Rapport de fin de séjour a l`étranger Penn State University

Olivier KERN
[email protected]
- promo 2002 -
Rapport de fin de séjour a l’étranger
Penn State University
Vie pratique
Logement
Le logement durant mon séjour a été sur le campus même. Il s’agit d’un appartement
partage par quatre personnes. Chacun a sa propre chambre, il y a deux salles de bain, une
salle commune avec cuisine. Le logement a été propose par l’université. Le loyer est de
500$ par mois par personne, tout inclus, ce qui est particulièrement onéreux pour une
chambre d’étudiant. Il y a possibilité de loger hors campus pour légèrement moins cher.
Argent
J’ai ouvert un compte bancaire sur place. Il n’y pas de contrainte particulière. On peut
noter que l’emploi du cheque est beaucoup plus rare qu’en France, mais la carte bancaire
est très répandue.
Santé
Mon poste de « research assistant » me permet d’avoir une assurance santé. Sans cela, il
faudrait payer le prix fort, en prenant une assurance privée. Il est obligatoire d’avoir une
assurance santé. Cette couverture est bonne, mais elle n’inclue pas les soins optiques et
dentaires. Pour ce qui est de la médecine traditionnelle, j’ai jusqu'à présent toujours été
rembourse a 100%. On peut noter que les soins sont nettement plus onéreux qu’en France,
particulièrement les médicaments.
Télécommunications
Le forfait téléphonique inclue en général les communications locales sans restrictions.
Pour les longues distances, c’est à la carte. Je n’ai pas de conseil particulier à ce sujet. A
noter une excellente connexion Internet dans les nombreuses salles où sont mis a
disposition des ordinateurs.
Vie universitaire
Le système administratif est particulièrement efficace pour les étudiants étrangers. J’ai en
particulier apprécie l’accueil. Les étrangers sont arrives une semaine en avance. J’ai été
cherché à l’aéroport. On a mis une chambre provisoire à ma disposition dès mon arrivée.
On a eu de nombreuses séances d’information. Cet accueil m’a vraiment très
agréablement surpris.
Au niveau « graduate », les cours se déroulent en petit groupe, du moins en ce qui m’a
concerné. Il y a possibilité de poser des questions au professeur. L’ambiance est en
générale assez détendue. Ils aiment bien assigner des projets à effectuer chez soi. Il y a
presque toujours à effectuer une présentation à la fin du semestre. La notation est
beaucoup plus élevée qu’en France. Un 15/20, transcrit littéralement, représente une note
médiocre ici.
Vie Quotidienne
La vie quotidienne est marquée par le campus. Il y a 40 000 étudiants, dont la plupart
logent sur le campus même. Il y a donc une vie étudiante forte, même si la législation est
particulièrement sévère. Il est interdit de boire de l’alcool si l’on a moins de 21 ans. Il y a
une présence policière extrêmement importante. Je ne sais pas trop pourquoi, car c’est le
lieu le plus sur que je connaisse. (Ceci explique peut être cela…). Il y a possibilité de
faire tous les sports possibles, les équipements sont tout simplement incroyables. Il y a
par exemple un stade de 110 000 place pour les matchs de football de l’équipe
universitaire (à ne pas confondre avec soccer). Il y a une patinoire, trois piscines, des
salles de musculations, des terrains de tennis etc.…
Il y a possibilité de manger à une sorte de cantine. C’est un buffet très riche, mais cela est
assez cher 5-6$. Je préfère personnellement me faire la cuisine. On trouve à peu près les
mêmes ingrédients qu’en France, à l’exception du fromage et du pain.
Olivier KERN
[email protected]
Rapport de fin de séjour a l’étranger
Penn State University
Bilan et suggestions
Le bilan global est très positif. Il s’agit définitivement d’une expérience très enrichissante.
Elle m’a permis de peaufiner ma maîtrise de la langue, et de découvrir une autre culture.
Il n’y a pas eu de difficultés particulières. L’insertion a été plutôt aisée. L’accueil par
Penn State a été particulièrement agréable. J’ai eu de la chance d’avoir un tuteur très
attentionné. Je pense pouvoir dire que les conditions ont été idéales.
Ce séjour m’a permis de clarifie mon projet personnel. Je sais maintenant ce qu’est que
de travailler aux Etats-Unis, ce que sont les difficultés rencontrées par les non américains
ainsi que la différence de culture dans les entreprises. J’ai maintenant en main les
éléments pour choisir entre travailler en Europe ou aux Etats-Unis.
J’ai été encadre lors de mon accueil. Mon établissement rhône-alpin, Centrale Lyon, n’a
pas vraiment joué de rôle dans la préparation concrète du séjour. Il a cependant été actif
pour permettre à ce séjour d’avoir lieu. Il a un partenariat avec Penn State, ce qui me
permet d’avoir mon diplôme de Centrale et un Master of Science. Ce système me permet
de gagner un an d’étude. Si besoin est, Centrale soutient par ailleurs activement ses
élèves pour qu’ils soient acceptes par les universités américaines (sous réserve que ces
élèves aient prouvé leur motivation, par leurs résultats notamment). Centrale nous fournit
par ailleurs les coordonnées d’élèves nous ayant précédé dans ce parcours pour avoir
accès a toutes les informations pratiques.
Si je devais repartir à l’étranger, je modifierais ma manière de répondre à leurs
questionnaires, surtout en ce qui concerne la partie financement des études. Je ne savais
pas trop comment répondre, car on n’a pas ce problème en France. J’avais l’intention
d’obtenir une « assistantship » sur place. J’ai donc répondu que je compte les financer par
un prêt. Une université très prestigieuse n’a pas été très convaincu, cela m’y a coûte mon
admission. J’aurais dû dire que me parents payeraient. Cela est extrêmement frustrant de
ne pas être retenu pour cette raison… Cela n’est qu’un exemple, mais pouvoir contacter
quelqu’un ayant eu cette expérience est important. Il ne s’agit pas de demander à cette
personne d’effectuer tout le travail, mais elle doit être le dernier recours pour des
questions précises dont on n’a pas pu trouver la réponse.