Production végétale

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Production végétale
Numéro 177 - Avril 2012
Production animale
Production végétale
Marché
Écologie et ruralité
Vie professionnelle
Recherche et système spécifique
Malades des pesticides
L’environnement n’aura pas été le centre
d’intérêt des élections présidentielles
françaises, loin s’en faut. Malgré les efforts
de la Fnab et de son président, l’agriculture
biologique a été peu citée par les
candidats. Faut-il en conclure que ce mode
de production est rentré dans les habitudes
(vision positive)? Disons que la crise
économique
est
passée
par
là…
Néanmoins, si cette crise a ramené les
électeurs vers des préoccupations plus
éloignées de l’environnement, celui-ci
pourrait se rappeler à leur bon souvenir lors
d’accidents climatiques (sécheresse…), de
pénalités
imposées
par
Bruxelles
concernant le mauvais état de la qualité de
l’eau en France, etc. Cependant, il se
pourrait que la prise en compte de
l’environnement et de la santé provienne
d’où on l’attend peu : des agriculteurs euxmêmes.
Des films et des documentaires relatifs aux
dangers liés aux pesticides et à la
puissance du système économique dont ils
font partie sont produits depuis quelques
années, dont notamment celui de JeanPaul
Jaud
« Nos
enfants
nous
accuseront ». L’association Générations
futures alerte régulièrement sur ces
dangers. Avec toutefois une inflexion…
De plus en plus, les agriculteurs
conventionnels ne sont pas présentés
comme « les pollueurs » mais comme les
victimes du système. Une manifestation a
notamment eu lieu dans ce sens au Salon
de l’agriculture en février dernier,
orchestrée par Générations futures et
donnant la parole à des agriculteurs
malades des pesticides. Un documentaire
a été diffusé le 17 avril sur une chaîne
nationale. Si la position consistant à
considérer les agriculteurs comme des
pollueurs se traduit naturellement par une
crispation, celle qui les montre comme des
victimes pourrait éveiller les consciences
et ouvrir la parole. Il me semble en effet
que les agriculteurs touchés dans leur
santé ou celle de leur famille par les effets
négatifs des pesticides sont plus nombreux
qu’on pourrait le croire. Néanmoins, pour
ceux qui sont encore en activité, il leur est
difficile de changer radicalement de
système de production, d’autant plus que
les techniques qui permettent de se passer
des pesticides ont été en partie oubliées,
que
certains
de
leur
entourage
professionnel n’y ont pas intérêt et que,
notamment pour les céréaliers, la notion de
production suffisante est très ancrée et
souvent accompagnée de la responsabilité
de « nourrir le monde ». Sur cette dernière
vision, la divergence est grande entre les
productivistes et les écologistes, ces
derniers mettant plutôt en avant le droit des
peuples à se nourrir eux-mêmes. En
revanche, sur la notion de production
suffisante à l’échelle française (rappelons
que
les
rendements
en
céréales
biologiques, en France, sont nettement
inférieurs
à
ceux
de
l’agriculture
conventionnelle, même si ce n’est pas le
cas pour toutes les productions), la
responsabilité d’instaurer un modèle plus
écologique n’incombe pas qu’aux seuls
agriculteurs, mais à l’ensemble de la
société, car cela implique de revoir
l’organisation du territoire, de sauvegarder
les bonnes terres agricoles et de revoir les
modes de consommation (moins de viande,
plus de produits locaux et de saison…).
Quoiqu’il en soit, il me semble important de
diffuser les techniques de l’agriculture
biologique
et
de
l’agro-écologie
(agroforesterie…), sans crisper mais en
favorisant une réflexion plus globale, afin
de préserver la santé en général, celle de
l’environnement et celle des personnes,
dont les plus exposées, les agriculteurs.
Sophie Valleix
Responsable d’ABioDoc
AGENDA – FRANCE - EUROPE
Les 5, 6 et 7 juin 2012, au Centre Le Chant des Arbres, à
Manosque (04)
3 journées de formation : « Maîtriser les pratiques de la
conduite d’un verger d’oliviers en agriculture biologique et
biodynamique »
Tél. : 04 92 78 53 19 / 06 07 36 54 41
[email protected] / http://www.arbobio.com
Les 6 et 7 juin 2012, à Château-Gontier (53)
Salon Tech & Bio : Le Rendez-vous Grand Ouest « Elevages et
cultures associées »
Tél. : 02 41 96 75 30 / [email protected]
http://www.rdv-tech-n-bio.com/ouest/
http://www.rdv-tech-n-bio.com/ouest/files/2012/02/depliantvisiteur-rdv-tnb-elevage1.pdf
http://www.rdv-tech-n-bio.com/ouest/exposants/
Le 7 juin 2012, à Béziers (34)
Salon Tech & Bio : Le Rendez-vous Languedoc-Roussillon /
Sud de France « Viticulture »
Tél. : 04 67 20 88 42 / [email protected]
http://www.rdv-tech-n-bio.com/sud/
http://www.rdv-tech-n-bio.com/sud/visiteurs/
http://www.rdv-tech-n-bio.com/sud/exposants/
Le 13 juin 2012, à la Ferme de la Bergerie, Villarceaux (95)
Journée Technique Grandes Cultures Biologiques : « La
luzerne, incontournable en grandes cultures biologiques ? »
Tél. : 01 40 04 50 64 – Fax : 01 40 04 50 66
[email protected]
http://www.itab.asso.fr/
1ère quinzaine de juin 2012, sur toute la France
Printemps BIO
Tél. : 01 48 70 48 30 – Fax : 01 48 70 48 45
[email protected] / http://www.agencebio.org
http://www.printempsbio.com
http://www.printempsbio.com/pageEdito.asp?id=2115391&idz=
514BDBFA&IDPAGE=17
Le 19 juin 2012, à Reims (51)
Rencontres nationales bio sur les grandes cultures (dans le
cadre du Printemps BIO)
Tél. : 01 48 70 48 41
[email protected] (Pré-inscription)
http://www.agencebio.org/actualites.asp?FK_categorie=1&pk_a
ctualite=145&n1=3
ISSN 1698-8399 – le numéro 10 €
Du 27 au 30 août 2012, à Montpellier (34)
Conférence internationale : Les systèmes de production rizicole
biologique
[email protected]
http://www1.montpellier.inra.fr/orp2012/
http://www.inra.fr/sciences_action_developpement/actualites__
1/agenda_des_colloques/les_systemes_de_production_rizicole
_biologique
Les 1er et 2 septembre 2012, à Zug (Suisse)
O Sole Bio : Foire des produits bio
[email protected] / http://www.osolebio.ch
Du 19 au 21 septembre 2012, à Perpignan (66)
Congrès « Natural Products and Biocontrol »
[email protected] / http://www.biocontrol2012.com/
Du 26 au 28 octobre 2012, à Clermont-Ferrand (63)
Salon Bio & Bien-être « Respire la vie »
Tél. / Fax : 02 41 38 60 00
http://www.respirelavie.fr
Pour plus d’informations sur les évènements bio de l’année :
www.abiodoc.com
AGENDA – QUEBEC - AMERIQUE DU NORD
Du 17 au 19 mai 2012, à New-York (ÉTATS-UNIS)
Sommet sur les cosmétiques durables
Tél. : + 44 20 8567 0788
[email protected]
http://www.sustainablecosmeticssummit.com/
Du 18 au 21 juin 2012, à Leavenworth (WASHINGTON,
ÉTATS-UNIS)
Symposium de recherche en production fruitière biologique
[email protected]
http://www.tfrec.wsu.edu/pages/organicfruit2012
Le 15 septembre 2012, à Victoriaville (QUÉBEC)
Culture biologique de variétés ancestrales d'arbres fruitiers
Tél. : +1-819-378-4033, poste 242
[email protected]
http://www.formationagricole.com/detailsregions.asp?qNoCours
=2621
Le 29 septembre 2012 à Gracefield (QUÉBEC)
Culture du ginseng en milieu forestier
Tél. : +1-819-983-2293
[email protected]
http://www.formationagricole.com/detailsregions.asp?qNoCours
=3520
Les 17 et 18 novembre 2012, à Victoriaville (QUÉBEC)
Formation sur la culture biologique du sureau
Tél. : +1-819-758-6401 poste 2702
[email protected]
http://www.formationagricole.com/detailsregions.asp?qNoCours
=3566
Pour plus d’informations :
www.cetab.org
SOMMAIRE
Agenda – France - Europe .......................................... 2
Agenda – Québec - Amérique du Nord ....................... 2
Productions animales ............................................... 4
Apiculture .................................................................... 4
Elevage ....................................................................... 4
Productions végétales ............................................ 11
Arboriculture.............................................................. 11
Autres cultures .......................................................... 11
Contrôle des adventices ........................................... 12
Fertilisation................................................................ 13
Grandes cultures....................................................... 15
Horticulture................................................................ 16
Jardinage biologique ................................................. 16
Maraîchage ............................................................... 17
Plantes aromatiques et médicinales ......................... 18
Protection phytosanitaire .......................................... 20
Sol ............................................................................. 22
Viticulture .................................................................. 23
Revue éditée et imprimée par ABioDoc
Centre National de Ressources en
Agriculture Biologique
VetAgro Sup – Campus agronomique de Clermont –
89, Avenue de l’Europe - BP 35 - 63370 LEMPDES
(France)
Tél : 04.73.98.13.99 – Fax : 04.73.98.13.98
[email protected] - www.abiodoc.com
Marché ..................................................................... 25
Filière ........................................................................ 25
Qualité ...................................................................... 28
Santé ........................................................................ 30
Statistiques ............................................................... 31
Ecologie & ruralité .................................................. 33
Agriculture durable .................................................... 33
Agriculture-environnement ........................................ 34
Développement rural ................................................. 38
Energie ..................................................................... 41
Environnement .......................................................... 43
Vie professionnelle ................................................. 45
Annuaire.................................................................... 45
Conversion ................................................................ 45
Economie .................................................................. 45
Etranger .................................................................... 46
Généralités................................................................ 47
Organisation de l'AB ................................................. 48
Politique agricole....................................................... 49
Réglementation ......................................................... 49
Revue réalisée en collaboration avec le CETAB+
Centre d’expertise et de transfert en agriculture
biologique et de proximité
Recherche & système spécifique .......................... 51
Agroforesterie ........................................................... 51
Recherche................................................................. 51
Ressources génétiques ............................................ 54
Cégep de Victoriaville
475 Rue Notre-Dame Est, Victoriaville
Québec, G6P 4B3
(Canada)
Tél : 819-758-6401 poste 2772
[email protected] – www.cetab.org/
BRÈVES ABIODOC .................................................. 55
BRÈVES CETAB+ .................................................... 61
Bulletin d’Abonnement .............................................. 66
Tarif du Service Documentaire.................................. 66
Bon de commande .................................................... 67
Coordonnées des éditeurs des ouvrages cités ......... 68
Directeur de publication
Etienne JOSIEN
Directeur général adjoint de VetAgro Sup
---------------------------------------Rédactrice en chef
Sophie VALLEIX
---------------------------------------Réalisation
Esméralda RIBEIRO & Louis ROUSSEAU
---------------------------------------Ont collaboré à ce numéro :
Aurélie BELLEIL, Esméralda RIBEIRO,
Louis ROUSSEAU, Elisabeth ROUX,
Cécile TARTERA, Myriam VACHER-VALLAS,
Sophie VALLEIX
3
Biopresse 177 – Avril 2012
Production animale
Elevage
PRODUCTIONS
ANIMALES
Agriculture et changements climatiques au
coeur du débat
SOUSSANA JF. / COULON Jean-Baptiste /
CARRERE Pascal / et al
Apiculture
Face au changement climatique et à l’évolution du
contexte général agricole (agrandissement des
exploitations, conditionnalité des aides…), les
systèmes agricoles, et notamment les élevages de
demi-montagne auvergnats, devront adapter leurs
pratiques. Afin d’exposer les éléments et les pistes
d’investigation que la recherche peut apporter, l’INRA
en partenariat avec la région Auvergne, l’Etat et la
Chambre d’Agriculture d’Auvergne, a organisé un
séminaire sur l’avenir de l’élevage entre changement
climatique et nouveau contexte. Ce document compile
les dix diaporamas des intervenants de la journée,
regroupés en trois séquences : - l’élevage face à
ses nouvelles contraintes, contexte et enjeux ;
- adaptations, biotechnique et innovation en élevage ;
- adaptations économique, organisationnelle et
innovation en élevage.
Are Neonicotinoids Killing Bees?
Les néonicotinoïdes responsables de la mort des
abeilles? (Anglais)
HOPWOOD Jennifer / VAUGHAN Mace /
SHEPHERD Matthew / et al
Les néonicotinoïdes sont des pesticides systémiques
qui sont absorbés par les plantes et rendent celles-ci
toxiques aux insectes. Le pollen ainsi contaminé est
dommageable pour les pollinisateurs. Le document,
divisé en trois sections, recense les faits soulevés par
la recherche, relève les éléments qui peuvent être
déduits de la recherche et finalement présente les
lacunes au niveau des connaissances. Des traces de
néonicotinoïdes ont été recensées dans le pollen et le
nectar de plusieurs fleurs, dans le sol et dans des
plantes non ciblées par les pesticides utilisés. Ces
produits sont persistants dans l’environnement et
peuvent être détectés, dans certains cas, jusqu’à 6
ans après les traitements. Des plantes qui croissent
sur un sol contaminé par ces produits peuvent
contenir des résidus dans leur système même dans
les années qui suivent l’application. Plusieurs produits
domestiques contiennent des néonicotinoïdes et sont
appliqués à des doses beaucoup plus importantes
que celles recommandées en agriculture. La
recherche a montré que l’application vaporisée ou au
sol est plus néfaste pour les insectes que le traitement
des semences. Une application avant ou pendant la
floraison mène à une teneur plus importante de
résidus dans le pollen et le nectar. Cependant, aucun
lien n’a pu être établi entre les néonicotinoïdes et le
syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles
(CCD). Il semblerait que les abeilles affectées par les
néonicotinoïdes sont plus susceptibles aux parasites
et aux pathogènes. Les néonicotinoïdes peuvent
interagir avec certains fongicides influençant la
toxicité de ceux-ci sur les abeilles. Les lacunes de la
recherche concernent la compréhension de la
concentration des néonicotinoïdes dans le temps (sols
et plantes) et son impact sur les pollinisateurs;
l’impact des sous-produits de dégradation des
pesticides; l’impact des cocktails de pesticides; le
comportement des néonicotinoïdes en fonctions des
conditions climatiques et de sol. Xerces, la société de
conservation pour les invertébrés termine en
formulant six recommandations destinées aux
décideurs.
http://www.clermont.inra.fr/toute_l_actu/agriculture_et_chan
gements_climatiques_au_caeur_du_debat
Mots clés : AUVERGNE / ELEVAGE / CHANGEMENT
CLIMATIQUE / ADAPTATION / SYSTEME FOURRAGER /
PRAIRIE / GAZ A EFFET DE SERRE / AUTONOMIE /
PERFORMANCE / TRAVAIL EN AGRICULTURE / BOVIN /
OVIN / DEVELOPPEMENT DURABLE / AGRICULTURE ET
ENVIRONNEMENT / RECHERCHE
2012, 58 p., éd. INRA - CLERMONT - THEIX
réf. 177-003 ; Rédaction : ABioDoc
Nos vaches pâturent quasiment tout l'hiver
PRUILH Costie
Les associés du GAEC Ogé-Gere, éleveurs de bovins
lait en agriculture biologique en Mayenne, ont choisi
de privilégier au maximum le pâturage pour
économiser les stocks fourragers et optimiser le
niveau d’autonomie alimentaire. Ainsi, ils économisent
en moyenne 15 à 18 tonnes de foin tous les hivers.
Cette gestion du troupeau nécessite une attention
toute particulière pour ne pas matraquer les prairies et
ne pas pénaliser les repousses printanières. Il y a
donc quelques règles de conduite du pâturage
hivernal à respecter. Celles-ci, rappelées par Patrice
Pierre, conseiller prairies de la Chambre d’Agriculture,
sont basées sur un chargement raisonnable, un
temps de présence des animaux limité et un temps de
repos de la parcelle optimisé. L’éleveur doit aussi
savoir adapter ses pratiques à la météo annuelle, les
hivers humides étant très défavorables au pâturage
hivernal.
Mots clés : BOVIN LAIT / PATURAGE HIVERNAL
AUTONOMIE ALIMENTAIRE / ELEVAGE BIOLOGIQUE
CONDUITE DU TROUPEAU / CONSEIL TECHNIQUE
ALIMENTATION DES ANIMAUX / PRAIRIE / MAYENNE
TEMOIGNAGE / PATURAGE
http://www.xerces.org/wp-content/uploads/2012/03/AreNeonicotinoids-Killing-Bees_Xerces-Society1.pdf
Mots clés : ETATS UNIS D'AMERIQUE / ABEILLE /
POLLINISATEUR / PESTICIDE / POLLUTION PAR LES
PESTICIDES / PRODUIT PHYTOSANITAIRE / IMPACT
ENVIRONNEMENTAL / IMPACT ECONOMIQUE / TOXICITE /
INSECTE AUXILIAIRE / RESIDU DE PESTICIDE
2012, 44 p., éd. THE XERCES
INVERTEBRATE CONSERVATION
réf. 177-314 ; Rédaction : CETAB+
Biopresse 177 – Avril 2012
SOCIETY
REUSSIR LAIT n° 256, 01/03/2012, 3 pages (p. 52-54)
réf. 177-011 ; Rédaction : ABioDoc
FOR
4
/
/
/
/
Production animale
Transmission progressive réussie
DELISLE Cyrielle
Attention au rapport finition-autonomie du
système
DELISLE Cyrielle
Cet article présente le parcours de Fabien Tigeot,
éleveur de bovins viande, de sa recherche d’une
exploitation jusqu’à l’adaptation d’un système
désormais conforme à ses objectifs. N’étant pas issu
du milieu agricole, Fabien a eu quelques difficultés
pour reprendre une ferme, notamment d’un point de
vue financier. La solution est apparue à travers une
transmission progressive, avec la création d’une
EARL avec Philippe, deux-trois ans avant le départ en
retraite de ce dernier. Celui-ci a conservé les terres et
les bâtiments, ce qui a grandement limité
l’endettement de Fabien à son installation. Les deux
éleveurs, pendant les trois ans où ils ont été associés,
ont réaménagé l’exploitation pour répondre aux
objectifs futurs de Fabien, tout en mettant à profit
l’expérience et les connaissances de Philippe.
Aujourd’hui, l’exploitation a été convertie à
l’agriculture biologique, avec la mise en place d'une
activité de vente directe. Elle est autosuffisante en
fourrages et en concentrés et des haies ont été
replantées… L’éleveur souligne l’intérêt de s’engager
dans des groupements d’agriculteurs afin d’échanger
et d’avancer. Les principaux résultats économiques
de l’exploitation sont également présentés en encart.
Lors du Sommet de l’Élevage 2011, Julien Belvèze,
de l’Institut de l’Élevage, a présenté quelques
résultats
économiques
d’un
échantillon
de
42 élevages biologiques de bovins viande. Cet
échantillon était constitué de trois groupes : - les
éleveurs naisseurs avec un taux de finition inférieur à
50 % ; - les éleveurs avec un taux de finition supérieur
à 50 % qui commercialisent dans la filière bio ; - les
éleveurs bio avec un taux de finition supérieur à 50 %
qui commercialisent en vente directe. Les résultats
montrent que les carcasses sont mieux valorisées en
bio, avec un différentiel de prix de +13 à +16 % pour
les femelles. Le circuit de commercialisation choisi
impacte également les résultats économiques des
fermes. Pour le groupe d’éleveurs en vente directe,
les coûts de production sont supérieurs, augmentés
par une finition généralement plus avancée ainsi que
par des aménagements et de la main d’œuvre
supplémentaire spécifiques à la vente directe.
Toutefois, la finition permet de réduire les écarts de
productivité avec les élevages conventionnels, même
si l’éleveur doit alors porter une attention particulière à
l’équilibre du rapport finition/autonomie. Enfin, les
circuits courts apportent une rémunération importante
et sont donc privilégiés par les éleveurs bio.
Mots clés
:
TRANSMISSION
D'EXPLOITATION
/
INSTALLATION AGRICOLE / CONVERSION / VENTE
DIRECTE / RATION / CONDUITE DU TROUPEAU / BOVIN
VIANDE / AUTONOMIE ALIMENTAIRE / GROUPEMENT
D'AGRICULTEURS
/
MORBIHAN
/
RESULTAT
ECONOMIQUE / ELEVAGE BIOLOGIQUE
REUSSIR BOVINS VIANDE n° 191, 01/03/2012, 3 pages
(p. 46-48)
réf. 177-008 ; Rédaction : ABioDoc
Des betteraves fourragères
engraisser vaches et boeufs
BOURGEOIS Sophie
bio
Mots clés : BOVIN VIANDE / ELEVAGE BIOLOGIQUE /
RECHERCHE / FRANCE / RESULTAT ECONOMIQUE /
FINITION
/
ENGRAISSEMENT
/
AUTONOMIE
ALIMENTAIRE / CIRCUIT DE COMMERCIALISATION /
VENTE DIRECTE
REUSSIR BOVINS VIANDE n° 189, 01/01/2012, 3 pages
(p. 36-38)
réf. 177-009 ; Rédaction : ABioDoc
pour
Feu vert pour le robot de traite mobile de
Trévarez
CONTE Annick
Gérald Séchet, éleveur de bovins viande bio dans le
Maine-et-Loire, a intégré depuis quelques années la
betterave fourragère dans ses rations et la cultive sur
1 à 2 hectares. Il l’utilise pour l’engraissement des
vaches de réforme et des bœufs de trois ans, dans la
ration des génisses et en apport énergétique pour les
vaches mises à la reproduction. Ce nouvel aliment lui
a permis d’augmenter ses poids de carcasse de 20 à
40 kilos par animal. Toutefois, la consommation de
betterave fourragère représente un risque d’acidose
pour les animaux. Elle doit donc être associée à
d’autres aliments riches en cellulose, dans une ration
bien équilibrée. Pour atteindre cet objectif, l’éleveur a
été formé à la méthode Obsalim®.
La ferme expérimentale de Trévarez, dans le
Finistère, a choisi de mettre en place un robot de
traite mobile dans un système en conversion bio.
L’objectif est de concilier traite robotisée et pâturage.
En effet, dans le système concerné, le principal îlot de
parcelles n’est pas accessible du bâtiment. Le robot
de traite, installé dans un caisson tracté, pourra donc
être placé sur une plateforme bétonnée au milieu de
ces parcelles pendant la période de pâturage. La
conversion en bio engagée pour cette partie de la
ferme expérimentale est cohérente avec la recherche
d’un système très herbager et économe, et d’une
meilleure valorisation du lait. Cette installation sera
l’objet d’une expérimentation dans les années à venir.
Mots clés : BOVIN VIANDE / CULTURE FOURRAGERE
ANNUELLE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / RATION /
BETTERAVE FOURRAGERE / ACIDOSE / METHODE
OBSALIM / VALEUR ALIMENTAIRE / ENGRAISSEMENT /
TEMOIGNAGE / MAINE ET LOIRE / ALIMENTATION DES
ANIMAUX
REUSSIR BOVINS VIANDE n° 190, 01/02/2012, 2 pages
(p. 54-56)
réf. 177-007 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés : BOVIN LAIT / MATERIEL DE TRAITE / TRAITE
MOBILE / STATION D'EXPERIMENTATION / SYSTEME
HERBAGER / ESSAI / FINISTERE / VACHE LAITIERE /
ELEVAGE BIOLOGIQUE / GESTION DU PATURAGE
REUSSIR LAIT n° 256, 01/03/2012, 2 pages (p. 56-57)
réf. 177-012 ; Rédaction : ABioDoc
5
Biopresse 177 – Avril 2012
Production animale
En bio, la prévention est primordiale
HARDY Damien
Une plante fourragère combat les parasites
des moutons et chèvres
HECKENDORN F. / SIMONNET Xavier
En élevage biologique, la capacité à se passer de
traitements allopathiques repose sur une bonne
observation du troupeau, sur l’optimisation de la
prévention, et sur de bonnes connaissances
zootechniques. En effet, les conditions de logement,
la qualité des aliments distribués et l’absence de
stress dans le troupeau ont des impacts importants
sur la santé des animaux, comme le fait remarquer
Michel Bouy, vétérinaire spécialisé en médecines
alternatives. Les traitements alternatifs ne sont pas
toujours simples à choisir et à mettre en place. Le
vétérinaire donne quelques conseils de prévention
contre la coccidiose, la pasteurellose et la gravelle en
élevage ovin.
Les éleveurs de petits ruminants peuvent être
confrontés à des problèmes de parasites gastrointestinaux, qui causent des pertes importantes au
sein des troupeaux. Le projet de recherche Interreg
IVa, dédié à la « Production et valorisation des
plantes et fourrages favorisant la santé et l’élevage
des animaux de rente », a permis d’identifier
l’esparcette, une légumineuse fourragère, comme une
alternative de lutte intéressante grâce à sa richesse
en tanins condensés. Pour développer son utilisation
auprès des éleveurs, une fiche technique sur la
culture de cette plante a été rédigée et est
téléchargeable sur le site de Bioactualités :
http://www.bioactualites.ch.
Mots clés : SANTE ANIMALE / OVIN / ELEVAGE
BIOLOGIQUE / HOMEOPATHIE / PHYTOTHERAPIE /
AROMATHERAPIE /
PREVENTION
/ BATIMENT
D'ELEVAGE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / MALADIE
DES ANIMAUX / VETERINAIRE
REUSSIR PATRE n° 590, 01/01/2012, 1 page (p. 28)
réf. 177-019 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés : ELEVAGE / SUISSE / CAPRIN / OVIN /
VERMIFUGE / SANTE ANIMALE / ALIMENT DU BETAIL /
PARASITE INTERNE / ESPARCETTE / LUTTE
ALTERNATIVE
BIO ACTUALITES n° 1/12, 01/02/2012, 1 page (p. 16)
réf. 177-025 ; Rédaction : ABioDoc
Quand les collaborations remplacent les
terres qui manquent
GALBUSERA Ursina
PAC et sécheresse : attention aux impacts
sur les aides
GEORGET Denis
Pour les exploitations agricoles bio, il est souvent
préconisé de considérer le système dans sa globalité,
ce qui se traduit souvent par un système polyvalent
mais complexe qui allie élevage, grandes cultures et
cultures fourragères. En Suisse, la communauté
d’exploitation Huber-Moser, présentée dans cet
article, a choisi de simplifier son exploitation en
étendant cette notion de globalité à plusieurs
entreprises du domaine agricole, chacune gardant sa
spécificité première. Ainsi, cette communauté
d’exploitation qui possède un élevage laitier important
mais trop peu de terres a mis en place des
collaborations fourragères avec des fermes de
grandes cultures sans bétail. Ces dernières
fournissent une partie des fourrages nécessaires à
l’élevage Huber-Moser, ce qui leur donne la possibilité
d’intégrer des prairies à leurs rotations et, en échange
elles reçoivent le surplus de fumier produit sur
l’exploitation d’élevage. Martin Huber, un des
membres de la communauté d’exploitation, considère
que la conversion à l’agriculture biologique a été le
premier pas vers la simplification de son système.
Cette organisation, qui repose sur des collaborations
adaptées et durables, permet aujourd’hui de faire
vivre de nombreuses entreprises locales.
Face à la sécheresse de 2011, de nombreux éleveurs
ont dû adapter leur système pour répondre aux
besoins de leurs animaux et pour assurer une
production correcte. Mais ces adaptations sont-elles
toujours réglementaires, notamment au regard des
aides de la PAC ? Afin d’éclairer les agriculteurs de la
région Poitou-Charentes sur ce point, l’auteur donne
les principales dérogations ou adaptations possibles.
Celles-ci concernent d’abord l’assolement. En effet,
pour assurer la production de fourrages, certaines
prairies ont dû être retournées au profit de cultures
dérobées à croissance rapide, des parcelles de
céréales ont pu être ensilées, des jachères ont dû être
récoltées, ou encore des semis de cultures
fourragères n’ont pas pu être réalisés. Ces
modifications doivent être déclarées et il est
nécessaire de respecter autant que faire se peut les
références prairies et engagements PHAE.
Mots clés : POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE /
SECHERESSE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / AIDE /
DEROGATION / DECLARATION / ASSOLEMENT /
JACHERE / FOURRAGE / DUREE DE DETENTION DES
ANIMAUX / CEREALE IMMATURE / CHARGEMENT /
FRANCE
L'AUXILIAIRE BIO n° 16, 01/12/2011, 2 pages (p. 14-15)
réf. 177-034 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / BOVIN LAIT /
VACHE LAITIERE / SYSTEME DE GRANDES CULTURES
SANS ELEVAGE / COOPERATION AGRICOLE /
SYSTEME / ECHANGE AGRICOLE / EXPLOITATION DE
GRANDE CULTURE / SUISSE / TEMOIGNAGE
BIO ACTUALITES n° 1/12, 01/02/2012, 2 pages (p. 8-9)
réf. 177-023 ; Rédaction : ABioDoc
Biopresse 177 – Avril 2012
6
Production animale
Technique élevage : Ration des vaches
laitières : La place du maïs dans les systèmes
herbagers
LEFEVRE Christophe
J'élèverais bien des poules !
AUDUREAU Michel / MÉAILLE Patricia
L'ouvrage détaille les pratiques d'un élevage familial
et bio de poules pondeuses ou de poulets de chair :
comment installer le poulailler et le parcours dans
lequel les poules seront à l'abri des renards, fouines
et autres prédateurs ; comment leur offrir une
alimentation équilibrée et leur préparer des pâtées
"maison" ; comment éviter maladies et parasites avec
des soins naturels. Pour préserver le riche patrimoine
des gallinacées de nos régions, l'auteur présente les
races traditionnelles à privilégier, telles la Gâtinaise et
la Géline de Touraine, bonnes pondeuses à la chair
fine... idéales pour un élevage familial.
Eric Favre, producteur de lait en Loire-Atlantique et
ancien technicien, a réalisé, fin 2011, une formation
sur la ration hivernale des vaches laitières. Il estime
que la production de lait doit se faire prioritairement
avec du pâturage, source d'économie et de
simplification du travail la plus importante. Lorsque ce
premier travail d'augmentation de la période de
pâturage et de réduction des besoins en stock est
réalisé, il convient d'aborder le reste de la ration
fourragère. La présence d'ensilage de maïs dans la
ration garantit une forte production de lait. L'article
relate les résultats d'une expérimentation visant à
étudier l'évolution de la production laitière en fonction
de la part d'ensilage d'herbe introduite en complément
de l'ensilage de maïs. Les résultats montrent que,
dans une ration maïs, l’introduction d’ensilage d’herbe
de bonne qualité à hauteur d’1/3 ou 1/2 ne provoque
pas ou peu de baisse de la production…
Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / POULE / JARDIN /
POULET DE CHAIR / OEUF / ALIMENTATION DES
ANIMAUX / SANTE ANIMALE / RACE / CONDUITE
D'ELEVAGE / POULAILLER
2012, 96 p., éd. EDITIONS TERRE VIVANTE
réf. 177-044 ; Rédaction : ABioDoc 
Valeur nutritive des associations céréales protéagineux
cultivées
en
agriculture
biologique
et
utilisées
pour
la
complémentation des ruminants
COUTARD Jean-Paul
Mots clés : ELEVAGE / SYSTEME HERBAGER /
ALIMENTATION DES ANIMAUX / VACHE LAITIERE /
RATION / MAIS / ELEVAGE LAITIER / PATURAGE /
EXPERIMENTATION
/
RESULTAT
/
RATION
ALIMENTAIRE / BRETAGNE / LOIRE ATLANTIQUE
SYMBIOSE n° 163, 01/12/2011, 2 pages (p. 16-17)
réf. 177-082 ; Rédaction : ABioDoc
Les associations céréales-protéagineux constitue la
principale source de complémentation énergétique
dans les élevages de ruminants biologiques. Le
mélange choisi doit répondre à différents objectifs de
l’éleveur : productivité, teneur en légumineuses et
donc en matière azotée, résistance à la verse, et
compétitivité vis-à-vis des adventices. Dans les essais
menés sur la ferme expérimentale de Thorigné
d’Anjou, et présentés lors des 17èmes journées 3R
(Rencontres Recherches Ruminants) (2010), les
valeurs nutritives de six associations céréalesprotéagineux ont été comparées à celles de céréales
pures. Les résultats montrent que, dans des
conditions de nutrition azotée limitantes, les mélanges
sont plus riches en matière azotée, et cette valeur
pour la céréale augmente avec le pourcentage de
protéagineux qui lui est associé. La combinaison
triticale-pois
fourrager
apparaît
ici
comme
l’association la plus bénéfique. Deux abaques ont été
élaborés pour estimer la valeur nutritive de ce
mélange en fonction du pourcentage de pois récolté.
Zoom sur les croisements : Les vaches
laitières croisées plus rustiques, plus fertiles,
plus durables
GOUEREC Nathalie
Le croisement entre races est une pratique peu
courante dans les élevages laitiers français. Au 1er
janvier 2010, l’Institut de l’Elevage relevait seulement
8,2 % de vaches croisées en moyenne dans les
élevages qui pratiquent les croisements. Pourtant, des
études menées sur des femelles issues de croisement
de première génération ont mis en avant certains
avantages : elles seraient plus fécondes, avec une
durée de vie plus longue et les veaux seraient plus
résistants. Dans cet article, deux éleveurs bretons font
part de leur expérience, tous deux pratiquant le
croisement à trois voies (trois races) depuis de
nombreuses années. Ils ont fait ce choix pour avoir
des vaches mieux adaptées à leurs systèmes
herbagers et à la mise en place de la monotraite.
Tous deux se retrouvent aussi sur l’intégration de la
Rouge suédoise dans leur génétique, réputée pour
son bon indice de santé. Troisième point commun
entre ces éleveurs : le tempérament des vaches est
un élément important pour la bonne conduite du
troupeau et l’utilisation de races plus calmes permet
de garder une bonne ambiance de travail au
quotidien.
http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2010_10_02_Coutard.pdf
Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / RUMINANT /
ASSOCIATION DE CULTURES / MAINE ET LOIRE /
ELEVAGE BIOLOGIQUE / COMPLEMENTATION /
VALEUR NUTRITIVE / VALEUR AZOTEE / ESSAI /
FERME EXPERIMENTALE / MELANGE CEREALIER /
RECHERCHE
2010, p. 285-288 (4), éd. RENCONTRES RECHERCHES
RUMINANTS
réf. 177-124 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés : VACHE LAITIERE / BOVIN LAIT /
CROISEMENT / RACE / SELECTION ANIMALE /
SYSTEME HERBAGER / TEMOIGNAGE / SANTE
ANIMALE / ILLE ET VILAINE / ELEVAGE
ECHO DU CEDAPA (L') n° 98, 01/11/2011, 3 pages (p. 4-6)
réf. 177-101 ; Rédaction : ABioDoc
7
Biopresse 177 – Avril 2012
Production animale
Reportage : Eleveur de Charolais en Anjou :
Ni stress, ni dépendance...
RIVRY-FOURNIER Christine
Valorisation des mâles des troupeaux
allaitants en agriculture biologique
COUTARD Jean-Paul / JOUANNIN Etienne
Michel Caillault et son fils Benoît sont éleveurs bio de
bovins Charolais en Anjou. 90 mères de race
Charolaise, ainsi que leurs veaux, pâturent dans
les parcelles qui s'étendent autour de la ferme, à
Notre-Dame d'Allençon, au sud du Maine-et-Loire.
L'élevage de Michel Caillault est en bio depuis 1999.
Son fils a rejoint l'entreprise familiale en 2007. L'article
revient sur : la conduite des prairies temporaires
(introduites dans des rotations de 7 ans qui intègrent
blé, triticale, pois, luzerne..., comme le relate Michel
Caillault) ; la conduite du troupeau (chargement
d'environ un animal par hectare) ; le bien-être des
animaux ; la qualité de l'aliment donné aux animaux,
ainsi qu'aux mères après mise bas... Par ailleurs, un
point rapide est fait sur les périodes de vêlages (le
mois de septembre est privilégié), ainsi que sur les
débouchés (selon les âges des mâles, des mères et
des génisses).
En agriculture biologique, les veaux mâles sont
souvent valorisés en broutards dans le circuit
conventionnel, notamment dans les Pays-de-la-Loire.
Pour optimiser une valorisation de ces mâles en bio,
la ferme expérimentale de Thorigné-d’Anjou travaille
depuis plusieurs années sur la production de veaux
sous la mère et de bœufs. L’objectif de l’essai,
présenté lors des 15èmes journées 3R (Rencontres
Recherches Ruminants) en 2008, est notamment
d’évaluer l’intérêt économique des différents modes
de commercialisation via une modélisation de la
conduite de la ferme. Les résultats montrent que la
finition en veaux sous la mère ou en bœufs offre des
opportunités intéressantes. Toutefois, des marges de
progrès dans les itinéraires de production sont encore
possibles.
Mots clés : ANJOU / ELEVAGE BIOLOGIQUE / RACE
BOVINE CHAROLAISE / ALIMENTATION DES ANIMAUX /
MAINE ET LOIRE / CONDUITE DU TROUPEAU /
PRAIRIE / ROTATION DES CULTURES / AUTONOMIE
ALIMENTAIRE / BIEN ETRE / BOVIN VIANDE /
TEMOIGNAGE
ECHOBIO n° 32, 01/11/2011, 2 pages (p. 16-17)
réf. 177-076 ; Rédaction : ABioDoc
http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2008_05_systemes_24_C
outard.pdf
Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / BOVIN VIANDE /
FINITION / VIANDE BOVINE / VALORISATION DES
PRODUITS / BROUTARD / BOEUF / VEAU SOUS LA
MERE / ESSAI / FERME EXPERIMENTALE / MAINE ET
LOIRE / RECHERCHE
2008, p. 188 (1), éd. RENCONTRES RECHERCHES
RUMINANTS
réf. 177-122 ; Rédaction : ABioDoc
Dossier FCO : De 2007 à 2009
GIE ZONE VERTE / FRIC Denis / GDS
BOURGOGNE / et al
Optimiser ses stocks en diversifiant les
cultures
NAYET Christel
Le réseau des référents techniques régionaux
agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de
Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches
systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils
d'accompagnement des projets d'installation et de
conversion. Cette fiche porte sur le thème "Optimiser
ses stocks en diversifiant les cultures". Lors des
campagnes de culture défavorables, les stocks de
fourrage, au pâturage ou récoltés, peuvent être
insuffisants pour couvrir les besoins du troupeau. La
mise en place d’intercultures peut alors représenter
une alternative intéressante pour limiter ce risque.
Ici, sept exemples d’intercultures pouvant être mises
en place, en culture pure ou en mélange, sont
présentés : l’association céréales-protéagineux, le
mélange moha-trèfle d’Alexandrie, le maïs fourrager,
le mélange maïs fourrager-soja, le sorgho fourrager,
le millet perlé et le colza fourrager. Pour chacun, des
préconisations sont données pour la date et les doses
de semis, et pour les modes de récolte possibles.
Ce dossier a été constitué en mai 2009, et est
régulièrement mis à jour sur le site du GIE Zone
Verte. Ce GIE (Groupement d'intérêt économique)
regroupe des vétérinaires qui se sont positionnés,
notamment, contre l’obligation de vacciner contre la
fièvre catarrhale ovine qui était appliquée dans les
élevages ovins et bovins. Le dossier compile un
ensemble de documents qui ont traité la question de
la FCO entre 2007 et 2009 dont : - les communiqués
du GIE Zone Verte ; - des études sur les foyers de
FCO en France et leur suivi ; - une synthèse
bibliographique sur les traitements insecticides
préconisés dans les élevages ; - des documents
officiels de l’AFSSA, du Ministère de l’Agriculture et
de la Pêche ; - des articles de presse sur le sujet ;
- une analyse des derniers textes législatifs
concernant la FCO ; - un point sur la réglementation
en ce qui concerne les élevages biologiques ; - la
retranscription écrite de l’émission de radio Terre à
Terre consacrée à cette thématique.
http://www.giezoneverte.com/dossier-special-fco.php
Mots clés
:
FIEVRE
CATARRHALE
OVINE
GROUPEMENT D'INTERET ECONOMIQUE / ELEVAGE
ELEVAGE BIOLOGIQUE / SANTE ANIMALE / VACCIN
REGLEMENTATION / DEROGATION / VETERINAIRE
DESINSECTISATION / RUMINANT / ENQUETE
FRANCE / EUROPE
2009, 232 p., éd. GIE ZONE VERTE
réf. 177-111 ; Rédaction : ABioDoc
Biopresse 177 – Avril 2012
http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/09270/
$File/WEB-cultures-derobees.pdf?OpenElement
Mots clés : CULTURE FOURRAGERE ANNUELLE /
INTERCULTURE / SYSTEME FOURRAGER / ELEVAGE /
ELEVAGE BIOLOGIQUE / ITINERAIRE TECHNIQUE /
DATE DE SEMIS / DENSITE DE SEMIS / RECOLTE DES
FOURRAGES / RHONE ALPES / SECHERESSE /
ALIMENTATION DES ANIMAUX
2011, 4 p., éd. AGRICULTURES ET TERRITOIRES CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE RHÔNEALPES
réf. 177-128 ; Rédaction : ABioDoc
/
/
/
/
/
8
Production animale
Des prairies permanentes, unique ressource
d'un système laitier biologique en Lorraine
FIORELLI Jean-Louis / COQUIL Xavier /
TROMMENSCHLAGER Jean-Marie / et al
De la fauche au stockage : évaluer le coût
d'une chaîne de récolte de l'herbe
LEPEE P.
Pour réduire les coûts de production ou avant
d'investir dans des équipements de récolte, il est
nécessaire de pouvoir évaluer les coûts de récolte
des fourrages des différents types de chantier. Les
données recueillies dans la Creuse fournissent des
éléments de réflexion intéressants. Plusieurs chaînes
de récolte de l'herbe sont décrites et comparées :
l'ensilage avec automotrice ou autochargeuse et
l'enrubannage monoballe ou en boudin (pour les
fauches précoces), ainsi que le foin en balles rondes.
L'agriculteur choisit en fonction des rations et des
besoins en fourrage du troupeau, de la main d'oeuvre
et des matériels disponibles sur l'exploitation et du
système de distribution. Le coût, de la fauche au
stockage, varie suivant la chaîne de récolte, son prix
d'achat, le nombre d'interventions pour arriver au
stockage, le volume d'activité pour amortir le matériel.
Les coûts varient de moins de 200 €/ha (foin et
ensilage en coupe fine) à 250 €/ha (enrubannage).
L'évaluation du coût du chantier est intéressante pour
comparer les chaînes entre elles et pour évaluer le
prix de revient d'une ration.
Ce document a été réalisé lors des 17èmes journées
3R (Rencontres Recherches Ruminants), en 2010.
Dans les exploitations agricoles, la recherche
d’économie
d’intrants
représente
un
enjeu
économique mais également socio-écologique. Dans
ce contexte, un prototype de système bovin laitier
herbager simple et autonome, sur une surface
exclusivement conduite en prairies permanentes,
a été testé sur la station expérimentale INRA ASTERMirecourt. La sécurisation du système repose ici sur
des stocks de fourrages importants, valorisés
notamment via une maximisation du pâturage, et sur
le groupement des vêlages en fin d’hiver pour parfaire
l’équilibre entre ressources alimentaires disponibles et
besoins du troupeau. Ce second point reste à
optimiser pour permettre plus de souplesse en cas
d’aléas climatiques.
http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2010_01_06_Fiorelli.pdf
Mots clés : PRAIRIE PERMANENTE / ELEVAGE
BIOLOGIQUE / BOVIN LAIT / AUTONOMIE / PATURAGE /
SYSTEME
HERBAGER
/
ESSAI
/
STATION
D'EXPERIMENTATION / CONDUITE DU TROUPEAU /
INTRANT / RECHERCHE / VOSGES / ELEVAGE LAITIER
2010, p. 45-48 (4), éd. RENCONTRES RECHERCHES
RUMINANTS
réf. 177-130 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés : HERBE / RECOLTE / FAUCHAGE /
STOCKAGE / COUT / CREUSE / MATERIEL / RATION
ALIMENTAIRE / FOURRAGE / ELEVAGE / RECHERCHE /
ENSILAGE / ENRUBANNAGE / FOIN / TROUPEAU / MAIN
D'OEUVRE / INVESTISSEMENT / FRANCE
FOURRAGES n° 206 - Récolte et valorisation des fourrages
conservés (II), 01/06/2011, 5 pages (p. 137-141)
réf. 177-089 ; Rédaction : ABioDoc
Elevage et changement climatique : Quel
avenir pour l’élevage entre changement
climatique et nouveau contexte ? : Résumé
des interventions
SOUSSANA JF. / COULON Jean-Baptiste /
CARRERE Pascal / et al
Entretenir et régénérer les prairies suite à la
sécheresse
GEORGET Denis
Suite à la sécheresse du printemps 2011, les
agriculteurs ont dû faire face à des dégradations plus
ou moins importantes de leurs prairies et des
opérations de remise en état ont pu être nécessaires.
Cet article présente les différentes opérations
d’entretien possibles pour le couvert végétal (par la
fauche) et/ou pour la parcelle. Pour cette dernière, les
opérations de hersage peuvent avoir différents
objectifs : émoussage, ébousage, étaupinage,
scarification, régénération. Toutefois, les références
manquent et les avis sont divergents sur l’influence de
telles interventions sur la biodiversité de la parcelle.
Les actions de l’agriculteur doivent être réalisées suite
à un diagnostic prairial qui permet d’identifier
clairement le problème à régler et de trouver la
solution la plus adaptée pour le résoudre.
Le 9 février 2012, l’INRA, en partenariat avec la
région Auvergne, l’Etat et la Chambre d’Agriculture
d’Auvergne, a organisé un séminaire sur l’avenir de
l’élevage entre changement climatique et nouveau
contexte, afin d’exposer les éléments et les pistes
d’investigation que la recherche peut apporter sur
cette thématique. Ce document présente les résumés
des 10 interventions du séminaire regroupés en trois
séquences : - L’élevage face à ses nouvelles
contraintes, contexte et enjeux ; - Adaptations,
biotechnique et innovation en élevage ; - Adaptations
économique, organisationnelle et innovation en
élevage.
Mots clés : ELEVAGE / CHANGEMENT CLIMATIQUE /
ADAPTATION / AUVERGNE / PRAIRIE / GAZ A EFFET DE
SERRE / SYSTEME FOURRAGER / AUTONOMIE /
DEVELOPPEMENT DURABLE / BOVIN / OVIN / TRAVAIL /
RECHERCHE / FRANCE / AGRICULTURE ET
ENVIRONNEMENT
2012, 13 p., éd. INRA - CLERMONT - THEIX
réf. 177-131 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés : PRAIRIE / PRAIRIE DEGRADEE / FAUCHE /
HERSE / HERSAGE / BIODIVERSITE / PATURE /
ADAPTATION / SECHERESSE / DIAGNOSTIC PRAIRIAL /
CONDUITE TECHNIQUE / ELEVAGE BIOLOGIQUE
L'AUXILIAIRE BIO n° 16, 01/12/2011, 2 pages (p. 13-14)
réf. 177-033 ; Rédaction : ABioDoc
9
Biopresse 177 – Avril 2012
Production animale
L'évolution technologique du matériel de
récolte au service de la qualité du fourrage
prairial conservé
LANG S. / CHRIST JM. / BORNERT A.
Depuis les années 80, les constructeurs de machines
de récolte du fourrage ont mis les nouvelles
technologies au service de la qualité du fourrage. Les
moyens mis en oeuvre pour préserver cette qualité
aux diverses étapes de la récolte (fauche, fanage,
andainage, pressage, enrubannage) sont précisés
dans l'article. Au-delà de l'intervention au bon stade
de récolte des plantes herbagères, l'enjeu principal
est de réduire le temps entre fauche et stockage. Pour
ce faire, l'innovation s'est concentrée sur des
machines accroissant le débit de chantier et sur des
techniques qui accélèrent le séchage du fourrage au
champ. La notion de préservation du fourrage se
décline déjà au champ : les pertes mécaniques,
effeuillage et brisure, sont évitées par du matériel qui
intervient en douceur. Les nombreuses possibilités de
réglages du matériel, souvent insuffisamment
valorisées par les agriculteurs, permettent d'adapter
chaque étape aux conditions de la parcelle comme
aux conditions météorologiques.
Mots clés : RECOLTE / MATERIEL / FOURRAGE /
QUALITE / TECHNOLOGIE / CONSERVATION /
RECHERCHE / FAUCHE / STOCKAGE / INNOVATION /
MATERIEL AGRICOLE / ADAPTATION / REGLAGE /
PARCELLE / METEOROLOGIE / MECANISATION /
PRAIRIE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / HERBE /
FANAGE / ANDAINAGE / ENRUBANNAGE / ELEVAGE /
FRANCE
FOURRAGES n° 206 - Récolte et valorisation des fourrages
conservés (II), 01/06/2011, 9 pages (p. 143-151)
réf. 177-090 ; Rédaction : ABioDoc
Introduction to Organic Swine Production
Introduction à la production porcine biologique
(Anglais)
SIMPSON Greg
Les producteurs de porcs biologiques sont de plus en
plus nombreux en Ontario et les opportunités de mise
en marché de plus en plus présentes. Cette
présentation aborde les aspects de la production
porcine biologique au Canada. Des informations
concernant la transition, la certification, les
infrastructures requises, les normes associées au
logement, l’accès extérieur, l’alimentation, le contrôle
des parasites et la santé des animaux sont abordées
dans ce document. Plusieurs photos illustrent des
exemples de bâtiments, de logettes et de cours
extérieures.
http://www.agrireseau.qc.ca/agriculturebiologique/document
s/FS12_Organic_Pork_Production_Greg_Simpson.pdf
Mots clés : CANADA / PRODUCTION PORCINE /
AGRICULTURE BIOLOGIQUE / NORME / CONVERSION /
CERTIFICATION / INFRASTRUCTURE / BATIMENT
D'ELEVAGE / AIRE D'EXERCICE / STABULATION LIBRE /
PATURAGE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / SOIN
2012, 48 p., éd. MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE
L'ALIMENTATION, ET DES AFFAIRES RURALES DE
L'ONTARIO (OMAFRA)
réf. 177-312 ; Rédaction : CETAB+
Biopresse 177 – Avril 2012
10
Production végétale
Le chancre du pommier
TROUILLARD Karine
PRODUCTIONS
VEGETALES
Le chancre est un champignon de la famille des
ascomycètes qui peut s’attaquer aux pommiers via
des blessures sur la plante. Il est surtout présent dans
les régions douces et humides. L’article présente les
symptômes sur les bois et rameaux et sur les fruits.
Les facteurs favorables à son développement sont
également exposés : blessures suite à la taille, au gel,
à la grêle ou à la cueillette, conditions
pédoclimatiques, sensibilité des variétés. Enfin,
l’auteur expose quelques méthodes de lutte
autorisées en agriculture biologique (traitement
mécanique, traitement au cuivre, traitements
alternatifs).
Arboriculture
Lutte contre l'Oïdium du pommier
TROUILLARD Karine
L’oïdium est un champignon de la classe des
ascomycètes qui peut s’attaquer aux pommiers et qui
est notamment dangereux pour les jeunes plantations.
L’article présente les symptômes sur les différentes
parties de la plante pouvant être touchées : les
feuilles, les bourgeons et inflorescences, et plus
rarement les fruits. Les facteurs favorables à son
développement
concernent
les
conditions
pédoclimatiques et la sensibilité des variétés. Pour
finir, l’auteur expose quelques méthodes de lutte
autorisées en agriculture biologique (mécanique,
traitement au soufre, traitements alternatifs).
Mots clés : POMMIER / CHANCRE / AGRICULTURE
BIOLOGIQUE
/
SYMPTOME
/
TRAITEMENT
/
TRAITEMENT CUPRIQUE / ARBORICULTURE / VARIETE
SENSIBLE / METHODE DE LUTTE / PROTECTION DES
VEGETAUX
L'AUXILIAIRE BIO n° 16, 01/12/2011, 1 page (p. 6)
réf. 177-031 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés : POMMIER / OIDIUM / AGRICULTURE
BIOLOGIQUE / SYMPTOME / TRAITEMENT / METHODE
DE LUTTE / ARBORICULTURE / SOUFRE / VARIETE
SENSIBLE / PROTECTION DES VEGETAUX
L'AUXILIAIRE BIO n° 16, 01/12/2011, 1 page (p. 5)
réf. 177-030 ; Rédaction : ABioDoc
Autres cultures
Le saunier, cultivateur de perce-pierres
RAOUT Geoffroy
C’est sur l’Ile de Ré que s’est installé Matthieu du
Portal après avoir travaillé plusieurs années dans la
grande distribution. D’abord à la recherche d’une
activité ostréicole, il s’installe finalement en
polyculture de marais, qui consiste à associer divers
systèmes aquacoles extensifs à forte valeur ajoutée. Il
rencontre ensuite un saunier (personne qui récolte le
sel), métier qui fut pendant un temps en voie de
disparition, et décide de se lancer dans cette activité.
En
2001,
le
CREAA
(Centre
Régional
d’Expérimentation et Application Aquacole) recherche
des producteurs pour relancer le projet Salicorne de
l’INRA. Matthieu y participe et met en culture cette
plante halophyte de la famille des chénopodiacées,
qui représente un complément d’activité intéressant,
moins tributaire de la météo que la récolte de sel.
Aujourd’hui, avec les améliorations acquises grâce
aux essais, la production de salicorne certifiée
biologique de Matthieu a augmenté et est devenue
son activité principale.
Le jardin fruitier : Biodiversité, choix de
variétés tolérantes, conduite des arbres,
conservation et utilisation des fruits
FASOL Marc / LATEUR Marc
Les auteurs de cet ouvrage proposent d'apprendre à
gérer le jardin fruitier, que celui-ci soit déjà ancien ou
encore au stade de projet. Pour choisir les espèces,
les planter ou les entretenir, tous les conseils
nécessaires sont regroupés afin de profiter au mieux
du jardin fruitier. Si les arbres sont anciens ou même
malades, des conseils sont donnés pour les soigner
au mieux. Tout comme des conseils pour cuisiner et
conserver les fruits. Toutes les variétés conseillées
dans le présent ouvrage ont été évaluées, puis
sélectionnées en raison de leur résistance naturelle
aux maladies, de l'originalité de leur qualité gustative
et d'autres caractères utiles, comme leurs usages
spécifiques en cuisine. D'ailleurs, pour lutter contre
l'homogénéité des saveurs, rien de tel que de
replanter des variétés anciennes, un point également
traité par les auteurs dans l'ouvrage. Cet ouvrage a
été réalisé avec la collaboration du Centre wallon de
Recherches Agronomiques - Département Sciences
du Vivant - Amélioration & Biodiversité - Gembloux
(Belgique).
Mots clés : SALICORNE / MARAIS POITEVIN / ILE DE RE /
SEL / AQUACULTURE / POITOU CHARENTES /
AGRICULTURE
BIOLOGIQUE
/
INSTALLATION
AGRICOLE / TEMOIGNAGE / ESSAI / MARAIS SALANT
NATURE & PROGRES n° 86, 01/02/2012, 2 pages (p. 8-9)
réf. 177-038 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés : AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT /
ARBORICULTURE / ARBRE FRUITIER / BIODIVERSITE /
VARIETE / VARIETE FRUITIERE / VARIETE ANCIENNE /
VARIETE RESISTANTE / VARIETE TOLERANTE /
PLANTATION / TECHNIQUE CULTURALE / TAILLE /
ENTRETIEN / PROTECTION DES VEGETAUX /
CONSERVATION / VERGER / JARDIN / JARDINAGE /
PROTECTION DES ESPECES / BELGIQUE / PORTE
GREFFE
2011, 160 p., éd. WEYRICH ÉDITION
réf. 177-142 ; Rédaction : ABioDoc 
11
Biopresse 177 – Avril 2012
Production végétale
Le semis sur sol gelé
POTTER Barry
Essai itinéraires techniques de désherbage
en pré semis : labour / non labour en AB :
Campagne 2010/2011
PRIEUR Loïc / LAFFONT Laurent / RODRIGUEZ
Alain
Le semis de plantes fourragères sur sol gelé consiste
à une pratique d’amélioration des prairies ou des
pâturages. Le semis est effectué, dans l’est du
Canada, au printemps vers le mois d’avril sur des sols
gelés ou directement sur la neige. L’action du gel et
du dégel ainsi que la présence d’humidité favorise la
germination des graines. Ce genre de pratique peut
être très intéressant pour augmenter la proportion de
légumineuses comme les trèfles blancs ou rouges, le
lotier et même la luzerne dans des champs de foin ou
des pâturages. Des essais ont été effectués au
Canada avec des taux de semis de légumineuses
variant de 3 à 10 lb à l’acre. Dans certains cas, le
trèfle rouge semé à un taux de 10 lb à l’acre a permis
de ramener la proportion de légumineuses à 50 %
l’année même du semis. Le semis sur sol gelé est une
méthode économique de renouvellement des prairies
qui peut s’appliquer à des champs avec une
topographie accidentée.
Les résultats d’un essai de trois ans sont présentés,
avec pour objectif de comparer deux itinéraires
techniques de gestion des adventices : semis, au sein
d’une même succession culturale, l’un avec labour et
le second sans. L’essai a eu lieu dans le Gers, sur
des sols argilo-calcaires profonds. L’article décrit la
succession culturale, les actes techniques réalisés et
les mesures faites en termes de développement des
adventices ou de rendement des cultures. Les
résultats obtenus font l’objet d’une discussion qui
conclut sur l’intérêt du labour. Ce dernier reste une
sécurité en sol argilo-calcaire car il permet des
résultats satisfaisants dans la gestion des adventices
sans modifier le système cultural, en améliorant le
ressuyage, la minéralisation des résidus et l’efficacité
du désherbage. Le non labour reste possible mais
demande un système cultural adapté, avec
notamment de la luzerne et des techniques de reprise
du sol permettant un déstockage seulement sur les
5 premiers centimètres du sol, d’où moins de
remontée des graines.
http://www.omafra.gov.on.ca/french/livestock/beef/news/vbn
0212a2.htm
Mots clés : CANADA / SEMIS / PATURAGE / PRAIRIE /
GEL / RENOVATION DES PRAIRIES / FOURRAGE /
PRAIRIE DEGRADEE / PRAIRIE PERMANENTE
2012, 2 p., éd. MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE
L'ALIMENTATION, ET DES AFFAIRES RURALES DE
L'ONTARIO (OMAFRA)
réf. 177-302 ; Rédaction : CETAB+
http://www.mp.chambagri.fr/IMG/pdf/Casdar_desherbage_a
nnee_3.pdf
Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / RECHERCHE /
ESSAI / ITINERAIRE TECHNIQUE / GRANDE CULTURE /
DESHERBAGE / CONTROLE DES ADVENTICES /
LABOUR / NON LABOUR / MIDI PYRENEES /
DECHAUMAGE / PRÉ SEMIS
2011, 19 p., éd. CREAB MIDI-PYRENEES
réf. 177-048 ; Rédaction : ABioDoc
Contrôle des adventices
Le désherbage thermique monte en pression
PICAULT Sébastien / BARGAIN Véronique
Sarcleuses : La technique et le moment
d'intervention sont décisifs
DIERAUER Hansueli
En culture de carottes biologiques, le désherbage
représente un des principaux freins techniques car
c’est une plante peu compétitive vis-à-vis des
adventices. Sur le rang notamment, seul le
désherbage manuel fait aujourd’hui preuve d’une
efficacité satisfaisante. A la station du Ctifl de
Carquefou, des essais sont menés sur plusieurs
stratégies
combinant
outils
mécaniques
et
désherbage thermique. Le désherbage vapeur a aussi
été testé et s’avère être la technique la plus efficace.
Toutefois, cette solution est énergivore, coûteuse et
destructrice pour la microflore et la microfaune du sol.
Les producteurs bio sont donc à la recherche d’autres
alternatives. Parmi les stratégies combinant
mécanique et thermique, la plus forte efficacité est
obtenue avec un désherbage en plein environ huit
jours après le semis, suivi de désherbages
thermiques entre les rangs tous les dix jours. Même si
cette solution permet d’atteindre de bons rendements
sans désherbage manuel, ce dernier reste la méthode
la moins pénalisante pour la culture.
Cet article présente différents outils de sarclage pour
le désherbage mécanique des grandes cultures : en
céréales avec un inter-rang de 16 cm, en maïs avec
un inter-rang de 75 cm ou encore sur les autres
cultures sarclées avec un inter-rang de 50 cm.
Aujourd’hui, toutes les sarcleuses peuvent être
équipées de dispositif de pilotage par caméra afin
d’optimiser la précision de l’intervention. Certains de
ces systèmes permettent même une reconnaissance
automatique des lignes de cultures et donc une action
autopilotée. Finalement, trois éléments apparaissent
primordiaux pour une bonne efficacité du désherbage
mécanique : le choix d’un matériel adapté aux
cultures et aux surfaces de l’exploitation, un réglage
minutieux des outils au moment de leur utilisation, et
enfin le moment de l’intervention, les plantes cultivées
devant être suffisamment résistantes et les mauvaises
herbes à un stade précoce et donc vulnérables.
Mots clés : GRANDE CULTURE / DESHERBAGE
MECANIQUE / CEREALE / MAIS / PLANTE SARCLEE /
MATERIEL AGRICOLE / SARCLEUSE / CONTROLE DES
ADVENTICES / HERSE ETRILLE / HOUE ROTATIVE /
SUISSE
BIO ACTUALITES n° 1/12, 01/02/2012, 2 pages (p. 10-11)
réf. 177-024 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés : MARAICHAGE / CAROTTE / DESHERBAGE
THERMIQUE
/
DESHERBAGE
MECANIQUE
/
DESHERBAGE A LA VAPEUR / DESHERBAGE MANUEL /
AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ESSAI / LOIRE
ATLANTIQUE
REUSSIR FRUITS ET LEGUMES n° 315, 01/03/2012,
2 pages (p. 48-49)
réf. 177-015 ; Rédaction : ABioDoc
Biopresse 177 – Avril 2012
12
Production végétale
Les adventices en maraîchage biologique
GRAB HAUTE-NORMANDIE
Le Compostage
PETIT Jean-Luc
Cette brochure, réalisée par le GRAB de HauteNormandie, présente 11 adventices courantes en
maraîchage biologique : le mouron des oiseaux, le
rumex à feuilles obtuses, le chénopode blanc, la
camomille matricaire, la morelle noire, le chiendent
rampant, la renouée persicaire, l’ortie dioïque, le
chardon des champs, le galinsoga, la renoncule
rampante. Pour chacune, une fiche pratique présente
la plante et sa classification botanique, et donne
quelques indications sur les facteurs la favorisant,
ainsi que des indications sur son cycle de
développement. Des moyens de lutte préventifs et
curatifs utilisables en bio sont également présentés.
Cet article apporte de nombreux éléments sur le
compostage à l’échelle des exploitations agricoles, de
la fabrication du compost à son utilisation. Ce
processus de décomposition et de transformation
« contrôlées » de déchets organiques est complexe,
et doit être adapté en fonction du sol, des cultures à
amender, et des résultats recherchés. Le compost se
caractérise par sa structure stable et homogène. C’est
un produit assaini car les transformations engendrées
par les populations microbiennes mises en jeu
entraînent une destruction des germes pathogènes,
des parasites animaux, des graines et des organes de
propagation des végétaux. Cet amendement agit sur
les propriétés physiques, chimiques et biologiques du
sol, il favorise notamment son aération et améliore sa
capacité de rétention en eau. D’autres avantages sont
explicités dans cet article et les différents types de
compost, en fonction du type de fumier utilisé, sont
décrits. En agriculture biodynamique, six préparations
de plantes médicinales peuvent être utilisées pour
vivifier le compost.
http://www.bio-normandie.org/wpcontent/uploads/2009/09/Les-adventices-en-maraichagebio.pdf
Mots clés
:
MARAICHAGE
/
CONTROLE
DES
ADVENTICES / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / LUTTE
CURATIVE / LUTTE PREVENTIVE / METHODE DE
LUTTE / HAUTE NORMANDIE
2009, 13 p., éd. GRAB HAUTE-NORMANDIE (Groupement
Régional d'Agriculture Biologique de Haute-Normandie)
réf. 177-126 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés : COMPOSTAGE / COMPOST / COMPOST DE
BOUSE / EFFLUENT / ELEVAGE / FERTILISATION
ORGANIQUE / VALEUR AGRONOMIQUE / BACTERIE /
AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / SOL / FERTILISATION
L'AUXILIAIRE BIO n° 16, 01/12/2011, 3 pages (p. 18-20)
réf. 177-035 ; Rédaction : ABioDoc
Fertilisation
Je réussis mon compost et lombricompost
MARTIN Ludovic / MARTIN Pascal / PREDINE
Eric
Hors-série n° 14 : Le compost bio-dynamique
DREYFUS Laurent / CLOOS Walther /
BOCKEMÜHL Jochen / et al
Que l'on soit installé en ville ou à la campagne, il
existe une forme de compostage pour chacun. Grâce
au compostage (individuel ou collectif) et au
lombricompostage ou "vermicompostage" (plus
adapté à la vie urbaine), il est possible de réduire ses
déchets à la source en transformant les matières
organiques (résidus de cuisine ou de jardinage) en
nourriture pour des plantes. Les auteurs présentent
de façon très pratique, les techniques pour réaliser
compost ou vermicompost. Ce faisant, ils répondent
aux questions suivantes : quels déchets composter ?
Quand le compost est-il prêt ? Comment le récolter ?
Où installer sa vermicaisse ?... Composter, c'est une
bonne façon de réduire d'un tiers environ ses déchets,
tout en fertilisant naturellement ses plantes et à
moindre coût.
Douze ans après la 1ère édition du hors-série de la
revue Biodynamis sur le compost, cette 2ème édition
voit le jour. Elle regroupe les articles suivants : - Vers
l'humus ; - La vie du tas de compost ; - La Terre ;
- Pourquoi composter ? ; - Comprendre l'élaboration
des préparations du compost ; - Stimuler les
processus vitaux ; - Élaborer le compost au jardin ;
- Évaluer un compost : De la théorie à la pratique ;
Les différentes parties d'un tas de compost ;
- Composter pour cultiver le désert en Égypte ;
- Composter en partenariat ; - Le thé de compost ;
- Compost et extrait aqueux de compost de marc
biodynamique.
Mots clés : COMPOST / FERTILISATION / AGRICULTURE
BIODYNAMIQUE / HUMUS / SOL / LOMBRIC /
PREPARATION BIODYNAMIQUE / PREPARATION /
COMPOSTAGE / FERTILITE DES SOLS / JARDIN /
JARDINAGE / FRANCE / EGYPTE / ALLEMAGNE / THE
DE COMPOST / RECHERCHE / EXPERIMENTATION /
ETATS UNIS D'AMERIQUE / SUISSE
BIODYNAMIS n° hors-série n° 14, 01/03/2012, 80 pages
(p. 1-80)
réf. 177-145 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés
:
COMPOST
/
LOMBRICOMPOST
/
LOMBRICOMPOSTAGE / COMPOSTAGE / JARDINAGE /
VILLE / CAMPAGNE / TERRASSE / ENVIRONNEMENT /
TECHNIQUE / FERTILISATION / JARDIN / UTILISATION
2011, 80 p., éd. EDITIONS TERRE VIVANTE
réf. 177-042 ; Rédaction : ABioDoc 
13
Biopresse 177 – Avril 2012
Production végétale
interannuelle des intrants est importante. En annexe,
on retrouve le classement des fiches "produits" par
ordre alphabétique ; par famille de produits (boues,
fumiers...). A noter qu'un certain nombre de ces
produits ne sont pas autorisés en agriculture
biologique (boues urbaines...) et qu'il convient de
consulter les annexes du règlement européen. Sont
traités : - Les produits d'origine urbaine : Les
composts d'ordures ménagères ; Les composts
d'ordures ménagères et de déchets verts ; Les
composts de déchets verts ; Les matières végétales ;
Les boues urbaines ; Les composts de boues et
autres co-produits en mélange. - Les produits
d'origine industrielle : Les boues industrielles autres
qu'IAA ; Les sous-produits des IAA : les distilleries, les
mouliniers. - Les produits d'origine agricole : Les
fumiers ; Le lombricompostage ; Les lisiers ; Les
Retraits/Ecarts de tri de fruits et légumes ; Les
substrats usagés des serres hors sols. - Les produits
issus de l'agrofourniture : A profil plutôt
d'amendement ; A profil plutôt d'engrais.
Les produits organiques utilisables en
agriculture en Languedoc-Roussillon : Guide
technique : Tome 1
ROUDAUT Jean-Philippe / GASPARD Myriam /
BOYER Gilles / et al
Ce guide a une double entrée : - Une approche
technique : le tome I reprend les éléments de
connaissances théoriques et contextuels nécessaires
pour raisonner l'emploi des produits organiques ;
- Une approche "produit" par profil et/ou site de
production : le tome II regroupe les fiches de
présentation des produits. Dans ce tome I, les
éléments du contexte régional sont présentés dans le
chapitre 1 (socio-économie), le chapitre 2 (matières
organiques du sol) et le chapitre 3 (gisement des
principaux produits organiques). Les chapitres 4 et 6
reprennent les réglementations afférentes aux
principaux produits organiques rencontrés en
Languedoc-Roussillon. Pour pouvoir adapter la dose
de produit au besoin de la culture et du sol, il est
nécessaire de connaître les indicateurs analytiques
utilisés comme précisés dans le chapitre 5 et le
matériel le plus adéquat (chapitre 7). Ce tome I est
clôturé par la démarche de raisonnement et
d'optimisation des apports de produits organiques
(chapitre 8). En annexe, on retrouve le glossaire, la
liste des figures et tableaux. A noter que plusieurs des
produits étudiées ne sont pas utilisables en AB (boues
urbaines...).
http://www.languedocroussillon.chambagri.fr/guide-desproduits-organiques-utilisables-en-lr.html
Mots clés : PRODUIT ORGANIQUE / FERTILISATION
ORGANIQUE / MATIERE ORGANIQUE DU SOL /
LANGUEDOC ROUSSILLON / AGRICULTURE ET
ENVIRONNEMENT / SOL / COMPOST / DECHET
MENAGER / DECHET VEGETAL / BOIS RAMEAL
FRAGMENTE / INDUSTRIE AGRO-ALIMENTAIRE /
FUMIER / LISIER / LOMBRICOMPOSTAGE / SUBSTRAT /
AGROFOURNITURE / BOUE / CARACTERISTIQUE
AGRONOMIQUE / INNOCUITE / ADRESSE
2011,
198
p.,
éd.
CHAMBRE
REGIONALE
D'AGRICULTURE DU LANGUEDOC-ROUSSILLON
réf. 177-054 ; Rédaction : ABioDoc 
http://www.languedocroussillon.chambagri.fr/guide-desproduits-organiques-utilisables-en-lr.html
Mots clés : PRODUIT ORGANIQUE / FERTILISATION
ORGANIQUE / MATIERE ORGANIQUE DU SOL /
LANGUEDOC ROUSSILLON / SOL / AGRICULTURE /
REGLEMENTATION / AGRONOMIE / EPANDAGE /
AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / RISQUE
SANITAIRE / RISQUE ENVIRONNEMENTAL / MATERIEL
AGRICOLE / BOUE D'EPURATION URBAINE /
COMPOST / DECHET MENAGER / DECHET VEGETAL /
DECHET AGRICOLE / EFFLUENT / INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE / QUALITE / CRITERE / INNOCUITE /
ANALYSE
2011,
128
p.,
éd.
CHAMBRE
REGIONALE
D'AGRICULTURE DU LANGUEDOC-ROUSSILLON
réf. 177-053 ; Rédaction : ABioDoc 
Le programme de fertilisation biologique chez
Mulberry Creek HerbFarm
LANGAN Mark
Mark Langan de la ferme Mulberry Creek HerbFarm
en Ohio aux États-Unis produit en serre des plants de
fines herbes, de vivaces miniatures, de plantes
succulentes et des transplants de légumes certifiés
biologiques. Le producteur détaille deux recettes de
substrats utilisés pour sa production (un mélange
hivernal et un mélange printanier) et leurs usages. Le
producteur aborde également les détails de son
programme de fertigation post-plantation comprenant
un produit à base de farine de poisson, un produit
appelé Daniel’s Pinnacle ainsi qu’un thé de compost.
Les applications et les usages sont détaillés.
Les produits organiques utilisables en
agriculture en Languedoc-Roussillon : Guide
technique : Tome 2
ROUDAUT Jean-Philippe / GASPARD Myriam /
BOYER Gilles / et al
http://www.iqdho.com/fr/images/stories/tdm/conf/Programm
eFertilisationBio_MulberryCreekHerbFarm.pdf
Mots clés : FERTILISATION / ETATS UNIS D'AMERIQUE /
SERRE / HERBE AROMATIQUE / LEGUME /
AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SUBSTRAT / RECETTE /
MYCORHIZE / FERTIGATION
2012,
4
p.,
éd.
CENTRE
D'EXPERTISE
EN
HORTICULTURE ORNEMENTALE DU QUEBEC (IQDHO)
réf. 177-311 ; Rédaction : CETAB+
Ce guide a une double entrée : - Une approche
"produit" par profil et/ou site de production : ce tome II
regroupe les fiches de présentation des produits ;
- Une approche technique : le tome I reprend les
éléments de connaissances théoriques et contextuels
nécessaires pour raisonner l'emploi des produits
organiques. Ce tome II présente, grâce aux éléments
fournis dans le tome I, une fiche technique par produit
organique utilisable dans le Languedoc-Roussillon. Il
ne prétend pas recenser de manière exhaustive la
totalité des produits organiques utilisables en
Languedoc-Roussillon, mais de présenter les plus
fréquents. Ne sont pas affichées de notions de prix
dans ces fiches "produits" car la variabilité
Biopresse 177 – Avril 2012
14
Production végétale
Résultats de l’essai variétés de triticale en
agriculture biologique : Campagne 2010-2011
PRIEUR Loïc / LAFFONT Laurent
Grandes cultures
Agriculture Biologique : Compte-rendu des
essais réalisés en Picardie : Récolte 2011
BERTRAND Samantha / MENU Pierre / SALITOT
Gilles
Ce document présente les résultats d’un essai sur
12 variétés de triticale, dont deux génotypes non
inscrits et issus des travaux de l’INRA. Ont été étudiés
pour le comportement des variétés en AB, en
particulier leurs caractéristiques agronomiques
(précocité à l’épiaison, hauteur de paille), leurs
résistances aux maladies ou rusticité, leurs qualités
(poids spécifique) et leur niveaux de rendement. En
conclusion, pour chaque variété, sont repris les plus
et les moins observés, ainsi que les perspectives
d’essais à venir, les conditions climatiques
particulières de l’année amenant à devoir retester
certaines variétés.
Ce document présente les résultats des essais
réalisés sur différentes variétés de céréales en AB,
par les Chambres d’agriculture de Picardie, lors de la
campagne 2010/2011. Le climat de cette campagne,
présenté au début du document, a été très particulier,
puisqu’un déficit hydrique printanier record a été
enregistré. Cinq essais ont été conduits en agriculture
biologique : trois essais variétaux sur le blé tendre
d’hiver, le grand épeautre et le triticale, un essai sur la
fertilisation azotée des céréales d’hiver avec des
produits à base de luzerne, et un essai sur les
populations de blé tendre d’hiver. Pour chacun des
essais, les objectifs, le protocole et les modalités, les
observations en végétation et les résultats sont
présentés. Enfin, une synthèse des essais variétaux
en blé et triticale dans le Bassin parisien vient
compléter ces données (rendements et taux de
protéines).
http://www.mp.chambagri.fr/IMG/pdf/varietes_triticale_2011.pdf
Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / GRANDE
CULTURE / TRITICALE / RECHERCHE / ESSAI / MIDI
PYRENEES
/
VARIETE
/
CARACTERISTIQUE
AGRONOMIQUE / RUSTICITE / QUALITE / RENDEMENT
2011, 13 p., éd. CREAB MIDI-PYRENEES
réf. 177-050 ; Rédaction : ABioDoc
Technique culture : Résultats d'essais : La
culture du seigle biologique en Bretagne
JOHAN Gaëtan
http://www.chambres-agriculturepicardie.fr/fileadmin/documents/publications/productions/Info_bi
o/CR-essais_bio_2011_Picardie.pdf
Mots clés : BLE / TRITICALE / EPEAUTRE / AGRICULTURE
BIOLOGIQUE / ESSAI / VARIETE / FERTILISATION AZOTEE /
VARIETE POPULATION / CLIMAT / RECHERCHE /
RESULTAT / PICARDIE / BASSIN PARISIEN
Après une présentation du seigle de la filière
bretonne, et de ses débouchés (céréales de petit
déjeuner, meunerie, alimentation animale), l’article
revient sur les résultats d’essais menés sur le seigle
dans le cadre de la Commission interprofessionnelle
bretonne de recherche en agriculture biologique, la
CIRAB. Ce programme de trois ans, débuté en 2009,
a pour objectif de créer des références techniques et
d'améliorer la conduite technique de la culture. La
première année, 10 parcelles de seigle ont été
suivies. Les résultats ont montré une grande
hétérogénéité de rendement. En 2010, un essai a été
mis en place sur le lycée du Rheu (35), avec semis de
trois variétés : Caroass, Carotop, Dukato. Deux
densités de semis (280 et 370 gr/m²) ont été croisées
sur l’essai. Les résultats portent sur : les rendements
sur les zones de limons profonds ; la souplesse de
rotation ; l’itinéraire technique ; la date et la dose de
semis ; les variétés. Il ressort que, sur les bonnes
terres, un semis à 100 kg/Ha suffit et que les
différences entre les variétés sont minimes.
2011, 24 p., éd. CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE
DE PICARDIE
réf. 177-001 ; Rédaction : ABioDoc
Résultats de l’essai test de variétés de soja en
agriculture biologique : Campagne 2010-2011
PRIEUR Loïc / LAFFONT Laurent
Ce document relate les résultats d’un essai en
conditions biologiques mené dans le Gers sur dix
variétés de soja, choisies pour leur potentiel en teneur
protéique pour l’alimentation humaine et/ou en
rendement pour l’alimentation animale. Les diverses
variétés ont été testées sur leurs caractéristiques
agronomiques (précocité à la floraison, résistance à la
verse), leur rusticité (résistance aux maladies), leur
niveau de rendement et leurs qualités (teneur en
protéines). Le parcours technique de l’essai, irrigué,
est décrit et l’ensemble des résultats font l’objet de
tableaux et graphes. Enfin, le document présente un
petit résumé des points forts et points faibles pour
chaque variété. Ainsi, après plusieurs années
d’essais, sont distinguées, comme particulièrement
intéressantes en AB : les variétés SHAMA et ISIDOR
pour l’alimentation humaine et les variétés ASTAFOR
et ECUDOR pour l’alimentation animale.
Mots clés : SEIGLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /
BRETAGNE / ESSAI / RESULTAT / GRANDE CULTURE /
RECHERCHE
SYMBIOSE n° 163, 01/12/2011, 2 pages (p. 14-15)
réf. 177-081 ; Rédaction : ABioDoc
http://www.mp.chambagri.fr/IMG/pdf/Varietes_soja_2011.pdf
Mots clés : GRANDE CULTURE / AGRICULTURE
BIOLOGIQUE / RECHERCHE / ESSAI / SOJA / MIDI
PYRENEES / VARIETE / ALIMENTATION DES ANIMAUX /
ALIMENTATION
HUMAINE
/
CARACTERISTIQUE
AGRONOMIQUE / RUSTICITE / RENDEMENT / QUALITE /
TENEUR EN PROTEINES
2012, 12 p., éd. CREAB MIDI-PYRENEES
réf. 177-049 ; Rédaction : ABioDoc
15
Biopresse 177 – Avril 2012
Production végétale
Gestion des couverts d'interculture
TROTTIN Vincent
Production de plantes ornementales sous
fertilisation biologique
GRAVEL Valérie / MENARD Claudine / DORAIS
Martine
La destruction des cultures intermédiaires, et en
particulier dans le cas des Cultures Intermédiaires
Piège A Nitrates (CIPAN), doit pouvoir se faire à un
coût limité tout en maximisant les bénéfices pour la
culture suivante. Pour le choix de la date, l’agriculteur
doit trouver le bon compromis permettant de limiter au
maximum les pertes d’azote face aux différentes
contraintes auxquelles il est soumis (météo, calendrier
de travaux…). En matière technique, l’agriculteur peut
faire le choix d’intervenir mécaniquement (roulage,
broyage, enfouissement…) ou de profiter du gel
hivernal, auquel certaines espèces sont sensibles.
L’auteur présente également, dans cet article,
quelques impacts des couverts d’interculture sur les
cultures suivantes : disponibilité en eau, en azote,
influence sur le développement de la culture.
Le document présente les résultats du printemps
2011 d’un essai de fertilisation biologique d’une
culture ornementale biologique ou écologique
d’Impatiens et de Pétunias. Les chercheuses ont
comparé deux cultivars de chaque plante, deux types
de pots (pots en tourbe (Jiffy®) et pots de plastique
standard), l’utilisation d’un inoculant (témoin non
inoculé et inoculant Mycostop® (S. griseoviridis)), trois
doses d’un fertilisant à base de farine de crabe et
d’algues ainsi que trois doses de fertilisant de la
compagnie Gaia green en plus d’un témoin en
fertilisation conventionnelle (Nutricote). Les plants ont
été évalués à 4 et 8 semaines en fonction d’un index
de qualité, de la biomasse produite, du pH et de la CE
ainsi que des analyses minérales.
Mots clés : INTERCULTURE / COUVERT VEGETAL /
TECHNIQUE AGRICOLE / DESTRUCTION / TRAVAIL
MECANIQUE / GEL / AZOTE / FIXATION D'AZOTE /
POITOU CHARENTES / ESPECE GELIVE / GRANDE
CULTURE
L'AUXILIAIRE BIO n° 16, 01/12/2011, 2 pages (p. 21-22)
réf. 177-036 ; Rédaction : ABioDoc
http://www.iqdho.com/fr/images/stories/tdm/conf/Grappe_sci
entifique_biologique_2012.pdf
Mots clés : PLANTE ORNEMENTALE / HORTICULTURE /
FERTILISATION / CANADA / RECHERCHE / SERRE /
ESSAI / ENGRAIS
2012, 20 p., éd. AAC (Agriculture et Agroalimentaire
Canada)
réf. 177-309 ; Rédaction : CETAB+
Horticulture
Jardinage biologique
Journée sur la production durable en
horticulture ornementale
CENTRE D'EXPERTISE EN HORTICULTURE
ORNEMENTALE DU QUEBEC (IQDHO)
Mon potager bio en ville : Sur cour, terrasse,
balcon...
PREDINE Eric / DAVID Franck
Le Centre d’expertise en horticulture ornementale du
Québec (IQDHO) a tenu la 5e journée sur la
production durable en horticulture ornementale. Mark
Langan, producteur biologique de la ferme Mulberry
Creek Herb en Ohio aux États-Unis a partagé ses
stratégies de lutte en production biologique. Il a
également donné une conférence sur le programme
de fertilisation biologique pour les annuelles, les
vivaces, les fines herbes et les plantes miniatures de
son entreprise. M. Thierry Chouffot de Koppert
Canada, fournisseur d’auxiliaires, a ensuite résumé
les principaux problèmes rencontrés en production
biologique en 2011 et les méthodes pour lutter
efficacement contre les ravageurs en serres. Jocelyne
Lessard, conseillère en serriculture pour l’IQDHO, a
expliqué l’utilisation en serre de nématodes. Les
résultats de recherche sur la production de plantes
ornementales sous fertilisation biologique ont
également été présentés.
Produire de beaux légumes, bio, même quand on ne
vit pas à la campagne et qu'on n'a pas un grand
jardin, c'est possible avec des techniques adaptées.
Sur terrasse et balcon, on jardinera en pots, en
jardisacs ou grâce à un meuble à jardiner. Dans une
cour, on rendra le bitume fertile en créant une
lasagne, dont le substrat est fort apprécié par de
nombreux légumes. Sur un petit terrain, on optera
pour le jardinage en carrés, une méthode très
productive et à rotation rapide. Les auteurs apportent
aussi les informations pour trouver un espace où
jardiner, nourrir ses potées grâce à son compost ou
vermicompost, récupérer l'eau de pluie (et la
débarrasser des particules polluantes)... Les auteurs
ont sélectionné 25 légumes, fruits et aromatiques
incontournables, pour lesquels ils détaillent les
techniques adéquates. Les fraisiers s'épanouissent
sur une lasagne, les haricots verts sont à l'aise dans
les carrés et la sauge dans un grand pot...
http://www.iqdho.com/fr/publications/2056
Mots clés : HORTICULTURE / LUTTE BIOLOGIQUE /
JOURNEE TECHNIQUE / RECHERCHE / NEMATODE /
FERTILISATION / QUEBEC
2012,
1
p.,
éd.
CENTRE
D'EXPERTISE
EN
HORTICULTURE ORNEMENTALE DU QUEBEC (IQDHO)
réf. 177-306 ; Rédaction : CETAB+
Biopresse 177 – Avril 2012
Mots clés : JARDINAGE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /
POTAGER / JARDIN EN VILLE / VILLE / TERRASSE /
BALCON / TOITURE / POTAGER EN CARRES /
LASAGNE / COMPOST / LOMBRICOMPOSTAGE / EAU /
GESTION DE L'EAU / TECHNIQUE CULTURALE /
LEGUME / FRAISE / PLANTE AROMATIQUE ET
MEDICINALE / FRUIT
2012, 192 p., éd. EDITIONS TERRE VIVANTE
réf. 177-043 ; Rédaction : ABioDoc 
16
Production végétale
Mots clés : OISEAU / BIODIVERSITE / JARDIN /
JARDINAGE / NICHOIR / VILLE / ISERE / PROTECTION
DE LA NATURE / ENVIRONNEMENT
QUATRE SAISONS DU JARDIN BIO (LES) n° 192,
01/01/2012, 7 pages (p. 18-26)
réf. 177-155 ; Rédaction : ABioDoc
J'ai de beaux rosiers : sans produits
chimiques !
LAPOUGE-DEJEAN Brigitte / LAPOUGE Serge
Que l'on soit adepte des variétés anciennes ou
modernes, les auteurs donnent les clefs essentielles à
la réussite de la culture biologique de rosiers. Ils ont
ainsi sélectionné une large gamme de variétés pour
leur beauté, leur parfum, mais surtout leur résistance.
Ils proposent d'aménager de beaux massifs de rosiers
associés à des vivaces ou des aromatiques, des
talus, des haies, ou d'habiller le mur de la maison,
une pergola ou un arbre mort. Ils apprennent aussi à
choisir des plantes en bonne santé, à leur apporter les
soins adaptés dès la plantation et au fil des saisons :
amendements naturels, paillages, soins préventifs aux
purins de prêle ou de consoude... Enfin, ils montrent
les gestes de taille adaptés à chaque famille de
rosiers, ainsi que les différentes façons de les palisser
ou de travailler leur arcure.
Maraîchage
Guide de l'autoconstruction : Outils pour le
maraîchage biologique
CLERC Fabrice / BRATZLAWSKI Vincent /
TEMPLIER Joseph / et al
Il aura fallu pratiquement deux ans pour livrer ce
guide, l'un des principaux résultats des travaux des
auteurs sur l'auto-construction d'outils pour le
maraîchage biologique. Ce fut la lente mais
nécessaire
maturation
de
l'engagement
de
productrices et producteurs pour la diffusion de
savoirs, de techniques et de pratiques, de réalisations
empiriques éprouvées depuis de longues années,
parfois même des décennies. Ce sont quinze outils et
un système d'attelage qui sont ici livrés en plans,
prêts à reproduire, , seul ou en groupe, encadré ou
non. Il est possible de partir sur des copies fidèles ou
des versions enrichies de ses apports personnalisés.
Il est en effet possible d’adapter ou d’ajuster les
tutoriels à ses propres besoins. La pratique est
accessible. Elle n'a besoin que de bon sens, de
temps. Elle s'affinera et se consolidera au fur et à
mesure des réalisations, par l'apprentissage des
techniques et les échanges entre autoconstructeurs.
Cette initiative replace l'outil au service de l'homme.
En l'aidant à s'affranchir des standards imposés, elle
lui permet de redevenir acteur de son développement.
Elle encourage l'autonomie et la réappropriation des
savoirs, non pour isoler plus encore le paysan sur son
îlot de culture(s), mais au contraire pour multiplier les
occasions d'échanger, d'innover, de partager. En
effet, la démarche des auteurs de ce guide a consisté
à participer à accélérer le développement du
maraîchage biologique en le rendant plus attractif,
plus accessible ; abonder à la somme des
connaissances et compétences nécessaires à une
Agriculture Biologique en perpétuel mouvement ;
favoriser une agriculture riche des découvertes et des
innovations de chacun.
Mots clés : ROSIER / JARDIN / JARDINAGE /
AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PLANTATION / TAILLE /
TECHNIQUE
CULTURALE
/
PROTECTION
DES
VEGETAUX / FLEUR / HORTICULTURE
2012, 120 p., éd. EDITIONS TERRE VIVANTE
réf. 177-045 ; Rédaction : ABioDoc 
Pas blette, la bette : Bette ou blette, voilà la
question !
LA VAISSIERE Jean de
Cet article présente la blette ou bette, encore appelée
carde parmi d’autres dénominations variant selon les
régions. Après un petit cours de botanique sur cette
amarantacée (ou chénopodiacée selon les avis),
l’auteur en présente la culture, du semis à la récolte.
C’est un légume de jardin facile à cultiver, car bon
compétiteur vis-à-vis des mauvaises herbes et il
pourra donner de bons rendements. Toute la partie
aérienne de la plante est comestible. C’est une plante
bisannuelle, il faut donc attendre la deuxième année
de production pour pouvoir récolter ses graines et les
ressemer. L’auteur présente également les principaux
ravageurs et maladies, ainsi que les méthodes de
lutte en bio. Enfin, il donne quelques exemples
d’utilisations alimentaires et médicinales.
Mots clés : BETTE / JARDIN POTAGER / LEGUME /
ITINERAIRE CULTURAL / SEMIS / PARASITE DES
VEGETAUX / MALADIE / PROTECTION DES VEGETAUX /
AGRICULTURE BIOLOGIQUE / BOTANIQUE / RECOLTE /
UTILISATION CULINAIRE / JARDINAGE
NATURE & PROGRES n° 86, 01/02/2012, 2 pages
(p. 42-43)
réf. 177-040 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MATERIEL
AGRICOLE / MARAICHAGE / AUTOCONSTRUCTION /
MATERIAU / TECHNIQUE / PLANCHE PERMANENTE /
ENHERBEMENT
/
GESTION
/
AUTONOMIE
/
INNOVATION
2011, 246 p., éd. ADABIO AUTOCONSTRUCTION / ITAB
(Institut Technique de l'Agriculture Biologique)
réf. 177-154 ; Rédaction : ABioDoc 
Dossier : Les oiseaux au jardin
CORNUAILLE Véronique / PERRAUD Stéphane
Ce dossier regroupe deux articles : - Installer un
nichoir au jardin : choisir le type de nichoir (boîte aux
lettres, balcon, nichoir semi-ouvert) selon les oiseaux
(mésange bleue, mésange charbonnière, sitelle
torchepot, rouge-gorge, rouge-queue noir), comment
construire un nichoir à balcon... - Un refuge LPO en
ville : A Échirolles, commune de 30 000 habitants
dans la banlieue sud de Grenoble, Françoise a fait de
son jardin une terre d'accueil pour les oiseaux.
L'article fait une visite guidée.
17
Biopresse 177 – Avril 2012
Production végétale
Mots clés : MARAICHAGE / SALADE / VARIETE /
AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ESSAI / CULTURE DE PLEIN
CHAMP / RECOLTE / SEMENCIER / RESISTANCE
Rainwater Catchment from a High Tunnel for
Irrigation Use
Système de captage de l’eau de pluie sur grands
tunnels pour l’irrigation (Anglais)
HOUSE Shawn / NAEVE Linda
SYMBIOSE n° 163, 01/12/2011, 3 pages (p. 8-10)
réf. 177-080 ; Rédaction : ABioDoc
Farming for Nutrient Quality
Produire en fonction de la qualité des éléments
nutritifs (Anglais)
BOYERS Bruce
La production de fruits ou de légumes sous grands
tunnels
a
plusieurs
avantages
comme
le
prolongement de la saison de croissance, la
protection contre les intempéries et un meilleur
contrôle de l’environnement de production (humidité,
ravageurs, etc.). Ces infrastructures nécessitent une
gestion de l’irrigation différente des cultures en
champs. En plus de créer un environnement chaud et
sec, ces grands tunnels peuvent générer d’importants
volumes d’eau lors de pluie qui peuvent provoquer de
l’érosion. Le document présente un système de
récupération des eaux de pluie à des fins d’irrigation
pour les grands tunnels. Le système comprend une
gouttière, un réservoir, une pompe et un système
d’irrigation. Le coût des matériaux, excluant le
système d’irrigation et l’installation, est évalué à
1 200 $ US. Le document présente les matériaux
utilisés, de même que des croquis illustrant en détail
certaines composantes du système. La gouttière est
installée sur un morceau de bois coupé en angle pour
correspondre aux côtés du tunnel. Une pente de
15 cm à tous les 30 mètres linéaires est
recommandée pour s’assurer d’une bonne circulation
de l’eau dans les gouttières. Une lisière de plastique
peut être collée sur les côtés du tunnel jusque dans la
gouttière pour s’assurer que l’eau s’y insère. L’autre
méthode proposée est de déposer un plastique au
sommet du grand tunnel et qui descend de chaque
côté jusqu’à la gouttière. Celui-ci est attaché de la
même façon que le plastique du tunnel. Dans les
régions plus froides, il est recommandé d’enlever les
gouttières pendant l’hiver afin d'éviter les bris dus à la
neige.
Dan Kittredge est producteur maraicher biologique
aux États-Unis et président de l’organisme
Remineralize the Earth (RTE). Il prône une agriculture
qui valorise la qualité nutritive des aliments plutôt que
le volume produit. Les plantes riches en minéraux
sont moins propices aux attaques des ravageurs. La
clé pour produire des aliments de qualité réside dans
les pratiques culturales et dans la fertilisation. Le
producteur a commencé ses expériences de
fertilisation en appliquant des poudres de roches
concassées afin d’améliorer la croissance des plants,
la santé de ceux-ci et leur teneur en nutriments. Pour
le producteur, le succès réside dans l’acquisition de
connaissances sur les interactions sol-plante.
Aujourd’hui, il valorise le transfert de connaissances
et donne des séminaires ainsi que des conférences
pour partager ses expériences.
http://issuu.com/organic_connections/docs/organicconnectionsmar-apr-2012
Mots clés : MARAICHAGE / FERTILISATION / APPORT /
FERTILISATION MINERALE / NUTRIMENT / NUTRITION
MINERALE
/
VALEUR
NUTRITIVE
/
VALEUR
NUTRITIONNELLE / ETATS UNIS D'AMERIQUE / QUALITE
DU PRODUIT
ORGANIC CONNECTIONS, 01/03/2012, 4 pages (p. 12-15)
réf. 177-304 ; Rédaction : CETAB+
Plantes aromatiques
médicinales
http://www.leopold.iastate.edu/sites/default/files/pubs-andpapers/2012-01-rainwater-catchment-high-tunnel-irrigationuse.pdf
Mots clés : ETATS UNIS D'AMERIQUE / IRRIGATION /
SERRE TUNNEL / EAU DE PLUIE / INFRASTRUCTURE /
MARAICHAGE / EROSION
2012, 7 p., éd. IOWA STATE UNIVERSITY
réf. 177-316 ; Rédaction : CETAB+ 
La démarche bio-solidaire
HERBA BIO
Lors d'une rencontre, Dorothée Meyer, de
l'association Bio Partenaire, a présenté la démarche
Bio Solidaire qui est développée par certains
producteurs de la filière PPAM. Bio Partenaire est une
association loi 1901, réunissant des petites et
moyennes entreprises soucieuses de produire dans le
respect des critères environnementaux et qualitatifs
de l'agriculture biologique et des critères du
commerce équitable. Après une présentation des
objectifs de Bio Partenaire, des 2 marques collectives
en sa possession (Bio Equitable, Bio Solidaire), de sa
démarche et de son engagement pour un projet de
développement sur plusieurs années (répondant aux
besoins des producteurs et de la filière), l'article
présente la distinction faite par l'association entre
deux types de structuration de filière Bio Solidaire
(Système individuel, Système collectif). En outre, un
encart est réservé à la charte Bio Solidaire.
Maraîchage : Salades : Quelles variétés de
printemps pour vos commandes ?
SYMBIOSE
Pour les commandes de salades, plusieurs variétés
de
printemps
sont
présentées,
assorties
d'observations : Laitue beurre (Abago, Analena,
Lobela, Guetary, Estelle...) ; Batavia (Tourbillon,
Florine, Melvine...) ; Feuille de chêne rouge (Prunaï,
Bellino, Palladio, Lunix...) ; Feuille de chêne blonde
(Kiribati, Kipling, Kirio...). Par ailleurs, les salades
décrites ont fait l'objet d'un essai, présenté sous forme
de tableau "un essai multisites de variétés de salades
(gamme bio) culture de printemps en plein champ Récolte mai 2011" (matériels et méthodes, conduite
de l'essai). Le but de l'essai était de sélectionner des
variétés sur les critères tels que qualité gustative,
volume, résistance aux maladies et ravageurs et
adaptabilité à la saison.
Biopresse 177 – Avril 2012
et
Mots clés : PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE /
FILIERE / ASSOCIATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /
COMMERCE EQUITABLE / FRANCE / CHARTE /
STRUCTURATION DE LA FILIERE / CONTROLE
HERBA BIO n° 28, 01/12/2011, 1 page (p. 3)
réf. 177-062 ; Rédaction : ABioDoc
18
Production végétale
lutte préventive peut passer par la lutte biologique ;
5/ La lutte corrective ; 6/ Le plan d’hygiène sanitaire.
Informations économiques : Compte rendu
Journée ferme ressource chez Christian
Gaudemard, le 8 juin 2011
HERBA BIO
Mots clés : PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE /
STOCKAGE / MITE ALIMENTAIRE / VRILLETTE /
GESTION DES POPULATIONS / LUTTE PREVENTIVE /
DESINSECTISATION / PRATIQUE SANITAIRE / RISQUE /
PIEGEAGE / INSECTE / ENTREPRISE / CONSERVATION
DES PRODUITS
HERBA BIO n° 28, 01/12/2011, 1 page (p. 6)
réf. 177-064 ; Rédaction : ABioDoc
Le Comité Bio du CPPARM (Comité des Plantes à
Parfum Aromatiques et Médicinales) anime un réseau
de fermes ressources, qui comporte actuellement
9 fermes. Chaque année, une journée est organisée
sur l'une d'elles. Cette année, l'animation ferme
ressource a eu lieu dans les Alpes de
Haute-Provence, sur le thème de "La lavande et le
lavandin", sur l'exploitation de Christian Gaudemard.
Celui-ci s'est installé en 1995. En 2004, avec l'aide du
Contrat d'Agriculture Durable (CAD), Christian
Gaudemard a converti l'ensemble de l'exploitation à
l'agriculture biologique. La Surface Agricole Utile de
son exploitation est de 63 ha, dont 14 ha de lavandin
Grosso, 4,5 ha de lavandin Super et 1 ha de lavande
Maillette. L'article présente : L'activité sur l'exploitation
de Christian Gaudemard (rendement, temps de
travail, matériel de production, rotation, distillation
auprès d'une CUMA (Coopérative d'Utilisation du
Matériel Agricole)) ; La coopérative SCA Plantes à
Parfum de Provence (SCA3P) dont Christian
Gaudemard est adhérent ; Le marché de la lavande et
du lavandin biologiques en France (importantes
conversions à l'agriculture biologique en lavandin,
perte en 2011 en stocks de lavandin Grosso et de
lavandin bio, taille du marché du lavandin bio
(30 tonnes), faiblesse de l'offre d'huile essentielle de
lavande) ; La filière plants sains en lavande et
lavandin biologiques (schéma de production et
calendrier de travail pour les plants sains multipliés
par boutures, schéma de production et calendrier de
travail pour les plants multipliés par semis).
Mots clés : PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE
LAVANDE / LAVANDIN / EXPLOITATION AGRICOLE
AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FILIERE / MARCHE
STOCK / HUILE ESSENTIELLE / OFFRE / PLANT SAIN
SEMIS / PLANT / ALPES DE HAUTE PROVENCE
FRANCE
HERBA BIO n° 28, 01/12/2011, 2 pages (p. 4-5)
réf. 177-063 ; Rédaction : ABioDoc
Informations économiques : Journées de
démonstration de matériel en Languedoc
Roussillon
HERBA BIO
Deux journées techniques ont été organisées, au
printemps 2011, afin de compléter la formation des
futurs producteurs de Plantes aromatiques et
médicinales (PPAM), dans le cadre de la filière PPAM
biologique du Languedoc-Roussillon. L’usage d’outils
agricoles et leurs coûts d’investissement sont
précisés. Des démonstrations de travail du sol,
plantation et désherbage mécanique ont été
effectuées, le 26 mai 2011 (co-organisation CIVAM
Bio du Gard et de l'Hérault), à Murviel-Lès-Béziers, au
Château Coujan, chez Mme Florence Guy, sur les
cultures de thyms et de sauge officinale plantées à
l’automne 2010 et au printemps 2011. La société
Euro-Agrimat a présenté 2 matériels de travail du sol
avant plantation : le décompacteur, l’enfouisseur à
cailloux. A également été présentée la planteuse à
pince, fabriquée par le constructeur italien
Cecchi&Magli. Une démonstration de herse étrille sur
thym a été effectuée, ainsi qu’une démonstration de
bineuse équipée de doigts kress. Le 29 juin 2011, la
journée Récolte distillation, à Villesèque les Corbières
(organisation Chambre d'agriculture de l'Aude), a
rassemblé des producteurs du département chez M.
Jean-Yves Charpentier, producteur et distillateur
expérimenté de PPAM. Le matériel de récolte
présenté a concerné : la récolteuse autochargeuse de
la marque Jeulin, sur culture de sauge officinale ; la
présentation en statique d’une récolteuse à lavande,
de marque Ponzo, équipée d’un lieur. Les participants
ont également pu découvrir la distillation à la vapeur
d’eau, ses principes et ses conditions de mise en
fonction.
/
/
/
/
/
Informations techniques : Les insectes des
denrées stockées
SEJOURNÉ Ludovic
Mots clés : PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE /
LANGUEDOC ROUSSILLON / JOURNEE TECHNIQUE /
AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MATERIEL AGRICOLE /
TRAVAIL DU SOL / INVESTISSEMENT / COUT /
DEMONSTRATION / DECOMPACTEUR / PLANTEUSE /
HERSE ETRILLE / BINEUSE / RECOLTE / DISTILLATION /
ENFOUISSEUR À CAILLOUX
HERBA BIO n° 28, 01/12/2011, 2 pages (p. 8-9)
réf. 177-066 ; Rédaction : ABioDoc
L’Iteipmai (Institut Technique Interprofessionnel des
Plantes à Parfum, Médicinales et Aromatiques) a
organisé une journée de formation, le lundi 14
novembre 2011, en Vallée du Rhône, sur la lutte
contre les insectes dans les denrées stockées de
Plantes aromatiques et médicinales. La présentation
de Francis Fleurat-Lessard, entomologiste à l’Inra de
Bordeaux, a permis aux participants d’appréhender le
mode de développement de ces insectes et la visite
d’entreprises a été l’occasion d’établir un diagnostic
sur les bâtiments de stockage. L’article présente :
- L’identification des insectes nuisibles : les mites
alimentaires
(Lépidoptères)
;
les
vrillettes
(Coléoptères) ; d’autres insectes nuisibles de
moindres importances en PPAM ; - Management
Intégré des Populations (MIP) : 1/ L’identification des
risques ; 2/ La mise en place et le suivi d’un réseau de
piégeage ; 3/ La définition du seuil de risque ; 4/ La
19
Biopresse 177 – Avril 2012
Production végétale
Epices et plantes aromatiques : Les saveurs à
la fête
GOULETTE Myriam / RIVRY-FOURNIER
Christine / RAOUT Christine
Ciboulette ou civette
FLORIN Jean-Michel
La famille des Liliacées possède un genre botanique,
Allium, qui donne son nom à l'ail, ainsi qu'à toute une
série de plantes intermédiaires entre les légumes et
les épices : des condimentaires. Dans cette série de
plantes qui va de l'ail jusqu'à la ciboulette en passant
par les divers oignons, l'échalote, la ciboule... , ce
sont les gousses ou les feuilles qui sont consommées.
L'auteur de l'article évoque, d'après son observation
de la ciboulette sauvage, très proche de la ciboulette
cultivée, les besoins de cette plante pour se
développer : sol humique, calcaire, lieu sans excès
d'ombre. Par ailleurs, l'auteur donne des précisions
sur la plantation ou le semis de cette plante au jardin,
sur sa récolte, son goût, sa teneur en vitamines et
sels minéraux, son usage en cuisine, ses propriétés
au jardin (effet répulsif contre la mouche de la carotte,
favorable près des tomates ou des salsifis...).
Les plantes à parfum, aromatiques et médicinales
(PPAM) biologiques sont cultivées, en France, par
1 472 producteurs. Entre 2009 et 2010, leur nombre a
progressé de 56 % : la plus forte hausse du secteur
bio. Les producteurs cultivent 4 929 hectares, soit
13,1 % de la surface nationale de PPAM (par
comparaison, la bio, toutes productions confondues,
ne couvre encore que 3,1 % de la surface agricole
totale). L'introduction au dossier consacré aux épices
et plantes aromatiques revient sur la notion de
qualité ; la relocalisation de la production et les freins
à l'installation, selon l'entreprise gardoise Arcadie ; la
nécessité, pour la récolte, d'un équipement adapté,
selon Claire Chastan, gérante de la Sica Bio Plantes,
à Gigors-et-Lozeron (Drôme) ; l'activité de cueillette.
Par ailleurs, le dossier revient sur : - Le piment
d'espelette : Bio et AOC, des gages de qualité
(disponible en bio grâce à cinq producteurs situés au
Pays Basque) ; - A Milly-la-Forêt : La menthe poivrée,
une variété à perpétuer (Catherine Bosc Bierne cultive
4 000 m² de menthe poivrée en conversion vers la
bio ; elle vend la menthe sous diverses formes, dans
son magasin, à Milly-la-Forêt (91)) ; - Plantes de
santé : De multiples modes préparatoires (tour
d'horizon des plantes aromatiques, utilisées sous des
formes diverses (tisanes, huiles essentielles...), par
Christian Escriva, responsable de la société Le
Gattilier et formateur en phyto-aromathérapie) ; - Au
jardin : Cultivez des trésors de parfums (conseils pour
faire un jardin d'aromates : en pot, au jardin, entretien
et récolte, séchage, congélation...). Des encarts sont
réservés à plusieurs points : Les mélanges bio et
équitables de Terra Madre ; Le safran, l'or rouge des
terroirs ; un cahier des charges strict...
Mots clés : CIBOULETTE / PROPRIETE MEDICINALE /
PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / JARDIN /
CULTURE ASSOCIEE / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE /
PLANTATION / SEMIS / RECOLTE / SOL / RECETTE DE
CUISINE / TECHNIQUE CULTURALE
BIODYNAMIS n° 76, 01/12/2011, 3 pages (p. 3-5)
réf. 177-091 ; Rédaction : ABioDoc
Protection phytosanitaire
Le cynips du châtaignier
BOSSE-PLATIERE Antoine
Minuscule hyménoptère, arrivé en 2002 en Italie et en
2006 dans les Alpes-Maritimes, le cynips est
extrêmement dangereux pour le châtaignier. Il
provoque la formation de galles qui, selon
l'importance de l'infestation, peuvent entraîner une
perte de vigueur de l'arbre, une baisse de 50 à 80%
de la production de fruits, la mortalité de rameaux, de
branches et même d'arbres entiers. Un plan de
surveillance national a été mis en œuvre en 2005 et a
montré la multiplication des foyers dans tout le
sud-est de la France à partir de 2009. Ces foyers
restant encore disséminés, on craint toutefois une
progression du cynips très rapide. Cet article présente
ce ravageur, les moyens pour en réduire la
propagation et les méthodes de lutte pour y faire face.
Mots clés : EPICE / PLANTE AROMATIQUE ET
MEDICINALE / SANTE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /
PIMENT D'ESPELETTE / PAYS BASQUE / ESSONNE /
APPELLATION D'ORIGINE CONTROLEE / RECOLTE /
CONSERVATION / SECHAGE / PREPARATION / TISANE /
HUILE ESSENTIELLE / EAU FLORALE / MENTHE
POIVREE / QUALITE / CAHIER DES CHARGES /
SAFRAN / SARTHE / ENTREPRISE / FRANCE / GARD /
DROME / RELOCALISATION / TEMOIGNAGE
ECHOBIO n° 32, 01/11/2011, 10 pages (p. 20-31)
réf. 177-078 ; Rédaction : ABioDoc
Biopresse 177 – Avril 2012
Mots clés : CHATAIGNIER / CYNIPS / ARBORICULTURE /
AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PROTECTION DES
VEGETAUX / FRANCE / RAVAGEUR / PROPAGATION
QUATRE SAISONS DU JARDIN BIO (LES) n° 192,
01/01/2012, 2 pages (p. 10-11)
réf. 177-149 ; Rédaction : ABioDoc
20
Production végétale
La protection contre les maladies
ravageurs en viticulture biologique
FELL Laurent
et
Air-Propelled
Abrasive
Grit
for
Postemergence In-Row Weed Control in Field
Corn
Contrôle des adventices à l’aide d’abrasifs
appliqués à l’air comprimée en post-levée dans
une culture de maïs (Anglais)
FORCELLA Frank
Le réseau des référents techniques régionaux
agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de
Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches
thématiques.
Ces
fiches
sont
des
outils
d'accompagnement des projets d'installation et de
conversion. Cette fiche porte sur "La protection contre
les maladies et ravageurs en viticulture biologique".
Elle se penche sur divers ravageurs et maladies :
- Acariens rouges (Panonychus ulmi) et jaunes
(Eotetranichus carpini, Tetranychus urticae) ;
- Acariose et érinose (phytoptes) ; - Black rot
(Guignarda bidwellii) ; - Cicadelle Verte (Empoasca
vitis) ; - Escargots ; - Excoriose (Phomopsis viticola) ;
- Jaunisses de la vigne : flavescence dorée et bois
noir ; - Mildiou (Plasmopara viticola) ; - Nécrose
bactérienne (Xylophilus ampelinus) ; - Oïdium
(Erysiphe necator) ; - Pourriture grise (Botrytis
cinerea) et pourriture acide ; - Thrips ; - Tordeuses :
Eudémis (Lobesia botrana) et Cochylis (Eupoecilia
ambiguella) ; - Eutypiose (Eutypia lata).
L’idée derrière ce projet de recherche découle
d’essais préliminaires effectués en serres afin
d’évaluer le potentiel du concept de contrôle des
mauvaises herbes à l’aide d’une technique à jet de
sable à l’air comprimé. Cette étude tente de
déterminer si le concept peut être transféré dans une
culture de maïs en champs. Le stade de la culture
optimal pour effectuer les traitements et le nombre
d’applications pour un contrôle efficace des
adventices sont à l’essai. Le matériel utilisé comme
abrasif provient de résidus d’épis de maïs broyés
(0,5 mm). Plusieurs autres résidus de cultures
(écailles de noix, cosses de graines) ou d’autres
matériels agricoles (gluten de maïs, pierre à chaux
pourraient également être utilisés. L’application de
traitements d’abrasifs a été effectuée en application
simple aux stades 1, 2, 3 ou 5 feuilles d’une culture de
maïs et en applications multiples pendant la saison à
différents stades (1 et 2; 1 et 3; 1 et 5; 2 et 4; 3 et
5; 4 et 6; 1,3 et 5). Chaque traitement était suivi d’un
sarclage mécanique. Seule l’application simple au
stade de 5 feuilles a permis de réduire les populations
d’adventices à des niveaux intéressants (64 et 85 %).
Les applications multiples ont également donné de
bons résultats de contrôle des adventices, mais
plusieurs données n’ont été recueillies qu’une seule
année due à des ajustements de la méthode. La
technique ne semble pas affecter les plants de maïs.
Bien que la méthode semble prometteuse, les coûts
des résidus d’épis broyés et les nombreuses
applications demeurent très chers. Beaucoup
d’adaptations peuvent encore être effectuées pour
améliorer la méthode.
http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/09278/$Fil
e/WEB-protection-vigne.pdf?OpenElement
Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / VITICULTURE /
PROTECTION DES VEGETAUX / RHONE ALPES /
MALADIE DES VEGETAUX / RAVAGEUR / ACARIEN
RAVAGEUR / ACARIOSE / ERINOSE / POURRITURE
NOIRE / CICADELLE / ESCARGOT / EXCORIOSE /
JAUNISSE DE LA VIGNE / FLAVESCENCE DOREE / BOIS
NOIR / MILDIOU / NECROSE BACTERIENNE / OIDIUM /
POURRITURE ACIDE / POURRITURE GRISE / THRIPS /
TORDEUSE / EUDEMIS / TORDEUSE DE LA GRAPPE /
EUTYPIOSE / TRAITEMENT
2011, 14 p., éd. AGRICULTURES ET TERRITOIRES CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE RHÔNEALPES
réf. 177-055 ; Rédaction : ABioDoc
L'utilisation des nématodes bénéfiques en
production
LESSARD Jocelyne
Mots clés : CONTROLE DES ADVENTICES / SARCLAGE /
ADVENTICE / MAIS / LUTTE MECANIQUE /
DESHERBAGE
MECANIQUE
/
AGRICULTURE
BIOLOGIQUE / ETATS UNIS D'AMERIQUE / DECHET
AGRICOLE
WEED TECHNOLOGY volume 26, issue 1, 01/01/2012,
4 pages (p. 161-164)
réf. 177-305 ; Rédaction : CETAB+
Le nématode Steinernema feltiae peut être utilisé pour
le contrôle des mouches du terreau, du thrips, du
2e stade larvaire des aleurodes et de la larve de la
mineuse. La présentation aborde les caractéristiques
du parasite bénéfique, son cycle de vie et son action
sur les mouches du terreau et sur les thrips. L’auteur
présente les conditions d’application des nématodes
de même que les actions complémentaires
compatibles et incompatibles. Le trempage des
jeunes plants ou les systèmes de vaporisation sont
les deux principaux moyens d’application de la
solution de nématodes.
http://www.iqdho.com/fr/images/stories/tdm/conf/UtilisationN
ematodesBenefiques_en_production.pdf
Mots clés : LUTTE BIOLOGIQUE / NEMATODE
AUXILIAIRE / THRIPS / MOUCHE DES SEMIS / MOUCHE
BLANCHE / CYCLE DE VIE / MODE D'ACTION /
APPLICATION / NEMATODES
2012, 12 p., éd. CENTRE D'EXPERTISE EN
HORTICULTURE ORNEMENTALE DU QUEBEC (IQDHO)
réf. 177-308 ; Rédaction : CETAB+
21
Biopresse 177 – Avril 2012
Production végétale
Les problèmes rencontrés en lutte biologique
en 2011
CHOUFFOT Thierry
Sol
Les matières organiques des sols : L'élément
clé mais fragile pour une gestion durable des
sols !
AGRO PERSPECTIVES
Les principaux problèmes rencontrés en lutte
biologique en 2011, selon Thierry Chouffot de Koppert
Biological Systems, consistent au contrôle difficile de
certaines espèces de pucerons; au mauvais contrôle
des ravageurs dû au manque d’expérience; à la
sous-estimation de la vitesse de propagation de
ceux-ci; à une mauvaise compréhension du
fonctionnement des auxiliaires; à un épandage trop
compliqué des auxiliaires; à une utilisation
d’insecticides chimiques rendant les introductions
d’auxiliaires ardues; au contrôle difficile des aleurodes
dans certaines cultures (ex. : dans le poinsettia); et au
problème de tarsonèmes durant un programme de
lutte biologique. Chaque problème identifié est repris
et des pistes de solutions sont proposées. Le
dépistage et la prévention demeurent des éléments
clés dans la réussite des interventions en lutte
biologique.
Le sol possède de nombreuses autres fonctions que
celle de support de production pour l’agriculture :
services de prélèvement (eau douce, nourriture…),
services de régulation (qualité de l’air, érosion…),
services
culturels
(valeurs
religieuses
et
spirituelles…). Ainsi, c’est un milieu à protéger même
s’il n’existe pas aujourd’hui de directive cadre « Sol »
pour inciter les utilisateurs de cette ressource
non-renouvelable à la préserver. Depuis 2003, le
programme GESSOL2 (GEStion du patrimoine SOL)
étudie l’influence des pratiques agricoles sur les sols,
et notamment sur les matières organiques (MOS) qui
le composent. Ainsi, dans le cadre du projet
COSMOS-flux du programme GESSOL2, deux cas
d’évolution ont été étudiés : la conversion labour-nonlabour, et la conversion prairie-rotation de cultures
annuelles. Les résultats présentés ici montrent que la
conversion des sols de prairies en sols de cultures
annuelles entraîne une diminution des stocks de
carbone du sol, et que le travail du sol (labour ici)
entraîne une déprotection des MOS face à l’activité
biologique. Les pratiques inverses, c’est-à-dire la mise
en place de prairies et l’arrêt du labour, ont des effets
positifs sur les quantités de MOS mais ceux-ci sont
beaucoup plus lents à se mettre en place et sont
réversibles. Par ailleurs, la question de l’évaluation du
bon fonctionnement d’un sol est posée, un effectif
important de biomasse microbienne ne semblant pas
être complètement corrélé à l’activité des processus
ayant lieu dans ce milieu.
http://www.iqdho.com/fr/images/stories/tdm/conf/Probleme_r
encontre_en_Lutte_Biologique_en_2011.pdf
Mots clés : LUTTE BIOLOGIQUE / CANADA / PUCERON /
CONTROLE DES RAVAGEURS / INSECTE AUXILIAIRE /
ACARIEN / MOUCHE BLANCHE / THRIPS / DEPISTAGE
2012, 10 p., éd. KOPPERT B.V.
réf. 177-307 ; Rédaction : CETAB+
La lutte biologique dans la production chez
Mulberry Creek HerbFarm
LANGAN Mark
Mark Langan de la ferme Mulberry Creek HerbFarm
en Ohio aux États-Unis produit en serre des plants de
fines herbes, de vivaces miniatures, de plantes
succulentes et des transplants de légumes certifiés
biologiques. Le producteur détaille ses méthodes de
contrôle des ravageurs. Le dépistage est primordial et
est effectué chaque jour par les employés. Pour les
applications de produits, le producteur utilise un
pulvérisateur à dos, une laveuse à pression avec un
Dosatron et un sceau pour le trempage des plants.
Certains auxiliaires sont utilisés pour la lutte
biologique, mais certaines contraintes comme la
grande diversité de plantes produites et l’importante
production de graminées limitent l’efficacité de
ceux-ci. L’auteur décrit le succès de ses interventions
pour le contrôle des tétranyques à deux points, des
pucerons, des aleurodes, des thrips, des pucerons
des racines, des cochenilles, des limaces, des
sciarides et des hépatiques. Le producteur témoigne
également du contrôle de l’oïdium et du botrytis par
des méthodes alternatives.
http://cdn.cnameserver.com/public/www.agroperspectives.fr/Chercheurs_Do
ssiers/Les_MO_elt_cle_de_la_gestion_durable_des_sols_b
y_Agroperspectives.pdf
Mots clés : MATIERE ORGANIQUE DU SOL / PRATIQUE
AGRICOLE / LABOUR / NON LABOUR / PRAIRIE /
CULTURE ANNUELLE / RECHERCHE / ACTIVITE
MICROBIENNE / CARBONE / AZOTE / BACTERIE / SOL
2012, 4 p., éd. AGRO PERSPECTIVES
réf. 177-104 ; Rédaction : ABioDoc
http://www.iqdho.com/fr/images/stories/tdm/conf/LutteBiolog
ique_MulberryCreekHerbFarm.pdf
Mots clés : LUTTE BIOLOGIQUE / SERRE / HERBE
AROMATIQUE / DEPISTAGE / CONTROLE DES
RAVAGEURS / AUXILIAIRE / MOUCHE BLANCHE /
THRIPS / PUCERON / COCHENILLE / MOUCHE DES
SEMIS / LUTTE INTEGREE
2012,
6
p.,
éd.
CENTRE
D'EXPERTISE
EN
HORTICULTURE ORNEMENTALE DU QUEBEC (IQDHO)
réf. 177-310 ; Rédaction : CETAB+
Biopresse 177 – Avril 2012
22
Production végétale
La clé des sols : le B.R.F. ?
VALETTE Marion
Vignes AOC Clairette de Die
FELL Laurent
Le Bois Raméal Fragmenté (B.R.F.) est le broyat de
rameaux aoûtés (en descente de sève), riches en
lignine et donc en carbone. Épandu sur des sols
dégradés, il permettrait leur restauration en quelques
années sans utilisation de produits phytosanitaires.
En effet, le B.R.F. stimule certains champignons du
sol, qui attirent à leur tour la faune fongivore et
finalement les lombrics, permettant ainsi la
recolonisation du milieu par la faune normalement
présente dans le sol. L’auteur donne, dans cet article,
quelques recommandations d’utilisation, notamment
en maraîchage, et décrit les principaux avantages et
inconvénients de la technique : restructuration du sol,
meilleure capacité de rétention en eau, consommation
en énergie fossile importante, temps de travail
accru… Une fiche de renseignement sur le B.R.F.
reprend les éléments clés à savoir.
Le réseau des référents techniques régionaux
agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de
Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches
systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils
d'accompagnement des projets d'installation et de
conversion. Cette fiche porte sur "Vignes AOC
Clairette de Die". Elle aborde le cépage, la densité, la
taille, l'entretien du sol, la récolte, et donne le
calendrier des travaux et les coûts de production.
http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/09287/
$File/WEB-Vignes-AOC-Clairette_de_Die.pdf?OpenElement
Mots clés : VITICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /
RHONE
ALPES
/
CALENDRIER
CULTURAL
/
CALENDRIER
DE
PRODUCTION
/
COUT
DE
PRODUCTION / CONDUITE CULTURALE / APPELLATION
D'ORIGINE CONTROLEE / VIGNE / CLAIRETTE DE DIE
2011, 4 p., éd. AGRICULTURES ET TERRITOIRES CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE RHÔNEALPES
réf. 177-057 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés : MARAICHAGE / BOIS RAMEAL FRAGMENTE /
MICROFAUNE DU SOL / QUALITE DU SOL / TECHNIQUE
AGRICOLE / HUMUS / MATIERE ORGANIQUE DU SOL /
EAU DANS LE SOL / AZOTE / FRANCE / PAILLAGE /
SOL / BIOLOGIE DU SOL
L'AUXILIAIRE BIO n° 15, 01/09/2011, 3 pages (p. 15-17)
réf. 177-006 ; Rédaction : ABioDoc
Vignes AOC Côtes du Rhône méridionales,
récolte mécanique, vignes palissées
FELL Laurent
Le réseau des référents techniques régionaux
agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de
Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches
systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils
d'accompagnement des projets d'installation et de
conversion. Cette fiche porte sur "Vignes AOC Côtes
du Rhône méridionales, récolte mécanique, vignes
palissées". Elle aborde le cépage, la densité, la taille,
l'entretien du sol, la récolte, l'épamprage, l'effeuillage,
et donne le calendrier des travaux et les coûts de
production.
Viticulture
La danse des ceps : Chronique de vignes en
partage
BEAU Christophe
Les Cepatou consommateurs de vins et "locataires de
ceps", Philomène, Momo et bien d'autres, sont les
"héros" de cette chronique ! C'est l'histoire, au fil des
saisons, d'un vigneron qui a choisi une autre poésie
du vin, une façon d'envisager son métier loin des
tentations technologiques superflues, de soigner la
vigne par des pratiques de bon sens et une
agriculture biodynamique sans dogmatisme, de vivre
un lien producteur-consommateurs dépouillé des
habits de subjectivité parfois propres au monde du
vin, de décliner une présence positive au terroir au
delà des images surannées et des spéculations
foncières banalisées. Un périple clochemerlesque qui
mènera le lecteur jusqu'au Mexique ou en Palestine.
Pour découvrir, autant l'ivresse des bons vins ou les
bons moments de vendanges collectives, que des
outils pratiques pour d'autres modèles de production
agricole.
http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/09284/
$File/WEB-vignes-aoccotes%20du%20rhone.pdf?OpenElement
Mots clés : VITICULTURE / APPELLATION D'ORIGINE
CONTROLEE / COTES DU RHONE / RHONE ALPES /
CALENDRIER
CULTURAL
/
CALENDRIER
DE
PRODUCTION / CONDUITE CULTURALE / COUT DE
PRODUCTION / VIGNE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE
2011, 4 p., éd. AGRICULTURES ET TERRITOIRES CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE RHÔNEALPES
réf. 177-058 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés
:
VITICULTURE
/
AGRICULTURE
BIODYNAMIQUE / SOCIETE / VIGNE / PARTAGE /
TEMOIGNAGE
2009, 140 p., éd. EDITIONS REPAS
réf. 177-148 ; Rédaction : ABioDoc 
23
Biopresse 177 – Avril 2012
Production végétale
Vignes IGP Côteaux de l'Ardèche, récolte
manuelle, vignes palissées
FELL Laurent
Le réseau des référents techniques régionaux
agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de
Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches
systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils
d'accompagnement des projets d'installation et de
conversion. Cette fiche porte sur "Vignes IGP Côteaux
de l'Ardèche, récolte manuelle, vignes palissées". Elle
aborde le cépage, la densité, la taille, l'épamprage,
l'effeuillage, et donne le calendrier des travaux et les
coûts de production.
http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/09285/
$File/WEB-Vignes-IGPcoteaux_de_l_ardeche.pdf?OpenElement
Mots clés : VITICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /
INDICATION GEOGRAPHIQUE PROTEGEE / RHONE
ALPES / COUT DE PRODUCTION / CALENDRIER
CULTURAL / CALENDRIER DE PRODUCTION /
CONDUITE CULTURALE / VIGNE
2011, 4 p., éd. AGRICULTURES ET TERRITOIRES CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE RHÔNEALPES
réf. 177-059 ; Rédaction : ABioDoc
Biopresse 177 – Avril 2012
24
Marché
Un développement plus modéré pour la bio
en 2011
JOURDAN P. / BLACHON S.
MARCHE
L’article fait un point sur le développement de
l’agriculture biologique dans le Puy-de-Dôme :
238 producteurs bio sur le Puy-de-Dôme en 2010
(+17 % par rapport à 2009), avec 9 627 ha (+36 %
par rapport à 2009), soit 2,4 % de la SAU
départementale ; 260 producteurs bio en 2011. La
baisse relative du nombre de conversions est liée à
plusieurs facteurs : remontée des cours en
conventionnel, période économique tourmentée,
difficultés d'accès au foncier. Si, dans le Puy-deDôme, les producteurs bio parviennent à vendre
correctement leurs produits, que ce soit en vente
directe ou en filières longues, ce n’est pas le cas pour
les agneaux selon la période de vente, et pour les
broutards qui ne sont pas valorisés en bio. Par
ailleurs, l’article évoque les points marquants des
débats qui ont eu lieu lors de l’assemblée générale de
Bio 63, le 31 janvier 2012 : proposition de création
d’un groupe régional d’agriculteurs bio, système de
parrainage à poursuivre en 2012, formation, mise en
place d'un réseau de fermes de démonstration. Le
nouveau président de Bio 63 est Dominique Ouvrard,
maraîcher bio, associé du GAEC des Jardins d’Ys
(Montaigut-le-Blanc).
Filière
Le réseau Biocoop toujours en croissance
BARGAIN Véronique
Après une croissance modeste en 2010 (+2 %), liée à
la crise et au développement des produits bio dans la
grande distribution, le réseau Biocoop a progressé de
10 % en 2011. Aujourd’hui, il rassemble
325 magasins et 4 plates-formes de distribution sur
toute la France. Pour la filière Fruits et Légumes,
22 000 tonnes de produits sont concernés, dont 40 %
sont importés (principalement des fruits exotiques et
sans contre-saison). Aujourd’hui, le réseau travaille
avec 430 producteurs de fruits et légumes, réunis
dans sept groupements.
Mots clés : PRODUIT BIOLOGIQUE / DISTRIBUTION /
COMMERCIALISATION / DEVELOPPEMENT DE L'AB /
FRUIT / LEGUME / IMPORTATION / MODE DE
TRANSPORT / FRANCE / MAGASIN SPECIALISE /
AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FILIERE FRUITS ET
LEGUMES
REUSSIR FRUITS ET LEGUMES n° 313, 01/01/2012,
1 page (p. 55)
réf. 177-013 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / FILIERE / PUY
DE DOME / CONVERSION / PRODUCTION VEGETALE /
PRODUCTION ANIMALE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /
ORGANISATION DE L' AB
AUVERGNE AGRICOLE (L') n° 2434, 08/03/2012, 1 page
(p. 8)
réf. 177-070 ; Rédaction : ABioDoc
Filière : Au fil de l'ortie, vainqueur Innova'bio
2011 !
BAZANTAY Aude
Au printemps 2011, l'entreprise Au Fil de l'Ortie,
spécialisée dans la production, transformation et
commercialisation de produits à base d'orties, est née
à Beuvrigny (Manche). Bien que les vertus de cette
plante soient souvent méconnues, l'ortie offre de
multiples débouchés dans les filières animales,
végétales ou d'alimentation humaine. Laëtitia Cenni
est agricultrice en élevage équin depuis 2006. Elle a
nourri ses chevaux à base de plantes sauvages, puis
s’est focalisée sur la production d’orties. Ses produits
se présentent en granulés (alimentation animale), en
poudre (volailles), ainsi qu’en infusion. Outre son
projet d’entreprise, Laëtitia Cenni évoque, dans un
entretien, son intérêt particulier pour les orties, ses
perspectives grâce au trophée Innova’bio, le bénéfice
du salon La Terre est notre métier (où elle a pu faire
découvrir les vertus de l'ortie).
Légumes bio pour collectivités
LE CLEVE Claire
Bretagne bio équité est une société coopérative
d’intérêt collectif (SCIC), créée par sept producteurs
de légumes bretons. Pour répondre à l’objectif du
Grenelle de l’environnement qui est d’atteindre 20 %
de produits biologiques dans la restauration collective,
la société propose aujourd’hui une gamme de
30 légumes préparés et adaptés aux besoins de ce
débouché particulier. Aujourd’hui, les commandes
sont encore peu nombreuses et la SCIC aurait besoin
d’un réel dynamisme de la part des collectivités et
institutions publiques.
Mots clés : LEGUME / PRODUIT BIOLOGIQUE /
RESTAURATION
COLLECTIVE
/
ATELIER
DE
TRANSFORMATION / DEVELOPPEMENT DE L'AB /
ASSOCIATION DE PRODUCTEURS / BRETAGNE /
DISTRIBUTION / SOCIETÉ COOPERATIVE D'INTÉRÊT
COLLECTIF
/
AGRICULTURE
BIOLOGIQUE
/
ENTREPRISE
REUSSIR FRUITS ET LEGUMES n° 314, 01/02/2012,
1 page (p. 10)
réf. 177-028 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés : ORTIE / FILIERE / ENTREPRISE /
INNOVATION / TEMOIGNAGE / PERSPECTIVE /
AGRICULTURE
BIOLOGIQUE
/
MANCHE
/
TRANSFORMATION / PRODUCTION / ALIMENTATION
DES
ANIMAUX
/
ALIMENTATION
HUMAINE
/
COMPLEMENT ALIMENTAIRE
SYMBIOSE n° 164, 01/01/2012, 1 page (p. 12)
réf. 177-068 ; Rédaction : ABioDoc
25
Biopresse 177 – Avril 2012
Marché
Etats des lieux et perspectives
développement de la filière légumes
ROBINE Lucie / PERRET Cécile
de
Dossier - Les Algues Marines Bio se font une
place en Bretagne
INTER BIO BRETAGNE
Une étude menée par Bio Centre auprès de 42 % des
producteurs de légumes bio en région Centre a
permis d’identifier trois systèmes d’exploitation. Sur
142 exploitants recensés, cultivant 746 hectares de
légumes frais, 75 % des producteurs sont des
maraîchers, 21 % des céréaliers avec diversification
en légumes de plein champ, et 5 légumiers sont
spécialisés, produisant 50 % du volume régional. Les
légumiers spécialisés et les céréaliers destinent
principalement leur production à la transformation,
aux grossistes et à la GMS ; les maraîchers destinent
une partie de leur production à la vente directe.
Malgré l’augmentation de la production de légumes
bio ces deux dernières années (12 600 t), l’offre reste
insuffisante, et des disparités de débouchés, selon le
territoire, sont observées.
Inter Bio Bretagne œuvre pour la mise en place et le
développement de la filière Algues Marines Bio. En
effet, cette interprofession régionale a participé
activement à la définition des bases réglementaires
de cette filière pour son intégration au dernier
règlement d’application européen sur la production et
l’étiquetage des produits biologiques. Inter Bio
Bretagne participe aussi au projet AlgmarBio depuis
2009. La première phase de ce projet a permis de
mesurer l’impact écologique des pratiques de récolte
et de quantifier la biomasse algale, d’élaborer un
guide de bonnes pratiques de récolte, de mettre en
place une formation pour les futurs professionnels, et
de créer et consolider les liens entre les différents
acteurs de la filière, notamment entre les acteurs
« maritimes » et les acteurs « terrestres ». La
deuxième phase du projet s’intéressera plutôt aux
aspects économiques de la filière. L’offre, notamment,
est très dépendante de l’étendue des zones éligibles
et donc de la qualité des eaux. Un encadrement strict
des pratiques de récolte sera peut-être nécessaire
pour le respect du cahier des charges. Enfin, il semble
important de pouvoir consolider le métier de récoltant
professionnel d’algues de rive pour une meilleure
reconnaissance de celui-ci.
Mots clés : CENTRE / FILIERE / LEGUME / CHIFFRE
MARAICHAGE / LEGUMIER / COMMERCIALISATION
DIVERSIFICATION / CEREALIER / VENTE DIRECTE
GRANDE
SURFACE
/
TRANSFORMATION
AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PERSPECTIVE
STATISTIQUES / GRANDE CULTURE
BIO CENTRE' MAG n° 6, 01/11/2011, 1 page (p. 3)
réf. 177-073 ; Rédaction : ABioDoc
/
/
/
/
/
La filière lait bio en région Centre : Un grand
défi pour un petit bassin laitier
CANTON Emily
Mots clés : ALGUE MARINE / RECOLTE / CUEILLETTE /
AQUACULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CAHIER
DES CHARGES / BRETAGNE / RECHERCHE /
ECOLOGIE
/
FILIERE
/
REGLEMENTATION
EUROPEENNE
BIO BRETAGNE INFO n° 26, 01/01/2012, 4 pages (p. 8-11)
réf. 177-102 ; Rédaction : ABioDoc
En France, en 2010, 262 millions de litres de lait bio
ont été collectés, soit 1,2 % du lait total produit en
France (23 milliards de litres de lait). Cependant, les
448 millions de litres de lait bio, selon les estimations
du CNIEL, pourraient être atteint en 2012. En effet,
les conversions de producteurs conventionnels vers le
bio se sont multipliées depuis 2009, annonçant un
doublement de la production d’ici 2013. En région
Centre, 12 producteurs sont déjà installés en bio,
assez pour couvrir la demande régionale. Avec
l'augmentation prévue de la production, la filière doit
progresser. Plusieurs aspects de la filière lait bio en
région Centre sont présentés : Optimiser la collecte
de lait bio en région Centre ; La France en passe de
freiner ses importations de lait bio ? ; Enjeux et
perspectives. Des encarts sont consacrés à des
témoignages et des entretiens : Entretien avec Gilles
Guellier, producteur laitier bio dans le Loir-et-Cher ;
Emmanuel Vasseneix, président des laiteries de
Saint-Denis-de-l’Hôtel (45) ; Bruneau Boileau,
directeur de la coopérative de Verneuil (coopérative
laitière de la région Lochoise).
L'élevage laitier bio, source d'emploi agricole
DESPEGHEL Michaël
La région Bretagne a le deuxième cheptel le plus
important de vaches biologiques en France, derrière
les Pays-de-la-Loire. Ce cheptel a d’ailleurs augmenté
de 60 % entre 2008 et 2010, via une augmentation du
nombre d’exploitations mais aussi de leur taille
moyenne (quota moyen de 300 000 litres en 2010
contre 285 000 litres en 2009). Cette augmentation de
la taille des exploitations laitières bio ne semble pas
être pénalisante pour l’emploi agricole. En effet, le
quota par UTH reste globalement semblable dans les
moyennes (153 000 L/UTH) et les grandes structures
(167 000 L/UTH). Toutefois, dans les petites
structures, avec un quota inférieur à 200 000 L, le
taux d’emploi est plus important (90 000 L/UTH). Cela
s’explique notamment par le fait que ces fermes sont
moins spécialisées et commercialisent plus souvent
en vente directe, débouché qui demande une main
d’œuvre importante.
Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / FILIERE LAIT /
CENTRE / FRANCE / TEMOIGNAGE / LOIR ET CHER /
ENTREPRISE / LAIT / COLLECTE / IMPORTATION /
OPTIMISATION / PERSPECTIVE / COOPERATIVE /
LAITERIE / ELEVAGE LAITIER / AUTONOMIE
ALIMENTAIRE
BIO CENTRE' MAG n° 6, 01/11/2011, 3 pages (p. 4-6)
réf. 177-074 ; Rédaction : ABioDoc
Biopresse 177 – Avril 2012
Mots clés : BRETAGNE / ELEVAGE BIOLOGIQUE /
ELEVAGE LAITIER / LAIT / FILIERE / OFFRE ET
DEMANDE / ATELIER / EMPLOI / CHIFFRE
SYMBIOSE n° 163, 01/12/2011, 1 page (p. 7)
réf. 177-079 ; Rédaction : ABioDoc
26
Marché
nouvelle bouteille, plus légère et plus respectueuse de
l’environnement.
Les "Trophées de l'Excellence Bio" :
L'innovation au coeur du développement de
l'Agriculture Biologique (Seconde édition) :
Dossier de presse : Présentation des
8 nominés ; Résultats de la Seconde édition 2012
AGENCE BIO
http://www.agencebio.org/pageEdito.asp?IDPAGE=215
Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CONCOURS /
INNOVATION / PRODUCTEUR / TRANSFORMATEUR /
DISTRIBUTEUR / FRANCE / DEVELOPPEMENT DE L'AB /
IMPACT ECONOMIQUE / IMPACT ENVIRONNEMENTAL /
IMPACT SOCIAL / PARTENARIAT
2012, 14 p. + 1 p., éd. AGENCE BIO (Agence Française
pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture
Biologique)
réf. 177-146 ; Rédaction : ABioDoc
La cérémonie de remise de prix de la Seconde édition
des Trophées de l’Excellence Bio s’est déroulée le
1er mars 2012 à l’issue du Séminaire International sur
la dynamique de développement de l’Agriculture
Biologique. Sont récompensés les producteurs,
transformateurs et distributeurs ayant réalisé des
innovations
d’ordre
technique,
commercial,
économique ou social. Le dossier de presse présente
les 8 nominés. Pour les producteurs : - Les Côteaux
Nantais : des fruits conservés plus longtemps par
thermothérapie ; - Trois fermes sont associées à la
boulangerie Epi Bio pour fournir du pain bio local aux
cantines scolaires avec utilisation d’une source
d’énergie locale ; - Bio Loire Océan – BLO :
expérimentation des livraisons hebdomadaires, en
restauration collective, de fruits et légumes
biologiques à l’échelle d'un territoire : le Pays
Saumurois ; - L’Union Bretonne Pie Noire aide à
installer en agriculture biologique des éleveurs de
vaches Bretonne Pie Noire avec transformation du lait
cru à la ferme et commercialisation de leurs fromages
en circuits courts. Pour les transformateurs et
distributeurs : - Euro-Nat : dynamisation de la filière
« petit épeautre de Haute-Provence » par la création
d’un nouveau produit, « bio-pratique » pour le
consommateur ; - Lait bio Marque U : un partenariat
original et inédit avec une innovation pour
l’environnement ; - Le Moulin Decollogne d’Aiserey :
un outil dynamisant et fédérateur de la filière bio en
Bourgogne et Franche-Comté ; - Biotiful Lunch, une
cuisine simple, bio et bonne. Un rappel est aussi fait
sur les lauréats de la première édition : mars 2010.
Les résultats pour cette seconde édition sont : Deux
lauréats : dans la catégorie Producteurs : Les
Côteaux Nantais, groupement de 3 arboriculteurs bio,
au titre de la mise au point de la thermothérapie pour
la conservation des fruits : une technique permettant
la conservation des fruits bio sur une plus longue
durée, facteur de durabilité pour l’ensemble de la
filière ; Dans la catégorie Transformateurs Distributeurs : Euro-Nat, au titre de la création d’un
nouveau produit à base de petit épeautre de HauteProvence, pratique à l’emploi pour le consommateur,
facteur de développement de la filière du petit
épeautre sur une base solidaire, dans une région de
moyenne montagne. Il y a également eu deux
mentions spéciales du Jury : dans la catégorie
Producteurs : Trois producteurs de blé bio (Ferme des
Charmes, Ferme de Florence et Ferme du Mondot) et
la boulangerie Epi-Bio, associés afin d’approvisionner
les cantines scolaires en pain bio local et recyclant les
huiles et graisses des cuisines d’un lycée agricole et
de restaurateurs locaux comme carburant ; dans la
catégorie Transformateurs - Distributeurs : La laiterie
de Saint-Denis-de-l’Hôtel, BIOLAIT et Système U pour
la mise en place d’un partenariat tripartite inédit,
s’inscrivant dans la durée avec le lancement d’une
Commercialisation des produits agricoles :
Un producteur sur cinq vend en circuit court
BARRY Catherine
En 2010, pour au moins une de ses productions, un
exploitant sur cinq a opté pour des circuits courts. Les
producteurs de miel ou de légumes optent
fréquemment pour les circuits courts. C'est en Corse
et dans les départements d'outre-mer que la vente en
circuit court est la plus ancrée. Dans les régions
productrices où les exploitants sont présents sur un
produit, ils sont regroupés dans des organisations
collectives qui assurent une commercialisation en
filière longue et vers d’autres régions ou d’autres
pays. Par ailleurs, l’article indique comment, en
dehors de la viticulture, les exploitants qui
commercialisent en circuit court valorisent une
superficie agricole (SAU) plus faible que ceux qui
n’ont choisi que les circuits longs, et donne des
indications sur la part du chiffre d’affaires total que
représente la commercialisation en circuit court (plus
des trois quarts du chiffre d’affaires total des
exploitations qui optent pour ce type de
commercialisation). La part des agriculteurs
biologiques est plus importante pour ceux vendant au
moins un produit en circuit court : 10 % sont convertis
au bio contre 2 % pour ceux qui ont choisi un autre
mode de distribution. 7 % envisagent même une
conversion dans les cinq ans, contre 3 % pour le reste
des producteurs… En outre, l’article met l’accent sur
l’activité de diversification des exploitants optant pour
les circuits courts, l’âge moyen d’un agriculteur
vendant en circuit court (49 ans), ainsi que sur la
mobilisation plus importante de main d’œuvre (quels
que soient la taille de l’exploitation et les produits
vendus).
http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf_primeur275.pdf
Mots clés : CIRCUIT COURT / PRODUIT AGRICOLE /
VENTE DIRECTE / COMMERCIALISATION / CORSE /
DEPARTEMENT D'OUTRE MER / AGRICULTURE
BIOLOGIQUE
/
FRANCE
/
STATISTIQUES
/
DIVERSIFICATION
/
CHIFFRE
D'AFFAIRES
/
EXPLOITATION AGRICOLE / MAIN D'OEUVRE / CIRCUIT
LONG / COMPARAISON / SURFACE AGRICOLE UTILE
AGRESTE PRIMEUR n° 275, 01/01/2012, 2 pages (p. 1-4)
réf. 177-084 ; Rédaction : ABioDoc
27
Biopresse 177 – Avril 2012
Marché
C'est mon rayon Paris (75) : De la diversité
des magasins bio
VEGETABLE
Terra Madre : Renouer avec la chaîne
vertueuse de l'alimentation
PETRINI Carlo / PALET Laurent (Traducteur)
L'article fait une présentation des rayon Fruits et
Légumes du magasin Naturalia (Groupe Casino),
situé rue Lamartine (Paris 9) et du magasin Bio en
Ville, situé rue de Maubeuge (Paris 9), ouvert début
décembre 2011. Chez Naturalia (dont le réseau est
riche de plusieurs points de vente dans Paris intramuros), la qualité de l'offre et de la gamme proposée
est adaptée à la demande. Cependant, l'article
soulève la contradiction en ce qui concerne les
produits d'importation de contre-saison. Le magasin
Bio en Ville a trouvé des fournisseurs chez les
grossistes spécialisés en bio de Rungis mais s'est
aussi rapproché de producteurs d'Île de France
(relations partenariales). Outre des fruits et légumes,
le magasin Bio en Ville propose, en libre-service, des
produits secs, et des produits traiteurs prêts à
consommer... L'adhésion du magasin à Biomonde
entraîne notamment la participation à un réseau qui
compte 4 points de vente dans Paris intra-muros. Un
tableau établit, à titre comparatif, les relevés des prix
au kg de produits alimentaires dans les magasins
Naturalia et Bio en Ville (effectués le 14 décembre
2011).
"Bon, propre et juste !". Tel est, depuis vingt-cinq ans,
le plaidoyer de Carlo Petrini, fondateur du mouvement
Slow Food aujourd'hui présent dans plus de cent
cinquante pays : permettre à toutes les générations
d'accéder à une alimentation saine et diversifiée,
valoriser la proximité et le lien direct entre producteur
et consommateur, préserver le patrimoine naturel et
gastronomique des régions, redonner une valeur et un
juste prix aux aliments... Ambitieux et radical, ce
programme a abouti, en 2004, à la naissance de
l'évènement Terra Madre : venus du monde entier,
paysans, producteurs, restaurateurs... se retrouvent
par milliers tous les deux ans, à Turin, pour partager
leurs
expériences,
leurs
savoir-faire,
leurs
espérances. Autant de "communautés de la
nourriture" qui œuvrent partout dans le monde à
maintenir ou recréer du lien social, des traditions, de
la fraternité. Un réseau aussi modeste que puissant
auquel chacun peut, à son niveau et à sa manière,
contribuer.
Mots clés : QUALITE / ALIMENTATION HUMAINE / SLOW
FOOD / ITALIE / MONDE / SANTE / MOUVEMENT /
PROXIMITE / SOCIETE / RESEAU / SOUVERAINETE
ALIMENTAIRE
/
ECONOMIE
LOCALE
/
ENVIRONNEMENT / DEVELOPPEMENT LOCAL
2011, 208 p., éd. EDITIONS ALTERNATIVES
réf. 177-046 ; Rédaction : ABioDoc 
Mots clés : FILIERE / MAGASIN BIO / ILE DE FRANCE /
PARIS / LINEAIRE / FRUITS ET LEGUMES / PRODUIT
ALIMENTAIRE / PRIX / COMPARAISON / AGRICULTURE
BIOLOGIQUE
VEGETABLE n° 285, 01/01/2012, 1 page (p. 40)
réf. 177-087 ; Rédaction : ABioDoc
Prédiction de la composition chimique de
variétés de sorgho vert par spectrométrie
proche infrarouge
CHATAIGNER F. / EMILE JC. / AL RIFAÏ M. /
et al
Qualité
Dans toutes les situations où la ressource en eau
risque d'être de plus en plus limitée, le sorgho pourrait
remplacer le maïs. Mais la valeur alimentaire de son
ensilage est mal connue, d'autant plus qu'il existe une
grande diversité de matériel génétique et de modes
de conduite. C'est pourquoi l'Inra a souhaité
développer
une
équation
par
spectrométrie
proche infrarouge pour prédire la valeur alimentaire
du sorgho. Une calibration infrarouge sur
268 échantillons de sorgho vert couvrant une grande
gamme de variation a permis de définir une équation
de prédiction. La validation sur un autre ensemble
d'échantillons montre que la qualité de prédiction est
très satisfaisante pour les critères NDF et digestibilité,
et satisfaisante pour ADF et MAT. Pour tous ces
critères, l'équation "sorgho" donne des résultats plus
proches des analyses chimiques qu'en utilisant
l'équation "maïs". Cette équation "sorgho" va être
améliorée prochainement.
Des produits ovins estampillés sentinelles du
goût à l'honneur
GEFFROY Laurence
L’association Slow Food s’est donné pour objectif la
sauvegarde d’un patrimoine alimentaire en péril.
Aujourd’hui, 300 produits ont été reconnus et
labellisés Sentinelles du Goût par l’association. Parmi
eux, il y a deux produits ovins des Pyrénées : le
mouton de Barèges-Gavarnie et les fromages d’estive
du Béarn. Ces produits étaient menacés de disparition
et sont désormais mis en avant par Slow Food à
travers des actions de communication auprès des
médias et du grand public. Trois fromages, produits
dans le parc national de Mavrovo en Macédoine,
bénéficient également du soutien de Slow Food et
sont présentés en encart.
Mots clés : ELEVAGE / OVIN / VIANDE OVINE /
FROMAGE DE BREBIS / PRODUIT ALIMENTAIRE /
SAUVEGARDE / ASSOCIATION / HAUTES PYRENEES /
MACEDOINE / PRODUIT LOCAL / QUALITE
REUSSIR PATRE n° 590, 01/01/2012, 2 pages (p. 32-33)
réf. 177-018 ; Rédaction : ABioDoc
Biopresse 177 – Avril 2012
Mots clés : RECHERCHE / SORGHO / COMPOSITION
CHIMIQUE / VARIETE / ALIMENTATION DES ANIMAUX /
AGRICULTURE
ET
ENVIRONNEMENT
/
SPECTROMETRIE PROCHE INFRAROUGE / VALEUR
ALIMENTAIRE / FRANCE / ELEVAGE / QUALITE
FOURRAGES n° 206 - Récolte et valorisation des fourrages
conservés (II), 01/06/2011, 4 pages (p. 129-132)
réf. 177-088 ; Rédaction : ABioDoc
28
Marché
pasteurisation ou de stérilisation entraînent une
réduction du potentiel phénolique, alors que la
macération ou des traitements thermiques modérés
semblent plutôt l’améliorer.
Danger dans l'assiette
DRAGACCI Sylviane / ZAKHIA-ROZIS Nadine /
GALTIER Pierre
Les moisissures sont présentes partout dans notre
environnement. Certaines sont inoffensives et utiles à
l'homme pour donner du goût au fromage, au pain, au
vin, à la bière, à la charcuterie... Mais d'autres
peuvent se révéler dangereuses, voire mortelles. Il
suffit de quelques jours pour que des fruits, des
légumes ou des aliments cuits moisissent. Parfois,
c'est directement dans les champs que se
développent ces champignons microscopiques. Rien
ne leur échappe, mais tous ne sont pas toxiques.
Pourtant, certaines espèces peuvent produire des
molécules dangereuses appelées mycotoxines.
Invisibles à l'oeil nu, leur toxicité est maintenant
avérée. Elle se manifeste parfois de façon aiguë, mais
surtout de façon chronique avec, à terme, des
maladies comme le cancer. Le développement de
moisissures toxiques sur des aliments n'est pas
nouveau. C'était même un fléau au Moyen Âge, avec
des milliers de victimes atteintes du fameux "mal des
ardents" dû à une moisissure du seigle. Cet ouvrage
décrypte ces dangers alimentaires dans le quotidien
de chacun. Il dévoile la nature de ces toxines et
présente les moyens permettant de contrer leurs
effets. Peut-on vivre au quotidien avec les
mycotoxines ? Quelles moisissures sont un danger
pour la santé ? Y a-t-il des aliments à risque ? Peuton aussi trouver des mycotoxines dans la viande, les
œufs ou le lait ? Y a-t-il des populations plus
exposées ?
Mots clés : FRUIT / VALEUR NUTRITIONNELLE /
POLYPHENOL / TECHNOLOGIE DU PRODUIT /
TRANSFORMATION
/
SANTE
/
COMPOSITION
CHIMIQUE / QUALITE / RECHERCHE / ETUDE /
ANTIOXYDANT
REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE
HORTICULTURE n° vol. 43, n° 6, 01/11/2011, 5 pages
(p. 364-368)
réf. 177-112 ; Rédaction : ABioDoc
Conference : Organic food processing improving
quality
and
environmental
performance
Conférence : Transformation des produits
biologiques – amélioration de la qualité et de la
performance environnementale (Anglais)
IFOAM : GROUPE REGIONAL UE
L’IFOAM a organisé, le 14 octobre 2011, une
conférence sur la transformation et la qualité des
produits biologiques. Celle-ci a réuni différents acteurs
de
la
filière,
transformateurs,
importateurs,
certificateurs, ou encore universitaires, qui ont pu
discuter ensemble de cette thématique lors de deux
séances plénières et cinq ateliers. Les thèmes
suivants ont été abordés : - l’élaboration de règles
pour la transformation de produits bio ; - la
performance écologique des chaînes de production ;
- la gestion des résidus dans les produits bio ;
- l’alimentation et les additifs alimentaires ; - les
nitrates et nitrites dans la viande bio ; - le progrès de
la réglementation européenne sur l’importation
d’aliments bio ; - la nécessité des additifs bio. Une des
principales conclusions est que le(s) label(s)
devra(ont) étendre ses considérations à des
domaines
de
préoccupations
publiques
et
environnementales
plus
larges,
comme
le
développement durable et le commerce équitable, afin
d’éviter le risque de se faire dépasser par d’autres
labels et ainsi de perdre des parts de marché.
Mots clés : QUALITE / SANTE / ALIMENT /
ALIMENTATION HUMAINE / MYCOTOXINE / SANTE
ANIMALE / MOISISSURE / AFLATOXINE / CANCER /
MALADIE
/
REGLEMENTATION
/
TENEUR
/
ALIMENTATION DES ANIMAUX / SOCIETE
2011, 184 p., éd. EDITIONS QUAE
réf. 177-143 ; Rédaction : ABioDoc 
Composés des fruits d'intérêt nutritionnel:
impact des procédés de transformation sur
les polyphénols
MEHINAGIC E. / BOURLES Erwan / JOURJON
F.
http://www.ifoam.org/about_ifoam/around_world/eu_groupnew/events/OrganicProcessingConference2011/Report_IFO
AMEUProcessingConferenceinPoland14102011_Final_09.0
2.12.pdf
Mots clés : TRANSFORMATION / INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE
/
PRODUIT
BIOLOGIQUE
/
REGLEMENTATION / DEVELOPPEMENT DE L'AB /
CONFERENCE / IMPACT ENVIRONNEMENTAL /
IMPORTATION / RESIDU / ADDITIF ALIMENTAIRE /
EUROPE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE
2011, 14 p., éd. IFOAM EU Group
réf. 177-005 ; Rédaction : ABioDoc
Les changements de mode de consommation nous
conduisent globalement à consommer de plus en plus
de fruits transformés. Même si l’intérêt nutritionnel des
fruits est reconnu, il existe peu de données sur les
impacts des procédés de transformation sur leur
qualité nutritionnelle. Cet article présente une étude
visant à identifier les différentes sources de variabilité
de la teneur et de la composition en polyphénols des
fruits, et plus particulièrement à évaluer l’effet de
différents procédés de transformation. Les composés
étudiés sont les antioxydants naturels les plus
présents dans notre alimentation, et ils seraient très
utiles pour la prévention de diverses pathologies. Le
potentiel phénolique des fruits dépend de nombreux
facteurs internes (génotype, physiologie du fruit…) et
externes (conditions pédoclimatiques, itinéraires
techniques). Les résultats montrent des impacts
variables des différents procédés de transformation.
Les actions de découpe, de broyage, de
29
Biopresse 177 – Avril 2012
Marché
Meat quality characteristics of lambs of three
organically raised breeds
Qualité de la viande d’agneaux de trois races
conduites en agriculture biologique (Anglais)
KOMPRDA T. / KUCHTIK J. / JAROSOVA A. /
et al
Congrès « Pesticides et santé : Quelles voies
d’amélioration possibles ? » : Cahier de
doléances et de propositions
GÉNÉRATIONS FUTURES (ex-MDRGF)
Lors du congrès « Pesticides et santé » des 23 et
24 mars 2012, et dans un contexte où la
problématique des pesticides est l’une des principales
préoccupations environnementales des Français,
l’association Générations Futures a présenté ce
cahier de doléances et de propositions. Il s’adresse
principalement
aux
candidats
aux
élections
présidentielle et législative de 2012. Les douze
mesures phares proposées concernent cinq grandes
thématiques : - des demandes transversales
(autorisation de mise sur le marché, étiquetage,
équipement de protection, normes…) ; - la formation,
l’information à la prévention et la protection ; - la
transition et le changement de pratiques ;
- l’évaluation, l’homologation et l’autorisation des
pesticides ; - et des mesures de taxation incitatives.
Dans un contexte où les consommateurs recherchent
de plus en plus une alimentation bonne pour leur
santé, la qualité de la viande, et notamment sa
composition en acides gras, est un critère important.
Ceci est vrai en particulier dans les pays d’Europe
Centrale, dans lesquels les consommateurs préfèrent
des agneaux lourds et bien conformés. Cette étude,
menée en République Tchèque, avait pour objectif
d’évaluer la qualité de la viande d’agneaux, en
s’appuyant notamment sur sa composition en acides
gras. L’échantillon était composé de 10 agneaux pour
chacune des trois races majoritaires en République
Tchèque (Zwartbles, Suffolk et Oxford Down), tous
élevés dans des systèmes en agriculture biologique.
Les résultats montrent un effet de la race sur la
tendreté et la jutosité de la viande, mais pas sur son
goût. Concernant la composition en acides gras,
l’engraissement à l’herbe, majoritaire dans les
exploitations biologiques, est favorable à un bon ratio
entre acides gras oméga 3 et oméga 6.
http://www.generations-futures.fr/pdf/doleances_190312.pdf
Mots clés : PESTICIDE / RESIDU DE PESTICIDE /
SANTE / IMPACT ENVIRONNEMENTAL / MESURE /
POLITIQUE / PRATIQUE AGRICOLE / FRANCE /
AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
2012, 21 p., éd. GÉNÉRATIONS FUTURES (ex-MDRGF)
réf. 177-136 ; Rédaction : ABioDoc
http://ac.els-cdn.com/S030917401200085X/1-s2.0S030917401200085Xmain.pdf?_tid=a1daff8d3354bb17eb269cdca1853602&acdn
at=1334823363_da3703ea9cb92138e820dfe81ade6cf6
Mots clés : OMEGA 3 / OMEGA 6 / VIANDE OVINE /
ANALYSE SENSORIELLE / QUALITE DE LA VIANDE /
ENGRAISSEMENT / AGNEAU / AGNEAU D'HERBE /
RACE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / ACIDE GRAS / ETUDE /
RECHERCHE / REPUBLIQUE TCHEQUE
MEAT SCIENCE 2012, 07/03/2012, 7 pages (p. 1-7)
réf. 177-135 ; Rédaction : ABioDoc
Une noix d'oméga-3
HAMPIKIAN Sylvie
L'auteur s'intéresse, dans cet article, aux
innombrables vertus de la noix pour la santé. Les noix
sont riches en acides gras insaturés oméga-3, dont
l'acide alpha-linolénique, acide gras essentiel,
contribuant ainsi à abaisser le mauvais cholestérol. La
noix contient un taux élevé de tannins antioxydants,
est riche en mélatonine, antioxydante et régulatrice de
l'équilibre nerveux. Elle aide à prévenir les effets du
stress, les déséquilibres métaboliques, les maladies
cardio-vasculaires et certains cancers. Les noix sont
aussi riches en protéines de haute qualité, minéraux,
vitamines B et fibres. Leurs apports et vertus pour la
santé sont donc importants et le seul bémol, ce sont
les aphtes qu'elles peuvent donner à certains et qui
peuvent être soulagés par l'application d'un clou de
girofle, un peu d'argile ou en faisant un bain de
bouche à la sauge ou au citron.
Santé
Secrets des plantes
PIERRE Michel / LIS Michel
Cet ouvrage guide le lecteur depuis la cueillette et le
choix des plantes jusqu'à leur préparation et leur
utilisation notamment en usage thérapeutique. Que
ces herbes soient familières ou non, chacune
possède des vertus à découvrir pour améliorer son
bien-être. 250 plantes médicinales sont présentées
par fiche illustrée, pour les reconnaître, les cultiver,
les récolter et les conserver, et bien sûr connaître
leurs vertus thérapeutiques et comment les utiliser.
Plus de 230 recettes de tisanes, lotions, crèmes,
élixirs,
baumes,
poudres...,
classées
alphabétiquement par problème à traiter.
Mots clés : NOIX / SANTE / OMEGA 3 / CHOLESTEROL /
STRESS / AVANTAGE / VERTU
QUATRE SAISONS DU JARDIN BIO (LES) n° 192,
01/01/2012, 1 page (p. 12)
réf. 177-153 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés : SANTE / PLANTE AROMATIQUE ET
MEDICINALE / PLANTE / UTILISATION / CULTURE /
RECOLTE / PHYTOTHERAPIE
2011, 464 p., éd. ÉDITIONS ARTÉMIS
réf. 177-047 ; Rédaction : ABioDoc 
Biopresse 177 – Avril 2012
30
Marché
The World of Organic Agriculture : Statistics
and Emerging Trends : 2012
Le Monde de l'Agriculture Biologique :
Statistiques et Tendances Emergentes : 2011
(Anglais)
WILLER Helga / KILCHER Lukas
Statistiques
Observatoire Normand de l'Agriculture
Biologique - Edition décembre 2011 (données
2010)
INTER BIO NORMANDIE / et al / CHAMBRE
REGIONALE
D'AGRICULTURE
DE
NORMANDIE / GRAB BASSE NORMANDIE
Cette édition 2012 de la publication annuelle du FIBL
et d'IFOAM réactualise les données statistiques
mondiales sur l'agriculture biologique et en aborde les
développements récents et les tendances à travers le
monde. Les informations statistiques disponibles
proviennent de 160 pays dans le monde. Fin 2010
(pour la plupart des données), dans le monde,
37 millions d'hectares de surface agricole étaient
conduits en bio par presque 1,6 million de
producteurs. Les régions du monde détenant les plus
importantes surfaces en agriculture biologique sont
l'Océanie (12,15 millions d'hectares), l'Europe
(10 millions d'hectares) et l'Amérique Latine
(8,4 millions d'hectares). Suivent l'Asie (2,8 millions
d'hectares), l'Amérique du Nord (2,7 millions
d'hectares), et l'Afrique (plus d'un million d'hectares).
Les pays possédant les plus importantes surfaces en
bio sont l'Australie, l'Argentine et les États-Unis. La
part de SAU en bio mondiale est de 0,9%. Les parts
de SAU en bio sont les plus importantes pour
l'Océanie (2,9%), suivie par l'Europe (2,1%). La
surface agricole mondiale consacrée à l'AB a
légèrement diminué, d'environ 50 000 hectares, soit
0,1 %, par rapport aux données 2009. En 2010, les
surfaces agricoles bio ont uniquement augmenté en
Europe (+ 8,7 %, soit + 0,8 millions d'hectares) et en
Afrique. Une baisse significative a eu lieu en Asie, où
l'Inde a enregistré une diminution de la surface bio de
0,4 millions d'hectares et la Chine de 0,46 millions
d'hectares. L'Inde reste cependant le pays où il y a le
plus de producteurs bio. 34 % des producteurs bio, à
l'échelle mondiale, se trouvent en Afrique, suivie par
l'Asie (29 %), l'Europe (18 %) et l'Amérique Latine
(17 %). D'après les estimations d'Organic Monitor, les
ventes mondiales d'aliments et boissons bio ont
atteint 59,1 milliards d'US dollars en 2010. Ce
document donne un tour d'horizon de l'agriculture
biologique dans le monde, avec des données
(surface,
nombre
d'exploitations,
marché,
développement de l'AB, réglementation, politique
agricole...) par grandes zones géographiques et avec
des rapports pour les pays suivants : Bénin, Éthiopie,
Azerbaïdjan, Iran, Thaïlande, Allemagne, Bulgarie,
Turquie, Pérou, États-Unis d'Amérique, Canada,
Australie, Iles du Pacifique.
En 2010, la Normandie comptait 895 exploitations
biologiques (970 au moment de la parution de
l'Observatoire),
1330
acteurs
(producteurs,
préparateurs, distributeurs) bio (soit une augmentation
de 20% par rapport à 2009 : en Haute-Normandie,
très forte dynamique de conversion d'exploitations en
bio : doublement des surfaces en conversion ; en
Basse-Normandie, 3ème région française d'élevage
laitier bio). En 44 pages, l'Observatoire dresse un état
des lieux de l'agriculture biologique normande, détaille
les évolutions et révèle de grandes tendances pour
chaque filière, de la production à la consommation.
Avec en prime, pour cette édition 2011, des
nouveautés : de nombreux témoignages expliquant
les raisons et les motivations pour se lancer dans le
bio : producteurs bio, gérant de magasin, entreprises
ayant une gamme de produits bio... ; Un focus sur la
filière lait bio avec un exemple de développement
d'une filière locale, de l'éleveur au distributeur ; Une
étude inédite : recensement et relevé de prix sur deux
produits phares de la région (pomme et carotte) en
bio et conventionnel ; Un argumentaire en 7 points
clés pour accompagner les décideurs en restauration
hors domicile. Et pour en savoir plus, des informations
sur la formation, la réglementation... L'Observatoire
Normand de l'Agriculture Biologique est réalisé par
Inter Bio Normandie, en collaboration avec les
groupements bio et les Chambres d'agriculture de
Normandie. Véritable outil d'aide à la décision,
l'Observatoire s'adresse à tous les acteurs agricoles
et agroalimentaires normands, les collectivités, les
institutions, les enseignants, leurs partenaires et aussi
les porteurs de projets.
Mots clés
:
AGRICULTURE
BIOLOGIQUE
/
STATISTIQUES / NORMANDIE / BASSE NORMANDIE /
HAUTE NORMANDIE / OBSERVATOIRE REGIONAL /
PRODUCTION ANIMALE / PRODUCTION VEGETALE /
PRODUCTION AGRICOLE / TRANSFORMATION /
PREPARATION
/
COMMERCIALISATION
/
CONSOMMATION / PRIX / FILIERE LAIT / CONVERSION /
DEVELOPPEMENT DE L'AB / POMME / CAROTTE /
COMPARAISON BIO-CONV / REGLEMENTATION /
RESTAURATION HORS DOMICILE / FORMATION
2011, 44 p., éd. INTER BIO NORMANDIE / CHAMBRE
REGIONALE D'AGRICULTURE DE NORMANDIE
réf. 177-150 ; Rédaction : ABioDoc 
Mots clés
:
AGRICULTURE
BIOLOGIQUE
/
STATISTIQUES / MONDE / DEVELOPPEMENT DE L'AB /
TENDANCE / REGLEMENTATION / MARCHE /
POLITIQUE AGRICOLE / SURFACE AGRICOLE /
EXPLOITATION AGRICOLE / ETUDE / ENQUETE /
AFRIQUE / ASIE / EUROPE / OCEANIE / ZONE
MEDITERRANEENNE / AMERIQUE LATINE / CARAIBES /
AMERIQUE DU NORD / CHIFFRE
2012, 334 p., éd. FIBL (Institut de recherche de l'agriculture
biologique) / IFOAM (International Federation of Organic
Agriculture Movements)
réf. 177-151 ; Rédaction : ABioDoc 
31
Biopresse 177 – Avril 2012
Marché
Actualités "professionnel" : Chiffres de la
bio : La région Centre confirme son
dynamisme
DESAILLY Annie
La région Centre, avec ses 31 958 ha en bio ou en
conversion, se situe au 11ème rang des régions
françaises en termes de surface cultivée. Selon
Jean-François Vincent, président de Bio Centre, pour
poursuivre le développement de la bio, il faudra
mettre l'accent sur la conversion d'exploitations et la
structuration des filières. Un point est fait sur la
progression des surfaces en productions végétales
(surfaces en grandes cultures, surfaces fourragères,
productions légumières et fruitières...) et animales
(développement des élevages bovins viande et lait,
ainsi que de la production caprine), ainsi que sur
l'augmentation du nombre de transformateurs bio en
région Centre. Entre 2009 et 2010, 29 nouveaux
opérateurs ont été comptabilisés. Cette évolution des
certifications concerne des laiteries, des abattoirs, des
brasseries...
Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / CENTRE
PRODUCTION VEGETALE / PRODUCTION ANIMALE
TRANSFORMATION / EXPLOITATION AGRICOLE
CHIFFRE
/
AGRICULTURE
BIOLOGIQUE
STATISTIQUES
BIO CENTRE' MAG n° 6, 01/11/2011, 1 page (p. 2)
réf. 177-072 ; Rédaction : ABioDoc
Biopresse 177 – Avril 2012
/
/
/
/
32
Écologie et ruralité
Détroit, aux Etats-Unis, et des Jardins de Cocagne,
en France). L’article présente différentes initiatives
autour de l’agriculture urbaine, telles qu’elles sont
développées dans dix villes (jardin partagé,
adolescents investissant des espaces urbains, ferme
urbaine, jardin d'herbes et ruches gérés par une
chaîne hôtelière…) : Berlin (Allemagne) ; Londres
(Grande-Bretagne) ; Montréal et Toronto (Canada) ;
San Francisco (Californie) ; Culemborg (Pays-Bas) ;
La Havane (Cuba) ; Lyon (France) ; Brooklyn (NewYork).
ECOLOGIE & RURALITE
Agriculture durable
Dossier - Campagne "Alimentons 2012",
nourrir les régions et la démocratie
PEGEAULT Nelly / ANGLARET Eliane /
ANTOINE Emmanuel / et al
Mots clés : AGRICULTURE URBAINE / ALLEMAGNE /
GRANDE BRETAGNE / QUEBEC / ETATS UNIS
D'AMERIQUE / PAYS-BAS / CUBA / FRANCE /
TEMOIGNAGE / CANADA / VILLE / JARDIN PARTAGE /
ASPECT SOCIAL
QUELLE SANTE n° 67, 01/01/2012, 4 pages (p. 45-48)
réf. 177-071 ; Rédaction : ABioDoc
La question de l’alimentation à l'échelle mondiale
semble aujourd’hui paradoxale : dans certains pays,
on meurt de faim alors que dans d’autres, on gaspille
la nourriture ; et ces écarts peuvent également être
observés à l’intérieur d’un même pays. Les trois
quarts des personnes mal nourries seraient des
paysans, ceux-là même à qui on demande de nourrir
le monde. Les auteurs de ce dossier s’intéressent à la
question de l’agro-écologie et de la souveraineté
alimentaire. Tout d’abord, la campagne « Alimentons
2012 », menée par Minga et Nature & Progrès, est
présentée. Elle prône la souveraineté alimentaire,
définie comme le droit des peuples à une alimentation
saine, comme moteur de mobilisation paysanne et
citoyenne. D’autres initiatives sont présentées comme
celle qui vise à ramener la question de l’alimentation
au cœur des débats politiques, celle de « Territoires
Bio » pour développer le bio dans les cantines avec
un approvisionnement local, ou encore la mise en
place de groupements d’achat. Un article fait
également un état des lieux des droits d’usage de
glanage et de grapillage, toujours en application
aujourd’hui, mais qui sont menacés de disparition
pour non-utilisation. Un point est également fait sur
les semences et les OGM, suite aux lois récentes qui
ont été votées sur ces thématiques. Ce dossier
contient également un petit glossaire des multiples
visages de l’agriculture.
De l'incongruité des pratiques agricoles et
alimentaires du XXIème siècle
CALAME Matthieu
Ce texte présente la vision futuriste de Mathieu
Calame sur la problématique agricole et alimentaire,
dans un siècle, en 2112. L’auteur imagine ici le
discours d’un haut responsable européen du territoire
et de l’alimentation du XXIIème siècle. Il condamne, à
travers ce texte, les choix faits au XXIème siècle par
les dirigeants politiques, qui pourraient nous conduire
à une grande crise dans les années 2020, suite à de
fortes tensions liées à l’accès à l’eau, à la terre, à la
biodiversité ou à la nourriture. En 2112, il imagine une
société au fonctionnement très différent du nôtre. La
sélection variétale serait décentralisée et diversifiée
en réseau, la liberté des paysans à mener leur propre
sélection étant devenue un droit institutionnel. Les
arbres seraient omniprésents dans les paysages,
constituant une trame continue sur tout le territoire,
avec la plantation de fruitiers dans les villes pour
nourrir sainement la population. Les quantités de
viande consommées seraient réduites et modulées
selon l’âge et les besoins des individus. Autre vision,
la surpêche en mer serait limitée grâce à la mise en
place d’élevages piscicoles dans l’ensemble des
retenues d’eau du territoire, y compris les barrages.
Mots clés : MONDE / SOUVERAINETE ALIMENTAIRE /
INITIATIVE LOCALE / DROIT D'UTILISATION /
ORGANISME GENETIQUEMENT MODIFIE / SEMENCE
VEGETALE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FAIM DANS
LE
MONDE
/
DEFINITION
/
RESTAURATION
COLLECTIVE
/
GROUPEMENT
D'ACHAT
/
AGRICULTURE DURABLE / SOCIETE
NATURE & PROGRES n° 86, 01/02/2012, 20 pages
(p. 17-36)
réf. 177-039 ; Rédaction : ABioDoc
http://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20111111_Calame.pdf
Mots clés
:
PERSPECTIVE
/
AGRICULTURE
ALIMENTATION HUMAINE / PRATIQUE AGRICOLE
SOCIETE / AGROFORESTERIE / ELEVAGE / PECHE
SURPECHE / RETENUE COLLINAIRE / BIODIVERSITE
SELECTION VARIETALE / SEMENCE PAYSANNE
EVOLUTION
/
DEVELOPPEMENT
AGRICOLE
DEVELOPPEMENT RURAL
2011, 7 p., éd. LA VIE DES IDEES
réf. 177-110 ; Rédaction : ABioDoc
Consom'action : Dix fermes urbaines de Lyon
à San Francisco
QUELLE SANTE
/
/
/
/
/
/
Selon l’Organisation des Nations Unies pour
l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), l’agriculture
urbaine fait partie des solutions pour assurer la
sécurité alimentaire des citadins. En effet, d’ici à
2030, les deux tiers de la population mondiale vivront
dans les villes. La FAO accompagne plusieurs pays
d’Afrique dans la structuration de cette forme de
culture (exemple du Congo). Dans les pays
développés, l’enjeu n’est pas le même mais des
expériences se développent néanmoins (exemples de
33
Biopresse 177 – Avril 2012
Écologie et ruralité
Dossier - Les ovins entretiennent les paysages
GEFFROY Laurence / HARDY Damien /
EMMANUEL Pierre
Agriculture-environnement
Appropriation des enjeux et mise en oeuvre de
la directive cadre sur l'eau (DCE) dans le
secteur agricole : Enseignements à partir de six
études de cas
MADIGNIER Marie-Laurence / JUFFE Michel /
FEMENIAS Alain / et al
Avec une prise en compte grandissante de l’aspect
environnemental dans la conduite des troupeaux
ovins, il arrive que la production (de viande, lait ou
laine) n’en soit plus la finalité première. En effet, les
moutons sont les seuls à pouvoir accéder à certains
sites escarpés et donc à pouvoir lutter contre
l’enfrichement de ces zones. De plus, la gestion
d’espaces naturels par le pâturage peut être
bénéfique au maintien de la biodiversité floristique et
faunistique. Ce dossier présente trois initiatives, dans
lesquelles les éleveurs sont partenaires ou même
instigateurs, où la finalité première du troupeau ovin
n’est plus la production mais bien la gestion
d’espaces naturels ou sensibles, rémunérée comme
un service rendu. Philippe Feugère, jardinierpaysagiste, utilise un troupeau d’ovins pour le
défrichement de plusieurs sites dans la région
parisienne. Le conservatoire des sites naturels de
Haute-Normandie possède son propre cheptel ovin
qui entretient 50 % des sites naturels répertoriés dans
la région. L’entreprise paysagiste De Wassum, aux
Pays-Bas, retire la majorité de ses revenus de ses
activités d’entretien de l’espace par ses moutons.
Le « bon état des masses d’eau » recherché dans le
cadre de la directive cadre sur l’eau (DCE) ne semble
pas pouvoir être atteint à l’échéance prévue (2015).
Afin de mieux comprendre pourquoi et d’élaborer des
propositions d’amélioration, une enquête dans six
bassins versants français a été réalisée auprès des
différents acteurs de ces territoires. Des possibilités
intéressantes d’adaptation aux enjeux de la qualité de
l’eau ont pu être identifiées, mais de nombreuses
situations de blocage ou de grande difficulté existent
encore. Ainsi, une approche strictement réglementaire
ne suffit pas. Les agriculteurs doivent être au cœur du
« contrat social » passé sur les territoires pour
garantir les objectifs et les moyens d’amélioration
issus d’une réelle gouvernance concertée et
l’engagement responsable de tous les acteurs. Les
recommandations concernent les pratiques à
améliorer, le pilotage du processus de décision
publique, ainsi que l’affirmation concrète par l’État de
son rôle de médiateur.
Mots clés : ELEVAGE / OVIN / ESPACE NATUREL
BIODIVERSITE / ENTRETIEN DE L'ESPACE
PRODUCTION AGRICOLE / PATURAGE / ECONOMIE
ECOLOGIE / HAUTE NORMANDIE / BASSIN PARISIEN
PAYS-BAS / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
SOCIETE
REUSSIR PATRE n° 590, 01/01/2012, 8 pages (p. 14-21)
réf. 177-020 ; Rédaction : ABioDoc
http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/CGAAER_10135_2011_R
apport.pdf
Mots clés : DIRECTIVE CADRE SUR L'EAU / BASSIN
VERSANT / CONTRAT AGRI ENVIRONNEMENTAL /
ACTEUR / DIAGNOSTIC / EVOLUTION / EAU /
GOUVERNANCE / AGRICULTURE ET POLLUTION /
REGLEMENTATION / TERRITOIRE / FRANCE /
AGRICULTURE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
2011, 65 p., éd. MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE
L'ALIMENTATION, DE LA PÊCHE, DE LA RURALITE ET
DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE / MINISTERE DE
L'ECOLOGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE, DES
TRANSPORTS ET DU LOGEMENT
réf. 177-004 ; Rédaction : ABioDoc
Composter le fumier pour préserver le climat
FANKHAUSER Christoph
La libération des stocks de carbone du sol est
identifiée comme une cause du réchauffement
climatique, et engendre un appauvrissement en
humus des sols. En agriculture, il existe différents
types d’amendements organiques et l’auteur
s’interroge sur la capacité de ces amendements à
régénérer la teneur en matière organique des sols
cultivés. Le compostage permettrait de fixer plus de
carbone dans le sol grâce à une meilleure
performance d’humification et donc grâce à la
formation de molécules plus stables. En Suisse, dans
l’essai à long terme DOC, les résultats montrent une
augmentation de la teneur en humus seulement dans
un système en biodynamie avec épandage de fumier
composté (en comparaison avec des systèmes en bio
ou
conventionnels,
utilisant
différents
types
d’amendements). Un autre essai sur les engrais de
ferme montre des rendements équivalents entre des
cultures fertilisées avec du fumier préparé ou avec du
lisier.
L'agglomération recherche des maraîchers bio
DUBON Guy
Dans l’objectif de protéger ses ressources en eau, la
communauté d’agglomération Seine-Eure a choisi de
favoriser le développement de l’agriculture biologique
sur son territoire. Pour cela, elle a acquis les terrains
autour des points de captage et propose une trentaine
d’hectares à des maraîchers engagés en agriculture
biologique (installation, agrandissement), via des baux
ruraux environnementaux. Environ 80 hectares
permettront également l’installation d’exploitations de
grandes cultures, toujours en bio. L’agglomération
assure une diversité de débouchés pour les futurs
installés.
Mots clés : AMENDEMENT ORGANIQUE / FUMIER /
COMPOST / LISIER / HUMUS / ESSAI / CARBONE /
AGRICULTURE
BIOLOGIQUE
/
AGRICULTURE
BIODYNAMIQUE / AZOTE / SUISSE / RECHAUFFEMENT
CLIMATIQUE / RECHERCHE / AGRICULTURE ET
ENVIRONNEMENT
BIO ACTUALITES n° 1/12, 01/02/2012, 1 page (p. 17)
réf. 177-026 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / INSTALLATION
A LA TERRE / MARAICHAGE / GRANDE CULTURE /
PROTECTION DE L'EAU / BAIL ENVIRONNEMENTAL /
DEBOUCHE / BASSIN D'ALIMENTATION DE CAPTAGE /
EURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURE
ET ENVIRONNEMENT
REUSSIR FRUITS ET LEGUMES n° 313, 01/01/2012,
1 page (p. 17)
réf. 177-014 ; Rédaction : ABioDoc
Biopresse 177 – Avril 2012
/
/
/
/
/
34
Écologie et ruralité
Mots clés : AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT /
AGROECOLOGIE / NATURE / SCIENCE / AGRONOMIE /
PHILOSOPHIE
COURRIER DE L'ENVIRONNEMENT DE L'INRA (LE)
n° 61, 01/12/2011, 8 pages (p. 45-53)
réf. 177-060 ; Rédaction : ABioDoc
Les enjeux sur l'eau : la réponse de
l'agriculture biologique
GAUTHIER Emmanuelle / JAOUEN Jacques /
SYMBIOSE / et al
Le dossier, consacré aux enjeux sur l’eau, réaffirme,
en fonction de sources définies (Girardin et Sardet,
Inra, 2003 ; SWM, 2006 ; Colloque PIREN Seine, juin
2009), comment l’agriculture biologique est une
réponse à la préservation des ressources en eau.
Selon la loi Grenelle 2 : chapitre II, art. 24, la France a
pris l’engagement de respecter l’échéance de 2015
pour atteindre ou conserver le bon état écologique
des ressources en eau. Le dossier fait état, par
ailleurs, en référence à un document de la Préfecture
de région de Bretagne (diffusé à tous les membres du
Comité régional de suivi du Plan algues vertes), de la
réponse de scientifiques concernant l’origine et la
prolifération des algues vertes : connaissance du
mécanisme des algues vertes ; eaux bretonnes parmi
les eaux de France et d’Europe les plus riches en
azote ; estimation de la part de l’azote d’origine
agricole sur les territoires de la Lieue de Grève et de
la baie de Saint-Brieuc (Côtes d'Armor) ; constitution
de la biomasse d’une marée verte : phosphore
toujours en excès, l'azote restant l'élément que les
ulves (laitues de mer) ont le plus de mal à se
procurer… En outre, suite à une réunion du Conseil
de l’Agriculture finistérienne relative au Plan de lutte
contre les algues vertes applicable sur 5 baies du
Finistère, le dossier présente les extraits d’une lettre
ouverte aux paysans du Finistère. Plusieurs
personnes issues de différentes organisations
(Chambre d'agriculture de Bretagne, FD Coop 29...) y
font un constat sur l'atteinte des objectifs de réduction
des flux d'azote et les projets de territoire.
En Languedoc-Roussillon : la biodiversité se
cultive aussi (1ère édition) : Inventaire
commenté et illustré des ressources et des
praticiens de la diversité des plantes
alimentaires
BESSIN Julia / BRAC DE LA PERRIÈRE Robert/
DOMERC Christine
La région Languedoc-Roussillon recèle dans l'intimité
de ses terroirs un savoir culturel nourrissant une
fascinante biodiversité cultivée. Des quantités de
variétés de potagères, de fruitiers (figues, olives,
châtaignes...), de plantes aromatiques et médicinales
ou encore de blés sont toujours entretenues et
renouvelées par des praticiens organisés en
associations, coopératives et syndicats. Des variétés
oubliées du public sont encore conservées et
entretenues par des jardiniers, artisans semenciers et
paysans, dispersés et parfois isolés mais toujours
amoureux des plantes qu'ils transforment en produits
régionaux. Une belle diversité d'aliments témoigne de
la permanence des traditions culinaires et du
renouvellement innovant des ressources tirées des
plantes. C'est un vrai défi qu'affrontent au quotidien
les sentinelles du maintien de la biodiversité cultivée.
Autour d'elles, la monoculture envahit l'espace et les
standards de l'industrialisation alimentaire se
généralisent comme une fatalité et disqualifient la
concurrence des semences paysannes et des
produits de terroir qui en sont issus. Pour les auteurs,
l'intensification
des
pratiques
culturales,
la
spécialisation de la sélection variétale et l'utilisation
massive de produits phytosanitaires entraînent
l'érosion des sols, la dégradation de la qualité des
eaux et la perte importante de la biodiversité, et la
sécurité alimentaire des prochaines générations est
en danger. Les acteurs de la biodiversité cultivée sont
multiples en région Languedoc-Roussillon, qu'ils
soient producteurs, transformateurs, pépiniéristes,
collectifs, associations, collectivités ou encore centres
de recherche. Cette étude n'en dresse pas une liste
exhaustive mais présente quelques exemples
d'initiatives remarquables et met en avant la
dynamique sociale qui en assure l'ancrage et la
pérennité.
Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / EAU /
AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / ALGUE VERTE /
FINISTERE / POLLUTION / BRETAGNE / LOIRE /
PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT / GESTION DE
L'EAU
SYMBIOSE n° 164, 01/01/2012, 3 pages (p. 6-8)
réf. 177-067 ; Rédaction : ABioDoc
Quand l’agro-écologie se propose d’imiter la
nature
TASSIN Jacques
L’auteur se penche sur l’évolution de la pensée et des
approches autour de l’agriculture, en particulier l’agroécologie. Il souligne le fait que la référence à la nature
dans les pratiques agricoles est ancienne. Mais
l’auteur souligne aussi certaines limites à une agroécologie strictement basée sur l’imitation de nature :
i) le risque de voir se développer un carcan, basé sur
le rejet de ce qui n’est pas strictement naturel (ainsi le
compostage est-il de l’agro-écologie, vu que la nature
ne composte pas ?) et ii) le risque d’une démarche
ascientifique où on cherche à imiter sans comprendre.
Pour l’auteur, l’agro-écologie, qui devrait plus se
revendiquer du pilotage de processus naturels que de
leur imitation, doit évoluer, pour s’adapter à la société
contemporaine, en s’appuyant plus sur une démarche
scientifique, de conceptualisation plutôt que sur
certains principes ésotériques, voire magiques dont
certains se réfèrent.
Mots clés : LANGUEDOC ROUSSILLON / BIODIVERSITE /
AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / INVENTAIRE /
BIODIVERSITE CULTIVEE / INITIATIVE / VARIETE /
PATRIMOINE / PLANTE / SOCIETE / PROTECTION DES
ESPECES / LEGUME / CEREALE / PLANTE
AROMATIQUE ET MEDICINALE / FRUIT / CHATAIGNIER /
FIGUIER / OLIVIER / VIGNE / PLANTE POTAGERE /
ACTEUR / VARIETE ANCIENNE / RESSOURCE LOCALE /
MURIER / RESSOURCE GENETIQUE
2011, 76 p., éd. BEDE - Biodiversité : Echange et Diffusion
d'Expériences
réf. 177-052 ; Rédaction : ABioDoc 
35
Biopresse 177 – Avril 2012
Écologie et ruralité
notre agriculture actuelle vers un mode de production
écologiquement intensif pose de nombreuses
questions socio-économiques. Enfin, l’auteur met en
exergue les possibilités, les obstacles et conditions de
développement d’un tel modèle agricole.
Agriculture et Forêt au service de
l'environnement : Dossier thématique n°5
mars/avril 2012
RESEAU RURAL FRANCAIS
Ce dossier thématique présente les travaux du
Réseau rural français, ainsi que d’autres initiatives,
sur le thème « Agriculture et Forêt au service de
l’environnement ». Ces divers travaux s’inscrivent
dans
l’approche
européenne
des
services
environnementaux développée au sein du Réseau
européen de développement rural. Dans un premier
temps, la notion de « services environnementaux »
est explicitée. Elle représente un flux de services
assurant une fonction ou une prestation à la société et
au bien-être humain en général (fourniture d’eau
propre, de sols sains, de paysages attrayants…).
Dans un deuxième temps, les principales orientations,
les dispositifs publics et les programmes de recherche
mis en œuvre en France sont présentés. Ils
concernent entre autres les mesures sur la
biodiversité, la certification environnementale des
exploitations, le plan d’adaptation de la gestion de
l’eau, les appels à projets du Ministère de
l’Agriculture, le climat et la réduction des gaz à effets
de serre. Enfin, le Réseau rural français présente ses
propres travaux et initiatives, axés autour de six
catégories de services environnementaux : la
biodiversité des terres agricoles, la qualité et la
disponibilité de l’eau, les fonctionnalités du sol, la
stabilité climatique, le stockage du carbone et la
réduction des gaz à effets de serre, la résistance aux
incendies et aux inondations, les paysages agricoles.
Mots clés : AGRICULTURE CONVENTIONNELLE /
AGRICULTURE ECOLOGIQUEMENT INTENSIVE /
ECOLOGIE / DEFINITION / RESSOURCE NATURELLE /
SYSTEME AGRAIRE / AGRICULTURE DURABLE /
AGROECOLOGIE / INNOVATION / INTENSIFICATION /
APPROCHE
SYSTEMIQUE
/
DEVELOPPEMENT
AGRICOLE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
CAHIERS AGRICULTURES n° vol. 20, n° 6, 01/11/2011,
12 pages (p. 451-462)
réf. 177-108 ; Rédaction : ABioDoc
Manifeste de la LPO : Pour une agriculture
respectueuse de la nature et des hommes
PACTEAU Christian / BARBIER Corentin /
BERTHELOT Patrick / et al
Certaines activités humaines conduisent à la
destruction d’habitats naturels, riches d’une flore et
d’une faune variées, notamment par la déforestation
en milieu tropical et par l’intensification de l’agriculture
en Europe et en France. Celle-ci engendre en effet
une diminution des espaces non-cultivés (maillage de
bocages, de haies…). De plus, l’utilisation accrue de
produits phytosanitaires entraîne une réduction de la
flore épigée et de certains animaux vertébrés et
invertébrés. Or, la diminution de cette biodiversité
serait responsable de la disparition de 27 % des
oiseaux qui en dépendent. Dans ce manifeste, la LPO
indique que l’agriculture conventionnelle, telle qu’elle
fonctionne aujourd’hui, ne permet pas de bénéficier
des « services de la biodiversité ». Les auteurs
estiment que le système de production dans son
ensemble doit être repensé dans une perspective plus
soutenable, telle que l’agroécologie, ou des modèles
d’agriculture
respectueux
de
l’environnement
(agriculture biologique, agriculture intégrée, réseau
d’agriculture durable).
http://www.reseaurural.fr/files/dossier_thematique_n_5_agri
culture-environnement_2.pdf
Mots clés : AGRICULTURE / FORET / BIODIVERSITE /
MESURE / PROJET / RECHERCHE / CERTIFICATION
ENVIRONNEMENTALE / INNOVATION / GAZ A EFFET DE
SERRE / ECOPHYTO 2018 / GESTION DE L'ESPACE /
SOL / EAU / PAYSAGE / ENVIRONNEMENT / TRAME
VERTE ET BLEUE / POLITIQUE PUBLIQUE / STOCKAGE
DE CARBONE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
2012, 27 p., éd. RESEAU RURAL FRANÇAIS
réf. 177-105 ; Rédaction : ABioDoc
L'agriculture écologiquement
nature et défis
BONNY Sylvie
intensive
http://www.lpo.fr/images/actualites/2012/AGRI_MANIFESTE
_technique.pdf
Mots clés : BIODIVERSITE / INTENSIFICATION /
AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SOL / AGRICULTURE
DURABLE / AGROECOLOGIE / ACTIVITE BIOLOGIQUE /
PRATIQUE AGRICOLE / OISEAU / REGLEMENTATION /
AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / OUTIL /
FRANCE/ PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT
2011, 15 p., éd. LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux)
réf. 177-118 ; Rédaction : ABioDoc
:
Face à une certaine augmentation du nombre de
détracteurs de l’agriculture dite conventionnelle,
l’auteur de cet article s’interroge ici sur le possible
développement d’une agriculture écologiquement
intensive, qui est l’une des nouvelles orientations
proposées. Cette notion peut être difficile à identifier
car différents concepts se recoupent sous des termes
proches (écoagriculture, agriculture à haute intensité
écologique…), le défi majeur étant de maintenir, voire
améliorer, les rendements pour nourrir la population
mondiale croissante, tout en diminuant l’empreinte
écologique des pratiques agricoles. Ceci semble
devoir passer par la compréhension et l’utilisation
durable des processus naturels et des écosystèmes.
Après
une
présentation
de
l’agriculture
écologiquement intensive, l’auteur discute des
positions des divers acteurs sur cette nouvelle
orientation de l’agriculture. En effet, la transition de
Biopresse 177 – Avril 2012
36
Écologie et ruralité
développement normal de la ruche la rendrait plus
vulnérable à d’autres facteurs d’agression mis en
cause dans la disparition des abeilles (pathogènes…).
D’autres essais en grandeur réelle devraient être
menés.
Interrelations entre systèmes d'élevage
bovins ou ovins en agriculture biologique et
environnement
FLEURY Philippe / LEROYER Joannie /
FIORELLI Jean-Louis / et al
http://www.inra.fr/layout/set/print/presse/abeilles_desoriente
es_par_faible_dose_insecticide
Mots clés : ABEILLE / PESTICIDE / INSECTICIDE /
ENVIRONNEMENT
/
ESSAI
/
RECHERCHE
/
APICULTURE / IMPACT / FRANCE / AGRICULTURE ET
ENVIRONNEMENT
2012, 2 p., éd. INRA (Institut National de la Recherche
Agronomique) / ACTA
réf. 177-132 ; Rédaction : ABioDoc
Cette synthèse sur les relations entre les élevages
biologiques et l’environnement, présentée lors des
17èmes journées 3R (Rencontres Recherches
Ruminants) de 2010, est le résultat du travail collectif
du Réseau Mixte Technologique « Développement de
l’agriculture biologique » (RMT DévAB). Deux
questions majeures étaient posées : quel est l’impact
des élevages biologiques sur les différentes
composantes de l’environnement ? Comment les
thématiques environnementales peuvent devenir des
facteurs de production et de développement de
l’agriculture
biologique
?
Les
données
bibliographiques et les enquêtes réalisées ont permis
de mettre en avant une grande variabilité des
pratiques dans les élevages. Globalement, les
élevages biologiques présentent de meilleures
performances environnementales que les élevages
conventionnels grâce à des chargements moins
élevés, une meilleure autonomie alimentaire, un
recours plus importants aux prairies, mais aussi du
fait du cahier des charges. A l’échelle du territoire, la
réussite de projets associant agriculteurs et acteurs
de l’environnement est complexe, ceux-ci devant
prendre en compte divers éléments : les pratiques et
modes de production agricoles, les politiques et
actions de développement en faveur de l’AB, le
dialogue territorial.
Viandes : un arrière-goût de déforestation :
L'utilisation
massive
de
soja
dans
l'alimentation animale française dégrade les
écosystèmes d'Amérique du Sud
PATENTREGER Boris / BREZET Gabriel /
BOISSELET Sophie
L’augmentation de la consommation de viande et de
produits d’origine animale et l’intensification des
élevages basé sur le modèle « Maïs-Soja » ont
entraîné une forte augmentation de la consommation
de soja pour l’alimentation animale. Ainsi, la
production de cet aliment en Amérique du Sud a
doublé en 10 ans, principalement via la libération de
surfaces à cultiver par la déforestation. La région du
Cerrado est la plus touchée actuellement et de
nombreuses espèces y sont aujourd’hui menacées
d’extinction. La France est le troisième importateur de
soja brésilien (22 % de leur production) et a donc une
responsabilité
importante
face
aux
impacts
environnementaux et sociaux d’une telle production
intensive. Ce rapport de WWF France fait le point sur
la production de soja au Brésil et la déforestation qui y
est liée, ainsi que sur la consommation de cette
matière première en France. Enfin, les auteurs
proposent un panel de solutions à explorer, telles que
le développement de cultures durables de protéines
végétales locales, la mise en place de garanties
environnementales pour le soja qui continuera à être
importé, ou encore la modification des modes de
consommation de viande de la société française.
http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2010_13_01_Fleury.pdf
Mots clés : SYSTEME D'ELEVAGE / ELEVAGE
BIOLOGIQUE / BOVIN / OVIN / ENVIRONNEMENT /
DEVELOPPEMENT
DE
L'AB
/
IMPACT
ENVIRONNEMENTAL / ANALYSE DU CYCLE DE VIE /
GAZ A EFFET DE SERRE / CHARGEMENT / AUTONOMIE
ALIMENTAIRE / VALORISATION DES PRODUITS /
TERRITOIRE / FRANCE / EUROPE / AGRICULTURE ET
ENVIRONNEMENT / RECHERCHE
2010, p. 405-408 (4), éd. RENCONTRES RECHERCHES
RUMINANTS
réf. 177-125 ; Rédaction : ABioDoc
Les abeilles désorientées par une faible dose
d'insecticide
INRA / ACTA / ITSAP - Institut de l'Abeille / et al
http://www.wwf.fr/s-informer/actualites/viandes-un-arrieregout-de-deforestation
Mots clés : SOJA / IMPORTATION / ELEVAGE INTENSIF /
INDUSTRIE DE L'ALIMENT DU BETAIL / IMPACT
ENVIRONNEMENTAL / DEFORESTATION / FORET /
PRODUIT ANIMAL / FRANCE / BRESIL / AMERIQUE DU
SUD / CONSOMMATION ALIMENTAIRE / VIANDE /
INTENSIFICATION / SOCIETE
2012, 69 p., éd. WWF France
réf. 177-119 ; Rédaction : ABioDoc
Ce communiqué de presse rapporte les travaux d’une
équipe de chercheurs de différents organismes qui a
pu mettre en évidence l’incidence d’une molécule
insecticide, le thiaméthoxam, sur les populations
d’abeilles. 650 abeilles ont été équipées de
micropuces RFID permettant de suivre leurs trajets.
La moitié de ces abeilles a été nourrie avec une
solution contenant une faible dose de l’insecticide en
question. Les résultats ont montré que cette faible
dose d'insecticide perturberait l'orientation des
abeilles et leur capacité à retrouver leur ruche,
entraînant une augmentation de leur taux de mortalité
(2 à 3 fois supérieure à la normale dans le cadre de
cette étude). Ainsi, la population d’une colonie pourrait
diminuer de moitié pendant la période de floraison,
période pendant laquelle l’effectif atteint normalement
son maximum. De plus, cette déstabilisation du
37
Biopresse 177 – Avril 2012
Écologie et ruralité
Profils environnementaux des exploitations
d’élevage bovins lait et viande en agriculture
biologique
et
conventionnelle
:
enseignements du projet CedABio
CHAMBAUT H. / MOUSSEL Erika / PAVIE
Jérôme / et al
Organic Farming Benefits Local Plant
Diversity in Vineyard Farms Located in
Intensive Agricultural Landscapes
Bénéfices de l’agriculture biologique sur la
diversité végétale locale dans les fermes viticoles
situées en zone d’agriculture intensive (Anglais)
NASCIMBENE Juri / MARINI Lorenzo /
PAOLETTI Maurizio G.
Ce document a été réalisé en décembre 2011 dans le
cadre des 18èmes Rencontres Recherches
Ruminants. Le projet CedABio (Contributions
environnementales et durabilité socio-économique
des systèmes d’élevages bovins biologiques) a pour
objet l’étude de la performance environnementale des
élevages de bovins en AB, notamment sur les
questions de flux d’azote, de phosphore et de carbone
par unité de produit. Avec des indicateurs d’impacts
environnementaux empruntés à la méthodologie
d’analyse de cycle de vie, 100 fermes biologiques et
conventionnelles ont été évaluées. La plus grande
autonomie des exploitations biologiques leur permet
de réduire leurs niveaux d’excédents azotés, et
d’atteindre un meilleur niveau d’efficacité énergétique.
Pour les indicateurs étudiés, les impacts par unité de
surface sont systématiquement plus faibles en AB.
Toutefois, si l’on raisonne par unité de produit, les
écarts avec les exploitations conventionnelles pour
l’atelier d’élevage, sont moins importants. Les
mesures sur deux sites expérimentaux confirment que
le moindre excédent d’azote en AB est favorable à
une meilleure qualité de l’eau, mais un travail
important reste à faire en ce qui concerne les pertes
gazeuses. Globalement, l’étude des flux azotés
nécessite un travail sur le long terme, particulièrement
pour les exploitations biologiques qui mettent en place
des rotations longues.
Il existe peu d’études sur l’agriculture biologique en
régions méditerranéennes, et en particulier dans les
vignobles malgré leur importance économique. Cette
étude avait pour objet l’étude de la biodiversité en
plantes locales dans ces vignobles. 18 fermes du
Nord de l’Italie ont été étudiées, 9 en agriculture
biologique et 9 en conventionnel, et pour chacune,
des relevés botaniques ont été réalisés dans une
parcelle, sur une bande enherbée, et dans une haie.
Sur les fermes biologiques, la richesse en espèces
végétales locales semble accrue dans les vignobles et
les bandes enherbées par rapport aux fermes
conventionnelles. Il n’y a pas de différence
significative en ce qui concerne les haies. Dans les
deux types de systèmes, on retrouve les mêmes
espèces, mais elles sont plus présentes dans les
systèmes bio. Cela s’explique notamment par
l’utilisation
d’herbicides
dans
les
systèmes
conventionnels.
Mots clés
:
AGRICULTURE
BIOLOGIQUE
/
AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / FLORE / PLANTE
LOCALE / BIODIVERSITE / HAIE / BANDE ENHERBEE /
VIGNOBLE / ITALIE / VITICULTURE / ETUDE /
RECHERCHE / COMPARAISON / AGRICULTURE ET
ENVIRONNEMENT
JOURNAL OF ENVIRONMENTAL MANAGEMENT 2012,
13/03/2012, 7 pages (p. 1-7)
réf. 177-134 ; Rédaction : ABioDoc
http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/Texte1_elevage_bio_Cha
mbaut.pdf
Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / ELEVAGE
CONVENTIONNEL / BOVIN VIANDE / BOVIN LAIT /
IMPACT ENVIRONNEMENTAL / AZOTE / AUTONOMIE /
EVALUATION / GAZ A EFFET DE SERRE / FRANCE /
EAU / STATION D'EXPERIMENTATION / RECHERCHE /
AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / COMPARAISON
BIO-CONV
2011, p. 53-56 (4), éd. RENCONTRES RECHERCHES
RUMINANTS
réf. 177-138 ; Rédaction : ABioDoc
Développement rural
Installer une unité de meunerie à la ferme
BOSCATO Thierry / PERRIGOT Jean-Marc
Cet article présente les différents outils qui doivent, ou
peuvent, composer une unité de meunerie à la ferme.
Pour chacun, le mode d’utilisation est expliqué et
quelques conseils sont donnés par les auteurs.
L’article couvre la totalité de la chaîne de
transformation, de la réception des grains au
stockage. Les différentes machines de tri, de
nettoyage et d’aspiration sont décrites plus en détail.
Elles permettent d’éliminer les déchets (grille
d’émottage pour les gros et grille de criblage pour les
petits), ainsi que la poussière, les pierres et les
graines d’adventices qui peuvent être présents dans
le produit de récolte.
Mots clés : TRANSFORMATION A LA FERME /
MEUNERIE / CEREALE / FARINE / MATERIEL DE
TRANSFORMATION / MATERIEL DE STOCKAGE /
CIRCUIT COURT / QUALITE
L'AUXILIAIRE BIO n° 16, 01/12/2011, 2 pages (p. 3-4)
réf. 177-029 ; Rédaction : ABioDoc
Biopresse 177 – Avril 2012
38
Écologie et ruralité
cette installation, Fabien Tigeot n’a pas cherché à être
accompagné ; les associés, Fabien Tigeot et Philippe
de Montfort, ont fait un CPI (Contrat parrainage
installation) pendant 5-6 mois qui leur a permis de
mieux se connaître en travaillant ensemble…).
Agriculture et foncier : Quelles possibilités
d'action pour une commune ou communauté
de communes ? : Guide de bonnes pratiques
ROULIER Elodie / SEJALON Sophie / PARAYRE
Marie-Julie / et al
Mots clés : INSTALLATION A LA TERRE / MORBIHAN /
ELEVAGE BIOLOGIQUE / PARRAINAGE / BOVIN
VIANDE/
TEMOIGNAGE
/
ASSOCIATION
DE
PRODUCTEURS / DEVELOPPEMENT RURAL
SYMBIOSE n° 164, 01/01/2012, 3 pages (p. 13-15)
réf. 177-069 ; Rédaction : ABioDoc
Face à l’avancée des terres artificialisées et à la
progression des couverts forestiers, il semble
indispensable de mettre en place des mesures visant
à préserver le foncier agricole. En effet, l’agriculture
joue un rôle majeur dans l’activité économique locale,
dans la gestion de l’espace et le maintien des
paysages ouverts. Ce guide, réalisé dans le cadre du
projet SAGECE (Système d’Anticipation et de Gestion
des Conflits liés à l’Espace), présente des outils et
des retours d’expériences de communes ayant
engagé un travail général sur le foncier pour maintenir
ou développer l’activité agricole dans la région
Midi-Pyrénées. Ces outils d’action sont : - la
concertation ; - les documents d’urbanisme ; - la mise
en valeur des terres communales ; - les fermes relais
ou fermes communales ; - les « outils SAFER » et les
Associations foncières pastorales ; - l’acquisition de
biens vacants et la mise en valeur de terres
manifestement sous-exploitées ; - la remobilisation
des logements vacants. Ce document a été édité par
le PNR (Parc Naturel Régional) des Pyrénées
Ariégeoises, le PNR du Haut-Languedoc, les
Chambres d'Agriculture de l'Ariège et du Tarn et
l'INRA.
Les enjeux de la production et de
l’approvisionnement alimentaires en Ile-deFrance
TOULLALAN Maurice
L'Île-de-France est une des premières régions
agricoles françaises (quantités produites importantes
et niveau de productivité élevé), mais c’est aussi une
des plus urbanisées, avec la plus forte densité de
population. Ainsi, son agriculture ne permet pas de
couvrir l’ensemble des besoins de sa population. Ce
rapport est axé sur deux problématiques majeures :
- comment la production alimentaire régionale peutelle répondre aux besoins des Franciliens ? ; - en cas
de crise économique ou sanitaire forte, qu’adviendraitil de l’approvisionnement alimentaire de la région ?
Après un exposé sur la population francilienne et son
mode de consommation, ainsi que sur la production
alimentaire, de l’unité agricole aux circuits de
distribution,
en passant par les politiques
d’encadrement, l’auteur propose une liste d’actions
qui pourraient répondre aux enjeux de la production et
de l’approvisionnement alimentaires en Île-de-France.
Ces actions concernent 8 grandes thématiques :
- action sur le comportement des consommateurs ;
- préservation des terres agricoles ; - action sur les
facteurs de production et de transformation ;
- revalorisation de l’image de l’agriculture et facilitation
de l’installation de jeunes agriculteurs ; - action sur les
circuits de distribution ; - assouplissement des règles
des marchés publics ; - élargissement du champ de
l’approvisionnement alimentaire de l’Ile-de-France au
Bassin parisien ; - et reconnaissance de la fonction
stratégique de l’agriculture francilienne.
http://www.parc-pyreneesariegeoises.fr/IMG/pdf/VADEMECUM_internet1-12.pdf
Mots clés : FONCIER / ARTIFICIALISATION DES TERRES
AGRICOLES
/
AGRICULTURE
/
ACTION
/
DEVELOPPEMENT
RURAL
/
COMMUNE
/
COMMUNAUTE DE COMMUNES / MIDI PYRENEES /
PARC NATUREL REGIONAL / ARIEGE / TARN
2011, 12 p., éd. PARC NATUREL REGIONAL DES
PYRENEES ARIEGEOISES / PARC NATUREL REGIONAL
DU HAUT-LANGUEDOC
réf. 177-002 ; Rédaction : ABioDoc
Nous avons fait un contrat parrainage installation
JOURDAN Virginie
Au fil d'un entretien, l'article fait le portrait de Fabien
Tigeot, agriculteur bio, qui est associé avec Philippe
de Montfort, dans le Morbihan. Sont évoqués : les
raisons pour lesquelles Fabien Tigeot est devenu
agriculteur ; son parcours (ses études pour l’obtention
d’un BTS ACSE et son travail, en parallèle, sur une
ferme industrielle ; l’approche des cours reçus axée
sur une agriculture davantage durable et à la pointe
de l'environnement ; la coopération...) ; son choix de
l'agriculture biologique (questionnement personnelle,
durant ses études, sur la façon de produire sans
traitement ; volonté d'autonomie et d'un système
économe...) ; son installation confrontée à son idée de
départ (choix de la production et de la forme
d'installation) ; les changements sur la ferme depuis
que Fabien Tigeot est devenu associé et que lui et
Philippe de Montfort sont passé en bio (deux salaires
dégagés, augmentation de la taille du cheptel (de
35 vaches allaitantes à 55 vaches allaitantes),
progression des cultures, 100 % d’autonomie
alimentaire…); les conditions de l'installation (pour
http://www.cesr-ile-defrance.fr/documents/rapport_pdf/rapport/10_agri_productioni
df/rapport-enjeux-production-approvisionnementalimentaire-ile-france.pdf
Mots clés
:
APPROVISIONNEMENT
LOCAL
/
CONSOMMATION ALIMENTAIRE / POPULATION / ILE DE
FRANCE / BASSIN PARISIEN / PRODUCTION
AGRICOLE/ TRANSFORMATION / DISTRIBUTION /
POLITIQUE
PUBLIQUE
/
POLITIQUE
DE
DEVELOPPEMENT / SOUTIEN / PROPOSITION /
SECURITE
ALIMENTAIRE
/
RELATION
VILLE
CAMPAGNE
2012, 138 p., éd. CONSEIL ECONOMIQUE, SOCIAL ET
ENVIRONNEMENTAL REGIONAL D'ÎLE-DE-FRANCE
réf. 177-133 ; Rédaction : ABioDoc
39
Biopresse 177 – Avril 2012
Écologie et ruralité
Hervé Delestre veut
mutualiser
BARGAIN Véronique
Ohio's Specialty Crops: A Boost to Food
Service Menus
Produits de spécialité de l’Ohio : Améliorer la
mise en marché de produits locaux (Anglais)
SHOENFELT Megan
vendre
local
et
Pour Hervé Delestre, arboriculteur bio dans
l’agglomération rennaise, la volonté de vendre ses
produits localement faisait partie à part entière de son
projet d’installation. Celui-ci a pu se concrétiser grâce
à l’acquisition d’un îlot de 24 ha avec quatre autres
producteurs. Aujourd’hui, chacun gère sa production
spécifique (fruits, légumes, plantes aromatiques et
ornementales), avec du matériel acquis en commun
mais adapté aux différents besoins. La mutualisation
entre les quatre producteurs couvre toute la filière
puisque la commercialisation des produits est
également commune sur un marché et via des
paniers notamment. Cette organisation leur permet de
proposer des paniers complets aux consommateurs
qui se tournent de plus en plus vers les produits
locaux. Elle a aussi permis de limiter les coûts
d’investissements de chacun et de partager le temps
nécessaire à la commercialisation entre les quatre
agriculteurs.
La consommation de produits locaux prend de
l’importance aux États-Unis et gagne de plus en plus
les institutions, la restauration et les centres de
service. Ce document est le résultat d’une étude
menée par un centre de recherche et de
développement de l’Ohio (OARDC) afin d’aider les
producteurs à identifier les besoins ainsi que les
contraintes des acheteurs institutionnels. Plusieurs
recommandations, suggestions et exemples de
réussites figurent tout au long de l’ouvrage. Les
institutions réalisent que la consommation locale peut
générer d’importantes retombées économiques, des
emplois, favoriser le développement rural et le
développement durable, ainsi qu’apporter de la fierté
tant au consommateur qu’au producteur. Les auteurs
rappellent aux producteurs l’importance de plusieurs
facteurs pour la réussite de leur mise en marché
comme la qualité des produits, le prix, la qualité de la
livraison, l’étiquetage, la relation avec le client, etc.
Parmi les exemples présentés figurent : celui d’un
entrepreneur qui travaille à distribuer, selon un horaire
rigoureux et régulier, les produits d’une communauté
Amish en Pennsylvanie; la construction d’un centre de
conditionnement de légumes d’été pour augmenter
l’approvisionnement en produits locaux pendant le
reste de l’année; et l’approvisionnement d’une
cafétéria scolaire directement auprès de producteurs.
Ces exemples sont stimulants, mais exigent de
maintenir de bonnes relations d’affaires et une
souplesse de distribution. L’étude soulève que l’accès
à de nouveaux marchés institutionnels peut se
réaliser plus facilement par des canaux de distribution
déjà existants, mais que les opportunités de
développement
de
nouveaux
canaux
d’approvisionnement est possible, pour ceux qui
respectent les besoins des producteurs et du marché.
Mots clés : FRUIT / LEGUME / PLANTE AROMATIQUE ET
MEDICINALE
/
PLANTE
ORNEMENTALE
/
MUTUALISATION / PRODUIT LOCAL / VENTE DIRECTE /
AGRICULTURE BIOLOGIQUE / COMMERCIALISATION /
PRODUCTION AGRICOLE / FONCIER / INSTALLATION
AGRICOLE / ILLE ET VILAINE / DEVELOPPEMENT
RURAL / MARAICHAGE / ARBORICULTURE /
GROUPEMENT D'AGRICULTEURS
REUSSIR FRUITS ET LEGUMES n° 314, 01/02/2012,
2 pages (p. 48-49)
réf. 177-027 ; Rédaction : ABioDoc
Répertoire des produits forestiers non
ligneux 2011-2012
ASSOCIATION FORESTIERE DE LANAUDIERE
Ce guide répertorie les différents produits forestiers
non ligneux commercialisés au Québec. Il comprend
les coordonnées des producteurs et des références
au niveau du soutien et du conseil. Le guide est divisé
en section sur l’herboristerie et la médecine naturelle
(huiles essentielles, plantes médicinales, produits
thérapeutiques, herbes, etc.), sur les produits
comestibles (champignons, fleurs, herbes, petits
fruits, produits de l’érable, produits transformés, noix,
miel, etc.), sur l’habitation et la décoration
(construction écologique, produits du bois, artisanat,
etc.) ainsi que sur la production (huiles essentielles,
semencier, production de plants, arbres fruitiers,
pépinières).
http://www.oardc.ohiostate.edu/amp/pageview1.asp?id=2976
Mots clés : POINT DE VENTE / AGRICULTURE DE
PROXIMITE / DEVELOPPEMENT LOCAL / MISE EN
MARCHE / DISTRIBUTION / CONDITIONNEMENT /
APPROVISIONNEMENT LOCAL / APPROVISIONNEMENT
DE PROXIMITE / RESTAURATION SCOLAIRE
2012, 27 p., éd. THE OHIO STATE UNIVERSITY
réf. 177-303 ; Rédaction : CETAB+ 
http://www.agrireseau.qc.ca/Agroforesterie/documents/Repe
rtoire_PFNL_%20AFL_2011-2012.pdf
Mots clés : PRODUIT FORESTIER NON LIGNEUX /
QUEBEC / HERBORISTERIE / MEDECINE NATURELLE /
HERBE AROMATIQUE / NOIX / PRODUCTION / PETIT
FRUIT / GESTION DURABLE / PETITE MOYENNE
ENTREPRISE / ARTISANAT
2011, 24 p., éd. ASSOCIATION FORESTIERE DE
LANAUDIERE / ACCORD AGROALIMENTAIRE ET
BIOPRODUITS VEGETAUX LANAUDIERE
réf. 177-315 ; Rédaction : CETAB+
Biopresse 177 – Avril 2012
40
Écologie et ruralité
Le bois-énergie nettoie les parcelles
LAFEUILLE Bérengère
Energie
Michel Triouler, éleveur à Langogne (Lozère), avec
l'appui de Christelle Bout de la CCI, valorise les
rebuts de sa forêt pour chauffer trois maisons, un
bureau et un magasin. Michel Trioulet dispose d'une
chaudière automatique à bois déchiqueté et, comme il
le précise dans l'article, il nettoie sa forêt. Celle-ci est
composée de beaucoup de pins sylvestres sans
valeur marchandes. L’article donne des détails sur la
superficie chauffée ; le rôle de la mission Bois-Energie
de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) ; le
coût de l’ensemble du projet et de l'entretien
(abattage, ébranchage et déchiquetage). « Le boisénergie ne valorise pas la forêt mais ses sousproduits… », souligne Christelle Bout. Pour Michel
Trioulier, la production de plaquettes permet d’éclaircir
les sous-bois et favorise la pousse de l’herbe.
Quitte à tailler des haies, autant les valoriser
PRUILH Costie
La filière Bois énergie est un moyen, pour les
agriculteurs, de valoriser le bois issu de l’entretien des
haies et bosquets, tout en fournissant une ressource
renouvelable pour accompagner les projets de
chaufferies. Le réseau Cuma et la Chambre
d’Agriculture de la Manche ont montré la rentabilité de
cette filière, à condition que les débouchés existent,
ce qui n’est pas forcément évident aujourd’hui.
Toutefois, les projets de chaufferies se développent,
notamment dans les collectivités territoriales. Les
producteurs intéressés doivent s’engager dans un
plan de gestion des ressources boisées afin de
répondre à la demande de leurs clients. Une étude,
menée par la Chambre d’agriculture de la Manche,
montre que la valorisation en bois plaquette, avec une
coupe tous les 10 à 15 ans, est la plus intéressante.
Mots clés : BOIS ENERGIE / FORET / ENERGIE
RENOUVELABLE / ELEVAGE / HERBE / COUT /
ECLAIRCISSAGE / BOIS DECHIQUETE / CHAUDIERE A
BOIS DECHIQUETE / INVESTISSEMENT / LOZERE /
TEMOIGNAGE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
FRANCE AGRICOLE (LA) n° 3418, 13/01/2012, 1 page
(p. 58)
réf. 177-085 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés : HAIE / BOIS ENERGIE / VALORISATION /
ENERGIE
RENOUVELABLE
/
DEBOUCHE
/
AGRICULTURE / CHAUFFERIE / FILIERE / MANCHE /
AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
REUSSIR LAIT n° 254, 01/01/2012, 2 pages (p. 78-79)
réf. 177-010 ; Rédaction : ABioDoc
Utilisation rationnelle de l’énergie pour le
séchage des grains et des fourrages :
Situation technico-économique du parc de
séchoirs existant et leviers d’actions actuels
et futurs : Rapport final : Séchage des
fourrages
SERVICES COOP DE FRANCE / ARVALISINSTITUT DU VEGETAL / SOLAGRO
Guide de suivi de la biologie sur une unité de
méthanisation agricole
AILE
Après une explication sur la biologie de la
méthanisation, le document aborde la technique la
plus développée en méthanisation agricole, qui
est la méthanisation infiniment mélangée en voie
humide (adaptée au traitement des lisiers et des
co-substrats). Le document revient sur : La phase
de démarrage d'un digesteur (quels substrats
introduire ?, montée en température, temps de séjour,
le suivi de la biologie lors du démarrage) ; Le suivi de
la biologie en régime nominal (quels paramètres
suivre ?, méthodes de suivi, les principaux problèmes
biologiques
rencontrés
sur
une
unité
de
méthanisation) ; Les équipements de mesure
disponibles (analyse du biogaz, analyse du contenu
du digesteur, analyseur portable) ; Liste des
fournisseurs.
Le secteur agricole consomme environ 2,5 % de la
consommation totale d’énergie française. Lors du
Grenelle de l’environnement, l’objectif d’atteindre un
taux de 30 % d’exploitations à faible dépendance
énergétique en 2013 a été fixé. Cette étude,
commandée par l’ADEME, a été réalisée afin
d’identifier les leviers d’actions possibles pour limiter
l’énergie utilisée pour les séchoirs. En ce qui
concerne les fourrages, la technique du séchage, en
vrac ou en balles rondes, permet d’obtenir un stock de
fourrages récoltés de qualité proche de celle de
l’herbe pâturée, et notamment de conserver une part
importante de légumineuses. L’étude a permis de
recenser 2000 à 3000 séchoirs en vrac et 150 à
200 séchoirs de balles rondes en France, avec une
consommation moyenne de 150 GWh/an. Les leviers
d’actions proposés pour réduire cette consommation
concernent, d’une part, les pratiques et l’entretien et,
d’autre part, l’outil de production (technologies et
équipement du séchoir).
http://www.aile.asso.fr/valorisation-de-labiomasse/biogaz/association-des-agriculteursmethaniseurs-de-france/guide-suivi-biologie/view
Mots clés : ENERGIE RENOUVELABLE / LISIER /
METHANISATION / DIGESTEUR / AGRICULTURE ET
ENVIRONNEMENT / FOURNISSEUR / EQUIPEMENT /
BIOGAZ
2011, 8 p., éd. AILE (Association d'initiatives locales pour
l'énergie et l'environnement)
réf. 177-075 ; Rédaction : ABioDoc
http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?sort=1&cid=96&m=3&id=82324&ref=&nocache=yes&p1=111
Mots clés : EXPLOITATION AGRICOLE / SECHAGE EN
GRANGE / SECHOIR / ENERGIE / ECONOMIE
D'ENERGIE / FOURRAGE / TECHNIQUE / AGRICULTURE
ET ENVIRONNEMENT / TECHNOLOGIE / ENQUETE /
FRANCE / AGRICULTURE
2011, 55 p., éd. ADEME - Agence de l'Environnement et de
la Maîtrise de l'Energie
réf. 177-116 ; Rédaction : ABioDoc
41
Biopresse 177 – Avril 2012
Écologie et ruralité
Utilisation rationnelle de l’énergie pour le
séchage des grains et des fourrages :
Situation technico-économique du parc de
séchoirs existant et leviers d’actions actuels
et futurs : Rapport final : Séchage des grains
et semences
SERVICES COOP DE FRANCE / ARVALISINSTITUT DU VEGETAL / SOLAGRO
importante que ce qui était espéré. Les impacts sur
les ressources en eau et la biodiversité sont
également soulevés. Ainsi, les politiques de soutien
peuvent paraître relativement coûteuses au vu des
bénéfices réels que la société en retire. Enfin, la
concurrence entre cultures alimentaires et nonalimentaires semble impacter fortement l’accès au
foncier et le prix des matières premières agricoles.
http://www.inra.fr/sae2/publications/iss/pdf/iss12-01.pdf
Mots clés
:
IMPACT
ENVIRONNEMENTAL
/
BIODIVERSITE
/
ENERGIE
RENOUVELABLE
/
RESSOURCE NATURELLE / MONDE / POLITIQUE DE
DEVELOPPEMENT / POLITIQUE ENERGETIQUE / GAZ A
EFFET DE SERRE / MARCHE AGRICOLE / SECURITE
ALIMENTAIRE / AGROCARBURANT DE PREMIERE
GENERATION / POLITIQUE
INRA SCIENCES SOCIALES n° 1/2012, 01/03/2012,
8 pages (p. 1-8)
réf. 177-121 ; Rédaction : ABioDoc
Le secteur agricole consomme environ 2,5 % de la
consommation totale d’énergie française. Lors du
Grenelle de l’environnement, l’objectif d’atteindre un
taux de 30 % d’exploitations à faible dépendance
énergétique en 2013 a été fixé. Cette étude,
commandée par l’ADEME, a été réalisée afin
d’identifier les leviers d’actions possibles pour limiter
l’énergie utilisée pour les séchoirs. En ce qui
concerne les grains et semences, la France possède
un parc de séchoirs important qui permet d’agir dès la
moisson. Ces installations, dont 80 % appartiennent à
des organismes de récolte et de stockage et 20 %
directement à des agriculteurs, ont en moyenne
25 ans, la technique n’ayant pas évolué depuis les
années 70-80. Elles consomment en moyenne
240 ktep (kilotonne d'équivalent pétrole) par an. Les
leviers d’actions proposés dans cette étude pour
réduire cette consommation d’énergie concernent
quatre catégories : - le suivi et l’analyse des
consommations énergétiques ; - la formation et
l’information ; - les modifications techniques ; - les
travaux de recherche et développement.
Evaluation des performances énergétiques de
prérefroidisseurs de lait et récupérateurs de
chaleur sur tank à lait
LOOBUYCK Mélanie / BAZANTAY Frédéric /
WILLAME Coline / et al
Dans un contexte de raréfaction des ressources
énergétiques, les économies d’énergie sur le bloc de
traite en exploitation laitière sont un véritable enjeu
économique. En effet, les refroidisseurs de lait et les
ballons d’eau chaude y sont les principaux postes
consommateurs d’électricité. Les équipements de
prérefroidissement du lait et de récupération de
chaleur
sur
refroidisseur
représentent
deux
alternatives intéressantes pour une économie
d’énergie. Ainsi, dans le cadre de son programme
« éco énergie lait », le GIE Lait-Viande Bretagne a
commandé une étude sur ces équipements. Celle-ci,
présentée lors des 18èmes Rencontres Recherches
Ruminants (décembre 2011), a mené à la conception
d’une méthodologie et d’un banc d’essais, ainsi qu’à
la réalisation de campagnes de tests en laboratoire.
Les résultats permettent d’évaluer la performance
énergétique de ces équipements et constituent des
références importantes pour leur utilisation. En effet,
les techniciens et conseillers disposent désormais de
ces données pour conseiller les éleveurs laitiers dans
leur choix d’installation, de conception, et de réglage
des prérefroidisseurs de lait et récupérateurs de
chaleur sur tank à lait.
http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?sort=1&cid=96&m=3&id=82324&ref=&nocache=yes&p1=111
Mots clés : SECHOIR / GRAIN / SEMENCE VEGETALE /
ENERGIE / ECONOMIE D'ENERGIE / CONSERVATION
DES GRAINS / QUALITE SANITAIRE / GRENELLE DE
L'ENVIRONNEMENT / TECHNOLOGIE / TECHNIQUE /
ENQUETE / AGRICULTURE / FRANCE / STOCKAGE /
CEREALE / ENTREPRISE / AGRICULTURE ET
ENVIRONNEMENT / SECHAGE
2011, 103 p., éd. ADEME - Agence de l'Environnement et
de la Maîtrise de l'Energie
réf. 177-117 ; Rédaction : ABioDoc
Les agrocarburants de première génération :
Un bilan mitigé
PERSILLET Vanessa
La recherche de sources d’énergies alternatives face
à l’épuisement des ressources fossiles et la volonté
de réduire les émissions de gaz à effet de serre ont
conduit à l’accroissement de la production et de
l’utilisation d’agrocarburants dans le monde. Ce
document fait la synthèse de différentes analyses
sur : - le bilan énergétique et environnemental, - le
bilan des politiques de soutien mises en place, - le
bilan concernant certaines tensions pouvant être liées
aux agrocarburants sur les marchés de l’énergie et
des matières premières agricoles, et donc sur la
question de la sécurité alimentaire mondiale. En effet,
les chercheurs présentent des résultats plutôt mitigés
sur ces différents aspects. Le rendement énergétique
est très variable selon le type d’agrocarburant, la
localisation géographique de la production ou encore
les technologies utilisées. D’un point de vue
environnemental, la réduction de l’émission de GES
par l’utilisation d’agrocarburants ne semble pas si
Biopresse 177 – Avril 2012
http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/Texte_7_aide_decision_Lo
obuyck_Corbet.pdf
Mots clés : ELEVAGE LAITIER / MATERIEL DE TRAITE /
ENERGIE / ECONOMIE D'ENERGIE / ELECTRICITE /
REFERENCE TECHNIQUE / CONSEIL / BRETAGNE /
ETUDE / RECHERCHE / VACHE LAITIERE / TANK A LAIT
2011, p. 31-34 (4), éd. RENCONTRES RECHERCHES
RUMINANTS
réf. 177-137 ; Rédaction : ABioDoc
42
Écologie et ruralité
intercommunalités sur l’habitat, les départements sur
les routes et transports, les régions sur l’emploi et
l’aménagement du territoire. Il n’y a donc pas de
cohésion ni de hiérarchie entre ces divers acteurs.
L’ensemble fait l’inaction des pouvoirs publics, qui
seront,
pour
l’auteur,
amenés
à
travailler
différemment, notamment face à des budgets
diminuant et aux mutations à venir en termes
d’agriculture et de production d’énergie.
Environnement
Habitat passif et basse consommation :
Principes fondamentaux - Etudes de cas - En
neuf et en rénovation
LEQUENNE Philippe / RIGASSI Vincent
Le concept de maison passive désigne un bâtiment
très économe en énergie, voire autonome. Le confort
thermique y dépend en majorité des apports gratuits
(internes et solaires), le reste fonctionnant par
circulation d'un flux d'air, plutôt que par des réseaux
destinés à la production de chaleur (avec un appoint
éventuel).
Le
label
BBC
(bâtiment
basse
consommation), apparu plus récemment en France,
impose des normes plus souples, mais néanmoins
exigeantes. L'efficacité énergétique dépend de
nombreux points : isolation, étanchéité à l'air,
ventilation,
vitrages,
recours
aux
énergies
renouvelables... et il est préférable de l'atteindre avec
des matériaux sains, à faible énergie grise et porteurs
de savoir-faire ou, encore, en se posant la question
de l'habitat collectif ou de la réhabilitation. Cet
ouvrage décrit les principes généraux de la
construction passive et basse consommation, puis
compare différents projets, individuels ou collectifs,
exemplaires dans les différents choix de conception et
de réalisation.
Mots clés : URBANISME / ESPACE NATUREL / ESPACE
URBAIN / AGRICULTURE / ESPACE OUVERT / REGION /
COMMUNE / VILLE / ETAT / DECENTRALISATION /
POLITIQUE / TERRITOIRE / PROTECTION / FONCIER /
COLLECTIVITE TERRITORIALE / LEGISLATION
COURRIER DE L'ENVIRONNEMENT DE L'INRA (LE)
n° 61, 01/12/2011, 6 pages (p. 119-124)
réf. 177-141 ; Rédaction : ABioDoc
Produits en vrac : des atouts qui emballent
RIPOCHE Frédéric
Le magasin bio de Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine), un
des trois Scarabée-Biocoop de l'agglomération
rennaise, concentre l'offre en vrac, avec quasiment
200 références alimentaires. Des produits d'entretien
sont eux aussi proposés en vrac (en phase de test).
La volonté de limiter les emballages revient parmi les
motivations des clients de ce magasin de 800 m².
David Briand, "référent vrac" pour les trois magasins
Scarabée-Biocoop rennais, rappelle comment la
vigilance est de mise quant à l'hygiène et à la
propreté.
En
outre,
concernant
l'impact
environnemental du vrac, Marianne Bloquel, à la
direction Consommation durable et déchets de
l'Ademe, précise qu'il n'existe pas encore d'étude
pointue sur le vrac... Le réseau coopératif Biocoop
participe à une expérimentation nationale d'affichage
environnemental et doit se pencher sur les impacts du
vrac d'ici début 2012. Un encart précise les produits
que l'on trouve en vrac en général dans les magasins
bio : riz, mueslis, flocons d'avoine, d'épeautre... Des
points sont faits sur la traçabilité des produits diffusés
en vrac, ainsi que sur la yaourterie, en test (Biocoop à
Rennes, Lorient, Le Mans).
Mots clés : ECOCONSTRUCTION / ENVIRONNEMENT /
MAISON D'HABITATION / HABITAT PASSIF / MAISON
PASSIVE / ECONOMIE D'ENERGIE / AUTONOMIE
ENERGETIQUE / ENERGIE RENOUVELABLE / ENERGIE
GRISE / ETUDE DE CAS / PRINCIPE / CONFORT
THERMIQUE / ISOLATION / ETANCHEITE / AIR / INERTIE
THERMIQUE / VENTILATION / VITRAGE
2011, 224 p., éd. EDITIONS TERRE VIVANTE
réf. 177-041 ; Rédaction : ABioDoc 
Ecologiser les documents d’urbanisme :
protéger les espaces agricoles et naturels
SAUVEZ Marc
L’auteur répond à un précédent article publié en juillet
2011 dans la même revue, et qui faisait le constat de
l’extension urbaine au détriment des territoires dits
ouverts. Si l’auteur, spécialiste de l’urbanisme, fait le
même constat, il n’identifie pas les mêmes causes.
Pour lui, l’haro n’est pas à mettre sur l’état et les élus.
Il identifie diverses causes qui devraient motiver la
mise en place d’outils politiques de gestion des
territoires différents. La première cause identifiée est
la volonté des individus de mener à terme leur projet
propre, aussi bien le particulier pour son logement
que le chef d’entreprise. Autre cause, majeure pour
l’auteur : l’absence d’un territoire pertinent pour porter
la question du développement ville/espace ouvert.
L’échelle pour définir un cadre de développement
efficace serait la région, alors que l’agglomération
serait le niveau de mise en pratique de ce cadre. Or, à
ce jour, ni la région ni l’agglomération ne disposent
des compétences, des fonds ou encore des outils
pour agir. Enfin, les acteurs qui, à ce jour, ont des
compétences en termes d’aménagement du territoire,
sont fragmentés, non concertés, voire mus par des
intérêts contradictoires. Les communes ont la main
mise
sur
les
permis
de
construire,
les
Mots clés : RESEAU / MAGASIN BIO / VRAC / PRODUIT
D'ENTRETIEN / PRODUIT ALIMENTAIRE / ILLE ET
VILAINE
/
PRODUIT
BIOLOGIQUE
/
IMPACT
ENVIRONNEMENTAL / HYGIENE / QUALITE /
ENVIRONNEMENT / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /
CONSOMMATION / DISTRIBUTION
ECHOBIO n° 32, 01/11/2011, 2 pages (p. 18-19)
réf. 177-077 ; Rédaction : ABioDoc
43
Biopresse 177 – Avril 2012
Écologie et ruralité
Dossier - Un monde plus écologique est en
marche
LaRevueDurable / ROOTES Christopher / HALE
Stephen / et al
Ce dossier, traitant des mouvements sociaux
écologiques, a pour objectif de présenter différents
moyens de se mobiliser pour une meilleure prise en
compte de la problématique écologique dans notre
société. Le mouvement social mondial écologique agit
généralement via deux voies : le refus de projets qui
incarnent un modèle de développement non-durable,
et/ou la concrétisation de pratiques alternatives
durables. Un premier article retrace l’historique sur les
cinquante dernières années de ce type de
mouvements. Ensuite, diverses initiatives sont
présentées : - les Global Greens, association de
divers partis politiques Verts pour une action globale ;
- le projet Initiatives de Reverdissement de l’Afrique, à
l’initiative d’un paysan du Burkina Faso ; - les
mouvements de désobéissance civile en France ; - la
marche de soutien aux paysans indiens ; - le
militantisme anticharbon en Suisse ; - les
mobilisations contre l’exploitation des gaz et huiles de
schiste ; - la campagne « 2012 : tous candidats »
initiée par l’association Colibris. D’autres thématiques
sont également abordées : - la nécessaire
remobilisation des populations pour l’écologie ; - la
mobilisation internationale fondée sur l’engagement
individuel et local ; - l’écologie et l’altermondialisme ;
- la place des femmes face au changement
climatique. Enfin, le dernier article présente les
principaux sites internet et livres qui existent sur les
mouvements sociaux écologiques.
Mots clés : ECOLOGIE / ECONOMIE / MOBILISATION
CITOYENNE / POLITIQUE / MONDE / FRANCE / SUISSE /
INDE / AFRIQUE / PROJET DE DEVELOPPEMENT /
CHANGEMENT
CLIMATIQUE
/
RESSOURCE
/
POLLUTION / SOCIETE / ALTERNATIVE SOCIALE
LaRevueDurable n° 44, 01/12/2011, 45 pages (p. 14-58)
réf. 177-107 ; Rédaction : ABioDoc
Biopresse 177 – Avril 2012
44
Vie professionnelle
Conversion
VIE PROFESSIONNELLE
15 ans après l'installation, ça commence à aller
mieux
RENAULT A.
Emmanuel Geslot, maraîcher dans le Tarn, témoigne,
dans cet article, de la période difficile qu’il a dû
traverser suite à son installation en 1997. En effet, les
gros investissements liés à cette installation hors
cadre familial ont engendré une rémunération faible
pendant une dizaine d’années pour le producteur et
son épouse. En 2003, un voisin lui propose de
s’associer dans un projet de vente de paniers bio via
un groupement d’intérêt économique. Emmanuel fait
alors le choix de la conversion. Ce projet lui aura
permis de relancer l’exploitation et de s’ouvrir à de
nouveaux débouchés. Pour les futurs installés, ce
maraîcher conseille de bien délimiter son projet et de
se poser les bonnes questions.
Annuaire
Le réseau des Instituts Techniques Agricoles
2012 et les structures adossées de recherche
appliquée
ACTA
L'Édition 2012 du document de présentation des
Instituts Techniques Agricoles (ITA) vient de paraître.
Cette brochure présente l’ensemble des Instituts
Techniques Agricoles et les structures adossées de
recherche appliquée du réseau ACTA, dont l'Itab,
Institut technique de l'agriculture biologique. Créés et
gérés par les professionnels, les ITA sont des
structures privées de recherche appliquée reconnues
par l’État au travers de leur qualification. Les ITA
exercent des missions d’intérêt général et des
missions de filières décidées par les filières agricoles
et de l’agro-industrie. Leurs travaux traduisent les
attentes prioritaires du terrain et les préoccupations
des entreprises. Les ITA sont ainsi au cœur du
dispositif français de recherche, formation et
développement et accompagnent les évolutions de
l’agriculture. La plupart de leurs travaux sont conduits
en partenariat avec des centres de recherche publics
ou privés tels que l’INRA, les universités ou encore
les agro – industries. 25 fiches descriptives
fournissent une information pratique et synthétique
sur l’ACTA, le réseau des instituts des filières
animales et végétales, les Instituts Techniques
Agricoles qualifiés et les structures adossées :
mission,
activités,
organigramme,
axes
de
recherches, chiffres clés sur les effectifs et les
budgets. La deuxième partie présente les stations
nationales et antennes régionales du réseau en lien
avec les principaux pôles de recherche et
d’enseignement supérieur et sites expérimentaux des
grands bassins agricoles.
Mots clés : MARAICHAGE / INSTALLATION A LA TERRE /
AGRICULTURE BIOLOGIQUE / VENTE DIRECTE /
INVESTISSEMENT
/
GROUPEMENT
D'INTERET
ECONOMIQUE / PANIER BIO / TARN / CONVERSION /
DEVELOPPEMENT RURAL / TEMOIGNAGE
REUSSIR FRUITS ET LEGUMES n° 315, 01/03/2012,
1 page (p. 15)
réf. 177-016 ; Rédaction : ABioDoc
Economie
L’indice de progrès véritable du Québec :
Quand l’économie dépasse l’écologie
MEAD Harvey L.
L’indice de progrès véritable (IPV) est un indicateur
alternatif au produit intérieur brut (PIB) qui tient
compte, en plus des composantes économiques, des
aspects environnementaux et des bénéfices pour la
société. Les décideurs actuels basent leurs
interventions sur des critères presque exclusivement
économiques et cette situation génère des problèmes
environnementaux et sociaux. L’ouvrage présente la
synthèse du calcul de l’IPV pour la province de
Québec avec des données couvrant de 1970 à 2009.
L’auteur aborde le sujet sur les thèmes de
l’aménagement et l’exploitation du territoire (industrie
forestière,
activités
agricoles,
cours
d’eau,
urbanisation,
pollution,
etc.),
de
l’économie
(croissance démographique, bénévolat, chômage)
ainsi que de la consommation, du bien-être et de la
finalité du développement en vue d’un progrès pour la
société (dépenses personnelles, endettement, santé
et bien-être, éducation, etc.). La consommation
individuelle atteint des proportions qui sont non
soutenables à long terme dans la perspective de
l’empreinte écologique pour la province de Québec.
L’IPV incite à tenir compte des facteurs de
développement positifs et négatifs qui ne sont pas pris
en considération par le PIB.
http://www.acta.asso.fr/apps/accueil/autodefault.asp?d=789
6
Mots clés
:
AGRICULTURE
/
ORGANISATION
/
ORGANISATION AGRICOLE / INSTITUT TECHNIQUE
AGRICOLE / ANNUAIRE / FRANCE / RECHERCHE /
PRODUCTION ANIMALE / PRODUCTION VEGETALE /
RESEAU / RECHERCHE APPLIQUEE / AGRICULTURE
BIOLOGIQUE
2012, 96 p., éd. ACTA
réf. 177-152 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés
:
DEVELOPPEMENT
ECONOMIQUE
/
DEVELOPPEMENT DURABLE / AMENAGEMENT DU
TERRITOIRE / ENVIRONNEMENT / CONSOMMATION /
SOCIETE / ECONOMIE / RESSOURCE NATURELLE /
EXPLOITATION DE LA FORET / POLLUTION /
URBANISATION
2011, 414 p., éd. EDITIONS MULTIMONDES
réf. 177-313 ; Rédaction : CETAB+ 
45
Biopresse 177 – Avril 2012
Vie professionnelle
De la hausse des prix au retour du
productionnisme : les enjeux du sommet sur la
sécurité alimentaire de juin 2008 à Rome
BRICAS Nicolas / DAVIRON Benoît
question
des
indicateurs
environnementaux,
l’importance de l’éducation, et le climato-scepticisme.
Mots clés : ECOLOGIE / ECONOMIE / ENVIRONNEMENT /
MESURE / SOCIETE / DEVELOPPEMENT DURABLE /
CONSOMMATION / ALTERNATIVE / INDICATEUR
ENVIRONNEMENTAL / FRANCE / INTERVIEW
LaRevueDurable n° 44, 01/12/2011, 5 pages (p. 9-13)
réf. 177-106 ; Rédaction : ABioDoc
Cet article a été publié dans une autre revue en 2008,
suite aux émeutes dites « de la faim » et au sommet
sur la sécurité alimentaire de juin 2008 qui avait suivi.
Le choix de republier cet article tient à certaines
similitudes dans la situation actuelle avec celle de
2008. Les auteurs soulignent ici que, face à la
situation de crises de 2008, les instances
internationales, en particulier la FAO, ont privilégié,
pour des raisons parfois purement politiques, la voie
de l’augmentation de la production agricole, donc le
productivisme. Or, les problèmes alimentaires à
l’échelle du Monde ne sont pas seulement liés à un
manque de nourriture mais, aussi, voire surtout, à un
manque d’accessibilité à cette nourriture, notamment
pour les populations pauvres des villes. Les auteurs
soulignent les risques de cette approche :
développement d’une agriculture intensive, non
vivrière, source de revenu uniquement pour une part
limitée de personnes, « chasse » aux terres agricoles
avec achats croissants de terrains par des pays
étrangers pour produire pour soi, crise écologique par
les techniques productivistes utilisées… et non prise
en compte de tous les facteurs du problème, d’où des
risques de crises alimentaires à chaque augmentation
du coût des matières premières.
Etranger
Informations économiques : Compte rendu
voyage d'étude du comité bio en Grèce
HERBA BIO
En 2011, le voyage, destiné à mieux connaître les
pratiques des producteurs de PPAM (Plantes à
parfum, aromatiques et médicinales) biologiques,
s'est déroulé en Grèce, du 4 au 7 octobre. Les PPAM
biologiques sont en développement dans ce pays.
Moschos Polissiou, professeur de chimie de la
faculté d'agronomie d'Athènes, a présenté la filière
Plantes à parfum, aromatiques et médicinales en
Grèce (qui compte 2 000 à 2 500 producteurs et
sept coopératives regroupant entre 1 000 et
1 500 producteurs). Plusieurs entreprises ont été
visitées (centres d'intérêt, activités) : La société
Apivita, 100 % biologique, exploite les sous produits
du miel, possède une exploitation de 15 Ha, une unité
de distillation des plantes et une usine de
transformation ; La coopérative Bio Trichonis
regroupe actuellement 23 producteurs d'herbes
aromatiques et médicinales (origan, romarin, mélisse)
pour 40 ha de culture ; La société Askafeta est une
entreprise de transformation et de commercialisation
de plantes aromatiques et médicinales bio.
Mots clés : SECURITE ALIMENTAIRE / FAIM DANS LE
MONDE / PRIX / CRISE ALIMENTAIRE / PRODUCTION
AGRICOLE / MONDE / PRODUCTIONNISME /
ALIMENTATION HUMAINE / PAUVRETE / POLITIQUE /
TERRE / AGRICULTURE / SOCIETE / INTENSIFICATION /
PRODUCTIVISME
COURRIER DE L'ENVIRONNEMENT DE L'INRA (LE)
n° 61, 01/12/2011, 6 pages (p. 21-26)
réf. 177-051 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés : PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE /
GRECE / VOYAGE D'ETUDE / COOPERATIVE /
ENTREPRISE / FILIERE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE
HERBA BIO n° 28, 01/12/2011, 2 pages (p. 1-2)
réf. 177-061 ; Rédaction : ABioDoc
BERNARD PERRET : Sortir de la déraison
économique, tendre vers une raison écologique
LaRevueDurable
L'élevage de brebis laitières en croissance aux
Etats-Unis
HOLLISTER Julia
Bernard Perret est membre de la haute administration
française depuis trente-cinq ans et du Conseil
Général de l’Environnement et du Développement
Durable (CGEDD). Il s’interroge depuis quelques
années sur l’écologie, suite à vingt ans de réflexion
sur la façon dont la raison économique domine notre
société. Aujourd’hui, de plus en plus d’obligations
réglementaires sont mises en place pour prendre en
compte l’aspect écologique de divers projets, mais les
chiffres montrent que dans les faits, ce n’est pas
suffisant pour répondre aux objectifs fixés, notamment
ceux du Grenelle de l’environnement. Alors que les
économistes pensent que les préoccupations
écologiques sont solubles dans les modèles
économiques, Bernard Perret ne croit pas à une
compatibilité entre écologie et économie. Selon lui, il
est donc nécessaire de mettre en place une pensée
alternative, qui nous amènerait notamment à
considérer les besoins des générations futures
comme une entité à part entière, dissociable de nos
propres besoins aujourd’hui, et à ne plus considérer la
consommation comme la clef du bonheur. Bernard
Perret aborde également, dans cette interview, la
Biopresse 177 – Avril 2012
En 2007, Rebecca King s’est installée comme
éleveuse de brebis laitières en Californie. Le cheptel,
initialement de 50 brebis, compte aujourd’hui 85 bêtes
et a été certifié bio en 2009. Cette activité est encore
jeune et en croissance aux États-Unis et il n’existe
pas beaucoup de ressources éducatives pour
accompagner les éleveurs ou ceux qui souhaiteraient
s’installer. La transformation à la ferme est également
peu développée et la ferme de Rebecca est la
troisième en Californie à avoir obtenu une licence
pour ouvrir une fromagerie ovine. Aujourd’hui, elle
fabrique 5 types de fromages différents qui sont
vendus, soit via un programme similaire aux Amap,
soit sur des marchés fermiers.
Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / OVIN LAIT /
CALIFORNIE / TRANSFORMATION A LA FERME /
TRANSFORMATION LAITIERE / DEVELOPPEMENT
RURAL / FROMAGE DE BREBIS / AMAP / MARCHE
PAYSAN / ETATS UNIS D'AMERIQUE
REUSSIR PATRE n° 590, 01/01/2012, 2 pages (p. 34-35)
réf. 177-017 ; Rédaction : ABioDoc
46
Vie professionnelle
biodynamique et de compost). Quinze hectares sont
cultivés, vingt personnes travaillent sur cette
propriété.
L’agriculture
biodynamique
procure
beaucoup d’emplois en Egypte. La culture du coton
(semis, récolte, choix des variétés cultivées effectué
par l’Etat…) et celle du riz (semis, irrigation, une
vingtaine de variétés cultivées par Sekem, récolte…)
sont particulièrement évoquées. De retour sur le
domaine de Sekem, les visites de l’atelier de
confection, de l’élevage (chantier d’ensilage en
cours), du séchage des plantes médicinales…
témoignent que la vie suit son court malgré la difficulté
régnante et qui touche l'économie de l'entreprise.
Bovins au Népal
FONTENEAU Marc
La vallée himalayenne du versant népalais est une
région de haute à très haute montagne sous influence
d'un régime tropical. A 2 400 mètres d'altitude, les
conditions climatiques permettent un cycle de culture
par an. Les vaches y sont nombreuses. Il s'agit de
l'animal domestique le plus représenté derrière les
volailles... Les cultures principales sont la pomme de
terre et le maïs. Le reste du paysage est occupé par
de la forêt ou du taillis. Les vaches font notamment
l’objet d’une surveillance accrue lorsque les cultures
ont levé. En effet, la bouse de vache, associée à la
litière de la forêt, formera l’humus. Par ailleurs, dès
que les cultures ne craignent plus les adventices, le
mouron est laissé, puis suspendu aux cannes de maïs
pour en faire du foin (manteau végétal qui protègera
le sol du lessivage). Au-delà de 4 500 mètres
d’altitude, les prairies s’étendent à perte de vue. La
pomme de terre et l'orge sont les cultures les plus
adaptées et toute la surface est dédiée à l’agriculture
d’élevage (parcelles dédiées au foin, troupeaux de
bovins en estive au-delà de 5 500 mètres). Le lait
et la viande sont les ressources principales des
fermes et les bouses servent de combustible. Dans le
« piémont » (1 500 mètres d’altitude), le cultivateur est
davantage présent. Le riz et le millet remplacent la
pomme de terre. On peut réaliser plusieurs cycles de
culture. La vache est remplacée par la bufflonne. Un
groupe de bovins relie toutes ces stations entre elles :
le bovin de bât, croisement entre le yak et la vache, le
zopkio. Ainsi, ce dernier contribue au travail de
portage avec les mules et les hommes.
Mots clés : EGYPTE / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE /
ENTREPRISE / EXPLOITATION AGRICOLE / RIZ /
COTON / PALMIER / EMPLOI / SERRE / LEGUME /
COMPOST / GOYAVE / TECHNIQUE CULTURALE
BIODYNAMIS n° 76, 01/12/2011, 6 pages (p. 26-31)
réf. 177-093 ; Rédaction : ABioDoc
Généralités
Du jardin à l'assiette : Conseils ; Bases ;
Recettes
LEBRUN Bernadette
Blettes, courges, pommes, noix à profusion : que faire
pour les manger toutes en variant les plaisirs ? Orties,
lavandes, fanes de radis, pétales de roses et de
soucis, quelles utilisations en cuisine ? Ce livre est un
trait d'union entre les dons du jardin et de la nature, et
le besoin de manger une nourriture savoureuse et
variée dans le respect du rythme des saisons et de la
nature des aliments. Cent recettes, des plus simples
aux plus originales, ainsi que des conseils de base
concernant les épices, le potager, les techniques de
cuisson et de préparation, permettront aux cuisiniersjardiniers, débutants ou confirmés, de s'accorder avec
les saveurs délicates offertes par la nature la plus
proche.
Mots clés : BOVIN / NEPAL / AGRICULTURE
BIODYNAMIQUE / ELEVAGE / TEMOIGNAGE / VACHE
BIODYNAMIS n° 76, 01/12/2011, 3 pages (p. 23-25)
réf. 177-092 ; Rédaction : ABioDoc
Sekem 2011 après le printemps arabe
DREYFUS Laurent
Suite à un voyage, en mars 2009, organisé par le
Mouvement de Culture Bio-Dynamique, en Egypte,
pour découvrir l’initiative de Sekem, un voyage, en
2011, a permis de voir comment l'initiative de Sekem
a vécu la révolution. L’Egypte se trouve dans un
contexte social difficile où la misère est palpable.
L’orientation de Sekem s’inscrit dans la conduite
d’une agriculture bio-dynamique mais clairement
productiviste (élevage, production de compost,
production végétale). Une présentation est faite de la
culture des palmiers (récolte des dattes, vie du
palmier, utilisation de son bois…) et des goyaves
(utilisées surtout pour la récolte des feuilles en usage
médical). L’article évoque, par ailleurs, la visite faite,
dans le cadre de ce voyage, sur la ferme de
Mustapha Tari, au nord du Caire. Se trouvait sur
place, Atia, le directeur de l’EBDA, l’organisme
professionnel
de
bio-dynamie
qui
regroupe
200 fermes, soit 800 petits agriculteurs. Sur la ferme
de Mustapha Tari, les cultures principales sont le riz,
le maïs et le coton et les serres abritent aussi en hiver
divers légumes (filet de protection contre la chaleur,
système d'arrosage au goutte à goutte, pulvérisation
de silice de corne, usage de préparation
Mots clés
:
AGRICULTURE
BIOLOGIQUE
/
ALIMENTATION HUMAINE / GOUT / RECETTE DE
CUISINE / CUISSON / UTILISATION CULINAIRE / FRUIT /
LEGUME / JARDIN / JARDIN POTAGER / EPICE / HERBE
AROMATIQUE
2011, 144 p., éd. NATURE & PROGRES BELGIQUE
réf. 177-144 ; Rédaction : ABioDoc 
47
Biopresse 177 – Avril 2012
Vie professionnelle
Vivre à la campagne : 373 secrets & astuces :
Cuisine, jardin, bricolage, animaux, vie
domestique, santé, travaux manuels
ÉDITIONS MARABOUT
ITAB : Fédérer les expertises, développer les
techniques : Rapport d'activité 2011
ITAB
L’ITAB est un institut technique totalement dédié
à la recherche et à l’expérimentation en
agriculture biologique, et ce, depuis 1982, avec
trois missions principales : - animation et expertise ;
- co-construction de projets ; - diffusion et valorisation.
En lien étroit avec les professionnels de la recherche
en bio, et notamment avec 12 structures de
recherche-expérimentation, ses travaux s’articulent
autour de quatre axes stratégiques prioritaires
explicités dans ce rapport d’activité : - perfectionner
les systèmes de production ; - mobiliser les
ressources génétiques ; - santé des plantes et des
animaux en AB ; - améliorer la qualité des produits
biologiques. En 2011, l’ITAB participait à une
quarantaine de projets en AB. Ce rapport d’activité
décrit les structures de recherche qui travaillent avec
l’institut, ainsi que les projets en cours. La
gouvernance et l’équipe de l’ITAB sont également
présentées.
Le grand secret d'une vie à la campagne réussie,
c'est de vivre au rythme des saisons. Ce petit manuel
regorge d'idées pour adapter ses activités à ce
qu'offre la nature tout au long de l'année : améliorer
sa maison, cuisiner de bons petits plats, prendre soin
de son jardin et de ses animaux, faire des travaux
manuels, confectionner ses remèdes et soins de
beauté naturels. Pour faire les bonnes choses au bon
moment et profiter ainsi d'une vie à la campagne
simple et saine ! Saison par saison, l'ouvrage donne
des secrets et astuces d'un point de vue : - Animaux ;
- Cuisine ; - Loisirs créatifs ; - Jardinage ; - Santé et
bien-être ; - Maison.
Mots clés : CAMPAGNE / NATURE / ENVIRONNEMENT /
ANIMAL / CUISINE / ANIMAL DOMESTIQUE / SANTE /
JARDINAGE / LOISIR / MAISON D'HABITATION / BIEN
ETRE
2011, 316 p., éd. EDITIONS MARABOUT - HACHETTE
LIVRE
réf. 177-147 ; Rédaction : ABioDoc 
http://www.itab.asso.fr/downloads/autres-publi/tramera2011-a.pdf
Mots clés : RECHERCHE / INSTITUT TECHNIQUE /
AGRICULTURE BIOLOGIQUE / EXPERIMENTATION /
DEVELOPPEMENT DE L'AB / ACTEUR / MISSION /
ANIMATION / EXPERTISE / PROJET / ORGANISATION
DE L' AB
2012, 72 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'Agriculture
Biologique)
réf. 177-115 ; Rédaction : ABioDoc
Organisation de l'AB
30 ans !
SINOIR Nicolas / TAUPIER-LETAGE Bruno /
LECLERC Blaise / et al
A l’occasion des 30 ans de l’ITAB (Institut Technique
de l’Agriculture Biologique), cette brochure retrace
l’histoire de l’Institut, de sa création en 1982 à l’année
2012. L’ITAB a connu différentes périodes difficiles,
notamment à cause du manque de moyens alloués au
développement et à la recherche en agriculture
biologique. Aujourd’hui, c’est un organisme reconnu,
basé sur la diversité et le dynamisme de ses
partenaires, et notamment de ses 12 adhérents
recherche-expérimentation (stations expérimentales,
pôles scientifiques,…).
Agriculture biologique : La
s'organise avec Cohéflor Bio
VEGETABLE
coopérative
Cohéflor Bio est une association constituée début
décembre 2011, avec l'appui des services de la Fnab
(Fédération nationale d'agriculture biologique des
régions de France). Le projet a été soutenu via le fond
Avenir Bio, géré par l'Agence Bio depuis 2008.
L'association a pour but de rassembler les
organisations économiques de producteurs bio de
fruits et légumes. Cinq groupements de producteurs
sont engagés dans cette construction commune :
l'Apflbb (Association des producteurs de fruits et
légumes bio de Bretagne) en Bretagne ; Bio Loire
Océan (association des producteurs) en Pays de
Loire ; Norabio dans le Nord ; Solébio dans le
Sud-Est ; Val Bio Centre en région Centre. Ces
cinq groupements de producteurs regroupent
280 producteurs qui valorisent environ 5 000 ha de
production de fruits et légumes biologiques. L'article
présente les principales missions de Cohéflor Bio.
http://www.itab.asso.fr/downloads/autres-publi/brochure30ans-web.pdf
Mots clés : INSTITUT TECHNIQUE / PRESENTATION /
HISTORIQUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FRANCE /
ORGANISATION DE L' AB
2012, 10 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'Agriculture
Biologique)
réf. 177-114 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés : FILIERE FRUITS ET LEGUMES /
ORGANISATION DE PRODUCTEURS / COOPERATIVE /
MISSION
/
AGRICULTURE
BIOLOGIQUE
/
ORGANISATION DE L' AB / ASSOCIATION / FRANCE
VEGETABLE n° 285, 01/01/2012, 1 page (p. 16)
réf. 177-086 ; Rédaction : ABioDoc
Biopresse 177 – Avril 2012
48
Vie professionnelle
Décret n° 2012-104 du 27 janvier 2012 relatif à
l'écolabel des produits de la pêche maritime
MINISTERE
DE
L'AGRICULTURE,
DE
L'ALIMENTATION, DE LA PÊCHE, DE LA
RURALITE ET DE L'AMENAGEMENT DU
TERRITOIRE
Politique agricole
Les aides à l'Agriculture Biologique en
Picardie
ABP
Cette brochure présente les principales aides
auxquelles les agriculteurs biologiques peuvent
prétendre sur la région Picardie, qu'elles soient
d’origine européenne, nationale, régionale ou
accordées par d’autres financeurs (Agences de l’Eau,
CRP…). Pour chacune, le montant, les conditions et
les démarches à faire sont indiqués.
Ce décret, paru au Journal Officiel de la République
Française le 28 janvier 2012, donne les modalités de
mise en œuvre et de gouvernance de l’écolabel des
produits de la pêche maritime. La commission de cet
écolabel est placée sous la responsabilité du directeur
général de FranceAgriMer (Établissement national
des produits de l’agriculture et de la mer). Le décret
définit les modalités d’élaboration d’un référentiel, qui
indiquerait les conditions auxquelles doivent répondre
les produits de la pêche pour bénéficier de l’écolabel,
et du plan de contrôle cadre. Il indique également les
procédures de certification des producteurs et
opérateurs de l’aval de la filière, et définit les rôles des
organismes certificateurs et les procédures de
contrôle.
http://www.chambres-agriculturepicardie.fr/fileadmin/documents/publications/productions/Inf
o_bio/synthese_aides_bio_Picardie_avril2011.pdf
Mots clés : AIDE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AIDE
AU SOUTIEN / AIDE A LA CONVERSION /
CERTIFICATION / CREDIT D'IMPOT / PICARDIE /
FRANCE
/
EUROPE
/
MESURE
AGRIENVIRONNEMENTALE
2011, 3 p., éd. ABP (Agriculture biologique en Picardie)
réf. 177-103 ; Rédaction : ABioDoc
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORF
TEXT000025208585&dateTexte=&categorieLien=id
Mots clés : PRODUIT DE LA PECHE / DECRET /
REGLEMENTATION / LABEL / CERTIFICATION /
ORGANISME CERTIFICATEUR / ECOLABEL / FRANCE /
POISSON
2012, 6 p., éd. JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE
FRANÇAISE
réf. 177-113 ; Rédaction : ABioDoc
Réglementation
Informations techniques : Produits utilisables
en agriculture biologique en 2011
HERBA BIO
L'article présente des produits utilisables pour
préserver les plantes aromatiques et médicinales en
agriculture
biologique
(autorisation
ou
refus
d'autorisation,
dose
d’applications,
nombre
d’applications, mises en garde…) : - Fongicides :
spécialités cupriques autorisées en traitement des
parties aériennes pour lutter contre les mildious et
bactérioses, mais refus d'autorisation sur aneth
(graine), anis vert, bourrache, cameline, carvi... ;
thiovit jet microbilles (souffre micronisé), autorisé en
traitement des parties aériennes pour lutter contre
l’oïdium ; - SDN, Stimulateur de défenses naturelles :
serenade max (Bacillus subtilitis souche QST 713),
autorisé en traitement des parties aériennes pour
lutter contre les bactérioses, botrytis et oïdium ;
- Insecticides : delfin (Bacillus thuringiensis), autorisé
en traitement des parties aériennes pour lutter contre
les chenilles défoliatrices, noctuelles, teignes ;
- Success 4 : homologation 2011, autorisé en
traitement des parties aériennes pour lutter contre les
chenilles défoliatrices et thrips (produit autorisé
uniquement sur fines herbes, dangereux pour les
abeilles et autres insectes pollinisateurs, il est interdit
durant la période de floraison et pendant la période de
production d’exsudats...).
Principales substances autorisées dans la
protection de la vigne pour la campagne
viticole 2012
FELL Laurent
Le réseau des référents techniques régionaux
agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de
Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches
thématiques.
Ces
fiches
sont
des
outils
d'accompagnement des projets d'installation et de
conversion. Cette fiche porte sur les "Principales
substances autorisées dans la protection de la vigne
pour la campagne viticole 2012". Un point est fait sur
la nouvelle réglementation européenne en agriculture
biologique qui est entrée en vigueur depuis le
1er janvier 2009 et sur la réglementation européenne
concernant l'usage du cuivre. Un tableau donne : la
substance ou matière active ; les exigences et
conditions d'emploi (annexe II CEE 889/2008) ;
l'usage en France et en viticulture ; les spécialités
commerciales.
http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/09281/
$File/WEBsubstances%20autorisées%20vigne.pdf?OpenElement
Mots clés : VITICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /
PROTECTION DES VEGETAUX / SUBSTANCE /
REGLEMENTATION / EUROPE / FRANCE / CUIVRE /
TRAITEMENT
2011, 4 p., éd. AGRICULTURES ET TERRITOIRES CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE RHÔNEALPES
réf. 177-056 ; Rédaction : ABioDoc
Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FONGICIDE /
STIMULATEUR
DE
DEFENSE
NATURELLE
/
INSECTICIDE / PRODUIT PHYTOSANITAIRE / PLANTE
AROMATIQUE ET MEDICINALE / PROTECTION DES
VEGETAUX / REGLEMENTATION / FRANCE
HERBA BIO n° 28, 01/12/2011, 1 page (p. 7)
réf. 177-065 ; Rédaction : ABioDoc
49
Biopresse 177 – Avril 2012
Vie professionnelle
Dossier Réglementation - Réglementation
BIO, la nouvelle donne
TESSIER Claire
La réglementation est l’un des fondements de
l’agriculture biologique, elle peut influencer le type
d’exploitation et les conditions de mise sur le marché
des produits bio. Aujourd’hui, elle engendre parfois
un certain clivage entre partisans d’une bio dite
« industrielle » et d’une bio dite « paysanne ». Depuis
2009, la réglementation est essentiellement
européenne avec la mise en place du Règlement
Cadre Européen. Celui-ci régit la production et
l’étiquetage des produits biologiques et est
accompagné de règlements d’application, d’un
règlement relatif aux importations et d’un guide de
lecture. Ce dossier fait un retour sur certains points de
la réglementation, sujets de débats ou de
modifications, en productions végétales (vinification,
endives, cultures sous serres, semences), en
productions animales (alimentation 100 % bio pour les
monogastriques, poulettes biologiques, castration des
porcs, attache des bovins, apiculture), ou encore dans
des domaines transversaux (effluents d’élevage
utilisables en bio, lien au sol régional, gestion des
dérogations fourrages en cas de sécheresse). Le
guide des intrants utilisables en AB, édité par l'INAO,
est également présenté.
Mots clés
:
AGRICULTURE
BIOLOGIQUE
/
REGLEMENTATION EUROPEENNE / CAHIER DES
CHARGES / EUROPE / ORGANISME CERTIFICATEUR /
DEROGATION / INTRANT / VINIFICATION / LIEN AU
SOL / CULTURE SOUS SERRE / MONOGASTRIQUE /
SEMENCE VEGETALE / ATTACHE DES ANIMAUX /
APICULTURE / EFFLUENT / ELEVAGE BIOLOGIQUE /
FRANCE
L'AUXILIAIRE BIO n° 16, 01/12/2011, 6 pages (p. 7-12)
réf. 177-032 ; Rédaction : ABioDoc
Biopresse 177 – Avril 2012
50
Recherche et système spécifique
Améliorer l'efficacité agri-environnementale
des systèmes agroforestiers
CHAMBRE D'AGRICULTURE DEUX-SEVRES
RECHERCHE &
SYSTEME SPECIFIQUE
A l’occasion de l’aboutissement du projet CAS DAR
sur l’Agroforesterie, qui a été mené de 2008 à 2011,
un symposium a été organisé pour échanger sur les
résultats obtenus. Ceux-ci concernent quatre grandes
thématiques : la biodiversité, la fertilité du sol, les
potentialités offertes pour la production de biomasse,
et la dynamique de l’azote dans le système
agroforestier/aquifère. L’agroforesterie semble en
effet apporter de nombreux avantages dans ces
différents domaines. Elle représente une forme
d’agroécologie et donc une alternative intéressante
pour répondre aux nouveaux enjeux de l’agriculture :
nourrir une population croissante tout en préservant
les ressources naturelles productives.
Agroforesterie
Agroforesterie en développement : parcours
comparés du Québec et de la France
TARTERA Cécile / RIVEST David / OLIVIER
Alain / et al
La présente analyse établit un parallèle entre
l’agroforesterie française et québécoise en fonction de
cinq enjeux fondamentaux : reconnaissance,
interdisciplinarité et approche collective; acquisition et
transfert de connaissances; statut, réglementations et
financement; sensibilisation et mobilisation; support
technique et mise en œuvre sur le terrain.
L’information de base provient notamment d’un forum
sur l’agroforesterie réalisé par le Centre de référence
en agriculture et agroalimentaire du Québec en mars
2010.
Principalement
pour
des
raisons
environnementales, les haies et les bandes riveraines
arborées tendent à se généraliser; pour leur part, les
systèmes agrosylvicoles demeurent moins répandus.
Alors qu’en France, la reconnaissance politique est
acquise et que de nombreux freins réglementaires ont
été levés, au Québec, le statut de l’arbre hors forêt est
encore flou, la réglementation restrictive et les
programmes
non
adaptés.
Les
systèmes
agroforestiers fournissent de multiples services
écosystémiques, mais un travail reste à accomplir
pour les quantifier et pour établir leur potentiel de
production agricole et ligneuse.
http://www.datapressepremium.com/RMDIFF/2005693//Synt
hese-Agroforesterie.pdf
Mots clés : AGROFORESTERIE / AGROECOLOGIE /
IMPACT ENVIRONNEMENTAL / BIODIVERSITE /
FERTILITE DES SOLS / BIOMASSE / BOIS ENERGIE /
AZOTE / AGRICULTURE DURABLE / FRANCE / GRANDE
CULTURE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT /
RECHERCHE
2012, 4 p., éd. AGRICULTURES ET TERRITOIRES CHAMBRE D'AGRICULTURE DES DEUX-SEVRES
réf. 177-127 ; Rédaction : ABioDoc
Recherche
SOLIBAM
GOURAUD JP.
Le projet SOLIBAM, coordonné par l’INRA et
impliquant 21 autres partenaires de 12 pays, a pour
objectif de développer et comparer différentes
approches de sélection, en intégrant les pratiques
culturales et agronomiques, afin d’améliorer les
performances, la qualité, la durabilité et la stabilité des
cultures en agriculture biologique et dans les
systèmes à faibles intrants. La notion de diversité est
essentielle dans ce projet puisqu’elle intervient à
différents niveaux : la diversité génétique des cultures,
associée à la diversité des pratiques culturales, pour
répondre à la diversité des besoins des acteurs du
monde agricole. Les grands axes de recherche de ce
projet européen sont présentés dans cet article.
L’ITAB, l’un des partenaires français du programme,
est chargé en partie de la recherche, de
l’expérimentation, de la coordination et de la
communication.
http://www.agrireseau.qc.ca/Agroforesterie/documents/Tarte
ra%20et%20al_2012.pdf
Mots clés : QUEBEC / FRANCE / AGROFORESTERIE /
BANDE ENHERBEE / HAIE / BRISE VENT /
SYLVICULTURE / AGRICULTURE / INTERCULTURE /
CULTURE
INTERCALAIRE
/
POLITIQUE
AGROENVIRONNEMENTALE
THE FORESTRY CHRONICLE volume 88, numéro 1,
01/02/2012, 9 pages (p. 21-29)
réf. 177-300 ; Rédaction : CETAB+
Mots clés : DIVERSITE / SELECTION / PRATIQUE
AGRICOLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SYSTEME A
FAIBLES INTRANTS / EUROPE / EXPERIMENTATION /
GENETIQUE
/
PRODUCTION
VEGETALE
/
AGRICULTURE DURABLE / RECHERCHE / GRANDE
CULTURE / MARAICHAGE
L'AUXILIAIRE BIO n° 16, 01/12/2011, 1 page (p. 23)
réf. 177-037 ; Rédaction : ABioDoc
51
Biopresse 177 – Avril 2012
Recherche et système spécifique
Engrais verts et pucerons
journées Itab
BARGAIN Véronique
au
cœur des
Une évaluation multicritère qualitative de la
durabilité de systèmes de grandes cultures
biologiques,
Quels
enseignements
?,
Restitution des programmes RotAB et
CITODAB
COLOMB Bruno / AVELINE Anne / CAROF
Matthieu
La Bretagne connaît, depuis plus d’une dizaine
d’années, un fort développement de ses surfaces en
fruits et légumes biologiques, notamment grâce à une
bonne structuration de cette filière. En décembre
dernier, la région a accueilli les journées techniques
nationales de l’Itab (à Rennes). Plusieurs thématiques
ont été abordées : la diversité des débouchés, la mise
en place d’engrais verts en maraîchage, les pucerons
en arboriculture et le problème de la patuline
(mycotoxine) dans les produits à base de pommes.
En encart, un zoom est fait sur le développement de
la filière cidricole biologique.
Il existe aujourd’hui de nombreuses interrogations sur
les performances économiques, agronomiques,
sociales et environnementales des systèmes de
grandes cultures biologiques, en particulier pour ceux
sans élevage. Les projets de recherche RotAB et
CITODAB avaient notamment pour objet l’évaluation
de différents indicateurs de durabilité. Pour cela, le
modèle MASC, élaboré par l’INRA et adapté aux
systèmes biologiques (MASC-AB), a été utilisé. Deux
jeux de cas ont été étudiés : - un jeu de 11 systèmes
de culture « types » issus du projet RotAB, - un jeu de
44 systèmes de culture réels de Midi-Pyrénées issus
du projet CITODAB. Les résultats montrent que c’est
la durabilité environnementale des systèmes de
grandes cultures biologiques qui est la mieux notée,
même si le mode d’évaluation utilisé peut être
amélioré. L’acceptabilité sociale de ces systèmes est
également intéressante. Elle est cependant pénalisée
par une faible contribution à l’emploi saisonnier et par
un niveau de productivité surfacique faible. Les
indicateurs de durabilité agronomique et de durabilité
économique sont les moins bien notés. Ils reflètent
ainsi l’existence de difficultés techniques d’une part, et
d’un niveau de rentabilité limité d’autre part. Face à
une grande variabilité des systèmes de production,
d’autres études utilisant la même méthodologie
pourraient être mises en place pour compléter le jeu
de données obtenu via ces deux projets.
Mots clés : MARAICHAGE / ARBORICULTURE /
JOURNEE TECHNIQUE / ENGRAIS VERT / PUCERON /
PATULINE / CIDRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /
DEBOUCHE / BRETAGNE / QUALITE / FRANCE /
MYCOTOXINE
REUSSIR FRUITS ET LEGUMES n° 315, 01/03/2012,
1 page (p. 14)
réf. 177-021 ; Rédaction : ABioDoc
Impact carbone et qualité nutritionnelle des
régimes alimentaires en France
DARMON Nicole / SOLER Louis-Georges
Dans le cadre du projet duALIne, ce chapitre du
rapport intitulé "duALIne : durabilité de l'alimentation
face à de nouveaux enjeux. Questions à la recherche"
traite de l’impact environnemental (carbone) et de la
qualité nutritionnelle de l’alimentation en France. Les
deux objectifs de cette étude étaient : - d’estimer
l’impact carbone de l’alimentation consommée en
France ; - d’analyser l’impact carbone de
l’alimentation en fonction de sa qualité nutritionnelle.
Les habitudes alimentaires d’un panel de
consommateurs adultes ont été étudiées. Une
variabilité interindividuelle importante en est ressortie
et pourrait être le reflet d’habitudes de consommation
très variées. Ce projet avait aussi pour objectif
d’étudier la compatibilité entre deux piliers du
développement durable : l’aspect environnemental
(impact carbone) et l’aspect social (qualité
nutritionnelle). Cette compatibilité paraît possible pour
certains aliments. Pour les produits d’origine animale
notamment, une consommation excessive semble
avoir un impact négatif sur ces deux critères
puisqu’elle peut être associée à diverses maladies
chroniques, et que l’élevage est responsable de 80 %
des émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture.
Pour d’autres, en revanche, comme le sucre, il
apparaît
une
incompatibilité
entre
aspect
environnemental (positif) et aspect santé (négatif).
http://www4.inra.fr/psdr-midi-pyrenees/Resultats-PSDRMP/Developpement/Methodes-et-outils/Une-evaluationmulticritere-qualitative-de-la-durabilite-de-systemes-degrandes-cultures-biologiques
Mots clés : GRANDE CULTURE / AGRICULTURE
BIOLOGIQUE / SYSTEME DE GRANDES CULTURES
SANS ELEVAGE / INDICATEUR DE DURABILITE /
DURABILITE
AGRO-ECOLOGIQUE
/
DURABILITE
ECONOMIQUE / DURABILITE SOCIO-TERRITORIALE /
EVALUATION / MODELE / ROTATION DES CULTURES /
FRANCE / MIDI PYRENEES / RECHERCHE /
AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
2011, 42 p., éd. INRA - TOULOUSE
réf. 177-129 ; Rédaction : ABioDoc 
http://www.inra.fr/l_institut/prospective/rapport_dualine
Mots clés : ALIMENTATION HUMAINE / HABITUDE
ALIMENTAIRE / IMPACT ENVIRONNEMENTAL /
CARBONE / PRODUIT ANIMAL / PRODUIT VEGETAL /
VALEUR NUTRITIVE / CONSOMMATION ALIMENTAIRE /
FRANCE / RECHERCHE / SANTE / QUALITE / ETUDE
2011, p. 45-59 (15), éd. INRA (Institut National de la
Recherche Agronomique) / CIRAD (Centre de coopération
internationale en recherche agronomique pour le
développement)
réf. 177-120 ; Rédaction : ABioDoc
Biopresse 177 – Avril 2012
52
Recherche et système spécifique
Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / AUTONOMIE /
STATION D'EXPERIMENTATION / INTRANT / SYSTEME
HERBAGER / POLYCULTURE ELEVAGE / ELEVAGE
LAITIER / EVOLUTION / ADAPTATION / ESSAI /
VOSGES / RECHERCHE / BOVIN LAIT
2011, p. 57-60 (4), éd. RENCONTRES RECHERCHES
RUMINANTS
réf. 177-139 ; Rédaction : ABioDoc
Autonomie fourragère et gestion sanitaire dans
les élevages bovins laitiers biologiques : pas de
modèle unique
GOUTTENOIRE Lucie / COURNUT Sylvie /
INGRAND Stéphane
Dans un contexte de fort développement de
l’agriculture biologique, l’autonomie fourragère et la
gestion sanitaire du troupeau ont été identifiées
comme des éléments clés de la conversion. Ce
poster, réalisé dans le cadre des 17èmes journées 3R
(Rencontres Recherches Ruminants) en 2010, rend
compte de la diversité des stratégies pour répondre à
ces deux enjeux dans des systèmes convertis et en
conversion. Les résultats reposent sur une enquête
menée auprès de 15 éleveurs, du Parc Naturel
Régional du Pilat. Dans ces élevages, trois stratégies
d’autonomie alimentaire et quatre stratégies de
gestion sanitaire ont été relevées. Celles-ci ne
semblent pas dépendre du statut de la ferme
(convertie ou en conversion) et seraient donc
fortement liées aux objectifs de chacun des éleveurs.
Ainsi, les techniciens et conseillers qui accompagnent
les conversions doivent s’adapter au cas par cas à
ces objectifs et au type de système recherché.
Plateforme INRA de recherches en production
ovine allaitante AB : de l’étude de verrous
techniques à la conception de systèmes
d’élevage innovants
PRACHE Sophie / BENOIT Marc / TOURNADRE
Hervé / et al
Ce document, réalisé dans le cadre des
18èmes
Rencontres
Recherches
Ruminants
(décembre 2011), rapporte quelques résultats
obtenus sur la plateforme INRA de recherches en
production ovine allaitante biologique, ainsi que les
perspectives de recherche à venir. Cette plateforme a
été créée en 1999 et a été convertie à l’agriculture
biologique en 2002. Elle associe plusieurs systèmes
d’observations : en exploitations privées, en
expérimentations de type analytique et de type
système sur des sites expérimentaux, et par la
modélisation. Trois grandes thématiques de
recherche y sont abordées : - la conception de
systèmes d’élevage bio cherchant à combiner de
manière optimale le niveau de productivité animale et
le niveau d’autonomie alimentaire ; - la maîtrise
durable du parasitisme à travers la gestion raisonnée
du pâturage, le développement d’indicateurs pour
repérer les animaux "sensibles" ou "sentinelles", et
l’évaluation de l’efficacité de thérapeutiques
alternatives ; - l’évaluation des qualités de la viande et
de la carcasse d’agneau AB.
http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2010_08_09_Gouttenoire.pdf
Mots clés : AUTONOMIE FOURRAGERE / CONDUITE
SANITAIRE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / BOVIN LAIT /
CONDUITE DU TROUPEAU / ENQUETE / STRATEGIE /
LOIRE / RECHERCHE
2010, p. 256 (1), éd. RENCONTRES RECHERCHES
RUMINANTS
réf. 177-123 ; Rédaction : ABioDoc
Conception de systèmes de polyculture élevage
laitiers en agriculture biologique : Synthèse de
la démarche pas à pas centrée sur le dispositif
expérimental INRA ASTER-Mirecourt
COQUIL Xavier / FIORELLI Jean-Louis / BLOUET
A. / et al
http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/Texte3_elevage_bio_Prac
he.pdf
Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / OVIN VIANDE /
PLATEFORME / RECHERCHE INTERDISCIPLINAIRE /
PRODUCTIVITE / AUTONOMIE ALIMENTAIRE / MALADIE
PARASITAIRE / GESTION DU PATURAGE / LUTTE
ALTERNATIVE / QUALITE DE LA VIANDE / AGNEAU /
MASSIF CENTRAL / EXPERIMENTATION / STATION
D'EXPERIMENTATION
2011, p. 61-64 (4), éd. RENCONTRES RECHERCHES
RUMINANTS
réf. 177-140 ; Rédaction : ABioDoc
Basée sur une expérimentation à long terme (depuis
2005), sur la station expérimentale de l’INRA ASTERMirecourt, la démarche de conception étudiée ici est
axée sur un objectif général d’autonomie décisionnelle
et d’économie d’intrants. Deux systèmes autonomes
et biologiques sont conduits : un système laitier
herbager et un système de polyculture élevage laitier.
La démarche pas à pas permet une évolution
progressive des pratiques mises en place dans ces
systèmes selon les ressentis des expérimentateurs.
Deux dynamiques majoritaires semblent influencer les
choix d’évolution : - la nécessité de changer pour
pérenniser le système face à des difficultés de
fonctionnement ; - la volonté d’évoluer pour mieux
atteindre les objectifs d’économie. Cet essai permet
l’acquisition de références et de connaissances
sur les conduites adaptatives et les transitions
des systèmes techniques face aux fluctuations
du contexte perçues par les expérimentateurs.
Ce document, réalisé dans le cadre des
18èmes
Rencontres
Recherches
Ruminants
(décembre 2011), présente la démarche de
conception pas à pas mise en place dans ces deux
systèmes laitiers.
http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/Texte2_elevage_bio_Coqu
il.pdf
53
Biopresse 177 – Avril 2012
Recherche et système spécifique
Cover Crops and No-till Management for
Organic Systems
Engrais verts et semis direct en systèmes de
productions biologiques (Anglais)
RODALE INSTITUTE
Ressources génétiques
Race Brune : Jusqu'où peut-on aller avec les
croisements ?
SPENGLER NEFF Anet / MAHRER Dominique /
MOLL Jürg / et al
Le semis direct est une technique culturale favorisant
la conservation des sols, requérant moins de
passages de machineries et diminuant la
consommation de carburants fossiles. Les techniques
de semis direct en agriculture biologique diffèrent des
pratiques utilisées en agriculture conventionnelle
entre autres à cause de l’interdiction d’utilisation des
herbicides. Les principes utilisés en production
biologique consistent à faire pousser une importante
biomasse d’engrais verts et de les détruire dans le
même passage que le semis de la culture principale.
Trois techniques sont utilisées pour détruire les
engrais verts : la tonte, le scalpage et le roulageécrasement. Le semis direct, contrairement au
système de travail du sol conventionnel, génère une
diminution des coûts de production de 20 %. L’institut
Rodale a réalisé un essai de maïs et de soya en
semis direct à l’aide du rouleau-crêpeur. Les engrais
verts sont roulés-écrasés au sol et le semis est
effectué à l’aide d’un semoir adapté directement à
travers le paillis créé par la biomasse. Les auteurs
présentent des exemples de rotations à long terme
intégrant des engrais verts (grandes cultures et
maraîchage).
Ils
détaillent
également
les
caractéristiques du rouleau-crêpeur utilisé. Cet outil
détruit plus efficacement la végétation lorsque celui-ci
est monté sur le devant du tracteur. Différents
budgets concernant les coûts des équipements, les
coûts de production et les coûts énergétiques de
cultures de maïs et de soya sont présentés.
Avec la recherche de plus de rusticité pour leurs
troupeaux, les éleveurs laitiers suisses qui utilisent la
race brune (RB) se tournent de plus en plus vers les
croisements avec la race brune originale (RBO). Ainsi,
ils espèrent former un troupeau plus vigoureux et qui
combinerait deux finalités : la production laitière et la
meilleure valorisation en boucherie. Face à cette
tendance dans les élevages, le FiBL s’est interrogé
sur ces croisements : il s’est demandé s’il ne fallait
pas leur préférer la RBO pure et s’il existait un réel
effet d’hétérosis pour les principaux critères de
sélection (effets positifs liés au croisement). Différents
critères de productivité laitière (rendement, TP, TB) et
de santé ont donc été étudiés dans cinq populations
de vaches : RB pure, RBO pure et 3 niveaux de
croisement. Les principaux résultats sont présentés
dans cet article. Ils démontrent notamment que les
vaches RBO pures présentent de meilleures
caractéristiques que les vaches issues de croisement,
excepté pour les rendements laitiers et la teneur en
matière grasse. Des comparaisons ont également été
réalisées avec les vaches RB.
Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / BOVIN LAIT / RACE
MIXTE / SELECTION ANIMALE / SUISSE / PRODUCTION
LAITIERE / VACHE LAITIERE / CROISEMENT
GENETIQUE / SANTE ANIMALE / RUSTICITE / RACE
BRUNE / ETUDE
BIO ACTUALITES n° 1/12, 01/02/2012, 3 pages (p. 4-6)
réf. 177-022 ; Rédaction : ABioDoc
http://www.rodaleinstitute.org/files/TechBulletin_orgnotill_20
1112.pdf
Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ENGRAIS
VERT / SEMIS DIRECT / TRAVAIL MINIMUM DU SOL /
CONSERVATION DES SOLS / FERTILISATION /
COMPETITION / SEIGLE / VESCE / PAILLAGE VEGETAL /
ETATS UNIS D'AMERIQUE / ROULEAU / BUDGET
2011, 16 p., éd. RODALE INSTITUTE
réf. 177-301 ; Rédaction : CETAB+
Biopresse 177 – Avril 2012
54
Les Brèves
BRÈVES ABIODOC
Analyse de cycle de vie (ACV) et RMT DevAB
Le
Réseau
Mixte
Technologique
pour
le
développement de l’agriculture biologique (RMT
DévAB) travaille sur l’analyse de cycle de vie (ACV)
qui est une méthode d’évaluation de la durabilité des
produits de plus en plus utilisée. L’application de cette
méthode aux produits biologiques se développe, non
sans poser un certain nombre de questions. Afin de
dresser un état des lieux des connaissances, des
enjeux pour l’AB et des travaux en cours sur les ACV
en AB, le RMT DévAB organisera un séminaire
d’information courant 2012. Cette journée visera à
informer les partenaires du RMT sur cette méthode et
à discuter des spécificités liées à son utilisation pour
les produits biologiques (critères utilisés, manque de
données, etc…). Cet état des lieux permettra de
cerner les travaux à mener en AB et, par la suite, de
dégager les pistes de travaux à engager.
Contact : Laetitia Fourrié, ITAB
[email protected]
Demande de moratoire contre les cultures OGM
au Mexique
La deuxième conférence internationale sur l’apiculture
bio s’est tenue dans l’Etat du Chiapas, au sud du
Mexique, avec plus de 400 spécialistes de
l’agriculture et du commerce du miel, en mars 2012.
Elle s’est attachée, entre autres, à la question de
l’autorisation donnée par le ministère de l’Agriculture
mexicain de pratiquer la culture de maïs et de soja
transgéniques, ce qui représente une menace pour
l’apiculture. L’Amérique du sud, et en particulier le
Mexique, sont de gros exportateurs de miel en
Europe. Le Mexique est le sixième plus gros pays
producteur mondial de miel et le troisième plus gros
exportateur. Or, la Cour Européenne de Justice a
rendu un jugement, en septembre 2011, statuant sur
la tolérance zéro d’OGM non autorisés dans le miel
conventionnel. En matière de miel bio, la tolérance
zéro s’applique aussi à des OGM autorisés. Pour les
fournisseurs de miel produit en Amérique du centre
et du sud où les cultures OGM sont largement
pratiquées, c’est un obstacle de taille. Les participants
à la Conférence ont signé une pétition destinée au
ministère de l’Agriculture pour obtenir un moratoire de
dix ans contre les OGM, à l’image de ce qu’a entrepris
le Pérou.
Source :
http://www.devab.org/moodle/course/view.php?id
=38, avr. 12
Moratoire MON810 : une mesure fragile ?
La suspension de la mise en culture du maïs
génétiquement modifié MON810 qu’a annoncé le
gouvernement français était présentée comme
« …une mesure conservatoire visant à interdire
temporairement » la culture du maïs génétiquement
modifié MON810 sur le territoire français. Selon
Inf’OGM, « …une mesure attendue, certes. Mais face
à laquelle la prudence est de mise. Car cette décision
tardive et fragile n’a pas empêché les semailles
précoces d’OGM en France au cours des semaines
passées. »
Les principales associations de producteurs de maïs
et de semenciers ont annoncé jeudi 29 mars 2012
avoir déposé un recours au Conseil d’Etat contre
cet arrêté d’interdiction du MON810. Selon les
producteurs de l’Agpm (Association générale des
producteurs de maïs), la mesure conservatoire prise
ne reposerait sur aucun élément scientifique sérieux
et nouveau. L’Agpm, l’UFS (Union française des
semenciers) et la FNPSMS (Fédération nationale de
la production de semences de maïs et de sorgho)
attendent de ce recours une nouvelle invalidation et
annulation de l’arrêté ministériel.
Sources : Karin Heinze,
http://www.bio-marche.info, avr. 12
La Pologne interdira totalement la culture du maïs
transgénique
La Pologne interdira totalement la culture du maïs
transgénique Monsanto (Mon810) sur son territoire, a
annoncé, mercredi 4 avril 2012, le ministre polonais
de l’Agriculture Marek Sawicki. « L’arrêté est en
préparation. Il introduit l’interdiction totale de la culture
du maïs MON810 en Pologne », a déclaré le ministre
devant la presse. Selon M. Sawicki, le pollen de ce
maïs pourrait notamment affecter les abeilles.
Le 9 mars 2012, sept pays européens, la France,
l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique, l’Irlande, la
Slovaquie et la Bulgarie, ont bloqué une proposition
soumise par la présidence danoise de l’UE sur la
question sensible de l’autorisation de culture des
OGM sur le continent. Sept jours plus tard, la France
a interdit temporairement la culture du maïs MON810.
Le processus d’autorisation des OGM s’est trouvé
dans l’impasse, car aucune majorité n’a pu être
trouvée entre les 27 Etats de l’UE.
Sources : Inf’OGM, http://www.bio-marche.info,
avr. 12
Sources : Agrisalon.com, AFP, 5 avr. 12
55
Biopresse 177 – Avril 2012
Les Brèves
Suisse : toute la nouvelle réglementation Bio 2012
Bio et circuits courts récompensés
concours « L’alimentation autrement »
« Bioactualités »,
la
plateforme
d’informations
entretenue par l’association BioSuisse et le FiBL
Suisse, a mis en ligne une nouvelle version de sa
compilation des textes réglementaires concernant
l’agriculture bio en Suisse.
Ces directives bio 2012 contiennent pratiquement
toutes les ordonnances, tous les cahiers des
charges privés, les règlements européens et les listes
positives qui concernent l’agriculture biologique en
Suisse : les directives BioSuisse, les ordonnances de
la Confédération Suisse, les cahiers des charges
Demeter, KAGFreiland, Bœuf Pâturage Bio,
Natura-Beef (Coop), Delinat, Migros-Bio, les divers
règlements bio européens, un manuel d’importation,
des fiches techniques (affouragement, apiculture, etc.)
et une synthèse des nouvelles règles 2012.
En savoir plus : http://www.bioactualites.ch/fr/lesdirectives-bio.html
le
Le 4 avril 2012, la Fondation Macif (www.fondationmacif.org) a fait connaître les lauréats de son
concours « L’alimentation autrement » destiné à
récompenser des projets innovants dans le domaine
de « l’alimentation durable et responsable ». Trois
mois de concours et 403 dossiers reçus ont permis de
distinguer 20 lauréats par un prix de 10 000 euros
chacun. La Fondation Macif a ainsi primé des
initiatives valorisant « les productions de proximité
respectueuses de l’environnement, les circuits courts
de commercialisation et les activités au sein du tissu
économique local ». Deux gagnants reçoivent les prix
nationaux, soit une dotation supplémentaire de
15 000 euros. Il s’agit du Centre permanent d’initiative
à l’environnement (CPIE) du Bassin de Thau (34)
pour sa distribution hebdomadaire d’un panier local
poissons et coquillages, et de la Société coopérative
d’intérêt collectif (SGIC) Garro (64) pour sa ferme
modèle en maraîchage bio. L’association Biopousses
(50) a par ailleurs reçu le prix spécial du jury pour sa
pépinière d’entreprises de maraîchage bio.
Sources : Bioactualités,
http://www.bio-marche.info, avr. 12
Premiers résultats de l’Observatoire agricole de la
biodiversité
Source : www.campagnesetenvironnement.fr,
avr. 12
Le ministère de l’Agriculture, le MNHN (Museum
national d’histoire naturelle), l’université de Rennes et
les Chambres d’agriculture ont mis en place, depuis
deux ans, l’OAB, soit l’Observatoire Agricole de la
Biodiversité. Les premiers résultats, s’appuyant sur
les observations de terrain, ont été analysés. S’il est
difficile d’établir pour l’instant des interprétations ou
des conclusions, certaines tendances se dessinent.
Après une phase de test en 2010, le suivi
d’indicateurs de biodiversité en milieu agricole (vers
de terre, papillons, abeilles solitaires, invertébrés) a
pu être mené sur près de 400 sites en 2011. Les
premiers résultats du terrain des 243 exploitations
ayant fourni leurs observations permettent de mieux
connaître les espèces et leur écologie en milieu
agricole.
Ces observations de terrain nécessitent d’être
considérées avec plus de données et sur plusieurs
années pour s’affranchir notamment des facteurs
climatiques. Les résultats reflètent toutefois certaines
tendances qui pourront se confirmer ou non dans les
années à venir. Il semble ainsi par exemple qu’en
l’absence totale de travail du sol, l’abondance de vers
de terre est plus importante et les catégories mieux
équilibrées. Il apparaît également que la présence et
l’abondance de papillons sont très fortement liées à la
présence de fleurs en bordures de parcelles, avec
une influence positive des fossés sur ces populations
d’insectes. Enfin, la présence d’abeilles solitaires est
plus importante à proximité des prairies.
TVA à 7 % pour les produits de traitement bio
Le taux de TVA applicable aux produits antiparasitaires est passé, début 2012, de 5,5 % à 19,6 %.
C’est ce qu’indiquait la loi de finances, qui faisait aussi
passer le taux réduit de 5,5 % à 7 %. Finalement, un
amendement du projet de loi de finances rectificative
pour 2012 modifie cette décision pour ce qui concerne
les produits phytosanitaires utilisables en agriculture
biologique (UAB). Pour ces derniers, le taux de TVA
reste le taux réduit, donc 7 % - une mesure pas
encore applicable, le décret n’étant pas sorti.
Source : Biofil n° 81, mai/juin 12
Le Cnab renouvelé
Le Comité national de l’agriculture biologique (Cnab)
de l’Inao a été renouvelé début février, par nomination
du ministère de l’Agriculture et pour une durée de
5 ans conformément à la règlementation. En plus des
représentants des ministères et de l’Agence Bio, il
comprend 27 professionnels des secteurs de la
production, de la transformation ou du négoce bio et
10 personnalités qualifiées. Claude Monnier du
Territoire de Belfort a été nommé président.
Source : Biofil n° 81, mai/juin 12
Source : www.campagnesetenvironnement.fr,
avr. 12
Biopresse 177 – Avril 2012
par
56
Les Brèves
Empreinte eau de la viande bovine
Charte pour les jardiniers amateurs auvergnats
Une méthode d’évaluation, développée par le Water
Footprint Network, distingue trois types d’eau :
- L’eau bleue consommée. Pour la filière
bovine, cette fraction provient principalement
de l’eau d’abreuvement des animaux, de l’eau
d’irrigation des cultures fourragères et de
l’eau nécessaire à la transformation de la
viande ou du lait ;
- L’eau grise correspond au volume d’eau
théorique nécessaire pour diluer les polluants
émis par la production ;
- L’eau verte est le volume d’eau de pluie
stockée dans le sol qui s’évapore via les
surfaces cultivées ou surfaces de prairies.
Suivant l’avis des scientifiques qui travaillent sur ce
concept, l’Institut de l’Elevage estime qu’il n’est pas
pertinent de prendre en considération l’eau verte pour
calculer l’empreinte eau des produits agricoles. En
effet, l’eau de pluie qui tombe sur les prairies et
cultures fourragères destinées aux animaux participe
au cycle naturel de l’eau et n’a aucune raison d’être
comptabilisée dans les consommations liées à la
production de viande ou de lait car elle ne prive aucun
autre secteur d’activité de cette ressource. Cela ne
représente donc en rien un dommage à
l’environnement et ne permet pas d’identifier des
marges de progrès. Par ailleurs, la prise en compte de
l’eau verte pénalise les élevages extensifs, basés sur
la valorisation d’importantes surfaces en herbe,
systèmes pourtant reconnus pour leurs vertus
écologiques.
Au niveau méthodologique, un consensus semble
se dessiner pour établir une « empreinte eau » en
considérant l’eau bleue, voire l’eau grise, en la
pondérant d’un index de stress hydrique, variable
d’une région du monde à l’autre selon la rareté de
l’eau.
D’après les premières évaluations, l’Institut de
l’Elevage estime que la consommation d’eau
est de l’ordre de 200 litres par kg de Viande Nette
Commercialisée. Cette valeur correspond à l’eau
d’abreuvement (140 litres/kg de viande), à l’irrigation
du maïs (8 % des surfaces de maïs fourrage, soit
60 litres par kg de viande) et à l’eau utilisée en
abattoir (7 litres par kg de viande).
Pour en savoir plus :
http://idele.fr/recherche/publication/idelesolr/recomme
nds/empreinte-eau-de-la-viande-bovine-des-verites-aretablir/print.html
La charte « Jardiner en préservant sa santé et
l’environnement », mise en place en Auvergne, est
une action de sensibilisation et de conseil auprès des
jardiniers amateurs qui repose sur une collaboration
entre un partenariat de divers organismes (publics et
autres) et des jardineries de la région.
Cette action est réalisée dans le cadre de
PHYT’EAUVERGNE, groupe co-animé par la DRAAF
Auvergne (Direction Régionale de l’Alimentation, de
l’Agriculture et de la Forêt) et la DREAL Auvergne
(Direction Régionale de l’Environnement, de
l’Aménagement et du Logement). Portée par la
FREDON Auvergne, elle est entièrement financée par
des fonds publics : Agence de l’eau Loire Bretagne,
DRAAF Auvergne, Conseils Généraux du Puy-deDôme et de l’Allier.
Cette charte a été créée par la FREDON ChampagneArdenne en 2009, et s’est étendue en Lorraine. En
2011, 89 jardineries étaient déjà signataires sur les
deux régions. Cette charte a été reprise et adaptée à
la région Auvergne, pour démarrer dès ce printemps
2012.
L’objectif de la charte est de réduire l’utilisation de
pesticides par les particuliers, et ainsi limiter les
risques de pollution de l’eau, tout en préservant la
santé de tous.
Les jardineries signataires s’engagent à :
- Suivre une formation sur les techniques de
jardinage au naturel ;
- Disposer, dans la surface de vente, de
matériaux ou d’outils permettant de se passer
de pesticides ;
- Orienter préférentiellement le conseil vers les
techniques de jardinage sans pesticide ;
- Mettre en valeur les solutions « sans
pesticide »
à
l’aide
des
outils
de
communication fournis dans le cadre de la
charte.
A noter que parmi les 8 enseignes signataires,
Botanic ne vend déjà plus aucun pesticide et engrais
chimique de synthèse depuis 2008. Elle ne propose
donc à ses clients que des solutions de jardinage
écologique.
Pour en savoir plus sur la charte et connaître les
jardineries engagées :
http://www.phyteauvergne.developpementdurable.gouv.fr
Source :
http://www.phyteauvergne.developpementdurable.gouv.fr, avr. 12
Source : http://idele.fr, avr. 12
57
Biopresse 177 – Avril 2012
Les Brèves
Du nouveau chez les OC bio
Imports bio :
controversée
Qualisud vient d’être agréé organisme certificateur
pour l’agriculture bioliogique, sous le numéro FR-BIO16. Association loi 1901, créée en 1965, Qualisud est
un outil de contrôle de l’agriculture et de
l’agroalimentaire, et plus récemment de la filière bois,
qui intervient sur tout le territoire français. Il devient
ème
donc le 9
OC de la bio. De son côté, l’activité de
Control Union Certification, qui venait de démarrer
également la certification de la bio à l’automne
dernier, a été récemment suspendue par l’Inao.
La
liste
des
OC
reconnus
Suite à la publication par la Commission Européenne
de la liste des « organismes de contrôle compétents
pour les contrôles dans les pays tiers aux fins de
l’équivalence », l’EOCC a adressé, en décembre
2011, une lettre ouverte à la Commission pour
exprimer sa surprise concernant cette liste.
L’EOCC - l’association européenne des organismes
de contrôle considère que le format actuel risque de
rendre difficile la transposition du règlement
1235/2008 (dont l’annexe IV comporte désormais
cette première liste d’OC) et demande la publication
rapide d’une liste complémentaire.
Par exemple, l’EOCC rappelle que, parmi les 30 OC
reconnus actuellement, plus de 90 % n’ont pas de
filiales en Europe. Ainsi, selon EOCC, 75 % des
produits bio importés en Europe ne seraient pas
couverts par cette liste.
Depuis, une rencontre entre l’EOCC et l’Unité Bio
de la Commission a permis de clarifier certaines
interrogations posées dans cette lettre. Une liste
complémentaire devrait être publiée avant juillet 2012.
Pour en savoir plus :
http://www.eocc.nu/home/index.php?option=com_cont
ent&task=blogcategory&id=20&Itemid=67
Source : Biofil n° 81, mai/juin 12
UE - OGM : Monsanto demande une autorisation
pour le pollen de maïs MON810
Le 15 mars 2012, l’entreprise Monsanto a adressé
aux autorités néerlandaises un dossier de demande
d’autorisation commerciale pour le pollen issu de maïs
MON810 à destination de l’alimentation humaine. Le
dossier sera disponible publiquement dès que
l’Agence européenne de sécurité des aliments
(AESA) aura « vérifié que le dossier est complet », a
confirmé l’AESA.
La Cour de Justice de l’UE (CJUE) avait établi que le
pollen devait être considéré comme un ingrédient et
non un composant naturel du miel et donc, que le
pollen issu de maïs MON810 devait faire l’objet d’une
autorisation commerciale. Mais dans la demande faite
en 1998, aujourd’hui en cours de renouvellement,
l’autorisation de maïs MON810 ne couvrait pas le
pollen.
Inf’OGM rappelle que la potentielle obtention d’une
autorisation commerciale pour du pollen issu de maïs
MON810 ne signifie pas que les lots de miel
contenant du pollen issu de maïs MON810 seront
légaux automatiquement. Ces lots de miel devront en
effet être étiquetés comme contenant des OGM si la
quantité de pollen de maïs MON810 est supérieure à
0,9 % du poids total de pollen.
En attendant, les pots de miel et de pollen contenant
du pollen issu de maïs MON810 sont illégaux, comme
l’a confirmé, à Inf’OGM, la Direction Générale de
la Consommation, de la Concurrence et de la
Répression des Fraudes (DGCCRF), en charge de
contrôler la conformité des produits présents sur le
territoire : « La présence de pollen de maïs MON810
n’est pas à ce jour autorisée en Europe et le produit
(qu’il s’agisse de pollen vendu seul, de miel ou de tout
autre produit alimentaire contenant ce pollen) ne peut
être commercialisé ». Mais la DGCCRF a aussi
indirectement précisé, le 20 avril 2012, qu’elle ne
peut contrôler pour l’instant aucun miel et pollen
commercialisé car « une méthode d’analyse
standardisée communautaire devrait être publiée très
prochainement, qui permettra la mise en place de
contrôles par la DGCCRF »…
Pour en savoir plus :
http://www.infogm.org/spip.php?article5122
Sources : EOCC, http://www.bio-marche.info,
avr. 12
France - Etiquetage des lots de semences :
au-dessus de 0,1 % d’OGM
Le 13 février 2012, la France a transmis, à la
Commission européenne, son projet de décret
relatif à l’étiquetage de la présence d’organismes
génétiquement modifiés dans les lots de semences.
Par ce texte, la France entend préciser le seuil prévu
à l’article 21 de la loi française sur les OGM de 2008.
Si cet article pose le principe d’étiqueter les lots de
semences contenant des semences GM, il prévoit un
seuil en dessous duquel cette obligation n’existe
pas. Le récent décret fixe ce seuil à 0,1 % si ces
semences GM présentes sont autorisées dans l’Union
européenne. Ainsi, les lots de semences de maïs
contenant moins de 0,1 % de semences GM n’ont pas
à être étiquetés. Par contre, si les semences GM
trouvées ne sont pas autorisées commercialement,
les lots ne pourront pas être commercialisés quelle
que soit la quantité en jeu. La Commission a trois
mois, soit jusqu’au 14 mai 2012, pour faire parvenir
ses remarques à la France, pour que cette dernière
revoie éventuellement sa copie. En l’absence de
remarque de la CE, la procédure française pourra
suivre son cours, avec la dernière étape de
publication au Journal Officiel, pour que ce décret
entre en vigueur.
Pour en savoir plus :
http://www.infogm.org/spip.php?articles5108
Source : Inf’OGM, avr. 12
Source : Inf’OGM, avr. 12
Biopresse 177 – Avril 2012
58
Les Brèves
Règlement bio européen : La contribution des
experts EGTOP
Projet de création du réseau de données bio
Afin de jeter les bases d’une élaboration chiffrée du
marché des produits biologiques, la Commission
européenne a financé un nouveau projet de recherche
appelé « Réseau de données pour une meilleure
information sur le marché des produits biologiques »,
en bref « Réseau de données bio » (« Data network
for better European organic market information » « OrganicDataNetwork »).
Un groupe de 30 chercheurs et de participants à la
mouvance bio se sont réunis à Ancône en Italie
pour un premier rendez-vous en mars 2012. Les
participants, représentant 15 organisations de
différents pays d’Europe, ont jeté les bases d’un projet
qui va s’étaler sur trois ans et dont l’objectif est
d’harmoniser et d’améliorer la collecte des données
sur le marché européen des produits bio. Six PME
sont également impliquées dans le projet.
Quatre institutions : l’Université Polytechnique des
Marchés à Ancône, le FiBL, l’Université de Cassel
et l’ORC (Elm Farm Research Centre), toutes très
engagées dans l’étude du marché des produits bio,
sont le noyau sur lequel repose le projet. Afin de
faciliter l’accès à d’autres pays et d’inclure
parallèlement l’expérience pratique de partenaires
plus petits, 11 autres entreprises, universités et
organisations ont été invitées au projet. Les
15 participants proviennent de 10 pays différents.
« Le projet de constitution du réseau de données a
pour but de répondre aux besoins des décideurs
politiques et des acteurs impliqués dans le
marché des produits biologiques, en augmentant la
transparence du marché des produits alimentaires bio
par un meilleur système d’information et de veille
stratégique des marchés », a déclaré le Prof. Zanoli,
professeur d’Economie Agricole à l’Université
d’Ancône et coordonnateur du projet.
« Le réseau travaillera en étroite collaboration avec la
Commission européenne, Eurostat et les services
statistiques officiels des différents pays membres, en
utilisant les structures existantes pour collecter et
traiter les données sur le marché des produits bio
mais aussi en stimulant le développement de
nouvelles structures par l’adaptation de modèles
existants », a déclaré Susanne Padel de l’ORC, Elm
Farm au Royaume-Uni. Le partenariat se fera de
façon coordonnée entre participants afin de constituer
un réseau permanent de données et de fournir des
statistiques sur le marché des produits bio.
Pour plus d’informations :
http://www.organicdatanetwork.net
En 2009, la Commission Européenne a institué un
groupe d’experts intitulé EGTOP, appelé à formuler
des avis techniques sur la production biologique.
Depuis, le CPAB (Comité Permanent Agriculture
Biologique à la Commission Européenne) peut confier
des mandats spécifiques à ce groupe d’experts.
L’ensemble des nouveaux mandats transmis à ce
groupe d’experts techniques et la composition des
différents groupes de travail, les comptes-rendus de
réunions et les rapports (produits de protection des
plantes, fertilisation et alimentation) sont disponibles à
l’adresse suivante :
http://ec.europa.eu/agriculture/organic/eupolicy/expert-recommendations/expert-group_en
Sources : Europa, http://www.bio-marche.info,
avr. 12
Résultats de l’étude Ecropolis
ème
ECROPOLIS est un programme du 7
PCRD
(Programme Cadre de Recherche et de Développement), concernant la recherche européenne au
bénéfice des PME.
Ce projet met en relation les organisations
représentant les entreprises biologiques, des
laboratoires d’analyses sensorielles et des PME du
secteur afin de les aider à capitaliser des informations
et des données sur les propriétés organoleptiques des
produits biologiques et sur les attentes et préférences
des consommateurs.
Le projet Ecropolis est désormais terminé et le
Synabio présente les résultats et le bilan de ce projet
réalisé sur 3 ans à échelle européenne et ayant
impliqué les différents maillons des filières biologiques
(producteurs,
transformateurs,
grossistes,
organisations professionnelles et consommateurs).
A l’issue du projet, la base de données OSIS (Organic
Sensory Information System ou système d’information
sur les propriétés sensorielles concernant les produits
biologiques) a été créée et mise en ligne à l’adresse
suivante : http://osis.ecropolis.eu
Cette base de données est accessible à tous et en
six langues (français, allemand, anglais, polonais,
hollandais et italien). Elle doit permettre avant tout
aux professionnels d’accéder à des informations sur
les goûts des consommateurs à conquérir, qu’ils
soient amateurs de produits bio ou non. Pour les
consommateurs, cet outil est une source d’information
sur les spécificités organoleptiques et réglementaires
de produits européens courants.
Source : http://www.bio-marche.info, 4 avr. 12
Source : http://www.synabio.com, avr. 12
59
Biopresse 177 – Avril 2012
Les Brèves
Du bio, en boîte et à domicile
Olivier Lecanu, de l’ESC Pau, a ouvert une antenne
Biobox, en licence de marque, dans le Sud-Ouest de
la France. Le concept est simple et sain : livrer à des
particuliers des paniers de fruits et légumes de
saison, mais aussi de l’épicerie bio dans des points
relais, en entreprise ou à domicile. L’entreprise
s’approvisionne principalement auprès de producteurs
ou regroupements de la région, afin de leur garantir
de vendre leurs produits sans intermédiaire : cela
constitue une démarche de commerce équitable de
proximité dont bénéficient les producteurs et les
consommateurs. Résultat : les clients sont de plus
en plus nombreux. Olivier Lecanu a récemment
développé le même concept à Tarbes, et le succès
est également au rendez-vous.
Pour en savoir plus : http://www.biobox.fr
Renseignements au 06 19 31 57 29
Source : Communiqué de Biobox, avr. 12
Biopresse 177 – Avril 2012
60
Les Brèves
BRÈVES CETAB+
Des chercheurs suggèrent de mêler agricultures
bio et conventionnelle
Des chercheurs des universités McGill et du
Minnesota ont comparé les rendements des cultures
biologiques et conventionnelles, pour trouver que la
solution réside dans un mélange des meilleures
pratiques. En moyenne, les cultures biologiques
ont un rendement inférieur de 25 % aux cultures
conventionnelles, selon la nouvelle étude publiée
dans la revue scientifique Nature. Mais les écarts
varient beaucoup selon les cultures. Les récoltes de
fruits biologiques ne sont inférieures que de 3 %,
tandis que celles de céréales biologiques sont 26 %
moins importantes. En ayant recours aux meilleures
pratiques de gestion, les agriculteurs biologiques
réduisent l'écart à 13 % avec l'agriculture
conventionnelle. Un apport plus important d'azote même chimique - pourrait donner un bon coup de
pouce aux cultures biologiques. Il faut donc aller
au-delà des débats idéologiques qui opposent les
partisans du bio et ceux de l'agriculture
conventionnelle, selon Jonathan Foley, professeur à
l'Institut de l'environnement de l'Université du
Minnesota. « En combinant les meilleures pratiques
de ces deux types d'exploitation de façon à maximiser
la production alimentaire, protéger le bien commun et
réduire l'empreinte écologique, nous pourrons mettre
en place un système alimentaire véritablement
durable», a-t-il indiqué.
Une série de vidéos de la Conférence scientifique
canadienne sur l'agriculture biologique!
La Fédération biologique du Canada et le Centre
d'agriculture biologique du Canada vous invitent à voir
"The Science of Organic Agriculture", une série de
vidéos filmées à la Conférence scientifique
canadienne sur l'agriculture biologique, qui s'est tenue
à Winnipeg, Manitoba, du 21 au 23 février 2012. Deux
séries de vidéos peuvent être visonnées en ligne
(Note: Les vidéos ne sont disponibles qu'en anglais).
Série 1 : Quatre vidéos de 20 minutes présentent des
reportages et entrevues avec les chercheurs et
producteurs biologiques canadiens qui y partagent
leurs expériences, leur vision et, surtout, leur
investissement personnel dans le développement
de systèmes de production biologiques bons pour
l'environnement. Série 2 : Assistez virtuellement à la
Conférence scientifique canadienne sur l'agriculture
biologique.
Source : http://cerebralfocus.com/cosc/webcast/,
30 avril 2012
Le savoir laitier bio :
d’information de Valacta
le
nouveau
bulletin
Source :
http://www.cyberpresse.ca/environnement/201204/
25/01-4518887-des-chercheurs-suggerent-demeler-agricultures-bio-et-conventionnelle.php, 25
avril 2012
Le Savoir laitier bio est le nouveau bulletin
d’information en production laitière biologique de
Valacta. Chaque mois, les innovations touchant le
secteur de la production laitière biologique au
Québec, au Canada et ailleurs dans le monde y
seront rapportées. De brèves descriptions résumeront
les principales informations provenant de projets de
recherches, de projets de transfert technologiques,
de bulletins techniques ou encore des articles de
vulgarisation publiés à travers le monde. Tous les
trois mois, une édition spéciale et plus volumineuse
du Savoir laitier bio fera la mise à jour sur un thème
particulier. La section Agenda annoncera les activités
et événements à venir dans le secteur, de même
qu'une capsule informative mettra en avant des
trucs et astuces utilisés par les producteurs de lait
biologique.
Nombre croissant des entreprises biologiques aux
États-Unis
Au terme de 2011, c’est 17 673 fermes et entreprises
de transformation qui étaient certifiées biologiques
aux États-Unis. Plus de 478 entreprises (excluant les
fermes) se sont ajoutées depuis 2010. La Californie
est l’état américain avec le plus d’entreprises non
productrices certifiées biologiques (près de 4 000)
suivi de Washington, du Wisconsin et de New York,
avec plus de 1000 entreprises chacun.
Source :
http://oneco.biofach.de/en/news/?focus=3883701a
-821d-4e45-912ec7ea00d31399&fromnewsletter=true, 27 mars 2012
Source :http://www.valacta.com/SiteCollectionDoc
uments/Le%20Savoir%20laitier%20bio/savoir_latie
r_bio_avril_2012_SharePoint_2.html, 13 avril 2012
61
Biopresse 177 – Avril 2012
Les Brèves
Nouvelle poussée de croissance pour le bio
Occasions d’affaires pour les plantes de santé
« Depuis six mois, c'est reparti », a déclaré Daniel
Dubé, directeur général chez·Rachelle-Béry (filiale bio
de Sobeys), qui s'exprimait devant l'assemblée
générale annuelle de la Fédération d'agriculture
biologique du Québec (FABQ), à Drummondville, le
15 mars 2012. Ce constat d'un distributeur spécialisé
concorde avec de bonnes nouvelles dans plusieurs
secteurs. Selon le président du Syndicat des
producteurs de lait bio, Gilbert Halde, la progression
du secteur a été de 6 % en 2011, mais on s'attend à
une croissance de 10 % à 15 % en 2012. L'usine
Nutrinor d'Alma a récemment demandé un volume
supplémentaire de 15 000 litres par semaine à partir
d'avril. En mai, deux usines ontariennes qui achètent
du lait bio québécois devraient rouvrir après une
fermeture d'environ deux mois. Selon les volumes de
production des prochains mois, il est donc possible
que le lait des 112 producteurs certifiés au Québec
soit ramassé pour des transformateurs bio plutôt que
107 en ce moment. Il faudra également surveiller le
positionnement des différents joueurs dans l'industrie
du yogourt bio. L'entreprise Liberté, propriété de
Yoplait, augmente progressivement ses ventes de
yogourt bio. Le Syndicat des producteurs de grains
biologiques remarquait quant à lui une diminution de
la demande au début de 2011. « La situation s'est
inversée à la fin de l'année », a toutefois affirmé
Pierre Labonté, président du syndicat, qui précise que
les prix sont en hausse et que le secteur du maïs se
porte particulièrement bien, notamment à cause du
secteur animal qui est « assez fort ». Reste le blé bio,
qui pourrait faire mieux. Pour la viande bio, la venue
de nouveaux joueurs devrait stimuler les ventes.
« Le jour où on a entré de la viande bio fraîche (pas
congelée), les clients en voulaient », a constaté
Daniel Dubé, de Rachelle-Béry.
Grande première au Québec. Le CLD de Bellechasse
et la Filière biologique des plantes de santé du
Québec s'associent afin d’offrir des formations sur la
culture biologique de plantes médicinales. Même que
les occasions d'affaires seraient prometteuses,
malgré un marché en dents de scie… Le secteur
des plantes de santé est assez large, incluant
potentiellement les produits forestiers non ligneux, les
petits fruits cultivés ou sauvages. Elle reconnait que le
marché est mondial et que certains pays peuvent
l'inonder à des prix défiant toute concurrence. La
Filière biologique des plantes de santé du Québec
cherche à créer des alliances verticales entre
producteurs et transformateurs et veut justement
susciter des ententes à long terme pour se mettre à
l’abri des fluctuations du marché. Productrice de
plantes médicinales à Bury, Sylvianne Bégin peut
témoigner de la volatilité des marchés. Elle confirme
qu'il est parfois difficile de trouver preneur à un juste
prix. La Filière, indique Miryam Proulx, croit que le
développement du secteur des plantes de santé
passe par la mise en œuvre de projets collectifs, d'où
l'approche par chaine de valeur.
Source : Terre de chez nous, 28 mars 2012
Le bio en perte de vitesse
Le nombre de producteurs ayant obtenu la
certification
biologique
diminue
en
AbitibiTémiscamingue depuis quelques années. Seulement
sept de ces producteurs sont encore présents dans la
région, alors qu'il y en avait une vingtaine auparavant.
Malgré tout, la productrice Annie Boivin sent un
engouement pour les produits biologiques. « On reçoit
des gens de tous les milieux, qui ont les mêmes
valeurs de respecter l'environnement et de manger
des légumes qui sont produits localement », dit-elle.
Annie Boivin et son conjoint produisent des légumes
biologiques à la Néoferme d'la Turlutte de La Motte.
Le conseiller expert en agriculture biologique au
ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de
l'Alimentation, Nicolas Turgeon, observe lui aussi la
croissance du marché des produits biologiques. « Au
cours de la prochaine année, la production laitière bio
devrait croître de 10 %, dit-il. Quant aux céréales, il y
a plusieurs producteurs en production animale qui
doivent s'approvisionner en Chine ou en Inde pour le
bio. Pour les fruits et légumes, la croissance est tout
le temps là. » La mise en marché demeure toutefois
un défi important, selon le professeur au Département
d'économie agroalimentaire de l'Université Laval,
Jean-Claude Dufour.
Source : Terre de chez nous, 28 mars 2012
Pesticides : Québec doit rattraper son retard
Pionnier, par le passé, en matière de réglementation
des pesticides utilisés à des fins esthétiques
(i.e.
aménagements
paysagers
et
surfaces
gazonnées), le Québec doit maintenant rattraper son
retard. C’est pourquoi la Fondation David-Suzuki,
Équiterre, Nature Québec, Option consommateurs
et l’Association canadienne des médecins pour
l’environnement
ont
écrit
au
ministre
du
Développement durable, de l’Environnement et des
Parcs du Québec, afin de lui faire part de leurs
attentes face à la révision du Code de gestion des
pesticides. Actuellement, le code de gestion du
Québec interdit une vingtaine d’ingrédients actifs
utilisés pour l’entretien des pelouses, alors qu’en
Ontario près de 100 ingrédients actifs sont bannis
et l’interdiction couvre aussi tout élément d’un
aménagement paysager. Pour les organisations qui
interviennent, Québec doit regagner sa position de
chef de file et renforcir son code de manière à assurer
une meilleure protection pour la santé et
l’environnement.
Source : http://www.radiocanada.ca/regions/abitibi/2012/03/28/002biologique-perte-vitesse.shtml, 28 mars 2012
Source : Nature Québec, 30 mars 2012
Biopresse 177 – Avril 2012
62
Les Brèves
Forte demande pour le sarrasin
Les contenants en plastique recyclables sont à
nos portes
Au cours des deux dernières années, l’Europe de l’Est
a connu une grave sécheresse, puis l’Australie s’est
retrouvée sous l’eau. La production de sarrasin dans
ces deux régions a fléchi, alors même que
l’engouement pour les farines sans gluten prenait de
l’ampleur. Résultat : la demande pour le sarrasin n’a
jamais été aussi forte. Pour la saison 2012, le
commerçant en grains biologiques Homestead
Organics, dans l’Est ontarien, offre 555 $US la tonne
pour le sarrasin conventionnel et 645 $US la tonne
pour le sarrasin biologique. La rapidité de croissance
du sarrasin lui confère plusieurs usages. Puisqu’il
atteint la maturité en 10 à 12 semaines, on peut le
semer aussi tard qu’à la fin juin ou au début juillet.
L’an passé, des producteurs qui n’avaient pas réussi
à semer leur maïs et leur soya rendu en juin, en
raison de la pluie, se sont tournés vers le sarrasin.
« Pour les producteurs biologiques, le sarrasin est
très important dans la rotation, dit Tom Manley.
Comme il est très compétitif, il s’agit d’une excellente
culture pour réduire la pression des mauvaises
herbes. » Le sarrasin aurait la capacité de prélever le
phosphate et de le rendre disponible à la culture
suivante, dans ses résidus et ses racines en
décomposition. Cela profite notamment au soya semé
l’année suivante. Si d’une part, les rendements et les
revenus du sarrasin sont faibles, d’autre part, les
coûts en intrants le sont aussi. Selon Tom Manley, la
forte demande pour le sarrasin s’expliquerait aussi par
une croissance de la consommation en Chine et une
augmentation du nombre de personnes qui souffrent
d’intolérance au gluten et qui cherchent des
alternatives à la farine de blé.
Les producteurs maraichers du Québec devront
bientôt relever le défi de taille de remplacer en grande
partie leurs boites personnalisées en carton par des
contenants en plastique recyclables (CPR) pour
commercialiser leurs produits. Ces contenants sont
déjà largement implantés en Europe et pénètrent
environ 15 % du marché états-unien. La hausse du
prix des boites en carton et la politique québécoise de
gestion des matières résiduelles incitent aussi à prendre ce virage. L’enjeu pour les maraîchers
québécois sera de tirer leur épingle du jeu dans ce
processus, pris en étau entre les grands détaillants et
les trois fournisseurs de CPR (IFCO, Georgia Pacific
et Polymer Logistics) qui contrôlent 95 % de ce
marché. La concentration forte en alimentation au
Québec, où Loblaws, Metro et Sobeys contrôlent
67 % du marché, pourrait faciliter l’implantation de ces
nouveaux contenants. Loblaws, qui a adopté une
politique de réduction des emballages, effectue
présentement un projet pilote à ce sujet. Ces
contenants permettent une bonne circulation d'air
et assurent des produits plus frais et de meilleures
qualités aux consommateurs. Ils peuvent être
acheminés directement dans les comptoirs des
épiceries, réduisant les manipulations des produits et
augmentant leur durée de vie. Bref, les CPR réduisent
les pertes et contribuent à abaisser les coûts
d'enfouissement des rejets. Au chapitre des
inconvénients, il faut retenir l'absence de visibilité
pour les fermes maraîchères, qui ne peuvent y
apposer leur logo. Il est possible de louer le nombre
précis de contenants et éviter d'en égarer. Il pourrait y
avoir un risque de pénurie de contenants. L’absence
de centre de lavage au Canada risque de freiner
quelque peu la mise en place de ce système. Le
centre de lavage le plus proche se trouve à Chicago.
On sait que les coûts de location sont plus élevés s'il
n'y a pas de centre de services à proximité et pour les
fermes en régions éloignées. Aux États-Unis, les CPR
parcourent une distance moyenne de 2400 milles
entre la ferme et leur retour à un centre de lavage. Le
cycle peut varier de 15 à 90 jours. On estime que la
location varie de 0,90 à 1,40 $ pour une rotation.
Source :
http://www.lebulletin.com/actualites/fortedemande-pour-le-sarrasin-39709, 29 mars 2012
Coup de pouce aux producteurs de houblon
La section du Nouveau-Brunswick des Canadian
Organic Growers recevra un investissement de
96 000 $ CAN qui aidera les producteurs de houblon
et les microbrasseries des Maritimes canadiennes à
améliorer leurs pratiques de gestion des cultures et à
déterminer les meilleures variétés de houblon pour les
microbrasseurs, y compris le houblon de production
biologique. L’objectif est de parvenir à cultiver un
houblon de meilleure qualité et, du même coup, à
mettre en place une chaîne de valeur plus forte au
profit des producteurs et des microbrasseurs. Sept
producteurs de houblon participent à ce projet : trois
du Nouveau-Brunswick, trois de la Nouvelle-Écosse et
un de l’Île-du-Prince-Édouard.
Source : Terre de chez nous, 28 mars 2012
Source : http://www.facfcc.ca/newsletters/fr/express/articles/20120330_f.a
sp#story_10, 30 mars 2012
63
Biopresse 177 – Avril 2012
Les Brèves
L’agriculture biologique favorise un meilleur
succès de pollinisation dans les cultures de
fraises
Pénuries de cultures biologiques prévues
Le Canada risque bientôt de faire face à une pénurie
de produits biologiques en raison d’une baisse
soudaine du nombre de producteurs certifiés,
avertissent des représentants de l’industrie. Les
stocks nationaux de grains biologiques et d’autres
produits pourraient commencer à s’amenuiser dès cet
été parce que de nombreux producteurs ont quitté
l’industrie ces trois dernières années, indique Matthew
Holmes,
directeur
exécutif
de
l’Association
canadienne pour le commerce des produits
biologiques. Les niveaux des stocks dépendront en
grande partie des conditions météorologiques, dit-il.
M. Holmes a indiqué, lors d’un atelier provincial récent
sur la commercialisation des produits biologiques, à
Winnipeg, que le nombre de producteurs biologiques
certifiés au Canada a diminué de 4,5 % entre 2009 et
2010. Cette diminution a été particulièrement
marquée dans les Prairies. La raison principale
de ce déclin est la flambée des prix des cultures
traditionnelles sur le marché, explique M. Holmes.
Jusqu’en 2008, les cultures biologiques avaient
toujours rapporté un prix supérieur à celui des
cultures traditionnelles. Cependant, depuis cette
année-là, les prix du blé, du canola, du maïs et
d’autres produits sur le marché se sont enflammés et
les cultures biologiques ont perdu leur avantage.
Parallèlement, la demande de produits biologiques ne
cesse d’augmenter. M. Holmes indique que la valeur
des ventes de produits biologiques au Canada
est passée de deux milliards de dollars en 2008 à
2,6 milliards en 2010. C’est donc dire que de
nombreux débouchés s’offriront aux producteurs
biologiques dans un avenir proche, fait valoir
M. Holmes. « Les producteurs qui sont restés, qui
sont toujours certifiés biologiques ou qui viennent
de faire la transition vers l’agriculture biologique
bénéficieront d’un marché très robuste. » Laura
Telford, spécialiste de la commercialisation des
produits biologiques au ministère de l’Agriculture, de
l’Alimentation et des Initiatives rurales du Manitoba,
indique que des débouchés exceptionnels s’offrent
aux producteurs biologiques qui restent parce que
l’offre sera très restreinte.
Les fermes biologiques produisent des fraises avec
moins de malformations et avec une proportion de
pollinisation complète plus élevée. L’étude de Georg
Andersson de l’Université de Lund en Suède a
comparé la pollinisation des fraises dans des fermes
biologiques et conventionnelles. Le meilleur succès
de la pollinisation en agriculture biologique serait dû à
l’abondance et la diversité des pollinisateurs. Le
même effet a été observé à l’intérieur des deux ans
des quatre années de conversion à l’agriculture
biologique. Ce résultat suggère que les pollinisateurs
prennent peu de temps à coloniser un site ayant
adopté les pratiques de l’agriculture biologique.
Source :
http://www.eurekalert.org/pub_releases/201202/plos-ofi021312.php, 15 février 2012
États-Unis : le lait ordinaire perd des parts au
profit du lait biologique et des substituts du lait
Compte tenu des milliards de cartons et de sacs de
lait qu’ils achètent chaque année, les consommateurs
sont loin d’abandonner le lait. Mais, en partie en
raison des prix au détail élevés et de la concurrence
accrue des substituts du lait, il semble que les
acheteurs s’enthousiasment de moins en moins pour
le lait ordinaire. En effet, que ce soit pour le lait entier
ou le lait à faible teneur de matière grasse, les achats
ont régressé en 2011. À l’opposé de la tendance que
l’on observe à l’égard du lait standard, certains types
de lait affichent des croissances exceptionnelles.
C’est notamment le cas du lait biologique. Se
montrant préoccupés de l’utilisation de l’hormone de
croissance bovine, bon nombre de consommateurs,
surtout les jeunes parents, se tournent vers le lait
biologique et le lait sans hormone. Ainsi, le lait bio a
connu en 2011 une année record au chapitre des
ventes avec une augmentation de 9,7 %. Le lait
biologique est toujours plus cher que le lait ordinaire,
mais l'écart se rétrécit peu à peu. Il est aussi probable
que l'amélioration de la durée de conservation du lait
biologique a eu une incidence sur la vogue qu’il
connaît.
Source : http://www.facfcc.ca/newsletters/fr/express/articles/20120323_f.a
sp#story_5, 23 mars 2012
Les experts recommandent le pâturage en forêt
Source :
http://supermarketnews.com/dairy/conventionalmilk-sales-losing-ground, 9 janv. 2012
Des experts de l’Université de Cornell affirment que
de faire pâturer des vaches, des moutons ou des oies
permettrait aux producteurs de valoriser un autre type
de nourriture et fournirait de l’ombre aux animaux.
L’état de New York aux États-Unis a récemment pris
des dispositions pour intégrer des programmes de
sylvipâturage. Cette pratique, dépendamment du type
d’élevage et de son utilisation, peut amener différents
bienfaits et même rendre des systèmes forestiers plus
productifs.
Source :
http://www.news.cornell.edu/stories/April12/Silvop
asture.html, 9 avril 2012
Biopresse 177 – Avril 2012
64
Les Brèves
L’avoine nue pourrait-elle réduire les coûts de
production de volaille biologique?
Budget fédéral : les coopératives écopent
En pleine Année internationale des coopératives, le
gouvernement met la hache dans le Secrétariat aux
coopératives. Le programme Initiative de développent
coopératif (IDC), un partenariat entre le fédéral et la
coopération canadienne, ne sera pas renouvelé.
L’IDC offre du soutien financier et des servicesconseils aux nouvelles coopératives et celles en
émergence. Depuis 2003, l’IDC a soutenu la création
de plus de 300 coops. Dans plusieurs provinces,
ce programme représente la seule source de
financement pour le développement de cette formule,
font valoir les principales organisations coopératives
du pays. « Si le gouvernement est vraiment engagé à
créer des emplois et encourager l’innovation, nous ne
pouvons pas comprendre pourquoi il couperait un
programme qui coûte si peu, à peine plus de 4 M$ par
année, et qui fait la différence dans des centaines de
communautés à travers le pays, a dénoncé Denyse
Guy, directrice générale de l’Association des
coopératives du Canada. Ce programme crée des
emplois, encourage l’innovation et donne aux
coopératives la capacité d’amener du financement
additionnel aux provinces et aux communautés. »
Des chercheurs de l’Ohio State University ont reçu
des fonds pour réaliser une étude sur la faisabilité
d’intégrer l’avoine nue dans les rotations biologiques
pour diminuer les coûts de production de volaille
biologique. Le but de l’étude est de réduire les coûts
d’alimentation des poulets en cultivant les céréales
directement à la ferme. La production de poulet
biologique est limitée principalement à cause des
coûts de production élevés.
Source : http://oardc.osu.edu/7112/Can%E2%80%98Naked-Oats%E2%80%99-Cut-OrganicChicken-Production-Costs?.htm, 4 fév. 2012
Étiquetage des OGM : Québec continue à nier le
droit à l’information des consommateurs
Dans une lettre adressée au ministre, Vigilance OGM
remet en question les chiffres évoqués par le ministre,
à l'effet que seulement de 3 % des aliments
contiendraient des dérivés d’OGM. En se basant sur
les données du Comité consultatif canadien de la
biotechnologie, Vigilance OGM estime plutôt
qu’environ 75 % des aliments transformés au Canada
contiennent des éléments provenant du maïs, du soja
ou du canola OGM. Vigilance OGM souligne de
nouveau que le droit à l'information fait partie des
droits fondamentaux du consommateur. Les
consommateurs veulent décider par eux-mêmes
d'acheter ou non des aliments OGM. L’étiquetage des
OGM est déjà présent dans plus d’une quarantaine de
pays à travers le monde, et le Québec pourrait
devenir un chef de file en Amérique du Nord en étant
le premier à adopter une telle législation, se donnant
un avantage concurrentiel pour les marchés
d'exportation, où les OGM sont de plus en plus
malvenus.
Source : http://www.laterre.ca/politique/budgetfederal-les-cooperatives-ecopent/, 13 avril 2012
Les produits bio du Québec n'occupent que 10 %
du marché
L’analyse réalisée par EcoRessources Consultants
pour le compte de la Filière biologique du Québec
indique que les producteurs québécois peuvent
espérer une « nette amélioration de leur part de
marché ». En 2010, l’étude évalue que la taille
du marché bio au Canada oscillait entre 2,2 et
2,8 milliards de dollars, dont environ 580 M$ au
Québec. La production canadienne s’élevait toutefois
seulement entre 250 et 350 M$ en 2005, dont entre
45 et 60 M$ au Québec. La production québécoise
occupe donc seulement 10 % du marché! Il y a donc
encore une bonne perspective de croissance, d’autant
que les ventes globales continuent de progresser. La
part de marché des produits bio au Canada a
dépassé le cap des 2 %, malgré un léger recul en
2010. On constate par ailleurs un manque de
données fiables sur le Québec. L’étude propose de
miser davantage sur l’intégration verticale, le
développement d’un plan d’action de valorisation
de l’appellation bio ainsi que la création d’un
Observatoire du secteur biologique.
Source : Nature Québec, 19 avril 2012
Marchés publics
d’hiver aux
États-Unis :
maintenant plus de 1 200 points de services
Les marchés publics d’hiver ont augmenté de 38 %
depuis 2010, passant de 886 à 1225. Ce type de
marché compte pour maintenant 17 % des
marchés publics totaux (7 222 marchés publics aux
États-Unis). Les consommateurs cherchent des
moyens de s’approvisionner en produits locaux
pendant toute l’année. Les marchés d’hiver sont actifs
de novembre à mars. La production maraîchère à
l’aide de grands tunnels permet de prolonger la saison
de production et ainsi augmenter l’offre en produits
frais plus longtemps.
Source : http://www.laterre.ca/cultures/les-produitsbio-du-quebec-noccupent-que-10-du-mar/, 2 avril
2012
Source : USDA, 15 déc. 2011
65
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ADEME (Agence de l'Environnement et de la
Maîtrise de l'Energie)
27 Rue Louis Vicat, PARIS CEDEX 15 (FRANCE)
Tél. : 01 47 65 20 00 - Fax : 01 46 45 52 36
http://www.ademe.fr
 Utilisation rationnelle de l’énergie pour le séchage
des grains et des fourrages : Situation technicoéconomique du parc de séchoirs existant et leviers
d’actions actuels et futurs : Rapport final : Séchage
des fourrages
(http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?sort=1&cid=96&m=3&id=82324&ref=&nocache=yes&p1=1
11)
Services Coop de France / ARVALIS-INSTITUT DU
VEGETAL / SOLAGRO - 55 p.
 Utilisation rationnelle de l’énergie pour le séchage
des grains et des fourrages : Situation technicoéconomique du parc de séchoirs existant et leviers
d’actions actuels et futurs : Rapport final : Séchage
des grains et semences
(http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?sort=1&cid=96&m=3&id=82324&ref=&nocache=yes&p1=1
11)
Services Coop de France / ARVALIS-INSTITUT DU
VEGETAL / SOLAGRO - 103 p.
Coordonnées des Éditeurs
des ouvrages cités
AAC (Agriculture et Agroalimentaire Canada)
Édifice Sir-John-Carling, 930, avenue Carling K1A
0C7 OTTAWA (CANADA)
Tél. : +1 613-759-1000 - Fax : +1 613-759-7977
[email protected] / http://www.agr.gc.ca
 Production de plantes ornementales sous
fertilisation biologique
(http://www.iqdho.com/fr/images/stories/tdm/conf/Gra
ppe_scientifique_biologique_2012.pdf)
GRAVEL V., MENARD C. et M. DORAIS, - 20 p.
ABP (Agriculture biologique en Picardie)
516 Rue Saint-Fuscien, 80 000 AMIENS (FRANCE)
Tél. : 03 22 22 58 30
[email protected] / [email protected]
http://www.bio-picardie.com/
 Les aides à l'Agriculture Biologique en Picardie
(http://www.chambres-agriculturepicardie.fr/fileadmin/documents/publications/producti
ons/Info_bio/synthese_aides_bio_Picardie_avril2011.
pdf)
ABP - 3 p.
AGENCE BIO (Agence Française pour le
Développement et la Promotion de l’Agriculture
Biologique)
6 Rue Lavoisier, 93 100 MONTREUIL-SOUS-BOIS
(FRANCE)
Tél. : 01 48 70 48 30 - Fax : 01 48 70 48 45
[email protected] / http://www.agencebio.org
 Les "Trophées de l'Excellence Bio" : L'innovation
au coeur du développement de l'Agriculture
Biologique (Seconde édition) : Dossier de presse :
Présentation des 8 nominés ; Résultats de la
Seconde édition - 2012
(http://www.agencebio.org/pageEdito.asp?IDPAGE=
215)
AGENCE BIO - 14 p. + 1 p.
ACTA
149 Rue de Bercy, 75 595 PARIS CEDEX 12
(FRANCE)
Tél. : 01 40 04 50 00 - Fax : 01 40 04 50 11
http://www.acta.asso.fr
 Le réseau des Instituts Techniques Agricoles
2012 et les structures adossées de recherche
appliquée
(http://www.acta.asso.fr/apps/accueil/autodefault.asp
?d=7896)
ACTA - 96 p.
ADABIO AUTOCONSTRUCTION
Maison des agriculteurs, 40 Avenue M. Berthelot,
BP 2608, 38 036 GRENOBLE CEDEX 02 (FRANCE)
Tél. : 04 76 20 67 33
[email protected] / http://www.adabioautoconstruction.org/
 Guide de l'autoconstruction : Outils pour le
maraîchage biologique
CLERC Fabrice / BRATZLAWSKI Vincent /
TEMPLIER Joseph / et al - 246 p. – 145 € + frais
d’envoi
Biopresse 177 – Avril 2012
AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRE
D’AGRICULTURE DES DEUX-SEVRES
Maison de l'Agriculture - Les Ruralies, BP 80004,
79 231 PRAHECQ CEDEX (FRANCE)
Tél. : 05 49 77 15 15 - Fax : 05 49 75 69 89
[email protected] / http://www.deuxsevres.chambagri.fr/territoires.html
 Améliorer l'efficacité agri-environnementale des
systèmes agroforestiers
(http://www.datapressepremium.com/RMDIFF/20056
93//Synthese-Agroforesterie.pdf)
CHAMBRE D'AGRICULTURE DEUX-SEVRES - 4 p.
68
AILE (Association d'initiatives locales pour
l'énergie et l'environnement)
73 Rue de Saint-Brieuc, CS 56520, 35 065 RENNES
CEDEX (FRANCE)
Tél. : 02 99 54 63 23 - Fax : 02 99 54 85 49
[email protected] / http://www.aile.asso.fr/
 Guide de suivi de la biologie sur une unité de
méthanisation agricole
(http://www.aile.asso.fr/valorisation-de-labiomasse/biogaz/association-des-agriculteursmethaniseurs-de-france/guide-suivi-biologie/view)
AILE - 8 p.
Coordonnées des Éditeurs
des ouvrages cités (suite)
AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRE
REGIONALE D'AGRICULTURE DE RHÔNE-ALPES
23 Rue Jean Baldassini, 69 364 LYON CEDEX 07
(FRANCE)
Tél. : 04 72 72 49 10 - Fax : 04 78 61 76 76
[email protected] / http://rhonealpes.synagri.com
 Optimiser ses stocks en diversifiant les cultures
(http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/092
70/$File/WEB-cultures-derobees.pdf?OpenElement)
NAYET Christel - 4 p.
 La protection contre les maladies et ravageurs en
viticulture biologique
(http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/092
78/$File/WEB-protection-vigne.pdf?OpenElement)
FELL Laurent - 14 p.
 Vignes AOC Clairette de Die
(http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/
09287/$File/WEB-Vignes-AOCClairette_de_Die.pdf?OpenElement)
FELL Laurent - 4 p.
 Vignes AOC Côtes du Rhône méridionales,
récolte mécanique, vignes palissées
(http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/092
84/$File/WEB-vignes-aoccotes%20du%20rhone.pdf?OpenElement)
FELL Laurent - 4 p.
 Vignes IGP Côteaux de l'Ardèche, récolte
manuelle, vignes palissées
(http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/092
85/$File/WEB-Vignes-IGPcoteaux_de_l_ardeche.pdf?OpenElement)
FELL Laurent - 4 p.
 Principales substances autorisées dans la
protection de la vigne pour la campagne viticole 2012
(http://rhonealpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/092
81/$File/WEBsubstances%20autorisées%20vigne.pdf?OpenElement)
FELL Laurent - 4 p.
ASSOCIATION FORESTIERE DE LANAUDIERE
1700 Grande-Côte, J0K 1A0 SAINTE-GENEVIEVEDE-BERTHIER (CANADA)
Tél. : +1 450-836-1851 - Fax : +1 450-836-4007
[email protected] / www.aflanaudiere.org
 Répertoire des produits forestiers non ligneux
2011-2012
(http://www.agrireseau.qc.ca/Agroforesterie/documents/
Repertoire_PFNL_%20AFL_2011-2012.pdf)
ASSOCIATION FORESTIERE DE LANAUDIERE, 24 p.
BEDE - Biodiversité : Echange et Diffusion
d'Expériences
47 Place du Millénaire, 34 000 MONTPELLIER
(FRANCE)
Tél./Fax : 04 67 65 45 12
[email protected] / http://www.bede-asso.org
 En Languedoc-Roussillon : la biodiversité se
cultive aussi (1ère édition) : Inventaire commenté et
illustré des ressources et des praticiens de la
diversité des plantes alimentaires
BESSIN Julia / BRAC DE LA PERRIÈRE Robert /
DOMERC Christine - 76 p. – 8 €
CENTRE D'EXPERTISE EN HORTICULTURE
ORNEMENTALE DU QUEBEC (IQDHO)
3230, rue Sicotte, E-307, J2S 2M2 STE-HYACINTHE
(CANADA)
Tél.: +1 450-778-6514 - Fax: +1 450-778-6537
[email protected] / http://www.iqdho.com/
 Journée sur la production durable en horticulture
ornementale
(http://www.iqdho.com/fr/publications/2056)
 L'utilisation des nématodes bénéfiques en
production
(http://www.iqdho.com/fr/images/stories/tdm/conf/Utilisat
ionNematodesBenefiques_en_production.pdf)
Jocelyne LESSARD, - 12 p.
 La lutte biologique dans la production chez
Mulberry Creek HerbFarm
(http://www.iqdho.com/fr/images/stories/tdm/conf/LutteB
iologique_MulberryCreekHerbFarm.pdf)
Mark LANGAN, - 6 p.
 Le programme de fertilisation biologique chez
Mulberry Creek HerbFarm
(http://www.iqdho.com/fr/images/stories/tdm/conf/Progra
mmeFertilisationBio_MulberryCreekHerbFarm.pdf)
Mark LANGAN, - 4 p.
AGRO PERSPECTIVES
CER FRANCE NORMANDIE, Zone d’activités, Route
des Digues, Allée Capucinen 14 123 FLEURY SUR
ORNE (FRANCE)
Tél. : 02 31 15 56 78
http://www.agroperspectives.fr/
 Les matières organiques des sols : L’élément clé
mais fragile pour une gestion durables des sols !
(http://cdn.cnameserver.com/public/www.agroperspectives.fr/Chercheurs
_Dossiers/Les_MO_elt_cle_de_la_gestion_durable_des
_sols_by_Agroperspectives.pdf)
AGRO PERSPECTIVES – 4 p.
69
Biopresse 177 – Avril 2012
CREAB MIDI-PYRENEES
LEGTA Auch-Beaulieu, 32 020 AUCH CEDEX 09
(FRANCE)
Tél. : 05 62 61 71 29 - Fax : 05 62 61 71 10
http://www.itab.asso.fr/reseaux/creab.php
 Essai itinéraires techniques de désherbage en
pré semis : labour / non labour en AB : Campagne
2010/2011
(http://www.mp.chambagri.fr/IMG/pdf/Casdar_desherba
ge_annee_3.pdf)
PRIEUR Loïc / LAFFONT Laurent / RODRIGUEZ
Alain - 19 p.
 Résultats de l’essai test de variétés de soja en
agriculture biologique : Campagne 2010-2011
(http://www.mp.chambagri.fr/IMG/pdf/Varietes_soja_201
1.pdf)
PRIEUR Loïc / LAFFONT Laurent - 12 p.
 Résultats de l’essai variétés de triticale en
agriculture biologique : Campagne 2010-2011
(http://www.mp.chambagri.fr/IMG/pdf/varietes_triticale_2
011.pdf)
PRIEUR Loïc / LAFFONT Laurent - 13 p.
Coordonnées des Éditeurs
des ouvrages cités (suite)
CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE
PICARDIE
19 bis Rue Alexandre Dumas, 80 096 AMIENS
CEDEX 3 (FRANCE)
Tél. : 03 22 33 69 33 - Fax : 03 22 89 61 93
[email protected]
http://www.salut-terre.com/
 Agriculture Biologique : Compte-rendu des essais
réalisés en Picardie : Récolte 2011
(http://www.chambres-agriculturepicardie.fr/fileadmin/documents/publications/productions/Info
_bio/CR-essais_bio_2011_Picardie.pdf)
BERTRAND Samantha / MENU Pierre / SALITOT
Gilles - 24 p.
CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DU
LANGUEDOC-ROUSSILLON
Mas de Saporta A, CS 30 012, 34 875 LATTES
CEDEX (FRANCE)
Tél : 04 67 20 88 63 - Fax : 04 67 20 88 73
[email protected]
http://www.languedocroussillon.chambagri.fr
 Les produits organiques utilisables en agriculture
en Languedoc-Roussillon : Guide technique : Tome 1
(http://www.languedocroussillon.chambagri.fr/guide-desproduits-organiques-utilisables-en-lr.html)
ROUDAUT Jean-Philippe / GASPARD Myriam /
BOYER Gilles / et al - 128 p.
 Les produits organiques utilisables en agriculture
en Languedoc-Roussillon : Guide technique : Tome 2
(http://www.languedocroussillon.chambagri.fr/guide-desproduits-organiques-utilisables-en-lr.html)
ROUDAUT Jean-Philippe / GASPARD Myriam /
BOYER Gilles / et al - 198 p.
EDITIONS ALTERNATIVES
33 Rue Saint-André-des-Arts, 75 006 PARIS
(FRANCE)
Tél. : 01 46 33 47 33 - Fax : 01 43 29 02 70
[email protected]
http://www.editionsalternatives.com
 Terra Madre : Renouer avec la chaîne vertueuse
de l'alimentation
PETRINI Carlo / PALET Laurent (Traducteur) 208 p. – 18 €
ÉDITIONS ARTÉMIS
2 Rue du Colombier, ZA Les Vignettes,
63 400 CHAMALIÈRES (FRANCE)
http://www.editions-artemis.com
Tél. : 04 73 19 58 80 - Fax : 04 73 19 58 99
 Secrets des plantes
PIERRE Michel / LIS Michel - 464 p. – 20 €
CONSEIL
ECONOMIQUE,
SOCIAL
ET
ENVIRONNEMENTAL
REGIONAL
D’ILE-DEFRANCE
33 Rue Barbet-de-Jouy, 75 007 PARIS (FRANCE)
Tél. : 01 53 85 66 25 - Fax : 01 53 85 65 89
[email protected]
http://www.cesr-ile-de-france.fr/
 Les enjeux de la production et de
l’approvisionnement alimentaires en Ile-de-France
(http://www.cesr-ile-defrance.fr/documents/rapport_pdf/rapport/10_agri_produc
tionidf/rapport-enjeux-production-approvisionnementalimentaire-ile-france.pdf)
TOULLALAN Maurice - 138 p.
Biopresse 177 – Avril 2012
EDITIONS MARABOUT - HACHETTE LIVRE
43 Quai de Grenelle, 75 905 PARIS CEDEX 15
(FRANCE)
http://www.marabout.com
Tél : 01 43 92 30 00 - Fax : 01 43 92 32 99
 Vivre à la campagne : 373 secrets & astuces
ÉDITIONS MARABOUT - 316 p. – 12,90 €
EDITIONS MULTIMONDES
930 Rue Pouliot, G1V 3N9 QUEBEC (CANADA)
Tél.: +1 418-651-3885 - Fax: +1 418-651-6822
[email protected] / http://www.multim.com
 L’indice de progrès véritable du Québec : Quand
l’économie dépasse l’écologie
MEAD Harvey L. - 414 p. – 44,95 $ CAN
70
GIE ZONE VERTE
54 bis Route de Pupillin, 39 600 ARBOIS (FRANCE)
Tél. / Fax : 03 84 66 13 17
[email protected]
http://www.giezoneverte.com/
 Dossier FCO
(http://www.giezoneverte.com/dossier-special-fco.php)
GIE ZONE VERTE / FRIC Denis / GDS
BOURGOGNE et al - 232 p.
Coordonnées des Éditeurs
des ouvrages cités (suite)
EDITIONS QUAE
c/o Inra, RD 10, 78 026 VERSAILLES CEDEX
(FRANCE)
Tél. : 01 30 83 35 48 - Fax : 01 30 83 34 49
[email protected] / http://www.quae.com
 Danger dans l'assiette
DRAGACCI Sylviane / ZAKHIA-ROZIS Nadine /
GALTIER Pierre - 184 p. – 25 €
GRAB
HAUTE-NORMANDIE
(Groupement
Régional d'Agriculture Biologique de HauteNormandie)
9 Rue de la Petite Cité, BP 882, 27 008 EVREUX
CEDEX (FRANCE)
Tél. : 02 32 78 80 46 - Fax : 02 32 38 79 49
contact@]grabhn.fr / http://www.bio-normandie.org
 Les adventices en maraîchage biologique
(http://www.bio-normandie.org/wpcontent/uploads/2009/09/Les-adventices-enmaraichage-bio.pdf)
GRAB HAUTE-NORMANDIE - 13 p.
EDITIONS REPAS
4 Allée Séverine, 26 000 VALENCE (FRANCE)
Tél. : 04 75 42 67 45 - Fax : 04 75 55 76 82
http://editionsrepas.free.fr
 La danse des ceps : Chronique de vignes en
partage
BEAU Christophe - 140 p. – 15 €
EDITIONS TERRE VIVANTE
Domaine de Raud, 38 710 MENS (FRANCE)
Tél. : 04 76 34 80 80 - Fax : 04 76 34 84 02
[email protected] / http://www.terrevivante.org
 J'élèverais bien des poules !
AUDUREAU Michel / MÉAILLE Patricia - 96 p. – 12 €
 Je réussis mon compost et lombricompost
MARTIN Ludovic / MARTIN Pascal / PREDINE Eric 80 p. – 12 €
 Mon potager bio en ville : Sur cour, terrasse,
balcon...
PREDINE Eric / DAVID Franck - 192 p. – 19,30 €
 J'ai de beaux rosiers : sans produits chimiques !
LAPOUGE-DEJEAN Brigitte / LAPOUGE Serge 120 p. – 12 €
 Habitat passif et basse consommation : Principes
fondamentaux - Etudes de cas - En neuf et en
rénovation
LEQUENNE Philippe / RIGASSI Vincent - 224 p. –
35 €
IFOAM EU Group
Rue du Commerce 124, 1000 BRUXELLES
(BELGIQUE)
Tél. : + 32 22 80 12 23 - Fax : + 32 27 35 73 81
[email protected] / http://www.ifoam-eu.org
 Conference : Organic food processing - improving
quality and environmental performance
(http://www.ifoam.org/about_ifoam/around_world/eu_gr
oupnew/events/OrganicProcessingConference2011/Report
_IFOAMEUProcessingConferenceinPoland14102011_F
inal_09.02.12.pdf)
IFOAM : GROUPE REGIONAL UE - 14 p.
INRA (Institut National de la Recherche
Agronomique)
147 Rue de l'Université, 75 338 PARIS CEDEX 07
(FRANCE)
Tél. : 01 42 75 90 00 / 01 42 75 91 68
Fax : 01 42 75 91 72
[email protected] (Lise Poulet) / http://www.inra.fr/
 Impact carbone et qualité nutritionnelle des
régimes alimentaires en France
(http://www.inra.fr/l_institut/prospective/rapport_dualine)
DARMON Nicole / SOLER Louis-Georges - p. 45-59
(15)
 Les abeilles désorientées par une faible dose
d'insecticide
(http://www.inra.fr/layout/set/print/presse/abeilles_desori
entees_par_faible_dose_insecticide)
INRA / ACTA / ITSAP - Institut de l'Abeille / et al 2 p.
FIBL (Institut de recherche de l'agriculture
biologique)
Ackerstrasse, Postfach, CH-5070 FRICK (SUISSE)
Tél. : + 41 (0)62 865 72 72
Fax : + 41 (0)62 865 72 73
[email protected] / http://www.fibl.org
 The World of Organic Agriculture : Statistics and
Emerging Trends : 2012
WILLER Helga / KILCHER Lukas - 334 p. – 50 €
GENERATIONS FUTURES
25 Rue de l’Alsace, 75 010 PARIS (FRANCE)
Tél. : 06 87 56 27 54 / [email protected]
http://www.generations-futures.fr
http://www.congrespesticides.org/
 Congrès « Pesticides et santé : Quelles voies
d’amélioration possibles ? » : Cahier de doléances et
de propositions
(http://www.generationsfutures.fr/pdf/doleances_190312.pdf)
GÉNÉRATIONS FUTURES (ex-MDRGF) - 21 p.
71
Biopresse 177 – Avril 2012
ITAB (Institut Technique de l'Agriculture
Biologique)
149 Rue de Bercy, , 75 595 PARIS CEDEX 12
(FRANCE)
Tél. : 01 40 04 50 64 - Fax : 01 40 04 50 66
[email protected] / http://www.itab.asso.fr/
 30 ans !
(http://www.itab.asso.fr/downloads/autrespubli/brochure-30ans-web.pdf)
SINOIR Nicolas / TAUPIER-LETAGE Bruno /
LECLERC Blaise / et al - 10 p.
 ITAB : Fédérer les expertises, développer les
techniques : Rapport d'activité 2011
(http://www.itab.asso.fr/downloads/autres-publi/tramera2011-a.pdf)
ITAB - 72 p.
Coordonnées des Éditeurs
des ouvrages cités (suite)
INRA (Institut National de la Recherche
Agronomique) - CLERMONT - THEIX
Centre
de
Clermont-Ferrand
–
Theix,
63 122 SAINT-GENES CHAMPANELLE (FRANCE)
Tél. : 04 73 62 40 00 – Fax : 04 73 62 44 51
[email protected]
http://www.clermont.inra.fr/
 Agriculture et changements climatiques au cœur
du débat
(http://www.clermont.inra.fr/toute_l_actu/agriculture_et_
changements_climatiques_au_caeur_du_debat)
SOUSSANA JF. / COULON Jean-Baptiste /
CARRERE Pascal / et al - 58 p.
 Elevage et changement climatique : Quel avenir
pour l’élevage entre changement climatique et
nouveau contexte ? : Résumé des interventions
SOUSSANA JF. / COULON Jean-Baptiste /
CARRERE Pascal / et al - 13 p.
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE
FRANÇAISE
http://www.journal-officiel.gouv.fr/
 Décret n°2012-104 du 27 janvier 2012 relatif à
l'écolabel des produits de la pêche maritime
(http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JO
RFTEXT000025208585&dateTexte=&categorieLien=id)
MINISTERE
DE
L'AGRICULTURE,
L'ALIMENTATION, DE LA PÊCHE, DE
RURALITE
ET
DE
L'AMENAGEMENT
TERRITOIRE - 6 p.
INRA TOULOUSE
Centre INRA de Toulouse Midi-Pyrénées, BP 52627,
24 Chemin de Borde Rouge, 31 326 CASTANETTOLOSAN CEDEX (FRANCE)
Tél. : +05 61 28 50 28 - Fax : 05 61 28 52 80
http://www.toulouse.inra.fr/
 Une évaluation multicritère qualitative de la
durabilité de systèmes de grandes cultures
biologiques, Quels enseignements ?, Restitution des
programmes RotAB et CITODAB
(http://www4.inra.fr/psdr-midi-pyrenees/ResultatsPSDR-MP/Developpement/Methodes-et-outils/Uneevaluation-multicritere-qualitative-de-la-durabilite-desystemes-de-grandes-cultures-biologiques)
COLOMB Bruno / AVELINE Anne / CAROF Matthieu
42 p.
MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE
L'ALIMENTATION, ET DES AFFAIRES RURALES
DE L'ONTARIO (OMAFRA)
1, chemin Stone Ouest, N1G 4Y2 GUELPH (ON,
CANADA)
Tél. : +1 519-826-3100 / [email protected]
http://www.omafra.gov.on.ca/
 Introduction to Organic Swine Production
(http://www.agrireseau.qc.ca/agriculturebiologique/docume
nts/FS12_Organic_Pork_Production_Greg_Simpson.pdf)
Greg SIMPSON, - 48 p.
 Le semis sur sol gelé
(http://www.omafra.gov.on.ca/french/livestock/beef/new
s/vbn0212a2.htm)
Barry POTTER, - 2 p.
INTER BIO NORMANDIE
Antenne Basse-Normandie, 6 Rue des Roquemonts,
14 053 CAEN CEDEX 4 (FRANCE)
Tél. : 02 31 47 22 25 - Fax : 02 31 47 22 60
http://www.bio-normandie.org
 Observatoire Normand de l'Agriculture Biologique
Edition décembre 2011 (données 2010)
INTER BIO NORMANDIE / CHAMBRE REGIONALE
D'AGRICULTURE DE NORMANDIE / GRAB BASSE
NORMANDIE / et al - 44 p. – 8 €
KOPPERT B.V.
Veilingweg 17, 2651 BE BERKEL EN RODENRIJS
(PAYS-BAS)
T2L : 01891-40444 - Fax : 01891-15203
 Les problèmes rencontrés en lutte biologique en
2011
(http://www.iqdho.com/fr/images/stories/tdm/conf/Proble
me_rencontre_en_Lutte_Biologique_en_2011.pdf)
Thierry CHOUFFOT, - 10 p.
IOWA STATE UNIVERSITY
209, Curtiss Hall, 50011-1050 AMES (UNITED
STATES)
Tél. : +1 515 294-3711 - Fax : +1 515 294-9696
[email protected] / http://www.iastate.edu/
 Rainwater Catchment from a High Tunnel for
Irrigation Use
(http://www.leopold.iastate.edu/sites/default/files/pubsand-papers/2012-01-rainwater-catchment-high-tunnelirrigation-use.pdf)
HOUSE S. et NAEVE L. - 7 p.
Biopresse 177 – Avril 2012
DE
LA
DU
LA VIE DES IDEES
Collège de France, 3 Rue d'Ulm, 75 005 PARIS
(FRANCE)
Tél. : 01 44 27 16 37 / [email protected]
http://www.laviedesidees.fr/
 De l’incongruité des pratiques agricoles et
alimentaires du XXIème siècle
(http://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20111111_Calame
.pdf)
CALAME Matthieu - 7 p.
72
RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS
Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy,
75 595 PARIS CEDEX 12 (FRANCE)
Tél. : 06 08 27 67 95 - Fax : 01 40 04 52 80
[email protected] / http://www.journees3r.fr/
 Valorisation des mâles des troupeaux allaitants
en agriculture biologique
(http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2008_05_systemes_2
4_Coutard.pdf)
COUTARD Jean-Paul / JOUANNIN Etienne - p. 188 (1)
 Autonomie fourragère et gestion sanitaire dans
les élevages bovins laitiers biologiques : pas de
modèle unique
(http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2010_08_09_Goutten
oire.pdf)
GOUTTENOIRE Lucie / COURNUT Sylvie / INGRAND
Stéphane - p. 256 (1)
 Valeur nutritive des associations céréales protéagineux cultivées en agriculture biologique et
utilisées pour la complémentation des ruminants
(http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2010_10_02_Coutard
.pdf)
COUTARD Jean-Paul - p. 285-288 (4)
 Interrelations entre systèmes d'élevage bovins ou
ovins en agriculture biologique et environnement
(http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2010_13_01_Fleury.p
df)
FLEURY Philippe / LEROYER Joannie / FIORELLI
Jean-Louis / et al - p. 405-408 (4)
 Des prairies permanentes, unique ressource d'un
système laitier biologique en Lorraine
(http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2010_01_06_Fiorelli.p
df)
FIORELLI
Jean-Louis
/
COQUIL
Xavier
/
TROMMENSCHLAGER Jean-Marie / et al - p. 45-48 (4)
 Evaluation des performances énergétiques de
prérefroidisseurs de lait et récupérateurs de chaleur
sur tank à lait
(http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/Texte_7_aide_decisio
n_Loobuyck_Corbet.pdf)
LOOBUYCK Mélanie / BAZANTAY Frédéric / WILLAME
Coline / et al - p. 31-34 (4)
 Profils environnementaux des exploitations
d’élevage bovins lait et viande en agriculture
biologique et conventionnelle : enseignements du
projet CedABio
(http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/Texte1_elevage_bio_
Chambaut.pdf)
CHAMBAUT H. / MOUSSEL Erika / PAVIE Jérôme / et
al - p. 53-56 (4)
 Conception de systèmes de polyculture élevage
laitiers en agriculture biologique : Synthèse de la
démarche pas à pas centrée sur le dispositif
expérimental INRA ASTER-Mirecourt
(http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/Texte2_elevage_bio_
Coquil.pdf)
COQUIL Xavier / FIORELLI Jean-Louis / BLOUET A. /
et al - p. 57-60 (4)
 Plateforme INRA de recherches en production
ovine allaitante AB : de l’étude de verrous techniques
à la conception de systèmes d’élevage innovants
(http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/Texte3_elevage_bio_
Prache.pdf)
PRACHE Sophie / BENOIT Marc / TOURNADRE
Hervé/ et al - p. 61-64 (4)
Coordonnées des Éditeurs
des ouvrages cités (suite)
LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux)
Fonderies Royales, 8 Rue du Docteur Pujos BP 90263, 17 305 ROCHEFORT CEDEX (FRANCE)
Tél. : 05 46 82 12 34 - Fax : 05 46 83 95 86
[email protected]
 Manifeste de la LPO : Pour une agriculture
respectueuse de la nature et des hommes
(http://www.lpo.fr/images/actualites/2012/AGRI_MAN
IFESTE_technique.pdf)
PACTEAU Christian / BARBIER Corentin /
BERTHELOT Patrick / et al - 15 p.
MINISTERE
DE
L'AGRICULTURE,
DE
L'ALIMENTATION, DE LA PÊCHE, DE LA
RURALITE ET DE L'AMENAGEMENT DU
TERRITOIRE
78 Rue de Varenne, 75 349 PARIS 07 SP (FRANCE)
http://www.agriculture.gouv.fr
 Appropriation des enjeux et mise en oeuvre de la
directive cadre sur l'eau (DCE) dans le secteur
agricole
(http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/CGAAER_10135_2
011_Rapport.pdf)
MADIGNIER Marie-Laurence / JUFFE Michel /
FEMENIAS Alain / et al - 65 p.
NATURE & PROGRES BELGIQUE
520 Rue de Dave, 5100 JAMBES (BELGIQUE)
Tél. : 32+ (0)81/32 30 51
[email protected] / http://www.natpro.be/
 Du jardin à l'assiette
LEBRUN Bernadette - 144 p. – 14,60 €
PARC NATUREL REGIONAL DES PYRENEES
ARIEGEOISES
Pôle d’activités-Ferme d’Icart, 09 240 MONTELS
(FRANCE)
Tél. : 05 61 02 71 69 – Fax : 05 61 02 80 23
[email protected] / http://www.parcpyrenees-ariegeoises.fr/
 Agriculture et foncier : Quelles possibilités
d'action pour une commune ou communauté de
communes ?
(http://www.parc-pyreneesariegeoises.fr/IMG/pdf/VADEMECUM_internet112.pdf)
ROULIER Elodie / SEJALON Sophie / PARAYRE
Marie-Julie / et al - 12 p.
73
Biopresse 177 – Avril 2012
WEYRICH ÉDITION
5 Route de la Maladrie, Longlier,
NEUFCHÂTEAU (BELGIQUE)
Tél. : +32 (0)61 27 94 30
http://www.weyrich-edition.be
 Le jardin fruitier
FASOL Marc / LATEUR Marc - 160 p. – 26 €
Coordonnées des Éditeurs
des ouvrages cités (suite)
RESEAU RURAL FRANÇAIS
http://www.reseaurural.fr/
 Agriculture et Forêt au service de l'environnement
(http://www.reseaurural.fr/files/dossier_thematique_n
_5_agriculture-environnement_2.pdf)
RESEAU RURAL FRANCAIS - 27 p.
WWF France
Leïla, 1 Carrefour de Longchamp, 75 116 PARIS
(FRANCE)
Tél. : 01 55 25 84 84 - Fax : 01 55 25 84 74
[email protected] / http://www.wwf.fr/
 Viandes : un arrière-goût de déforestation :
L'utilisation massive de soja dans l'alimentation
animale française dégrade les écosystèmes
d'Amérique du Sud
(http://www.wwf.fr/s-informer/actualites/viandes-unarriere-gout-de-deforestation)
PATENTREGER Boris / BREZET Gabriel /
BOISSELET Sophie - 69 p.
RODALE INSTITUTE
611 Siegfriedale Road, 19530-9 KUTZTOWN (PA,
UNITED STATES)
Tél. : 610-683-1400 - Fax : 610-683-8548
http://www.rodaleinstitute.org/home
 Cover Crops and No-till Management for Organic
Systems
(http://www.rodaleinstitute.org/files/TechBulletin_orgn
otill_201112.pdf)
RODALE INSTITUTE, - 16 p.
THE OHIO STATE UNIVERSITY
Henarson Hall, 154 W 12th Avenue, 43210
COLUMBUS (UNITED STATES)
http://www.osu.edu/
 Ohio’s Specialty Crops : A Boost to Food Service
Menus
(http://www.oardc.ohiostate.edu/amp/pageview1.asp?id=2976)
SCHOENFELT Megan - 27 p.
THE XERCES SOCIETY FOR INVERTEBRATE
CONSERVATION
628 NE Broadway Ste 200, 97232 PORTLAND (OR,
UNITED STATES)
Tél. : +1 855-232-6639 - Fax: +1 503-233-6794
[email protected] / http://www.xerces.org
 Are Neonicotinoids Killing Bees?
(http://www.xerces.org/wpcontent/uploads/2012/03/Are-Neonicotinoids-KillingBees_Xerces-Society1.pdf)
HOPWOOD J., VAUGHAN M., SHEPHERD M. ET
AL., - 44 p.
Biopresse 177 – Avril 2012
6840
74
La BIOBASE
Plus de 23 000 références bibliographiques en agriculture biologique sont
accessibles gratuitement sur la Biobase, base de données documentaire
francophone, issue d’une veille internationale franco-québecoise !
Allez vite les consulter sur le site d’ABioDoc : www.abiodoc.com
www.cetab.org/biobase
Produits documentaires d’ABioDoc
COMPILATIONS
BIBLIOGRAPHIQUES
 16 €
8€
GUIDE TECHNIQUE
 15 €
Revue bibliographique sur la
Filière Viande Biologique
qui regroupe 251 références
bibliographiques inscrites dans la
Biobase à la date du 15 mars 2011,
et classées en 6 thèmes
Créer ou développer une activité de
transformation de produits
biologiques !
Destiné aux agriculteurs et artisans
engagés dans la bio, ce guide aborde
notamment la réglementation (contrôle,
étiquetage…), l’étude de marché, le plan
marketing, les moyens, la structure
juridique et la rédaction du plan
d’affaires.
Tarif Agriculteurs / Etudiants (joindre
un justificatif) / Abonnés Biopresse :
Prix format électronique : 12 €
 16 €
8€
Revue bibliographique sur
l’introduction de produits
biologiques en Restauration
Collective
qui regroupe 291 références
biblioraphiques inscrites dans la
Biobase, à la date du 15 mars 2011,
et classées en 7 thèmes
CD-ROM DES ACTES DU
COLLOQUE
« AGRICULTURE BIOLOGIQUE
ET CHANGEMENT
CLIMATIQUE »
Tarif Agriculteurs / Etudiants (joindre
un justificatif) / Abonné Biopresse :
 32 €
75
Enita Clermont, 17 et 18 avril 2008
Biopresse 177 – Avril 2012
CETAB +
ABioDoc
LA MISSION
SES MISSIONS
La raison d’être du CETAB+ est de soutenir le
développement et la pérennité de l’agriculture
biologique dans la province de Québec au Canada. Le CETAB+ se donne aussi pour mission
d’appuyer l’agriculture de proximité et la valeur
ajoutée à la ferme.
Créé en 1993, ABioDoc, service de VetAgro Sup et
soutenu par le ministère français de l’Agriculture, a
pour missions de réaliser la veille, le traitement et la
diffusion d’information intéressant les acteurs de
l’agriculture biologique, à l’échelle française et internationale.
LES SERVICES
LES SERVICES

Information et veille technologique

Gestion du fonds documentaire

Transfert technologique

Gestion et alimentation de la Biobase

Soutien aux intervenants

Gestion de la base des Acteurs de la Bio,

Recherche appliquée

Formation continue

Edition du Biopresse

Services-conseils personnalisés

Service questions - réponses

Analyses sectorielles

Participation à des projets de recherche –
regroupant organismes et personnes
développement
www.cetab.org
www.abiodoc.com
Le partenariat entre ABioDoc et le CETAB+
SES MISSIONS
L’entente permet d’amplifier pour tous la mise à disposition d’informations en lien avec l’agriculture biologique et de
renforcer la mise en réseau entre les deux zones géographiques.
SES REALISATIONS





Un partage de la veille (Le CETAB+ voit à couvrir les documents produits en Amérique du Nord et ABioDoc
répertorie les publications d’Europe et du reste du monde) ;
Une alimentation commune de la Biobase, la base de données documentaire ;
L’édition commune du Biopresse ;
Des synergies dans le cadre des services questions-réponses ;
Des transferts d’informations et de contacts.