état des lieux - Pays Gapençais

ETAT DES LIEUX LIGNE FERROVAIRE PAYS GAPENCAIS
Compte-rendu réunion du 19/01/16
PRESENTS
- Robert BESSON
–
- Aude CARMELLINO - Bernard DERBEZ –
- Alain FILHOL - Alain GARDON - Vincent GUAZZI - Michel LAMY - Bastien LLORCA - Marie-Jeanne PASTOR - Fabienne REYNOUARD - Audrey ROUSSELLE
–
- Jean-Noël TEXIER –
- Chantal TOURNEUX - Philippe TOURNEUX - Simon VITORGE -
CD Pays gapençais
[email protected]
CD Pays gapençais
[email protected]
Collectif Sauvons le train Gap
[email protected]
Asso. des usagers Grenoble Veynes
[email protected]
Collectif Sauvons le train Veynes
[email protected]
Gap
[email protected]
Asso. des usagers Grenoble Veynes/ SAPN [email protected]
Moutain Wilderness Gap
[email protected]
CD Pays gapençais / OPH 05
[email protected]
Veynes
[email protected]
Pays gapençais
[email protected]
SAPN / Pelleautier
[email protected]
Coodyssée/ UDESS/ Romette
[email protected]
Usager Romette
[email protected]
Mobil’Idées
[email protected]
EXCUSES MAIS INTERESSES
- Nicole TAGAND -
Usager Chorges
[email protected]
CONTEXTE DE LA REUNION
Le Conseil de développement du Pays gapençais a inscrit dans son plan d’action 2016 un travail
autour du maintien et du développement du train dans les Hautes Alpes.
Une coopération interterritoriale sur cette question est à l’étude avec les conseils de développement
des Pays Briançonnais, Sisteronais et Serre-Ponçon Ubaye Durance, de même que du côté isérois
pour la ligne Grenoble-Veynes-Gap.
La 1ère étape de ce travail est de lister sur chacun des territoires les constats, besoins, objectifs et
préconisations d’action.
Sur la base de ce travail individuel, les 4 conseils se réuniront à nouveau pour dégager les axes d’un
travail collectif autour de la sauvegarde du train.
Cette réunion avait donc pour objectif de dresser un état des lieux du chemin de fer sur le territoire
du Pays gapençais avec des usagers et sympathisants de la ligne, habitant le territoire.
La méthode AFOM (Atouts, faiblesses, opportunités, menaces) a été utilisée afin que chacun puisse
participer à un état des lieux les plus complets possibles, avant de définir une stratégie d’action dans
un second temps (objet d’une prochaine réunion).
SUITES
Le travail de diagnostic ci-après sera utilisé lors d’une prochaine réunion courant février afin de
déterminer les enjeux et objectifs, hiérarchiser les différents niveaux de compétences et faire des
préconisations d’action.
Compte-rendu réunion du 19/01/16
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ETAT DES LIEUX LIGNE FERROVAIRE PAYS GAPENCAIS
LIGNE
ATOUTS
Ligne structurante pour le territoire : 3 gares sur
le territoire dont l’étoile de Veynes qui dessert 4
directions : Marseille, Briançon, Valence et
Grenoble.
Gares existantes qui couvrent l’ensemble du
territoire ; nombreux arrêts encore desservis de
la Drôme à Marseille, de Grenoble à Briançon
Un réseau Marseille-Briançon quasiment
entièrement rénové (voies), reste le tronçon
MontDauphin-Briançon
Accès au réseau ferroviaire national dont Paris
(participe au désenclavement du territoire – cf.
Etude DATAR) ;
Réseau qui permet de développer le tourisme
en reliant de beaux lieux, en offrant la
possibilité de voyager à vélo, etc. : Transport des
touristes (10% de la clientèle arrive par le train)
Gare de Gap : grande amplitude horaire (5h22h) et excellent service commercial
Gares chauffées et éclairées
Grande sécurité par rapport à la route (voiture
ou car), notamment l’hiver sur les routes de
montagnes
Confort
Rapidité : Entre Veynes et Briançon, le rail est
plus rapide, plus compétitif que la route.
Convivialité du train (rencontres, échanges, lien
social)
Gestion du temps : possibilité de travailler, se
reposer, lire
Régularité
Praticité
Existence de tarifs sociaux, abonnements (ex :
carte Zou, 12-27, etc.)
Evite les embouteillages
Grande capacité de transport
Trains équipés pour le transport de personnes à
mobilité réduite
Transport écologique (si le train n’est pas
vide !), particulièrement pour le frêt,
Atout pour la santé publique (repos, respect de
l’environnement, etc.)
Cause populaire, mobilisation citoyenne : tout
le monde défend le train
Compte-rendu réunion du 19/01/16
FAIBLESSES
Manque d’accessibilité et de lisibilité de
l’information (horaires, tarifs, multitude de
cartes de réduction, maillage informatique,
chiffres fréquentation)
Prix élevé, absence de politique commerciale
(cf. Pyrénées orientales : certaines lignes à 1€)
et de coordination des systèmes tarifaires entre
les différents moyens de transport - tarifs peu
attractifs (37,90€ Marseille-Chorges en train/ 30
€ en car – pour 2 pers. A/R Chorges-Gap = 15,60
pas du tout compétitif/voiture)
Coût de production beaucoup trop élevés,
notamment travaux RFF-SNCF (+ 84%) :
augmentation du coût du km facturé par la SNCF
à la Région
Fréquentation insuffisante sur les 4 branches de
l’étoile de Veynes (sauf entre Manosque et
Marseille)
Manque de cadencement, notamment pour les
déplacements domicile-travail
Certaines gares sont fermées (La Roche des
Arnauds, La Freissinouse, La Bâtie-Neuve)
Matériel vieillissant, manque de confort,
entretien insuffisant
Irrégularité, retards, incidents et pannes
fréquents
Difficulté d’entretien et de fonctionnement en
territoire de montagne (relief et météo)
Voie unique, non électrifiée
Manque de compétitivité de la ligne MarseilleGap en terme de durée de trajet (3h en
train/2h en voiture)
Investissements importants à faire sur lignes en
direction de Grenoble et Valence
Disparition du fret
Manque d’intermodalité, de correspondances
avec les autres modes de déplacement,
problème de liaison pour le dernier kilomètre
après le train
Pas ou peu de lieux sécurisés pour garer son
vélo
TER non ouvert à la réservation pour les
voyageurs « grandes lignes » les jours de pointe
Encombrement du trafic en arrivée sur Paris
(train de nuit)
Gare de Gap à moderniser
Manque d’adaptation aux variations de
fréquentation (ex : vendredi et dimanche soirs
avec les étudiants)
Manque de personnel
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ENVIRONNEMENT
OPPORTUNITES
Loi NOTRE : Région, autorité compétente sur
tous les transports non urbains sur son territoire
à partir de 2017 (important pour le
développement de l’intermodalité notamment)
Augmentation constante de la fréquentation
sur la ligne du Val de Durance
Croissance de la population
Matériel modernisé et rénovation de la voie =>
le temps de trajet Gap-Marseille devrait
diminuer (2h40 en 1989)
Gros potentiel de redéveloppement de la
fréquentation si retour à horaires /trafic /gares
/ponctualité suffisant pour sécuriser les usagers
Développement de Gap et zone périurbaine :
augmentation des déplacements domicile /
travail, mobilité professionnelle, tram-train
pour désengorger Gap
Infrastructures existantes à réhabiliter : La Bâtie
Neuve, La Roche des Arnauds, etc.
Déplacements scolaires
Développement économique et touristique
(stations de ski, activités de pleine nature)
Territoire touristique (Dévoluy, Champsaur,
Valgaudemar, Serre-Ponçon, Notre Dame du
Laus, Ceüse)
Nombreuses
résidences
secondaires
=>
potentiel de clients
Tendance actuelle au développement des TC
dans les villes : de – en – de citadins ont une
voiture perso : privilégient les vacances en train
Développement du tourisme vert et de la
multimodalité (train + vélo, etc.)
Développement du tourisme de week-end
Développement du train-loisir, animations et
services associés - ex : wagon dancing, etc.
Transition écologique : Train = mode doux
contre le réchauffement climatique
Mobilisation citoyenne
Relance du frêt de marchandises / ferroutage
(camions sur train)
Possibilité de mettre en place des opérateurs
ferroviaires de proximité, différents de la SNCF
Financements européens
Emplois locaux
Transport des patients vers l’hôpital de
Marseille
Inscription du développement ferroviaire dans
le SCoT de l’aire gapençaise
Compte-rendu réunion du 19/01/16
MENACES
Absence de politique commerciale/stratégie de
la SNCF / choix comptables à courte vue :
escalade des « moins » = moins d’arrêts + moins
de fréquence + moins de services = moins
d’usagers = moins de rentabilité => moins
d’arrêts, etc. (cercle vicieux)
Fermeture de gares et de lignes : Laragne,
Aspres, obsolescence de la voie avec menace de
fermeture sur Livron-Veynes et Clelles-Aspres
Suppression de trains
Augmentation des tarifs => diminution
fréquentation
Augmentation durée des trajets (multiplication
des correspondances, etc.) =>
diminution
fréquentation
Concurrence des cars (loi Macron) : transports
moins sûrs, moins confortables, soumis aux
congestions, sans prise en compte du coût réel
payé par la collectivité
In équité de la tarification : les bus et camions
ne versent pas de redevance pour l’utilisation
des routes, c’est nous qui payons pour le
bénéfice de ces sociétés
Augmentation constante du coût de production
et diminution des dotations financières de
l’Etat aux Régions : les Régions ne pourront pas
payer longtemps la facture
Peu de mobilisation des acteurs économiques et
touristiques
Pas de collectif constitué sur le territoire
Si disparition du train, conséquences
économiques : tourisme (notamment pour les
groupes),
désertification,
isolement,
enclavement du territoire
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