef/news/vbn 0212a2.htm Mots clés : CANADA / SEMIS / PATURAGE / PRAIRIE / GEL / RENOVATION DES PRAIRIES / FOURRAGE / PRAIRIE DEGRADEE / PRAIRIE PERMANENTE 2012, 2 p., éd. MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE L'ALIMENTATION, ET DES AFFAIRES RURALES DE L'ONTARIO (OMAFRA) réf. 177-302 ; Rédaction : CETAB+ http://www.mp.chambagri.fr/IMG/pdf/Casdar_desherbage_a nnee_3.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / RECHERCHE / ESSAI / ITINERAIRE TECHNIQUE / GRANDE CULTURE / DESHERBAGE / CONTROLE DES ADVENTICES / LABOUR / NON LABOUR / MIDI PYRENEES / DECHAUMAGE / PRÉ SEMIS 2011, 19 p., éd. CREAB MIDI-PYRENEES réf. 177-048 ; Rédaction : ABioDoc Contrôle des adventices Le désherbage thermique monte en pression PICAULT Sébastien / BARGAIN Véronique Sarcleuses : La technique et le moment d'intervention sont décisifs DIERAUER Hansueli En culture de carottes biologiques, le désherbage représente un des principaux freins techniques car c’est une plante peu compétitive vis-à-vis des adventices. Sur le rang notamment, seul le désherbage manuel fait aujourd’hui preuve d’une efficacité satisfaisante. A la station du Ctifl de Carquefou, des essais sont menés sur plusieurs stratégies combinant outils mécaniques et désherbage thermique. Le désherbage vapeur a aussi été testé et s’avère être la technique la plus efficace. Toutefois, cette solution est énergivore, coûteuse et destructrice pour la microflore et la microfaune du sol. Les producteurs bio sont donc à la recherche d’autres alternatives. Parmi les stratégies combinant mécanique et thermique, la plus forte efficacité est obtenue avec un désherbage en plein environ huit jours après le semis, suivi de désherbages thermiques entre les rangs tous les dix jours. Même si cette solution permet d’atteindre de bons rendements sans désherbage manuel, ce dernier reste la méthode la moins pénalisante pour la culture. Cet article présente différents outils de sarclage pour le désherbage mécanique des grandes cultures : en céréales avec un inter-rang de 16 cm, en maïs avec un inter-rang de 75 cm ou encore sur les autres cultures sarclées avec un inter-rang de 50 cm. Aujourd’hui, toutes les sarcleuses peuvent être équipées de dispositif de pilotage par caméra afin d’optimiser la précision de l’intervention. Certains de ces systèmes permettent même une reconnaissance automatique des lignes de cultures et donc une action autopilotée. Finalement, trois éléments apparaissent primordiaux pour une bonne efficacité du désherbage mécanique : le choix d’un matériel adapté aux cultures et aux surfaces de l’exploitation, un réglage minutieux des outils au moment de leur utilisation, et enfin le moment de l’intervention, les plantes cultivées devant être suffisamment résistantes et les mauvaises herbes à un stade précoce et donc vulnérables. Mots clés : GRANDE CULTURE / DESHERBAGE MECANIQUE / CEREALE / MAIS / PLANTE SARCLEE / MATERIEL AGRICOLE / SARCLEUSE / CONTROLE DES ADVENTICES / HERSE ETRILLE / HOUE ROTATIVE / SUISSE BIO ACTUALITES n° 1/12, 01/02/2012, 2 pages (p. 10-11) réf. 177-024 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : MARAICHAGE / CAROTTE / DESHERBAGE THERMIQUE / DESHERBAGE MECANIQUE / DESHERBAGE A LA VAPEUR / DESHERBAGE MANUEL / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ESSAI / LOIRE ATLANTIQUE REUSSIR FRUITS ET LEGUMES n° 315, 01/03/2012, 2 pages (p. 48-49) réf. 177-015 ; Rédaction : ABioDoc Biopresse 177 – Avril 2012 12 Production végétale Les adventices en maraîchage biologique GRAB HAUTE-NORMANDIE Le Compostage PETIT Jean-Luc Cette brochure, réalisée par le GRAB de HauteNormandie, présente 11 adventices courantes en maraîchage biologique : le mouron des oiseaux, le rumex à feuilles obtuses, le chénopode blanc, la camomille matricaire, la morelle noire, le chiendent rampant, la renouée persicaire, l’ortie dioïque, le chardon des champs, le galinsoga, la renoncule rampante. Pour chacune, une fiche pratique présente la plante et sa classification botanique, et donne quelques indications sur les facteurs la favorisant, ainsi que des indications sur son cycle de développement. Des moyens de lutte préventifs et curatifs utilisables en bio sont également présentés. Cet article apporte de nombreux éléments sur le compostage à l’échelle des exploitations agricoles, de la fabrication du compost à son utilisation. Ce processus de décomposition et de transformation « contrôlées » de déchets organiques est complexe, et doit être adapté en fonction du sol, des cultures à amender, et des résultats recherchés. Le compost se caractérise par sa structure stable et homogène. C’est un produit assaini car les transformations engendrées par les populations microbiennes mises en jeu entraînent une destruction des germes pathogènes, des parasites animaux, des graines et des organes de propagation des végétaux. Cet amendement agit sur les propriétés physiques, chimiques et biologiques du sol, il favorise notamment son aération et améliore sa capacité de rétention en eau. D’autres avantages sont explicités dans cet article et les différents types de compost, en fonction du type de fumier utilisé, sont décrits. En agriculture biodynamique, six préparations de plantes médicinales peuvent être utilisées pour vivifier le compost. http://www.bio-normandie.org/wpcontent/uploads/2009/09/Les-adventices-en-maraichagebio.pdf Mots clés : MARAICHAGE / CONTROLE DES ADVENTICES / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / LUTTE CURATIVE / LUTTE PREVENTIVE / METHODE DE LUTTE / HAUTE NORMANDIE 2009, 13 p., éd. GRAB HAUTE-NORMANDIE (Groupement Régional d'Agriculture Biologique de Haute-Normandie) réf. 177-126 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : COMPOSTAGE / COMPOST / COMPOST DE BOUSE / EFFLUENT / ELEVAGE / FERTILISATION ORGANIQUE / VALEUR AGRONOMIQUE / BACTERIE / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / SOL / FERTILISATION L'AUXILIAIRE BIO n° 16, 01/12/2011, 3 pages (p. 18-20) réf. 177-035 ; Rédaction : ABioDoc Fertilisation Je réussis mon compost et lombricompost MARTIN Ludovic / MARTIN Pascal / PREDINE Eric Hors-série n° 14 : Le compost bio-dynamique DREYFUS Laurent / CLOOS Walther / BOCKEMÜHL Jochen / et al Que l'on soit installé en ville ou à la campagne, il existe une forme de compostage pour chacun. Grâce au compostage (individuel ou collectif) et au lombricompostage ou "vermicompostage" (plus adapté à la vie urbaine), il est possible de réduire ses déchets à la source en transformant les matières organiques (résidus de cuisine ou de jardinage) en nourriture pour des plantes. Les auteurs présentent de façon très pratique, les techniques pour réaliser compost ou vermicompost. Ce faisant, ils répondent aux questions suivantes : quels déchets composter ? Quand le compost est-il prêt ? Comment le récolter ? Où installer sa vermicaisse ?... Composter, c'est une bonne façon de réduire d'un tiers environ ses déchets, tout en fertilisant naturellement ses plantes et à moindre coût. Douze ans après la 1ère édition du hors-série de la revue Biodynamis sur le compost, cette 2ème édition voit le jour. Elle regroupe les articles suivants : - Vers l'humus ; - La vie du tas de compost ; - La Terre ; - Pourquoi composter ? ; - Comprendre l'élaboration des préparations du compost ; - Stimuler les processus vitaux ; - Élaborer le compost au jardin ; - Évaluer un compost : De la théorie à la pratique ; Les différentes parties d'un tas de compost ; - Composter pour cultiver le désert en Égypte ; - Composter en partenariat ; - Le thé de compost ; - Compost et extrait aqueux de compost de marc biodynamique. Mots clés : COMPOST / FERTILISATION / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / HUMUS / SOL / LOMBRIC / PREPARATION BIODYNAMIQUE / PREPARATION / COMPOSTAGE / FERTILITE DES SOLS / JARDIN / JARDINAGE / FRANCE / EGYPTE / ALLEMAGNE / THE DE COMPOST / RECHERCHE / EXPERIMENTATION / ETATS UNIS D'AMERIQUE / SUISSE BIODYNAMIS n° hors-série n° 14, 01/03/2012, 80 pages (p. 1-80) réf. 177-145 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : COMPOST / LOMBRICOMPOST / LOMBRICOMPOSTAGE / COMPOSTAGE / JARDINAGE / VILLE / CAMPAGNE / TERRASSE / ENVIRONNEMENT / TECHNIQUE / FERTILISATION / JARDIN / UTILISATION 2011, 80 p., éd. EDITIONS TERRE VIVANTE réf. 177-042 ; Rédaction : ABioDoc 13 Biopresse 177 – Avril 2012 Production végétale interannuelle des intrants est importante. En annexe, on retrouve le classement des fiches "produits" par ordre alphabétique ; par famille de produits (boues, fumiers...). A noter qu'un certain nombre de ces produits ne sont pas autorisés en agriculture biologique (boues urbaines...) et qu'il convient de consulter les annexes du règlement européen. Sont traités : - Les produits d'origine urbaine : Les composts d'ordures ménagères ; Les composts d'ordures ménagères et de déchets verts ; Les composts de déchets verts ; Les matières végétales ; Les boues urbaines ; Les composts de boues et autres co-produits en mélange. - Les produits d'origine industrielle : Les boues industrielles autres qu'IAA ; Les sous-produits des IAA : les distilleries, les mouliniers. - Les produits d'origine agricole : Les fumiers ; Le lombricompostage ; Les lisiers ; Les Retraits/Ecarts de tri de fruits et légumes ; Les substrats usagés des serres hors sols. - Les produits issus de l'agrofourniture : A profil plutôt d'amendement ; A profil plutôt d'engrais. Les produits organiques utilisables en agriculture en Languedoc-Roussillon : Guide technique : Tome 1 ROUDAUT Jean-Philippe / GASPARD Myriam / BOYER Gilles / et al Ce guide a une double entrée : - Une approche technique : le tome I reprend les éléments de connaissances théoriques et contextuels nécessaires pour raisonner l'emploi des produits organiques ; - Une approche "produit" par profil et/ou site de production : le tome II regroupe les fiches de présentation des produits. Dans ce tome I, les éléments du contexte régional sont présentés dans le chapitre 1 (socio-économie), le chapitre 2 (matières organiques du sol) et le chapitre 3 (gisement des principaux produits organiques). Les chapitres 4 et 6 reprennent les réglementations afférentes aux principaux produits organiques rencontrés en Languedoc-Roussillon. Pour pouvoir adapter la dose de produit au besoin de la culture et du sol, il est nécessaire de connaître les indicateurs analytiques utilisés comme précisés dans le chapitre 5 et le matériel le plus adéquat (chapitre 7). Ce tome I est clôturé par la démarche de raisonnement et d'optimisation des apports de produits organiques (chapitre 8). En annexe, on retrouve le glossaire, la liste des figures et tableaux. A noter que plusieurs des produits étudiées ne sont pas utilisables en AB (boues urbaines...). http://www.languedocroussillon.chambagri.fr/guide-desproduits-organiques-utilisables-en-lr.html Mots clés : PRODUIT ORGANIQUE / FERTILISATION ORGANIQUE / MATIERE ORGANIQUE DU SOL / LANGUEDOC ROUSSILLON / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / SOL / COMPOST / DECHET MENAGER / DECHET VEGETAL / BOIS RAMEAL FRAGMENTE / INDUSTRIE AGRO-ALIMENTAIRE / FUMIER / LISIER / LOMBRICOMPOSTAGE / SUBSTRAT / AGROFOURNITURE / BOUE / CARACTERISTIQUE AGRONOMIQUE / INNOCUITE / ADRESSE 2011, 198 p., éd. CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DU LANGUEDOC-ROUSSILLON réf. 177-054 ; Rédaction : ABioDoc http://www.languedocroussillon.chambagri.fr/guide-desproduits-organiques-utilisables-en-lr.html Mots clés : PRODUIT ORGANIQUE / FERTILISATION ORGANIQUE / MATIERE ORGANIQUE DU SOL / LANGUEDOC ROUSSILLON / SOL / AGRICULTURE / REGLEMENTATION / AGRONOMIE / EPANDAGE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / RISQUE SANITAIRE / RISQUE ENVIRONNEMENTAL / MATERIEL AGRICOLE / BOUE D'EPURATION URBAINE / COMPOST / DECHET MENAGER / DECHET VEGETAL / DECHET AGRICOLE / EFFLUENT / INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE / QUALITE / CRITERE / INNOCUITE / ANALYSE 2011, 128 p., éd. CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DU LANGUEDOC-ROUSSILLON réf. 177-053 ; Rédaction : ABioDoc Le programme de fertilisation biologique chez Mulberry Creek HerbFarm LANGAN Mark Mark Langan de la ferme Mulberry Creek HerbFarm en Ohio aux États-Unis produit en serre des plants de fines herbes, de vivaces miniatures, de plantes succulentes et des transplants de légumes certifiés biologiques. Le producteur détaille deux recettes de substrats utilisés pour sa production (un mélange hivernal et un mélange printanier) et leurs usages. Le producteur aborde également les détails de son programme de fertigation post-plantation comprenant un produit à base de farine de poisson, un produit appelé Daniel’s Pinnacle ainsi qu’un thé de compost. Les applications et les usages sont détaillés. Les produits organiques utilisables en agriculture en Languedoc-Roussillon : Guide technique : Tome 2 ROUDAUT Jean-Philippe / GASPARD Myriam / BOYER Gilles / et al http://www.iqdho.com/fr/images/stories/tdm/conf/Programm eFertilisationBio_MulberryCreekHerbFarm.pdf Mots clés : FERTILISATION / ETATS UNIS D'AMERIQUE / SERRE / HERBE AROMATIQUE / LEGUME / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SUBSTRAT / RECETTE / MYCORHIZE / FERTIGATION 2012, 4 p., éd. CENTRE D'EXPERTISE EN HORTICULTURE ORNEMENTALE DU QUEBEC (IQDHO) réf. 177-311 ; Rédaction : CETAB+ Ce guide a une double entrée : - Une approche "produit" par profil et/ou site de production : ce tome II regroupe les fiches de présentation des produits ; - Une approche technique : le tome I reprend les éléments de connaissances théoriques et contextuels nécessaires pour raisonner l'emploi des produits organiques. Ce tome II présente, grâce aux éléments fournis dans le tome I, une fiche technique par produit organique utilisable dans le Languedoc-Roussillon. Il ne prétend pas recenser de manière exhaustive la totalité des produits organiques utilisables en Languedoc-Roussillon, mais de présenter les plus fréquents. Ne sont pas affichées de notions de prix dans ces fiches "produits" car la variabilité Biopresse 177 – Avril 2012 14 Production végétale Résultats de l’essai variétés de triticale en agriculture biologique : Campagne 2010-2011 PRIEUR Loïc / LAFFONT Laurent Grandes cultures Agriculture Biologique : Compte-rendu des essais réalisés en Picardie : Récolte 2011 BERTRAND Samantha / MENU Pierre / SALITOT Gilles Ce document présente les résultats d’un essai sur 12 variétés de triticale, dont deux génotypes non inscrits et issus des travaux de l’INRA. Ont été étudiés pour le comportement des variétés en AB, en particulier leurs caractéristiques agronomiques (précocité à l’épiaison, hauteur de paille), leurs résistances aux maladies ou rusticité, leurs qualités (poids spécifique) et leur niveaux de rendement. En conclusion, pour chaque variété, sont repris les plus et les moins observés, ainsi que les perspectives d’essais à venir, les conditions climatiques particulières de l’année amenant à devoir retester certaines variétés. Ce document présente les résultats des essais réalisés sur différentes variétés de céréales en AB, par les Chambres d’agriculture de Picardie, lors de la campagne 2010/2011. Le climat de cette campagne, présenté au début du document, a été très particulier, puisqu’un déficit hydrique printanier record a été enregistré. Cinq essais ont été conduits en agriculture biologique : trois essais variétaux sur le blé tendre d’hiver, le grand épeautre et le triticale, un essai sur la fertilisation azotée des céréales d’hiver avec des produits à base de luzerne, et un essai sur les populations de blé tendre d’hiver. Pour chacun des essais, les objectifs, le protocole et les modalités, les observations en végétation et les résultats sont présentés. Enfin, une synthèse des essais variétaux en blé et triticale dans le Bassin parisien vient compléter ces données (rendements et taux de protéines). http://www.mp.chambagri.fr/IMG/pdf/varietes_triticale_2011.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / GRANDE CULTURE / TRITICALE / RECHERCHE / ESSAI / MIDI PYRENEES / VARIETE / CARACTERISTIQUE AGRONOMIQUE / RUSTICITE / QUALITE / RENDEMENT 2011, 13 p., éd. CREAB MIDI-PYRENEES réf. 177-050 ; Rédaction : ABioDoc Technique culture : Résultats d'essais : La culture du seigle biologique en Bretagne JOHAN Gaëtan http://www.chambres-agriculturepicardie.fr/fileadmin/documents/publications/productions/Info_bi o/CR-essais_bio_2011_Picardie.pdf Mots clés : BLE / TRITICALE / EPEAUTRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ESSAI / VARIETE / FERTILISATION AZOTEE / VARIETE POPULATION / CLIMAT / RECHERCHE / RESULTAT / PICARDIE / BASSIN PARISIEN Après une présentation du seigle de la filière bretonne, et de ses débouchés (céréales de petit déjeuner, meunerie, alimentation animale), l’article revient sur les résultats d’essais menés sur le seigle dans le cadre de la Commission interprofessionnelle bretonne de recherche en agriculture biologique, la CIRAB. Ce programme de trois ans, débuté en 2009, a pour objectif de créer des références techniques et d'améliorer la conduite technique de la culture. La première année, 10 parcelles de seigle ont été suivies. Les résultats ont montré une grande hétérogénéité de rendement. En 2010, un essai a été mis en place sur le lycée du Rheu (35), avec semis de trois variétés : Caroass, Carotop, Dukato. Deux densités de semis (280 et 370 gr/m²) ont été croisées sur l’essai. Les résultats portent sur : les rendements sur les zones de limons profonds ; la souplesse de rotation ; l’itinéraire technique ; la date et la dose de semis ; les variétés. Il ressort que, sur les bonnes terres, un semis à 100 kg/Ha suffit et que les différences entre les variétés sont minimes. 2011, 24 p., éd. CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE PICARDIE réf. 177-001 ; Rédaction : ABioDoc Résultats de l’essai test de variétés de soja en agriculture biologique : Campagne 2010-2011 PRIEUR Loïc / LAFFONT Laurent Ce document relate les résultats d’un essai en conditions biologiques mené dans le Gers sur dix variétés de soja, choisies pour leur potentiel en teneur protéique pour l’alimentation humaine et/ou en rendement pour l’alimentation animale. Les diverses variétés ont été testées sur leurs caractéristiques agronomiques (précocité à la floraison, résistance à la verse), leur rusticité (résistance aux maladies), leur niveau de rendement et leurs qualités (teneur en protéines). Le parcours technique de l’essai, irrigué, est décrit et l’ensemble des résultats font l’objet de tableaux et graphes. Enfin, le document présente un petit résumé des points forts et points faibles pour chaque variété. Ainsi, après plusieurs années d’essais, sont distinguées, comme particulièrement intéressantes en AB : les variétés SHAMA et ISIDOR pour l’alimentation humaine et les variétés ASTAFOR et ECUDOR pour l’alimentation animale. Mots clés : SEIGLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / BRETAGNE / ESSAI / RESULTAT / GRANDE CULTURE / RECHERCHE SYMBIOSE n° 163, 01/12/2011, 2 pages (p. 14-15) réf. 177-081 ; Rédaction : ABioDoc http://www.mp.chambagri.fr/IMG/pdf/Varietes_soja_2011.pdf Mots clés : GRANDE CULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / RECHERCHE / ESSAI / SOJA / MIDI PYRENEES / VARIETE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / ALIMENTATION HUMAINE / CARACTERISTIQUE AGRONOMIQUE / RUSTICITE / RENDEMENT / QUALITE / TENEUR EN PROTEINES 2012, 12 p., éd. CREAB MIDI-PYRENEES réf. 177-049 ; Rédaction : ABioDoc 15 Biopresse 177 – Avril 2012 Production végétale Gestion des couverts d'interculture TROTTIN Vincent Production de plantes ornementales sous fertilisation biologique GRAVEL Valérie / MENARD Claudine / DORAIS Martine La destruction des cultures intermédiaires, et en particulier dans le cas des Cultures Intermédiaires Piège A Nitrates (CIPAN), doit pouvoir se faire à un coût limité tout en maximisant les bénéfices pour la culture suivante. Pour le choix de la date, l’agriculteur doit trouver le bon compromis permettant de limiter au maximum les pertes d’azote face aux différentes contraintes auxquelles il est soumis (météo, calendrier de travaux…). En matière technique, l’agriculteur peut faire le choix d’intervenir mécaniquement (roulage, broyage, enfouissement…) ou de profiter du gel hivernal, auquel certaines espèces sont sensibles. L’auteur présente également, dans cet article, quelques impacts des couverts d’interculture sur les cultures suivantes : disponibilité en eau, en azote, influence sur le développement de la culture. Le document présente les résultats du printemps 2011 d’un essai de fertilisation biologique d’une culture ornementale biologique ou écologique d’Impatiens et de Pétunias. Les chercheuses ont comparé deux cultivars de chaque plante, deux types de pots (pots en tourbe (Jiffy®) et pots de plastique standard), l’utilisation d’un inoculant (témoin non inoculé et inoculant Mycostop® (S. griseoviridis)), trois doses d’un fertilisant à base de farine de crabe et d’algues ainsi que trois doses de fertilisant de la compagnie Gaia green en plus d’un témoin en fertilisation conventionnelle (Nutricote). Les plants ont été évalués à 4 et 8 semaines en fonction d’un index de qualité, de la biomasse produite, du pH et de la CE ainsi que des analyses minérales. Mots clés : INTERCULTURE / COUVERT VEGETAL / TECHNIQUE AGRICOLE / DESTRUCTION / TRAVAIL MECANIQUE / GEL / AZOTE / FIXATION D'AZOTE / POITOU CHARENTES / ESPECE GELIVE / GRANDE CULTURE L'AUXILIAIRE BIO n° 16, 01/12/2011, 2 pages (p. 21-22) réf. 177-036 ; Rédaction : ABioDoc http://www.iqdho.com/fr/images/stories/tdm/conf/Grappe_sci entifique_biologique_2012.pdf Mots clés : PLANTE ORNEMENTALE / HORTICULTURE / FERTILISATION / CANADA / RECHERCHE / SERRE / ESSAI / ENGRAIS 2012, 20 p., éd. AAC (Agriculture et Agroalimentaire Canada) réf. 177-309 ; Rédaction : CETAB+ Horticulture Jardinage biologique Journée sur la production durable en horticulture ornementale CENTRE D'EXPERTISE EN HORTICULTURE ORNEMENTALE DU QUEBEC (IQDHO) Mon potager bio en ville : Sur cour, terrasse, balcon... PREDINE Eric / DAVID Franck Le Centre d’expertise en horticulture ornementale du Québec (IQDHO) a tenu la 5e journée sur la production durable en horticulture ornementale. Mark Langan, producteur biologique de la ferme Mulberry Creek Herb en Ohio aux États-Unis a partagé ses stratégies de lutte en production biologique. Il a également donné une conférence sur le programme de fertilisation biologique pour les annuelles, les vivaces, les fines herbes et les plantes miniatures de son entreprise. M. Thierry Chouffot de Koppert Canada, fournisseur d’auxiliaires, a ensuite résumé les principaux problèmes rencontrés en production biologique en 2011 et les méthodes pour lutter efficacement contre les ravageurs en serres. Jocelyne Lessard, conseillère en serriculture pour l’IQDHO, a expliqué l’utilisation en serre de nématodes. Les résultats de recherche sur la production de plantes ornementales sous fertilisation biologique ont également été présentés. Produire de beaux légumes, bio, même quand on ne vit pas à la campagne et qu'on n'a pas un grand jardin, c'est possible avec des techniques adaptées. Sur terrasse et balcon, on jardinera en pots, en jardisacs ou grâce à un meuble à jardiner. Dans une cour, on rendra le bitume fertile en créant une lasagne, dont le substrat est fort apprécié par de nombreux légumes. Sur un petit terrain, on optera pour le jardinage en carrés, une méthode très productive et à rotation rapide. Les auteurs apportent aussi les informations pour trouver un espace où jardiner, nourrir ses potées grâce à son compost ou vermicompost, récupérer l'eau de pluie (et la débarrasser des particules polluantes)... Les auteurs ont sélectionné 25 légumes, fruits et aromatiques incontournables, pour lesquels ils détaillent les techniques adéquates. Les fraisiers s'épanouissent sur une lasagne, les haricots verts sont à l'aise dans les carrés et la sauge dans un grand pot... http://www.iqdho.com/fr/publications/2056 Mots clés : HORTICULTURE / LUTTE BIOLOGIQUE / JOURNEE TECHNIQUE / RECHERCHE / NEMATODE / FERTILISATION / QUEBEC 2012, 1 p., éd. CENTRE D'EXPERTISE EN HORTICULTURE ORNEMENTALE DU QUEBEC (IQDHO) réf. 177-306 ; Rédaction : CETAB+ Biopresse 177 – Avril 2012 Mots clés : JARDINAGE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / POTAGER / JARDIN EN VILLE / VILLE / TERRASSE / BALCON / TOITURE / POTAGER EN CARRES / LASAGNE / COMPOST / LOMBRICOMPOSTAGE / EAU / GESTION DE L'EAU / TECHNIQUE CULTURALE / LEGUME / FRAISE / PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / FRUIT 2012, 192 p., éd. EDITIONS TERRE VIVANTE réf. 177-043 ; Rédaction : ABioDoc 16 Production végétale Mots clés : OISEAU / BIODIVERSITE / JARDIN / JARDINAGE / NICHOIR / VILLE / ISERE / PROTECTION DE LA NATURE / ENVIRONNEMENT QUATRE SAISONS DU JARDIN BIO (LES) n° 192, 01/01/2012, 7 pages (p. 18-26) réf. 177-155 ; Rédaction : ABioDoc J'ai de beaux rosiers : sans produits chimiques ! LAPOUGE-DEJEAN Brigitte / LAPOUGE Serge Que l'on soit adepte des variétés anciennes ou modernes, les auteurs donnent les clefs essentielles à la réussite de la culture biologique de rosiers. Ils ont ainsi sélectionné une large gamme de variétés pour leur beauté, leur parfum, mais surtout leur résistance. Ils proposent d'aménager de beaux massifs de rosiers associés à des vivaces ou des aromatiques, des talus, des haies, ou d'habiller le mur de la maison, une pergola ou un arbre mort. Ils apprennent aussi à choisir des plantes en bonne santé, à leur apporter les soins adaptés dès la plantation et au fil des saisons : amendements naturels, paillages, soins préventifs aux purins de prêle ou de consoude... Enfin, ils montrent les gestes de taille adaptés à chaque famille de rosiers, ainsi que les différentes façons de les palisser ou de travailler leur arcure. Maraîchage Guide de l'autoconstruction : Outils pour le maraîchage biologique CLERC Fabrice / BRATZLAWSKI Vincent / TEMPLIER Joseph / et al Il aura fallu pratiquement deux ans pour livrer ce guide, l'un des principaux résultats des travaux des auteurs sur l'auto-construction d'outils pour le maraîchage biologique. Ce fut la lente mais nécessaire maturation de l'engagement de productrices et producteurs pour la diffusion de savoirs, de techniques et de pratiques, de réalisations empiriques éprouvées depuis de longues années, parfois même des décennies. Ce sont quinze outils et un système d'attelage qui sont ici livrés en plans, prêts à reproduire, , seul ou en groupe, encadré ou non. Il est possible de partir sur des copies fidèles ou des versions enrichies de ses apports personnalisés. Il est en effet possible d’adapter ou d’ajuster les tutoriels à ses propres besoins. La pratique est accessible. Elle n'a besoin que de bon sens, de temps. Elle s'affinera et se consolidera au fur et à mesure des réalisations, par l'apprentissage des techniques et les échanges entre autoconstructeurs. Cette initiative replace l'outil au service de l'homme. En l'aidant à s'affranchir des standards imposés, elle lui permet de redevenir acteur de son développement. Elle encourage l'autonomie et la réappropriation des savoirs, non pour isoler plus encore le paysan sur son îlot de culture(s), mais au contraire pour multiplier les occasions d'échanger, d'innover, de partager. En effet, la démarche des auteurs de ce guide a consisté à participer à accélérer le développement du maraîchage biologique en le rendant plus attractif, plus accessible ; abonder à la somme des connaissances et compétences nécessaires à une Agriculture Biologique en perpétuel mouvement ; favoriser une agriculture riche des découvertes et des innovations de chacun. Mots clés : ROSIER / JARDIN / JARDINAGE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PLANTATION / TAILLE / TECHNIQUE CULTURALE / PROTECTION DES VEGETAUX / FLEUR / HORTICULTURE 2012, 120 p., éd. EDITIONS TERRE VIVANTE réf. 177-045 ; Rédaction : ABioDoc Pas blette, la bette : Bette ou blette, voilà la question ! LA VAISSIERE Jean de Cet article présente la blette ou bette, encore appelée carde parmi d’autres dénominations variant selon les régions. Après un petit cours de botanique sur cette amarantacée (ou chénopodiacée selon les avis), l’auteur en présente la culture, du semis à la récolte. C’est un légume de jardin facile à cultiver, car bon compétiteur vis-à-vis des mauvaises herbes et il pourra donner de bons rendements. Toute la partie aérienne de la plante est comestible. C’est une plante bisannuelle, il faut donc attendre la deuxième année de production pour pouvoir récolter ses graines et les ressemer. L’auteur présente également les principaux ravageurs et maladies, ainsi que les méthodes de lutte en bio. Enfin, il donne quelques exemples d’utilisations alimentaires et médicinales. Mots clés : BETTE / JARDIN POTAGER / LEGUME / ITINERAIRE CULTURAL / SEMIS / PARASITE DES VEGETAUX / MALADIE / PROTECTION DES VEGETAUX / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / BOTANIQUE / RECOLTE / UTILISATION CULINAIRE / JARDINAGE NATURE & PROGRES n° 86, 01/02/2012, 2 pages (p. 42-43) réf. 177-040 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MATERIEL AGRICOLE / MARAICHAGE / AUTOCONSTRUCTION / MATERIAU / TECHNIQUE / PLANCHE PERMANENTE / ENHERBEMENT / GESTION / AUTONOMIE / INNOVATION 2011, 246 p., éd. ADABIO AUTOCONSTRUCTION / ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) réf. 177-154 ; Rédaction : ABioDoc Dossier : Les oiseaux au jardin CORNUAILLE Véronique / PERRAUD Stéphane Ce dossier regroupe deux articles : - Installer un nichoir au jardin : choisir le type de nichoir (boîte aux lettres, balcon, nichoir semi-ouvert) selon les oiseaux (mésange bleue, mésange charbonnière, sitelle torchepot, rouge-gorge, rouge-queue noir), comment construire un nichoir à balcon... - Un refuge LPO en ville : A Échirolles, commune de 30 000 habitants dans la banlieue sud de Grenoble, Françoise a fait de son jardin une terre d'accueil pour les oiseaux. L'article fait une visite guidée. 17 Biopresse 177 – Avril 2012 Production végétale Mots clés : MARAICHAGE / SALADE / VARIETE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ESSAI / CULTURE DE PLEIN CHAMP / RECOLTE / SEMENCIER / RESISTANCE Rainwater Catchment from a High Tunnel for Irrigation Use Système de captage de l’eau de pluie sur grands tunnels pour l’irrigation (Anglais) HOUSE Shawn / NAEVE Linda SYMBIOSE n° 163, 01/12/2011, 3 pages (p. 8-10) réf. 177-080 ; Rédaction : ABioDoc Farming for Nutrient Quality Produire en fonction de la qualité des éléments nutritifs (Anglais) BOYERS Bruce La production de fruits ou de légumes sous grands tunnels a plusieurs avantages comme le prolongement de la saison de croissance, la protection contre les intempéries et un meilleur contrôle de l’environnement de production (humidité, ravageurs, etc.). Ces infrastructures nécessitent une gestion de l’irrigation différente des cultures en champs. En plus de créer un environnement chaud et sec, ces grands tunnels peuvent générer d’importants volumes d’eau lors de pluie qui peuvent provoquer de l’érosion. Le document présente un système de récupération des eaux de pluie à des fins d’irrigation pour les grands tunnels. Le système comprend une gouttière, un réservoir, une pompe et un système d’irrigation. Le coût des matériaux, excluant le système d’irrigation et l’installation, est évalué à 1 200 $ US. Le document présente les matériaux utilisés, de même que des croquis illustrant en détail certaines composantes du système. La gouttière est installée sur un morceau de bois coupé en angle pour correspondre aux côtés du tunnel. Une pente de 15 cm à tous les 30 mètres linéaires est recommandée pour s’assurer d’une bonne circulation de l’eau dans les gouttières. Une lisière de plastique peut être collée sur les côtés du tunnel jusque dans la gouttière pour s’assurer que l’eau s’y insère. L’autre méthode proposée est de déposer un plastique au sommet du grand tunnel et qui descend de chaque côté jusqu’à la gouttière. Celui-ci est attaché de la même façon que le plastique du tunnel. Dans les régions plus froides, il est recommandé d’enlever les gouttières pendant l’hiver afin d'éviter les bris dus à la neige. Dan Kittredge est producteur maraicher biologique aux États-Unis et président de l’organisme Remineralize the Earth (RTE). Il prône une agriculture qui valorise la qualité nutritive des aliments plutôt que le volume produit. Les plantes riches en minéraux sont moins propices aux attaques des ravageurs. La clé pour produire des aliments de qualité réside dans les pratiques culturales et dans la fertilisation. Le producteur a commencé ses expériences de fertilisation en appliquant des poudres de roches concassées afin d’améliorer la croissance des plants, la santé de ceux-ci et leur teneur en nutriments. Pour le producteur, le succès réside dans l’acquisition de connaissances sur les interactions sol-plante. Aujourd’hui, il valorise le transfert de connaissances et donne des séminaires ainsi que des conférences pour partager ses expériences. http://issuu.com/organic_connections/docs/organicconnectionsmar-apr-2012 Mots clés : MARAICHAGE / FERTILISATION / APPORT / FERTILISATION MINERALE / NUTRIMENT / NUTRITION MINERALE / VALEUR NUTRITIVE / VALEUR NUTRITIONNELLE / ETATS UNIS D'AMERIQUE / QUALITE DU PRODUIT ORGANIC CONNECTIONS, 01/03/2012, 4 pages (p. 12-15) réf. 177-304 ; Rédaction : CETAB+ Plantes aromatiques médicinales http://www.leopold.iastate.edu/sites/default/files/pubs-andpapers/2012-01-rainwater-catchment-high-tunnel-irrigationuse.pdf Mots clés : ETATS UNIS D'AMERIQUE / IRRIGATION / SERRE TUNNEL / EAU DE PLUIE / INFRASTRUCTURE / MARAICHAGE / EROSION 2012, 7 p., éd. IOWA STATE UNIVERSITY réf. 177-316 ; Rédaction : CETAB+ La démarche bio-solidaire HERBA BIO Lors d'une rencontre, Dorothée Meyer, de l'association Bio Partenaire, a présenté la démarche Bio Solidaire qui est développée par certains producteurs de la filière PPAM. Bio Partenaire est une association loi 1901, réunissant des petites et moyennes entreprises soucieuses de produire dans le respect des critères environnementaux et qualitatifs de l'agriculture biologique et des critères du commerce équitable. Après une présentation des objectifs de Bio Partenaire, des 2 marques collectives en sa possession (Bio Equitable, Bio Solidaire), de sa démarche et de son engagement pour un projet de développement sur plusieurs années (répondant aux besoins des producteurs et de la filière), l'article présente la distinction faite par l'association entre deux types de structuration de filière Bio Solidaire (Système individuel, Système collectif). En outre, un encart est réservé à la charte Bio Solidaire. Maraîchage : Salades : Quelles variétés de printemps pour vos commandes ? SYMBIOSE Pour les commandes de salades, plusieurs variétés de printemps sont présentées, assorties d'observations : Laitue beurre (Abago, Analena, Lobela, Guetary, Estelle...) ; Batavia (Tourbillon, Florine, Melvine...) ; Feuille de chêne rouge (Prunaï, Bellino, Palladio, Lunix...) ; Feuille de chêne blonde (Kiribati, Kipling, Kirio...). Par ailleurs, les salades décrites ont fait l'objet d'un essai, présenté sous forme de tableau "un essai multisites de variétés de salades (gamme bio) culture de printemps en plein champ Récolte mai 2011" (matériels et méthodes, conduite de l'essai). Le but de l'essai était de sélectionner des variétés sur les critères tels que qualité gustative, volume, résistance aux maladies et ravageurs et adaptabilité à la saison. Biopresse 177 – Avril 2012 et Mots clés : PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / FILIERE / ASSOCIATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / COMMERCE EQUITABLE / FRANCE / CHARTE / STRUCTURATION DE LA FILIERE / CONTROLE HERBA BIO n° 28, 01/12/2011, 1 page (p. 3) réf. 177-062 ; Rédaction : ABioDoc 18 Production végétale lutte préventive peut passer par la lutte biologique ; 5/ La lutte corrective ; 6/ Le plan d’hygiène sanitaire. Informations économiques : Compte rendu Journée ferme ressource chez Christian Gaudemard, le 8 juin 2011 HERBA BIO Mots clés : PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / STOCKAGE / MITE ALIMENTAIRE / VRILLETTE / GESTION DES POPULATIONS / LUTTE PREVENTIVE / DESINSECTISATION / PRATIQUE SANITAIRE / RISQUE / PIEGEAGE / INSECTE / ENTREPRISE / CONSERVATION DES PRODUITS HERBA BIO n° 28, 01/12/2011, 1 page (p. 6) réf. 177-064 ; Rédaction : ABioDoc Le Comité Bio du CPPARM (Comité des Plantes à Parfum Aromatiques et Médicinales) anime un réseau de fermes ressources, qui comporte actuellement 9 fermes. Chaque année, une journée est organisée sur l'une d'elles. Cette année, l'animation ferme ressource a eu lieu dans les Alpes de Haute-Provence, sur le thème de "La lavande et le lavandin", sur l'exploitation de Christian Gaudemard. Celui-ci s'est installé en 1995. En 2004, avec l'aide du Contrat d'Agriculture Durable (CAD), Christian Gaudemard a converti l'ensemble de l'exploitation à l'agriculture biologique. La Surface Agricole Utile de son exploitation est de 63 ha, dont 14 ha de lavandin Grosso, 4,5 ha de lavandin Super et 1 ha de lavande Maillette. L'article présente : L'activité sur l'exploitation de Christian Gaudemard (rendement, temps de travail, matériel de production, rotation, distillation auprès d'une CUMA (Coopérative d'Utilisation du Matériel Agricole)) ; La coopérative SCA Plantes à Parfum de Provence (SCA3P) dont Christian Gaudemard est adhérent ; Le marché de la lavande et du lavandin biologiques en France (importantes conversions à l'agriculture biologique en lavandin, perte en 2011 en stocks de lavandin Grosso et de lavandin bio, taille du marché du lavandin bio (30 tonnes), faiblesse de l'offre d'huile essentielle de lavande) ; La filière plants sains en lavande et lavandin biologiques (schéma de production et calendrier de travail pour les plants sains multipliés par boutures, schéma de production et calendrier de travail pour les plants multipliés par semis). Mots clés : PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE LAVANDE / LAVANDIN / EXPLOITATION AGRICOLE AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FILIERE / MARCHE STOCK / HUILE ESSENTIELLE / OFFRE / PLANT SAIN SEMIS / PLANT / ALPES DE HAUTE PROVENCE FRANCE HERBA BIO n° 28, 01/12/2011, 2 pages (p. 4-5) réf. 177-063 ; Rédaction : ABioDoc Informations économiques : Journées de démonstration de matériel en Languedoc Roussillon HERBA BIO Deux journées techniques ont été organisées, au printemps 2011, afin de compléter la formation des futurs producteurs de Plantes aromatiques et médicinales (PPAM), dans le cadre de la filière PPAM biologique du Languedoc-Roussillon. L’usage d’outils agricoles et leurs coûts d’investissement sont précisés. Des démonstrations de travail du sol, plantation et désherbage mécanique ont été effectuées, le 26 mai 2011 (co-organisation CIVAM Bio du Gard et de l'Hérault), à Murviel-Lès-Béziers, au Château Coujan, chez Mme Florence Guy, sur les cultures de thyms et de sauge officinale plantées à l’automne 2010 et au printemps 2011. La société Euro-Agrimat a présenté 2 matériels de travail du sol avant plantation : le décompacteur, l’enfouisseur à cailloux. A également été présentée la planteuse à pince, fabriquée par le constructeur italien Cecchi&Magli. Une démonstration de herse étrille sur thym a été effectuée, ainsi qu’une démonstration de bineuse équipée de doigts kress. Le 29 juin 2011, la journée Récolte distillation, à Villesèque les Corbières (organisation Chambre d'agriculture de l'Aude), a rassemblé des producteurs du département chez M. Jean-Yves Charpentier, producteur et distillateur expérimenté de PPAM. Le matériel de récolte présenté a concerné : la récolteuse autochargeuse de la marque Jeulin, sur culture de sauge officinale ; la présentation en statique d’une récolteuse à lavande, de marque Ponzo, équipée d’un lieur. Les participants ont également pu découvrir la distillation à la vapeur d’eau, ses principes et ses conditions de mise en fonction. / / / / / Informations techniques : Les insectes des denrées stockées SEJOURNÉ Ludovic Mots clés : PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / LANGUEDOC ROUSSILLON / JOURNEE TECHNIQUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MATERIEL AGRICOLE / TRAVAIL DU SOL / INVESTISSEMENT / COUT / DEMONSTRATION / DECOMPACTEUR / PLANTEUSE / HERSE ETRILLE / BINEUSE / RECOLTE / DISTILLATION / ENFOUISSEUR À CAILLOUX HERBA BIO n° 28, 01/12/2011, 2 pages (p. 8-9) réf. 177-066 ; Rédaction : ABioDoc L’Iteipmai (Institut Technique Interprofessionnel des Plantes à Parfum, Médicinales et Aromatiques) a organisé une journée de formation, le lundi 14 novembre 2011, en Vallée du Rhône, sur la lutte contre les insectes dans les denrées stockées de Plantes aromatiques et médicinales. La présentation de Francis Fleurat-Lessard, entomologiste à l’Inra de Bordeaux, a permis aux participants d’appréhender le mode de développement de ces insectes et la visite d’entreprises a été l’occasion d’établir un diagnostic sur les bâtiments de stockage. L’article présente : - L’identification des insectes nuisibles : les mites alimentaires (Lépidoptères) ; les vrillettes (Coléoptères) ; d’autres insectes nuisibles de moindres importances en PPAM ; - Management Intégré des Populations (MIP) : 1/ L’identification des risques ; 2/ La mise en place et le suivi d’un réseau de piégeage ; 3/ La définition du seuil de risque ; 4/ La 19 Biopresse 177 – Avril 2012 Production végétale Epices et plantes aromatiques : Les saveurs à la fête GOULETTE Myriam / RIVRY-FOURNIER Christine / RAOUT Christine Ciboulette ou civette FLORIN Jean-Michel La famille des Liliacées possède un genre botanique, Allium, qui donne son nom à l'ail, ainsi qu'à toute une série de plantes intermédiaires entre les légumes et les épices : des condimentaires. Dans cette série de plantes qui va de l'ail jusqu'à la ciboulette en passant par les divers oignons, l'échalote, la ciboule... , ce sont les gousses ou les feuilles qui sont consommées. L'auteur de l'article évoque, d'après son observation de la ciboulette sauvage, très proche de la ciboulette cultivée, les besoins de cette plante pour se développer : sol humique, calcaire, lieu sans excès d'ombre. Par ailleurs, l'auteur donne des précisions sur la plantation ou le semis de cette plante au jardin, sur sa récolte, son goût, sa teneur en vitamines et sels minéraux, son usage en cuisine, ses propriétés au jardin (effet répulsif contre la mouche de la carotte, favorable près des tomates ou des salsifis...). Les plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) biologiques sont cultivées, en France, par 1 472 producteurs. Entre 2009 et 2010, leur nombre a progressé de 56 % : la plus forte hausse du secteur bio. Les producteurs cultivent 4 929 hectares, soit 13,1 % de la surface nationale de PPAM (par comparaison, la bio, toutes productions confondues, ne couvre encore que 3,1 % de la surface agricole totale). L'introduction au dossier consacré aux épices et plantes aromatiques revient sur la notion de qualité ; la relocalisation de la production et les freins à l'installation, selon l'entreprise gardoise Arcadie ; la nécessité, pour la récolte, d'un équipement adapté, selon Claire Chastan, gérante de la Sica Bio Plantes, à Gigors-et-Lozeron (Drôme) ; l'activité de cueillette. Par ailleurs, le dossier revient sur : - Le piment d'espelette : Bio et AOC, des gages de qualité (disponible en bio grâce à cinq producteurs situés au Pays Basque) ; - A Milly-la-Forêt : La menthe poivrée, une variété à perpétuer (Catherine Bosc Bierne cultive 4 000 m² de menthe poivrée en conversion vers la bio ; elle vend la menthe sous diverses formes, dans son magasin, à Milly-la-Forêt (91)) ; - Plantes de santé : De multiples modes préparatoires (tour d'horizon des plantes aromatiques, utilisées sous des formes diverses (tisanes, huiles essentielles...), par Christian Escriva, responsable de la société Le Gattilier et formateur en phyto-aromathérapie) ; - Au jardin : Cultivez des trésors de parfums (conseils pour faire un jardin d'aromates : en pot, au jardin, entretien et récolte, séchage, congélation...). Des encarts sont réservés à plusieurs points : Les mélanges bio et équitables de Terra Madre ; Le safran, l'or rouge des terroirs ; un cahier des charges strict... Mots clés : CIBOULETTE / PROPRIETE MEDICINALE / PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / JARDIN / CULTURE ASSOCIEE / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / PLANTATION / SEMIS / RECOLTE / SOL / RECETTE DE CUISINE / TECHNIQUE CULTURALE BIODYNAMIS n° 76, 01/12/2011, 3 pages (p. 3-5) réf. 177-091 ; Rédaction : ABioDoc Protection phytosanitaire Le cynips du châtaignier BOSSE-PLATIERE Antoine Minuscule hyménoptère, arrivé en 2002 en Italie et en 2006 dans les Alpes-Maritimes, le cynips est extrêmement dangereux pour le châtaignier. Il provoque la formation de galles qui, selon l'importance de l'infestation, peuvent entraîner une perte de vigueur de l'arbre, une baisse de 50 à 80% de la production de fruits, la mortalité de rameaux, de branches et même d'arbres entiers. Un plan de surveillance national a été mis en œuvre en 2005 et a montré la multiplication des foyers dans tout le sud-est de la France à partir de 2009. Ces foyers restant encore disséminés, on craint toutefois une progression du cynips très rapide. Cet article présente ce ravageur, les moyens pour en réduire la propagation et les méthodes de lutte pour y faire face. Mots clés : EPICE / PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / SANTE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PIMENT D'ESPELETTE / PAYS BASQUE / ESSONNE / APPELLATION D'ORIGINE CONTROLEE / RECOLTE / CONSERVATION / SECHAGE / PREPARATION / TISANE / HUILE ESSENTIELLE / EAU FLORALE / MENTHE POIVREE / QUALITE / CAHIER DES CHARGES / SAFRAN / SARTHE / ENTREPRISE / FRANCE / GARD / DROME / RELOCALISATION / TEMOIGNAGE ECHOBIO n° 32, 01/11/2011, 10 pages (p. 20-31) réf. 177-078 ; Rédaction : ABioDoc Biopresse 177 – Avril 2012 Mots clés : CHATAIGNIER / CYNIPS / ARBORICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PROTECTION DES VEGETAUX / FRANCE / RAVAGEUR / PROPAGATION QUATRE SAISONS DU JARDIN BIO (LES) n° 192, 01/01/2012, 2 pages (p. 10-11) réf. 177-149 ; Rédaction : ABioDoc 20 Production végétale La protection contre les maladies ravageurs en viticulture biologique FELL Laurent et Air-Propelled Abrasive Grit for Postemergence In-Row Weed Control in Field Corn Contrôle des adventices à l’aide d’abrasifs appliqués à l’air comprimée en post-levée dans une culture de maïs (Anglais) FORCELLA Frank Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "La protection contre les maladies et ravageurs en viticulture biologique". Elle se penche sur divers ravageurs et maladies : - Acariens rouges (Panonychus ulmi) et jaunes (Eotetranichus carpini, Tetranychus urticae) ; - Acariose et érinose (phytoptes) ; - Black rot (Guignarda bidwellii) ; - Cicadelle Verte (Empoasca vitis) ; - Escargots ; - Excoriose (Phomopsis viticola) ; - Jaunisses de la vigne : flavescence dorée et bois noir ; - Mildiou (Plasmopara viticola) ; - Nécrose bactérienne (Xylophilus ampelinus) ; - Oïdium (Erysiphe necator) ; - Pourriture grise (Botrytis cinerea) et pourriture acide ; - Thrips ; - Tordeuses : Eudémis (Lobesia botrana) et Cochylis (Eupoecilia ambiguella) ; - Eutypiose (Eutypia lata). L’idée derrière ce projet de recherche découle d’essais préliminaires effectués en serres afin d’évaluer le potentiel du concept de contrôle des mauvaises herbes à l’aide d’une technique à jet de sable à l’air comprimé. Cette étude tente de déterminer si le concept peut être transféré dans une culture de maïs en champs. Le stade de la culture optimal pour effectuer les traitements et le nombre d’applications pour un contrôle efficace des adventices sont à l’essai. Le matériel utilisé comme abrasif provient de résidus d’épis de maïs broyés (0,5 mm). Plusieurs autres résidus de cultures (écailles de noix, cosses de graines) ou d’autres matériels agricoles (gluten de maïs, pierre à chaux pourraient également être utilisés. L’application de traitements d’abrasifs a été effectuée en application simple aux stades 1, 2, 3 ou 5 feuilles d’une culture de maïs et en applications multiples pendant la saison à différents stades (1 et 2; 1 et 3; 1 et 5; 2 et 4; 3 et 5; 4 et 6; 1,3 et 5). Chaque traitement était suivi d’un sarclage mécanique. Seule l’application simple au stade de 5 feuilles a permis de réduire les populations d’adventices à des niveaux intéressants (64 et 85 %). Les applications multiples ont également donné de bons résultats de contrôle des adventices, mais plusieurs données n’ont été recueillies qu’une seule année due à des ajustements de la méthode. La technique ne semble pas affecter les plants de maïs. Bien que la méthode semble prometteuse, les coûts des résidus d’épis broyés et les nombreuses applications demeurent très chers. Beaucoup d’adaptations peuvent encore être effectuées pour améliorer la méthode. http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/09278/$Fil e/WEB-protection-vigne.pdf?OpenElement Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / VITICULTURE / PROTECTION DES VEGETAUX / RHONE ALPES / MALADIE DES VEGETAUX / RAVAGEUR / ACARIEN RAVAGEUR / ACARIOSE / ERINOSE / POURRITURE NOIRE / CICADELLE / ESCARGOT / EXCORIOSE / JAUNISSE DE LA VIGNE / FLAVESCENCE DOREE / BOIS NOIR / MILDIOU / NECROSE BACTERIENNE / OIDIUM / POURRITURE ACIDE / POURRITURE GRISE / THRIPS / TORDEUSE / EUDEMIS / TORDEUSE DE LA GRAPPE / EUTYPIOSE / TRAITEMENT 2011, 14 p., éd. AGRICULTURES ET TERRITOIRES CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE RHÔNEALPES réf. 177-055 ; Rédaction : ABioDoc L'utilisation des nématodes bénéfiques en production LESSARD Jocelyne Mots clés : CONTROLE DES ADVENTICES / SARCLAGE / ADVENTICE / MAIS / LUTTE MECANIQUE / DESHERBAGE MECANIQUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ETATS UNIS D'AMERIQUE / DECHET AGRICOLE WEED TECHNOLOGY volume 26, issue 1, 01/01/2012, 4 pages (p. 161-164) réf. 177-305 ; Rédaction : CETAB+ Le nématode Steinernema feltiae peut être utilisé pour le contrôle des mouches du terreau, du thrips, du 2e stade larvaire des aleurodes et de la larve de la mineuse. La présentation aborde les caractéristiques du parasite bénéfique, son cycle de vie et son action sur les mouches du terreau et sur les thrips. L’auteur présente les conditions d’application des nématodes de même que les actions complémentaires compatibles et incompatibles. Le trempage des jeunes plants ou les systèmes de vaporisation sont les deux principaux moyens d’application de la solution de nématodes. http://www.iqdho.com/fr/images/stories/tdm/conf/UtilisationN ematodesBenefiques_en_production.pdf Mots clés : LUTTE BIOLOGIQUE / NEMATODE AUXILIAIRE / THRIPS / MOUCHE DES SEMIS / MOUCHE BLANCHE / CYCLE DE VIE / MODE D'ACTION / APPLICATION / NEMATODES 2012, 12 p., éd. CENTRE D'EXPERTISE EN HORTICULTURE ORNEMENTALE DU QUEBEC (IQDHO) réf. 177-308 ; Rédaction : CETAB+ 21 Biopresse 177 – Avril 2012 Production végétale Les problèmes rencontrés en lutte biologique en 2011 CHOUFFOT Thierry Sol Les matières organiques des sols : L'élément clé mais fragile pour une gestion durable des sols ! AGRO PERSPECTIVES Les principaux problèmes rencontrés en lutte biologique en 2011, selon Thierry Chouffot de Koppert Biological Systems, consistent au contrôle difficile de certaines espèces de pucerons; au mauvais contrôle des ravageurs dû au manque d’expérience; à la sous-estimation de la vitesse de propagation de ceux-ci; à une mauvaise compréhension du fonctionnement des auxiliaires; à un épandage trop compliqué des auxiliaires; à une utilisation d’insecticides chimiques rendant les introductions d’auxiliaires ardues; au contrôle difficile des aleurodes dans certaines cultures (ex. : dans le poinsettia); et au problème de tarsonèmes durant un programme de lutte biologique. Chaque problème identifié est repris et des pistes de solutions sont proposées. Le dépistage et la prévention demeurent des éléments clés dans la réussite des interventions en lutte biologique. Le sol possède de nombreuses autres fonctions que celle de support de production pour l’agriculture : services de prélèvement (eau douce, nourriture…), services de régulation (qualité de l’air, érosion…), services culturels (valeurs religieuses et spirituelles…). Ainsi, c’est un milieu à protéger même s’il n’existe pas aujourd’hui de directive cadre « Sol » pour inciter les utilisateurs de cette ressource non-renouvelable à la préserver. Depuis 2003, le programme GESSOL2 (GEStion du patrimoine SOL) étudie l’influence des pratiques agricoles sur les sols, et notamment sur les matières organiques (MOS) qui le composent. Ainsi, dans le cadre du projet COSMOS-flux du programme GESSOL2, deux cas d’évolution ont été étudiés : la conversion labour-nonlabour, et la conversion prairie-rotation de cultures annuelles. Les résultats présentés ici montrent que la conversion des sols de prairies en sols de cultures annuelles entraîne une diminution des stocks de carbone du sol, et que le travail du sol (labour ici) entraîne une déprotection des MOS face à l’activité biologique. Les pratiques inverses, c’est-à-dire la mise en place de prairies et l’arrêt du labour, ont des effets positifs sur les quantités de MOS mais ceux-ci sont beaucoup plus lents à se mettre en place et sont réversibles. Par ailleurs, la question de l’évaluation du bon fonctionnement d’un sol est posée, un effectif important de biomasse microbienne ne semblant pas être complètement corrélé à l’activité des processus ayant lieu dans ce milieu. http://www.iqdho.com/fr/images/stories/tdm/conf/Probleme_r encontre_en_Lutte_Biologique_en_2011.pdf Mots clés : LUTTE BIOLOGIQUE / CANADA / PUCERON / CONTROLE DES RAVAGEURS / INSECTE AUXILIAIRE / ACARIEN / MOUCHE BLANCHE / THRIPS / DEPISTAGE 2012, 10 p., éd. KOPPERT B.V. réf. 177-307 ; Rédaction : CETAB+ La lutte biologique dans la production chez Mulberry Creek HerbFarm LANGAN Mark Mark Langan de la ferme Mulberry Creek HerbFarm en Ohio aux États-Unis produit en serre des plants de fines herbes, de vivaces miniatures, de plantes succulentes et des transplants de légumes certifiés biologiques. Le producteur détaille ses méthodes de contrôle des ravageurs. Le dépistage est primordial et est effectué chaque jour par les employés. Pour les applications de produits, le producteur utilise un pulvérisateur à dos, une laveuse à pression avec un Dosatron et un sceau pour le trempage des plants. Certains auxiliaires sont utilisés pour la lutte biologique, mais certaines contraintes comme la grande diversité de plantes produites et l’importante production de graminées limitent l’efficacité de ceux-ci. L’auteur décrit le succès de ses interventions pour le contrôle des tétranyques à deux points, des pucerons, des aleurodes, des thrips, des pucerons des racines, des cochenilles, des limaces, des sciarides et des hépatiques. Le producteur témoigne également du contrôle de l’oïdium et du botrytis par des méthodes alternatives. http://cdn.cnameserver.com/public/www.agroperspectives.fr/Chercheurs_Do ssiers/Les_MO_elt_cle_de_la_gestion_durable_des_sols_b y_Agroperspectives.pdf Mots clés : MATIERE ORGANIQUE DU SOL / PRATIQUE AGRICOLE / LABOUR / NON LABOUR / PRAIRIE / CULTURE ANNUELLE / RECHERCHE / ACTIVITE MICROBIENNE / CARBONE / AZOTE / BACTERIE / SOL 2012, 4 p., éd. AGRO PERSPECTIVES réf. 177-104 ; Rédaction : ABioDoc http://www.iqdho.com/fr/images/stories/tdm/conf/LutteBiolog ique_MulberryCreekHerbFarm.pdf Mots clés : LUTTE BIOLOGIQUE / SERRE / HERBE AROMATIQUE / DEPISTAGE / CONTROLE DES RAVAGEURS / AUXILIAIRE / MOUCHE BLANCHE / THRIPS / PUCERON / COCHENILLE / MOUCHE DES SEMIS / LUTTE INTEGREE 2012, 6 p., éd. CENTRE D'EXPERTISE EN HORTICULTURE ORNEMENTALE DU QUEBEC (IQDHO) réf. 177-310 ; Rédaction : CETAB+ Biopresse 177 – Avril 2012 22 Production végétale La clé des sols : le B.R.F. ? VALETTE Marion Vignes AOC Clairette de Die FELL Laurent Le Bois Raméal Fragmenté (B.R.F.) est le broyat de rameaux aoûtés (en descente de sève), riches en lignine et donc en carbone. Épandu sur des sols dégradés, il permettrait leur restauration en quelques années sans utilisation de produits phytosanitaires. En effet, le B.R.F. stimule certains champignons du sol, qui attirent à leur tour la faune fongivore et finalement les lombrics, permettant ainsi la recolonisation du milieu par la faune normalement présente dans le sol. L’auteur donne, dans cet article, quelques recommandations d’utilisation, notamment en maraîchage, et décrit les principaux avantages et inconvénients de la technique : restructuration du sol, meilleure capacité de rétention en eau, consommation en énergie fossile importante, temps de travail accru… Une fiche de renseignement sur le B.R.F. reprend les éléments clés à savoir. Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Vignes AOC Clairette de Die". Elle aborde le cépage, la densité, la taille, l'entretien du sol, la récolte, et donne le calendrier des travaux et les coûts de production. http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/09287/ $File/WEB-Vignes-AOC-Clairette_de_Die.pdf?OpenElement Mots clés : VITICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / RHONE ALPES / CALENDRIER CULTURAL / CALENDRIER DE PRODUCTION / COUT DE PRODUCTION / CONDUITE CULTURALE / APPELLATION D'ORIGINE CONTROLEE / VIGNE / CLAIRETTE DE DIE 2011, 4 p., éd. AGRICULTURES ET TERRITOIRES CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE RHÔNEALPES réf. 177-057 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : MARAICHAGE / BOIS RAMEAL FRAGMENTE / MICROFAUNE DU SOL / QUALITE DU SOL / TECHNIQUE AGRICOLE / HUMUS / MATIERE ORGANIQUE DU SOL / EAU DANS LE SOL / AZOTE / FRANCE / PAILLAGE / SOL / BIOLOGIE DU SOL L'AUXILIAIRE BIO n° 15, 01/09/2011, 3 pages (p. 15-17) réf. 177-006 ; Rédaction : ABioDoc Vignes AOC Côtes du Rhône méridionales, récolte mécanique, vignes palissées FELL Laurent Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Vignes AOC Côtes du Rhône méridionales, récolte mécanique, vignes palissées". Elle aborde le cépage, la densité, la taille, l'entretien du sol, la récolte, l'épamprage, l'effeuillage, et donne le calendrier des travaux et les coûts de production. Viticulture La danse des ceps : Chronique de vignes en partage BEAU Christophe Les Cepatou consommateurs de vins et "locataires de ceps", Philomène, Momo et bien d'autres, sont les "héros" de cette chronique ! C'est l'histoire, au fil des saisons, d'un vigneron qui a choisi une autre poésie du vin, une façon d'envisager son métier loin des tentations technologiques superflues, de soigner la vigne par des pratiques de bon sens et une agriculture biodynamique sans dogmatisme, de vivre un lien producteur-consommateurs dépouillé des habits de subjectivité parfois propres au monde du vin, de décliner une présence positive au terroir au delà des images surannées et des spéculations foncières banalisées. Un périple clochemerlesque qui mènera le lecteur jusqu'au Mexique ou en Palestine. Pour découvrir, autant l'ivresse des bons vins ou les bons moments de vendanges collectives, que des outils pratiques pour d'autres modèles de production agricole. http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/09284/ $File/WEB-vignes-aoccotes%20du%20rhone.pdf?OpenElement Mots clés : VITICULTURE / APPELLATION D'ORIGINE CONTROLEE / COTES DU RHONE / RHONE ALPES / CALENDRIER CULTURAL / CALENDRIER DE PRODUCTION / CONDUITE CULTURALE / COUT DE PRODUCTION / VIGNE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE 2011, 4 p., éd. AGRICULTURES ET TERRITOIRES CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE RHÔNEALPES réf. 177-058 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : VITICULTURE / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / SOCIETE / VIGNE / PARTAGE / TEMOIGNAGE 2009, 140 p., éd. EDITIONS REPAS réf. 177-148 ; Rédaction : ABioDoc 23 Biopresse 177 – Avril 2012 Production végétale Vignes IGP Côteaux de l'Ardèche, récolte manuelle, vignes palissées FELL Laurent Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Vignes IGP Côteaux de l'Ardèche, récolte manuelle, vignes palissées". Elle aborde le cépage, la densité, la taille, l'épamprage, l'effeuillage, et donne le calendrier des travaux et les coûts de production. http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/09285/ $File/WEB-Vignes-IGPcoteaux_de_l_ardeche.pdf?OpenElement Mots clés : VITICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / INDICATION GEOGRAPHIQUE PROTEGEE / RHONE ALPES / COUT DE PRODUCTION / CALENDRIER CULTURAL / CALENDRIER DE PRODUCTION / CONDUITE CULTURALE / VIGNE 2011, 4 p., éd. AGRICULTURES ET TERRITOIRES CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE RHÔNEALPES réf. 177-059 ; Rédaction : ABioDoc Biopresse 177 – Avril 2012 24 Marché Un développement plus modéré pour la bio en 2011 JOURDAN P. / BLACHON S. MARCHE L’article fait un point sur le développement de l’agriculture biologique dans le Puy-de-Dôme : 238 producteurs bio sur le Puy-de-Dôme en 2010 (+17 % par rapport à 2009), avec 9 627 ha (+36 % par rapport à 2009), soit 2,4 % de la SAU départementale ; 260 producteurs bio en 2011. La baisse relative du nombre de conversions est liée à plusieurs facteurs : remontée des cours en conventionnel, période économique tourmentée, difficultés d'accès au foncier. Si, dans le Puy-deDôme, les producteurs bio parviennent à vendre correctement leurs produits, que ce soit en vente directe ou en filières longues, ce n’est pas le cas pour les agneaux selon la période de vente, et pour les broutards qui ne sont pas valorisés en bio. Par ailleurs, l’article évoque les points marquants des débats qui ont eu lieu lors de l’assemblée générale de Bio 63, le 31 janvier 2012 : proposition de création d’un groupe régional d’agriculteurs bio, système de parrainage à poursuivre en 2012, formation, mise en place d'un réseau de fermes de démonstration. Le nouveau président de Bio 63 est Dominique Ouvrard, maraîcher bio, associé du GAEC des Jardins d’Ys (Montaigut-le-Blanc). Filière Le réseau Biocoop toujours en croissance BARGAIN Véronique Après une croissance modeste en 2010 (+2 %), liée à la crise et au développement des produits bio dans la grande distribution, le réseau Biocoop a progressé de 10 % en 2011. Aujourd’hui, il rassemble 325 magasins et 4 plates-formes de distribution sur toute la France. Pour la filière Fruits et Légumes, 22 000 tonnes de produits sont concernés, dont 40 % sont importés (principalement des fruits exotiques et sans contre-saison). Aujourd’hui, le réseau travaille avec 430 producteurs de fruits et légumes, réunis dans sept groupements. Mots clés : PRODUIT BIOLOGIQUE / DISTRIBUTION / COMMERCIALISATION / DEVELOPPEMENT DE L'AB / FRUIT / LEGUME / IMPORTATION / MODE DE TRANSPORT / FRANCE / MAGASIN SPECIALISE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FILIERE FRUITS ET LEGUMES REUSSIR FRUITS ET LEGUMES n° 313, 01/01/2012, 1 page (p. 55) réf. 177-013 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / FILIERE / PUY DE DOME / CONVERSION / PRODUCTION VEGETALE / PRODUCTION ANIMALE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ORGANISATION DE L' AB AUVERGNE AGRICOLE (L') n° 2434, 08/03/2012, 1 page (p. 8) réf. 177-070 ; Rédaction : ABioDoc Filière : Au fil de l'ortie, vainqueur Innova'bio 2011 ! BAZANTAY Aude Au printemps 2011, l'entreprise Au Fil de l'Ortie, spécialisée dans la production, transformation et commercialisation de produits à base d'orties, est née à Beuvrigny (Manche). Bien que les vertus de cette plante soient souvent méconnues, l'ortie offre de multiples débouchés dans les filières animales, végétales ou d'alimentation humaine. Laëtitia Cenni est agricultrice en élevage équin depuis 2006. Elle a nourri ses chevaux à base de plantes sauvages, puis s’est focalisée sur la production d’orties. Ses produits se présentent en granulés (alimentation animale), en poudre (volailles), ainsi qu’en infusion. Outre son projet d’entreprise, Laëtitia Cenni évoque, dans un entretien, son intérêt particulier pour les orties, ses perspectives grâce au trophée Innova’bio, le bénéfice du salon La Terre est notre métier (où elle a pu faire découvrir les vertus de l'ortie). Légumes bio pour collectivités LE CLEVE Claire Bretagne bio équité est une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC), créée par sept producteurs de légumes bretons. Pour répondre à l’objectif du Grenelle de l’environnement qui est d’atteindre 20 % de produits biologiques dans la restauration collective, la société propose aujourd’hui une gamme de 30 légumes préparés et adaptés aux besoins de ce débouché particulier. Aujourd’hui, les commandes sont encore peu nombreuses et la SCIC aurait besoin d’un réel dynamisme de la part des collectivités et institutions publiques. Mots clés : LEGUME / PRODUIT BIOLOGIQUE / RESTAURATION COLLECTIVE / ATELIER DE TRANSFORMATION / DEVELOPPEMENT DE L'AB / ASSOCIATION DE PRODUCTEURS / BRETAGNE / DISTRIBUTION / SOCIETÉ COOPERATIVE D'INTÉRÊT COLLECTIF / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ENTREPRISE REUSSIR FRUITS ET LEGUMES n° 314, 01/02/2012, 1 page (p. 10) réf. 177-028 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : ORTIE / FILIERE / ENTREPRISE / INNOVATION / TEMOIGNAGE / PERSPECTIVE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MANCHE / TRANSFORMATION / PRODUCTION / ALIMENTATION DES ANIMAUX / ALIMENTATION HUMAINE / COMPLEMENT ALIMENTAIRE SYMBIOSE n° 164, 01/01/2012, 1 page (p. 12) réf. 177-068 ; Rédaction : ABioDoc 25 Biopresse 177 – Avril 2012 Marché Etats des lieux et perspectives développement de la filière légumes ROBINE Lucie / PERRET Cécile de Dossier - Les Algues Marines Bio se font une place en Bretagne INTER BIO BRETAGNE Une étude menée par Bio Centre auprès de 42 % des producteurs de légumes bio en région Centre a permis d’identifier trois systèmes d’exploitation. Sur 142 exploitants recensés, cultivant 746 hectares de légumes frais, 75 % des producteurs sont des maraîchers, 21 % des céréaliers avec diversification en légumes de plein champ, et 5 légumiers sont spécialisés, produisant 50 % du volume régional. Les légumiers spécialisés et les céréaliers destinent principalement leur production à la transformation, aux grossistes et à la GMS ; les maraîchers destinent une partie de leur production à la vente directe. Malgré l’augmentation de la production de légumes bio ces deux dernières années (12 600 t), l’offre reste insuffisante, et des disparités de débouchés, selon le territoire, sont observées. Inter Bio Bretagne œuvre pour la mise en place et le développement de la filière Algues Marines Bio. En effet, cette interprofession régionale a participé activement à la définition des bases réglementaires de cette filière pour son intégration au dernier règlement d’application européen sur la production et l’étiquetage des produits biologiques. Inter Bio Bretagne participe aussi au projet AlgmarBio depuis 2009. La première phase de ce projet a permis de mesurer l’impact écologique des pratiques de récolte et de quantifier la biomasse algale, d’élaborer un guide de bonnes pratiques de récolte, de mettre en place une formation pour les futurs professionnels, et de créer et consolider les liens entre les différents acteurs de la filière, notamment entre les acteurs « maritimes » et les acteurs « terrestres ». La deuxième phase du projet s’intéressera plutôt aux aspects économiques de la filière. L’offre, notamment, est très dépendante de l’étendue des zones éligibles et donc de la qualité des eaux. Un encadrement strict des pratiques de récolte sera peut-être nécessaire pour le respect du cahier des charges. Enfin, il semble important de pouvoir consolider le métier de récoltant professionnel d’algues de rive pour une meilleure reconnaissance de celui-ci. Mots clés : CENTRE / FILIERE / LEGUME / CHIFFRE MARAICHAGE / LEGUMIER / COMMERCIALISATION DIVERSIFICATION / CEREALIER / VENTE DIRECTE GRANDE SURFACE / TRANSFORMATION AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PERSPECTIVE STATISTIQUES / GRANDE CULTURE BIO CENTRE' MAG n° 6, 01/11/2011, 1 page (p. 3) réf. 177-073 ; Rédaction : ABioDoc / / / / / La filière lait bio en région Centre : Un grand défi pour un petit bassin laitier CANTON Emily Mots clés : ALGUE MARINE / RECOLTE / CUEILLETTE / AQUACULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CAHIER DES CHARGES / BRETAGNE / RECHERCHE / ECOLOGIE / FILIERE / REGLEMENTATION EUROPEENNE BIO BRETAGNE INFO n° 26, 01/01/2012, 4 pages (p. 8-11) réf. 177-102 ; Rédaction : ABioDoc En France, en 2010, 262 millions de litres de lait bio ont été collectés, soit 1,2 % du lait total produit en France (23 milliards de litres de lait). Cependant, les 448 millions de litres de lait bio, selon les estimations du CNIEL, pourraient être atteint en 2012. En effet, les conversions de producteurs conventionnels vers le bio se sont multipliées depuis 2009, annonçant un doublement de la production d’ici 2013. En région Centre, 12 producteurs sont déjà installés en bio, assez pour couvrir la demande régionale. Avec l'augmentation prévue de la production, la filière doit progresser. Plusieurs aspects de la filière lait bio en région Centre sont présentés : Optimiser la collecte de lait bio en région Centre ; La France en passe de freiner ses importations de lait bio ? ; Enjeux et perspectives. Des encarts sont consacrés à des témoignages et des entretiens : Entretien avec Gilles Guellier, producteur laitier bio dans le Loir-et-Cher ; Emmanuel Vasseneix, président des laiteries de Saint-Denis-de-l’Hôtel (45) ; Bruneau Boileau, directeur de la coopérative de Verneuil (coopérative laitière de la région Lochoise). L'élevage laitier bio, source d'emploi agricole DESPEGHEL Michaël La région Bretagne a le deuxième cheptel le plus important de vaches biologiques en France, derrière les Pays-de-la-Loire. Ce cheptel a d’ailleurs augmenté de 60 % entre 2008 et 2010, via une augmentation du nombre d’exploitations mais aussi de leur taille moyenne (quota moyen de 300 000 litres en 2010 contre 285 000 litres en 2009). Cette augmentation de la taille des exploitations laitières bio ne semble pas être pénalisante pour l’emploi agricole. En effet, le quota par UTH reste globalement semblable dans les moyennes (153 000 L/UTH) et les grandes structures (167 000 L/UTH). Toutefois, dans les petites structures, avec un quota inférieur à 200 000 L, le taux d’emploi est plus important (90 000 L/UTH). Cela s’explique notamment par le fait que ces fermes sont moins spécialisées et commercialisent plus souvent en vente directe, débouché qui demande une main d’œuvre importante. Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / FILIERE LAIT / CENTRE / FRANCE / TEMOIGNAGE / LOIR ET CHER / ENTREPRISE / LAIT / COLLECTE / IMPORTATION / OPTIMISATION / PERSPECTIVE / COOPERATIVE / LAITERIE / ELEVAGE LAITIER / AUTONOMIE ALIMENTAIRE BIO CENTRE' MAG n° 6, 01/11/2011, 3 pages (p. 4-6) réf. 177-074 ; Rédaction : ABioDoc Biopresse 177 – Avril 2012 Mots clés : BRETAGNE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / ELEVAGE LAITIER / LAIT / FILIERE / OFFRE ET DEMANDE / ATELIER / EMPLOI / CHIFFRE SYMBIOSE n° 163, 01/12/2011, 1 page (p. 7) réf. 177-079 ; Rédaction : ABioDoc 26 Marché nouvelle bouteille, plus légère et plus respectueuse de l’environnement. Les "Trophées de l'Excellence Bio" : L'innovation au coeur du développement de l'Agriculture Biologique (Seconde édition) : Dossier de presse : Présentation des 8 nominés ; Résultats de la Seconde édition 2012 AGENCE BIO http://www.agencebio.org/pageEdito.asp?IDPAGE=215 Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CONCOURS / INNOVATION / PRODUCTEUR / TRANSFORMATEUR / DISTRIBUTEUR / FRANCE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / IMPACT ECONOMIQUE / IMPACT ENVIRONNEMENTAL / IMPACT SOCIAL / PARTENARIAT 2012, 14 p. + 1 p., éd. AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique) réf. 177-146 ; Rédaction : ABioDoc La cérémonie de remise de prix de la Seconde édition des Trophées de l’Excellence Bio s’est déroulée le 1er mars 2012 à l’issue du Séminaire International sur la dynamique de développement de l’Agriculture Biologique. Sont récompensés les producteurs, transformateurs et distributeurs ayant réalisé des innovations d’ordre technique, commercial, économique ou social. Le dossier de presse présente les 8 nominés. Pour les producteurs : - Les Côteaux Nantais : des fruits conservés plus longtemps par thermothérapie ; - Trois fermes sont associées à la boulangerie Epi Bio pour fournir du pain bio local aux cantines scolaires avec utilisation d’une source d’énergie locale ; - Bio Loire Océan – BLO : expérimentation des livraisons hebdomadaires, en restauration collective, de fruits et légumes biologiques à l’échelle d'un territoire : le Pays Saumurois ; - L’Union Bretonne Pie Noire aide à installer en agriculture biologique des éleveurs de vaches Bretonne Pie Noire avec transformation du lait cru à la ferme et commercialisation de leurs fromages en circuits courts. Pour les transformateurs et distributeurs : - Euro-Nat : dynamisation de la filière « petit épeautre de Haute-Provence » par la création d’un nouveau produit, « bio-pratique » pour le consommateur ; - Lait bio Marque U : un partenariat original et inédit avec une innovation pour l’environnement ; - Le Moulin Decollogne d’Aiserey : un outil dynamisant et fédérateur de la filière bio en Bourgogne et Franche-Comté ; - Biotiful Lunch, une cuisine simple, bio et bonne. Un rappel est aussi fait sur les lauréats de la première édition : mars 2010. Les résultats pour cette seconde édition sont : Deux lauréats : dans la catégorie Producteurs : Les Côteaux Nantais, groupement de 3 arboriculteurs bio, au titre de la mise au point de la thermothérapie pour la conservation des fruits : une technique permettant la conservation des fruits bio sur une plus longue durée, facteur de durabilité pour l’ensemble de la filière ; Dans la catégorie Transformateurs Distributeurs : Euro-Nat, au titre de la création d’un nouveau produit à base de petit épeautre de HauteProvence, pratique à l’emploi pour le consommateur, facteur de développement de la filière du petit épeautre sur une base solidaire, dans une région de moyenne montagne. Il y a également eu deux mentions spéciales du Jury : dans la catégorie Producteurs : Trois producteurs de blé bio (Ferme des Charmes, Ferme de Florence et Ferme du Mondot) et la boulangerie Epi-Bio, associés afin d’approvisionner les cantines scolaires en pain bio local et recyclant les huiles et graisses des cuisines d’un lycée agricole et de restaurateurs locaux comme carburant ; dans la catégorie Transformateurs - Distributeurs : La laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel, BIOLAIT et Système U pour la mise en place d’un partenariat tripartite inédit, s’inscrivant dans la durée avec le lancement d’une Commercialisation des produits agricoles : Un producteur sur cinq vend en circuit court BARRY Catherine En 2010, pour au moins une de ses productions, un exploitant sur cinq a opté pour des circuits courts. Les producteurs de miel ou de légumes optent fréquemment pour les circuits courts. C'est en Corse et dans les départements d'outre-mer que la vente en circuit court est la plus ancrée. Dans les régions productrices où les exploitants sont présents sur un produit, ils sont regroupés dans des organisations collectives qui assurent une commercialisation en filière longue et vers d’autres régions ou d’autres pays. Par ailleurs, l’article indique comment, en dehors de la viticulture, les exploitants qui commercialisent en circuit court valorisent une superficie agricole (SAU) plus faible que ceux qui n’ont choisi que les circuits longs, et donne des indications sur la part du chiffre d’affaires total que représente la commercialisation en circuit court (plus des trois quarts du chiffre d’affaires total des exploitations qui optent pour ce type de commercialisation). La part des agriculteurs biologiques est plus importante pour ceux vendant au moins un produit en circuit court : 10 % sont convertis au bio contre 2 % pour ceux qui ont choisi un autre mode de distribution. 7 % envisagent même une conversion dans les cinq ans, contre 3 % pour le reste des producteurs… En outre, l’article met l’accent sur l’activité de diversification des exploitants optant pour les circuits courts, l’âge moyen d’un agriculteur vendant en circuit court (49 ans), ainsi que sur la mobilisation plus importante de main d’œuvre (quels que soient la taille de l’exploitation et les produits vendus). http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf_primeur275.pdf Mots clés : CIRCUIT COURT / PRODUIT AGRICOLE / VENTE DIRECTE / COMMERCIALISATION / CORSE / DEPARTEMENT D'OUTRE MER / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FRANCE / STATISTIQUES / DIVERSIFICATION / CHIFFRE D'AFFAIRES / EXPLOITATION AGRICOLE / MAIN D'OEUVRE / CIRCUIT LONG / COMPARAISON / SURFACE AGRICOLE UTILE AGRESTE PRIMEUR n° 275, 01/01/2012, 2 pages (p. 1-4) réf. 177-084 ; Rédaction : ABioDoc 27 Biopresse 177 – Avril 2012 Marché C'est mon rayon Paris (75) : De la diversité des magasins bio VEGETABLE Terra Madre : Renouer avec la chaîne vertueuse de l'alimentation PETRINI Carlo / PALET Laurent (Traducteur) L'article fait une présentation des rayon Fruits et Légumes du magasin Naturalia (Groupe Casino), situé rue Lamartine (Paris 9) et du magasin Bio en Ville, situé rue de Maubeuge (Paris 9), ouvert début décembre 2011. Chez Naturalia (dont le réseau est riche de plusieurs points de vente dans Paris intramuros), la qualité de l'offre et de la gamme proposée est adaptée à la demande. Cependant, l'article soulève la contradiction en ce qui concerne les produits d'importation de contre-saison. Le magasin Bio en Ville a trouvé des fournisseurs chez les grossistes spécialisés en bio de Rungis mais s'est aussi rapproché de producteurs d'Île de France (relations partenariales). Outre des fruits et légumes, le magasin Bio en Ville propose, en libre-service, des produits secs, et des produits traiteurs prêts à consommer... L'adhésion du magasin à Biomonde entraîne notamment la participation à un réseau qui compte 4 points de vente dans Paris intra-muros. Un tableau établit, à titre comparatif, les relevés des prix au kg de produits alimentaires dans les magasins Naturalia et Bio en Ville (effectués le 14 décembre 2011). "Bon, propre et juste !". Tel est, depuis vingt-cinq ans, le plaidoyer de Carlo Petrini, fondateur du mouvement Slow Food aujourd'hui présent dans plus de cent cinquante pays : permettre à toutes les générations d'accéder à une alimentation saine et diversifiée, valoriser la proximité et le lien direct entre producteur et consommateur, préserver le patrimoine naturel et gastronomique des régions, redonner une valeur et un juste prix aux aliments... Ambitieux et radical, ce programme a abouti, en 2004, à la naissance de l'évènement Terra Madre : venus du monde entier, paysans, producteurs, restaurateurs... se retrouvent par milliers tous les deux ans, à Turin, pour partager leurs expériences, leurs savoir-faire, leurs espérances. Autant de "communautés de la nourriture" qui œuvrent partout dans le monde à maintenir ou recréer du lien social, des traditions, de la fraternité. Un réseau aussi modeste que puissant auquel chacun peut, à son niveau et à sa manière, contribuer. Mots clés : QUALITE / ALIMENTATION HUMAINE / SLOW FOOD / ITALIE / MONDE / SANTE / MOUVEMENT / PROXIMITE / SOCIETE / RESEAU / SOUVERAINETE ALIMENTAIRE / ECONOMIE LOCALE / ENVIRONNEMENT / DEVELOPPEMENT LOCAL 2011, 208 p., éd. EDITIONS ALTERNATIVES réf. 177-046 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : FILIERE / MAGASIN BIO / ILE DE FRANCE / PARIS / LINEAIRE / FRUITS ET LEGUMES / PRODUIT ALIMENTAIRE / PRIX / COMPARAISON / AGRICULTURE BIOLOGIQUE VEGETABLE n° 285, 01/01/2012, 1 page (p. 40) réf. 177-087 ; Rédaction : ABioDoc Prédiction de la composition chimique de variétés de sorgho vert par spectrométrie proche infrarouge CHATAIGNER F. / EMILE JC. / AL RIFAÏ M. / et al Qualité Dans toutes les situations où la ressource en eau risque d'être de plus en plus limitée, le sorgho pourrait remplacer le maïs. Mais la valeur alimentaire de son ensilage est mal connue, d'autant plus qu'il existe une grande diversité de matériel génétique et de modes de conduite. C'est pourquoi l'Inra a souhaité développer une équation par spectrométrie proche infrarouge pour prédire la valeur alimentaire du sorgho. Une calibration infrarouge sur 268 échantillons de sorgho vert couvrant une grande gamme de variation a permis de définir une équation de prédiction. La validation sur un autre ensemble d'échantillons montre que la qualité de prédiction est très satisfaisante pour les critères NDF et digestibilité, et satisfaisante pour ADF et MAT. Pour tous ces critères, l'équation "sorgho" donne des résultats plus proches des analyses chimiques qu'en utilisant l'équation "maïs". Cette équation "sorgho" va être améliorée prochainement. Des produits ovins estampillés sentinelles du goût à l'honneur GEFFROY Laurence L’association Slow Food s’est donné pour objectif la sauvegarde d’un patrimoine alimentaire en péril. Aujourd’hui, 300 produits ont été reconnus et labellisés Sentinelles du Goût par l’association. Parmi eux, il y a deux produits ovins des Pyrénées : le mouton de Barèges-Gavarnie et les fromages d’estive du Béarn. Ces produits étaient menacés de disparition et sont désormais mis en avant par Slow Food à travers des actions de communication auprès des médias et du grand public. Trois fromages, produits dans le parc national de Mavrovo en Macédoine, bénéficient également du soutien de Slow Food et sont présentés en encart. Mots clés : ELEVAGE / OVIN / VIANDE OVINE / FROMAGE DE BREBIS / PRODUIT ALIMENTAIRE / SAUVEGARDE / ASSOCIATION / HAUTES PYRENEES / MACEDOINE / PRODUIT LOCAL / QUALITE REUSSIR PATRE n° 590, 01/01/2012, 2 pages (p. 32-33) réf. 177-018 ; Rédaction : ABioDoc Biopresse 177 – Avril 2012 Mots clés : RECHERCHE / SORGHO / COMPOSITION CHIMIQUE / VARIETE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / SPECTROMETRIE PROCHE INFRAROUGE / VALEUR ALIMENTAIRE / FRANCE / ELEVAGE / QUALITE FOURRAGES n° 206 - Récolte et valorisation des fourrages conservés (II), 01/06/2011, 4 pages (p. 129-132) réf. 177-088 ; Rédaction : ABioDoc 28 Marché pasteurisation ou de stérilisation entraînent une réduction du potentiel phénolique, alors que la macération ou des traitements thermiques modérés semblent plutôt l’améliorer. Danger dans l'assiette DRAGACCI Sylviane / ZAKHIA-ROZIS Nadine / GALTIER Pierre Les moisissures sont présentes partout dans notre environnement. Certaines sont inoffensives et utiles à l'homme pour donner du goût au fromage, au pain, au vin, à la bière, à la charcuterie... Mais d'autres peuvent se révéler dangereuses, voire mortelles. Il suffit de quelques jours pour que des fruits, des légumes ou des aliments cuits moisissent. Parfois, c'est directement dans les champs que se développent ces champignons microscopiques. Rien ne leur échappe, mais tous ne sont pas toxiques. Pourtant, certaines espèces peuvent produire des molécules dangereuses appelées mycotoxines. Invisibles à l'oeil nu, leur toxicité est maintenant avérée. Elle se manifeste parfois de façon aiguë, mais surtout de façon chronique avec, à terme, des maladies comme le cancer. Le développement de moisissures toxiques sur des aliments n'est pas nouveau. C'était même un fléau au Moyen Âge, avec des milliers de victimes atteintes du fameux "mal des ardents" dû à une moisissure du seigle. Cet ouvrage décrypte ces dangers alimentaires dans le quotidien de chacun. Il dévoile la nature de ces toxines et présente les moyens permettant de contrer leurs effets. Peut-on vivre au quotidien avec les mycotoxines ? Quelles moisissures sont un danger pour la santé ? Y a-t-il des aliments à risque ? Peuton aussi trouver des mycotoxines dans la viande, les œufs ou le lait ? Y a-t-il des populations plus exposées ? Mots clés : FRUIT / VALEUR NUTRITIONNELLE / POLYPHENOL / TECHNOLOGIE DU PRODUIT / TRANSFORMATION / SANTE / COMPOSITION CHIMIQUE / QUALITE / RECHERCHE / ETUDE / ANTIOXYDANT REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE n° vol. 43, n° 6, 01/11/2011, 5 pages (p. 364-368) réf. 177-112 ; Rédaction : ABioDoc Conference : Organic food processing improving quality and environmental performance Conférence : Transformation des produits biologiques – amélioration de la qualité et de la performance environnementale (Anglais) IFOAM : GROUPE REGIONAL UE L’IFOAM a organisé, le 14 octobre 2011, une conférence sur la transformation et la qualité des produits biologiques. Celle-ci a réuni différents acteurs de la filière, transformateurs, importateurs, certificateurs, ou encore universitaires, qui ont pu discuter ensemble de cette thématique lors de deux séances plénières et cinq ateliers. Les thèmes suivants ont été abordés : - l’élaboration de règles pour la transformation de produits bio ; - la performance écologique des chaînes de production ; - la gestion des résidus dans les produits bio ; - l’alimentation et les additifs alimentaires ; - les nitrates et nitrites dans la viande bio ; - le progrès de la réglementation européenne sur l’importation d’aliments bio ; - la nécessité des additifs bio. Une des principales conclusions est que le(s) label(s) devra(ont) étendre ses considérations à des domaines de préoccupations publiques et environnementales plus larges, comme le développement durable et le commerce équitable, afin d’éviter le risque de se faire dépasser par d’autres labels et ainsi de perdre des parts de marché. Mots clés : QUALITE / SANTE / ALIMENT / ALIMENTATION HUMAINE / MYCOTOXINE / SANTE ANIMALE / MOISISSURE / AFLATOXINE / CANCER / MALADIE / REGLEMENTATION / TENEUR / ALIMENTATION DES ANIMAUX / SOCIETE 2011, 184 p., éd. EDITIONS QUAE réf. 177-143 ; Rédaction : ABioDoc Composés des fruits d'intérêt nutritionnel: impact des procédés de transformation sur les polyphénols MEHINAGIC E. / BOURLES Erwan / JOURJON F. http://www.ifoam.org/about_ifoam/around_world/eu_groupnew/events/OrganicProcessingConference2011/Report_IFO AMEUProcessingConferenceinPoland14102011_Final_09.0 2.12.pdf Mots clés : TRANSFORMATION / INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE / PRODUIT BIOLOGIQUE / REGLEMENTATION / DEVELOPPEMENT DE L'AB / CONFERENCE / IMPACT ENVIRONNEMENTAL / IMPORTATION / RESIDU / ADDITIF ALIMENTAIRE / EUROPE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE 2011, 14 p., éd. IFOAM EU Group réf. 177-005 ; Rédaction : ABioDoc Les changements de mode de consommation nous conduisent globalement à consommer de plus en plus de fruits transformés. Même si l’intérêt nutritionnel des fruits est reconnu, il existe peu de données sur les impacts des procédés de transformation sur leur qualité nutritionnelle. Cet article présente une étude visant à identifier les différentes sources de variabilité de la teneur et de la composition en polyphénols des fruits, et plus particulièrement à évaluer l’effet de différents procédés de transformation. Les composés étudiés sont les antioxydants naturels les plus présents dans notre alimentation, et ils seraient très utiles pour la prévention de diverses pathologies. Le potentiel phénolique des fruits dépend de nombreux facteurs internes (génotype, physiologie du fruit…) et externes (conditions pédoclimatiques, itinéraires techniques). Les résultats montrent des impacts variables des différents procédés de transformation. Les actions de découpe, de broyage, de 29 Biopresse 177 – Avril 2012 Marché Meat quality characteristics of lambs of three organically raised breeds Qualité de la viande d’agneaux de trois races conduites en agriculture biologique (Anglais) KOMPRDA T. / KUCHTIK J. / JAROSOVA A. / et al Congrès « Pesticides et santé : Quelles voies d’amélioration possibles ? » : Cahier de doléances et de propositions GÉNÉRATIONS FUTURES (ex-MDRGF) Lors du congrès « Pesticides et santé » des 23 et 24 mars 2012, et dans un contexte où la problématique des pesticides est l’une des principales préoccupations environnementales des Français, l’association Générations Futures a présenté ce cahier de doléances et de propositions. Il s’adresse principalement aux candidats aux élections présidentielle et législative de 2012. Les douze mesures phares proposées concernent cinq grandes thématiques : - des demandes transversales (autorisation de mise sur le marché, étiquetage, équipement de protection, normes…) ; - la formation, l’information à la prévention et la protection ; - la transition et le changement de pratiques ; - l’évaluation, l’homologation et l’autorisation des pesticides ; - et des mesures de taxation incitatives. Dans un contexte où les consommateurs recherchent de plus en plus une alimentation bonne pour leur santé, la qualité de la viande, et notamment sa composition en acides gras, est un critère important. Ceci est vrai en particulier dans les pays d’Europe Centrale, dans lesquels les consommateurs préfèrent des agneaux lourds et bien conformés. Cette étude, menée en République Tchèque, avait pour objectif d’évaluer la qualité de la viande d’agneaux, en s’appuyant notamment sur sa composition en acides gras. L’échantillon était composé de 10 agneaux pour chacune des trois races majoritaires en République Tchèque (Zwartbles, Suffolk et Oxford Down), tous élevés dans des systèmes en agriculture biologique. Les résultats montrent un effet de la race sur la tendreté et la jutosité de la viande, mais pas sur son goût. Concernant la composition en acides gras, l’engraissement à l’herbe, majoritaire dans les exploitations biologiques, est favorable à un bon ratio entre acides gras oméga 3 et oméga 6. http://www.generations-futures.fr/pdf/doleances_190312.pdf Mots clés : PESTICIDE / RESIDU DE PESTICIDE / SANTE / IMPACT ENVIRONNEMENTAL / MESURE / POLITIQUE / PRATIQUE AGRICOLE / FRANCE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT 2012, 21 p., éd. GÉNÉRATIONS FUTURES (ex-MDRGF) réf. 177-136 ; Rédaction : ABioDoc http://ac.els-cdn.com/S030917401200085X/1-s2.0S030917401200085Xmain.pdf?_tid=a1daff8d3354bb17eb269cdca1853602&acdn at=1334823363_da3703ea9cb92138e820dfe81ade6cf6 Mots clés : OMEGA 3 / OMEGA 6 / VIANDE OVINE / ANALYSE SENSORIELLE / QUALITE DE LA VIANDE / ENGRAISSEMENT / AGNEAU / AGNEAU D'HERBE / RACE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / ACIDE GRAS / ETUDE / RECHERCHE / REPUBLIQUE TCHEQUE MEAT SCIENCE 2012, 07/03/2012, 7 pages (p. 1-7) réf. 177-135 ; Rédaction : ABioDoc Une noix d'oméga-3 HAMPIKIAN Sylvie L'auteur s'intéresse, dans cet article, aux innombrables vertus de la noix pour la santé. Les noix sont riches en acides gras insaturés oméga-3, dont l'acide alpha-linolénique, acide gras essentiel, contribuant ainsi à abaisser le mauvais cholestérol. La noix contient un taux élevé de tannins antioxydants, est riche en mélatonine, antioxydante et régulatrice de l'équilibre nerveux. Elle aide à prévenir les effets du stress, les déséquilibres métaboliques, les maladies cardio-vasculaires et certains cancers. Les noix sont aussi riches en protéines de haute qualité, minéraux, vitamines B et fibres. Leurs apports et vertus pour la santé sont donc importants et le seul bémol, ce sont les aphtes qu'elles peuvent donner à certains et qui peuvent être soulagés par l'application d'un clou de girofle, un peu d'argile ou en faisant un bain de bouche à la sauge ou au citron. Santé Secrets des plantes PIERRE Michel / LIS Michel Cet ouvrage guide le lecteur depuis la cueillette et le choix des plantes jusqu'à leur préparation et leur utilisation notamment en usage thérapeutique. Que ces herbes soient familières ou non, chacune possède des vertus à découvrir pour améliorer son bien-être. 250 plantes médicinales sont présentées par fiche illustrée, pour les reconnaître, les cultiver, les récolter et les conserver, et bien sûr connaître leurs vertus thérapeutiques et comment les utiliser. Plus de 230 recettes de tisanes, lotions, crèmes, élixirs, baumes, poudres..., classées alphabétiquement par problème à traiter. Mots clés : NOIX / SANTE / OMEGA 3 / CHOLESTEROL / STRESS / AVANTAGE / VERTU QUATRE SAISONS DU JARDIN BIO (LES) n° 192, 01/01/2012, 1 page (p. 12) réf. 177-153 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : SANTE / PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / PLANTE / UTILISATION / CULTURE / RECOLTE / PHYTOTHERAPIE 2011, 464 p., éd. ÉDITIONS ARTÉMIS réf. 177-047 ; Rédaction : ABioDoc Biopresse 177 – Avril 2012 30 Marché The World of Organic Agriculture : Statistics and Emerging Trends : 2012 Le Monde de l'Agriculture Biologique : Statistiques et Tendances Emergentes : 2011 (Anglais) WILLER Helga / KILCHER Lukas Statistiques Observatoire Normand de l'Agriculture Biologique - Edition décembre 2011 (données 2010) INTER BIO NORMANDIE / et al / CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE NORMANDIE / GRAB BASSE NORMANDIE Cette édition 2012 de la publication annuelle du FIBL et d'IFOAM réactualise les données statistiques mondiales sur l'agriculture biologique et en aborde les développements récents et les tendances à travers le monde. Les informations statistiques disponibles proviennent de 160 pays dans le monde. Fin 2010 (pour la plupart des données), dans le monde, 37 millions d'hectares de surface agricole étaient conduits en bio par presque 1,6 million de producteurs. Les régions du monde détenant les plus importantes surfaces en agriculture biologique sont l'Océanie (12,15 millions d'hectares), l'Europe (10 millions d'hectares) et l'Amérique Latine (8,4 millions d'hectares). Suivent l'Asie (2,8 millions d'hectares), l'Amérique du Nord (2,7 millions d'hectares), et l'Afrique (plus d'un million d'hectares). Les pays possédant les plus importantes surfaces en bio sont l'Australie, l'Argentine et les États-Unis. La part de SAU en bio mondiale est de 0,9%. Les parts de SAU en bio sont les plus importantes pour l'Océanie (2,9%), suivie par l'Europe (2,1%). La surface agricole mondiale consacrée à l'AB a légèrement diminué, d'environ 50 000 hectares, soit 0,1 %, par rapport aux données 2009. En 2010, les surfaces agricoles bio ont uniquement augmenté en Europe (+ 8,7 %, soit + 0,8 millions d'hectares) et en Afrique. Une baisse significative a eu lieu en Asie, où l'Inde a enregistré une diminution de la surface bio de 0,4 millions d'hectares et la Chine de 0,46 millions d'hectares. L'Inde reste cependant le pays où il y a le plus de producteurs bio. 34 % des producteurs bio, à l'échelle mondiale, se trouvent en Afrique, suivie par l'Asie (29 %), l'Europe (18 %) et l'Amérique Latine (17 %). D'après les estimations d'Organic Monitor, les ventes mondiales d'aliments et boissons bio ont atteint 59,1 milliards d'US dollars en 2010. Ce document donne un tour d'horizon de l'agriculture biologique dans le monde, avec des données (surface, nombre d'exploitations, marché, développement de l'AB, réglementation, politique agricole...) par grandes zones géographiques et avec des rapports pour les pays suivants : Bénin, Éthiopie, Azerbaïdjan, Iran, Thaïlande, Allemagne, Bulgarie, Turquie, Pérou, États-Unis d'Amérique, Canada, Australie, Iles du Pacifique. En 2010, la Normandie comptait 895 exploitations biologiques (970 au moment de la parution de l'Observatoire), 1330 acteurs (producteurs, préparateurs, distributeurs) bio (soit une augmentation de 20% par rapport à 2009 : en Haute-Normandie, très forte dynamique de conversion d'exploitations en bio : doublement des surfaces en conversion ; en Basse-Normandie, 3ème région française d'élevage laitier bio). En 44 pages, l'Observatoire dresse un état des lieux de l'agriculture biologique normande, détaille les évolutions et révèle de grandes tendances pour chaque filière, de la production à la consommation. Avec en prime, pour cette édition 2011, des nouveautés : de nombreux témoignages expliquant les raisons et les motivations pour se lancer dans le bio : producteurs bio, gérant de magasin, entreprises ayant une gamme de produits bio... ; Un focus sur la filière lait bio avec un exemple de développement d'une filière locale, de l'éleveur au distributeur ; Une étude inédite : recensement et relevé de prix sur deux produits phares de la région (pomme et carotte) en bio et conventionnel ; Un argumentaire en 7 points clés pour accompagner les décideurs en restauration hors domicile. Et pour en savoir plus, des informations sur la formation, la réglementation... L'Observatoire Normand de l'Agriculture Biologique est réalisé par Inter Bio Normandie, en collaboration avec les groupements bio et les Chambres d'agriculture de Normandie. Véritable outil d'aide à la décision, l'Observatoire s'adresse à tous les acteurs agricoles et agroalimentaires normands, les collectivités, les institutions, les enseignants, leurs partenaires et aussi les porteurs de projets. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / STATISTIQUES / NORMANDIE / BASSE NORMANDIE / HAUTE NORMANDIE / OBSERVATOIRE REGIONAL / PRODUCTION ANIMALE / PRODUCTION VEGETALE / PRODUCTION AGRICOLE / TRANSFORMATION / PREPARATION / COMMERCIALISATION / CONSOMMATION / PRIX / FILIERE LAIT / CONVERSION / DEVELOPPEMENT DE L'AB / POMME / CAROTTE / COMPARAISON BIO-CONV / REGLEMENTATION / RESTAURATION HORS DOMICILE / FORMATION 2011, 44 p., éd. INTER BIO NORMANDIE / CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE NORMANDIE réf. 177-150 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / STATISTIQUES / MONDE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / TENDANCE / REGLEMENTATION / MARCHE / POLITIQUE AGRICOLE / SURFACE AGRICOLE / EXPLOITATION AGRICOLE / ETUDE / ENQUETE / AFRIQUE / ASIE / EUROPE / OCEANIE / ZONE MEDITERRANEENNE / AMERIQUE LATINE / CARAIBES / AMERIQUE DU NORD / CHIFFRE 2012, 334 p., éd. FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) / IFOAM (International Federation of Organic Agriculture Movements) réf. 177-151 ; Rédaction : ABioDoc 31 Biopresse 177 – Avril 2012 Marché Actualités "professionnel" : Chiffres de la bio : La région Centre confirme son dynamisme DESAILLY Annie La région Centre, avec ses 31 958 ha en bio ou en conversion, se situe au 11ème rang des régions françaises en termes de surface cultivée. Selon Jean-François Vincent, président de Bio Centre, pour poursuivre le développement de la bio, il faudra mettre l'accent sur la conversion d'exploitations et la structuration des filières. Un point est fait sur la progression des surfaces en productions végétales (surfaces en grandes cultures, surfaces fourragères, productions légumières et fruitières...) et animales (développement des élevages bovins viande et lait, ainsi que de la production caprine), ainsi que sur l'augmentation du nombre de transformateurs bio en région Centre. Entre 2009 et 2010, 29 nouveaux opérateurs ont été comptabilisés. Cette évolution des certifications concerne des laiteries, des abattoirs, des brasseries... Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / CENTRE PRODUCTION VEGETALE / PRODUCTION ANIMALE TRANSFORMATION / EXPLOITATION AGRICOLE CHIFFRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE STATISTIQUES BIO CENTRE' MAG n° 6, 01/11/2011, 1 page (p. 2) réf. 177-072 ; Rédaction : ABioDoc Biopresse 177 – Avril 2012 / / / / 32 Écologie et ruralité Détroit, aux Etats-Unis, et des Jardins de Cocagne, en France). L’article présente différentes initiatives autour de l’agriculture urbaine, telles qu’elles sont développées dans dix villes (jardin partagé, adolescents investissant des espaces urbains, ferme urbaine, jardin d'herbes et ruches gérés par une chaîne hôtelière…) : Berlin (Allemagne) ; Londres (Grande-Bretagne) ; Montréal et Toronto (Canada) ; San Francisco (Californie) ; Culemborg (Pays-Bas) ; La Havane (Cuba) ; Lyon (France) ; Brooklyn (NewYork). ECOLOGIE & RURALITE Agriculture durable Dossier - Campagne "Alimentons 2012", nourrir les régions et la démocratie PEGEAULT Nelly / ANGLARET Eliane / ANTOINE Emmanuel / et al Mots clés : AGRICULTURE URBAINE / ALLEMAGNE / GRANDE BRETAGNE / QUEBEC / ETATS UNIS D'AMERIQUE / PAYS-BAS / CUBA / FRANCE / TEMOIGNAGE / CANADA / VILLE / JARDIN PARTAGE / ASPECT SOCIAL QUELLE SANTE n° 67, 01/01/2012, 4 pages (p. 45-48) réf. 177-071 ; Rédaction : ABioDoc La question de l’alimentation à l'échelle mondiale semble aujourd’hui paradoxale : dans certains pays, on meurt de faim alors que dans d’autres, on gaspille la nourriture ; et ces écarts peuvent également être observés à l’intérieur d’un même pays. Les trois quarts des personnes mal nourries seraient des paysans, ceux-là même à qui on demande de nourrir le monde. Les auteurs de ce dossier s’intéressent à la question de l’agro-écologie et de la souveraineté alimentaire. Tout d’abord, la campagne « Alimentons 2012 », menée par Minga et Nature & Progrès, est présentée. Elle prône la souveraineté alimentaire, définie comme le droit des peuples à une alimentation saine, comme moteur de mobilisation paysanne et citoyenne. D’autres initiatives sont présentées comme celle qui vise à ramener la question de l’alimentation au cœur des débats politiques, celle de « Territoires Bio » pour développer le bio dans les cantines avec un approvisionnement local, ou encore la mise en place de groupements d’achat. Un article fait également un état des lieux des droits d’usage de glanage et de grapillage, toujours en application aujourd’hui, mais qui sont menacés de disparition pour non-utilisation. Un point est également fait sur les semences et les OGM, suite aux lois récentes qui ont été votées sur ces thématiques. Ce dossier contient également un petit glossaire des multiples visages de l’agriculture. De l'incongruité des pratiques agricoles et alimentaires du XXIème siècle CALAME Matthieu Ce texte présente la vision futuriste de Mathieu Calame sur la problématique agricole et alimentaire, dans un siècle, en 2112. L’auteur imagine ici le discours d’un haut responsable européen du territoire et de l’alimentation du XXIIème siècle. Il condamne, à travers ce texte, les choix faits au XXIème siècle par les dirigeants politiques, qui pourraient nous conduire à une grande crise dans les années 2020, suite à de fortes tensions liées à l’accès à l’eau, à la terre, à la biodiversité ou à la nourriture. En 2112, il imagine une société au fonctionnement très différent du nôtre. La sélection variétale serait décentralisée et diversifiée en réseau, la liberté des paysans à mener leur propre sélection étant devenue un droit institutionnel. Les arbres seraient omniprésents dans les paysages, constituant une trame continue sur tout le territoire, avec la plantation de fruitiers dans les villes pour nourrir sainement la population. Les quantités de viande consommées seraient réduites et modulées selon l’âge et les besoins des individus. Autre vision, la surpêche en mer serait limitée grâce à la mise en place d’élevages piscicoles dans l’ensemble des retenues d’eau du territoire, y compris les barrages. Mots clés : MONDE / SOUVERAINETE ALIMENTAIRE / INITIATIVE LOCALE / DROIT D'UTILISATION / ORGANISME GENETIQUEMENT MODIFIE / SEMENCE VEGETALE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FAIM DANS LE MONDE / DEFINITION / RESTAURATION COLLECTIVE / GROUPEMENT D'ACHAT / AGRICULTURE DURABLE / SOCIETE NATURE & PROGRES n° 86, 01/02/2012, 20 pages (p. 17-36) réf. 177-039 ; Rédaction : ABioDoc http://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20111111_Calame.pdf Mots clés : PERSPECTIVE / AGRICULTURE ALIMENTATION HUMAINE / PRATIQUE AGRICOLE SOCIETE / AGROFORESTERIE / ELEVAGE / PECHE SURPECHE / RETENUE COLLINAIRE / BIODIVERSITE SELECTION VARIETALE / SEMENCE PAYSANNE EVOLUTION / DEVELOPPEMENT AGRICOLE DEVELOPPEMENT RURAL 2011, 7 p., éd. LA VIE DES IDEES réf. 177-110 ; Rédaction : ABioDoc Consom'action : Dix fermes urbaines de Lyon à San Francisco QUELLE SANTE / / / / / / Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), l’agriculture urbaine fait partie des solutions pour assurer la sécurité alimentaire des citadins. En effet, d’ici à 2030, les deux tiers de la population mondiale vivront dans les villes. La FAO accompagne plusieurs pays d’Afrique dans la structuration de cette forme de culture (exemple du Congo). Dans les pays développés, l’enjeu n’est pas le même mais des expériences se développent néanmoins (exemples de 33 Biopresse 177 – Avril 2012 Écologie et ruralité Dossier - Les ovins entretiennent les paysages GEFFROY Laurence / HARDY Damien / EMMANUEL Pierre Agriculture-environnement Appropriation des enjeux et mise en oeuvre de la directive cadre sur l'eau (DCE) dans le secteur agricole : Enseignements à partir de six études de cas MADIGNIER Marie-Laurence / JUFFE Michel / FEMENIAS Alain / et al Avec une prise en compte grandissante de l’aspect environnemental dans la conduite des troupeaux ovins, il arrive que la production (de viande, lait ou laine) n’en soit plus la finalité première. En effet, les moutons sont les seuls à pouvoir accéder à certains sites escarpés et donc à pouvoir lutter contre l’enfrichement de ces zones. De plus, la gestion d’espaces naturels par le pâturage peut être bénéfique au maintien de la biodiversité floristique et faunistique. Ce dossier présente trois initiatives, dans lesquelles les éleveurs sont partenaires ou même instigateurs, où la finalité première du troupeau ovin n’est plus la production mais bien la gestion d’espaces naturels ou sensibles, rémunérée comme un service rendu. Philippe Feugère, jardinierpaysagiste, utilise un troupeau d’ovins pour le défrichement de plusieurs sites dans la région parisienne. Le conservatoire des sites naturels de Haute-Normandie possède son propre cheptel ovin qui entretient 50 % des sites naturels répertoriés dans la région. L’entreprise paysagiste De Wassum, aux Pays-Bas, retire la majorité de ses revenus de ses activités d’entretien de l’espace par ses moutons. Le « bon état des masses d’eau » recherché dans le cadre de la directive cadre sur l’eau (DCE) ne semble pas pouvoir être atteint à l’échéance prévue (2015). Afin de mieux comprendre pourquoi et d’élaborer des propositions d’amélioration, une enquête dans six bassins versants français a été réalisée auprès des différents acteurs de ces territoires. Des possibilités intéressantes d’adaptation aux enjeux de la qualité de l’eau ont pu être identifiées, mais de nombreuses situations de blocage ou de grande difficulté existent encore. Ainsi, une approche strictement réglementaire ne suffit pas. Les agriculteurs doivent être au cœur du « contrat social » passé sur les territoires pour garantir les objectifs et les moyens d’amélioration issus d’une réelle gouvernance concertée et l’engagement responsable de tous les acteurs. Les recommandations concernent les pratiques à améliorer, le pilotage du processus de décision publique, ainsi que l’affirmation concrète par l’État de son rôle de médiateur. Mots clés : ELEVAGE / OVIN / ESPACE NATUREL BIODIVERSITE / ENTRETIEN DE L'ESPACE PRODUCTION AGRICOLE / PATURAGE / ECONOMIE ECOLOGIE / HAUTE NORMANDIE / BASSIN PARISIEN PAYS-BAS / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT SOCIETE REUSSIR PATRE n° 590, 01/01/2012, 8 pages (p. 14-21) réf. 177-020 ; Rédaction : ABioDoc http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/CGAAER_10135_2011_R apport.pdf Mots clés : DIRECTIVE CADRE SUR L'EAU / BASSIN VERSANT / CONTRAT AGRI ENVIRONNEMENTAL / ACTEUR / DIAGNOSTIC / EVOLUTION / EAU / GOUVERNANCE / AGRICULTURE ET POLLUTION / REGLEMENTATION / TERRITOIRE / FRANCE / AGRICULTURE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT 2011, 65 p., éd. MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE L'ALIMENTATION, DE LA PÊCHE, DE LA RURALITE ET DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE / MINISTERE DE L'ECOLOGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT réf. 177-004 ; Rédaction : ABioDoc Composter le fumier pour préserver le climat FANKHAUSER Christoph La libération des stocks de carbone du sol est identifiée comme une cause du réchauffement climatique, et engendre un appauvrissement en humus des sols. En agriculture, il existe différents types d’amendements organiques et l’auteur s’interroge sur la capacité de ces amendements à régénérer la teneur en matière organique des sols cultivés. Le compostage permettrait de fixer plus de carbone dans le sol grâce à une meilleure performance d’humification et donc grâce à la formation de molécules plus stables. En Suisse, dans l’essai à long terme DOC, les résultats montrent une augmentation de la teneur en humus seulement dans un système en biodynamie avec épandage de fumier composté (en comparaison avec des systèmes en bio ou conventionnels, utilisant différents types d’amendements). Un autre essai sur les engrais de ferme montre des rendements équivalents entre des cultures fertilisées avec du fumier préparé ou avec du lisier. L'agglomération recherche des maraîchers bio DUBON Guy Dans l’objectif de protéger ses ressources en eau, la communauté d’agglomération Seine-Eure a choisi de favoriser le développement de l’agriculture biologique sur son territoire. Pour cela, elle a acquis les terrains autour des points de captage et propose une trentaine d’hectares à des maraîchers engagés en agriculture biologique (installation, agrandissement), via des baux ruraux environnementaux. Environ 80 hectares permettront également l’installation d’exploitations de grandes cultures, toujours en bio. L’agglomération assure une diversité de débouchés pour les futurs installés. Mots clés : AMENDEMENT ORGANIQUE / FUMIER / COMPOST / LISIER / HUMUS / ESSAI / CARBONE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / AZOTE / SUISSE / RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE / RECHERCHE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT BIO ACTUALITES n° 1/12, 01/02/2012, 1 page (p. 17) réf. 177-026 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / INSTALLATION A LA TERRE / MARAICHAGE / GRANDE CULTURE / PROTECTION DE L'EAU / BAIL ENVIRONNEMENTAL / DEBOUCHE / BASSIN D'ALIMENTATION DE CAPTAGE / EURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT REUSSIR FRUITS ET LEGUMES n° 313, 01/01/2012, 1 page (p. 17) réf. 177-014 ; Rédaction : ABioDoc Biopresse 177 – Avril 2012 / / / / / 34 Écologie et ruralité Mots clés : AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / AGROECOLOGIE / NATURE / SCIENCE / AGRONOMIE / PHILOSOPHIE COURRIER DE L'ENVIRONNEMENT DE L'INRA (LE) n° 61, 01/12/2011, 8 pages (p. 45-53) réf. 177-060 ; Rédaction : ABioDoc Les enjeux sur l'eau : la réponse de l'agriculture biologique GAUTHIER Emmanuelle / JAOUEN Jacques / SYMBIOSE / et al Le dossier, consacré aux enjeux sur l’eau, réaffirme, en fonction de sources définies (Girardin et Sardet, Inra, 2003 ; SWM, 2006 ; Colloque PIREN Seine, juin 2009), comment l’agriculture biologique est une réponse à la préservation des ressources en eau. Selon la loi Grenelle 2 : chapitre II, art. 24, la France a pris l’engagement de respecter l’échéance de 2015 pour atteindre ou conserver le bon état écologique des ressources en eau. Le dossier fait état, par ailleurs, en référence à un document de la Préfecture de région de Bretagne (diffusé à tous les membres du Comité régional de suivi du Plan algues vertes), de la réponse de scientifiques concernant l’origine et la prolifération des algues vertes : connaissance du mécanisme des algues vertes ; eaux bretonnes parmi les eaux de France et d’Europe les plus riches en azote ; estimation de la part de l’azote d’origine agricole sur les territoires de la Lieue de Grève et de la baie de Saint-Brieuc (Côtes d'Armor) ; constitution de la biomasse d’une marée verte : phosphore toujours en excès, l'azote restant l'élément que les ulves (laitues de mer) ont le plus de mal à se procurer… En outre, suite à une réunion du Conseil de l’Agriculture finistérienne relative au Plan de lutte contre les algues vertes applicable sur 5 baies du Finistère, le dossier présente les extraits d’une lettre ouverte aux paysans du Finistère. Plusieurs personnes issues de différentes organisations (Chambre d'agriculture de Bretagne, FD Coop 29...) y font un constat sur l'atteinte des objectifs de réduction des flux d'azote et les projets de territoire. En Languedoc-Roussillon : la biodiversité se cultive aussi (1ère édition) : Inventaire commenté et illustré des ressources et des praticiens de la diversité des plantes alimentaires BESSIN Julia / BRAC DE LA PERRIÈRE Robert/ DOMERC Christine La région Languedoc-Roussillon recèle dans l'intimité de ses terroirs un savoir culturel nourrissant une fascinante biodiversité cultivée. Des quantités de variétés de potagères, de fruitiers (figues, olives, châtaignes...), de plantes aromatiques et médicinales ou encore de blés sont toujours entretenues et renouvelées par des praticiens organisés en associations, coopératives et syndicats. Des variétés oubliées du public sont encore conservées et entretenues par des jardiniers, artisans semenciers et paysans, dispersés et parfois isolés mais toujours amoureux des plantes qu'ils transforment en produits régionaux. Une belle diversité d'aliments témoigne de la permanence des traditions culinaires et du renouvellement innovant des ressources tirées des plantes. C'est un vrai défi qu'affrontent au quotidien les sentinelles du maintien de la biodiversité cultivée. Autour d'elles, la monoculture envahit l'espace et les standards de l'industrialisation alimentaire se généralisent comme une fatalité et disqualifient la concurrence des semences paysannes et des produits de terroir qui en sont issus. Pour les auteurs, l'intensification des pratiques culturales, la spécialisation de la sélection variétale et l'utilisation massive de produits phytosanitaires entraînent l'érosion des sols, la dégradation de la qualité des eaux et la perte importante de la biodiversité, et la sécurité alimentaire des prochaines générations est en danger. Les acteurs de la biodiversité cultivée sont multiples en région Languedoc-Roussillon, qu'ils soient producteurs, transformateurs, pépiniéristes, collectifs, associations, collectivités ou encore centres de recherche. Cette étude n'en dresse pas une liste exhaustive mais présente quelques exemples d'initiatives remarquables et met en avant la dynamique sociale qui en assure l'ancrage et la pérennité. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / EAU / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / ALGUE VERTE / FINISTERE / POLLUTION / BRETAGNE / LOIRE / PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT / GESTION DE L'EAU SYMBIOSE n° 164, 01/01/2012, 3 pages (p. 6-8) réf. 177-067 ; Rédaction : ABioDoc Quand l’agro-écologie se propose d’imiter la nature TASSIN Jacques L’auteur se penche sur l’évolution de la pensée et des approches autour de l’agriculture, en particulier l’agroécologie. Il souligne le fait que la référence à la nature dans les pratiques agricoles est ancienne. Mais l’auteur souligne aussi certaines limites à une agroécologie strictement basée sur l’imitation de nature : i) le risque de voir se développer un carcan, basé sur le rejet de ce qui n’est pas strictement naturel (ainsi le compostage est-il de l’agro-écologie, vu que la nature ne composte pas ?) et ii) le risque d’une démarche ascientifique où on cherche à imiter sans comprendre. Pour l’auteur, l’agro-écologie, qui devrait plus se revendiquer du pilotage de processus naturels que de leur imitation, doit évoluer, pour s’adapter à la société contemporaine, en s’appuyant plus sur une démarche scientifique, de conceptualisation plutôt que sur certains principes ésotériques, voire magiques dont certains se réfèrent. Mots clés : LANGUEDOC ROUSSILLON / BIODIVERSITE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / INVENTAIRE / BIODIVERSITE CULTIVEE / INITIATIVE / VARIETE / PATRIMOINE / PLANTE / SOCIETE / PROTECTION DES ESPECES / LEGUME / CEREALE / PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / FRUIT / CHATAIGNIER / FIGUIER / OLIVIER / VIGNE / PLANTE POTAGERE / ACTEUR / VARIETE ANCIENNE / RESSOURCE LOCALE / MURIER / RESSOURCE GENETIQUE 2011, 76 p., éd. BEDE - Biodiversité : Echange et Diffusion d'Expériences réf. 177-052 ; Rédaction : ABioDoc 35 Biopresse 177 – Avril 2012 Écologie et ruralité notre agriculture actuelle vers un mode de production écologiquement intensif pose de nombreuses questions socio-économiques. Enfin, l’auteur met en exergue les possibilités, les obstacles et conditions de développement d’un tel modèle agricole. Agriculture et Forêt au service de l'environnement : Dossier thématique n°5 mars/avril 2012 RESEAU RURAL FRANCAIS Ce dossier thématique présente les travaux du Réseau rural français, ainsi que d’autres initiatives, sur le thème « Agriculture et Forêt au service de l’environnement ». Ces divers travaux s’inscrivent dans l’approche européenne des services environnementaux développée au sein du Réseau européen de développement rural. Dans un premier temps, la notion de « services environnementaux » est explicitée. Elle représente un flux de services assurant une fonction ou une prestation à la société et au bien-être humain en général (fourniture d’eau propre, de sols sains, de paysages attrayants…). Dans un deuxième temps, les principales orientations, les dispositifs publics et les programmes de recherche mis en œuvre en France sont présentés. Ils concernent entre autres les mesures sur la biodiversité, la certification environnementale des exploitations, le plan d’adaptation de la gestion de l’eau, les appels à projets du Ministère de l’Agriculture, le climat et la réduction des gaz à effets de serre. Enfin, le Réseau rural français présente ses propres travaux et initiatives, axés autour de six catégories de services environnementaux : la biodiversité des terres agricoles, la qualité et la disponibilité de l’eau, les fonctionnalités du sol, la stabilité climatique, le stockage du carbone et la réduction des gaz à effets de serre, la résistance aux incendies et aux inondations, les paysages agricoles. Mots clés : AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / AGRICULTURE ECOLOGIQUEMENT INTENSIVE / ECOLOGIE / DEFINITION / RESSOURCE NATURELLE / SYSTEME AGRAIRE / AGRICULTURE DURABLE / AGROECOLOGIE / INNOVATION / INTENSIFICATION / APPROCHE SYSTEMIQUE / DEVELOPPEMENT AGRICOLE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT CAHIERS AGRICULTURES n° vol. 20, n° 6, 01/11/2011, 12 pages (p. 451-462) réf. 177-108 ; Rédaction : ABioDoc Manifeste de la LPO : Pour une agriculture respectueuse de la nature et des hommes PACTEAU Christian / BARBIER Corentin / BERTHELOT Patrick / et al Certaines activités humaines conduisent à la destruction d’habitats naturels, riches d’une flore et d’une faune variées, notamment par la déforestation en milieu tropical et par l’intensification de l’agriculture en Europe et en France. Celle-ci engendre en effet une diminution des espaces non-cultivés (maillage de bocages, de haies…). De plus, l’utilisation accrue de produits phytosanitaires entraîne une réduction de la flore épigée et de certains animaux vertébrés et invertébrés. Or, la diminution de cette biodiversité serait responsable de la disparition de 27 % des oiseaux qui en dépendent. Dans ce manifeste, la LPO indique que l’agriculture conventionnelle, telle qu’elle fonctionne aujourd’hui, ne permet pas de bénéficier des « services de la biodiversité ». Les auteurs estiment que le système de production dans son ensemble doit être repensé dans une perspective plus soutenable, telle que l’agroécologie, ou des modèles d’agriculture respectueux de l’environnement (agriculture biologique, agriculture intégrée, réseau d’agriculture durable). http://www.reseaurural.fr/files/dossier_thematique_n_5_agri culture-environnement_2.pdf Mots clés : AGRICULTURE / FORET / BIODIVERSITE / MESURE / PROJET / RECHERCHE / CERTIFICATION ENVIRONNEMENTALE / INNOVATION / GAZ A EFFET DE SERRE / ECOPHYTO 2018 / GESTION DE L'ESPACE / SOL / EAU / PAYSAGE / ENVIRONNEMENT / TRAME VERTE ET BLEUE / POLITIQUE PUBLIQUE / STOCKAGE DE CARBONE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT 2012, 27 p., éd. RESEAU RURAL FRANÇAIS réf. 177-105 ; Rédaction : ABioDoc L'agriculture écologiquement nature et défis BONNY Sylvie intensive http://www.lpo.fr/images/actualites/2012/AGRI_MANIFESTE _technique.pdf Mots clés : BIODIVERSITE / INTENSIFICATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SOL / AGRICULTURE DURABLE / AGROECOLOGIE / ACTIVITE BIOLOGIQUE / PRATIQUE AGRICOLE / OISEAU / REGLEMENTATION / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / OUTIL / FRANCE/ PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT 2011, 15 p., éd. LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) réf. 177-118 ; Rédaction : ABioDoc : Face à une certaine augmentation du nombre de détracteurs de l’agriculture dite conventionnelle, l’auteur de cet article s’interroge ici sur le possible développement d’une agriculture écologiquement intensive, qui est l’une des nouvelles orientations proposées. Cette notion peut être difficile à identifier car différents concepts se recoupent sous des termes proches (écoagriculture, agriculture à haute intensité écologique…), le défi majeur étant de maintenir, voire améliorer, les rendements pour nourrir la population mondiale croissante, tout en diminuant l’empreinte écologique des pratiques agricoles. Ceci semble devoir passer par la compréhension et l’utilisation durable des processus naturels et des écosystèmes. Après une présentation de l’agriculture écologiquement intensive, l’auteur discute des positions des divers acteurs sur cette nouvelle orientation de l’agriculture. En effet, la transition de Biopresse 177 – Avril 2012 36 Écologie et ruralité développement normal de la ruche la rendrait plus vulnérable à d’autres facteurs d’agression mis en cause dans la disparition des abeilles (pathogènes…). D’autres essais en grandeur réelle devraient être menés. Interrelations entre systèmes d'élevage bovins ou ovins en agriculture biologique et environnement FLEURY Philippe / LEROYER Joannie / FIORELLI Jean-Louis / et al http://www.inra.fr/layout/set/print/presse/abeilles_desoriente es_par_faible_dose_insecticide Mots clés : ABEILLE / PESTICIDE / INSECTICIDE / ENVIRONNEMENT / ESSAI / RECHERCHE / APICULTURE / IMPACT / FRANCE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT 2012, 2 p., éd. INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) / ACTA réf. 177-132 ; Rédaction : ABioDoc Cette synthèse sur les relations entre les élevages biologiques et l’environnement, présentée lors des 17èmes journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2010, est le résultat du travail collectif du Réseau Mixte Technologique « Développement de l’agriculture biologique » (RMT DévAB). Deux questions majeures étaient posées : quel est l’impact des élevages biologiques sur les différentes composantes de l’environnement ? Comment les thématiques environnementales peuvent devenir des facteurs de production et de développement de l’agriculture biologique ? Les données bibliographiques et les enquêtes réalisées ont permis de mettre en avant une grande variabilité des pratiques dans les élevages. Globalement, les élevages biologiques présentent de meilleures performances environnementales que les élevages conventionnels grâce à des chargements moins élevés, une meilleure autonomie alimentaire, un recours plus importants aux prairies, mais aussi du fait du cahier des charges. A l’échelle du territoire, la réussite de projets associant agriculteurs et acteurs de l’environnement est complexe, ceux-ci devant prendre en compte divers éléments : les pratiques et modes de production agricoles, les politiques et actions de développement en faveur de l’AB, le dialogue territorial. Viandes : un arrière-goût de déforestation : L'utilisation massive de soja dans l'alimentation animale française dégrade les écosystèmes d'Amérique du Sud PATENTREGER Boris / BREZET Gabriel / BOISSELET Sophie L’augmentation de la consommation de viande et de produits d’origine animale et l’intensification des élevages basé sur le modèle « Maïs-Soja » ont entraîné une forte augmentation de la consommation de soja pour l’alimentation animale. Ainsi, la production de cet aliment en Amérique du Sud a doublé en 10 ans, principalement via la libération de surfaces à cultiver par la déforestation. La région du Cerrado est la plus touchée actuellement et de nombreuses espèces y sont aujourd’hui menacées d’extinction. La France est le troisième importateur de soja brésilien (22 % de leur production) et a donc une responsabilité importante face aux impacts environnementaux et sociaux d’une telle production intensive. Ce rapport de WWF France fait le point sur la production de soja au Brésil et la déforestation qui y est liée, ainsi que sur la consommation de cette matière première en France. Enfin, les auteurs proposent un panel de solutions à explorer, telles que le développement de cultures durables de protéines végétales locales, la mise en place de garanties environnementales pour le soja qui continuera à être importé, ou encore la modification des modes de consommation de viande de la société française. http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2010_13_01_Fleury.pdf Mots clés : SYSTEME D'ELEVAGE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / BOVIN / OVIN / ENVIRONNEMENT / DEVELOPPEMENT DE L'AB / IMPACT ENVIRONNEMENTAL / ANALYSE DU CYCLE DE VIE / GAZ A EFFET DE SERRE / CHARGEMENT / AUTONOMIE ALIMENTAIRE / VALORISATION DES PRODUITS / TERRITOIRE / FRANCE / EUROPE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / RECHERCHE 2010, p. 405-408 (4), éd. RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS réf. 177-125 ; Rédaction : ABioDoc Les abeilles désorientées par une faible dose d'insecticide INRA / ACTA / ITSAP - Institut de l'Abeille / et al http://www.wwf.fr/s-informer/actualites/viandes-un-arrieregout-de-deforestation Mots clés : SOJA / IMPORTATION / ELEVAGE INTENSIF / INDUSTRIE DE L'ALIMENT DU BETAIL / IMPACT ENVIRONNEMENTAL / DEFORESTATION / FORET / PRODUIT ANIMAL / FRANCE / BRESIL / AMERIQUE DU SUD / CONSOMMATION ALIMENTAIRE / VIANDE / INTENSIFICATION / SOCIETE 2012, 69 p., éd. WWF France réf. 177-119 ; Rédaction : ABioDoc Ce communiqué de presse rapporte les travaux d’une équipe de chercheurs de différents organismes qui a pu mettre en évidence l’incidence d’une molécule insecticide, le thiaméthoxam, sur les populations d’abeilles. 650 abeilles ont été équipées de micropuces RFID permettant de suivre leurs trajets. La moitié de ces abeilles a été nourrie avec une solution contenant une faible dose de l’insecticide en question. Les résultats ont montré que cette faible dose d'insecticide perturberait l'orientation des abeilles et leur capacité à retrouver leur ruche, entraînant une augmentation de leur taux de mortalité (2 à 3 fois supérieure à la normale dans le cadre de cette étude). Ainsi, la population d’une colonie pourrait diminuer de moitié pendant la période de floraison, période pendant laquelle l’effectif atteint normalement son maximum. De plus, cette déstabilisation du 37 Biopresse 177 – Avril 2012 Écologie et ruralité Profils environnementaux des exploitations d’élevage bovins lait et viande en agriculture biologique et conventionnelle : enseignements du projet CedABio CHAMBAUT H. / MOUSSEL Erika / PAVIE Jérôme / et al Organic Farming Benefits Local Plant Diversity in Vineyard Farms Located in Intensive Agricultural Landscapes Bénéfices de l’agriculture biologique sur la diversité végétale locale dans les fermes viticoles situées en zone d’agriculture intensive (Anglais) NASCIMBENE Juri / MARINI Lorenzo / PAOLETTI Maurizio G. Ce document a été réalisé en décembre 2011 dans le cadre des 18èmes Rencontres Recherches Ruminants. Le projet CedABio (Contributions environnementales et durabilité socio-économique des systèmes d’élevages bovins biologiques) a pour objet l’étude de la performance environnementale des élevages de bovins en AB, notamment sur les questions de flux d’azote, de phosphore et de carbone par unité de produit. Avec des indicateurs d’impacts environnementaux empruntés à la méthodologie d’analyse de cycle de vie, 100 fermes biologiques et conventionnelles ont été évaluées. La plus grande autonomie des exploitations biologiques leur permet de réduire leurs niveaux d’excédents azotés, et d’atteindre un meilleur niveau d’efficacité énergétique. Pour les indicateurs étudiés, les impacts par unité de surface sont systématiquement plus faibles en AB. Toutefois, si l’on raisonne par unité de produit, les écarts avec les exploitations conventionnelles pour l’atelier d’élevage, sont moins importants. Les mesures sur deux sites expérimentaux confirment que le moindre excédent d’azote en AB est favorable à une meilleure qualité de l’eau, mais un travail important reste à faire en ce qui concerne les pertes gazeuses. Globalement, l’étude des flux azotés nécessite un travail sur le long terme, particulièrement pour les exploitations biologiques qui mettent en place des rotations longues. Il existe peu d’études sur l’agriculture biologique en régions méditerranéennes, et en particulier dans les vignobles malgré leur importance économique. Cette étude avait pour objet l’étude de la biodiversité en plantes locales dans ces vignobles. 18 fermes du Nord de l’Italie ont été étudiées, 9 en agriculture biologique et 9 en conventionnel, et pour chacune, des relevés botaniques ont été réalisés dans une parcelle, sur une bande enherbée, et dans une haie. Sur les fermes biologiques, la richesse en espèces végétales locales semble accrue dans les vignobles et les bandes enherbées par rapport aux fermes conventionnelles. Il n’y a pas de différence significative en ce qui concerne les haies. Dans les deux types de systèmes, on retrouve les mêmes espèces, mais elles sont plus présentes dans les systèmes bio. Cela s’explique notamment par l’utilisation d’herbicides dans les systèmes conventionnels. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / FLORE / PLANTE LOCALE / BIODIVERSITE / HAIE / BANDE ENHERBEE / VIGNOBLE / ITALIE / VITICULTURE / ETUDE / RECHERCHE / COMPARAISON / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT JOURNAL OF ENVIRONMENTAL MANAGEMENT 2012, 13/03/2012, 7 pages (p. 1-7) réf. 177-134 ; Rédaction : ABioDoc http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/Texte1_elevage_bio_Cha mbaut.pdf Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / ELEVAGE CONVENTIONNEL / BOVIN VIANDE / BOVIN LAIT / IMPACT ENVIRONNEMENTAL / AZOTE / AUTONOMIE / EVALUATION / GAZ A EFFET DE SERRE / FRANCE / EAU / STATION D'EXPERIMENTATION / RECHERCHE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / COMPARAISON BIO-CONV 2011, p. 53-56 (4), éd. RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS réf. 177-138 ; Rédaction : ABioDoc Développement rural Installer une unité de meunerie à la ferme BOSCATO Thierry / PERRIGOT Jean-Marc Cet article présente les différents outils qui doivent, ou peuvent, composer une unité de meunerie à la ferme. Pour chacun, le mode d’utilisation est expliqué et quelques conseils sont donnés par les auteurs. L’article couvre la totalité de la chaîne de transformation, de la réception des grains au stockage. Les différentes machines de tri, de nettoyage et d’aspiration sont décrites plus en détail. Elles permettent d’éliminer les déchets (grille d’émottage pour les gros et grille de criblage pour les petits), ainsi que la poussière, les pierres et les graines d’adventices qui peuvent être présents dans le produit de récolte. Mots clés : TRANSFORMATION A LA FERME / MEUNERIE / CEREALE / FARINE / MATERIEL DE TRANSFORMATION / MATERIEL DE STOCKAGE / CIRCUIT COURT / QUALITE L'AUXILIAIRE BIO n° 16, 01/12/2011, 2 pages (p. 3-4) réf. 177-029 ; Rédaction : ABioDoc Biopresse 177 – Avril 2012 38 Écologie et ruralité cette installation, Fabien Tigeot n’a pas cherché à être accompagné ; les associés, Fabien Tigeot et Philippe de Montfort, ont fait un CPI (Contrat parrainage installation) pendant 5-6 mois qui leur a permis de mieux se connaître en travaillant ensemble…). Agriculture et foncier : Quelles possibilités d'action pour une commune ou communauté de communes ? : Guide de bonnes pratiques ROULIER Elodie / SEJALON Sophie / PARAYRE Marie-Julie / et al Mots clés : INSTALLATION A LA TERRE / MORBIHAN / ELEVAGE BIOLOGIQUE / PARRAINAGE / BOVIN VIANDE/ TEMOIGNAGE / ASSOCIATION DE PRODUCTEURS / DEVELOPPEMENT RURAL SYMBIOSE n° 164, 01/01/2012, 3 pages (p. 13-15) réf. 177-069 ; Rédaction : ABioDoc Face à l’avancée des terres artificialisées et à la progression des couverts forestiers, il semble indispensable de mettre en place des mesures visant à préserver le foncier agricole. En effet, l’agriculture joue un rôle majeur dans l’activité économique locale, dans la gestion de l’espace et le maintien des paysages ouverts. Ce guide, réalisé dans le cadre du projet SAGECE (Système d’Anticipation et de Gestion des Conflits liés à l’Espace), présente des outils et des retours d’expériences de communes ayant engagé un travail général sur le foncier pour maintenir ou développer l’activité agricole dans la région Midi-Pyrénées. Ces outils d’action sont : - la concertation ; - les documents d’urbanisme ; - la mise en valeur des terres communales ; - les fermes relais ou fermes communales ; - les « outils SAFER » et les Associations foncières pastorales ; - l’acquisition de biens vacants et la mise en valeur de terres manifestement sous-exploitées ; - la remobilisation des logements vacants. Ce document a été édité par le PNR (Parc Naturel Régional) des Pyrénées Ariégeoises, le PNR du Haut-Languedoc, les Chambres d'Agriculture de l'Ariège et du Tarn et l'INRA. Les enjeux de la production et de l’approvisionnement alimentaires en Ile-deFrance TOULLALAN Maurice L'Île-de-France est une des premières régions agricoles françaises (quantités produites importantes et niveau de productivité élevé), mais c’est aussi une des plus urbanisées, avec la plus forte densité de population. Ainsi, son agriculture ne permet pas de couvrir l’ensemble des besoins de sa population. Ce rapport est axé sur deux problématiques majeures : - comment la production alimentaire régionale peutelle répondre aux besoins des Franciliens ? ; - en cas de crise économique ou sanitaire forte, qu’adviendraitil de l’approvisionnement alimentaire de la région ? Après un exposé sur la population francilienne et son mode de consommation, ainsi que sur la production alimentaire, de l’unité agricole aux circuits de distribution, en passant par les politiques d’encadrement, l’auteur propose une liste d’actions qui pourraient répondre aux enjeux de la production et de l’approvisionnement alimentaires en Île-de-France. Ces actions concernent 8 grandes thématiques : - action sur le comportement des consommateurs ; - préservation des terres agricoles ; - action sur les facteurs de production et de transformation ; - revalorisation de l’image de l’agriculture et facilitation de l’installation de jeunes agriculteurs ; - action sur les circuits de distribution ; - assouplissement des règles des marchés publics ; - élargissement du champ de l’approvisionnement alimentaire de l’Ile-de-France au Bassin parisien ; - et reconnaissance de la fonction stratégique de l’agriculture francilienne. http://www.parc-pyreneesariegeoises.fr/IMG/pdf/VADEMECUM_internet1-12.pdf Mots clés : FONCIER / ARTIFICIALISATION DES TERRES AGRICOLES / AGRICULTURE / ACTION / DEVELOPPEMENT RURAL / COMMUNE / COMMUNAUTE DE COMMUNES / MIDI PYRENEES / PARC NATUREL REGIONAL / ARIEGE / TARN 2011, 12 p., éd. PARC NATUREL REGIONAL DES PYRENEES ARIEGEOISES / PARC NATUREL REGIONAL DU HAUT-LANGUEDOC réf. 177-002 ; Rédaction : ABioDoc Nous avons fait un contrat parrainage installation JOURDAN Virginie Au fil d'un entretien, l'article fait le portrait de Fabien Tigeot, agriculteur bio, qui est associé avec Philippe de Montfort, dans le Morbihan. Sont évoqués : les raisons pour lesquelles Fabien Tigeot est devenu agriculteur ; son parcours (ses études pour l’obtention d’un BTS ACSE et son travail, en parallèle, sur une ferme industrielle ; l’approche des cours reçus axée sur une agriculture davantage durable et à la pointe de l'environnement ; la coopération...) ; son choix de l'agriculture biologique (questionnement personnelle, durant ses études, sur la façon de produire sans traitement ; volonté d'autonomie et d'un système économe...) ; son installation confrontée à son idée de départ (choix de la production et de la forme d'installation) ; les changements sur la ferme depuis que Fabien Tigeot est devenu associé et que lui et Philippe de Montfort sont passé en bio (deux salaires dégagés, augmentation de la taille du cheptel (de 35 vaches allaitantes à 55 vaches allaitantes), progression des cultures, 100 % d’autonomie alimentaire…); les conditions de l'installation (pour http://www.cesr-ile-defrance.fr/documents/rapport_pdf/rapport/10_agri_productioni df/rapport-enjeux-production-approvisionnementalimentaire-ile-france.pdf Mots clés : APPROVISIONNEMENT LOCAL / CONSOMMATION ALIMENTAIRE / POPULATION / ILE DE FRANCE / BASSIN PARISIEN / PRODUCTION AGRICOLE/ TRANSFORMATION / DISTRIBUTION / POLITIQUE PUBLIQUE / POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT / SOUTIEN / PROPOSITION / SECURITE ALIMENTAIRE / RELATION VILLE CAMPAGNE 2012, 138 p., éd. CONSEIL ECONOMIQUE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL REGIONAL D'ÎLE-DE-FRANCE réf. 177-133 ; Rédaction : ABioDoc 39 Biopresse 177 – Avril 2012 Écologie et ruralité Hervé Delestre veut mutualiser BARGAIN Véronique Ohio's Specialty Crops: A Boost to Food Service Menus Produits de spécialité de l’Ohio : Améliorer la mise en marché de produits locaux (Anglais) SHOENFELT Megan vendre local et Pour Hervé Delestre, arboriculteur bio dans l’agglomération rennaise, la volonté de vendre ses produits localement faisait partie à part entière de son projet d’installation. Celui-ci a pu se concrétiser grâce à l’acquisition d’un îlot de 24 ha avec quatre autres producteurs. Aujourd’hui, chacun gère sa production spécifique (fruits, légumes, plantes aromatiques et ornementales), avec du matériel acquis en commun mais adapté aux différents besoins. La mutualisation entre les quatre producteurs couvre toute la filière puisque la commercialisation des produits est également commune sur un marché et via des paniers notamment. Cette organisation leur permet de proposer des paniers complets aux consommateurs qui se tournent de plus en plus vers les produits locaux. Elle a aussi permis de limiter les coûts d’investissements de chacun et de partager le temps nécessaire à la commercialisation entre les quatre agriculteurs. La consommation de produits locaux prend de l’importance aux États-Unis et gagne de plus en plus les institutions, la restauration et les centres de service. Ce document est le résultat d’une étude menée par un centre de recherche et de développement de l’Ohio (OARDC) afin d’aider les producteurs à identifier les besoins ainsi que les contraintes des acheteurs institutionnels. Plusieurs recommandations, suggestions et exemples de réussites figurent tout au long de l’ouvrage. Les institutions réalisent que la consommation locale peut générer d’importantes retombées économiques, des emplois, favoriser le développement rural et le développement durable, ainsi qu’apporter de la fierté tant au consommateur qu’au producteur. Les auteurs rappellent aux producteurs l’importance de plusieurs facteurs pour la réussite de leur mise en marché comme la qualité des produits, le prix, la qualité de la livraison, l’étiquetage, la relation avec le client, etc. Parmi les exemples présentés figurent : celui d’un entrepreneur qui travaille à distribuer, selon un horaire rigoureux et régulier, les produits d’une communauté Amish en Pennsylvanie; la construction d’un centre de conditionnement de légumes d’été pour augmenter l’approvisionnement en produits locaux pendant le reste de l’année; et l’approvisionnement d’une cafétéria scolaire directement auprès de producteurs. Ces exemples sont stimulants, mais exigent de maintenir de bonnes relations d’affaires et une souplesse de distribution. L’étude soulève que l’accès à de nouveaux marchés institutionnels peut se réaliser plus facilement par des canaux de distribution déjà existants, mais que les opportunités de développement de nouveaux canaux d’approvisionnement est possible, pour ceux qui respectent les besoins des producteurs et du marché. Mots clés : FRUIT / LEGUME / PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / PLANTE ORNEMENTALE / MUTUALISATION / PRODUIT LOCAL / VENTE DIRECTE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / COMMERCIALISATION / PRODUCTION AGRICOLE / FONCIER / INSTALLATION AGRICOLE / ILLE ET VILAINE / DEVELOPPEMENT RURAL / MARAICHAGE / ARBORICULTURE / GROUPEMENT D'AGRICULTEURS REUSSIR FRUITS ET LEGUMES n° 314, 01/02/2012, 2 pages (p. 48-49) réf. 177-027 ; Rédaction : ABioDoc Répertoire des produits forestiers non ligneux 2011-2012 ASSOCIATION FORESTIERE DE LANAUDIERE Ce guide répertorie les différents produits forestiers non ligneux commercialisés au Québec. Il comprend les coordonnées des producteurs et des références au niveau du soutien et du conseil. Le guide est divisé en section sur l’herboristerie et la médecine naturelle (huiles essentielles, plantes médicinales, produits thérapeutiques, herbes, etc.), sur les produits comestibles (champignons, fleurs, herbes, petits fruits, produits de l’érable, produits transformés, noix, miel, etc.), sur l’habitation et la décoration (construction écologique, produits du bois, artisanat, etc.) ainsi que sur la production (huiles essentielles, semencier, production de plants, arbres fruitiers, pépinières). http://www.oardc.ohiostate.edu/amp/pageview1.asp?id=2976 Mots clés : POINT DE VENTE / AGRICULTURE DE PROXIMITE / DEVELOPPEMENT LOCAL / MISE EN MARCHE / DISTRIBUTION / CONDITIONNEMENT / APPROVISIONNEMENT LOCAL / APPROVISIONNEMENT DE PROXIMITE / RESTAURATION SCOLAIRE 2012, 27 p., éd. THE OHIO STATE UNIVERSITY réf. 177-303 ; Rédaction : CETAB+ http://www.agrireseau.qc.ca/Agroforesterie/documents/Repe rtoire_PFNL_%20AFL_2011-2012.pdf Mots clés : PRODUIT FORESTIER NON LIGNEUX / QUEBEC / HERBORISTERIE / MEDECINE NATURELLE / HERBE AROMATIQUE / NOIX / PRODUCTION / PETIT FRUIT / GESTION DURABLE / PETITE MOYENNE ENTREPRISE / ARTISANAT 2011, 24 p., éd. ASSOCIATION FORESTIERE DE LANAUDIERE / ACCORD AGROALIMENTAIRE ET BIOPRODUITS VEGETAUX LANAUDIERE réf. 177-315 ; Rédaction : CETAB+ Biopresse 177 – Avril 2012 40 Écologie et ruralité Le bois-énergie nettoie les parcelles LAFEUILLE Bérengère Energie Michel Triouler, éleveur à Langogne (Lozère), avec l'appui de Christelle Bout de la CCI, valorise les rebuts de sa forêt pour chauffer trois maisons, un bureau et un magasin. Michel Trioulet dispose d'une chaudière automatique à bois déchiqueté et, comme il le précise dans l'article, il nettoie sa forêt. Celle-ci est composée de beaucoup de pins sylvestres sans valeur marchandes. L’article donne des détails sur la superficie chauffée ; le rôle de la mission Bois-Energie de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) ; le coût de l’ensemble du projet et de l'entretien (abattage, ébranchage et déchiquetage). « Le boisénergie ne valorise pas la forêt mais ses sousproduits… », souligne Christelle Bout. Pour Michel Trioulier, la production de plaquettes permet d’éclaircir les sous-bois et favorise la pousse de l’herbe. Quitte à tailler des haies, autant les valoriser PRUILH Costie La filière Bois énergie est un moyen, pour les agriculteurs, de valoriser le bois issu de l’entretien des haies et bosquets, tout en fournissant une ressource renouvelable pour accompagner les projets de chaufferies. Le réseau Cuma et la Chambre d’Agriculture de la Manche ont montré la rentabilité de cette filière, à condition que les débouchés existent, ce qui n’est pas forcément évident aujourd’hui. Toutefois, les projets de chaufferies se développent, notamment dans les collectivités territoriales. Les producteurs intéressés doivent s’engager dans un plan de gestion des ressources boisées afin de répondre à la demande de leurs clients. Une étude, menée par la Chambre d’agriculture de la Manche, montre que la valorisation en bois plaquette, avec une coupe tous les 10 à 15 ans, est la plus intéressante. Mots clés : BOIS ENERGIE / FORET / ENERGIE RENOUVELABLE / ELEVAGE / HERBE / COUT / ECLAIRCISSAGE / BOIS DECHIQUETE / CHAUDIERE A BOIS DECHIQUETE / INVESTISSEMENT / LOZERE / TEMOIGNAGE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT FRANCE AGRICOLE (LA) n° 3418, 13/01/2012, 1 page (p. 58) réf. 177-085 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : HAIE / BOIS ENERGIE / VALORISATION / ENERGIE RENOUVELABLE / DEBOUCHE / AGRICULTURE / CHAUFFERIE / FILIERE / MANCHE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT REUSSIR LAIT n° 254, 01/01/2012, 2 pages (p. 78-79) réf. 177-010 ; Rédaction : ABioDoc Utilisation rationnelle de l’énergie pour le séchage des grains et des fourrages : Situation technico-économique du parc de séchoirs existant et leviers d’actions actuels et futurs : Rapport final : Séchage des fourrages SERVICES COOP DE FRANCE / ARVALISINSTITUT DU VEGETAL / SOLAGRO Guide de suivi de la biologie sur une unité de méthanisation agricole AILE Après une explication sur la biologie de la méthanisation, le document aborde la technique la plus développée en méthanisation agricole, qui est la méthanisation infiniment mélangée en voie humide (adaptée au traitement des lisiers et des co-substrats). Le document revient sur : La phase de démarrage d'un digesteur (quels substrats introduire ?, montée en température, temps de séjour, le suivi de la biologie lors du démarrage) ; Le suivi de la biologie en régime nominal (quels paramètres suivre ?, méthodes de suivi, les principaux problèmes biologiques rencontrés sur une unité de méthanisation) ; Les équipements de mesure disponibles (analyse du biogaz, analyse du contenu du digesteur, analyseur portable) ; Liste des fournisseurs. Le secteur agricole consomme environ 2,5 % de la consommation totale d’énergie française. Lors du Grenelle de l’environnement, l’objectif d’atteindre un taux de 30 % d’exploitations à faible dépendance énergétique en 2013 a été fixé. Cette étude, commandée par l’ADEME, a été réalisée afin d’identifier les leviers d’actions possibles pour limiter l’énergie utilisée pour les séchoirs. En ce qui concerne les fourrages, la technique du séchage, en vrac ou en balles rondes, permet d’obtenir un stock de fourrages récoltés de qualité proche de celle de l’herbe pâturée, et notamment de conserver une part importante de légumineuses. L’étude a permis de recenser 2000 à 3000 séchoirs en vrac et 150 à 200 séchoirs de balles rondes en France, avec une consommation moyenne de 150 GWh/an. Les leviers d’actions proposés pour réduire cette consommation concernent, d’une part, les pratiques et l’entretien et, d’autre part, l’outil de production (technologies et équipement du séchoir). http://www.aile.asso.fr/valorisation-de-labiomasse/biogaz/association-des-agriculteursmethaniseurs-de-france/guide-suivi-biologie/view Mots clés : ENERGIE RENOUVELABLE / LISIER / METHANISATION / DIGESTEUR / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / FOURNISSEUR / EQUIPEMENT / BIOGAZ 2011, 8 p., éd. AILE (Association d'initiatives locales pour l'énergie et l'environnement) réf. 177-075 ; Rédaction : ABioDoc http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?sort=1&cid=96&m=3&id=82324&ref=&nocache=yes&p1=111 Mots clés : EXPLOITATION AGRICOLE / SECHAGE EN GRANGE / SECHOIR / ENERGIE / ECONOMIE D'ENERGIE / FOURRAGE / TECHNIQUE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / TECHNOLOGIE / ENQUETE / FRANCE / AGRICULTURE 2011, 55 p., éd. ADEME - Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie réf. 177-116 ; Rédaction : ABioDoc 41 Biopresse 177 – Avril 2012 Écologie et ruralité Utilisation rationnelle de l’énergie pour le séchage des grains et des fourrages : Situation technico-économique du parc de séchoirs existant et leviers d’actions actuels et futurs : Rapport final : Séchage des grains et semences SERVICES COOP DE FRANCE / ARVALISINSTITUT DU VEGETAL / SOLAGRO importante que ce qui était espéré. Les impacts sur les ressources en eau et la biodiversité sont également soulevés. Ainsi, les politiques de soutien peuvent paraître relativement coûteuses au vu des bénéfices réels que la société en retire. Enfin, la concurrence entre cultures alimentaires et nonalimentaires semble impacter fortement l’accès au foncier et le prix des matières premières agricoles. http://www.inra.fr/sae2/publications/iss/pdf/iss12-01.pdf Mots clés : IMPACT ENVIRONNEMENTAL / BIODIVERSITE / ENERGIE RENOUVELABLE / RESSOURCE NATURELLE / MONDE / POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT / POLITIQUE ENERGETIQUE / GAZ A EFFET DE SERRE / MARCHE AGRICOLE / SECURITE ALIMENTAIRE / AGROCARBURANT DE PREMIERE GENERATION / POLITIQUE INRA SCIENCES SOCIALES n° 1/2012, 01/03/2012, 8 pages (p. 1-8) réf. 177-121 ; Rédaction : ABioDoc Le secteur agricole consomme environ 2,5 % de la consommation totale d’énergie française. Lors du Grenelle de l’environnement, l’objectif d’atteindre un taux de 30 % d’exploitations à faible dépendance énergétique en 2013 a été fixé. Cette étude, commandée par l’ADEME, a été réalisée afin d’identifier les leviers d’actions possibles pour limiter l’énergie utilisée pour les séchoirs. En ce qui concerne les grains et semences, la France possède un parc de séchoirs important qui permet d’agir dès la moisson. Ces installations, dont 80 % appartiennent à des organismes de récolte et de stockage et 20 % directement à des agriculteurs, ont en moyenne 25 ans, la technique n’ayant pas évolué depuis les années 70-80. Elles consomment en moyenne 240 ktep (kilotonne d'équivalent pétrole) par an. Les leviers d’actions proposés dans cette étude pour réduire cette consommation d’énergie concernent quatre catégories : - le suivi et l’analyse des consommations énergétiques ; - la formation et l’information ; - les modifications techniques ; - les travaux de recherche et développement. Evaluation des performances énergétiques de prérefroidisseurs de lait et récupérateurs de chaleur sur tank à lait LOOBUYCK Mélanie / BAZANTAY Frédéric / WILLAME Coline / et al Dans un contexte de raréfaction des ressources énergétiques, les économies d’énergie sur le bloc de traite en exploitation laitière sont un véritable enjeu économique. En effet, les refroidisseurs de lait et les ballons d’eau chaude y sont les principaux postes consommateurs d’électricité. Les équipements de prérefroidissement du lait et de récupération de chaleur sur refroidisseur représentent deux alternatives intéressantes pour une économie d’énergie. Ainsi, dans le cadre de son programme « éco énergie lait », le GIE Lait-Viande Bretagne a commandé une étude sur ces équipements. Celle-ci, présentée lors des 18èmes Rencontres Recherches Ruminants (décembre 2011), a mené à la conception d’une méthodologie et d’un banc d’essais, ainsi qu’à la réalisation de campagnes de tests en laboratoire. Les résultats permettent d’évaluer la performance énergétique de ces équipements et constituent des références importantes pour leur utilisation. En effet, les techniciens et conseillers disposent désormais de ces données pour conseiller les éleveurs laitiers dans leur choix d’installation, de conception, et de réglage des prérefroidisseurs de lait et récupérateurs de chaleur sur tank à lait. http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?sort=1&cid=96&m=3&id=82324&ref=&nocache=yes&p1=111 Mots clés : SECHOIR / GRAIN / SEMENCE VEGETALE / ENERGIE / ECONOMIE D'ENERGIE / CONSERVATION DES GRAINS / QUALITE SANITAIRE / GRENELLE DE L'ENVIRONNEMENT / TECHNOLOGIE / TECHNIQUE / ENQUETE / AGRICULTURE / FRANCE / STOCKAGE / CEREALE / ENTREPRISE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / SECHAGE 2011, 103 p., éd. ADEME - Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie réf. 177-117 ; Rédaction : ABioDoc Les agrocarburants de première génération : Un bilan mitigé PERSILLET Vanessa La recherche de sources d’énergies alternatives face à l’épuisement des ressources fossiles et la volonté de réduire les émissions de gaz à effet de serre ont conduit à l’accroissement de la production et de l’utilisation d’agrocarburants dans le monde. Ce document fait la synthèse de différentes analyses sur : - le bilan énergétique et environnemental, - le bilan des politiques de soutien mises en place, - le bilan concernant certaines tensions pouvant être liées aux agrocarburants sur les marchés de l’énergie et des matières premières agricoles, et donc sur la question de la sécurité alimentaire mondiale. En effet, les chercheurs présentent des résultats plutôt mitigés sur ces différents aspects. Le rendement énergétique est très variable selon le type d’agrocarburant, la localisation géographique de la production ou encore les technologies utilisées. D’un point de vue environnemental, la réduction de l’émission de GES par l’utilisation d’agrocarburants ne semble pas si Biopresse 177 – Avril 2012 http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/Texte_7_aide_decision_Lo obuyck_Corbet.pdf Mots clés : ELEVAGE LAITIER / MATERIEL DE TRAITE / ENERGIE / ECONOMIE D'ENERGIE / ELECTRICITE / REFERENCE TECHNIQUE / CONSEIL / BRETAGNE / ETUDE / RECHERCHE / VACHE LAITIERE / TANK A LAIT 2011, p. 31-34 (4), éd. RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS réf. 177-137 ; Rédaction : ABioDoc 42 Écologie et ruralité intercommunalités sur l’habitat, les départements sur les routes et transports, les régions sur l’emploi et l’aménagement du territoire. Il n’y a donc pas de cohésion ni de hiérarchie entre ces divers acteurs. L’ensemble fait l’inaction des pouvoirs publics, qui seront, pour l’auteur, amenés à travailler différemment, notamment face à des budgets diminuant et aux mutations à venir en termes d’agriculture et de production d’énergie. Environnement Habitat passif et basse consommation : Principes fondamentaux - Etudes de cas - En neuf et en rénovation LEQUENNE Philippe / RIGASSI Vincent Le concept de maison passive désigne un bâtiment très économe en énergie, voire autonome. Le confort thermique y dépend en majorité des apports gratuits (internes et solaires), le reste fonctionnant par circulation d'un flux d'air, plutôt que par des réseaux destinés à la production de chaleur (avec un appoint éventuel). Le label BBC (bâtiment basse consommation), apparu plus récemment en France, impose des normes plus souples, mais néanmoins exigeantes. L'efficacité énergétique dépend de nombreux points : isolation, étanchéité à l'air, ventilation, vitrages, recours aux énergies renouvelables... et il est préférable de l'atteindre avec des matériaux sains, à faible énergie grise et porteurs de savoir-faire ou, encore, en se posant la question de l'habitat collectif ou de la réhabilitation. Cet ouvrage décrit les principes généraux de la construction passive et basse consommation, puis compare différents projets, individuels ou collectifs, exemplaires dans les différents choix de conception et de réalisation. Mots clés : URBANISME / ESPACE NATUREL / ESPACE URBAIN / AGRICULTURE / ESPACE OUVERT / REGION / COMMUNE / VILLE / ETAT / DECENTRALISATION / POLITIQUE / TERRITOIRE / PROTECTION / FONCIER / COLLECTIVITE TERRITORIALE / LEGISLATION COURRIER DE L'ENVIRONNEMENT DE L'INRA (LE) n° 61, 01/12/2011, 6 pages (p. 119-124) réf. 177-141 ; Rédaction : ABioDoc Produits en vrac : des atouts qui emballent RIPOCHE Frédéric Le magasin bio de Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine), un des trois Scarabée-Biocoop de l'agglomération rennaise, concentre l'offre en vrac, avec quasiment 200 références alimentaires. Des produits d'entretien sont eux aussi proposés en vrac (en phase de test). La volonté de limiter les emballages revient parmi les motivations des clients de ce magasin de 800 m². David Briand, "référent vrac" pour les trois magasins Scarabée-Biocoop rennais, rappelle comment la vigilance est de mise quant à l'hygiène et à la propreté. En outre, concernant l'impact environnemental du vrac, Marianne Bloquel, à la direction Consommation durable et déchets de l'Ademe, précise qu'il n'existe pas encore d'étude pointue sur le vrac... Le réseau coopératif Biocoop participe à une expérimentation nationale d'affichage environnemental et doit se pencher sur les impacts du vrac d'ici début 2012. Un encart précise les produits que l'on trouve en vrac en général dans les magasins bio : riz, mueslis, flocons d'avoine, d'épeautre... Des points sont faits sur la traçabilité des produits diffusés en vrac, ainsi que sur la yaourterie, en test (Biocoop à Rennes, Lorient, Le Mans). Mots clés : ECOCONSTRUCTION / ENVIRONNEMENT / MAISON D'HABITATION / HABITAT PASSIF / MAISON PASSIVE / ECONOMIE D'ENERGIE / AUTONOMIE ENERGETIQUE / ENERGIE RENOUVELABLE / ENERGIE GRISE / ETUDE DE CAS / PRINCIPE / CONFORT THERMIQUE / ISOLATION / ETANCHEITE / AIR / INERTIE THERMIQUE / VENTILATION / VITRAGE 2011, 224 p., éd. EDITIONS TERRE VIVANTE réf. 177-041 ; Rédaction : ABioDoc Ecologiser les documents d’urbanisme : protéger les espaces agricoles et naturels SAUVEZ Marc L’auteur répond à un précédent article publié en juillet 2011 dans la même revue, et qui faisait le constat de l’extension urbaine au détriment des territoires dits ouverts. Si l’auteur, spécialiste de l’urbanisme, fait le même constat, il n’identifie pas les mêmes causes. Pour lui, l’haro n’est pas à mettre sur l’état et les élus. Il identifie diverses causes qui devraient motiver la mise en place d’outils politiques de gestion des territoires différents. La première cause identifiée est la volonté des individus de mener à terme leur projet propre, aussi bien le particulier pour son logement que le chef d’entreprise. Autre cause, majeure pour l’auteur : l’absence d’un territoire pertinent pour porter la question du développement ville/espace ouvert. L’échelle pour définir un cadre de développement efficace serait la région, alors que l’agglomération serait le niveau de mise en pratique de ce cadre. Or, à ce jour, ni la région ni l’agglomération ne disposent des compétences, des fonds ou encore des outils pour agir. Enfin, les acteurs qui, à ce jour, ont des compétences en termes d’aménagement du territoire, sont fragmentés, non concertés, voire mus par des intérêts contradictoires. Les communes ont la main mise sur les permis de construire, les Mots clés : RESEAU / MAGASIN BIO / VRAC / PRODUIT D'ENTRETIEN / PRODUIT ALIMENTAIRE / ILLE ET VILAINE / PRODUIT BIOLOGIQUE / IMPACT ENVIRONNEMENTAL / HYGIENE / QUALITE / ENVIRONNEMENT / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CONSOMMATION / DISTRIBUTION ECHOBIO n° 32, 01/11/2011, 2 pages (p. 18-19) réf. 177-077 ; Rédaction : ABioDoc 43 Biopresse 177 – Avril 2012 Écologie et ruralité Dossier - Un monde plus écologique est en marche LaRevueDurable / ROOTES Christopher / HALE Stephen / et al Ce dossier, traitant des mouvements sociaux écologiques, a pour objectif de présenter différents moyens de se mobiliser pour une meilleure prise en compte de la problématique écologique dans notre société. Le mouvement social mondial écologique agit généralement via deux voies : le refus de projets qui incarnent un modèle de développement non-durable, et/ou la concrétisation de pratiques alternatives durables. Un premier article retrace l’historique sur les cinquante dernières années de ce type de mouvements. Ensuite, diverses initiatives sont présentées : - les Global Greens, association de divers partis politiques Verts pour une action globale ; - le projet Initiatives de Reverdissement de l’Afrique, à l’initiative d’un paysan du Burkina Faso ; - les mouvements de désobéissance civile en France ; - la marche de soutien aux paysans indiens ; - le militantisme anticharbon en Suisse ; - les mobilisations contre l’exploitation des gaz et huiles de schiste ; - la campagne « 2012 : tous candidats » initiée par l’association Colibris. D’autres thématiques sont également abordées : - la nécessaire remobilisation des populations pour l’écologie ; - la mobilisation internationale fondée sur l’engagement individuel et local ; - l’écologie et l’altermondialisme ; - la place des femmes face au changement climatique. Enfin, le dernier article présente les principaux sites internet et livres qui existent sur les mouvements sociaux écologiques. Mots clés : ECOLOGIE / ECONOMIE / MOBILISATION CITOYENNE / POLITIQUE / MONDE / FRANCE / SUISSE / INDE / AFRIQUE / PROJET DE DEVELOPPEMENT / CHANGEMENT CLIMATIQUE / RESSOURCE / POLLUTION / SOCIETE / ALTERNATIVE SOCIALE LaRevueDurable n° 44, 01/12/2011, 45 pages (p. 14-58) réf. 177-107 ; Rédaction : ABioDoc Biopresse 177 – Avril 2012 44 Vie professionnelle Conversion VIE PROFESSIONNELLE 15 ans après l'installation, ça commence à aller mieux RENAULT A. Emmanuel Geslot, maraîcher dans le Tarn, témoigne, dans cet article, de la période difficile qu’il a dû traverser suite à son installation en 1997. En effet, les gros investissements liés à cette installation hors cadre familial ont engendré une rémunération faible pendant une dizaine d’années pour le producteur et son épouse. En 2003, un voisin lui propose de s’associer dans un projet de vente de paniers bio via un groupement d’intérêt économique. Emmanuel fait alors le choix de la conversion. Ce projet lui aura permis de relancer l’exploitation et de s’ouvrir à de nouveaux débouchés. Pour les futurs installés, ce maraîcher conseille de bien délimiter son projet et de se poser les bonnes questions. Annuaire Le réseau des Instituts Techniques Agricoles 2012 et les structures adossées de recherche appliquée ACTA L'Édition 2012 du document de présentation des Instituts Techniques Agricoles (ITA) vient de paraître. Cette brochure présente l’ensemble des Instituts Techniques Agricoles et les structures adossées de recherche appliquée du réseau ACTA, dont l'Itab, Institut technique de l'agriculture biologique. Créés et gérés par les professionnels, les ITA sont des structures privées de recherche appliquée reconnues par l’État au travers de leur qualification. Les ITA exercent des missions d’intérêt général et des missions de filières décidées par les filières agricoles et de l’agro-industrie. Leurs travaux traduisent les attentes prioritaires du terrain et les préoccupations des entreprises. Les ITA sont ainsi au cœur du dispositif français de recherche, formation et développement et accompagnent les évolutions de l’agriculture. La plupart de leurs travaux sont conduits en partenariat avec des centres de recherche publics ou privés tels que l’INRA, les universités ou encore les agro – industries. 25 fiches descriptives fournissent une information pratique et synthétique sur l’ACTA, le réseau des instituts des filières animales et végétales, les Instituts Techniques Agricoles qualifiés et les structures adossées : mission, activités, organigramme, axes de recherches, chiffres clés sur les effectifs et les budgets. La deuxième partie présente les stations nationales et antennes régionales du réseau en lien avec les principaux pôles de recherche et d’enseignement supérieur et sites expérimentaux des grands bassins agricoles. Mots clés : MARAICHAGE / INSTALLATION A LA TERRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / VENTE DIRECTE / INVESTISSEMENT / GROUPEMENT D'INTERET ECONOMIQUE / PANIER BIO / TARN / CONVERSION / DEVELOPPEMENT RURAL / TEMOIGNAGE REUSSIR FRUITS ET LEGUMES n° 315, 01/03/2012, 1 page (p. 15) réf. 177-016 ; Rédaction : ABioDoc Economie L’indice de progrès véritable du Québec : Quand l’économie dépasse l’écologie MEAD Harvey L. L’indice de progrès véritable (IPV) est un indicateur alternatif au produit intérieur brut (PIB) qui tient compte, en plus des composantes économiques, des aspects environnementaux et des bénéfices pour la société. Les décideurs actuels basent leurs interventions sur des critères presque exclusivement économiques et cette situation génère des problèmes environnementaux et sociaux. L’ouvrage présente la synthèse du calcul de l’IPV pour la province de Québec avec des données couvrant de 1970 à 2009. L’auteur aborde le sujet sur les thèmes de l’aménagement et l’exploitation du territoire (industrie forestière, activités agricoles, cours d’eau, urbanisation, pollution, etc.), de l’économie (croissance démographique, bénévolat, chômage) ainsi que de la consommation, du bien-être et de la finalité du développement en vue d’un progrès pour la société (dépenses personnelles, endettement, santé et bien-être, éducation, etc.). La consommation individuelle atteint des proportions qui sont non soutenables à long terme dans la perspective de l’empreinte écologique pour la province de Québec. L’IPV incite à tenir compte des facteurs de développement positifs et négatifs qui ne sont pas pris en considération par le PIB. http://www.acta.asso.fr/apps/accueil/autodefault.asp?d=789 6 Mots clés : AGRICULTURE / ORGANISATION / ORGANISATION AGRICOLE / INSTITUT TECHNIQUE AGRICOLE / ANNUAIRE / FRANCE / RECHERCHE / PRODUCTION ANIMALE / PRODUCTION VEGETALE / RESEAU / RECHERCHE APPLIQUEE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE 2012, 96 p., éd. ACTA réf. 177-152 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE / DEVELOPPEMENT DURABLE / AMENAGEMENT DU TERRITOIRE / ENVIRONNEMENT / CONSOMMATION / SOCIETE / ECONOMIE / RESSOURCE NATURELLE / EXPLOITATION DE LA FORET / POLLUTION / URBANISATION 2011, 414 p., éd. EDITIONS MULTIMONDES réf. 177-313 ; Rédaction : CETAB+ 45 Biopresse 177 – Avril 2012 Vie professionnelle De la hausse des prix au retour du productionnisme : les enjeux du sommet sur la sécurité alimentaire de juin 2008 à Rome BRICAS Nicolas / DAVIRON Benoît question des indicateurs environnementaux, l’importance de l’éducation, et le climato-scepticisme. Mots clés : ECOLOGIE / ECONOMIE / ENVIRONNEMENT / MESURE / SOCIETE / DEVELOPPEMENT DURABLE / CONSOMMATION / ALTERNATIVE / INDICATEUR ENVIRONNEMENTAL / FRANCE / INTERVIEW LaRevueDurable n° 44, 01/12/2011, 5 pages (p. 9-13) réf. 177-106 ; Rédaction : ABioDoc Cet article a été publié dans une autre revue en 2008, suite aux émeutes dites « de la faim » et au sommet sur la sécurité alimentaire de juin 2008 qui avait suivi. Le choix de republier cet article tient à certaines similitudes dans la situation actuelle avec celle de 2008. Les auteurs soulignent ici que, face à la situation de crises de 2008, les instances internationales, en particulier la FAO, ont privilégié, pour des raisons parfois purement politiques, la voie de l’augmentation de la production agricole, donc le productivisme. Or, les problèmes alimentaires à l’échelle du Monde ne sont pas seulement liés à un manque de nourriture mais, aussi, voire surtout, à un manque d’accessibilité à cette nourriture, notamment pour les populations pauvres des villes. Les auteurs soulignent les risques de cette approche : développement d’une agriculture intensive, non vivrière, source de revenu uniquement pour une part limitée de personnes, « chasse » aux terres agricoles avec achats croissants de terrains par des pays étrangers pour produire pour soi, crise écologique par les techniques productivistes utilisées… et non prise en compte de tous les facteurs du problème, d’où des risques de crises alimentaires à chaque augmentation du coût des matières premières. Etranger Informations économiques : Compte rendu voyage d'étude du comité bio en Grèce HERBA BIO En 2011, le voyage, destiné à mieux connaître les pratiques des producteurs de PPAM (Plantes à parfum, aromatiques et médicinales) biologiques, s'est déroulé en Grèce, du 4 au 7 octobre. Les PPAM biologiques sont en développement dans ce pays. Moschos Polissiou, professeur de chimie de la faculté d'agronomie d'Athènes, a présenté la filière Plantes à parfum, aromatiques et médicinales en Grèce (qui compte 2 000 à 2 500 producteurs et sept coopératives regroupant entre 1 000 et 1 500 producteurs). Plusieurs entreprises ont été visitées (centres d'intérêt, activités) : La société Apivita, 100 % biologique, exploite les sous produits du miel, possède une exploitation de 15 Ha, une unité de distillation des plantes et une usine de transformation ; La coopérative Bio Trichonis regroupe actuellement 23 producteurs d'herbes aromatiques et médicinales (origan, romarin, mélisse) pour 40 ha de culture ; La société Askafeta est une entreprise de transformation et de commercialisation de plantes aromatiques et médicinales bio. Mots clés : SECURITE ALIMENTAIRE / FAIM DANS LE MONDE / PRIX / CRISE ALIMENTAIRE / PRODUCTION AGRICOLE / MONDE / PRODUCTIONNISME / ALIMENTATION HUMAINE / PAUVRETE / POLITIQUE / TERRE / AGRICULTURE / SOCIETE / INTENSIFICATION / PRODUCTIVISME COURRIER DE L'ENVIRONNEMENT DE L'INRA (LE) n° 61, 01/12/2011, 6 pages (p. 21-26) réf. 177-051 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / GRECE / VOYAGE D'ETUDE / COOPERATIVE / ENTREPRISE / FILIERE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE HERBA BIO n° 28, 01/12/2011, 2 pages (p. 1-2) réf. 177-061 ; Rédaction : ABioDoc BERNARD PERRET : Sortir de la déraison économique, tendre vers une raison écologique LaRevueDurable L'élevage de brebis laitières en croissance aux Etats-Unis HOLLISTER Julia Bernard Perret est membre de la haute administration française depuis trente-cinq ans et du Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD). Il s’interroge depuis quelques années sur l’écologie, suite à vingt ans de réflexion sur la façon dont la raison économique domine notre société. Aujourd’hui, de plus en plus d’obligations réglementaires sont mises en place pour prendre en compte l’aspect écologique de divers projets, mais les chiffres montrent que dans les faits, ce n’est pas suffisant pour répondre aux objectifs fixés, notamment ceux du Grenelle de l’environnement. Alors que les économistes pensent que les préoccupations écologiques sont solubles dans les modèles économiques, Bernard Perret ne croit pas à une compatibilité entre écologie et économie. Selon lui, il est donc nécessaire de mettre en place une pensée alternative, qui nous amènerait notamment à considérer les besoins des générations futures comme une entité à part entière, dissociable de nos propres besoins aujourd’hui, et à ne plus considérer la consommation comme la clef du bonheur. Bernard Perret aborde également, dans cette interview, la Biopresse 177 – Avril 2012 En 2007, Rebecca King s’est installée comme éleveuse de brebis laitières en Californie. Le cheptel, initialement de 50 brebis, compte aujourd’hui 85 bêtes et a été certifié bio en 2009. Cette activité est encore jeune et en croissance aux États-Unis et il n’existe pas beaucoup de ressources éducatives pour accompagner les éleveurs ou ceux qui souhaiteraient s’installer. La transformation à la ferme est également peu développée et la ferme de Rebecca est la troisième en Californie à avoir obtenu une licence pour ouvrir une fromagerie ovine. Aujourd’hui, elle fabrique 5 types de fromages différents qui sont vendus, soit via un programme similaire aux Amap, soit sur des marchés fermiers. Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / OVIN LAIT / CALIFORNIE / TRANSFORMATION A LA FERME / TRANSFORMATION LAITIERE / DEVELOPPEMENT RURAL / FROMAGE DE BREBIS / AMAP / MARCHE PAYSAN / ETATS UNIS D'AMERIQUE REUSSIR PATRE n° 590, 01/01/2012, 2 pages (p. 34-35) réf. 177-017 ; Rédaction : ABioDoc 46 Vie professionnelle biodynamique et de compost). Quinze hectares sont cultivés, vingt personnes travaillent sur cette propriété. L’agriculture biodynamique procure beaucoup d’emplois en Egypte. La culture du coton (semis, récolte, choix des variétés cultivées effectué par l’Etat…) et celle du riz (semis, irrigation, une vingtaine de variétés cultivées par Sekem, récolte…) sont particulièrement évoquées. De retour sur le domaine de Sekem, les visites de l’atelier de confection, de l’élevage (chantier d’ensilage en cours), du séchage des plantes médicinales… témoignent que la vie suit son court malgré la difficulté régnante et qui touche l'économie de l'entreprise. Bovins au Népal FONTENEAU Marc La vallée himalayenne du versant népalais est une région de haute à très haute montagne sous influence d'un régime tropical. A 2 400 mètres d'altitude, les conditions climatiques permettent un cycle de culture par an. Les vaches y sont nombreuses. Il s'agit de l'animal domestique le plus représenté derrière les volailles... Les cultures principales sont la pomme de terre et le maïs. Le reste du paysage est occupé par de la forêt ou du taillis. Les vaches font notamment l’objet d’une surveillance accrue lorsque les cultures ont levé. En effet, la bouse de vache, associée à la litière de la forêt, formera l’humus. Par ailleurs, dès que les cultures ne craignent plus les adventices, le mouron est laissé, puis suspendu aux cannes de maïs pour en faire du foin (manteau végétal qui protègera le sol du lessivage). Au-delà de 4 500 mètres d’altitude, les prairies s’étendent à perte de vue. La pomme de terre et l'orge sont les cultures les plus adaptées et toute la surface est dédiée à l’agriculture d’élevage (parcelles dédiées au foin, troupeaux de bovins en estive au-delà de 5 500 mètres). Le lait et la viande sont les ressources principales des fermes et les bouses servent de combustible. Dans le « piémont » (1 500 mètres d’altitude), le cultivateur est davantage présent. Le riz et le millet remplacent la pomme de terre. On peut réaliser plusieurs cycles de culture. La vache est remplacée par la bufflonne. Un groupe de bovins relie toutes ces stations entre elles : le bovin de bât, croisement entre le yak et la vache, le zopkio. Ainsi, ce dernier contribue au travail de portage avec les mules et les hommes. Mots clés : EGYPTE / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / ENTREPRISE / EXPLOITATION AGRICOLE / RIZ / COTON / PALMIER / EMPLOI / SERRE / LEGUME / COMPOST / GOYAVE / TECHNIQUE CULTURALE BIODYNAMIS n° 76, 01/12/2011, 6 pages (p. 26-31) réf. 177-093 ; Rédaction : ABioDoc Généralités Du jardin à l'assiette : Conseils ; Bases ; Recettes LEBRUN Bernadette Blettes, courges, pommes, noix à profusion : que faire pour les manger toutes en variant les plaisirs ? Orties, lavandes, fanes de radis, pétales de roses et de soucis, quelles utilisations en cuisine ? Ce livre est un trait d'union entre les dons du jardin et de la nature, et le besoin de manger une nourriture savoureuse et variée dans le respect du rythme des saisons et de la nature des aliments. Cent recettes, des plus simples aux plus originales, ainsi que des conseils de base concernant les épices, le potager, les techniques de cuisson et de préparation, permettront aux cuisiniersjardiniers, débutants ou confirmés, de s'accorder avec les saveurs délicates offertes par la nature la plus proche. Mots clés : BOVIN / NEPAL / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / ELEVAGE / TEMOIGNAGE / VACHE BIODYNAMIS n° 76, 01/12/2011, 3 pages (p. 23-25) réf. 177-092 ; Rédaction : ABioDoc Sekem 2011 après le printemps arabe DREYFUS Laurent Suite à un voyage, en mars 2009, organisé par le Mouvement de Culture Bio-Dynamique, en Egypte, pour découvrir l’initiative de Sekem, un voyage, en 2011, a permis de voir comment l'initiative de Sekem a vécu la révolution. L’Egypte se trouve dans un contexte social difficile où la misère est palpable. L’orientation de Sekem s’inscrit dans la conduite d’une agriculture bio-dynamique mais clairement productiviste (élevage, production de compost, production végétale). Une présentation est faite de la culture des palmiers (récolte des dattes, vie du palmier, utilisation de son bois…) et des goyaves (utilisées surtout pour la récolte des feuilles en usage médical). L’article évoque, par ailleurs, la visite faite, dans le cadre de ce voyage, sur la ferme de Mustapha Tari, au nord du Caire. Se trouvait sur place, Atia, le directeur de l’EBDA, l’organisme professionnel de bio-dynamie qui regroupe 200 fermes, soit 800 petits agriculteurs. Sur la ferme de Mustapha Tari, les cultures principales sont le riz, le maïs et le coton et les serres abritent aussi en hiver divers légumes (filet de protection contre la chaleur, système d'arrosage au goutte à goutte, pulvérisation de silice de corne, usage de préparation Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ALIMENTATION HUMAINE / GOUT / RECETTE DE CUISINE / CUISSON / UTILISATION CULINAIRE / FRUIT / LEGUME / JARDIN / JARDIN POTAGER / EPICE / HERBE AROMATIQUE 2011, 144 p., éd. NATURE & PROGRES BELGIQUE réf. 177-144 ; Rédaction : ABioDoc 47 Biopresse 177 – Avril 2012 Vie professionnelle Vivre à la campagne : 373 secrets & astuces : Cuisine, jardin, bricolage, animaux, vie domestique, santé, travaux manuels ÉDITIONS MARABOUT ITAB : Fédérer les expertises, développer les techniques : Rapport d'activité 2011 ITAB L’ITAB est un institut technique totalement dédié à la recherche et à l’expérimentation en agriculture biologique, et ce, depuis 1982, avec trois missions principales : - animation et expertise ; - co-construction de projets ; - diffusion et valorisation. En lien étroit avec les professionnels de la recherche en bio, et notamment avec 12 structures de recherche-expérimentation, ses travaux s’articulent autour de quatre axes stratégiques prioritaires explicités dans ce rapport d’activité : - perfectionner les systèmes de production ; - mobiliser les ressources génétiques ; - santé des plantes et des animaux en AB ; - améliorer la qualité des produits biologiques. En 2011, l’ITAB participait à une quarantaine de projets en AB. Ce rapport d’activité décrit les structures de recherche qui travaillent avec l’institut, ainsi que les projets en cours. La gouvernance et l’équipe de l’ITAB sont également présentées. Le grand secret d'une vie à la campagne réussie, c'est de vivre au rythme des saisons. Ce petit manuel regorge d'idées pour adapter ses activités à ce qu'offre la nature tout au long de l'année : améliorer sa maison, cuisiner de bons petits plats, prendre soin de son jardin et de ses animaux, faire des travaux manuels, confectionner ses remèdes et soins de beauté naturels. Pour faire les bonnes choses au bon moment et profiter ainsi d'une vie à la campagne simple et saine ! Saison par saison, l'ouvrage donne des secrets et astuces d'un point de vue : - Animaux ; - Cuisine ; - Loisirs créatifs ; - Jardinage ; - Santé et bien-être ; - Maison. Mots clés : CAMPAGNE / NATURE / ENVIRONNEMENT / ANIMAL / CUISINE / ANIMAL DOMESTIQUE / SANTE / JARDINAGE / LOISIR / MAISON D'HABITATION / BIEN ETRE 2011, 316 p., éd. EDITIONS MARABOUT - HACHETTE LIVRE réf. 177-147 ; Rédaction : ABioDoc http://www.itab.asso.fr/downloads/autres-publi/tramera2011-a.pdf Mots clés : RECHERCHE / INSTITUT TECHNIQUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / EXPERIMENTATION / DEVELOPPEMENT DE L'AB / ACTEUR / MISSION / ANIMATION / EXPERTISE / PROJET / ORGANISATION DE L' AB 2012, 72 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) réf. 177-115 ; Rédaction : ABioDoc Organisation de l'AB 30 ans ! SINOIR Nicolas / TAUPIER-LETAGE Bruno / LECLERC Blaise / et al A l’occasion des 30 ans de l’ITAB (Institut Technique de l’Agriculture Biologique), cette brochure retrace l’histoire de l’Institut, de sa création en 1982 à l’année 2012. L’ITAB a connu différentes périodes difficiles, notamment à cause du manque de moyens alloués au développement et à la recherche en agriculture biologique. Aujourd’hui, c’est un organisme reconnu, basé sur la diversité et le dynamisme de ses partenaires, et notamment de ses 12 adhérents recherche-expérimentation (stations expérimentales, pôles scientifiques,…). Agriculture biologique : La s'organise avec Cohéflor Bio VEGETABLE coopérative Cohéflor Bio est une association constituée début décembre 2011, avec l'appui des services de la Fnab (Fédération nationale d'agriculture biologique des régions de France). Le projet a été soutenu via le fond Avenir Bio, géré par l'Agence Bio depuis 2008. L'association a pour but de rassembler les organisations économiques de producteurs bio de fruits et légumes. Cinq groupements de producteurs sont engagés dans cette construction commune : l'Apflbb (Association des producteurs de fruits et légumes bio de Bretagne) en Bretagne ; Bio Loire Océan (association des producteurs) en Pays de Loire ; Norabio dans le Nord ; Solébio dans le Sud-Est ; Val Bio Centre en région Centre. Ces cinq groupements de producteurs regroupent 280 producteurs qui valorisent environ 5 000 ha de production de fruits et légumes biologiques. L'article présente les principales missions de Cohéflor Bio. http://www.itab.asso.fr/downloads/autres-publi/brochure30ans-web.pdf Mots clés : INSTITUT TECHNIQUE / PRESENTATION / HISTORIQUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FRANCE / ORGANISATION DE L' AB 2012, 10 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) réf. 177-114 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : FILIERE FRUITS ET LEGUMES / ORGANISATION DE PRODUCTEURS / COOPERATIVE / MISSION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ORGANISATION DE L' AB / ASSOCIATION / FRANCE VEGETABLE n° 285, 01/01/2012, 1 page (p. 16) réf. 177-086 ; Rédaction : ABioDoc Biopresse 177 – Avril 2012 48 Vie professionnelle Décret n° 2012-104 du 27 janvier 2012 relatif à l'écolabel des produits de la pêche maritime MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE L'ALIMENTATION, DE LA PÊCHE, DE LA RURALITE ET DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE Politique agricole Les aides à l'Agriculture Biologique en Picardie ABP Cette brochure présente les principales aides auxquelles les agriculteurs biologiques peuvent prétendre sur la région Picardie, qu'elles soient d’origine européenne, nationale, régionale ou accordées par d’autres financeurs (Agences de l’Eau, CRP…). Pour chacune, le montant, les conditions et les démarches à faire sont indiqués. Ce décret, paru au Journal Officiel de la République Française le 28 janvier 2012, donne les modalités de mise en œuvre et de gouvernance de l’écolabel des produits de la pêche maritime. La commission de cet écolabel est placée sous la responsabilité du directeur général de FranceAgriMer (Établissement national des produits de l’agriculture et de la mer). Le décret définit les modalités d’élaboration d’un référentiel, qui indiquerait les conditions auxquelles doivent répondre les produits de la pêche pour bénéficier de l’écolabel, et du plan de contrôle cadre. Il indique également les procédures de certification des producteurs et opérateurs de l’aval de la filière, et définit les rôles des organismes certificateurs et les procédures de contrôle. http://www.chambres-agriculturepicardie.fr/fileadmin/documents/publications/productions/Inf o_bio/synthese_aides_bio_Picardie_avril2011.pdf Mots clés : AIDE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AIDE AU SOUTIEN / AIDE A LA CONVERSION / CERTIFICATION / CREDIT D'IMPOT / PICARDIE / FRANCE / EUROPE / MESURE AGRIENVIRONNEMENTALE 2011, 3 p., éd. ABP (Agriculture biologique en Picardie) réf. 177-103 ; Rédaction : ABioDoc http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORF TEXT000025208585&dateTexte=&categorieLien=id Mots clés : PRODUIT DE LA PECHE / DECRET / REGLEMENTATION / LABEL / CERTIFICATION / ORGANISME CERTIFICATEUR / ECOLABEL / FRANCE / POISSON 2012, 6 p., éd. JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE réf. 177-113 ; Rédaction : ABioDoc Réglementation Informations techniques : Produits utilisables en agriculture biologique en 2011 HERBA BIO L'article présente des produits utilisables pour préserver les plantes aromatiques et médicinales en agriculture biologique (autorisation ou refus d'autorisation, dose d’applications, nombre d’applications, mises en garde…) : - Fongicides : spécialités cupriques autorisées en traitement des parties aériennes pour lutter contre les mildious et bactérioses, mais refus d'autorisation sur aneth (graine), anis vert, bourrache, cameline, carvi... ; thiovit jet microbilles (souffre micronisé), autorisé en traitement des parties aériennes pour lutter contre l’oïdium ; - SDN, Stimulateur de défenses naturelles : serenade max (Bacillus subtilitis souche QST 713), autorisé en traitement des parties aériennes pour lutter contre les bactérioses, botrytis et oïdium ; - Insecticides : delfin (Bacillus thuringiensis), autorisé en traitement des parties aériennes pour lutter contre les chenilles défoliatrices, noctuelles, teignes ; - Success 4 : homologation 2011, autorisé en traitement des parties aériennes pour lutter contre les chenilles défoliatrices et thrips (produit autorisé uniquement sur fines herbes, dangereux pour les abeilles et autres insectes pollinisateurs, il est interdit durant la période de floraison et pendant la période de production d’exsudats...). Principales substances autorisées dans la protection de la vigne pour la campagne viticole 2012 FELL Laurent Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur les "Principales substances autorisées dans la protection de la vigne pour la campagne viticole 2012". Un point est fait sur la nouvelle réglementation européenne en agriculture biologique qui est entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2009 et sur la réglementation européenne concernant l'usage du cuivre. Un tableau donne : la substance ou matière active ; les exigences et conditions d'emploi (annexe II CEE 889/2008) ; l'usage en France et en viticulture ; les spécialités commerciales. http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/09281/ $File/WEBsubstances%20autorisées%20vigne.pdf?OpenElement Mots clés : VITICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PROTECTION DES VEGETAUX / SUBSTANCE / REGLEMENTATION / EUROPE / FRANCE / CUIVRE / TRAITEMENT 2011, 4 p., éd. AGRICULTURES ET TERRITOIRES CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE RHÔNEALPES réf. 177-056 ; Rédaction : ABioDoc Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FONGICIDE / STIMULATEUR DE DEFENSE NATURELLE / INSECTICIDE / PRODUIT PHYTOSANITAIRE / PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / PROTECTION DES VEGETAUX / REGLEMENTATION / FRANCE HERBA BIO n° 28, 01/12/2011, 1 page (p. 7) réf. 177-065 ; Rédaction : ABioDoc 49 Biopresse 177 – Avril 2012 Vie professionnelle Dossier Réglementation - Réglementation BIO, la nouvelle donne TESSIER Claire La réglementation est l’un des fondements de l’agriculture biologique, elle peut influencer le type d’exploitation et les conditions de mise sur le marché des produits bio. Aujourd’hui, elle engendre parfois un certain clivage entre partisans d’une bio dite « industrielle » et d’une bio dite « paysanne ». Depuis 2009, la réglementation est essentiellement européenne avec la mise en place du Règlement Cadre Européen. Celui-ci régit la production et l’étiquetage des produits biologiques et est accompagné de règlements d’application, d’un règlement relatif aux importations et d’un guide de lecture. Ce dossier fait un retour sur certains points de la réglementation, sujets de débats ou de modifications, en productions végétales (vinification, endives, cultures sous serres, semences), en productions animales (alimentation 100 % bio pour les monogastriques, poulettes biologiques, castration des porcs, attache des bovins, apiculture), ou encore dans des domaines transversaux (effluents d’élevage utilisables en bio, lien au sol régional, gestion des dérogations fourrages en cas de sécheresse). Le guide des intrants utilisables en AB, édité par l'INAO, est également présenté. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / REGLEMENTATION EUROPEENNE / CAHIER DES CHARGES / EUROPE / ORGANISME CERTIFICATEUR / DEROGATION / INTRANT / VINIFICATION / LIEN AU SOL / CULTURE SOUS SERRE / MONOGASTRIQUE / SEMENCE VEGETALE / ATTACHE DES ANIMAUX / APICULTURE / EFFLUENT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / FRANCE L'AUXILIAIRE BIO n° 16, 01/12/2011, 6 pages (p. 7-12) réf. 177-032 ; Rédaction : ABioDoc Biopresse 177 – Avril 2012 50 Recherche et système spécifique Améliorer l'efficacité agri-environnementale des systèmes agroforestiers CHAMBRE D'AGRICULTURE DEUX-SEVRES RECHERCHE & SYSTEME SPECIFIQUE A l’occasion de l’aboutissement du projet CAS DAR sur l’Agroforesterie, qui a été mené de 2008 à 2011, un symposium a été organisé pour échanger sur les résultats obtenus. Ceux-ci concernent quatre grandes thématiques : la biodiversité, la fertilité du sol, les potentialités offertes pour la production de biomasse, et la dynamique de l’azote dans le système agroforestier/aquifère. L’agroforesterie semble en effet apporter de nombreux avantages dans ces différents domaines. Elle représente une forme d’agroécologie et donc une alternative intéressante pour répondre aux nouveaux enjeux de l’agriculture : nourrir une population croissante tout en préservant les ressources naturelles productives. Agroforesterie Agroforesterie en développement : parcours comparés du Québec et de la France TARTERA Cécile / RIVEST David / OLIVIER Alain / et al La présente analyse établit un parallèle entre l’agroforesterie française et québécoise en fonction de cinq enjeux fondamentaux : reconnaissance, interdisciplinarité et approche collective; acquisition et transfert de connaissances; statut, réglementations et financement; sensibilisation et mobilisation; support technique et mise en œuvre sur le terrain. L’information de base provient notamment d’un forum sur l’agroforesterie réalisé par le Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec en mars 2010. Principalement pour des raisons environnementales, les haies et les bandes riveraines arborées tendent à se généraliser; pour leur part, les systèmes agrosylvicoles demeurent moins répandus. Alors qu’en France, la reconnaissance politique est acquise et que de nombreux freins réglementaires ont été levés, au Québec, le statut de l’arbre hors forêt est encore flou, la réglementation restrictive et les programmes non adaptés. Les systèmes agroforestiers fournissent de multiples services écosystémiques, mais un travail reste à accomplir pour les quantifier et pour établir leur potentiel de production agricole et ligneuse. http://www.datapressepremium.com/RMDIFF/2005693//Synt hese-Agroforesterie.pdf Mots clés : AGROFORESTERIE / AGROECOLOGIE / IMPACT ENVIRONNEMENTAL / BIODIVERSITE / FERTILITE DES SOLS / BIOMASSE / BOIS ENERGIE / AZOTE / AGRICULTURE DURABLE / FRANCE / GRANDE CULTURE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / RECHERCHE 2012, 4 p., éd. AGRICULTURES ET TERRITOIRES CHAMBRE D'AGRICULTURE DES DEUX-SEVRES réf. 177-127 ; Rédaction : ABioDoc Recherche SOLIBAM GOURAUD JP. Le projet SOLIBAM, coordonné par l’INRA et impliquant 21 autres partenaires de 12 pays, a pour objectif de développer et comparer différentes approches de sélection, en intégrant les pratiques culturales et agronomiques, afin d’améliorer les performances, la qualité, la durabilité et la stabilité des cultures en agriculture biologique et dans les systèmes à faibles intrants. La notion de diversité est essentielle dans ce projet puisqu’elle intervient à différents niveaux : la diversité génétique des cultures, associée à la diversité des pratiques culturales, pour répondre à la diversité des besoins des acteurs du monde agricole. Les grands axes de recherche de ce projet européen sont présentés dans cet article. L’ITAB, l’un des partenaires français du programme, est chargé en partie de la recherche, de l’expérimentation, de la coordination et de la communication. http://www.agrireseau.qc.ca/Agroforesterie/documents/Tarte ra%20et%20al_2012.pdf Mots clés : QUEBEC / FRANCE / AGROFORESTERIE / BANDE ENHERBEE / HAIE / BRISE VENT / SYLVICULTURE / AGRICULTURE / INTERCULTURE / CULTURE INTERCALAIRE / POLITIQUE AGROENVIRONNEMENTALE THE FORESTRY CHRONICLE volume 88, numéro 1, 01/02/2012, 9 pages (p. 21-29) réf. 177-300 ; Rédaction : CETAB+ Mots clés : DIVERSITE / SELECTION / PRATIQUE AGRICOLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SYSTEME A FAIBLES INTRANTS / EUROPE / EXPERIMENTATION / GENETIQUE / PRODUCTION VEGETALE / AGRICULTURE DURABLE / RECHERCHE / GRANDE CULTURE / MARAICHAGE L'AUXILIAIRE BIO n° 16, 01/12/2011, 1 page (p. 23) réf. 177-037 ; Rédaction : ABioDoc 51 Biopresse 177 – Avril 2012 Recherche et système spécifique Engrais verts et pucerons journées Itab BARGAIN Véronique au cœur des Une évaluation multicritère qualitative de la durabilité de systèmes de grandes cultures biologiques, Quels enseignements ?, Restitution des programmes RotAB et CITODAB COLOMB Bruno / AVELINE Anne / CAROF Matthieu La Bretagne connaît, depuis plus d’une dizaine d’années, un fort développement de ses surfaces en fruits et légumes biologiques, notamment grâce à une bonne structuration de cette filière. En décembre dernier, la région a accueilli les journées techniques nationales de l’Itab (à Rennes). Plusieurs thématiques ont été abordées : la diversité des débouchés, la mise en place d’engrais verts en maraîchage, les pucerons en arboriculture et le problème de la patuline (mycotoxine) dans les produits à base de pommes. En encart, un zoom est fait sur le développement de la filière cidricole biologique. Il existe aujourd’hui de nombreuses interrogations sur les performances économiques, agronomiques, sociales et environnementales des systèmes de grandes cultures biologiques, en particulier pour ceux sans élevage. Les projets de recherche RotAB et CITODAB avaient notamment pour objet l’évaluation de différents indicateurs de durabilité. Pour cela, le modèle MASC, élaboré par l’INRA et adapté aux systèmes biologiques (MASC-AB), a été utilisé. Deux jeux de cas ont été étudiés : - un jeu de 11 systèmes de culture « types » issus du projet RotAB, - un jeu de 44 systèmes de culture réels de Midi-Pyrénées issus du projet CITODAB. Les résultats montrent que c’est la durabilité environnementale des systèmes de grandes cultures biologiques qui est la mieux notée, même si le mode d’évaluation utilisé peut être amélioré. L’acceptabilité sociale de ces systèmes est également intéressante. Elle est cependant pénalisée par une faible contribution à l’emploi saisonnier et par un niveau de productivité surfacique faible. Les indicateurs de durabilité agronomique et de durabilité économique sont les moins bien notés. Ils reflètent ainsi l’existence de difficultés techniques d’une part, et d’un niveau de rentabilité limité d’autre part. Face à une grande variabilité des systèmes de production, d’autres études utilisant la même méthodologie pourraient être mises en place pour compléter le jeu de données obtenu via ces deux projets. Mots clés : MARAICHAGE / ARBORICULTURE / JOURNEE TECHNIQUE / ENGRAIS VERT / PUCERON / PATULINE / CIDRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / DEBOUCHE / BRETAGNE / QUALITE / FRANCE / MYCOTOXINE REUSSIR FRUITS ET LEGUMES n° 315, 01/03/2012, 1 page (p. 14) réf. 177-021 ; Rédaction : ABioDoc Impact carbone et qualité nutritionnelle des régimes alimentaires en France DARMON Nicole / SOLER Louis-Georges Dans le cadre du projet duALIne, ce chapitre du rapport intitulé "duALIne : durabilité de l'alimentation face à de nouveaux enjeux. Questions à la recherche" traite de l’impact environnemental (carbone) et de la qualité nutritionnelle de l’alimentation en France. Les deux objectifs de cette étude étaient : - d’estimer l’impact carbone de l’alimentation consommée en France ; - d’analyser l’impact carbone de l’alimentation en fonction de sa qualité nutritionnelle. Les habitudes alimentaires d’un panel de consommateurs adultes ont été étudiées. Une variabilité interindividuelle importante en est ressortie et pourrait être le reflet d’habitudes de consommation très variées. Ce projet avait aussi pour objectif d’étudier la compatibilité entre deux piliers du développement durable : l’aspect environnemental (impact carbone) et l’aspect social (qualité nutritionnelle). Cette compatibilité paraît possible pour certains aliments. Pour les produits d’origine animale notamment, une consommation excessive semble avoir un impact négatif sur ces deux critères puisqu’elle peut être associée à diverses maladies chroniques, et que l’élevage est responsable de 80 % des émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture. Pour d’autres, en revanche, comme le sucre, il apparaît une incompatibilité entre aspect environnemental (positif) et aspect santé (négatif). http://www4.inra.fr/psdr-midi-pyrenees/Resultats-PSDRMP/Developpement/Methodes-et-outils/Une-evaluationmulticritere-qualitative-de-la-durabilite-de-systemes-degrandes-cultures-biologiques Mots clés : GRANDE CULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SYSTEME DE GRANDES CULTURES SANS ELEVAGE / INDICATEUR DE DURABILITE / DURABILITE AGRO-ECOLOGIQUE / DURABILITE ECONOMIQUE / DURABILITE SOCIO-TERRITORIALE / EVALUATION / MODELE / ROTATION DES CULTURES / FRANCE / MIDI PYRENEES / RECHERCHE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT 2011, 42 p., éd. INRA - TOULOUSE réf. 177-129 ; Rédaction : ABioDoc http://www.inra.fr/l_institut/prospective/rapport_dualine Mots clés : ALIMENTATION HUMAINE / HABITUDE ALIMENTAIRE / IMPACT ENVIRONNEMENTAL / CARBONE / PRODUIT ANIMAL / PRODUIT VEGETAL / VALEUR NUTRITIVE / CONSOMMATION ALIMENTAIRE / FRANCE / RECHERCHE / SANTE / QUALITE / ETUDE 2011, p. 45-59 (15), éd. INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) / CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) réf. 177-120 ; Rédaction : ABioDoc Biopresse 177 – Avril 2012 52 Recherche et système spécifique Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / AUTONOMIE / STATION D'EXPERIMENTATION / INTRANT / SYSTEME HERBAGER / POLYCULTURE ELEVAGE / ELEVAGE LAITIER / EVOLUTION / ADAPTATION / ESSAI / VOSGES / RECHERCHE / BOVIN LAIT 2011, p. 57-60 (4), éd. RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS réf. 177-139 ; Rédaction : ABioDoc Autonomie fourragère et gestion sanitaire dans les élevages bovins laitiers biologiques : pas de modèle unique GOUTTENOIRE Lucie / COURNUT Sylvie / INGRAND Stéphane Dans un contexte de fort développement de l’agriculture biologique, l’autonomie fourragère et la gestion sanitaire du troupeau ont été identifiées comme des éléments clés de la conversion. Ce poster, réalisé dans le cadre des 17èmes journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) en 2010, rend compte de la diversité des stratégies pour répondre à ces deux enjeux dans des systèmes convertis et en conversion. Les résultats reposent sur une enquête menée auprès de 15 éleveurs, du Parc Naturel Régional du Pilat. Dans ces élevages, trois stratégies d’autonomie alimentaire et quatre stratégies de gestion sanitaire ont été relevées. Celles-ci ne semblent pas dépendre du statut de la ferme (convertie ou en conversion) et seraient donc fortement liées aux objectifs de chacun des éleveurs. Ainsi, les techniciens et conseillers qui accompagnent les conversions doivent s’adapter au cas par cas à ces objectifs et au type de système recherché. Plateforme INRA de recherches en production ovine allaitante AB : de l’étude de verrous techniques à la conception de systèmes d’élevage innovants PRACHE Sophie / BENOIT Marc / TOURNADRE Hervé / et al Ce document, réalisé dans le cadre des 18èmes Rencontres Recherches Ruminants (décembre 2011), rapporte quelques résultats obtenus sur la plateforme INRA de recherches en production ovine allaitante biologique, ainsi que les perspectives de recherche à venir. Cette plateforme a été créée en 1999 et a été convertie à l’agriculture biologique en 2002. Elle associe plusieurs systèmes d’observations : en exploitations privées, en expérimentations de type analytique et de type système sur des sites expérimentaux, et par la modélisation. Trois grandes thématiques de recherche y sont abordées : - la conception de systèmes d’élevage bio cherchant à combiner de manière optimale le niveau de productivité animale et le niveau d’autonomie alimentaire ; - la maîtrise durable du parasitisme à travers la gestion raisonnée du pâturage, le développement d’indicateurs pour repérer les animaux "sensibles" ou "sentinelles", et l’évaluation de l’efficacité de thérapeutiques alternatives ; - l’évaluation des qualités de la viande et de la carcasse d’agneau AB. http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2010_08_09_Gouttenoire.pdf Mots clés : AUTONOMIE FOURRAGERE / CONDUITE SANITAIRE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / BOVIN LAIT / CONDUITE DU TROUPEAU / ENQUETE / STRATEGIE / LOIRE / RECHERCHE 2010, p. 256 (1), éd. RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS réf. 177-123 ; Rédaction : ABioDoc Conception de systèmes de polyculture élevage laitiers en agriculture biologique : Synthèse de la démarche pas à pas centrée sur le dispositif expérimental INRA ASTER-Mirecourt COQUIL Xavier / FIORELLI Jean-Louis / BLOUET A. / et al http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/Texte3_elevage_bio_Prac he.pdf Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / OVIN VIANDE / PLATEFORME / RECHERCHE INTERDISCIPLINAIRE / PRODUCTIVITE / AUTONOMIE ALIMENTAIRE / MALADIE PARASITAIRE / GESTION DU PATURAGE / LUTTE ALTERNATIVE / QUALITE DE LA VIANDE / AGNEAU / MASSIF CENTRAL / EXPERIMENTATION / STATION D'EXPERIMENTATION 2011, p. 61-64 (4), éd. RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS réf. 177-140 ; Rédaction : ABioDoc Basée sur une expérimentation à long terme (depuis 2005), sur la station expérimentale de l’INRA ASTERMirecourt, la démarche de conception étudiée ici est axée sur un objectif général d’autonomie décisionnelle et d’économie d’intrants. Deux systèmes autonomes et biologiques sont conduits : un système laitier herbager et un système de polyculture élevage laitier. La démarche pas à pas permet une évolution progressive des pratiques mises en place dans ces systèmes selon les ressentis des expérimentateurs. Deux dynamiques majoritaires semblent influencer les choix d’évolution : - la nécessité de changer pour pérenniser le système face à des difficultés de fonctionnement ; - la volonté d’évoluer pour mieux atteindre les objectifs d’économie. Cet essai permet l’acquisition de références et de connaissances sur les conduites adaptatives et les transitions des systèmes techniques face aux fluctuations du contexte perçues par les expérimentateurs. Ce document, réalisé dans le cadre des 18èmes Rencontres Recherches Ruminants (décembre 2011), présente la démarche de conception pas à pas mise en place dans ces deux systèmes laitiers. http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/Texte2_elevage_bio_Coqu il.pdf 53 Biopresse 177 – Avril 2012 Recherche et système spécifique Cover Crops and No-till Management for Organic Systems Engrais verts et semis direct en systèmes de productions biologiques (Anglais) RODALE INSTITUTE Ressources génétiques Race Brune : Jusqu'où peut-on aller avec les croisements ? SPENGLER NEFF Anet / MAHRER Dominique / MOLL Jürg / et al Le semis direct est une technique culturale favorisant la conservation des sols, requérant moins de passages de machineries et diminuant la consommation de carburants fossiles. Les techniques de semis direct en agriculture biologique diffèrent des pratiques utilisées en agriculture conventionnelle entre autres à cause de l’interdiction d’utilisation des herbicides. Les principes utilisés en production biologique consistent à faire pousser une importante biomasse d’engrais verts et de les détruire dans le même passage que le semis de la culture principale. Trois techniques sont utilisées pour détruire les engrais verts : la tonte, le scalpage et le roulageécrasement. Le semis direct, contrairement au système de travail du sol conventionnel, génère une diminution des coûts de production de 20 %. L’institut Rodale a réalisé un essai de maïs et de soya en semis direct à l’aide du rouleau-crêpeur. Les engrais verts sont roulés-écrasés au sol et le semis est effectué à l’aide d’un semoir adapté directement à travers le paillis créé par la biomasse. Les auteurs présentent des exemples de rotations à long terme intégrant des engrais verts (grandes cultures et maraîchage). Ils détaillent également les caractéristiques du rouleau-crêpeur utilisé. Cet outil détruit plus efficacement la végétation lorsque celui-ci est monté sur le devant du tracteur. Différents budgets concernant les coûts des équipements, les coûts de production et les coûts énergétiques de cultures de maïs et de soya sont présentés. Avec la recherche de plus de rusticité pour leurs troupeaux, les éleveurs laitiers suisses qui utilisent la race brune (RB) se tournent de plus en plus vers les croisements avec la race brune originale (RBO). Ainsi, ils espèrent former un troupeau plus vigoureux et qui combinerait deux finalités : la production laitière et la meilleure valorisation en boucherie. Face à cette tendance dans les élevages, le FiBL s’est interrogé sur ces croisements : il s’est demandé s’il ne fallait pas leur préférer la RBO pure et s’il existait un réel effet d’hétérosis pour les principaux critères de sélection (effets positifs liés au croisement). Différents critères de productivité laitière (rendement, TP, TB) et de santé ont donc été étudiés dans cinq populations de vaches : RB pure, RBO pure et 3 niveaux de croisement. Les principaux résultats sont présentés dans cet article. Ils démontrent notamment que les vaches RBO pures présentent de meilleures caractéristiques que les vaches issues de croisement, excepté pour les rendements laitiers et la teneur en matière grasse. Des comparaisons ont également été réalisées avec les vaches RB. Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / BOVIN LAIT / RACE MIXTE / SELECTION ANIMALE / SUISSE / PRODUCTION LAITIERE / VACHE LAITIERE / CROISEMENT GENETIQUE / SANTE ANIMALE / RUSTICITE / RACE BRUNE / ETUDE BIO ACTUALITES n° 1/12, 01/02/2012, 3 pages (p. 4-6) réf. 177-022 ; Rédaction : ABioDoc http://www.rodaleinstitute.org/files/TechBulletin_orgnotill_20 1112.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ENGRAIS VERT / SEMIS DIRECT / TRAVAIL MINIMUM DU SOL / CONSERVATION DES SOLS / FERTILISATION / COMPETITION / SEIGLE / VESCE / PAILLAGE VEGETAL / ETATS UNIS D'AMERIQUE / ROULEAU / BUDGET 2011, 16 p., éd. RODALE INSTITUTE réf. 177-301 ; Rédaction : CETAB+ Biopresse 177 – Avril 2012 54 Les Brèves BRÈVES ABIODOC Analyse de cycle de vie (ACV) et RMT DevAB Le Réseau Mixte Technologique pour le développement de l’agriculture biologique (RMT DévAB) travaille sur l’analyse de cycle de vie (ACV) qui est une méthode d’évaluation de la durabilité des produits de plus en plus utilisée. L’application de cette méthode aux produits biologiques se développe, non sans poser un certain nombre de questions. Afin de dresser un état des lieux des connaissances, des enjeux pour l’AB et des travaux en cours sur les ACV en AB, le RMT DévAB organisera un séminaire d’information courant 2012. Cette journée visera à informer les partenaires du RMT sur cette méthode et à discuter des spécificités liées à son utilisation pour les produits biologiques (critères utilisés, manque de données, etc…). Cet état des lieux permettra de cerner les travaux à mener en AB et, par la suite, de dégager les pistes de travaux à engager. Contact : Laetitia Fourrié, ITAB [email protected] Demande de moratoire contre les cultures OGM au Mexique La deuxième conférence internationale sur l’apiculture bio s’est tenue dans l’Etat du Chiapas, au sud du Mexique, avec plus de 400 spécialistes de l’agriculture et du commerce du miel, en mars 2012. Elle s’est attachée, entre autres, à la question de l’autorisation donnée par le ministère de l’Agriculture mexicain de pratiquer la culture de maïs et de soja transgéniques, ce qui représente une menace pour l’apiculture. L’Amérique du sud, et en particulier le Mexique, sont de gros exportateurs de miel en Europe. Le Mexique est le sixième plus gros pays producteur mondial de miel et le troisième plus gros exportateur. Or, la Cour Européenne de Justice a rendu un jugement, en septembre 2011, statuant sur la tolérance zéro d’OGM non autorisés dans le miel conventionnel. En matière de miel bio, la tolérance zéro s’applique aussi à des OGM autorisés. Pour les fournisseurs de miel produit en Amérique du centre et du sud où les cultures OGM sont largement pratiquées, c’est un obstacle de taille. Les participants à la Conférence ont signé une pétition destinée au ministère de l’Agriculture pour obtenir un moratoire de dix ans contre les OGM, à l’image de ce qu’a entrepris le Pérou. Source : http://www.devab.org/moodle/course/view.php?id =38, avr. 12 Moratoire MON810 : une mesure fragile ? La suspension de la mise en culture du maïs génétiquement modifié MON810 qu’a annoncé le gouvernement français était présentée comme « …une mesure conservatoire visant à interdire temporairement » la culture du maïs génétiquement modifié MON810 sur le territoire français. Selon Inf’OGM, « …une mesure attendue, certes. Mais face à laquelle la prudence est de mise. Car cette décision tardive et fragile n’a pas empêché les semailles précoces d’OGM en France au cours des semaines passées. » Les principales associations de producteurs de maïs et de semenciers ont annoncé jeudi 29 mars 2012 avoir déposé un recours au Conseil d’Etat contre cet arrêté d’interdiction du MON810. Selon les producteurs de l’Agpm (Association générale des producteurs de maïs), la mesure conservatoire prise ne reposerait sur aucun élément scientifique sérieux et nouveau. L’Agpm, l’UFS (Union française des semenciers) et la FNPSMS (Fédération nationale de la production de semences de maïs et de sorgho) attendent de ce recours une nouvelle invalidation et annulation de l’arrêté ministériel. Sources : Karin Heinze, http://www.bio-marche.info, avr. 12 La Pologne interdira totalement la culture du maïs transgénique La Pologne interdira totalement la culture du maïs transgénique Monsanto (Mon810) sur son territoire, a annoncé, mercredi 4 avril 2012, le ministre polonais de l’Agriculture Marek Sawicki. « L’arrêté est en préparation. Il introduit l’interdiction totale de la culture du maïs MON810 en Pologne », a déclaré le ministre devant la presse. Selon M. Sawicki, le pollen de ce maïs pourrait notamment affecter les abeilles. Le 9 mars 2012, sept pays européens, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique, l’Irlande, la Slovaquie et la Bulgarie, ont bloqué une proposition soumise par la présidence danoise de l’UE sur la question sensible de l’autorisation de culture des OGM sur le continent. Sept jours plus tard, la France a interdit temporairement la culture du maïs MON810. Le processus d’autorisation des OGM s’est trouvé dans l’impasse, car aucune majorité n’a pu être trouvée entre les 27 Etats de l’UE. Sources : Inf’OGM, http://www.bio-marche.info, avr. 12 Sources : Agrisalon.com, AFP, 5 avr. 12 55 Biopresse 177 – Avril 2012 Les Brèves Suisse : toute la nouvelle réglementation Bio 2012 Bio et circuits courts récompensés concours « L’alimentation autrement » « Bioactualités », la plateforme d’informations entretenue par l’association BioSuisse et le FiBL Suisse, a mis en ligne une nouvelle version de sa compilation des textes réglementaires concernant l’agriculture bio en Suisse. Ces directives bio 2012 contiennent pratiquement toutes les ordonnances, tous les cahiers des charges privés, les règlements européens et les listes positives qui concernent l’agriculture biologique en Suisse : les directives BioSuisse, les ordonnances de la Confédération Suisse, les cahiers des charges Demeter, KAGFreiland, Bœuf Pâturage Bio, Natura-Beef (Coop), Delinat, Migros-Bio, les divers règlements bio européens, un manuel d’importation, des fiches techniques (affouragement, apiculture, etc.) et une synthèse des nouvelles règles 2012. En savoir plus : http://www.bioactualites.ch/fr/lesdirectives-bio.html le Le 4 avril 2012, la Fondation Macif (www.fondationmacif.org) a fait connaître les lauréats de son concours « L’alimentation autrement » destiné à récompenser des projets innovants dans le domaine de « l’alimentation durable et responsable ». Trois mois de concours et 403 dossiers reçus ont permis de distinguer 20 lauréats par un prix de 10 000 euros chacun. La Fondation Macif a ainsi primé des initiatives valorisant « les productions de proximité respectueuses de l’environnement, les circuits courts de commercialisation et les activités au sein du tissu économique local ». Deux gagnants reçoivent les prix nationaux, soit une dotation supplémentaire de 15 000 euros. Il s’agit du Centre permanent d’initiative à l’environnement (CPIE) du Bassin de Thau (34) pour sa distribution hebdomadaire d’un panier local poissons et coquillages, et de la Société coopérative d’intérêt collectif (SGIC) Garro (64) pour sa ferme modèle en maraîchage bio. L’association Biopousses (50) a par ailleurs reçu le prix spécial du jury pour sa pépinière d’entreprises de maraîchage bio. Sources : Bioactualités, http://www.bio-marche.info, avr. 12 Premiers résultats de l’Observatoire agricole de la biodiversité Source : www.campagnesetenvironnement.fr, avr. 12 Le ministère de l’Agriculture, le MNHN (Museum national d’histoire naturelle), l’université de Rennes et les Chambres d’agriculture ont mis en place, depuis deux ans, l’OAB, soit l’Observatoire Agricole de la Biodiversité. Les premiers résultats, s’appuyant sur les observations de terrain, ont été analysés. S’il est difficile d’établir pour l’instant des interprétations ou des conclusions, certaines tendances se dessinent. Après une phase de test en 2010, le suivi d’indicateurs de biodiversité en milieu agricole (vers de terre, papillons, abeilles solitaires, invertébrés) a pu être mené sur près de 400 sites en 2011. Les premiers résultats du terrain des 243 exploitations ayant fourni leurs observations permettent de mieux connaître les espèces et leur écologie en milieu agricole. Ces observations de terrain nécessitent d’être considérées avec plus de données et sur plusieurs années pour s’affranchir notamment des facteurs climatiques. Les résultats reflètent toutefois certaines tendances qui pourront se confirmer ou non dans les années à venir. Il semble ainsi par exemple qu’en l’absence totale de travail du sol, l’abondance de vers de terre est plus importante et les catégories mieux équilibrées. Il apparaît également que la présence et l’abondance de papillons sont très fortement liées à la présence de fleurs en bordures de parcelles, avec une influence positive des fossés sur ces populations d’insectes. Enfin, la présence d’abeilles solitaires est plus importante à proximité des prairies. TVA à 7 % pour les produits de traitement bio Le taux de TVA applicable aux produits antiparasitaires est passé, début 2012, de 5,5 % à 19,6 %. C’est ce qu’indiquait la loi de finances, qui faisait aussi passer le taux réduit de 5,5 % à 7 %. Finalement, un amendement du projet de loi de finances rectificative pour 2012 modifie cette décision pour ce qui concerne les produits phytosanitaires utilisables en agriculture biologique (UAB). Pour ces derniers, le taux de TVA reste le taux réduit, donc 7 % - une mesure pas encore applicable, le décret n’étant pas sorti. Source : Biofil n° 81, mai/juin 12 Le Cnab renouvelé Le Comité national de l’agriculture biologique (Cnab) de l’Inao a été renouvelé début février, par nomination du ministère de l’Agriculture et pour une durée de 5 ans conformément à la règlementation. En plus des représentants des ministères et de l’Agence Bio, il comprend 27 professionnels des secteurs de la production, de la transformation ou du négoce bio et 10 personnalités qualifiées. Claude Monnier du Territoire de Belfort a été nommé président. Source : Biofil n° 81, mai/juin 12 Source : www.campagnesetenvironnement.fr, avr. 12 Biopresse 177 – Avril 2012 par 56 Les Brèves Empreinte eau de la viande bovine Charte pour les jardiniers amateurs auvergnats Une méthode d’évaluation, développée par le Water Footprint Network, distingue trois types d’eau : - L’eau bleue consommée. Pour la filière bovine, cette fraction provient principalement de l’eau d’abreuvement des animaux, de l’eau d’irrigation des cultures fourragères et de l’eau nécessaire à la transformation de la viande ou du lait ; - L’eau grise correspond au volume d’eau théorique nécessaire pour diluer les polluants émis par la production ; - L’eau verte est le volume d’eau de pluie stockée dans le sol qui s’évapore via les surfaces cultivées ou surfaces de prairies. Suivant l’avis des scientifiques qui travaillent sur ce concept, l’Institut de l’Elevage estime qu’il n’est pas pertinent de prendre en considération l’eau verte pour calculer l’empreinte eau des produits agricoles. En effet, l’eau de pluie qui tombe sur les prairies et cultures fourragères destinées aux animaux participe au cycle naturel de l’eau et n’a aucune raison d’être comptabilisée dans les consommations liées à la production de viande ou de lait car elle ne prive aucun autre secteur d’activité de cette ressource. Cela ne représente donc en rien un dommage à l’environnement et ne permet pas d’identifier des marges de progrès. Par ailleurs, la prise en compte de l’eau verte pénalise les élevages extensifs, basés sur la valorisation d’importantes surfaces en herbe, systèmes pourtant reconnus pour leurs vertus écologiques. Au niveau méthodologique, un consensus semble se dessiner pour établir une « empreinte eau » en considérant l’eau bleue, voire l’eau grise, en la pondérant d’un index de stress hydrique, variable d’une région du monde à l’autre selon la rareté de l’eau. D’après les premières évaluations, l’Institut de l’Elevage estime que la consommation d’eau est de l’ordre de 200 litres par kg de Viande Nette Commercialisée. Cette valeur correspond à l’eau d’abreuvement (140 litres/kg de viande), à l’irrigation du maïs (8 % des surfaces de maïs fourrage, soit 60 litres par kg de viande) et à l’eau utilisée en abattoir (7 litres par kg de viande). Pour en savoir plus : http://idele.fr/recherche/publication/idelesolr/recomme nds/empreinte-eau-de-la-viande-bovine-des-verites-aretablir/print.html La charte « Jardiner en préservant sa santé et l’environnement », mise en place en Auvergne, est une action de sensibilisation et de conseil auprès des jardiniers amateurs qui repose sur une collaboration entre un partenariat de divers organismes (publics et autres) et des jardineries de la région. Cette action est réalisée dans le cadre de PHYT’EAUVERGNE, groupe co-animé par la DRAAF Auvergne (Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt) et la DREAL Auvergne (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement). Portée par la FREDON Auvergne, elle est entièrement financée par des fonds publics : Agence de l’eau Loire Bretagne, DRAAF Auvergne, Conseils Généraux du Puy-deDôme et de l’Allier. Cette charte a été créée par la FREDON ChampagneArdenne en 2009, et s’est étendue en Lorraine. En 2011, 89 jardineries étaient déjà signataires sur les deux régions. Cette charte a été reprise et adaptée à la région Auvergne, pour démarrer dès ce printemps 2012. L’objectif de la charte est de réduire l’utilisation de pesticides par les particuliers, et ainsi limiter les risques de pollution de l’eau, tout en préservant la santé de tous. Les jardineries signataires s’engagent à : - Suivre une formation sur les techniques de jardinage au naturel ; - Disposer, dans la surface de vente, de matériaux ou d’outils permettant de se passer de pesticides ; - Orienter préférentiellement le conseil vers les techniques de jardinage sans pesticide ; - Mettre en valeur les solutions « sans pesticide » à l’aide des outils de communication fournis dans le cadre de la charte. A noter que parmi les 8 enseignes signataires, Botanic ne vend déjà plus aucun pesticide et engrais chimique de synthèse depuis 2008. Elle ne propose donc à ses clients que des solutions de jardinage écologique. Pour en savoir plus sur la charte et connaître les jardineries engagées : http://www.phyteauvergne.developpementdurable.gouv.fr Source : http://www.phyteauvergne.developpementdurable.gouv.fr, avr. 12 Source : http://idele.fr, avr. 12 57 Biopresse 177 – Avril 2012 Les Brèves Du nouveau chez les OC bio Imports bio : controversée Qualisud vient d’être agréé organisme certificateur pour l’agriculture bioliogique, sous le numéro FR-BIO16. Association loi 1901, créée en 1965, Qualisud est un outil de contrôle de l’agriculture et de l’agroalimentaire, et plus récemment de la filière bois, qui intervient sur tout le territoire français. Il devient ème donc le 9 OC de la bio. De son côté, l’activité de Control Union Certification, qui venait de démarrer également la certification de la bio à l’automne dernier, a été récemment suspendue par l’Inao. La liste des OC reconnus Suite à la publication par la Commission Européenne de la liste des « organismes de contrôle compétents pour les contrôles dans les pays tiers aux fins de l’équivalence », l’EOCC a adressé, en décembre 2011, une lettre ouverte à la Commission pour exprimer sa surprise concernant cette liste. L’EOCC - l’association européenne des organismes de contrôle considère que le format actuel risque de rendre difficile la transposition du règlement 1235/2008 (dont l’annexe IV comporte désormais cette première liste d’OC) et demande la publication rapide d’une liste complémentaire. Par exemple, l’EOCC rappelle que, parmi les 30 OC reconnus actuellement, plus de 90 % n’ont pas de filiales en Europe. Ainsi, selon EOCC, 75 % des produits bio importés en Europe ne seraient pas couverts par cette liste. Depuis, une rencontre entre l’EOCC et l’Unité Bio de la Commission a permis de clarifier certaines interrogations posées dans cette lettre. Une liste complémentaire devrait être publiée avant juillet 2012. Pour en savoir plus : http://www.eocc.nu/home/index.php?option=com_cont ent&task=blogcategory&id=20&Itemid=67 Source : Biofil n° 81, mai/juin 12 UE - OGM : Monsanto demande une autorisation pour le pollen de maïs MON810 Le 15 mars 2012, l’entreprise Monsanto a adressé aux autorités néerlandaises un dossier de demande d’autorisation commerciale pour le pollen issu de maïs MON810 à destination de l’alimentation humaine. Le dossier sera disponible publiquement dès que l’Agence européenne de sécurité des aliments (AESA) aura « vérifié que le dossier est complet », a confirmé l’AESA. La Cour de Justice de l’UE (CJUE) avait établi que le pollen devait être considéré comme un ingrédient et non un composant naturel du miel et donc, que le pollen issu de maïs MON810 devait faire l’objet d’une autorisation commerciale. Mais dans la demande faite en 1998, aujourd’hui en cours de renouvellement, l’autorisation de maïs MON810 ne couvrait pas le pollen. Inf’OGM rappelle que la potentielle obtention d’une autorisation commerciale pour du pollen issu de maïs MON810 ne signifie pas que les lots de miel contenant du pollen issu de maïs MON810 seront légaux automatiquement. Ces lots de miel devront en effet être étiquetés comme contenant des OGM si la quantité de pollen de maïs MON810 est supérieure à 0,9 % du poids total de pollen. En attendant, les pots de miel et de pollen contenant du pollen issu de maïs MON810 sont illégaux, comme l’a confirmé, à Inf’OGM, la Direction Générale de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), en charge de contrôler la conformité des produits présents sur le territoire : « La présence de pollen de maïs MON810 n’est pas à ce jour autorisée en Europe et le produit (qu’il s’agisse de pollen vendu seul, de miel ou de tout autre produit alimentaire contenant ce pollen) ne peut être commercialisé ». Mais la DGCCRF a aussi indirectement précisé, le 20 avril 2012, qu’elle ne peut contrôler pour l’instant aucun miel et pollen commercialisé car « une méthode d’analyse standardisée communautaire devrait être publiée très prochainement, qui permettra la mise en place de contrôles par la DGCCRF »… Pour en savoir plus : http://www.infogm.org/spip.php?article5122 Sources : EOCC, http://www.bio-marche.info, avr. 12 France - Etiquetage des lots de semences : au-dessus de 0,1 % d’OGM Le 13 février 2012, la France a transmis, à la Commission européenne, son projet de décret relatif à l’étiquetage de la présence d’organismes génétiquement modifiés dans les lots de semences. Par ce texte, la France entend préciser le seuil prévu à l’article 21 de la loi française sur les OGM de 2008. Si cet article pose le principe d’étiqueter les lots de semences contenant des semences GM, il prévoit un seuil en dessous duquel cette obligation n’existe pas. Le récent décret fixe ce seuil à 0,1 % si ces semences GM présentes sont autorisées dans l’Union européenne. Ainsi, les lots de semences de maïs contenant moins de 0,1 % de semences GM n’ont pas à être étiquetés. Par contre, si les semences GM trouvées ne sont pas autorisées commercialement, les lots ne pourront pas être commercialisés quelle que soit la quantité en jeu. La Commission a trois mois, soit jusqu’au 14 mai 2012, pour faire parvenir ses remarques à la France, pour que cette dernière revoie éventuellement sa copie. En l’absence de remarque de la CE, la procédure française pourra suivre son cours, avec la dernière étape de publication au Journal Officiel, pour que ce décret entre en vigueur. Pour en savoir plus : http://www.infogm.org/spip.php?articles5108 Source : Inf’OGM, avr. 12 Source : Inf’OGM, avr. 12 Biopresse 177 – Avril 2012 58 Les Brèves Règlement bio européen : La contribution des experts EGTOP Projet de création du réseau de données bio Afin de jeter les bases d’une élaboration chiffrée du marché des produits biologiques, la Commission européenne a financé un nouveau projet de recherche appelé « Réseau de données pour une meilleure information sur le marché des produits biologiques », en bref « Réseau de données bio » (« Data network for better European organic market information » « OrganicDataNetwork »). Un groupe de 30 chercheurs et de participants à la mouvance bio se sont réunis à Ancône en Italie pour un premier rendez-vous en mars 2012. Les participants, représentant 15 organisations de différents pays d’Europe, ont jeté les bases d’un projet qui va s’étaler sur trois ans et dont l’objectif est d’harmoniser et d’améliorer la collecte des données sur le marché européen des produits bio. Six PME sont également impliquées dans le projet. Quatre institutions : l’Université Polytechnique des Marchés à Ancône, le FiBL, l’Université de Cassel et l’ORC (Elm Farm Research Centre), toutes très engagées dans l’étude du marché des produits bio, sont le noyau sur lequel repose le projet. Afin de faciliter l’accès à d’autres pays et d’inclure parallèlement l’expérience pratique de partenaires plus petits, 11 autres entreprises, universités et organisations ont été invitées au projet. Les 15 participants proviennent de 10 pays différents. « Le projet de constitution du réseau de données a pour but de répondre aux besoins des décideurs politiques et des acteurs impliqués dans le marché des produits biologiques, en augmentant la transparence du marché des produits alimentaires bio par un meilleur système d’information et de veille stratégique des marchés », a déclaré le Prof. Zanoli, professeur d’Economie Agricole à l’Université d’Ancône et coordonnateur du projet. « Le réseau travaillera en étroite collaboration avec la Commission européenne, Eurostat et les services statistiques officiels des différents pays membres, en utilisant les structures existantes pour collecter et traiter les données sur le marché des produits bio mais aussi en stimulant le développement de nouvelles structures par l’adaptation de modèles existants », a déclaré Susanne Padel de l’ORC, Elm Farm au Royaume-Uni. Le partenariat se fera de façon coordonnée entre participants afin de constituer un réseau permanent de données et de fournir des statistiques sur le marché des produits bio. Pour plus d’informations : http://www.organicdatanetwork.net En 2009, la Commission Européenne a institué un groupe d’experts intitulé EGTOP, appelé à formuler des avis techniques sur la production biologique. Depuis, le CPAB (Comité Permanent Agriculture Biologique à la Commission Européenne) peut confier des mandats spécifiques à ce groupe d’experts. L’ensemble des nouveaux mandats transmis à ce groupe d’experts techniques et la composition des différents groupes de travail, les comptes-rendus de réunions et les rapports (produits de protection des plantes, fertilisation et alimentation) sont disponibles à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/agriculture/organic/eupolicy/expert-recommendations/expert-group_en Sources : Europa, http://www.bio-marche.info, avr. 12 Résultats de l’étude Ecropolis ème ECROPOLIS est un programme du 7 PCRD (Programme Cadre de Recherche et de Développement), concernant la recherche européenne au bénéfice des PME. Ce projet met en relation les organisations représentant les entreprises biologiques, des laboratoires d’analyses sensorielles et des PME du secteur afin de les aider à capitaliser des informations et des données sur les propriétés organoleptiques des produits biologiques et sur les attentes et préférences des consommateurs. Le projet Ecropolis est désormais terminé et le Synabio présente les résultats et le bilan de ce projet réalisé sur 3 ans à échelle européenne et ayant impliqué les différents maillons des filières biologiques (producteurs, transformateurs, grossistes, organisations professionnelles et consommateurs). A l’issue du projet, la base de données OSIS (Organic Sensory Information System ou système d’information sur les propriétés sensorielles concernant les produits biologiques) a été créée et mise en ligne à l’adresse suivante : http://osis.ecropolis.eu Cette base de données est accessible à tous et en six langues (français, allemand, anglais, polonais, hollandais et italien). Elle doit permettre avant tout aux professionnels d’accéder à des informations sur les goûts des consommateurs à conquérir, qu’ils soient amateurs de produits bio ou non. Pour les consommateurs, cet outil est une source d’information sur les spécificités organoleptiques et réglementaires de produits européens courants. Source : http://www.bio-marche.info, 4 avr. 12 Source : http://www.synabio.com, avr. 12 59 Biopresse 177 – Avril 2012 Les Brèves Du bio, en boîte et à domicile Olivier Lecanu, de l’ESC Pau, a ouvert une antenne Biobox, en licence de marque, dans le Sud-Ouest de la France. Le concept est simple et sain : livrer à des particuliers des paniers de fruits et légumes de saison, mais aussi de l’épicerie bio dans des points relais, en entreprise ou à domicile. L’entreprise s’approvisionne principalement auprès de producteurs ou regroupements de la région, afin de leur garantir de vendre leurs produits sans intermédiaire : cela constitue une démarche de commerce équitable de proximité dont bénéficient les producteurs et les consommateurs. Résultat : les clients sont de plus en plus nombreux. Olivier Lecanu a récemment développé le même concept à Tarbes, et le succès est également au rendez-vous. Pour en savoir plus : http://www.biobox.fr Renseignements au 06 19 31 57 29 Source : Communiqué de Biobox, avr. 12 Biopresse 177 – Avril 2012 60 Les Brèves BRÈVES CETAB+ Des chercheurs suggèrent de mêler agricultures bio et conventionnelle Des chercheurs des universités McGill et du Minnesota ont comparé les rendements des cultures biologiques et conventionnelles, pour trouver que la solution réside dans un mélange des meilleures pratiques. En moyenne, les cultures biologiques ont un rendement inférieur de 25 % aux cultures conventionnelles, selon la nouvelle étude publiée dans la revue scientifique Nature. Mais les écarts varient beaucoup selon les cultures. Les récoltes de fruits biologiques ne sont inférieures que de 3 %, tandis que celles de céréales biologiques sont 26 % moins importantes. En ayant recours aux meilleures pratiques de gestion, les agriculteurs biologiques réduisent l'écart à 13 % avec l'agriculture conventionnelle. Un apport plus important d'azote même chimique - pourrait donner un bon coup de pouce aux cultures biologiques. Il faut donc aller au-delà des débats idéologiques qui opposent les partisans du bio et ceux de l'agriculture conventionnelle, selon Jonathan Foley, professeur à l'Institut de l'environnement de l'Université du Minnesota. « En combinant les meilleures pratiques de ces deux types d'exploitation de façon à maximiser la production alimentaire, protéger le bien commun et réduire l'empreinte écologique, nous pourrons mettre en place un système alimentaire véritablement durable», a-t-il indiqué. Une série de vidéos de la Conférence scientifique canadienne sur l'agriculture biologique! La Fédération biologique du Canada et le Centre d'agriculture biologique du Canada vous invitent à voir "The Science of Organic Agriculture", une série de vidéos filmées à la Conférence scientifique canadienne sur l'agriculture biologique, qui s'est tenue à Winnipeg, Manitoba, du 21 au 23 février 2012. Deux séries de vidéos peuvent être visonnées en ligne (Note: Les vidéos ne sont disponibles qu'en anglais). Série 1 : Quatre vidéos de 20 minutes présentent des reportages et entrevues avec les chercheurs et producteurs biologiques canadiens qui y partagent leurs expériences, leur vision et, surtout, leur investissement personnel dans le développement de systèmes de production biologiques bons pour l'environnement. Série 2 : Assistez virtuellement à la Conférence scientifique canadienne sur l'agriculture biologique. Source : http://cerebralfocus.com/cosc/webcast/, 30 avril 2012 Le savoir laitier bio : d’information de Valacta le nouveau bulletin Source : http://www.cyberpresse.ca/environnement/201204/ 25/01-4518887-des-chercheurs-suggerent-demeler-agricultures-bio-et-conventionnelle.php, 25 avril 2012 Le Savoir laitier bio est le nouveau bulletin d’information en production laitière biologique de Valacta. Chaque mois, les innovations touchant le secteur de la production laitière biologique au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde y seront rapportées. De brèves descriptions résumeront les principales informations provenant de projets de recherches, de projets de transfert technologiques, de bulletins techniques ou encore des articles de vulgarisation publiés à travers le monde. Tous les trois mois, une édition spéciale et plus volumineuse du Savoir laitier bio fera la mise à jour sur un thème particulier. La section Agenda annoncera les activités et événements à venir dans le secteur, de même qu'une capsule informative mettra en avant des trucs et astuces utilisés par les producteurs de lait biologique. Nombre croissant des entreprises biologiques aux États-Unis Au terme de 2011, c’est 17 673 fermes et entreprises de transformation qui étaient certifiées biologiques aux États-Unis. Plus de 478 entreprises (excluant les fermes) se sont ajoutées depuis 2010. La Californie est l’état américain avec le plus d’entreprises non productrices certifiées biologiques (près de 4 000) suivi de Washington, du Wisconsin et de New York, avec plus de 1000 entreprises chacun. Source : http://oneco.biofach.de/en/news/?focus=3883701a -821d-4e45-912ec7ea00d31399&fromnewsletter=true, 27 mars 2012 Source :http://www.valacta.com/SiteCollectionDoc uments/Le%20Savoir%20laitier%20bio/savoir_latie r_bio_avril_2012_SharePoint_2.html, 13 avril 2012 61 Biopresse 177 – Avril 2012 Les Brèves Nouvelle poussée de croissance pour le bio Occasions d’affaires pour les plantes de santé « Depuis six mois, c'est reparti », a déclaré Daniel Dubé, directeur général chez·Rachelle-Béry (filiale bio de Sobeys), qui s'exprimait devant l'assemblée générale annuelle de la Fédération d'agriculture biologique du Québec (FABQ), à Drummondville, le 15 mars 2012. Ce constat d'un distributeur spécialisé concorde avec de bonnes nouvelles dans plusieurs secteurs. Selon le président du Syndicat des producteurs de lait bio, Gilbert Halde, la progression du secteur a été de 6 % en 2011, mais on s'attend à une croissance de 10 % à 15 % en 2012. L'usine Nutrinor d'Alma a récemment demandé un volume supplémentaire de 15 000 litres par semaine à partir d'avril. En mai, deux usines ontariennes qui achètent du lait bio québécois devraient rouvrir après une fermeture d'environ deux mois. Selon les volumes de production des prochains mois, il est donc possible que le lait des 112 producteurs certifiés au Québec soit ramassé pour des transformateurs bio plutôt que 107 en ce moment. Il faudra également surveiller le positionnement des différents joueurs dans l'industrie du yogourt bio. L'entreprise Liberté, propriété de Yoplait, augmente progressivement ses ventes de yogourt bio. Le Syndicat des producteurs de grains biologiques remarquait quant à lui une diminution de la demande au début de 2011. « La situation s'est inversée à la fin de l'année », a toutefois affirmé Pierre Labonté, président du syndicat, qui précise que les prix sont en hausse et que le secteur du maïs se porte particulièrement bien, notamment à cause du secteur animal qui est « assez fort ». Reste le blé bio, qui pourrait faire mieux. Pour la viande bio, la venue de nouveaux joueurs devrait stimuler les ventes. « Le jour où on a entré de la viande bio fraîche (pas congelée), les clients en voulaient », a constaté Daniel Dubé, de Rachelle-Béry. Grande première au Québec. Le CLD de Bellechasse et la Filière biologique des plantes de santé du Québec s'associent afin d’offrir des formations sur la culture biologique de plantes médicinales. Même que les occasions d'affaires seraient prometteuses, malgré un marché en dents de scie… Le secteur des plantes de santé est assez large, incluant potentiellement les produits forestiers non ligneux, les petits fruits cultivés ou sauvages. Elle reconnait que le marché est mondial et que certains pays peuvent l'inonder à des prix défiant toute concurrence. La Filière biologique des plantes de santé du Québec cherche à créer des alliances verticales entre producteurs et transformateurs et veut justement susciter des ententes à long terme pour se mettre à l’abri des fluctuations du marché. Productrice de plantes médicinales à Bury, Sylvianne Bégin peut témoigner de la volatilité des marchés. Elle confirme qu'il est parfois difficile de trouver preneur à un juste prix. La Filière, indique Miryam Proulx, croit que le développement du secteur des plantes de santé passe par la mise en œuvre de projets collectifs, d'où l'approche par chaine de valeur. Source : Terre de chez nous, 28 mars 2012 Le bio en perte de vitesse Le nombre de producteurs ayant obtenu la certification biologique diminue en AbitibiTémiscamingue depuis quelques années. Seulement sept de ces producteurs sont encore présents dans la région, alors qu'il y en avait une vingtaine auparavant. Malgré tout, la productrice Annie Boivin sent un engouement pour les produits biologiques. « On reçoit des gens de tous les milieux, qui ont les mêmes valeurs de respecter l'environnement et de manger des légumes qui sont produits localement », dit-elle. Annie Boivin et son conjoint produisent des légumes biologiques à la Néoferme d'la Turlutte de La Motte. Le conseiller expert en agriculture biologique au ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, Nicolas Turgeon, observe lui aussi la croissance du marché des produits biologiques. « Au cours de la prochaine année, la production laitière bio devrait croître de 10 %, dit-il. Quant aux céréales, il y a plusieurs producteurs en production animale qui doivent s'approvisionner en Chine ou en Inde pour le bio. Pour les fruits et légumes, la croissance est tout le temps là. » La mise en marché demeure toutefois un défi important, selon le professeur au Département d'économie agroalimentaire de l'Université Laval, Jean-Claude Dufour. Source : Terre de chez nous, 28 mars 2012 Pesticides : Québec doit rattraper son retard Pionnier, par le passé, en matière de réglementation des pesticides utilisés à des fins esthétiques (i.e. aménagements paysagers et surfaces gazonnées), le Québec doit maintenant rattraper son retard. C’est pourquoi la Fondation David-Suzuki, Équiterre, Nature Québec, Option consommateurs et l’Association canadienne des médecins pour l’environnement ont écrit au ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs du Québec, afin de lui faire part de leurs attentes face à la révision du Code de gestion des pesticides. Actuellement, le code de gestion du Québec interdit une vingtaine d’ingrédients actifs utilisés pour l’entretien des pelouses, alors qu’en Ontario près de 100 ingrédients actifs sont bannis et l’interdiction couvre aussi tout élément d’un aménagement paysager. Pour les organisations qui interviennent, Québec doit regagner sa position de chef de file et renforcir son code de manière à assurer une meilleure protection pour la santé et l’environnement. Source : http://www.radiocanada.ca/regions/abitibi/2012/03/28/002biologique-perte-vitesse.shtml, 28 mars 2012 Source : Nature Québec, 30 mars 2012 Biopresse 177 – Avril 2012 62 Les Brèves Forte demande pour le sarrasin Les contenants en plastique recyclables sont à nos portes Au cours des deux dernières années, l’Europe de l’Est a connu une grave sécheresse, puis l’Australie s’est retrouvée sous l’eau. La production de sarrasin dans ces deux régions a fléchi, alors même que l’engouement pour les farines sans gluten prenait de l’ampleur. Résultat : la demande pour le sarrasin n’a jamais été aussi forte. Pour la saison 2012, le commerçant en grains biologiques Homestead Organics, dans l’Est ontarien, offre 555 $US la tonne pour le sarrasin conventionnel et 645 $US la tonne pour le sarrasin biologique. La rapidité de croissance du sarrasin lui confère plusieurs usages. Puisqu’il atteint la maturité en 10 à 12 semaines, on peut le semer aussi tard qu’à la fin juin ou au début juillet. L’an passé, des producteurs qui n’avaient pas réussi à semer leur maïs et leur soya rendu en juin, en raison de la pluie, se sont tournés vers le sarrasin. « Pour les producteurs biologiques, le sarrasin est très important dans la rotation, dit Tom Manley. Comme il est très compétitif, il s’agit d’une excellente culture pour réduire la pression des mauvaises herbes. » Le sarrasin aurait la capacité de prélever le phosphate et de le rendre disponible à la culture suivante, dans ses résidus et ses racines en décomposition. Cela profite notamment au soya semé l’année suivante. Si d’une part, les rendements et les revenus du sarrasin sont faibles, d’autre part, les coûts en intrants le sont aussi. Selon Tom Manley, la forte demande pour le sarrasin s’expliquerait aussi par une croissance de la consommation en Chine et une augmentation du nombre de personnes qui souffrent d’intolérance au gluten et qui cherchent des alternatives à la farine de blé. Les producteurs maraichers du Québec devront bientôt relever le défi de taille de remplacer en grande partie leurs boites personnalisées en carton par des contenants en plastique recyclables (CPR) pour commercialiser leurs produits. Ces contenants sont déjà largement implantés en Europe et pénètrent environ 15 % du marché états-unien. La hausse du prix des boites en carton et la politique québécoise de gestion des matières résiduelles incitent aussi à prendre ce virage. L’enjeu pour les maraîchers québécois sera de tirer leur épingle du jeu dans ce processus, pris en étau entre les grands détaillants et les trois fournisseurs de CPR (IFCO, Georgia Pacific et Polymer Logistics) qui contrôlent 95 % de ce marché. La concentration forte en alimentation au Québec, où Loblaws, Metro et Sobeys contrôlent 67 % du marché, pourrait faciliter l’implantation de ces nouveaux contenants. Loblaws, qui a adopté une politique de réduction des emballages, effectue présentement un projet pilote à ce sujet. Ces contenants permettent une bonne circulation d'air et assurent des produits plus frais et de meilleures qualités aux consommateurs. Ils peuvent être acheminés directement dans les comptoirs des épiceries, réduisant les manipulations des produits et augmentant leur durée de vie. Bref, les CPR réduisent les pertes et contribuent à abaisser les coûts d'enfouissement des rejets. Au chapitre des inconvénients, il faut retenir l'absence de visibilité pour les fermes maraîchères, qui ne peuvent y apposer leur logo. Il est possible de louer le nombre précis de contenants et éviter d'en égarer. Il pourrait y avoir un risque de pénurie de contenants. L’absence de centre de lavage au Canada risque de freiner quelque peu la mise en place de ce système. Le centre de lavage le plus proche se trouve à Chicago. On sait que les coûts de location sont plus élevés s'il n'y a pas de centre de services à proximité et pour les fermes en régions éloignées. Aux États-Unis, les CPR parcourent une distance moyenne de 2400 milles entre la ferme et leur retour à un centre de lavage. Le cycle peut varier de 15 à 90 jours. On estime que la location varie de 0,90 à 1,40 $ pour une rotation. Source : http://www.lebulletin.com/actualites/fortedemande-pour-le-sarrasin-39709, 29 mars 2012 Coup de pouce aux producteurs de houblon La section du Nouveau-Brunswick des Canadian Organic Growers recevra un investissement de 96 000 $ CAN qui aidera les producteurs de houblon et les microbrasseries des Maritimes canadiennes à améliorer leurs pratiques de gestion des cultures et à déterminer les meilleures variétés de houblon pour les microbrasseurs, y compris le houblon de production biologique. L’objectif est de parvenir à cultiver un houblon de meilleure qualité et, du même coup, à mettre en place une chaîne de valeur plus forte au profit des producteurs et des microbrasseurs. Sept producteurs de houblon participent à ce projet : trois du Nouveau-Brunswick, trois de la Nouvelle-Écosse et un de l’Île-du-Prince-Édouard. Source : Terre de chez nous, 28 mars 2012 Source : http://www.facfcc.ca/newsletters/fr/express/articles/20120330_f.a sp#story_10, 30 mars 2012 63 Biopresse 177 – Avril 2012 Les Brèves L’agriculture biologique favorise un meilleur succès de pollinisation dans les cultures de fraises Pénuries de cultures biologiques prévues Le Canada risque bientôt de faire face à une pénurie de produits biologiques en raison d’une baisse soudaine du nombre de producteurs certifiés, avertissent des représentants de l’industrie. Les stocks nationaux de grains biologiques et d’autres produits pourraient commencer à s’amenuiser dès cet été parce que de nombreux producteurs ont quitté l’industrie ces trois dernières années, indique Matthew Holmes, directeur exécutif de l’Association canadienne pour le commerce des produits biologiques. Les niveaux des stocks dépendront en grande partie des conditions météorologiques, dit-il. M. Holmes a indiqué, lors d’un atelier provincial récent sur la commercialisation des produits biologiques, à Winnipeg, que le nombre de producteurs biologiques certifiés au Canada a diminué de 4,5 % entre 2009 et 2010. Cette diminution a été particulièrement marquée dans les Prairies. La raison principale de ce déclin est la flambée des prix des cultures traditionnelles sur le marché, explique M. Holmes. Jusqu’en 2008, les cultures biologiques avaient toujours rapporté un prix supérieur à celui des cultures traditionnelles. Cependant, depuis cette année-là, les prix du blé, du canola, du maïs et d’autres produits sur le marché se sont enflammés et les cultures biologiques ont perdu leur avantage. Parallèlement, la demande de produits biologiques ne cesse d’augmenter. M. Holmes indique que la valeur des ventes de produits biologiques au Canada est passée de deux milliards de dollars en 2008 à 2,6 milliards en 2010. C’est donc dire que de nombreux débouchés s’offriront aux producteurs biologiques dans un avenir proche, fait valoir M. Holmes. « Les producteurs qui sont restés, qui sont toujours certifiés biologiques ou qui viennent de faire la transition vers l’agriculture biologique bénéficieront d’un marché très robuste. » Laura Telford, spécialiste de la commercialisation des produits biologiques au ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Initiatives rurales du Manitoba, indique que des débouchés exceptionnels s’offrent aux producteurs biologiques qui restent parce que l’offre sera très restreinte. Les fermes biologiques produisent des fraises avec moins de malformations et avec une proportion de pollinisation complète plus élevée. L’étude de Georg Andersson de l’Université de Lund en Suède a comparé la pollinisation des fraises dans des fermes biologiques et conventionnelles. Le meilleur succès de la pollinisation en agriculture biologique serait dû à l’abondance et la diversité des pollinisateurs. Le même effet a été observé à l’intérieur des deux ans des quatre années de conversion à l’agriculture biologique. Ce résultat suggère que les pollinisateurs prennent peu de temps à coloniser un site ayant adopté les pratiques de l’agriculture biologique. Source : http://www.eurekalert.org/pub_releases/201202/plos-ofi021312.php, 15 février 2012 États-Unis : le lait ordinaire perd des parts au profit du lait biologique et des substituts du lait Compte tenu des milliards de cartons et de sacs de lait qu’ils achètent chaque année, les consommateurs sont loin d’abandonner le lait. Mais, en partie en raison des prix au détail élevés et de la concurrence accrue des substituts du lait, il semble que les acheteurs s’enthousiasment de moins en moins pour le lait ordinaire. En effet, que ce soit pour le lait entier ou le lait à faible teneur de matière grasse, les achats ont régressé en 2011. À l’opposé de la tendance que l’on observe à l’égard du lait standard, certains types de lait affichent des croissances exceptionnelles. C’est notamment le cas du lait biologique. Se montrant préoccupés de l’utilisation de l’hormone de croissance bovine, bon nombre de consommateurs, surtout les jeunes parents, se tournent vers le lait biologique et le lait sans hormone. Ainsi, le lait bio a connu en 2011 une année record au chapitre des ventes avec une augmentation de 9,7 %. Le lait biologique est toujours plus cher que le lait ordinaire, mais l'écart se rétrécit peu à peu. Il est aussi probable que l'amélioration de la durée de conservation du lait biologique a eu une incidence sur la vogue qu’il connaît. Source : http://www.facfcc.ca/newsletters/fr/express/articles/20120323_f.a sp#story_5, 23 mars 2012 Les experts recommandent le pâturage en forêt Source : http://supermarketnews.com/dairy/conventionalmilk-sales-losing-ground, 9 janv. 2012 Des experts de l’Université de Cornell affirment que de faire pâturer des vaches, des moutons ou des oies permettrait aux producteurs de valoriser un autre type de nourriture et fournirait de l’ombre aux animaux. L’état de New York aux États-Unis a récemment pris des dispositions pour intégrer des programmes de sylvipâturage. Cette pratique, dépendamment du type d’élevage et de son utilisation, peut amener différents bienfaits et même rendre des systèmes forestiers plus productifs. Source : http://www.news.cornell.edu/stories/April12/Silvop asture.html, 9 avril 2012 Biopresse 177 – Avril 2012 64 Les Brèves L’avoine nue pourrait-elle réduire les coûts de production de volaille biologique? Budget fédéral : les coopératives écopent En pleine Année internationale des coopératives, le gouvernement met la hache dans le Secrétariat aux coopératives. Le programme Initiative de développent coopératif (IDC), un partenariat entre le fédéral et la coopération canadienne, ne sera pas renouvelé. L’IDC offre du soutien financier et des servicesconseils aux nouvelles coopératives et celles en émergence. Depuis 2003, l’IDC a soutenu la création de plus de 300 coops. Dans plusieurs provinces, ce programme représente la seule source de financement pour le développement de cette formule, font valoir les principales organisations coopératives du pays. « Si le gouvernement est vraiment engagé à créer des emplois et encourager l’innovation, nous ne pouvons pas comprendre pourquoi il couperait un programme qui coûte si peu, à peine plus de 4 M$ par année, et qui fait la différence dans des centaines de communautés à travers le pays, a dénoncé Denyse Guy, directrice générale de l’Association des coopératives du Canada. Ce programme crée des emplois, encourage l’innovation et donne aux coopératives la capacité d’amener du financement additionnel aux provinces et aux communautés. » Des chercheurs de l’Ohio State University ont reçu des fonds pour réaliser une étude sur la faisabilité d’intégrer l’avoine nue dans les rotations biologiques pour diminuer les coûts de production de volaille biologique. Le but de l’étude est de réduire les coûts d’alimentation des poulets en cultivant les céréales directement à la ferme. La production de poulet biologique est limitée principalement à cause des coûts de production élevés. Source : http://oardc.osu.edu/7112/Can%E2%80%98Naked-Oats%E2%80%99-Cut-OrganicChicken-Production-Costs?.htm, 4 fév. 2012 Étiquetage des OGM : Québec continue à nier le droit à l’information des consommateurs Dans une lettre adressée au ministre, Vigilance OGM remet en question les chiffres évoqués par le ministre, à l'effet que seulement de 3 % des aliments contiendraient des dérivés d’OGM. En se basant sur les données du Comité consultatif canadien de la biotechnologie, Vigilance OGM estime plutôt qu’environ 75 % des aliments transformés au Canada contiennent des éléments provenant du maïs, du soja ou du canola OGM. Vigilance OGM souligne de nouveau que le droit à l'information fait partie des droits fondamentaux du consommateur. Les consommateurs veulent décider par eux-mêmes d'acheter ou non des aliments OGM. L’étiquetage des OGM est déjà présent dans plus d’une quarantaine de pays à travers le monde, et le Québec pourrait devenir un chef de file en Amérique du Nord en étant le premier à adopter une telle législation, se donnant un avantage concurrentiel pour les marchés d'exportation, où les OGM sont de plus en plus malvenus. Source : http://www.laterre.ca/politique/budgetfederal-les-cooperatives-ecopent/, 13 avril 2012 Les produits bio du Québec n'occupent que 10 % du marché L’analyse réalisée par EcoRessources Consultants pour le compte de la Filière biologique du Québec indique que les producteurs québécois peuvent espérer une « nette amélioration de leur part de marché ». En 2010, l’étude évalue que la taille du marché bio au Canada oscillait entre 2,2 et 2,8 milliards de dollars, dont environ 580 M$ au Québec. La production canadienne s’élevait toutefois seulement entre 250 et 350 M$ en 2005, dont entre 45 et 60 M$ au Québec. La production québécoise occupe donc seulement 10 % du marché! Il y a donc encore une bonne perspective de croissance, d’autant que les ventes globales continuent de progresser. La part de marché des produits bio au Canada a dépassé le cap des 2 %, malgré un léger recul en 2010. On constate par ailleurs un manque de données fiables sur le Québec. L’étude propose de miser davantage sur l’intégration verticale, le développement d’un plan d’action de valorisation de l’appellation bio ainsi que la création d’un Observatoire du secteur biologique. Source : Nature Québec, 19 avril 2012 Marchés publics d’hiver aux États-Unis : maintenant plus de 1 200 points de services Les marchés publics d’hiver ont augmenté de 38 % depuis 2010, passant de 886 à 1225. Ce type de marché compte pour maintenant 17 % des marchés publics totaux (7 222 marchés publics aux États-Unis). Les consommateurs cherchent des moyens de s’approvisionner en produits locaux pendant toute l’année. Les marchés d’hiver sont actifs de novembre à mars. La production maraîchère à l’aide de grands tunnels permet de prolonger la saison de production et ainsi augmenter l’offre en produits frais plus longtemps. Source : http://www.laterre.ca/cultures/les-produitsbio-du-quebec-noccupent-que-10-du-mar/, 2 avril 2012 Source : USDA, 15 déc. 2011 65 Biopresse 177 – Avril 2012 Bulletin d’Abonnement Nom ............................................................. Prénom .......................................... Organisme ............................................................................................................ Adresse d’expédition ............................................................................................. ............................................................................................................................... Adresse de facturation ........................................................................................... ............................................................................................................................... Téléphone .................................................... E-mail ............................................. BIOPRESSE Je m’abonne à BIOPRESSE : Abonnement ou réabonnement en format papier (courrier) pour 1 an, soit 11 numéros : 60 € tarif à l’unité : 10 € Abonnement ou réabonnement en format pdf (Internet) pour 1 an, soit 11 numéros : 20 € Tarif du Service Documentaire Nombre de pages Prêt d’ouvrages indemnité forfaitaire si non-retour + forfait Liste bibliographique thématique sur place effectuée par l’utilisateur effectuée par une documentaliste par courrier Photocopies Frais de photocopies sur place Frais de photocopies par correspondance (incluant le coût de la recherche documentaire, des photocopies et les frais d’expédition) la page la 1ère page les suivantes Questionnement par téléphone ou mail, et réponse immédiate ne nécessitant pas de recherche particulière Abonnés Non Agriculteurs abonnés Étudiants Chômeurs* 80 € 8€ 80 € 8€ 80 € 6€ gratuit 4€ 8€ gratuit 6€ 16 € gratuit 4€ 8€ 0,10 € 2€ 0,30 € 0,10 € 2€ 0,30 € 0,10 € 2€ 0,30 € gratuit gratuit gratuit * joindre un justificatif Pour tout abonnement, réabonnement ou service documentaire à l'étranger, les frais bancaires et les frais de change sont entièrement à la charge de l'acheteur. Pour les demandes au niveau des services documentaires, nous vous remercions de ne pas joindre de règlement à votre bon de commande. ABioDoc vous fera parvenir une facture et vous pourrez alors procéder au paiement (chèque à l’ordre du « Régisseur ABioDoc - VetAgro Sup ») Biopresse 177 – Avril 2012 66 Bon de commande Identification du demandeur Nom ......................................................................... Prénom .............................................................. Organisme ............................................................................................................................................ Adresse ................................................................................................................................................. .............................................................................................................................................................. Téléphone ................................................................ Fax .................................................................... Abonné Non abonné Prêt d’ouvrage (limité à 1 ouvrage pour une durée maximale de 2 semaines) Commande de photocopies N° Biopresse N° notice Agriculteur/Étudiant Nombre de pages Auteur : Titre : Total des pages Montant Pour les demandes au niveau des services documentaires, nous vous remercions de ne pas joindre de règlement à votre bon de commande. ABioDoc vous fera parvenir une facture et vous pourrez alors procéder au paiement (chèque à l’ordre du « Régisseur ABioDoc - VetAgro Sup »). Pour tout abonnement, réabonnement ou service documentaire à l'étranger, les frais bancaires et les frais de change sont entièrement à la charge de l'acheteur. 67 Biopresse 177 – Avril 2012 ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) 27 Rue Louis Vicat, PARIS CEDEX 15 (FRANCE) Tél. : 01 47 65 20 00 - Fax : 01 46 45 52 36 http://www.ademe.fr Utilisation rationnelle de l’énergie pour le séchage des grains et des fourrages : Situation technicoéconomique du parc de séchoirs existant et leviers d’actions actuels et futurs : Rapport final : Séchage des fourrages (http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?sort=1&cid=96&m=3&id=82324&ref=&nocache=yes&p1=1 11) Services Coop de France / ARVALIS-INSTITUT DU VEGETAL / SOLAGRO - 55 p. Utilisation rationnelle de l’énergie pour le séchage des grains et des fourrages : Situation technicoéconomique du parc de séchoirs existant et leviers d’actions actuels et futurs : Rapport final : Séchage des grains et semences (http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?sort=1&cid=96&m=3&id=82324&ref=&nocache=yes&p1=1 11) Services Coop de France / ARVALIS-INSTITUT DU VEGETAL / SOLAGRO - 103 p. Coordonnées des Éditeurs des ouvrages cités AAC (Agriculture et Agroalimentaire Canada) Édifice Sir-John-Carling, 930, avenue Carling K1A 0C7 OTTAWA (CANADA) Tél. : +1 613-759-1000 - Fax : +1 613-759-7977 [email protected] / http://www.agr.gc.ca Production de plantes ornementales sous fertilisation biologique (http://www.iqdho.com/fr/images/stories/tdm/conf/Gra ppe_scientifique_biologique_2012.pdf) GRAVEL V., MENARD C. et M. DORAIS, - 20 p. ABP (Agriculture biologique en Picardie) 516 Rue Saint-Fuscien, 80 000 AMIENS (FRANCE) Tél. : 03 22 22 58 30 [email protected] / [email protected] http://www.bio-picardie.com/ Les aides à l'Agriculture Biologique en Picardie (http://www.chambres-agriculturepicardie.fr/fileadmin/documents/publications/producti ons/Info_bio/synthese_aides_bio_Picardie_avril2011. pdf) ABP - 3 p. AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique) 6 Rue Lavoisier, 93 100 MONTREUIL-SOUS-BOIS (FRANCE) Tél. : 01 48 70 48 30 - Fax : 01 48 70 48 45 [email protected] / http://www.agencebio.org Les "Trophées de l'Excellence Bio" : L'innovation au coeur du développement de l'Agriculture Biologique (Seconde édition) : Dossier de presse : Présentation des 8 nominés ; Résultats de la Seconde édition - 2012 (http://www.agencebio.org/pageEdito.asp?IDPAGE= 215) AGENCE BIO - 14 p. + 1 p. ACTA 149 Rue de Bercy, 75 595 PARIS CEDEX 12 (FRANCE) Tél. : 01 40 04 50 00 - Fax : 01 40 04 50 11 http://www.acta.asso.fr Le réseau des Instituts Techniques Agricoles 2012 et les structures adossées de recherche appliquée (http://www.acta.asso.fr/apps/accueil/autodefault.asp ?d=7896) ACTA - 96 p. ADABIO AUTOCONSTRUCTION Maison des agriculteurs, 40 Avenue M. Berthelot, BP 2608, 38 036 GRENOBLE CEDEX 02 (FRANCE) Tél. : 04 76 20 67 33 [email protected] / http://www.adabioautoconstruction.org/ Guide de l'autoconstruction : Outils pour le maraîchage biologique CLERC Fabrice / BRATZLAWSKI Vincent / TEMPLIER Joseph / et al - 246 p. – 145 € + frais d’envoi Biopresse 177 – Avril 2012 AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRE D’AGRICULTURE DES DEUX-SEVRES Maison de l'Agriculture - Les Ruralies, BP 80004, 79 231 PRAHECQ CEDEX (FRANCE) Tél. : 05 49 77 15 15 - Fax : 05 49 75 69 89 [email protected] / http://www.deuxsevres.chambagri.fr/territoires.html Améliorer l'efficacité agri-environnementale des systèmes agroforestiers (http://www.datapressepremium.com/RMDIFF/20056 93//Synthese-Agroforesterie.pdf) CHAMBRE D'AGRICULTURE DEUX-SEVRES - 4 p. 68 AILE (Association d'initiatives locales pour l'énergie et l'environnement) 73 Rue de Saint-Brieuc, CS 56520, 35 065 RENNES CEDEX (FRANCE) Tél. : 02 99 54 63 23 - Fax : 02 99 54 85 49 [email protected] / http://www.aile.asso.fr/ Guide de suivi de la biologie sur une unité de méthanisation agricole (http://www.aile.asso.fr/valorisation-de-labiomasse/biogaz/association-des-agriculteursmethaniseurs-de-france/guide-suivi-biologie/view) AILE - 8 p. Coordonnées des Éditeurs des ouvrages cités (suite) AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE RHÔNE-ALPES 23 Rue Jean Baldassini, 69 364 LYON CEDEX 07 (FRANCE) Tél. : 04 72 72 49 10 - Fax : 04 78 61 76 76 [email protected] / http://rhonealpes.synagri.com Optimiser ses stocks en diversifiant les cultures (http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/092 70/$File/WEB-cultures-derobees.pdf?OpenElement) NAYET Christel - 4 p. La protection contre les maladies et ravageurs en viticulture biologique (http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/092 78/$File/WEB-protection-vigne.pdf?OpenElement) FELL Laurent - 14 p. Vignes AOC Clairette de Die (http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/ 09287/$File/WEB-Vignes-AOCClairette_de_Die.pdf?OpenElement) FELL Laurent - 4 p. Vignes AOC Côtes du Rhône méridionales, récolte mécanique, vignes palissées (http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/092 84/$File/WEB-vignes-aoccotes%20du%20rhone.pdf?OpenElement) FELL Laurent - 4 p. Vignes IGP Côteaux de l'Ardèche, récolte manuelle, vignes palissées (http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/092 85/$File/WEB-Vignes-IGPcoteaux_de_l_ardeche.pdf?OpenElement) FELL Laurent - 4 p. Principales substances autorisées dans la protection de la vigne pour la campagne viticole 2012 (http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/092 81/$File/WEBsubstances%20autorisées%20vigne.pdf?OpenElement) FELL Laurent - 4 p. ASSOCIATION FORESTIERE DE LANAUDIERE 1700 Grande-Côte, J0K 1A0 SAINTE-GENEVIEVEDE-BERTHIER (CANADA) Tél. : +1 450-836-1851 - Fax : +1 450-836-4007 [email protected] / www.aflanaudiere.org Répertoire des produits forestiers non ligneux 2011-2012 (http://www.agrireseau.qc.ca/Agroforesterie/documents/ Repertoire_PFNL_%20AFL_2011-2012.pdf) ASSOCIATION FORESTIERE DE LANAUDIERE, 24 p. BEDE - Biodiversité : Echange et Diffusion d'Expériences 47 Place du Millénaire, 34 000 MONTPELLIER (FRANCE) Tél./Fax : 04 67 65 45 12 [email protected] / http://www.bede-asso.org En Languedoc-Roussillon : la biodiversité se cultive aussi (1ère édition) : Inventaire commenté et illustré des ressources et des praticiens de la diversité des plantes alimentaires BESSIN Julia / BRAC DE LA PERRIÈRE Robert / DOMERC Christine - 76 p. – 8 € CENTRE D'EXPERTISE EN HORTICULTURE ORNEMENTALE DU QUEBEC (IQDHO) 3230, rue Sicotte, E-307, J2S 2M2 STE-HYACINTHE (CANADA) Tél.: +1 450-778-6514 - Fax: +1 450-778-6537 [email protected] / http://www.iqdho.com/ Journée sur la production durable en horticulture ornementale (http://www.iqdho.com/fr/publications/2056) L'utilisation des nématodes bénéfiques en production (http://www.iqdho.com/fr/images/stories/tdm/conf/Utilisat ionNematodesBenefiques_en_production.pdf) Jocelyne LESSARD, - 12 p. La lutte biologique dans la production chez Mulberry Creek HerbFarm (http://www.iqdho.com/fr/images/stories/tdm/conf/LutteB iologique_MulberryCreekHerbFarm.pdf) Mark LANGAN, - 6 p. Le programme de fertilisation biologique chez Mulberry Creek HerbFarm (http://www.iqdho.com/fr/images/stories/tdm/conf/Progra mmeFertilisationBio_MulberryCreekHerbFarm.pdf) Mark LANGAN, - 4 p. AGRO PERSPECTIVES CER FRANCE NORMANDIE, Zone d’activités, Route des Digues, Allée Capucinen 14 123 FLEURY SUR ORNE (FRANCE) Tél. : 02 31 15 56 78 http://www.agroperspectives.fr/ Les matières organiques des sols : L’élément clé mais fragile pour une gestion durables des sols ! (http://cdn.cnameserver.com/public/www.agroperspectives.fr/Chercheurs _Dossiers/Les_MO_elt_cle_de_la_gestion_durable_des _sols_by_Agroperspectives.pdf) AGRO PERSPECTIVES – 4 p. 69 Biopresse 177 – Avril 2012 CREAB MIDI-PYRENEES LEGTA Auch-Beaulieu, 32 020 AUCH CEDEX 09 (FRANCE) Tél. : 05 62 61 71 29 - Fax : 05 62 61 71 10 http://www.itab.asso.fr/reseaux/creab.php Essai itinéraires techniques de désherbage en pré semis : labour / non labour en AB : Campagne 2010/2011 (http://www.mp.chambagri.fr/IMG/pdf/Casdar_desherba ge_annee_3.pdf) PRIEUR Loïc / LAFFONT Laurent / RODRIGUEZ Alain - 19 p. Résultats de l’essai test de variétés de soja en agriculture biologique : Campagne 2010-2011 (http://www.mp.chambagri.fr/IMG/pdf/Varietes_soja_201 1.pdf) PRIEUR Loïc / LAFFONT Laurent - 12 p. Résultats de l’essai variétés de triticale en agriculture biologique : Campagne 2010-2011 (http://www.mp.chambagri.fr/IMG/pdf/varietes_triticale_2 011.pdf) PRIEUR Loïc / LAFFONT Laurent - 13 p. Coordonnées des Éditeurs des ouvrages cités (suite) CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE PICARDIE 19 bis Rue Alexandre Dumas, 80 096 AMIENS CEDEX 3 (FRANCE) Tél. : 03 22 33 69 33 - Fax : 03 22 89 61 93 [email protected] http://www.salut-terre.com/ Agriculture Biologique : Compte-rendu des essais réalisés en Picardie : Récolte 2011 (http://www.chambres-agriculturepicardie.fr/fileadmin/documents/publications/productions/Info _bio/CR-essais_bio_2011_Picardie.pdf) BERTRAND Samantha / MENU Pierre / SALITOT Gilles - 24 p. CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DU LANGUEDOC-ROUSSILLON Mas de Saporta A, CS 30 012, 34 875 LATTES CEDEX (FRANCE) Tél : 04 67 20 88 63 - Fax : 04 67 20 88 73 [email protected] http://www.languedocroussillon.chambagri.fr Les produits organiques utilisables en agriculture en Languedoc-Roussillon : Guide technique : Tome 1 (http://www.languedocroussillon.chambagri.fr/guide-desproduits-organiques-utilisables-en-lr.html) ROUDAUT Jean-Philippe / GASPARD Myriam / BOYER Gilles / et al - 128 p. Les produits organiques utilisables en agriculture en Languedoc-Roussillon : Guide technique : Tome 2 (http://www.languedocroussillon.chambagri.fr/guide-desproduits-organiques-utilisables-en-lr.html) ROUDAUT Jean-Philippe / GASPARD Myriam / BOYER Gilles / et al - 198 p. EDITIONS ALTERNATIVES 33 Rue Saint-André-des-Arts, 75 006 PARIS (FRANCE) Tél. : 01 46 33 47 33 - Fax : 01 43 29 02 70 [email protected] http://www.editionsalternatives.com Terra Madre : Renouer avec la chaîne vertueuse de l'alimentation PETRINI Carlo / PALET Laurent (Traducteur) 208 p. – 18 € ÉDITIONS ARTÉMIS 2 Rue du Colombier, ZA Les Vignettes, 63 400 CHAMALIÈRES (FRANCE) http://www.editions-artemis.com Tél. : 04 73 19 58 80 - Fax : 04 73 19 58 99 Secrets des plantes PIERRE Michel / LIS Michel - 464 p. – 20 € CONSEIL ECONOMIQUE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL REGIONAL D’ILE-DEFRANCE 33 Rue Barbet-de-Jouy, 75 007 PARIS (FRANCE) Tél. : 01 53 85 66 25 - Fax : 01 53 85 65 89 [email protected] http://www.cesr-ile-de-france.fr/ Les enjeux de la production et de l’approvisionnement alimentaires en Ile-de-France (http://www.cesr-ile-defrance.fr/documents/rapport_pdf/rapport/10_agri_produc tionidf/rapport-enjeux-production-approvisionnementalimentaire-ile-france.pdf) TOULLALAN Maurice - 138 p. Biopresse 177 – Avril 2012 EDITIONS MARABOUT - HACHETTE LIVRE 43 Quai de Grenelle, 75 905 PARIS CEDEX 15 (FRANCE) http://www.marabout.com Tél : 01 43 92 30 00 - Fax : 01 43 92 32 99 Vivre à la campagne : 373 secrets & astuces ÉDITIONS MARABOUT - 316 p. – 12,90 € EDITIONS MULTIMONDES 930 Rue Pouliot, G1V 3N9 QUEBEC (CANADA) Tél.: +1 418-651-3885 - Fax: +1 418-651-6822 [email protected] / http://www.multim.com L’indice de progrès véritable du Québec : Quand l’économie dépasse l’écologie MEAD Harvey L. - 414 p. – 44,95 $ CAN 70 GIE ZONE VERTE 54 bis Route de Pupillin, 39 600 ARBOIS (FRANCE) Tél. / Fax : 03 84 66 13 17 [email protected] http://www.giezoneverte.com/ Dossier FCO (http://www.giezoneverte.com/dossier-special-fco.php) GIE ZONE VERTE / FRIC Denis / GDS BOURGOGNE et al - 232 p. Coordonnées des Éditeurs des ouvrages cités (suite) EDITIONS QUAE c/o Inra, RD 10, 78 026 VERSAILLES CEDEX (FRANCE) Tél. : 01 30 83 35 48 - Fax : 01 30 83 34 49 [email protected] / http://www.quae.com Danger dans l'assiette DRAGACCI Sylviane / ZAKHIA-ROZIS Nadine / GALTIER Pierre - 184 p. – 25 € GRAB HAUTE-NORMANDIE (Groupement Régional d'Agriculture Biologique de HauteNormandie) 9 Rue de la Petite Cité, BP 882, 27 008 EVREUX CEDEX (FRANCE) Tél. : 02 32 78 80 46 - Fax : 02 32 38 79 49 contact@]grabhn.fr / http://www.bio-normandie.org Les adventices en maraîchage biologique (http://www.bio-normandie.org/wpcontent/uploads/2009/09/Les-adventices-enmaraichage-bio.pdf) GRAB HAUTE-NORMANDIE - 13 p. EDITIONS REPAS 4 Allée Séverine, 26 000 VALENCE (FRANCE) Tél. : 04 75 42 67 45 - Fax : 04 75 55 76 82 http://editionsrepas.free.fr La danse des ceps : Chronique de vignes en partage BEAU Christophe - 140 p. – 15 € EDITIONS TERRE VIVANTE Domaine de Raud, 38 710 MENS (FRANCE) Tél. : 04 76 34 80 80 - Fax : 04 76 34 84 02 [email protected] / http://www.terrevivante.org J'élèverais bien des poules ! AUDUREAU Michel / MÉAILLE Patricia - 96 p. – 12 € Je réussis mon compost et lombricompost MARTIN Ludovic / MARTIN Pascal / PREDINE Eric 80 p. – 12 € Mon potager bio en ville : Sur cour, terrasse, balcon... PREDINE Eric / DAVID Franck - 192 p. – 19,30 € J'ai de beaux rosiers : sans produits chimiques ! LAPOUGE-DEJEAN Brigitte / LAPOUGE Serge 120 p. – 12 € Habitat passif et basse consommation : Principes fondamentaux - Etudes de cas - En neuf et en rénovation LEQUENNE Philippe / RIGASSI Vincent - 224 p. – 35 € IFOAM EU Group Rue du Commerce 124, 1000 BRUXELLES (BELGIQUE) Tél. : + 32 22 80 12 23 - Fax : + 32 27 35 73 81 [email protected] / http://www.ifoam-eu.org Conference : Organic food processing - improving quality and environmental performance (http://www.ifoam.org/about_ifoam/around_world/eu_gr oupnew/events/OrganicProcessingConference2011/Report _IFOAMEUProcessingConferenceinPoland14102011_F inal_09.02.12.pdf) IFOAM : GROUPE REGIONAL UE - 14 p. INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) 147 Rue de l'Université, 75 338 PARIS CEDEX 07 (FRANCE) Tél. : 01 42 75 90 00 / 01 42 75 91 68 Fax : 01 42 75 91 72 [email protected] (Lise Poulet) / http://www.inra.fr/ Impact carbone et qualité nutritionnelle des régimes alimentaires en France (http://www.inra.fr/l_institut/prospective/rapport_dualine) DARMON Nicole / SOLER Louis-Georges - p. 45-59 (15) Les abeilles désorientées par une faible dose d'insecticide (http://www.inra.fr/layout/set/print/presse/abeilles_desori entees_par_faible_dose_insecticide) INRA / ACTA / ITSAP - Institut de l'Abeille / et al 2 p. FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) Ackerstrasse, Postfach, CH-5070 FRICK (SUISSE) Tél. : + 41 (0)62 865 72 72 Fax : + 41 (0)62 865 72 73 [email protected] / http://www.fibl.org The World of Organic Agriculture : Statistics and Emerging Trends : 2012 WILLER Helga / KILCHER Lukas - 334 p. – 50 € GENERATIONS FUTURES 25 Rue de l’Alsace, 75 010 PARIS (FRANCE) Tél. : 06 87 56 27 54 / [email protected] http://www.generations-futures.fr http://www.congrespesticides.org/ Congrès « Pesticides et santé : Quelles voies d’amélioration possibles ? » : Cahier de doléances et de propositions (http://www.generationsfutures.fr/pdf/doleances_190312.pdf) GÉNÉRATIONS FUTURES (ex-MDRGF) - 21 p. 71 Biopresse 177 – Avril 2012 ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) 149 Rue de Bercy, , 75 595 PARIS CEDEX 12 (FRANCE) Tél. : 01 40 04 50 64 - Fax : 01 40 04 50 66 [email protected] / http://www.itab.asso.fr/ 30 ans ! (http://www.itab.asso.fr/downloads/autrespubli/brochure-30ans-web.pdf) SINOIR Nicolas / TAUPIER-LETAGE Bruno / LECLERC Blaise / et al - 10 p. ITAB : Fédérer les expertises, développer les techniques : Rapport d'activité 2011 (http://www.itab.asso.fr/downloads/autres-publi/tramera2011-a.pdf) ITAB - 72 p. Coordonnées des Éditeurs des ouvrages cités (suite) INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) - CLERMONT - THEIX Centre de Clermont-Ferrand – Theix, 63 122 SAINT-GENES CHAMPANELLE (FRANCE) Tél. : 04 73 62 40 00 – Fax : 04 73 62 44 51 [email protected] http://www.clermont.inra.fr/ Agriculture et changements climatiques au cœur du débat (http://www.clermont.inra.fr/toute_l_actu/agriculture_et_ changements_climatiques_au_caeur_du_debat) SOUSSANA JF. / COULON Jean-Baptiste / CARRERE Pascal / et al - 58 p. Elevage et changement climatique : Quel avenir pour l’élevage entre changement climatique et nouveau contexte ? : Résumé des interventions SOUSSANA JF. / COULON Jean-Baptiste / CARRERE Pascal / et al - 13 p. JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE http://www.journal-officiel.gouv.fr/ Décret n°2012-104 du 27 janvier 2012 relatif à l'écolabel des produits de la pêche maritime (http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JO RFTEXT000025208585&dateTexte=&categorieLien=id) MINISTERE DE L'AGRICULTURE, L'ALIMENTATION, DE LA PÊCHE, DE RURALITE ET DE L'AMENAGEMENT TERRITOIRE - 6 p. INRA TOULOUSE Centre INRA de Toulouse Midi-Pyrénées, BP 52627, 24 Chemin de Borde Rouge, 31 326 CASTANETTOLOSAN CEDEX (FRANCE) Tél. : +05 61 28 50 28 - Fax : 05 61 28 52 80 http://www.toulouse.inra.fr/ Une évaluation multicritère qualitative de la durabilité de systèmes de grandes cultures biologiques, Quels enseignements ?, Restitution des programmes RotAB et CITODAB (http://www4.inra.fr/psdr-midi-pyrenees/ResultatsPSDR-MP/Developpement/Methodes-et-outils/Uneevaluation-multicritere-qualitative-de-la-durabilite-desystemes-de-grandes-cultures-biologiques) COLOMB Bruno / AVELINE Anne / CAROF Matthieu 42 p. MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE L'ALIMENTATION, ET DES AFFAIRES RURALES DE L'ONTARIO (OMAFRA) 1, chemin Stone Ouest, N1G 4Y2 GUELPH (ON, CANADA) Tél. : +1 519-826-3100 / [email protected] http://www.omafra.gov.on.ca/ Introduction to Organic Swine Production (http://www.agrireseau.qc.ca/agriculturebiologique/docume nts/FS12_Organic_Pork_Production_Greg_Simpson.pdf) Greg SIMPSON, - 48 p. Le semis sur sol gelé (http://www.omafra.gov.on.ca/french/livestock/beef/new s/vbn0212a2.htm) Barry POTTER, - 2 p. INTER BIO NORMANDIE Antenne Basse-Normandie, 6 Rue des Roquemonts, 14 053 CAEN CEDEX 4 (FRANCE) Tél. : 02 31 47 22 25 - Fax : 02 31 47 22 60 http://www.bio-normandie.org Observatoire Normand de l'Agriculture Biologique Edition décembre 2011 (données 2010) INTER BIO NORMANDIE / CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE NORMANDIE / GRAB BASSE NORMANDIE / et al - 44 p. – 8 € KOPPERT B.V. Veilingweg 17, 2651 BE BERKEL EN RODENRIJS (PAYS-BAS) T2L : 01891-40444 - Fax : 01891-15203 Les problèmes rencontrés en lutte biologique en 2011 (http://www.iqdho.com/fr/images/stories/tdm/conf/Proble me_rencontre_en_Lutte_Biologique_en_2011.pdf) Thierry CHOUFFOT, - 10 p. IOWA STATE UNIVERSITY 209, Curtiss Hall, 50011-1050 AMES (UNITED STATES) Tél. : +1 515 294-3711 - Fax : +1 515 294-9696 [email protected] / http://www.iastate.edu/ Rainwater Catchment from a High Tunnel for Irrigation Use (http://www.leopold.iastate.edu/sites/default/files/pubsand-papers/2012-01-rainwater-catchment-high-tunnelirrigation-use.pdf) HOUSE S. et NAEVE L. - 7 p. Biopresse 177 – Avril 2012 DE LA DU LA VIE DES IDEES Collège de France, 3 Rue d'Ulm, 75 005 PARIS (FRANCE) Tél. : 01 44 27 16 37 / [email protected] http://www.laviedesidees.fr/ De l’incongruité des pratiques agricoles et alimentaires du XXIème siècle (http://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20111111_Calame .pdf) CALAME Matthieu - 7 p. 72 RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595 PARIS CEDEX 12 (FRANCE) Tél. : 06 08 27 67 95 - Fax : 01 40 04 52 80 [email protected] / http://www.journees3r.fr/ Valorisation des mâles des troupeaux allaitants en agriculture biologique (http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2008_05_systemes_2 4_Coutard.pdf) COUTARD Jean-Paul / JOUANNIN Etienne - p. 188 (1) Autonomie fourragère et gestion sanitaire dans les élevages bovins laitiers biologiques : pas de modèle unique (http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2010_08_09_Goutten oire.pdf) GOUTTENOIRE Lucie / COURNUT Sylvie / INGRAND Stéphane - p. 256 (1) Valeur nutritive des associations céréales protéagineux cultivées en agriculture biologique et utilisées pour la complémentation des ruminants (http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2010_10_02_Coutard .pdf) COUTARD Jean-Paul - p. 285-288 (4) Interrelations entre systèmes d'élevage bovins ou ovins en agriculture biologique et environnement (http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2010_13_01_Fleury.p df) FLEURY Philippe / LEROYER Joannie / FIORELLI Jean-Louis / et al - p. 405-408 (4) Des prairies permanentes, unique ressource d'un système laitier biologique en Lorraine (http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2010_01_06_Fiorelli.p df) FIORELLI Jean-Louis / COQUIL Xavier / TROMMENSCHLAGER Jean-Marie / et al - p. 45-48 (4) Evaluation des performances énergétiques de prérefroidisseurs de lait et récupérateurs de chaleur sur tank à lait (http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/Texte_7_aide_decisio n_Loobuyck_Corbet.pdf) LOOBUYCK Mélanie / BAZANTAY Frédéric / WILLAME Coline / et al - p. 31-34 (4) Profils environnementaux des exploitations d’élevage bovins lait et viande en agriculture biologique et conventionnelle : enseignements du projet CedABio (http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/Texte1_elevage_bio_ Chambaut.pdf) CHAMBAUT H. / MOUSSEL Erika / PAVIE Jérôme / et al - p. 53-56 (4) Conception de systèmes de polyculture élevage laitiers en agriculture biologique : Synthèse de la démarche pas à pas centrée sur le dispositif expérimental INRA ASTER-Mirecourt (http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/Texte2_elevage_bio_ Coquil.pdf) COQUIL Xavier / FIORELLI Jean-Louis / BLOUET A. / et al - p. 57-60 (4) Plateforme INRA de recherches en production ovine allaitante AB : de l’étude de verrous techniques à la conception de systèmes d’élevage innovants (http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/Texte3_elevage_bio_ Prache.pdf) PRACHE Sophie / BENOIT Marc / TOURNADRE Hervé/ et al - p. 61-64 (4) Coordonnées des Éditeurs des ouvrages cités (suite) LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) Fonderies Royales, 8 Rue du Docteur Pujos BP 90263, 17 305 ROCHEFORT CEDEX (FRANCE) Tél. : 05 46 82 12 34 - Fax : 05 46 83 95 86 [email protected] Manifeste de la LPO : Pour une agriculture respectueuse de la nature et des hommes (http://www.lpo.fr/images/actualites/2012/AGRI_MAN IFESTE_technique.pdf) PACTEAU Christian / BARBIER Corentin / BERTHELOT Patrick / et al - 15 p. MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE L'ALIMENTATION, DE LA PÊCHE, DE LA RURALITE ET DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE 78 Rue de Varenne, 75 349 PARIS 07 SP (FRANCE) http://www.agriculture.gouv.fr Appropriation des enjeux et mise en oeuvre de la directive cadre sur l'eau (DCE) dans le secteur agricole (http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/CGAAER_10135_2 011_Rapport.pdf) MADIGNIER Marie-Laurence / JUFFE Michel / FEMENIAS Alain / et al - 65 p. NATURE & PROGRES BELGIQUE 520 Rue de Dave, 5100 JAMBES (BELGIQUE) Tél. : 32+ (0)81/32 30 51 [email protected] / http://www.natpro.be/ Du jardin à l'assiette LEBRUN Bernadette - 144 p. – 14,60 € PARC NATUREL REGIONAL DES PYRENEES ARIEGEOISES Pôle d’activités-Ferme d’Icart, 09 240 MONTELS (FRANCE) Tél. : 05 61 02 71 69 – Fax : 05 61 02 80 23 [email protected] / http://www.parcpyrenees-ariegeoises.fr/ Agriculture et foncier : Quelles possibilités d'action pour une commune ou communauté de communes ? (http://www.parc-pyreneesariegeoises.fr/IMG/pdf/VADEMECUM_internet112.pdf) ROULIER Elodie / SEJALON Sophie / PARAYRE Marie-Julie / et al - 12 p. 73 Biopresse 177 – Avril 2012 WEYRICH ÉDITION 5 Route de la Maladrie, Longlier, NEUFCHÂTEAU (BELGIQUE) Tél. : +32 (0)61 27 94 30 http://www.weyrich-edition.be Le jardin fruitier FASOL Marc / LATEUR Marc - 160 p. – 26 € Coordonnées des Éditeurs des ouvrages cités (suite) RESEAU RURAL FRANÇAIS http://www.reseaurural.fr/ Agriculture et Forêt au service de l'environnement (http://www.reseaurural.fr/files/dossier_thematique_n _5_agriculture-environnement_2.pdf) RESEAU RURAL FRANCAIS - 27 p. WWF France Leïla, 1 Carrefour de Longchamp, 75 116 PARIS (FRANCE) Tél. : 01 55 25 84 84 - Fax : 01 55 25 84 74 [email protected] / http://www.wwf.fr/ Viandes : un arrière-goût de déforestation : L'utilisation massive de soja dans l'alimentation animale française dégrade les écosystèmes d'Amérique du Sud (http://www.wwf.fr/s-informer/actualites/viandes-unarriere-gout-de-deforestation) PATENTREGER Boris / BREZET Gabriel / BOISSELET Sophie - 69 p. RODALE INSTITUTE 611 Siegfriedale Road, 19530-9 KUTZTOWN (PA, UNITED STATES) Tél. : 610-683-1400 - Fax : 610-683-8548 http://www.rodaleinstitute.org/home Cover Crops and No-till Management for Organic Systems (http://www.rodaleinstitute.org/files/TechBulletin_orgn otill_201112.pdf) RODALE INSTITUTE, - 16 p. THE OHIO STATE UNIVERSITY Henarson Hall, 154 W 12th Avenue, 43210 COLUMBUS (UNITED STATES) http://www.osu.edu/ Ohio’s Specialty Crops : A Boost to Food Service Menus (http://www.oardc.ohiostate.edu/amp/pageview1.asp?id=2976) SCHOENFELT Megan - 27 p. THE XERCES SOCIETY FOR INVERTEBRATE CONSERVATION 628 NE Broadway Ste 200, 97232 PORTLAND (OR, UNITED STATES) Tél. : +1 855-232-6639 - Fax: +1 503-233-6794 [email protected] / http://www.xerces.org Are Neonicotinoids Killing Bees? (http://www.xerces.org/wpcontent/uploads/2012/03/Are-Neonicotinoids-KillingBees_Xerces-Society1.pdf) HOPWOOD J., VAUGHAN M., SHEPHERD M. ET AL., - 44 p. Biopresse 177 – Avril 2012 6840 74 La BIOBASE Plus de 23 000 références bibliographiques en agriculture biologique sont accessibles gratuitement sur la Biobase, base de données documentaire francophone, issue d’une veille internationale franco-québecoise ! Allez vite les consulter sur le site d’ABioDoc : www.abiodoc.com www.cetab.org/biobase Produits documentaires d’ABioDoc COMPILATIONS BIBLIOGRAPHIQUES 16 € 8€ GUIDE TECHNIQUE 15 € Revue bibliographique sur la Filière Viande Biologique qui regroupe 251 références bibliographiques inscrites dans la Biobase à la date du 15 mars 2011, et classées en 6 thèmes Créer ou développer une activité de transformation de produits biologiques ! Destiné aux agriculteurs et artisans engagés dans la bio, ce guide aborde notamment la réglementation (contrôle, étiquetage…), l’étude de marché, le plan marketing, les moyens, la structure juridique et la rédaction du plan d’affaires. Tarif Agriculteurs / Etudiants (joindre un justificatif) / Abonnés Biopresse : Prix format électronique : 12 € 16 € 8€ Revue bibliographique sur l’introduction de produits biologiques en Restauration Collective qui regroupe 291 références biblioraphiques inscrites dans la Biobase, à la date du 15 mars 2011, et classées en 7 thèmes CD-ROM DES ACTES DU COLLOQUE « AGRICULTURE BIOLOGIQUE ET CHANGEMENT CLIMATIQUE » Tarif Agriculteurs / Etudiants (joindre un justificatif) / Abonné Biopresse : 32 € 75 Enita Clermont, 17 et 18 avril 2008 Biopresse 177 – Avril 2012 CETAB + ABioDoc LA MISSION SES MISSIONS La raison d’être du CETAB+ est de soutenir le développement et la pérennité de l’agriculture biologique dans la province de Québec au Canada. Le CETAB+ se donne aussi pour mission d’appuyer l’agriculture de proximité et la valeur ajoutée à la ferme. Créé en 1993, ABioDoc, service de VetAgro Sup et soutenu par le ministère français de l’Agriculture, a pour missions de réaliser la veille, le traitement et la diffusion d’information intéressant les acteurs de l’agriculture biologique, à l’échelle française et internationale. LES SERVICES LES SERVICES Information et veille technologique Gestion du fonds documentaire Transfert technologique Gestion et alimentation de la Biobase Soutien aux intervenants Gestion de la base des Acteurs de la Bio, Recherche appliquée Formation continue Edition du Biopresse Services-conseils personnalisés Service questions - réponses Analyses sectorielles Participation à des projets de recherche – regroupant organismes et personnes développement www.cetab.org www.abiodoc.com Le partenariat entre ABioDoc et le CETAB+ SES MISSIONS L’entente permet d’amplifier pour tous la mise à disposition d’informations en lien avec l’agriculture biologique et de renforcer la mise en réseau entre les deux zones géographiques. SES REALISATIONS Un partage de la veille (Le CETAB+ voit à couvrir les documents produits en Amérique du Nord et ABioDoc répertorie les publications d’Europe et du reste du monde) ; Une alimentation commune de la Biobase, la base de données documentaire ; L’édition commune du Biopresse ; Des synergies dans le cadre des services questions-réponses ; Des transferts d’informations et de contacts.