Waniku - Globaleducation
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WANIKU, indienne warao du Venezuela Dossier pédagogique et suggestions d’activités Sommaire Introduction ...................................................................................................................................2 Le kamishibaï 紙芝居 .....................................................................................................................2 L’histoire de Waniku .....................................................................................................................2 Le Venezuela et les peuples autochtones ...................................................................................3 Liens avec les objectifs du PER ...................................................................................................4 Suggestions d’activités ................................................................................................................5 Séquence de base .................................................................................................................5 Activités transversales aux différentes planches ....................................................................5 Activités se rapportant à une planche spécifique ....................................................................7 Pour aller plus loin…...................................................................................................................10 Matériel pédagogique en lien ...............................................................................................10 Autres kamishibaï disponibles à la FED ...............................................................................11 Fondation Education et Développement Service de Suisse romande Avenue de Cour 1 CH-1007 Lausanne Téléphone +41 (0) 21 612 00 81 Fax +41 (0) 21 612 00 82 Email [email protected] www.globaleducation.ch Introduction Ce dossier pédagogique est proposé par la Fondation Education et Développement (FED), en accompagnement du Kamishibaï « Waniku, indienne warao du Venezuela » (Ed. Grandir, 2009). Il contient des informations générales pour l’enseignant-e sur l’outil « kamishibaï », le Venezuela et la situation des peuples autochtones dans ce pays et dans l’ensemble du continent américain. Confronté depuis plus de 500 ans à des politiques de spoliation de leur terres et de négation de leurs caractéristiques culturelles, religieuses et linguistiques, les peuples autochtones sont aujourd’hui des acteurs dynamiques et reconnus sur la scène internationale. Considérés comme des païens et des sauvages jusqu’au XIXème siècle puis comme « non civilisés » ou « non développés » au XXème siècle, ils fascinent aujourd’hui l’Occident pour leur capacité à penser le monde de manière holistique, compatible avec une vision durable de l’environnement et de la société. Ils restent cependant aujourd’hui parmi les populations les plus défavorisées sur le continent américain et dans le monde entier. er La vingtaine d’activités proposées dans ce dossier s’adresse à des élèves du 1 cycle Harmos. Elles peuvent être réalisées indépendamment les unes des autres et n’ont comme ambition que d’être des suggestions d’exploitation, en complément de l’histoire de Waniku. A l’enseignant-e d’adapter, exploiter ou transformer les activités qu’il/elle aura sélectionnées en fonction des objectifs spécifiques qu’il/elle se sera fixés et de la dynamique de sa classe. La plupart des activités proposées s’inscrivent dans le Plan d’études romand (PER) et contribuent en particulier aux objectifs de la Formation générale et au développement des Capacités transversales. Le kamishibaï 紙芝居 Le terme kamishibaï, d’origine japonaise, peut se traduire par pièce de théâtre sur papier. Une forme ème ancestrale est mentionnée dès le 8 siècle, époque où des moines prêcheurs sillonnaient le pays afin de convertir les paysans. Pour soutenir l’attention des auditeurs souvent illettrés, ils accompagnaient leurs paroles d’illustrations. En 1937, on comptait trois millions de conteurs. C’était en quelque sorte le cinéma des pauvres. Les conteurs -gaïto-, arrivés sur une place de village, frappaient deux morceaux de bois -les hyoshigi- l’un contre l’autre pour attirer les enfants. Dès les années 60, le kamishibaï fut utilisé comme support pédagogique dans les écoles. A partir de 1965, il a essaimé en Europe et aux USA. Le nombre de planches varie entre 8 et 16. Elles sont glissées et coulissent dans un castelet nommé butaï. Ce dernier est un élément central : il encadre l’image et focalise l’attention des auditeurs sur l’illustration. Il sépare le monde de la réalité extérieure de celui de la fiction. La conteuse/le conteur se place idéalement dans un angle de la pièce, jamais dos à une fenêtre. Elle/Il vérifie l’ordre des images et installe le castelet légèrement plus haut que les yeux des spectateurs, de manière à ce que tous puissent voir la scène sans se gêner les uns les autres. Pour annoncer le début du spectacle, les hyoshigis sont frappés de plus en plus rapidement. Les trois volets du castelet sont ouverts lentement sur la première image. La conteuse/le conteur lit ou raconte le texte figurant au dos des planches en adaptant le rythme du récit et du défilement des planches aux réactions des spectateurs. [D’après un support de formation continue réalisé par Sylvie Mignot et Karin Monney sur la base de l’ouvrage La boîte magique, d’Édith Montelle, Callicéphale, Strasbourg, 2007] La Fondation Education et Développement (FED) propose une formation à l’exploitation du kamishibaï: http://www.globaleducation.ch/globaleducation_fr/pages/AN/AN_LgWg.php L’histoire de Waniku Le kamishibaï Waniku permettra aux élèves du premier cycle du PER de découvrir un autre cadre de vie à travers l’observation des illustrations et les commentaires s’y rapportant. Ils s’approprieront ainsi des éléments de la vie quotidienne de Waniku, une enfant vivant dans un environnement et une culture différents. Ils feront des liens avec leur propre cadre de vie pour dégager des valeurs, des préoccupations, des joies, des espoirs, des gestes quotidiens communs ou particuliers. L’enseignant-e veillera, dans la mesure du possible, à éviter les jugements de valeur lorsqu’apparaîtront des comparaisons. Par ailleurs, de 2 Fondation Education et Développement Service de Suisse romande Avenue de Cour 1 CH-1007 Lausanne Téléphone +41 (0) 21 612 00 81 Fax +41 (0) 21 612 00 82 Email [email protected] www.globaleducation.ch nombreuses questions des élèves resteront sans réponse : plutôt que de risquer des interprétations abusives, il est bien préférable de laisser des questions ouvertes sur de futures découvertes. Le Venezuela et les peuples autochtones Le Venezuela (République bolivarienne du Venezuela) est le premier pays d’Amérique latine à avoir proclamé son Indépendance, en 1811. Sa capitale est Caracas. Avec une superficie de 921 050 km2, il est parmi les plus grands d’Amérique latine. Ce pays se situe entre la Colombie, la Guyane et le Brésil ; il est bordé par la mer des Caraïbes au nord. Il se compose de plusieurs écosystèmes, dont les plus importants sont la forêt amazonienne, la cordillère des Andes et la savane (les « llanos », plaines), qui abritent tous une flore et une faune riches et diversifiées. Le climat du pays est généralement chaud et de type tropical, avec deux saisons (saison des pluies et saison sèche), mais on trouve également des neiges éternelles sur certains sommets andins. La découverte du Venezuela par les Européens est attribuée à Christophe Colomb en 1498. Avant son arrivée et la colonisation espagnole dès 1520, ce territoire était cependant déjà habité par des sociétés et des peuples très différents les uns des autres, que Christophe Colomb appela indifféremment des « Indiens ». En effet, lors de sa première traversée de l’Atlantique en 1492 et sa « découverte » de l’Amérique, il croyait arriver aux Indes. Le terme d’ « Indiens » est demeuré courant jusqu’à nos jours pour désigner les populations autochtones du Venezuela et de l’ensemble du continent américain. Pour les peuples autochtones, l’arrivée des Européens au XVIème siècle a marqué le début d’une longue histoire de négation, d’exclusion et de discrimination. Considérés tour à tour comme des « païens », des « sauvages », des « peuples inférieurs », « non civilisés » ou « non développés », ils ont d’abord été décimés par les maladies apportées par les Européens, puis victimes de politiques visant à les exterminer (génocide), à leur faire renoncer à leurs caractéristiques culturelles, religieuses et linguistiques (ethnocide, assimilation) et de spoliation de leur terres. De nos jours, hormis quelques exceptions (Bolivie, Guatemala, Equateur, Pérou), les autochtones représentent des minorités dans la plupart des pays du continent américain. Au Venezuela, selon le recensement de 2001, 2,3 % de la population appartient à un groupe autochtone, ce qui représente plus d’une trentaine de langues différentes. Après les Wayuu, les Warao sont le deuxième groupe autochtone le plus important du pays. Ils vivent pour la plupart sur le delta du fleuve Orénoque, sur la côte nord-ouest du Venezuela, à la frontière avec la Guyane, où plusieurs milliers de Warao vivent également. Selon plusieurs linguistes, le mot « Warao » se compose des mots « Wa », homme et de « rao », pirogue ou marais. La majorité de la population du Venezuela est métisse ou blanche, issue du mélange des immigrés européens avec les populations autochtones locales. Le Venezuela compte également une population descendant des esclaves africains, les Afro-vénézuéliens qui, comme les autochtones, sont une minorité. Dans ce pays à majorité catholique, la langue nationale du Venezuela est l’espagnol. Les groupes autochtones du Venezuela pratiquent cependant souvent une religion syncrétique, issue d’un mélange entre leurs propres systèmes de croyances et le catholicisme. Les religions évangéliques sont aujourd’hui en pleine expansion. En 2012, le pays est d’obédience socialiste (présidé par Hugo Chávez depuis 1999) et compte près de 29 millions d’habitants. Pays émergent, à l’économie dynamique, le Venezuela est parmi les plus importants producteurs de pétrole au monde. Il est la troisième puissance économique latino-américaine et affiche un PIB parmi les plus élevés du continent. Il existe cependant d’importantes inégalités sociales : alors que le Venezuela est le pays d’Amérique latine qui compte le plus de millionnaires, 20% de la population n’a toujours pas accès à l’eau potable. Malgré une politique nationale nettement plus favorable à l’égard des autochtones depuis l’élection d’Hugo Chávez à la présidence du pays, ces peuples correspondent encore avec les couches de la population les plus défavorisées socio-économiquement. Au niveau international, on observe ces dernières années une avancée importante dans la reconnaissance de ces peuples et de leurs droits. En 2007, les Nations Unies ont adopté une Déclaration internationale sur 3 Fondation Education et Développement Service de Suisse romande Avenue de Cour 1 CH-1007 Lausanne Téléphone +41 (0) 21 612 00 81 Fax +41 (0) 21 612 00 82 Email [email protected] www.globaleducation.ch les droits des peuples autochtones, qui établit un cadre universel de normes minimales pour la survie, la dignité, le bien-être et les droits des peuples autochtones du monde entier. Pour en savoir plus sur la situation des peuples autochtones dans le monde : Département de l’information des Nations Unies (2010). La situation des peuples autochtones dans le monde. Liens avec les objectifs du PER Le kamishibaï Waniku s’adresse aux élèves du premier cycle du PER. La plupart des activités proposées s’inscrivent dans les visées prioritaires de la Formation générale. FORMATION GÉNÉRALE (FG) • Développer la connaissance de soi sur les plans physique, intellectuel, affectif et social pour agir et opérer des choix personnels. • Prendre conscience des diverses communautés et développer une attitude d’ouverture aux autres et sa responsabilité citoyenne. • Prendre conscience de la complexité, des interdépendances et développer une attitude responsable et active en vue d’un développement durable. Les objectifs suivants sont particulièrement concernés: FG11 Exercer un regard sélectif et critique … en exprimant ses préférences et en échangeant avec ses pairs sur ses perceptions et ses plaisirs FG 16-17 Reconnaître l’incidence des comportements humains sur l’environnement … en identifiant les principales conditions nécessaires au maintien de la vie (humaine, animale, végétale) … en repérant ses propres habitudes de consommation et ce qui les influence FG 14-15 Participer à la construction de règles facilitant la vie et l'intégration à l'école et les appliquer …en développant le respect mutuel …en s'exerçant à l'écoute de l'autre et en respectant son temps de parole FG 18 Se situer à la fois comme individu et comme membre de différents groupes … en exprimant et en partageant ses préférences, ses goûts, ses champs d’intérêt et ses compétences … en prenant conscience des différences et des points communs dans les comportements lors de situations familières Les liens avec les domaines disciplinaires, ainsi que les capacités transversales, figurent directement dans les suggestions d’activités ci-dessous. 4 Fondation Education et Développement Service de Suisse romande Avenue de Cour 1 CH-1007 Lausanne Téléphone +41 (0) 21 612 00 81 Fax +41 (0) 21 612 00 82 Email [email protected] www.globaleducation.ch Suggestions d’activités Les activités proposées ci-dessous peuvent toutes être réalisées indépendamment les unes des autres. Séquence de base Frapper les hyoshigis (ou autre rituel) pour indiquer le début d’une représentation théâtrale ; ouvrir lentement les trois volets du castelet pour faire découvrir progressivement la première image. Puis, commencer le récit, soit en lisant, soit en racontant. Nous suggérons de ne pas interrompre cette première séquence par des explications ou des réponses aux questions. Activités transversales aux différentes planches Questions et observations Repasser les planches en racontant une nouvelle fois, éventuellement en ajoutant des détails. Les élèves posent leurs questions et formulent leurs observations. Vérifier la compréhension de mots difficiles, par exemple : pilotis, manioc, ara, embarcadère, aïeul. Remarques, compléments et prolongements Liens avec les objectifs du PER Nous suggérons à l’enseignant-e de noter les remarques importantes afin de pouvoir y revenir et éventuellement les exploiter par la suite. L1 13-14 Compréhension et production de l’oral L1 16 Fonctionnement de la langue L1 18 Ecriture et instruments de la communication Je suis conteur Repasser les planches. Cette fois, ce sont les enfants qui racontent à tour de rôle, en changeant à chaque planche. Perroquets Dès le début, les perroquets sont bien présents. Imaginer le perroquet préféré de Waniku. Le décrire, le dessiner, lui donner un nom. Mimer son vol, la manière dont il se tient, dont il bouge la tête. Si j’étais Waniku Repasser les planches, sans commentaires. Les élèves disent ce qu’ils aiment / ce qu’ils n’aiment pas, ce qui leur fait envie, ce qui les questionne, ce qui leur est étranger / ce qui leur est proche. L1 13-14 Compréhension et production de l’oral Cap. tr. Communication Dans la suite des activités, on pourra donner la parole au perroquet, le faire poser des questions, exprimer des observations et des étonnements, donner des réponses. Chaque enfant pourra découper un perroquet, le décorer et le fixer sur un bâtonnet. L1 13-14 Compréhension et production de l’oral A 11 AC&M Expression et représentation A13 AC&M Acquisition de techniques CM 12 Activités motrices et/ou d’expression Cap. tr. Pensée créatrice Mettre en évidence les similitudes. Montrer ce qui est relatif, par ex. : manger des vers ; que mangeonsnous qui pourrait étonner/dégoûter une personne qui a d’autres habitudes alimentaires ? FG 11 MITIC FG 18 Identité L1 13-14 Compréhension et production de l’oral L1 18 Ecriture et instruments de la communication SHS 11 Relation Homme-espace Cap. tr. Démarche réflexive 5 Fondation Education et Développement Service de Suisse romande Avenue de Cour 1 CH-1007 Lausanne Téléphone +41 (0) 21 612 00 81 Fax +41 (0) 21 612 00 82 Email [email protected] www.globaleducation.ch Vois-tu ce que je vois ? Les illustrations sont accrochées de telle sorte qu’elles soient bien visibles de tous les élèves. Ces derniers repèrent, sans parler, des détails sur les illustrations. Un élève dit, par ex. Je vois un seau rouge. L’élève qui l’a repéré le premier va le montrer. Il relève ensuite un autre détail, par ex. Je vois une fleur de nénuphar dans la classe. Waniku… et moi… Planche 2. Waniku se réveille… Un élève montre l’illustration et la commente. Un autre élève enchaîne et raconte : Et moi lorsque je me réveille… Planche 3. Avant de partir à l’école… . Et moi, avant de partir à l’école… Planche 4. Les enfants vont à l’école en pirogue… . Et nous… Planche 5. Les enfants apprennent le warao… . Et nous… Planche 8. Waniku aime déguster… . Et moi, j’aime… Planche 10. Waniku va ramasser des… . Et moi… Planche 13. Avant de se coucher, la famille … . Et dans ma famille, avant de nous coucher nous… Planche 14. Quand Waniku sera grande… . Et moi, quand je serai grand-e, je… A pied, en pirogue, à cheval, en avion Pour situer le Venezuela et d’autres lieux, exercer la notion de proche et de lointain en indiquant par quel moyen de transport on peut se rendre, par ex. à la maison, à la place de jeu, en vacances au bord de la mer, à Europa Park, chez mes grands parents, en visite chez Waniku. Nommer quelques pays que les enfants connaissent. Les caractériser en indiquant une particularité, par ex. au Venezuela, il y a des iguanes et des mangues. Y a-t-il des produits, dans la classe ou à la maison, qui proviennent d’Amérique du Sud ? Penser aux aliments, aux habits, à l’artisanat, à la musique. Waniku en visite en Suisse Imagine que Waniku vient en vacances chez toi pendant l’été. Qu’est-ce qui sera nouveau pour elle ? Qu’est-ce qui pourrait lui manquer ? Qu’est-ce qui va lui plaire ? On peut réaliser l’activité à l’aide des perroquets découpés et fixés sur un support. Par ex. Coco voit un seau rouge. L’élève qui a repéré le seau va le montrer avec son perroquet. L1 13-14 Compréhension et production de l’oral MSN 11 Espace SHS 11 Relation Homme-espace A12 AC&M Perceptions Cap. tr. Communication L’activité a pour but de mettre en évidence les similitudes et les différences. Montrer qu’une situation ou une action qui est commune à tous les enfants (se réveiller, apprendre quelque chose, aller se coucher) se manifeste souvent différemment en fonction de l’environnement, de la culture, des habitudes. Montrer également qu’il y a des sentiments et des valeurs communes, mais que ces derniers peuvent s’exprimer de diverses manières. Prolongement : par groupes, les élèves illustrent, sur des feuilles cartonnées découpées à la même dimension que les planches, les situations qui les concernent : Et moi / Et nous… . Les dessins seront insérés dans le kamishibaï et pourront donner lieu à une nouvelle histoire. FG 11 MITIC FG 18 Identité L1 13-14 Compréhension et production de l’oral L1 15 Accès à la littérature L1 18 Ecriture et instruments de la communication MSN 18 Diversité du vivant SHS 11 Relation Homme-espace Cap. tr. Communication / Démarche réflexive On peut compléter en indiquant la direction, en mimant le moyen de locomotion, en imitant son bruit, en indiquant s’il est polluant ou non… . Fournir quelques informations concernant le Venezuela, l’Amérique du Sud et la situation des peuples autochtones (cf. p.2). L1 13-14 Compréhension et production de l’oral MSN 11 Espace MSN 18 Diversité du vivant SHS 11 Relation Homme-espace A 14 AC&M Culture Cap. tr. Démarche réflexive Où aimerais-tu l’emmener pour lui faire découvrir la Suisse ? Quelles personnes vas-tu lui faire rencontrer ? SHS 11 Relation Homme-espace Cap. tr. Communication Démarche réflexive 6 Fondation Education et Développement Service de Suisse romande Avenue de Cour 1 CH-1007 Lausanne Téléphone +41 (0) 21 612 00 81 Fax +41 (0) 21 612 00 82 Email [email protected] www.globaleducation.ch Des différences dans un même pays Est-ce que tous les enfants qui vivent au Venezuela ont la même vie que Waniku ? Y a-t-il aussi des villes dans ce pays ? Tous les enfants vont-ils à l’école en pirogue ? Et en Suisse, y a-t-il aussi des différences ? Pense aux maisons, aux styles de vie, aux paysages, aux spécialités culinaires, etc. FG 16-17 Environnement / Complexité et interdépendance SHS 11 Relation Homme-espace Nommer et classer Présenter toutes les planches. Les élèves énumèrent tous les animaux qu’on voit sur les illustrations. Imaginer d’autres animaux qui pourraient se trouver dans l’environnement de Waniku. Enumérer et décrire les objets, les couleurs, les personnages… . Prolongements en sous-groupes. Nommer les animaux domestiques, ceux qui sont dangereux, ceux qui se mangent. Nommer les objets, ceux qui sont confectionnés en matériau naturel, ceux qui sont en plastique, etc. MSN 11 Espace MSN 13 Opérations MSN 14 Grandeurs et mesures MSN 18 Diversité du vivant Activités se rapportant à une planche spécifique Planche 2. Le hamac Observer attentivement comment le hamac est fabriqué et attaché. Décrire. Qui s’est déjà reposé dans un hamac ? A quoi faut-il veiller ? Est-ce confortable ? Quel est l’avantage du hamac par rapport à un lit ou à une natte posée à même le sol ? Voir aussi le texte et l’illustration de la planche 13. Planche 3. La maison sur pilotis Enumérer tout ce qu’on voit sur l’illustration. Décrire la maison ; en quoi est-elle différente de la maison que j’habite ? Imaginer pourquoi la maison est construite sur pilotis. Les élèves indiquent s’ils aimeraient vivre dans cette maison, et pourquoi. Planche 4. Tableau vivant L’enseignant-e dessine à la craie une barque sur le sol ou, à l’aide d’une ficelle, elle en marque les contours. Bien observer l’illustration et la position des personnages. Cinq enfants prennent prudemment place dans la barque et se positionnent comme les personnages de l’illustration. Les autres élèves corrigent les positions. Prendre une photo. Comparer. Pour dormir, Waniku dispose d’un hamac. Et moi, je dispose d’un lit. Qui peut fabriquer le hamac ? Qui peut fabriquer le lit dans lequel je dors ? Quels matériaux sont nécessaires pour fabriquer un hamac ? Où les trouve-t-on ? Quels matériaux sont nécessaires pour fabriquer un lit ? Où les trouve-t-on ? FG 16-17 Environnement / Complexité et interdépendance MSN 16 Phénomènes naturels et techniques Que peut-on compter ? Comptons les poissons, les barques, les seaux, les pilotis, les feuilles de nénuphar, les personnages. Qu’a-t-on utilisé pour construire cette maison ? Nommer les matériaux. Peut-on les trouver dans la nature ? Qu’en est-il des matériaux de nos maisons ? Expliquer et commenter : il y a très longtemps, en Suisse, il y avait aussi des maisons sur pilotis (les lacustres). FG 16-17 Environnement / Complexité et interdépendance MSN 11 Espace MSN 13 Opérations MSN 14 Grandeurs et mesures SHS 12 Relation Homme-temps Mimer des situations imaginaires : le courant augmente, on passe un rapide / calme plat, il faut pagayer / on s’est enlisé dans le sable, deux enfants doivent se mettre à l’eau pour pousser la pirogue / attention, il y a un drôle de gros poisson à l’avant / … . L1 18 Ecriture et instruments de la communication A12 AC&M Perceptions CM 12 Activités motrices et/ou d’expression Cap.tr. Pensée créatrice/ Démarche réflexive 7 Fondation Education et Développement Service de Suisse romande Avenue de Cour 1 CH-1007 Lausanne Téléphone +41 (0) 21 612 00 81 Fax +41 (0) 21 612 00 82 Email [email protected] www.globaleducation.ch Planche 4. Une fabrique de vêtements Observer les habits de Waniku et de ses amis, en particulier les tissus avec de petits motifs. Ensuite, confectionner des tampons-patates afin de réaliser des motifs de tissus. Tamponner une feuille A4 pour obtenir un ou des motifs. Puis découper des habits dans la feuille qui fait office de tissu et les coller sur une nouvelle feuille. On pourra dessiner des personnages autour de ces habits pour représenter, par ex. une fête dans le village de Waniku. Planche 5. Langues Relire et expliquer la phrase Ils apprennent le warao, la langue de leur tribu, et l’espagnol, la langue de leur pays, le Venezuela. Qui parle deux langues ou plusieurs langues ? Lesquelles ? Pourquoi ? Comme dans le texte, qualifier la langue. Par ex. : la langue de la maison, la langue de l’école, des vacances, de ma grand-maman. Planche 5. Mon école, ton école, son école… Observer, puis nommer ce qui est différent /semblable dans cette salle de classe et dans la nôtre. Planche 6. Colliers et bracelets Demander aux élèves d’apporter en classe des graines et d’autres matériaux naturels qui pourraient servir à réaliser un collier. Ou aller en chercher dans la nature. Réaliser des colliers et des bracelets. Planche 7. Toucans L’enseignant-e recherche plusieurs illustrations de toucans. Observer l’oiseau et son environnement. Dessiner puis découper des toucans (se servir éventuellement d’un chablon). Les élèves nomment des animaux qui leur sont familiers. Quelles sont les caractéristiques d’un animal familier ? Planche 8. Le palmier moriche Nommer et montrer tout ce que l’arbre de vie apporte aux Indiens warao (voir aussi planche 9). Réflexion sur le thème des vêtements : d’où viennent-ils ? Observer les étiquettes ? Ont-ils fait un long voyage ? Quelles en sont les conséquences ? FG 16-17 Environnement / Complexité et interdépendance A13 AC&M Acquisition de techniques A 14 AC&M Culture Au Venezuela, on parle espagnol. Qui parle espagnol ? Elle/il nous apprend, si elle/il est d’accord, quelques mots ; nous fait prononcer des sons qu’on ne connaît pas en français. La langue de leur tribu. Qui connaît une langue de tribu ? Est-ce que ça existe chez nous ? Qu’est-ce que le patois ? Est-ce comme une langue de tribu ? Le patois est-il encore parlé en Suisse ? Si oui, où ? Peut-on parler différentes langues dans un même pays ? FG 18 Identité L1 13-14 Compréhension et production de l’oral L 17 Approches interlinguistiques A 14 AC&M Culture L’enseignant-e reproduit sur une feuille A4 une fenêtre de la classe de Waniku qui couvre toute la feuille (photocopier dans un ton très clair). Les enfants dessinent ce qu’ils imaginent à travers la fenêtre de la classe de Waniku. L1 13-14 Compréhension et production de l’oral SHS 11 Se situer dans son contexte spatial et social A11 AV Exprimer par différents langages artistiques Imaginer pour qui et pourquoi la maman de Waniku fait des colliers. A13 AC&M Acquisition de techniques Placer et coller les toucans sur un grand panneau préalablement décoré avec des éléments de l’environnement des toucans. Mimer les toucans et imaginer ce qu’ils se racontent. Quels sont les animaux familiers des élèves de la classe ? De Waniku ? Voir aussi la planche 10. FG 18 Identité A13 AC&M Acquisition de techniques Cap. tr. Communication/ Pensée créatrice Un-e élève nomme un arbre ou un arbuste d’ici ; un-e autre indique ce qu’il nous apporte. Penser aux fruits, au bois, aux feuilles, à la sève, mais aussi à l’ombre, à la protection fournie contre les avalanches et l’érosion. FG 16-17 Environnement / Complexité et interdépendance FG 18 Identité Cap. tr. Démarche réflexive 8 Fondation Education et Développement Service de Suisse romande Avenue de Cour 1 CH-1007 Lausanne Téléphone +41 (0) 21 612 00 81 Fax +41 (0) 21 612 00 82 Email [email protected] www.globaleducation.ch Planche 9. Tisser Rechercher tous les mots dérivés de tisser. Inventer une comptine sur le thème du tissage. Relire le texte de l’illustration : Avec les fibres de ce palmier, sa grand-mère confectionne des hamacs. Waniku doit apprendre à tisser comme elle. Et toi, que t’apprennent tes grands-parents ? Planche 11. La corde à lessive Lire et expliquer le texte. Observer attentivement l’illustration. Les élèves indiquent ce qui est semblable/différent par rapport à leur situation : Par ex. manger du riz, du manioc ; deux repas quotidiens… . Tendre une corde à lessive à travers la classe. Chaque enfant dessine ce qu’il a aimé dans l’histoire de Waniku. Fixer les dessins. Expliquer et commenter. Planche 13. Du temps où… L’enseignant-e explique le texte. Les élèves imaginent un-e aïeul-e qui raconte des histoires du temps passé. Les élèves forment des phrases commençant par Du temps où puis passent la parole à la/au suivant-e avec le perroquet symbolisant un bâton de parole. Planche 14. Faire respecter ses droits… L’enseignant-e explique le texte. Les élèves s’expriment sous la forme : Et moi, quand je serai grand-e, qu’est-ce que je ferai pour les autres ? Et actuellement… Quels sont les droits que Waniku veut faire respecter quand elle sera grande ? Comment imagines-tu le village de Waniku dans plusieurs années, quand elle aura grandi et qu’elle aura des enfants ? Qu’estce qui aura changé ? Qui est la championne du tissage ? Apprendre une partie de la comptine : http://www.momes.net/comptines/inse ctes/la-chanson-de-laraignee.html L1 13-14 Compréhension et production de l’oral SHS 11 Relation Homme-espace SHS 12 Relation Homme-temps Cap. tr. Communication Cette activité peut constituer une clôture du thème. L’apport personnel de chaque enfant permet de construire une synthèse collective à laquelle chacun-e a apporté sa contribution. L1 18 Ecriture et instruments de la communication SHS 11 Relation Homme-espace A 11 AC&M Expression et représentation Les élèves expriment en phrases courtes les sentiments qu’évoque l’illustration. Ils décrivent l’ambiance. On parle de plus en plus doucement pour finalement… s’endormir. FG 14-15 Projets collectifs / Vie de la classe et de l’école L1 13-14 Compréhension et production de l’oral SHS 12 Relation Homme-temps A 11 AC&M Expression et représentation Faire un lien avec les droits de l’enfant : http://www.droitsenfant.globaleducatio n.ch/2011/482009/marionnette FG 14-15 Projets collectifs / Vie de la classe et de l’école L1 13-14 Compréhension et production de l’oral Cap.tr. Collaboration/ Pensée créatrice 9 Fondation Education et Développement Service de Suisse romande Avenue de Cour 1 CH-1007 Lausanne Téléphone +41 (0) 21 612 00 81 Fax +41 (0) 21 612 00 82 Email [email protected] www.globaleducation.ch Pour aller plus loin… Matériel pédagogique en lien La sélection ci-dessous comprend des documents pédagogiques permettant d’approfondir certaines thématiques abordées à travers l’histoire de Waniku. Ils peuvent être adaptés en fonction de l’âge et du niveau des élèves. Pour plus d’informations au sujet de ces documents, cliquez sur les photos correspondantes. Enfants d’ailleurs racontés aux enfants d’ici Livre. Les droits de l’enfant dans le monde Livre. Les enfants du monde – Le monde des enfants DVD contenant 8 films et du matériel pédagogique en rapport avec la vie quotidienne des enfants en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Sur le chemin de l’école Livre. Atlas de l’Amérique latine Livre 10 Fondation Education et Développement Service de Suisse romande Avenue de Cour 1 CH-1007 Lausanne Téléphone +41 (0) 21 612 00 81 Fax +41 (0) 21 612 00 82 Email [email protected] www.globaleducation.ch Autres kamishibaï disponibles à la FED Les musiciens de Brême 16 planches format A3 accompagnées d’une fiche pédagogique Thématiques : exclusion, diversité, solidarité,… Tuga et le chapeau magique 14 planches format A3 accompagnées d’un dossier pédagogique. Thématiques : déforestation des forêts tropicales et consommation plus responsable L’eau du puits 16 planches format A3 accompagnées d’un cahier de l’élève. Thématiques : eau, partage, entraide, amitié,… Arctos – Le prince des glaces Livret et DVD Rom, qui contient notamment les illustrations du kamishibaï. Thématiques : réchauffement climatique, pollution, tourisme, fonte de la banquise, Ce dossier pédagogique est proposé en accompagnement du Kamishibaï « Waniku, indienne warao du Venezuela », texte de Marie-Hélène Loubatié et illustrations de Bénédicte Némo, © Grandir, 2009. Réalisation : Fondation Education et Développement | Charly Maurer, en collaboration avec le Service régional de Suisse romande de la FED. Lausanne, août 2012. 11 Fondation Education et Développement Service de Suisse romande Avenue de Cour 1 CH-1007 Lausanne Téléphone +41 (0) 21 612 00 81 Fax +41 (0) 21 612 00 82 Email [email protected] www.globaleducation.ch