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VENDREDI 9 DÉCEMBRE 2016 LE BIEN PUBLIC
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E NTRE PRISE
Dans les coulisses de Provéa
L’entreprise Provéa, spécialisée
dans la réalisation d’équipements
pour les fabricants de tubes,
évolue. Après un changement de
directeur, elle vient de recevoir
une nouvelle machine ultra-performante. L’occasion de présenter
tous ces changements lors d’une
journée portes ouvertes.
«C
ela fait désormais plus de
trente ans que nous sommes installés dans la zone artisanale
de Venarey-Les Laumes, mais beaucoup d’habitants ignorent encore ce
que nous faisons », lance avec amusement un salarié de Provéa. Les
derniers changements survenus depuis la rentrée au sein de l’entreprise, à savoir un gros investissement
(lire ci-dessous) et l’arrivée d’un
nouveau directeur général, auront
donc été prétexte à l’organisation
d’une journée portes ouvertes, mardi.
Leur credo : innover et former
Dans les allées de la petite entreprise, c’est l’effervescence. « C’est l’occasion pour moi de rencontrer la
population locale et de me présenter », glisse Philippe Mougel, le nouveau directeur général, qui a repris
les rênes du site en septembre, son
prédécesseur ayant reçu une promotion interne. « C’est aussi un bon
moyen de mettre en avant le savoirfaire local et de le faire découvrir à
nos clients, aux artisans, mais aussi
aux écoles spécialisées dans les métiers de l’industrie notamment », assure Jean-Claude Boyer, directeur
du pôle industrie au sein du groupe
Galilé, dont Provéa est une filiale.
Une petite filiale certes, mais qui n’a
jamais cessé d’évoluer depuis son
installation à Venarey-Les Laumes.
« Auparavant, nous étions à Semur,
mais l’implantation d’un site de Vallourec aux Laumes nous a incités à
déménager. » Aujourd’hui, la plupart des salariés sont issus du bassin.
« Mais cela devient vraiment diffici-
n L’équipe qui travaille chez Provéa avec, à droite, le nouveau directeur
général du site, Philippe Mougel. Photo SDR
le de trouver du personnel qualifié.
On forme selon les besoins, mais
cela prend du temps. On envisage
donc de créer notre propre école,
car aujourd’hui, au vu de la technicité et l’exigence des machines, on ne
peut plus former les gens qu’à partir
de l’expérience », conclut-il.
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C’est actuellement le
nombre moyen de salariés qui
évoluent au sein de l’entreprise
laumoise.
Élodie Bidault
200 000 € d’investissements pour
la nouvelle machine découpe jet d’eau
Au sein du groupe Galilé,
auquel appartient Provéa,
on a pour habitude d’investir. « On essaye de le faire
régulièrement, en moyenne 500 000 € par an », précise Jean-Claude Boyer, directeur du pôle industrie
au sein du groupe. « Bien
entendu, on investit sur les n Trois salariés ont été formés
sites selon leurs besoins. à l’utilisation de la machine. Photo É. B.
Là, chez Provéa, l’acquisition de cette machine découpe jet d’eau, en octobre dernier, va permettre de faire baisser les coûts de production au sein du groupe, car jusqu’à
présent, on externalisait beaucoup. Désormais, on va pouvoir découper
tous types de matériaux et métaux (bois, aluminium, acier, pierre, verre…) avec un degré de précision très élevé. On va donc également
pouvoir gagner en production », se félicite le directeur.
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