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Bilan de l’opération 09 021 368 01
GAIA sur la Place
27 et 28 mars 2010
Les Grands Ateliers et le réseau des écoles d’architecture ont produit un événement qui prend place
sur l’espace public urbain, place Bellecour à Lyon.
Cette action a répondu simultanément aux objectifs suivants :
- présenter l’innovation pédagogique des Grands Ateliers et des écoles d’architecture membre du
groupement d’intérêt public
- offrir une dimension événementielle dans le prolongement des portes ouvertes dans les écoles
d’architecture.
- être l’occasion d’une médiation grand public sur l’architecture, l’urbanisme, le paysage.
- montrer des savoir-faire innovant autour des matériaux et la construction contemporaine.
Cette action constituait la réponse à l’engagement pris par les 3 écoles d’architecture
de la région Rhône-Alpes enrichi des écoles d’architecture de Paris Malaquais,
Montpellier et Clermont-Ferrand, de produire une exposition sur l’innovation pédagogique.
Dans cette perspective, l’événement réunit dans un périmètre défini plusieurs prototypes
construits ou en cours de construction proposés par les écoles d’architecture et réalisés aux
Grands Ateliers ainsi qu’un ensemble de plusieurs petites constructions et espaces d’animation.
Il a permis de rassembler plusieurs activités pédagogiques compréhensibles par le public dont
notamment :
- des démonstrations dynamiques et évolutives (exemple : réalisation d’une structure/sculpture
à l’aide de grandes tiges de bambous)
- des ateliers d’initiation à l’architecture et au comportement des matériaux.
- des espaces d’information sur la construction solaire.
- un forum de rencontres avec les établissements.
GAIA sur la Place 27 et 28 mars 2010
Les Grands ateliers constituent un outil unique en Europe où se développe depuis plusieurs années
une pratique pédagogique innovante. Les ENSA sont largement investies dans ce projet et souhaitent
en valoriser l’expérience. Il s’agissait sur un temps court (quelques jours), de transposer l’activité
des Grands Ateliers sur la place Bellecour. Impliquant des enseignants, des techniciens et des étudiants, cela a créé un événement vivant et attractif, donnant à voir la construction d’un espace, d’un
volume et/ou d’une structure.
Cette action présentait des modules pédagogiques inscrits dans le planning des Grands Ateliers et
dans le programme pédagogique des écoles. Eventuellement, l’installation de modules ou de prototypes
déjà réalisés participaient à la scénographie d’ensemble et servaient de points d’accueil au public
pour les autres actions.
Les six écoles d’Architecture membres des Grands Ateliers du GIP (Groupement d’Intérêt Public), dont
trois de la région Rhône-Alpes à avoir participer à cette manifestation sont:
Ecole d’architecture de Lyon (ENSAL)
3 rue Maurice Audin 69120 Vaulx-en-Velin.
Ecole d’architecture de Grenoble (ENSSAG)
60 Avenue de Constantine 38036 Grenoble.
Ecole d’architecture de St Etienne (ENSASE)
1, rue Buisson 42003 Saint-Étienne.
Ecole d’architecture de Paris Malaquias (ENSAPM)
14, rue Bonaparte, 75272 Paris Cedex 06
Ecole d’architecture de Montpellier (ENSAM)
179 rue de l’Esperou, 34093 Montpellier
Ecole d’architecture de Clermont-Ferrand (ENSACF)
61 boulevard Cote Blatin, 6300 Clermont-Ferrand
Les écoles Nationales Supérieures d’Architecture sont
des établissements publics à caractère
administratif sous tutelle du Ministère de la Culture et de la Communication, Direction de l’Architecture et
du Patrimoine. Elles comptent parmi les 20 écoles nationales supérieures d’architecture (ensa) françaises.
GAIA sur la Place 27 et 28 mars 2010
Les Grands Ateliers sont un espace de mixité culturelle où se rencontrent, pour des productions
communes, des étudiants, des enseignants, des chercheurs, des industriels et des professionnels,
provenant des champs disciplinaires de l’art, de l’architecture et de l’ingénierie.
Constitués en Groupement d’Intérêt Public (GIP) depuis 2002, les Grands Ateliers sont un espace
de formation, de recherche et de diffusion des savoirs dans le domaine de la construction autour
des matériaux et de la matière, des techniques et technologies de la construction, des structures
et de l’expérimentation, du bâtiment et de l’espace habité, ... Les Grands Ateliers ont pour vocation le rapprochement de l’ensemble des cultures qui interviennent dans la construction.
Construire pour apprendre
L’innovation pédagogique et technologique est placée au cœur des réflexions des Grands Ateliers.
Les capacités techniques et physiques des Grands Ateliers donnent aux enseignants les moyens
de matérialiser leurs enseignements avec une approche physique des matériaux, des structures
et des ambiances.
Appréhender la construction
Travailler aux Grands Ateliers permet aux étudiants d’appréhender de manière concrète les notions théoriques données dans les enseignements et s’approprier les éléments de projet élaborés
à l’école, avec la possibilité de les tester en vraie grandeur. Expérimenter de manière physique
aux Grands Ateliers apporte d’autres modes de représentation, très complémentaires des représentations numériques ou graphiques couramment utilisées.
Qualité des espaces
En complément des approches matériaux et technologies, la construction doit aussi prendre en
compte la qualité des espaces habités. Réaliser à l’échelle humaine des espaces ou des installations aux Grands Ateliers permet aux étudiants de ressentir les sensations générées par les options prises lors du projet, de vérifier qu’elles correspondent à ce qui était attendu, et d’adapter le
projet en prenant en compte les sensations physiques ressenties dans la construction.
Travailler aux Grands Ateliers permet aux étudiants d’appréhender de manière concrète les notions théoriques données dans les enseignements et s’approprier les éléments de projet élaborés
à l’école, avec la possibilité de les tester en vraie grandeur. Expérimenter de manière physique
aux Grands Ateliers apporte d’autres modes de représentation, très complémentaires des représentations numériques ou graphiques couramment utilisées.
Les enseignants ont mis en place aux Grands Ateliers une pédagogie innovante pour apprendre
aux futurs concepteurs à faire le lien entre le projet dessiné et la réalité d’un espace dans lequel
l’individu peut ressentir la température, la lumière ou la fonctionnalité des installations.
GAIA sur la Place 27 et 28 mars 2010
Mixité culturelle
Les Grands Ateliers sont situés au carrefour des mondes de la Formation et de la Recherche. Ils
sont un espace de rencontre et de connexion entre les cultures des artistes, des architectes et des
ingénieurs. Il devient possible d’envisager des partenariats pour l’élaboration de projets sur des
problématiques de société nécessitant des approches interculturelles.
Les Grands Ateliers constituent un espace d’enrichissement mutuel entre les industriels producteurs et tous les professionnels du bâtiment et du cadre de vie, qui apportent leur savoirs et savoir-faire.
Le développement de projets conjoints est un enjeu fort des Grands Ateliers, car de ces échanges
entre savoirs et savoir-faire, théorie et métiers, conceptualisation et réalisation, pourront émerger
des solutions nouvelles pour répondre aux enjeux environnementaux et économiques de la construction.
Grands Ateliers du savoir
Les Grands Ateliers accompagnent la communauté des enseignants dans leurs réflexions sur
l’enseignement de la construction. Les séminaires organisés aux Grands Ateliers sur l’innovation
pédagogique et sur des thématiques techniques et technologiques, permettent aux enseignants
de partager leurs actions et expériences pédagogiques.
Ces rencontres sont aussi des moments privilégiés d’échanges avec les industriels producteurs et
tous les professionnels du bâtiment. Tous les points de vue sur tous les sujets peuvent être abordés de manière très libre et en dehors de toutes contraintes ou de relations économiques.
Créer, tester
Chaque première découverte des Grands Ateliers génère auprès des visiteurs, enseignants ou
professionnels, des idées de projets. Les compétences et les installations de l’équipe permettent
la concrétisation de ces projets de formation et d’expérimentation.
Des enseignements innovants :
Au-delà de la manipulation et de la traduction directe des savoirs en savoir-faire, les étudiants
s’approprient les matériaux. Ils se découvrent des capacités de détournement de matériaux et de
technologies au profit de la pensée constructive.
Dans leur phase de formation, les étudiants des écoles d’art, d’architecture et d’ingénieurs restent
très créatifs et innovants, car ils ne sont pas encore contraints par des contingences de chantier,
ni par le poids des responsabilités d’un décideur.
Des expérimentations inédites :
Les Grands Ateliers valorisent leurs qualités créatives en accompagnant ou proposant des projets expérimentant le réel. Il peut s’agir de participer à une installation artistique, de répondre à un
concours visant à la réalisation d’un prototype, de construire une manipulation de recherche de
grande taille, ...
Ces projets sont ainsi l’occasion pour les étudiants de rencontrer des chercheurs, des professionnels et des artistes autour d’un projet commun.
Comprendre le chantier
Travailler aux Grands Ateliers représente pour les étudiants la première possibilité d’entrevoir la
globalité d’un projet de construction, depuis la conception et le dessin, jusqu’à la concrétisation
dans les matériaux et les structures.
Mais cette phase est aussi celle où les étudiants apprennent la complexité du monde de la construction, la complémentarité des différents corps de métiers, et la difficulté de l’organisation et de
la coordination du chantier.
Comprendre le chantier leur permet aussi de se replacer dans l’ensemble de la filière des acteurs
de la construction notamment en menant des projets réunissant architectes et ingénieurs, enseignants, professionnels et designers.
Projets en développement
Avec les établissements partenaires des GA et le réseau institutionnel et professionnel constitué
autour, le développement de nouvelles activités est prévu à moyen et long termes. Ces développements pourront s’articuler autour de trois projets majeurs :
• un parc de prototypes qui constituerait un espace intermédiaire entre le laboratoire de recherche
et le site réel de démonstration,
• un village de démonstration développé en liaison étroite avec les industriels, les professionnels
et les collectivités, véritable ensemble de logements présentant les technologies et les matériaux
les plus intéressants et innovants,
• la cité de la matière qui aura comme objectifs recherche, formation et vulgarisation scientifique
autour de la matière vue au travers de ses différentes échelles.
TRAVAUX ET PROTOTYPES PRÉSENTÉS SUR LA PLACE BELLECOUR À LYON
LE 27 ET 28 MARS 2010
GAIA sur la Place 27 et 28 mars 2010
ENSA Montpellier (ENSAM)
MORPHARCHITECTURE
A partir de mots clés, plis structurels, passerelle, morphologie structurale, structures légères, les
étudiants ont conçu une enveloppe structurelle à géométrie complexe avec comme contrainte un
franchissement praticable d’une dizaine de mètres.
Le projet sélectionné et réalisé était une passerelle composée par juxtaposition de huit modules en
forme de tétraèdres tronqués, reliés par des éléments plans de platelage disposés en quinconce.
Cette passerelle fabriquée en panneaux d’OSB collés-vissés a une dimension de 11,20m de
longueur, 2,10m de largeur et 0,80m de hauteur.
Sous la direction d’un enseignant responsable, Vinicius RADUCANU, les 16 étudiants de master 1.
GAIA sur la Place 27 et 28 mars 2010
ECOLE D’ARCHITECTURE DE ST ETIENNE (ENSASE)
BAMBOUS
Un parcours de formes tridimensionnelles, structuré avec de simples tiges de bambou souples, liées entre
elles, a été construit par un groupe d’étudiant sur la place Bellecour. Les techniques d’assemblage étaient
la ligature et le tressage qui deviennaient ornement dans la juxtaposition des tiges. Ces formes construites
en tension, dilatation, faites de lignes, de vides, de pleins, d’équilibre, et d’instabilité ont permis d’exploiter
les potentialités d’un processus de construction mettant en jeu le corps des étudiants. Ce parcours se
développait en traversant l’espace public, jouant avec d’autres formes existantes sur la place. Des formes
concentrées couvertes de bâches légères permettaient d’envisager la mise hors d’eau de structures précaires
et éphémères qui deviennaient de façon provisoire des espaces protecteurs pour corps « résidents », de
passage (espace de lecture, de prise de temps, de repos, sur l’espace public).
Etudiants de l’Ecole d’Architecture de St Etienne
Enseignants : Marie-Paule Rolland, Marc Chopy
4000 bambous diamètre 10/12 ligatures plastiques
GAIA sur la Place 27 et 28 mars 2010
ECOLE D’ARCHITECTURE DE GRENOBLE (ENSAG)
ESPACE ET STRUCTURE
Dispositif scénique articulant problématique des ambiances architecturales et urbaines alliant aussi le
processus de conception et la fabrication numérique :
Etudiants de Master 1 à l’Ecole d’Architecture de Grenoble
Enseignant responsable : Philippe Liveneau,
Paravents lumineux
Etudiants de licence 1 à l’Ecole d’Architecture de Lyon (Philippe Marin Hervé Lequay)
Enseignement STA (Sciences et Techniques Appliquées) : Module 6ème sens
Enseignant responsable : Philippe Liveneau
Toit Origami 1.70m X4.50m X 2.20m, Oeil 2.50m X2.50m X2.50m,
Résille nid d’abeille 3m X2.50m X1.60m
GAIA sur la Place 27 et 28 mars 2010
ECOLE D’ARCHITECTURE DE LYON (ENSAL)
INFORME, FORME ET MATÉRIALITÉ DANS LE CONTEXTE DES TECHNOLOGIES
NUMÉRIQUES.
Les projets présentés faisaient références à la notion de «trans-forme». Ici la forme n’était pas au centre de
la recherche mais plutôt un phénomène résultant. Le travail de conception reposait notamment sur la définition d’un processus de modélisation et d’un processus de fabrication numérique. Le continuum conceptionfabrication était au centre des préoccupations, les étudiants ont acquis des compétences à la fois dans
l’instrumentation des outils émergents et dans l’appréhension du continuum cognitif associé.
Etudiants de l’Ecole d’Architecture de Lyon et de l’Ecole d’Architecture de Grenoble.
Enseignants : Philippe Marin, Philippe Liveneau, Yann Blanchi, Hervé Lequay.
Partenariat : Ecole d’Architecture de Lyon et Ecole d’Architecture de Grenoble.
GAIA sur la Place 27 et 28 mars 2010
Dispositifs d’assises ou plages urbaines pliables dépliables (surface réglée en tasseaux)
Etudiants de l’Ecole d’Architecture de Lyon et de l’Ecole
d’Architecture de Grenoble.
Enseignants : Philippe Marin, Philippe Liveneau, Yann
Blanchi, Hervé Lequay.
Partenariat : Ecole d’Architecture de Lyon et Ecole
d’Architecture de Grenoble.
GAIA sur la Place 27 et 28 mars 2010
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D’ARCHITECTURE DE PARIS-MALAQUAIS
GONFLABLES
L’atelier Gonflables recherchait la mise au point de systèmes constructifs simples et originaux
qui permettaient, au moyen de techniques élémentaires, de réaliser des prototypes montables
et démontables rapidement en utilisant l’air soufflé ; Par la réalisation de différentes structures,
l’expérimentation visait à montrer que les gonflables étaient de véritables éléments architecturaux.
Les formes réalisées au cours de cet atelier tentaient de démontrer que le gonflable est une structure
dynamique qui peut être combinée avec d’autres éléments architecturaux et trouver place et usage
dans tous types de bâtis, y compris traditionnels.
Les expérimentations sur les gonflables menées aux Grands Ateliers au fil des années constituent
l’élaboration d’une grammaire de formes sous pressions différentielles, simple et double parois qui
sont abordées dans les lois physiques respectives de la mécanique des fluides. Elles sont autant
d’incitation à être intégrées dans le bâtiment à partir des éléments contextuels existants.
L’aptitude exceptionnelle des structures gonflables à la mobilité et leur art de la disparition, libérant
ainsi le sol de toute trace démontre leur grand intérêt en matière de développement durable.
Une architecture en mouvement N°07 :
Deux sphères liées entre elles par un cylindre horizontal déterminent un espace et une acoustique
qui se transforment sous l’effet de différentes situations de gonflage, manuellement ou par
programmation.
Hans-Walter Müller et Benoît
î Verant ont mené cet atelier avec des étudiants de master 1
GAIA sur la Place 27 et 28 mars 2010
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D’ARCHITECTURE DE CLERMONT-FERRAND
ATELIER MULTI-DISCIPLINAIRE ET ÉVENEMENTIEL DE LA CONSTRUCTION
Ces prototypes, le Kiosque et Transformations urbaines éphémères s’inscrivaient dans un ensemble
d’ateliers nommé: La course du soleil.
La course du soleil est un atelier intensif organisé aux Grands Ateliers qui se conçoit comme un moment
de grande densité au cours duquel l’ensemble de la promotion, licence1, mène une aventure collective
de création et de construction. Après une première phase de découverte de l’espace et d’appréhension
des matériaux, l’atelier s’est progressivement structurée en un programme plus complexe faisant appel à
plusieurs types d’approches mêlant différents langages (art, architecture, construction, son, poésie, théâtre,
gestualité….).
Cette diversité caractérise l’atelier La course du soleil qui invite à vivre ensemble un temps de questionnement
tant spatial qu’humain.
Les ateliers sont la découverte des principes de l’occupation de l’espace et de la mise à l’épreuve du corps
face à la construction. Ils sont également l’occasion de tester la résistance des matériaux par des exercices
de kinesthésie et analyse des sensations en termes de traction, de compression et d’intensité.
Ils permettent aussi de réaliser un ensemble de constructions (multi matériaux) pour générer des formes et
d’attitudes nouvelles.
Equipe enseignante : Marie-Hélène Gay, responsable, Monique Baruel, Babou Bazié, Luc Blanchard,
Jean-Pierre Chardon, Jean-Pierre Hérault, Rémi Laporte, Thierry Robert, Jean-Baptiste Vial
Etudiants de Licence 1 à l’ENSACF.
GAIA sur la Place 27 et 28 mars 2010
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D’ARCHITECTURE DE LYON (ENSAL)
A CORPS BALISE
Le projet « A corps balise ! » consistait en une performance artistique spatialisée sur la place Bellecour,
scénarisée et exécutée par les étudiants de première année en concertation avec des étudiants de deuxième
année de licence d’architecture.
Les étudiants ont investi la place Bellecour, une heure le matin et une heure l’après-midi, en structurant des
parcours en couple, avec leur corps ou à l’aide d’une barrière souple de Rubalise (ruban signalétique de
chantier).
Les étudiants de première année fabriquaient des murs flottants deux par deux en reliant deux tasseaux de
1.80m par cinq longueurs de rubalise espacées de 10 cm depuis le haut du tasseau. Tendus par les deux
corps, acteurs, les tronçons de ruban de signalisation formaient des surfaces manipulables dans l’espace
afin de tester les possibilités constructives d’un espace vide encore indifférencié.
Ces combinaisons graphiques, par tronçon de 5m, composaient des formes géométriques qui apparaissent
dans l’espace de la place, découpaient le vide et organisaient des circulations contraintes par des murets
flottants rubalisés.
Etudiants de première et deuxième année de licence.
Enseignant : Luc PERROT, Bernard MURIGNEUX.