Église Notre-Dame- du-Mont-Carmel PAGE 16

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Église Notre-Dame- du-Mont-Carmel PAGE 16
Votre journal francophone
de l’Île-du-Prince-Édouard
33e ANNÉE
ACADIENNE
LE MERCREDI 17 MARS 2010
Église
Notre-Damedu-Mont-Carmel
SUMMERSIDE (Î.-P.-É.)
75 CENTS
(inclut la TPS)
Ce lieu
est important
En vedette
cette semaine
Consultation en santé
Le Réseau des soins de santé
en français conduit en mars
des consultations publiques
sur les services de santé en
français, sur les besoins en
matière de service de santé
et sur la perception quant
aux services de santé. Les
prochaines consultations auront lieu les 22, 23 et 24 mars.
Page 3
Réflexion de femmes
Le 7 mars dernier, des femmes ont raconté quelques
souvenirs de leur vie de femme lors d’une belle activité organisée par Actions Femmes.
Page 5
Témoignage
d’une aidante
Jeannita Bernard a accompagné son père Félix dans les
dernières semaines de sa vie,
aux côtés de sa mère Jeanne
et de ses frères et sœur. Lors
d’une activité organisée par
Actions Femmes, elle a raconté cette expérience qui a
fait monter des larmes aux
yeux des personnes présentes.
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L'Acadienne la plus
vieille du monde meurt
Marie Joséphine Arsenault
Ray, aurait eu 115 ans en mai
prochain. Elle était la plus
vieille Acadienne au monde
et elle était née dans la paroisse de Bloomfield.
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L’église de Mont-Carmel est en vedette sur la vidéo qui a remporté le 2e prix
d’un concours provincial de vidéos sur les endroits du patrimoine de la province.
Les auteurs de la vidéo sont Diane Irakoze, Nicole Arsenault,
Brandon Arsenault et Marina Sanford.
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Bon congé
de mars
à tous les
enseignants
et élèves !
ACTUALITÉ
Des honneurs sont présentés lors
du Banquet des entrepreneurs 2010
L
Marcia Enman
e samedi 13 mars,
plusieurs personnes
et organismes ont été
honorés lors du Banquet des
entrepreneurs 2010 au Centre
Belle-Alliance à Summerside.
Gabriel Arsenault, natif de
la région Évangéline et établi à
Charlottetown, a mérité le Prix
PERCÉ 2010. Gabriel a été un
des premiers participants du
programme PERCÉ. Son stage
de fabrication de jambes et de
bras artificiels lui a permis d’acquérir de l’expérience de travail
dans son domaine d’études. Il
travaille maintenant au département d’orthèses de l’hôpital
Queen Elizabeth à Charlottetown.
Mathieu Gallant de St-Timothée a été l’initiateur du tournage de l’épisode de «La Petite Séduction», dans la région
Évangéline en été 2009. C’est
pour cette initiative qu’on lui a
remis le Prix JEFLIPE 2010 (Jeune entreprenant francophone
de l’Î.P.É.) Mathieu a coordonné ce projet qui a su stimuler
la communauté à travailler davantage ensemble.
Le Prix Entrepreneur distingué 2010 a été remis à Ivan Arsenault de Wellington. Avant sa
retraite en 2005, Ivan a été mécanicien pendant plus de 50
ans. Au cours des années, il a
travaillé pour divers garagistes des régions Évangéline et
Summerside ainsi que quelques
concessionnaires d’automobiles.
Il a également été propriétaire
de son propre garage pendant
plusieurs années. Un de ses fils,
Christian, opère le garage qui
porte le nom de son père «Ivan’s
Garage» à Abram-Village et on
trouve encore Ivan à travailler
dans ce garage régulièrement.
Ivan a aussi été beaucoup impliqué dans sa communauté. Il
De gauche à droite, Gabriel Arsenault (Prix PERCÉ), Mathieu Gallant (Prix JEFLIPE), Sandra Arsenault, présidente du Chez-Nous (Prix Coopérative de l’année), Jean-Guy Arsenault (Prix
Intervenant touristique de l’année remis au Centre Expo-Festival), Colette Arsenault (Prix
Femme d’action 2010) et Christian Arsenault (Prix Entrepreneur distingué remis à son père
Ivan Arsenault ). Chaque récipiendaire a reçu une peinture originale de Lucie Bellemare.
a été pompier 25 ans, en plus
de siéger sur plusieurs comités
de sa région.
Colette Arsenault d’AbramVillage a mérité le titre de Prix
Femme d’Action 2010 pour le
grand rôle qu’elle a joué dans
le développement de la communauté acadienne et francophone de l’Île.
Elle s’est surtout dévouée à
la cause du mieux-être des femmes, aux niveaux social, d’éducation, santé, prévention de la
violence familiale, communautaire, etc. Elle a été directrice
de l’Association des femmes
acadiennes et francophones de
l’Î.-P.-É. Elle a contribué à plusieurs publications sur divers
sujets. Elle est aussi impliquée
beaucoup dans la vie communautaire de sa région.
Le Prix Coopérative de l’année 2010 a été attribué à La
Coopérative Le Chez-nous Ltée
de Wellington. Ce centre communautaire pour personnes
âgées ayant encore une certaine
autonomie permet aux résidants
de continuer de vivre dans leur
communauté natale ainsi qu’à
se faire servir dans leur langue.
Lorraine Arsenault et Louise
Arsenault ont eu l’idée d’établir un tel centre et un premier
conseil d’administration s’est
formé comprenant Bernice Arsenault, Eunice Richard et Ida
Gallant, en plus des deux dames. Suite à quelques expansions, 35 résidants sont contents
d’appeler ce foyer leur chez-eux.
Sandra Arsenault, présidente
actuelle du Conseil d’administration a accepté le Prix au nom
de la Coopérative.
Le Centre Expo-Festival a
reçu le Prix d’intervenant touristique de l’Année 2010 qui est
présenté par l’Association Touristique Évangéline. Le Centre
Expo-Festival est devenu un attrait touristique important pour
la région Évangéline depuis un
certain temps. En plus de loger un restaurant et une boulangerie, le centre offre en été une
série de spectacles.
Plusieurs commanditaires et
entrepreneurs ont offert des
dons qui ont servi à des prix
de présence. H
10 000 $ pour le Club Social de Baie-Egmont
Le Club Social de Baie-Egmont a reçu dernièrement le premier
versement d’un octroi de 10 000 $ pour réaliser le développement d’un parc commémoratif aux soldats acadiens et canadiens sur le site de l’église de Baie-Egmont. L’église sera démolie dans les prochaines semaines. Un plan a été présenté
à divers bailleurs de fonds dans le cadre d’un projet pour développer ce site. Sonny Gallant, député pour la circonscription
Évangéline-Miscouche (au centre) et chef parlementaire au
gouvernement provincial a remis le premier versement au président du Club Social de Baie-Egmont Joseph Caissie (à gauche); l'abbé Éloi Arsenault était aussi présent. L’octroi du
gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard est sous un programme de développement rural. (Photo Marcia Enman) H
2•
La Voix Acadienne - Le 17 mars 2010
En général
et en bref
Foire commerciale
2010
La Chambre de commerce
du grand Summerside invite le public à se réserver du
temps, les 24 et 25 avril prochains, pour visiter la foire
commerciale annuelle qui se
tiendra encore une fois cette année dans l’édifice du
port de Summerside. Le public aura alors l’occasion de
se procurer des produits des
exploitants commerciaux locaux et régionaux. En plus
de nouveaux exposants, cette foire commerciale inclura
des compagnies de rénovation de maisons, des fournisseurs de meubles et des
détaillants en alimentation,
etc. en plus d’organismes
communautaires. Les entreprises et organismes qui voudraient avoir un kiosque lors
de cette foire doivent joindre
le bureau de la Chambre de
commerce du Grand Summerside au 436-9651 ou par
courriel au info@chamber.
summerside.pe.ca.
À Luc et Luc
cette semaine
Angèle Arsenault sera au
nombre des invites de l’émission Luc et Luc de RadioCanada Acadie, le dimanche
21 mars à 19 h 30. Après dix
années de vie plutôt rangée,
Angèle Arsenault se dit prête à reprendre la route. L’année 2010 marquera donc un
retour sur scène et sur disque pour l’auteure-compositrice-interprète. Deux albums sont prévus : en plus
d’une compilation de ses
succès, Angèle nous livrera
La vie est belle, des nouvelles chansons qui reflètent
son parcours récent.
Météo média prédit un
printemps «normal»
Selon les prévisions de
Météo Média pour la saison
qui approche, les provinces
de l’Atlantique verront des
précipitations près des normales saisonnières. Les conditions hivernales à travers
le pays ont été marquées
par la présence de El Nino,
dans le Pacifique.
Le jeudi 18 mars
C’est le 18 mars 1918 que
le gouvernement fédéral du
Canada a suivi l’exemple de
l’Allemagne et de la Grande-Bretagne en introduisant
l’heure avancée au Canada,
une mesure destinée à accroître la production en
temps de guerre. H
ACTUALITÉ
Plan de développement global de la communauté
La SSTA est satisfaite du premier forum :
deux autres sont prévus
L
Jacinthe Laforest
a Société Saint-Thomas-d’Aquin a entrepris l’élaboration de
son prochain plan de cinq ans
pour encadrer le développement de la communauté jusqu’en 2015. Ce plan fait suite
au Plan Vision, ce plan qui venait à échéance en 2009 et dont
le rapport final d’évaluation est
attendu.
«Pour le plan Vision, nous
avions procédé d’une certaine manière et pour ce nouveau
plan, nous précédons d’une
autre manière. Alors que le Plan
Vision reposait sur une base
géographique, le nouveau plan
de développement global (PDG)
que nous préparons sera basé
sur des grands domaines d’action qu’on appelle des chantiers», a indiqué le président
de la Société Saint-Thomasd’Aquin, Edmond Richard, au
terme de la rencontre du samedi 6 mars.
Ce forum, animé par Maurice
Chiasson du Centre canadien de
leadership en évaluation à Ottawa et Angie Cormier de AcA
Consultants de Cap-Egmont,
était le premier de trois forums.
Les dates provisoires pour les
rencontres suivantes sont le 10
avril et le 29 mai (deux samedis) tout cela suivi d’une réunion extraordinaire de la SSTA
prévue pour le mois de septembre. La réunion générale an-
Monique Arsenault de la région Prince-Ouest et Arthur Buote de
Rustico. Ce dernier est particulièrement inquiet de voir comment les jeunes doivent s'endetter pour démarrer dans la vie.
Béatrice Caillié de Summerside et Suzanne René de Souris.
nuelle de la SSTA est quant à
elle prévue pour le 19 juin.
Durant la journée du 6 mars,
les participants provenant des
six régions acadiennes et de divers secteurs de la population
(sauf les jeunes qui étaient invisibles) ont parlé des défis
qu’il y aura à surmonter à plus
ou moins long terme.
La démographie et tout ce
qu’elle comprend semble être
en haut de la liste. Cela inclut
la dénatalité, le vieillissement de
la population, l’exode des jeunes et des cerveaux, les ressources humaines permanentes et
bénévoles, les départs à la retraite, la perte des services en français et des services tout court,
le fardeau fiscal que la prochaine génération devra supporter,
l’immigration, les mariages exogames, l’accueil des nouveaux
arrivants, l’inclusion, etc.
Un autre grand défi se niche
dans nos structures de développement communautaires, autant
celles de béton et de bois que
celles de muscles et de nerfs.
En gros, l’on voudrait du financement assuré, des ressources
humaines suffisantes pour répondre aux besoins et assurer
un véritable développement;
l’on voudrait que les gens travaillent mieux ensemble et
communiquent mieux.
L’on
voudrait que le concept de la
restructuration (redéploiement
administratif pour la SSTA) soit
revu car l’on trouve que cela
ne fonctionne pas. L’on voudrait aussi une structure communautaire de revendication
qui est forte, impliquer les jeunes, former les bénévoles, etc.
L’autre grand domaine qui
pose des défis est celui de la
politique et des relations avec
les gouvernements. L’on souhaiterait, éventuellement, élire
un député de langue française,
l’on voudrait aussi être moins
dépendant financièrement et
politiquement des gouvernements et de la bonne volonté
des gens qui sont au pouvoir.
Le manque de compréhension
de la part du gouvernement a
été mentionné, même si le GTC
(groupe de travail conjoint composé de représentants gouvernementaux et communautaires)
a été formé.
D’ailleurs, l’on comprend que
le PDG (le plan de développement global que la SSTA est en
train d’élaborer) va alimenter
éventuellement les travaux du
GTC dans l’élaboration de son
propre plan de développement
gouvernemental pour assister
le développement de la communauté de langue française. H
Les services de santé en français sont nécessaires
L
Angie Cormier de AcA Consultants recueille les commentaires pour les remettre au Réseau des services de santé en français de l’Île.
Jacinthe Laforest
es services de santé en français sont importants pour les
Acadiens et les francophones
dans toutes les régions de l’Île. Au cours
du mois de mars 2010, le Réseau des
soins de santé en français de l’Île-duPrince-Édouard conduit des consultations publiques dans chaque région acadienne de l’Île afin de connaître les besoins des gens en matière de soins de
santé.
Ces informations, commentaires et témoignages sont recueillis et serviront à
alimenter le prochain plan d’action.
Le mercredi 10 mars, les habitants de
Summerside étaient consultés. Selon eux,
les grands besoins en matière de services de santé en français ne sont pas nécessairement d’avoir accès à tous les
spécialistes, mais d’être capable de communiquer dans leur langue.
Ce qui complique un peu les choses,
c’est qu’il y a plusieurs différentes langues françaises à l’Île. Il y a des gens qui
ne parlent pas anglais du tout ou très
peu. Il y a des gens qui sont à l’aise en
anglais mais qui ne connaissant pas tous
les termes techniques ou médicaux. Et
il y a aussi des gens qui parlent français
et anglais en même temps.
«Les gens sont parfois timides de demander des services en français car ils
ont peur de ne pas tout comprendre. Et
d’un autre côté, les travailleurs francophones en santé qui ont reçu une formation en anglais ne connaissent pas tous
les termes en français. C’est frustrant
des deux côtés», a souligné une dame
à Summerside.
Parmi les clientèles que l’on croit plus
susceptibles d’avoir besoin de services
en français, il y a les personnes âgées,
les jeunes familles et les clientèles scolaires.
Les besoins sont variés mais en général, ils sont surtout dans les domaines
où la communication est clé : psychologues, médecins, infirmières, les thérapeutes de la parole, en réhabilitation par
exemple. En général, l’on trouve qu’il
n’y a pas assez de promotion des services de santé en français.
Une autre réalité qui a été soulevée
est l’arrivée dans le système de médecins étrangers qui ne parlent pas français mais qui, en plus, sont très difficiles
à comprendre en anglais. «Notre médecin de famille a pris sa retraite et nous
sommes restés sans médecins pendant
deux ans. Maintenant nous en avons
un qui vient du Pakistan. Il est très difficile à comprendre», dit une dame.
Il y a un certain nombre de personnes qui parlent le français dans les services de santé et plusieurs ne s’affichent
pas comme tel car cela augmente leur
charge de travail. H
Le 17 mars 2010 - La Voix Acadienne
•3
Aperçu à St-Raphaël
ÉDITORIAL
Il faut un changement
ou deux
Par Jacinthe Laforest
L
es Célébrations de la francophonie, c’est pour quand ? Cette année, on dirait
que les Célébrations de la francophonie n’ont pas eu lieu. Même si, officiellement, elles ne sont pas encore terminées, on dirait qu’elles n’ont même pas
commencé ou plutôt, qu’elles ont duré une seule journée, la journée du 5 mars où l’on
a procédé au lever du drapeau, où l’on a assisté à une émission en direct du Réveil, où
des activités ont eu lieu en soirée.
Dans les régions, il y a d’habitude des activités super intéressantes organisées par des
gens de la place. Cette année, on dirait que les gens n’étaient pas motivés à faire des activités, à innover, à participer. L’on ne sent pas l’effervescence habituelle mais plutôt,
l’usure, la fatigue, le «À quoi ça sert ?»
Il y a eu quelques activités dans les régions, mais rien de très original, surtout des activités qui ont lieu chaque année. Il n’y a pas eu non plus d’activité en lien avec le thème,
qui était pourtant si bon, selon les organisateurs. Aucune discussion sur la découverte
et l’interaction n’a été organisée.
Les nouveautés cette année, étaient les tournées de film. C’est bien de les ajouter au
programme, mais voir un film, c’est passif. Si on enlève les films du programme, il ne
reste pratiquement rien.
Cette année, on l’a dit et on le redit, les Célébrations de la francophonie ont été mal
organisées. Alors que certaines années, la coordination et la communication avec les
régions était assurée à partir des mois de novembre et même d’octobre, cette année, un
coordonnateur a été embauché très tard, à un mois de l’événement. Qui plus est, personne
n’a pris le leadership dans ce dossier pour assurer une bonne communication, faciliter
les partenariats, encourager les régions à soumettre des activités intéressantes, innovatrices.
Ce pygargue (autrefois appelé aigle à tête blanche) était perché
dans les environs de St-Raphaël. H
- Caricature de la semaine -
En plus de cela, alors que par le passé, il y avait au moins une activité d’organisée à
l’intérieur de la fonction publique provinciale pour les fonctionnaires francophones,
pour ceux qui suivent des cours de français et qui s’intéressent au français, cette année il
n’y avait rien, rien du tout.
Au fil des années, les Célébrations de la francophonie ont connu plusieurs changements. C’est peut-être le temps de faire un autre changement, mais avant, il faut s’assurer
que le manque d’enthousiasme de cette année n’est pas simplement dû au fait que la
SSTA a négligé son rôle d’organisateur communautaire des Célébrations, et a négligé son
rôle d’appui aux comités régionaux qui forment SA base, qui SONT LA SSTA.
La communication entre la SSTA et les régions est rendue tellement mauvaise, les gens
en régions sont rendus tellement exaspérés, qu’il faudra bientôt faire appel à des spécialistes dans la médiations, pour que la confiance revienne et qu’on puisse à nouveau travailler. Une médiation indépendante, évidemment, et non assujettie à l’influence des
tireurs de ficelle.
Pour ce qui est des Célébrations de la francophonie, peut-être devrait-on dorénavant confier ce dossier et le financement qui va avec, à la Fédération culturelle, qui a conservé son indépendance de la SSTA et son droit de parole, et qui a aussi des ententes avec
les comités régionaux.
Dans tous les cas, quelque chose ou quelqu’un doit changer !
LA VOIX
«La mission de La Voix acadienne est de mettre en évidence tous les secteurs de l'actualité de la communauté acadienne et francophone de l'Î.-P.-É.»
Votre journal francophone
de l’Île-du-Prince-Édouard
ACADIENNE
5, Ave Maris Stella,
Summerside (Î.-P.-É.) C1N 6M9
Tél. : (902) 436-6005
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• No. d’enregistrement 8286 •
«Nous reconnaissons l’aide du gouvernement du Canada par l’entremise du
Programme d’aide aux publications pour
nos dépenses d’envoi postal».
4•
« J’ai le plan global de
la situation. Oui, oui, oui,
définitivement, l’Acadie
de l’Î.-P.-É. va avoir besoin
d’Acadiens convaincus et
courageux pour relever les défis démographiques, politiques
et sociaux des 5 prochaines années.
Directrice générale : MARCIA ENMAN
Prix d'abonnement annuel à La VOIX ACADIENNE :
Secrétaire comptable : LUCIE GALLANT
32 $ à l'Î.-P.-É. / 40 $ à l'extérieur de l'Î.-P.-É. / 125 $ aux États-Unis et outre-mer
Rédactrice : Infographiste : jacinthe laforest
ALEXANDRE ROY
Correcteur d'épreuves : David le gallant
Collaborateurs : Impression : Danny Joncas
Monique arsenault
Acadie Presse
Je désire m'abonner, voici mes coordonnées
Nom : ______________________________________________
Adresse : ___________________________________________ ___________________________________________
Code postal :_________________________________________
Représentation au nationale par
Tirage : 1 000
(moyenne annuelle)
ISSN 1195-5066
La Voix Acadienne - Le 17 mars 2010
(no d'enregistrement : 4194802)
Tél. : 1-866-411-7486
SOCIÉTÉ
Petits bouts de vie et de réflexion
de huit femmes
L
Jacinthe Laforest
ors de sa célébration
de la Journée internationale des femmes,
l’organisme Actions Femmes
avait invité huit femmes à répondre à des petites questions
sur leur vie. Chaque femme représentait un groupe d’âge différent, partant de Marina Sanford, la plus jeune, jusqu’à Florence Gallant, la plus âgée. Entre les deux, il y avait Diane
Gaudreau, Lisa Arsenault, Marcia Arsenault, Lucie Galant, Bernice Arsenault et Maria Bernard.
Les questions qui leur étaient
posées variaient d’une personne à l’autre. On leur a demandé
qui était leur idole ; leurs choix
d’études et de carrière ; ce que
signifie être féministe ; les défis
des jeunes femmes et l’estime
de soi ; etc.
Marina Sanford, qui espère
étudier l’an prochain en photo journalisme, considère que
sa mère (Darlene) est son idole.
«Elle a traversé beaucoup
d’épreuves. Elle travaille très
fort, se lève le matin à 5 heures
pour s’occuper de la ferme, et
revient à la maison pour s’occuper de nous avant qu’on
parte pour l’école et sa journée
continue. J’espère qu’un jour,
je pourrai en faire autant qu’elle
dans une journée», a dit la jeune femme, très expressive.
Lucie Gallant, a elle aussi
rendu hommage à sa mère (son
nom), qui a élevé 10 enfants.
«Je ne peux pas m’imaginer
avoir eu 10 enfants. Elle se levait
le matin et elle ne reposait pas
Darlene Sanford de Mont-Carmel et sa fille Marina Sanford
consultent le Guide pour filles et jeunes femmes lancé le 7 mars
à Summerside.
De gauche à droite, l’on voit Florence Gallant, Maria Bernard, Bernice Arsenault, Lucie Gallant,
Marcia Arsenault, Lisa Arsenault, Diane Goudreau et Maria Sanford. En reflet dans le miroir,
l’on aperçoit l’animatrice, Debbie Gallant.
de la journée. Je ne l’ai jamais
entendue se lamenter», dit Lucie Gallant.
Maria Bernard vient d’une
époque où les choix d’études
pour les filles étaient très limités. «Je voulais aller à l’Université mais j’ai vite compris
qu’on ne dépenserait pas d’argent pour faire éduquer une
fille. Je crois que j’etais féministe même avant que ce mot soit
inventé. Je me souviens qu’à
l’école, je trouvais cela injuste
que le masculin l’emporte dans
les accords de grammaire», raconte Maria Bernard.
Marcia Arsenault croit que
c’est de plus en plus difficile
pour les jeunes filles et même
pour les fillettes d’avoir une
image positive d’elles mêmes,
en raison de la façon que les
femmes sont présentées dans les
médias, minces, habillées sexy,
D’une île à l’autre :
spectacle-bénéfice pour Haïti
L
e Carrefour de l’IsleSaint-Jean, en collaboration avec l’Association des nouveaux arrivants de
l’Île-du-Prince-Édouard, invite
le public à un spectacle-bénéfice afin de soutenir les efforts
de reconstruction d’Haïti, qui
a subi un tremblement de terre
en janvier.
Depuis des générations à travers le monde, la musique a
grandement contribué à guérir
et apaiser l’être humain face au
malheur et à la détresse. C’est
pourquoi les deux organismes
ont joint leurs efforts afin d’or-
ganiser «D’une île à l’autre» : un
espoir pour Haïti, un spectaclebénéfice qui regroupera plusieurs musiciens des différentes
communautés de l’Île.
Tout d’abord, en tête d’affiche, la formation Vishten sera
présente. Il y aura également
Brooke Miller, Don Ross, Ifo
Ikede, qui partagera avec nous
quelques moments d’histoire
d’Haïti ainsi que des artistes
asiatiques.
On doit cette initiative à
Nancy Clement, de l’Association des nouveaux arrivants et
Michelle Blanchard, ancienne
directrice générale du Carrefour.
C’est donc une invitation
pour «D’une île à l’autre : un
espoir pour Haïti», le samedi 20
mars 2010, à 19 h 30, au théâtre Port La-Joye du Carrefour.
Les billets sont en vente au Carrefour, à Back Alley Music (à
l'Université), à l’Association
des Nouveaux Arrivants et à la
porte : 15 $ (adulte), 10, $ (étudiant). Les dons sont aussi acceptés à la porte. Tous les profits iront à l’organisme Médécins
sans frontières. Pour informations et réservations, appelez
au (902) 368-1895. H
montrant des grands bouts de
peau. «Je travaille dans un centre préscolaire et nous n’acceptons pas les poupées Barbie car
elles présentent une image non
réaliste du corps de la femme.»
Bernice Arsenault est devenue enseignante. Elle ne le regrette pas car elle a beaucoup
aimé son travail. Mais ce qu’elle aurait voulu, dans le fond de
son cœur, c’est être infirmière.
«J’ai été influencée par la religieuse qui était la directrice
de l’école et qui m’a convaincue de devenir enseignante. Je
ne le regrette pas, mais dans
mon cœur, j’étais une infirmière. On dirait que cela se savait.
C’est souvent moi qui soignait
les bobos à l’école», rappelle-telle.
Florence Gallant était l’aînée
de ce groupe. À son époque,
les choix de travail étaient minces. «Je me suis engagée servante dans une famille, à 1 $
par semaine. J’ai quitté après
deux semaines. C’est pas grave.
J’avais 2 $ et je me suis acheté
des souliers à 1,98 $ dans le ca-
talogue de Eaton’s.»
Florence n’a pas été à l’école
très longtemps. Sa mère n’avait
pas une grosse santé et son père
avait besoin d’aide à la maison
et sur la ferme. Après son mariage mais avant d’avoir ses 16
enfants, précise-t-elle, Florence
a aussi travaillé à la factorie de
poisson à Abram-Village.
Lisa Arsenault a fini sa 12e
année il y a 20 ans de cela.
«Les choix de carrière étaient
infinis dans mon temps. C’était
même dur de choisir et de décider ce qu’on voulait faire»,
dit-elle.
Diane Goudreau a grandi
dans une famille où la vie n’a
pas toujours été aisée. «Je me
suis toujours sentie aidée et
appuyée par mes sœurs plus
vieilles que moi. Je suis la plus
jeune. Même si moi et mes
sœurs on n’habite pas proche
les unes des autres, on est tout
de même proche et on a de
bonnes relations.»
L’activité était animée par
Debbie Gallant, présidente de
Actions Femmes. H
«Apprendre, tout au long de la vie : une initiative à célébrer»
Du 20 au 26 mars 2010
La Fédération canadienne pour
l’alphabétisation en français et son Réseau
permanent des personnes apprenantes
sont heureux de s’associer et de célébrer
la Semaine canadienne des adultes
apprenants de l’Île-du-Prince-Édouard.
La formation : un investissement qui
vaut le coup!
FCAF
Fédération canadienne pour
l’alphabétisation en français
www.socedipe.org
www.fcaf.net
Les activités, liées à la Semaine canadienne des adultes apprenants, organisées par la FCAF
ont été rendues possible grâce à la contribution financière de Postes Canada.
Le 17 mars 2010 - La Voix Acadienne
•5
ARTS ET CULTURE
Gagnante du
concours de dessin
Mariah Wedge est l’heureuse gagnante du concours de dessin
lancé par la Société Saint-Thomas-d’Aquin dans le cadre des
Célébrations de la francophonie. Le concours était lancé aux
élèves de la 9e à la 12e année de la Commission scolaire de
langue française. À gagner était un IPod Nano d’Apple pour
la première place. Sur la photo, on voit Donald Richard, coordonnateur des Célébrations de la francophonie qui présente
le prix à Mariah Wedge, étudiante en 12e année de l’école
Pierre-Chiasson à DeBlois. (Marcia Enman) H
Gagnez une «Francothèque»
de 1 000 $ !
D
ans le cadre de la Journée internationale de la Francophonie, le 20 mars, le Centre de la francophonie des
Amériques organise le tirage d’une «francothèque»
d’une valeur de 1 000 $. Elle est composée de livres, de DVD et
de disques provenant d’artistes et d’auteurs francophones des
Amériques, tels que Damien Robitaille, Marie-Jo Thério, Chic
Gamine, Kassav, Dany Laferrière, Antonine Maillet, Michel Rabagliati et Zachary Richard. Remplissez votre fiche d’inscription
avant le 21 mars 2010 ! Vous pourriez remporter la Francothèque
culturelle, un éventail de livres, DVD et CD de créateurs francophones des quatre coins des Amériques : www.francophoniedes
ameriques.com/francotheque. H
6•
La Voix Acadienne - Le 17 mars 2010
Le CMA 2014 se tiendra
du 8 au 24 août
L
es préparatifs en prévision du Congrès mondial acadien de 2014
dans la région de l’Acadie des
terres et forêts vont bon train.
Les membres du comité organisateur du CMA 2014
(COCMA) ont résolu, à l’occasion de leurs rencontres ordinaires du 2 février et du 2 mars
à Saint-Basile, que le grand
événement se tiendra du 8 au
24 aout 2014.
Les administrateurs se sont
également entendus sur le lieu
des trois événements majeurs.
L’ouverture officielle se fera sur
le territoire du nord-ouest du
Nouveau-Brunswick, la fête du
15 Août et le tintamarre sur celui du nord du Maine et la fermeture au Témiscouata, dans
la province du Québec.
Les autres éléments de la programmation, dont la vitrine internationale, le forum jeunesse,
le sommet des femmes et les nombreux rassemblements de familles, seront discutés ultérieurement.
Depuis sa création, le 28 octobre 2009, le comité organisateur
a pris soin d’examiner son fonctionnement et celui des structures régionales. Le COCMA
jouera un rôle unificateur et déterminera les grandes orientations qui guideront les travaux
des comités régionaux.
«Nous sommes très satisfaits
des progrès réalisés au cours
des deux derniers mois. Au
printemps, nous allons concentrer notre énergie sur la planification financière et la programmation. Nous sentons qu’il se
dégage une belle synergie entre
nous. De plus, les trois comités
régionaux s’organisent bien et
ce ne sont pas les projets ni les
idées qui manquent. Ça augure
bien pour les prochains mois»,
a fait savoir le président du
COCMA, Jean-Paul Savoie.
La signature du protocole
d’entente avec la Société Nationale de l’Acadie (SNA) devait
avoir lieu lors de la rencontre
du 2 mars. En raison du mauvais temps, l’activité a dû être
reportée au mois de mai. Le directeur général de la SNA, Éric
Mathieu Doucet, était néanmoins présent à la réunion afin
de prendre connaissance des
dossiers et de s’entretenir avec
les membres du COCMA.
Le comité organisateur comprend 16 membres, soit le président et cinq membres de chacun des territoires suivants : le
nord du Maine, la Municipalité
régionale de comté de Témiscouata au Québec et le nordouest du Nouveau-Brunswick.
Lors de sa réunion du 2 mars tenue à Saint-Basile, au NouveauBrunswick, le comité organisateur du Congrès mondial acadien
de 2014 a accueilli le directeur général de la Société nationale de l’Acadie, Éric Mathieu Doucet (à gauche dans la photo),
qui tient le drapeau acadien en compagnie du président du
COCMA, Jean-Paul Savoie. Debout, les coprésidents Serge Fortin, de la MRC de Témiscouata, Huguette Plourde, du nord-ouest
du Nouveau-Brunswick et Jason Parent, du nord du Maine.
(Photo : SNA) H
ARTS ET CULTURE
Gadelle en tournée dans les écoles
Le groupe Gadelle était très occupé dans le cadre des Célébrations de la francophonie. En effet
elles ont offert plusieurs spectacles dans les
écoles françaises et d’immersion de l'Île le mercredi 10 et jeudi 11 mars. La tournée provinciale
était organisée par le ministère de l’Éducation
et du Développement de la petite enfance. Au
Centre Belle-Alliance à Summerside les élèves
avaient l’air d’apprécier le spectacle. On entendait des pieds et des mains taper, alors cela
veut bien dire que les élèves ont apprécié de
vivre un peu de culture avec le groupe. Gadelle
a aussi offert un grand spectacle au Centre
Expo-Festival le vendredi 12 mars. Sur la photo, on voit, de gauche à droite, les membres du
groupe pour la tournée, soit Caroline Bernard,
Anastasia DesRoches, Louise Arsenault et Hélène
Bergeron. (Marcia Enman) H
Sessions d’information sur la culture et le patrimoine
C
inq sessions d’information auront lieu au
mois de mars afin de
fournir des détails sur divers
programmes de financement
offerts par la Division de la
culture, du patrimoine et des
bibliothèques du ministère du
Tourisme et de la Culture et de
ses organismes affiliés. Music
PEI et le Conseil des arts de
l’Î.-P.-É. seront aussi présents en
tant que partenaires.
«À la suite d’une consultation avec le Conseil régional
des arts, on a suggéré que cette
Division tienne des sessions
d’information un peu partout à
l’Île-du-Prince-Édouard», a expliqué le ministre du Tourisme
et de la Culture, Robert Vessey.
Le ministre affirme que
gouvernement et le personnel dévoué de ce ministère reconnaissent la valeur de la communauté culturelle. «Nous nous
engageons à tenter d’améliorer
la communication avec l’industrie culturelle. Ces sessions
d’information ne sont qu’un
exemple de comment nous espérons respecter cet engagement.»
Les sessions d’information
auront lieu du 23 au 30 mars
2010 à divers endroits dans la
province.
1. Le 23 mars 2010 à 19 h dans
la salle paroissiale de St. Anthony à Woodstock, en collaboration avec le Conseil des arts de
Prince-Ouest.
2. Le 24 mars 2010 à 19 h à
l’école Évangéline à Abram-Village en collaboration avec le
Conseil scolaire communautaire
Évangéline.
3. Le 25 mars 2010 à 19 h dans
la salle communautaire de Victoria, en collaboration avec le
Conseil des arts de South Shore
et le Conseil des arts Malpak.
4. Le 29 mars 2010 à 19 h à The
Guild à Charlottetown, en collaboration avec le Conseil des
arts de l’Î.-P.-É.
5. Le 30 mars 2010 à 19 h au
REACH Centre à Montague, en
collaboration avec le Conseil
es arts de Kings-Sud et le Conseil des arts de Kings-Est.
Les présentateurs invités incluent des représentants de
Music PEI, du Conseil des arts
de l’Île-du-Prince-Édouard, du
ministère du Tourisme et de la
Culture et de Patrimoine canadien.
La session d’information en
français aura lieu dans la région
Évangéline. Il y aura de l’information bilingue disponible à
toutes les sessions. H
Nos invités cette semaine:
Angèle Arsenault,
Suzanne Chiasson,
Janic Godin,
Katherine Lanteigne
et Jerry Bastarache.
Coups de cœur de la bibliothèque
C
Juanita Lewis
perspectives d’emploi.
eci est la deuxième
partie d’un article
sur la santé. La première partie abordait la santé
des femmes. Cette semaine, les
suggestions portent sur la santé des hommes. Soulignons que
les bibliothèques publiques ont
plus de ressources sur la santé
que celles que je propose.
Pour les adultes :
Questions d’hommes
Pour un emploi :
100 Carrières de la santé
et des services sociaux
Il y a une version garçon et
une version fille de ce livre. Les
auteurs essaient d’aider les parents à discuter avec leurs enfants des sujets tabous de la
sexualité et la puberté.
C’est un documentaire qui
explore le marché du travail
dans le domaine de la santé.
L’auteur présente quelques témoignages de jeunes professionnels, des informations sur
la formation nécessaire pour
faire certains emplois et des
Ce documentaire explore le
corps au masculin. Les chapitres sont divisés par des groupes d’âges allant de 0 à 60 ans.
Un des auteurs de ce livre a
aussi écrit Questions de femmes.
Pour les jeunes :
Ados, amour et sexualité
Pour les enfants :
En bonne santé
Ce livre cartonné est plein
d’images qui explique plusieurs
thèmes étape par étape tels que
comment brosser les dents.
C’est un livre approprié pour
petits et grands enfants.
En DVD : Adibou aventure
dans le corps humain
Ce DVD fait partie d’une série d’aventures dans le corps
humain. Les enfants apprennent le pourquoi des crottes de
nez, le fonctionnement du coeur
et des poumons, et bien d’autres aspects de la physionomie humaine en suivant Adibou dans chaque épisode de
ses voyages à bord de son vaisseau magique.
Juanita Lewis tient la bibliothèque
J.-Henri-Blanchard à Summerside.
Tous les ouvrages dont elle parle
sont disponibles dans les bibliothèques françaises de l’Île H
RÉALISATION-COORDINATION : PIERRE LEBLANC
Le 17 mars 2010 - La Voix Acadienne
•7
ARTS ET CULTURE
Les Collins aux Olympiques!
L’Acadienne perdue raconte encore
J
Jocelyn Gallant
e suis arrivée par train
à Vancouver avec Emily
pis Shawna. Parce que
la nièce de la tante chez qui
j’avais couché à Edmonton venait me ramasser et qu’elle adore con-uire, je leur ai offert une
drive à leur destination. Après
avoir attendu une heure et demie, les filles se sont tannées,
je les blâme pas, et ont pris un
taxi. Elles essayaient de me
convaincre d’aller avec elles,
j’ai dit merci quand même mais
que j’allais attendre une autre
demi-heure. Mon amie n’est
jamais arrivée.
Pas grave, j’avais des directions, en cas d’urgence, pour
me rendre chez Christie Collins par transit. Christie est une
fille de très bonne mine. À un
moment donné j’avais besoin
de faire beaucoup d’argent dans
deux mois pour retourner aux
études. Les Collins m’ont adoptée avec bras ouverts. Comme
il n’y avait pas de chambre
pour moi, Christie avait partagé sa chambre avec moi. Elle
avait un lit genre loft alors
j’avais pu me setter up en dessous. Y’avait même des tiroirs
pour dépaqueter ma back pack!
Pour un bout il y avait plein
de Collins’ droit ici à Vancouver. Y’avait mes trois sœurs, car
j’en ai pas assez de vraies sœurs,
haha, des cousins, des cousines, des amis, une tante, c’était
un bon temps!
Un soir nous nous sommes
tous rendus au restau, Starry
Night, où Christie elle-même
travaille. Elle était notre serveuse et parce que moi j’étais
trop occupée à radoter avec
tout le monde j’ai mis toute ma
confiance en elle pour prendre
mes décisions. Je n’ai même pas
regardé le menu et ceux qui me
connaissent savent que ça me
prend d’habitude une demiheure avant de décider quoi
commander. Elle sait que j’aime
les fruits de mer et le poisson
alors elle s’est assurée qu’il y
en ait suffisamment sur mon
assiette. Je vous dis un p’tit
secret, les fruits de mers et le
poisson de par icitte sont aussi
bons que par chez nous!
Île à Île
Je ne peux pas même commencer à vous expliquer le
montant d’affaires à faire pendant les Jeux Olympiques! J’ai eu
plusieurs expériences mais la
plupart du temps je me trouvais sur une Île, surprise, surprise, l’Île de Granville. Ici se
trouvait La Maison de l’Atlan-
Avez-vous de la difficulté
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8•
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La Voix Acadienne - Le 17 mars 2010
Les Collins au retour Starry Night.
tique, La Maison de la Suisse,
Musée du Portrait du Canada,
et la Place de la Francophonie.
Pouvez vous deviner où moi je
m’en allais souvent? Ce n’était
pas la place de la Francophonie,
un peu trop extrême pour moi,
les soirs en tout cas, mais plutôt la Maison de l’Atlantique.
Tanya à Roland travaillait là
pis je vous dis si vous voulez
voir une Gallant travailler dur,
trouvez Tanya! La première
soirée que je suis allée c’était
pour voir le show qui s’appelait Atlantic Canada On-Deck.
L’hôte était Shaun Majumder,
un comédien de la Terre-Neuve
qui vit aux États-Unis asteure.
Super gars comique même s’il
contait qu’il y avait que des
patates sur notre Île!
La line up était : Confederation Centre Young Company,
groupe de Î.-P.-É, Amelia Curran de la Terre-Neuve, Grand
Theft Bus du NouveauBrunswick et George Canyon
de la Nouvelle-Écosse.
J’ai
adoré le show! Mes amis l’ont
adoré aussi. Vers la fin tout le
monde était debout, frappaient
dans leurs mains pis chantaient
avec les artistes. Quand George Canyon s’est mit à chanter
la fameuse chanson de Hockey
à Stompin Tom je me suis mise
à pleurer tellement que mon
cœur souriait.
Je savais que Tim Chaisson
jouait par après au Atlantic Canada Kitchen Party et j’aurais
aimé le voir avec Ashley MacIssac. J’entends que MacIssac est
pas mal good, mais malheureusement c’était plein, dommage.
On s’est plutôt rendus à la Maison de la Suisse, une salade, un
fondu au fromage, un bon vin
blanc pis un peu de chocolat,
presque aussi bon qu’un reel
de violon. H
POLITIQUE
Au moins deux projets de loi d’avant
la prorogation feront un retour au Parlement
originale», le gouvernement dit micile. Il déposera de nouveau
«respecter la volonté des Ca- un projet de loi sévère pour
lutter contre les activités de
orsque le gouverne- nadiens».
«La protection de la santé et commerce de la drogue du criment conservateur a
prorogé le Parlement, de la sécurité des Canadiens et me organisé.
Pour le gouvernement, le
en décembre, tous les projets de leur famille est une priorité
de loi qui étaient sur la table, de notre gouvernement. Pour droit doit assurer la protection
peu importe leur degré d’avan- rassurer les parents quant à la de tous les citoyens, tandis que
cement, ont été annulés et sont sécurité des aliments, des mé- ceux qui commettent des cri«morts au feuilleton», selon l’ex- dicaments et des jouets de leurs mes doivent rendre des comppression qui est utilisée pour enfants, notre gouvernement tes. «Les Canadiens recherchent
présentera de nouveau des pro- un système juridique qui rend
ces cas.
Au moins deux de ces pro- jets de loi visant à protéger les justice. Notre gouvernement a
jets de lois étaient assez impor- familles canadiennes contre les pris des mesures décisives pour
tants dans l’esprit de Stephen aliments, les médicaments et enrayer le crime et assurer la
Harper, pour qu’il les ramène les produits de consommation sécurité de nos quartiers et collectivités et il s’emploiera mainde façon intégrale dans la pré- qui posent un risque.»
Le gouvernement entend aus- tenant à assurer une meilleure
sente session.
Le premier de ces deux pro- si proposer des mesures législa- protection des enfants, des femjets de loi porte sur la sécurité tives pour faire en sorte que les mes et des victimes des crimes
des produits de consommation auteurs de meurtres multiples économiques.»
Le gouvernement a l’intenet le second concerne la lutte condamnés à perpétuité purcontre les activités de commer- gent leur peine jusqu’au bout tion de déposer des projets de loi
ce de la drogue du crime orga- et que les délinquants violents afin de durcir les peines pour
nisé. En ramenant ces deux purgent la leur en prison, et les infractions sexuelles contre
leur do-7:08
desPMenfants
projets
de Camp
loi «dans
leur forme non dans lex confort
1101-308
Langues_Alimentation:10,25
7,1428 de3/2/10
Page et
1 de renforcer le re-
L
Jacinthe Laforest
ENTREPRENDRE DE
RÉCOLTER LES FRUITS
DE SON SAVOIR-FAIRE.
gistre des délinquants sexuels.
Il protégera les enfants contre
le leurre et l’exploitation par Internet.
-Il veillera à ce que le système de justice pénale pour les
adolescents réagisse contre les
quelques auteurs de crimes graves et violents, tout en favorisant la réadaptation de tous les
jeunes délinquants.
-Il déposera un projet de loi
prévoyant des peines plus sévères afin de lutter contre les crimes économiques et d’obtenir
justice pour les victimes. Les
travailleurs canadiens qui confient leur épargne-retraite à des
conseillers sont en droit d’exiger qu’ils honorent cette confiance.
Dans un paragraphe qui satisfera sûrement le nouveau sénateur Pierre-Hugues Boisvenu
qui a fondé l’Association des familles de personnes assassinées
ou disparues après l’assassinat
de sa fille en 2002 et la mort de
sa seconde fille dans un accident d’auto en 2005, le gouvernement promet son appui aux
victimes et à leurs familles.
«Notre gouvernement offrira
un appui concret aux innocentes victimes d’actes criminels et
à leur famille. Les membres des
familles des victimes de meurtre auront accès aux prestations
spéciales
d’assurance-emploi.
Notre gouvernement présentera
une mesure législative pour offrir aux employés des secteurs
sous réglementation fédérale le
droit à un congé sans solde si
eux-mêmes ou des membres de
leur famille sont victimes d’un
acte criminel. Et pour mieux financer la prestation de services
aux victimes, notre gouvernement déposera un projet de loi
pour rendre obligatoire la suramende compensatoire.» H
La Banque de développement du Canada
comprend votre réalité. Elle vous offre le
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grandisse au même rythme que vos
aspirations – beau temps, mauvais temps.
Le 17 mars 2010 - La Voix Acadienne
•9
De jeunes ambassadeurs de la francophonie
réunis à Halifax, en Acadie
e Forum national des
jeunes ambassadeurs
du Français pour
l’avenir a réuni une trentaine de
jeunes bilingues des écoles secondaires de partout au Canada,
du 13 au 16 février à Halifax.
Pendant quatre jours d’activités,
les jeunes ont partagé leur expérience de vivre en français dans
un milieu minoritaire, discuté
des défis à relever dans leurs
communautés et parlé des avantages du bilinguisme.
Organisé par l’organisme sans
but lucratif Le Français pour
l’avenir, le Forum annuel des
jeunes ambassadeurs a pour objectif d’encourager les jeunes à
vivre en français et à les aider
à comprendre l’influence qu’ils
peuvent avoir en tant qu’ambassadeurs du bilinguisme. Les 30
jeunes qui participaient au forum viennent de toutes les provinces du Canada. Francophones ou francophiles en milieu
CRA-FR-01-A:.
1/26/10
minoritaire, ils ont été choisis
pour leur engagement envers le
bilinguisme dans leur communauté. Camille Brunet de Hunter River et Carmen Grinton de
Montague représentaient l’Îledu-Prince-Édouard.
Cette année, le Forum national des jeunes ambassadeurs
a eu lieu en Acadie de la Nouvelle-Écosse, à Halifax. La plupart des jeunes qui ne connaissaient que vaguement l’histoire et la culture acadienne ont
fait des rencontres mémorables
qu’ils ne sont pas près d’oublier.
La visite du lieu historique
national du Canada de GrandPré a révélé aux jeunes la force
d’un peuple persécuté. Ils ont
aussi rencontré Graham Steele,
ministre des Affaires acadiennes de la Nouvelle-Écosse qui
est l’illustration parfaite du bon
usage du bilinguisme. Ces deux
rencontres, parmi d’autres, n’ont
fait que renforcer la détermination des jeunes à apprendre et
parler le français.
2:50 PM
Page 1
Sur le perron de
l'église de Grand-Pré.
(Photo : Le Français pour l’avenir)
L
Noémie Joly (APF)
Chacun a sa propre motivation pour apprendre le français
et ses propres défis à relever
dans sa communauté. Mais à
la fin de ce forum, les jeunes ne
sont plus seuls. Ils repartent chez
eux avec de nouvelles amitiés
et la tête remplie d’idées.
Tous ces jeunes sont déterminés à parler français et pendant ces quatre jours, ils se sont
aperçus qu’ils parlaient toujours
en français entre eux, même
lorsqu’ils étaient seuls en dehors des activités. C’est quelque
chose qui n’arrive jamais dans
leur école.
«Un événement comme celui-là peut vraiment marquer la
vie de ces jeunes. C’est ce qu’on
essaie de leur inspirer. On peut
trouver des francophones partout où on habite», confirme
Helen Coltrinari, présidente de
l’organisme Le Français pour
l’avenir.
Le forum terminé, les jeunes
ont repris le chemin de leurs
provinces respectives. Mais
c’est loin d’être la fin. En tant
qu’ambassadeurs, les jeunes ont
une responsabilité à suivre. À
leur retour chez eux, ils sont
tenus d’encourager leurs pairs
à continuer à vivre en français
en s’impliquant dans leur école
ou dans leur communauté. Une
mission louable que ces jeunes
se disent prêts à accomplir. H
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10 •
La Voix Acadienne - Le 17 mars 2010
15 %.
Jeannita Bernard livre un poignant
témoignage sur son rôle d’aidante
élix Arsenault d’AbramVillage est décédé le 5
août 2008 à 2 h 22 du
matin, des suites d’un cancer
des poumons. Il est mort paisiblement, dans son propre lit,
dans sa propre chambre à coucher, entouré de l’amour de sa
femme Jeanne et de ses enfants,
Amand, Donna, Louis et Jeannita.
Cette dernière, infirmière de
formation, l’aînée de la famille
en plus, s’est retrouvée dans le
rôle d’aidante de première ligne, lorsque son père a reçu
son diagnostic de cancer des
poumons, quelques jours avant
la Saint-Valentin, en 2007.
Au fil des mois, la maladie a
progressé et bientôt, des décisions ont dû être prises concernant son bien-être et la fin de
sa vie. «À un moment donné,
il a dû être admis à l’hôpital et
il n’arrêtait pas de regarder
l’horloge, il n’était pas bien.
Nous avons pris la décision de
le soigner à la maison jusqu’à
la fin. J’étais celle qui a pris la
responsabilité de voir qu’on
aurait les services des infirmières à domicile. Je savais ce qui
était disponible car j’avais aidé
à installer le système de soins
à domicile dans la région de
Summerside en 1985.»
Jeannita Bernard racontait
tout cela le dimanche 7 mars,
lors de la célébration annuelle
en l’honneur de la Journée internationale des femmes. Cette année, l’activité avait lieu à
Summerside et incluait un
brunch, des prix de présence, e
tc. Son témoignage a fait monter des larmes aux yeux de nombreuses personnes présentes
ayant vécu des moments précieux avec des personnes chères décédées ou se projetant
dans l’avenir, obligées de prendre des décisions difficiles.
«Nous avons installé mon
père chez lui, dans sa maison.
Il ne voulait pas de lit d’hôpital, alors nous avons fait de notre mieux. Bien sûr, nous voulions que notre mère soit capable
de passer à travers tout cela.
Nous allions souvent la visiter, tous les enfants, les petitsenfants. Chez moi, je couchais
avec le téléphone pour pouvoir
répondre n’importe quand.»
«Vers la fin, tous les enfants,
nous avons emménagé chez ma
mère, avec nos sacs de couchage, pour nous relayer, pour être
avec lui et elle tout le temps.
Puis, il a fallu décider de lui
donner de la morphine, parce qu’il s’agitait. Je savais moi
qu’à partir du moment où on
Jeannita Bernard et sa mère Jeanne.
commence la morphine, il n’y a
plus de communication possible. Dans ce temps-là, ma fille
était en France et je voulais
qu’elle le voie avant qu’il parte.
Cela a été une décision difficile.»
Vers la fin, Félix Arsenault
était affaibli et ne sortait plus
Yvette Collicutt du conseil d'administration d'Actions Femmes présente un bouquet de fleurs à
Jeannita Bernard en signe de remerciement pour son témoignage.
de son lit. «J’ai enseigné à
mes frères et sœur comment
faire sa toilette, lui donner
son bain au lit. Je pense qu’ils
avaient besoin eux aussi de
participer à ces tâches.»
Durant la dernière semaine
où toute la famille était réunie
et vivait comme dans une bulle,
des moments que tous vont
chérir longtemps se sont produits et n’auraient pas été possibles à l’hôpital. «Je ne veux
pas dire que tout le monde devrait mourir à la maison. Ce
n’est pas ma mission ici aujourd’hui… Nous lui avons chanté
des chansons, il aimait “pêcher
des coques à Egmont-Bay”.»
Lorsque le décès est arrivé,
prononcé par Jeannita Bernard
elle-même (pour éviter les ambulances et les intrusions extérieures à ce moment sacré) les
membres de la famille sont restés avec leur père jusqu’au matin et ont profité de ces heures
pour faire sa toilette, pour se
recueillir. Au matin, les gens
du salon funéraire sont venus
le chercher. «J’ai beaucoup ap-
Réunion annuelle
Invitation aux résidants de la Communauté de Wellington
Municipalité d'Abram-Village
Assemblée générale annuelle
le lundi 29 mars à 19 h 30
le lundi 29 mars 2010 à partir de 19 h 30
au Centre Vanier à Wellington.
(en cas de tempête le 31 mars)
au Club 50 à Abram-Village
(le 30 mars, en cas de tempête)
précié le respect dont ils ont
fait preuve.»
Jeannita Bernard a raconté tout cela avec sa belle voix
posée, pleine d’humour et de
sagesse. Elle considère que ce
n’est pas eux qui ont fait un
cadeau à leur père mais bien leur
père qui leur a fait un cadeau
en leur permettant de vivre ces
moments précieux.
«Je serai toujours une aidante. Dans certaines situations,
même si je suis infirmière, je
ne me sentais pas apte à prendre les décisions parce que je
vivais mes émotions en tant
que la fille de mon père.» H
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Les femmes sont invitées
à se présenter en politique
n l’honneur de la Journée internationale des
femmes le 8 mars dernier, la présidente de la Commission libérale féminine nationale (CLFN), Nicole Foster
Woollatt a remis en vigueur une
campagne nationale s’adressant
à la base du parti qui vise à inviter plus de femmes à se présenter en politique sous la bannière libérale.
«Avec cette campagne, nous
soulignons l’une des façons
dont les hommes et les femmes
abordent la question de la politique différemment», a dit Mme
Foster Woollatt. «Nous savons
qu’alors que les hommes s’identifient eux-mêmes pour se présenter, les femmes attendent
souvent qu’on le leur demande.
Cette campagne nous donne
les outils nécessaires pour encourager plus de femmes talentueuses à se présenter en politique.»
Les nouvelles cartes d’invitation électroniques dévoilées
peuvent être envoyées par des
individus dans le but d’encourager une leader communautaire à songer à la possibilité de
soumettre sa candidature et de
se présenter en politique. Les
cartes sont disponibles sur le
site Web de la CLFN à : www.
nwlc-clfn.ca.
Alors que le parti et la commission recrutent des femmes
depuis quelque temps déjà et
que le chef Michael Ignatieff a
réaffirmé l’engagement du parti envers le but d’assurer au
moins un tiers des candidats
soit des femmes lors de la prochaine élection, la CLFN conti-
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région ou tout le
réseau. C'est très
économique!
nue ses efforts afin d’atteindre
son but ultime, soit qu’à l’avenir au moins la moitié des candidats soit des femmes.
«Nous avons la chance de
faire accélérer le cours de l’histoire, de faire tomber les barrières et de rassembler», a conclu Mme Foster Woollatt. «La
CLFN donne à nos militants
un outil innovateur qui leur
permet de dire aux femmes des
quatre coins du pays que nous
croyons qu’elles ont les qualités et les aptitudes nécessaires
pour occuper des postes importants.» H
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presse francophone au 1-800-267-7266,
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Mesure39:
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possibilitésd’instruction
d’instruction
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les possibilités
dans
dansPrince-Ouest
Prince-Ouest
Conférence devant les parents de Rustico
Conférence de Noëlla Arsenault
présentée le 21 janvier 2010
lors de l’assemblée générale annuelle
du Conseil acadien de Rustico.
e
6 partie et dernière partie
Il me semble que, largement, ceux qui sont les plus hostiles à nos droits linguistiques sont les Acadiens et Acadiennes
qui sont maintenant unilingues anglophones. Pour la plupart,
c’était peut-être leurs parents ou grand-parents qui étaient
assimilés. Un tel Acadien m’a dit une fois : «I had my French
beaten out of me at school». Et bien sûr, il était à 100 %
contre une école française, mais il voulait bien que son enfant
soit enregistré dans un programme d’immersion. On voit
que c’est compliqué et je pense que c’est notre défi de nous
expliquer à nos cousins. Les chicanes familiales sont les
pires et c’est à nous à réparer notre famille.
Pendant les années de notre lutte, ma députée était Helen
MacDonald. Elle n’a rien fait pour nous aider. Elle n’a jamais
dit un mot d’appui ni à Summerside, ni dans l’Assemblé législative. Mais dans sa lettre de démission en 2007 elle a
circulé une liste de ses réalisations les plus importantes. J’étais
bien étonnée de lire : «The building of the French school in
Summerside».
Maintenant le centre scolaire-communautaire de Summerside est vu comme un partenaire important dans la communauté. Le centre accueille souvent le maire, les députés. Son
rôle culturel est incontestable. Les points de vue ont changé
à 180º. La communauté de Summerside, anglophone et francophone, acceptent sans question la présence et le rôle valable d’un centre scolaire-communautaire à Summerside.
J’ai hâte de voir le jour où nous nous rassemblerons pour
placer la pierre angulaire de votre centre communautaire.
Avec votre courage, votre fierté, votre leadership, c’est un
jour que marquera un nouveau chapitre dans la longue histoire des Acadiens et Acadiennes de Rustico. Votre persévérance me rend fière d’être Acadienne.
10 mars,
le gouvernementde
del’Île-du-Prince-Édouard,
l’Île-du-Prince-Édouard, en collaboration
avec avec
Le 10Le
mars,
le gouvernement
en collaboration
Holland
College,
annonçaitun
uninvestissement
investissement de
de dollars
dans dans
Holland
College,
annonçait
de6 millions
6 millions
de dollars
Prince-Ouest.
Prince-Ouest.
Le projet comprend :
Le projet comprend :
• Un nouveau centre de formation régional de Holland College à Prince-Ouest,
• Un nouveau
centred’Alberton;
de formation régional de Holland College à Prince-Ouest,
dans la région
dans•laUnrégion
d’Alberton;
plus grand nombre de cours aux sites de
Tignish
et O’Leary;
• Un plus
grand
nombre de cours aux sites de
Tignish
et sites
O’Leary;
• Ces
pourront recevoir jusqu’à
100 étudiants.
• Ces sites pourront recevoir jusqu’à
Le Centre de formation régional de Prince-Ouest 100 étudiants.
qui devrait ouvrir ses portes à l’automne 2011 fait partie de la stratégie du gouvernement visant
Le Centre de formation régional de Prince-Ouest à favoriser le développement économique dans
qui devrait
portes
à l’automne 2011 les ouvrir
régionsses
rurales
de l’Île-du-Prince-Édouard.
fait partie de la stratégie du gouvernement visant
Parlel’entremise
du Plan d’action
rural, ledans
gouvernement
à favoriser
développement
économique
de l’Île-du-Prince-Édouard
renforcera nos secteurs
les régions
rurales de l’Île-du-Prince-Édouard.
primaires et permettra le développement d’une
économie rurale.
Par l’entremise du Plan d’action rural, le gouvernement
de l’Île-du-Prince-Édouard
renforcera
On peut consulter le Plan
d’action nos
rural secteurs
au
primaireswww.gov.pe.ca/fard
et permettra le développement d’une
économie rurale.
On peut consulter le Plan d’action rural au
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UNE ÎLE UNIE
UNE ÎLE UNIE
U N AV E N I R U N I Q U E
U N AV E N I R U N I Q U E
Le 17 mars 2010 - La Voix Acadienne
• 13
NOS ÉCOLES
La mi-carême visite l’école Pierre-Chiasson
E
Monique Arsenault gracieuseté du Conseil Rév.-S.-
Emploi
n raison du congé
de mars dans les écoles de la province, la
mi-carême a fait ses passages
plus tôt pour s’assurer de visiter tous les élèves de l’école
Pierre-Chiasson à DeBlois pour
leur apporter une bonne galette,
É.-Perrey inc.
La Mi-Carême est une tradition qui ne se passe plus de
nos jours dans la communauté comme elle le faisait dans
le temps mais chaque année
le Conseil organise une tournée pour les classes de l’école
Pierre-Chiasson.
Cette année un concours a
été lancé aux élèves. À l’élémentaire, ils devaient dessiner
la mi-carême et au secondaire
ils devaient créer une histoire courte d’une mémoire de la
tradition de la mi-carême soit
de leur parent ou d’un grandparent.
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La mi-carême de Prince-Ouest a pris quelques minutes pour se faire photographier avec les
élèves de la 1re et la 2e année de l’école Pierre-Chiasson durant sa visite. H
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14 •
La Voix Acadienne - Le 17 mars 2010
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2/23/10 2:11:42 PM
NOS ÉCOLES
Grand tintamarre à l’école Elm Street
L
Marcia Enman
’école Elm Street à
Summerside a fêté la
francophonie dans le
cadre des Célébrations de la
francophonie. Le mardi 9 mars,
les élèves et enseignants de toute l’école ont participé à un tintamarre. Ils ont fait le tour des
corridors et se sont rendus
jusqu’au gymnase pour une
présentation du président sortant de Canadian Parents for
French, Claude Parent.
En effet, il s’agissait d’une
bannière félicitant l’école Elm
Street pour son effort dans la
promotion de la langue française. M. Parent s’est adressé aux
élèves pour les remercier et a
ensuite présenter la bannière à
quelques élèves de l’école.
Gary Doucette, commissaire
de la Western School Board s’est
aussi adressé aux élèves pour
Le drapeau acadien était en évidence pendant Claude Parent a présenté une bannière à l'école pour sa contribution à la valole tintamarre.
risation de la langue française.
les féliciter de leur appui au
programme d’immersion et a
souligné le fait que l’école Elm
Street était l’une des premières
écoles à offrir le programme.
Les élèves guidés
par Gisèle BabineauJordan lors
du tintamarre.
L’enseignante Gisèle Babineau-Jordan, l’une des personnes qui a beaucoup contribué à
la préparation de ces Célébrations, a fait vivre une expérience spéciale aux élèves. Elle leur
a demandé de se lever debout
quand elle nommerait le dernier nom de l’élève, de ses parents ou de ses grands-parents.
Bien sûr il y avait Arsenault,
Gallant, Poirier, LeBlanc, Bernard, Richard, etc. À la surprise générale, plus de la moitié
des élèves s’est retrouvée debout. Elle a expliqué aux écoliers que ça voulait dire qu’ils
avaient des racines acadiennes.
Pour conclure cette activité,
un autre enseignant, Darren
Gallant, avait préparé un diaporama de photos, de petites
vidéos et de musique représentant la francophonie partout
dans le monde, incluant les
Acadiens des Maritimes.
D’autres activités des Célébrations de la francophonie
étaient prévues à l'école Elm
Street. Il faut noter qu’une
belle vitrine à l’entrée de l’école
est très bien décorée aux couleurs de la francophonie. H
ION
T
A
T
L
ONSU
ICES
C
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Les SERVICES DE SANTÉ EN FRANÇAIS sont-ils importants pour vous,
votre famille et votre communauté? Venez nous faire part de vos besoins
lors de ces consultations publiques ci-dessous.
Horaire et lieu des rencontres
Région
Date
Heure Lieu
Rustico
lundi, 8 mars
18 h
École St Augustin (classe)
Charlottetown
mardi, 9 mars
18 h
Carrefour de l’Isle-Saint-Jean
Summerside
mercredi, 10 mars
18 h
Centre Belle-Alliance
Évangéline
lundi, 22 mars
18 h
École Évangéline (salle de conf.)
Kings
mardi, 23 mars
18 h
École La Belle-Cloche (classe)
Prince-Ouest
mercredi, 24 mars
18 h
Centre – Deblois (salle 152)
En cas de tempête les 8, 9 ou 10 mars, la rencontre aura lieu le 11 mars.
En cas de tempête les 22, 23 ou 24 mars, la rencontre aura lieu le 25 mars.
Chaque rencontre publique se déroulera en français et commencera à 18 h avec un goûter - gracieuseté du
RSSFIPE. La discussion débutera à 18 h 30 pour se terminer à 20 h.
L’utilisation des résultats de la consultation
Les résultats des consultations seront utilisés à plusieurs fins mais surtout pour alimenter :
• Le plan du RSSFÎPÉ pour les prochaines années
• Les plans du ministère de la Santé et du Mieux-être et du ministère des Services communautaires,
des Aînés et du Travail
• Les plans de développement de la communauté
VENEZ EN GRAND NOMBRE !!
Le 17 mars 2010 - La Voix Acadienne
• 15
PATRIMOINE
Ce lieu est important : des jeunes vidéastes de
l’école Évangéline se distinguent dans un concours
I
Jacinthe Laforest
l y a quelques mois, le
ministère du Tourisme
et de la Culture a lancé
un concours visant à inciter des
jeunes de 19 ans et moins à produire des capsules vidéo de 40
secondes, portant sur un lieu du
patrimoine. Le concours s’intitulait «Ce lieu est important».
Pour un groupe d’élèves de
l’école Évangéline, ce «lieu important» c’était l’église Notre-Dame-du-Mont-Carmel. À
l’intérieur de leur cours de multimédia, offert pour la première
fois cette année, ils ont préparé une vidéo de courte durée et
l’ont soumise au concours.
«Nous avons gagné le 2e
prix. C’est une somme de 100 $.
Je pense que nous allons nous
offrir un repas à la pizza. Nous
sommes très contents d’avoir
gagné car c’était notre première vidéo», dit Marina Sanford,
qui habite presque en face de
la belle église.
La jeune femme, en 12e année, a été guide touristique
deux étés de suite à l’église et
elle connaît bien les secrets de
sa construction. «Nous avons
essayé de dire les choses qui
frappent le plus, comme par
exemple, que toute la brique
a été faite à la main, sur place,
avec de la terre prise dans un
champ. Toutes les pierres qui
ont servi à faire les arches ont
été apportées par des fermiers
et viennent toutes d’ici. Et bien
sûr, l’église a été l’idée de l’abbé
Pierre-Paul Arsenault, qui a été
curé ici pendant 30 ans. Nous
trouvons que toutes ces choses
étaient cool à raconter», dit
Marina Sanford.
Son collègue, Brandon Arsenault, rappelle quant à lui les
fresques au plafond, qui ont été
peintes par un homme de Halifax qui est resté plusieurs
mois. Toutes ces informations,
il fallait les faire rentrer dans
une vidéo de 40 secondes, l’une
des contraintes importantes du
concours. «Les vidéos devaient
durer entre 35 et 40 secondes.
Cela a été un défi», disent les
jeunes cinéastes.
Les quatre jeunes qui ont
soumis le projet font partie
d’une classe multimédia de sept
élèves enseignée par Marcel
Caissie. Ce dernier semblait très
content du résultat. «Les élèves
ont fait cette vidéo avant même
de savoir comment faire. Cela
promet», dit-il.
Alors que les élèves de l’école Évangéline ont gagné le 2e
prix, avec leur production sur
l’église de Mont-Carmel, c’est
une autre église, celle de Saint
Patrick’s à Bayside, qui a remporté le concours.
Le concours était organisé
en collaboration avec la Island
Media Arts Coop (IMAC). Le
directeur de cette coopérative,
Corin McFadden, explique que
ce concours a fait appel à l’expérience de travail d’IMAC
auprès des jeunes. «Nous avons
un bon contact avec un grand
nombre de jeunes artistes, dans
les écoles et dans les rues. Ce
concours leur a donné une occasion réelle de concevoir, de
planifier, de filmer, de monter
et de réaliser quelque chose qui
contribue à leur communauté.»
Les soumissions au concours
ont été examinées et évaluées
en fonction d’un nombre de
facteurs dont le lieu historique
choisi, son importance dans la
collectivité insulaire d’une perspective historique et culturelle,
la façon dont le lieu historique
a été capturé visuellement, la
cohérence au thème de la campagne, et l’originalité de la présentation à l’intérieur du cadre
de travail du modèle à suivre.
On peut écouter les vidéos
sur la chaîne (channel) IMAC
sur le site YouTube. H
Les Thériault se rassemblent à Saint-Jean-Port-Joli
S
aint-Jean-Port-Joli
et
Kamouraska sont deux
berceaux principaux des
familles Thériault.
En effet,
c’est en octobre et novembre
1759 respectivement que Paul
Thériault et son frère Joseph
Thériault sont arrivés au Québec. À la suite d’un long voyage de quelques années avec
leurs familles, Paul s’est s’établi à Kamouraska et Joseph à
Saint-Jean-Port-Joli. De ces deux
pionniers sont issues un grand
nombre de familles Thériault
du Québec, du Nouveau-Brunswick et des États-Unis.
En 1974, les descendants de
Paul Thériault et les membres
de l’Association regroupant
alors les Thériault d’Amérique ont commémoré l’établissement de ce dernier à Kamouraska en dévoilant une plaquesouvenir sur le site du Berceau
de Kamouraska. Le 12 juin
2010, les descendants de Joseph Thériault et les membres
de l’Association des familles
Thériault d’Amérique souligne-
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16 •
La Voix Acadienne - Le 17 mars 2010
ront à leur tour l’établissement
de Joseph et de son épouse,
Agnès Cormier, à Saint-JeanPort-Joli.
Un monument sera dévoilé
sur la terre que Joseph Thériault
a reçue en concession à cet endroit le 23 septembre 1763.
Cette terre est située dans le
secteur connu sous le nom de
«Côte-des-Chênes».
L’Association des familles
Thériault d’Amérique supervise l’organisation de l’événement dans le cadre d’une journée d’activités. Il y aura une
conférence sur Joseph Thériault
et Agnès Cormier par Jean-Daniel Thériault, auteur du livre
Une famille acadienne à SaintJean-Port-Joli : Joseph Thériault
et Agnès Cormier; un concert
musical par Peggy Bélanger
(descendante d’Agnès Cormier
et de Joseph Thériault), chanteuse soprano, accompagnée
de Michel Angers, guitariste et
théorbiste, et une soirée retrouvailles animée de musique.
Les personnes intéressées à
participer à l’événement sont
invitées à faire parvenir leur
paiement à l’attention de l’Association des familles Thériault
d’Amérique inc., C.P. 10090,
succursale Sainte-Foy, Québec
(Québec) G1V 4C6 avant le 28
mai 2010. H
PATRIMOINE
À l’attention des employeurs de l’industrie
de la construction
La plus vieille Acadienne de la planète meurt aux États
Marie-Joséphine Arsenault était
née à Bloomfield (PE) en 1895
Vous voulez un meilleur résultat?
Renforcez l’apprentissage en
milieu de travail!
Dans les corps de métier, 80 % de l’apprentissage se fait en milieu de travail.
Mettez en valeur cette expérience!
Dans cet atelier du matin (9 h à 12 h) du 24 mars, les participants :
L
Jacinthe Laforest
’une des plus vieilles
femmes de la planète,
Marie-Joséphine Arsenault (Ray, du nom de famille de son mari), est décédée
le lundi 8 mars 2010 au New
Hampshire à l’âge de 114 ans et
294 jours. Elle aurait eu 115 ans
le 17 mai prochain.
Selon un groupe de recherche en gérontologie (Gerontology Research Group) MarieJoséphine aurait été la seconde
plus vieille femme au monde
car une Japonaise serait née
sept jours avant elle et vivrait
toujours. Elle était sans contredit la plus vieille Acadienne au
monde. Car elle était une Acadienne.
Marie-Joséphine
est
née
en 1895 dans les environs de
Cascumpèque dans la paroisse Saint-Antoine-de-Padoue de
Bloomfield, et y a passé les
trois premières années de sa vie
avant de déménager aux États
avec sa famille. On sait qu’elle
a vécu 60 ans au Maine et qu’elle se serait installée au New
Hampshire en 2002 pour rejoindre des membres de sa famille.
En 2009, l’Association des Arsenault nouvellement formée
sous la présidence de Frédéric
Arsenault lui a fait l’honneur
de la nommer présidente honoraire, un honneur qu’elle a
apprécié.
Dans un article publié dans
le Telegraph-Journal en juillet
2009, la petite-fille de MarieJoséphine, Katherine Ray, disait
que sa grand-mère n’avait jamais parlé le français, mais
qu’elle avait des souvenirs en
français. Par exemple, elle chantait à l’occasion des chansons
en français. Toujours selon sa
petite fille, Marie-Joséphine n’a
pas dépassé la 3e année à l’école mais elle aurait eu encore en
sa possession un cahier rempli
de mots en français.
Marie-Joséphine est une descendante de la 7e génération
de Pierre Arsenault, le premier
homme portant ce nom qui s’est
établi en Acadie.
Des liens avec l’Île
Bien qu’elle ait quitté l’Île il y
a plus de 110 ans, Marie Joséphine y a gardé des parents
éloignés, certains assez connus,
dont l’abbé Albin Arsenault,
curé de Miscouche. Son arrièregrand-mère (à lui et tous ses
frères et sœurs évidemment)
était la sœur du père de Joséphine.
Elle a également une cousine lointaine à Duvar, Edna
Arsenault (âgée de 98 ans),
qui ne l’a cependant jamais
rencontrée.
Par contre, certaines personnes de l’Île ont
bel et bien rencontré la centenaire, chez elle au New Hampshire.
Parmi ces personnes,
l’on compte Wendell Cameron,
un employé du foyer pour personnes âgées Summerset. La
vieille dame, pourtant dure
d’oreille et presque aveugle, lui
avait paru très en forme : on
ne lui aurait pas donné plus
de 100 ans.
Selon l’encyclopédie en ligne la plus consultée, MarieJoséphine Arsenault Ray faisait
partie des quelque 30 «super
centenaires» en vie sur la planète. H
Images du passé
• prendront davantage conscience de l’ensemble des compétences
essentielles requises pour l’apprentissage dans leur corps de métier.
• découvriront de nouveaux outils pour soutenir les apprentis et les maintenir
sur leur parcours vers la certification et Sceau rouge.
• bénéficieront de conseils et d’outils en vue de tirer le meilleur parti de
l’encadrement et du mentorat auprès des apprentis et des autres.
Qui doit participer? Les propriétaires d’entreprises et les employeurs, les
compagnons d’apprentissage, les membres des associations et des conseils
sectoriels de l’industrie.
Atelier Fondamentaux du métier/Construction Association of PEI
Mercredi 24 mars 2010
Howard Johnson Dutch Inn, Cornwall
Déjeuner et réseautage : 8 h 15; Atelier : 9 h à 12 h
Construction Association
of Prince Edward Island
Frais : Aucuns frais.
Renseignements et inscription : par téléphone au 902-368-3303 ou par
courriel à l’adresse [email protected]
Tél. : 902-620-3623
40, Enman Crescent
Charlottetown (Î.-P.-É.)
Canada C1E 1E6
Le programme Fondamentaux du métier est financé dans le cadre de l’Initiative d’innovation
pancanadienne du gouvernement du Canada; il est géré conjointement avec la section
d’apprentissage du ministère de l’Innovation et des Études supérieures de l’Î.-P.-É.
Innovation et
Études supérieures
Par Georges Arsenault
P
armi les familles de Mont-Carmel qui sont déménagées
à Summerside au début du 20e siècle, il y a celle de Jean
P. Aucoin (1871- 1947) – connu en ville comme John P.
Wedge – et d’Adèle Arsenault (1871- 1950). Ils se sont installés
«au Tchais» vers 1907. Jean a longtemps travaillé comme charretier pour la compagnie de charbon de Joseph Read. Plus tard il
est devenu le jardinier en chef au Holman Homestead.
La photo a probablement été prise en 1945 à l’occasion de leur
50e anniversaire de mariage. Ils posent fièrement avec leurs cinq
enfants vivants : (de g. à d.) Percy, Médius, Béatrice (Mme Timothée Arsenault), Benjamin et Henry.
Henry (1908-1972), le premier enfant de la famille né à Summerside, a la distinction d’avoir été le premier maire acadien de
la ville, fonction qu’il a occupé de 1950 à 1956. Il a aussi été ministre du Bien-être et du Travail ainsi que ministre de la Santé
dans le gouvernement conservateur de Walter Shaw.
C’est grâce à son initiative que la province a lancé son programme résidentiel pour les personnes âgées dans les années
1960 et que le premier foyer de soins public de la province, le
Summerset Manor, a ouvert ses portes en 1965. Le Wedgewood
Manor de Summerside a été nommé en son honneur.
La photo provient des albums de Mme Edna Arsenault de
Wellington.
Le 17 mars 2010 - La Voix Acadienne
• 17
Sports et loisirs
Fermeture des Olympiques scolaires
à l’École-sur-Mer
L
Marcia Enman
’École-sur-Mer a eu
l’occasion de tenir
des Olympiques scolaires grâce à une contribution
financière du Club Richelieu
Évangéline. Pendant que les
Olympiques avaient lieu à Vancouver, l'école tenait des Jeux
scolaires. Les élèves représentaient divers pays tels que le
Offre d’emploi
Agent touristique communautaire
La Commission du tourisme acadien du Canada atlantique (CTACA), organisme
sans but lucratif, a pour mission l’établissement d’une stratégie de mise en
marché, la mise en valeur et le développement du produit touristique acadien
en Atlantique, en Amérique du Nord et en Europe. Le siège social est à
Moncton, Nouveau-Brunswick.
Canada, les États-Unis, le Japon, etc. Les élèves concouraient dans plusieurs disciplines pour arriver à la journée
de la remise des médailles.
Cette journée était prévue
pour le 5 mars mais comme les
écoles étaient fermées en raison du mauvais temps, les cérémonies de clôture ont eu lieu
le mardi 9 mars. Le tout a débuté avec un tintamarre des
athlètes des divers pays. Ils se
sont promenés à travers le Centre Belle-Alliance en encourageant leurs pays.
Les élèves ne savaient pas
qui étaient les gagnants puisque le tout était contrôlé par
un pointage et a seulement été
divulgué lors de la remise. On
a offert une médaille d’or, d’argent et de bronze pour les filles
et pour les garçons dans chacun des niveaux de classe. On a
aussi offert un certificat pour
le pays avec le plus bel esprit
sportif et le pays ayant récolté
le plus haut pointage. Les élèves ont beaucoup apprécié l’expérience de vivre leurs propres
Jeux olympiques.
Lors de la fermeture, les élèves ont présenté une belle
chanson sous la direction de
l’enseignante Mylène Ouellette.
Isabelle MacDonald,
Lily Gallant et
Beth Gallant de la
4e année lors de la
remise des médailles.
On a aussi éteint la flamme,
qui avait été créée avec du papier et qui semblait vraiment
illuminé puisque le haut de la
flamme bougeait un peu. C’est
Kendall Paugh qui a reçu
l’honneur de l’éteindre avec un
peu de tristesse, puisque c’était
pour son école la fermeture
des Jeux.
Sommaire des responsabilités :
La personne choisie devra mettre en œuvre les activités prévues pour la
mise en œuvre du plan stratégique de la CTACA pour la région de l’Île-duPrince-Édouard. Elle assurera une livraison efficace du plan d’action de
la CTACA en développant des outils de communication, de marketing et de
développement des produits pour la région de l’Île-du-Prince-Édouard. Elle
aura à planifier, organiser et implanter les activités du plan d’action de la
CTACA pour la région de l’Île-du-Prince-Édouard en travaillant en étroite
collaboration avec les entrepreneurs et les intervenants touristiques de cette
région.
Lieu de travail : Région Évangéline, Île-du-Prince-Édouard Compétences requises :
• Cinq années d’expériences dans le domaine du tourisme;
• Une formation universitaire ou collégiale dans le développement commu nautaire ou une combinaison d’expérience et de connaissance équivalente
pourra être considérée;
• Avoir de l’initiative, de la créativité et posséder des compétences et de
l’expérience en gestion de projets, en développement et en marketing
touristique;
• Avoir d’excellentes aptitudes à communiquer dans les deux langues officielles;
• Capacité de mettre en perspective les dossiers, d’agir indépendamment à
l’intérieur des politiques, d’établir et de maintenir des relations de travail
coopératives et de collaboration, tout en dirigeant des dossiers complexes et
de travailler pour un comité de coordination
Salaire : 42 000 $ à 50 000 $ (incluant les avantages sociaux)
Durée du contrat : 2 ans
Les prêts de service pourront être considérés.
Les personnes intéressées ont jusqu’au 25 mars 2010 à 16 h pour faire parvenir
leur curriculum vitæ. Faire suivre à l’attention de : Commission du tourisme acadien du Canada atlantique
a/s de Jacques Robichaud, directeur général
795 rue Main, bureau 202, Moncton NB E1C 1E9
Tél.: (506) 854-7025 Téléc. : (506) 384-5347
Courriel : [email protected]
18 •
La Voix Acadienne - Le 17 mars 2010
L'équipe du Japon a reçu le certificat pour l'esprit sportif. De gauche à droite, on voit quelques athlètes de l'équipe : Zachary Michaud, Emma Collicut, Alec-Zander Farquharson, Liam
Wall, Tanner Gallant, Chloé Gallant, Hélène Moase, Mélissa Molineaux et Caroline Foucher. H
Sports et loisirs
L
Danny JoncaS (APF)
orsqu’il a mis en
vente ses fameuses
mitaines rouges l’automne dernier, le Comité organisateur des Jeux de Vancouver
(COVAN) espérait en vendre
un million de paires à partir du
moment où elles sont entrées
sur le marché jusqu’à la fin des
Jeux olympiques. Or, cet objectif a été atteint au début décembre et lorsque les Jeux de
Vancouver ont pris fin, le dimanche 28 février, 3,5 millions
de paires de mitaines avaient
été vendues.
Les stocks étant maintenant
entièrement écoulés, le COVAN
qualifie cette initiative de véritable succès, surtout qu’une
Quelques infos sur nos
athlètes paralympiques
M
ark Arendz, originaire de Springton, est membre
de l’équipe canadienne 2010 de
ski nordique paralympique et
participera aux compétitions de
biathlon et de ski de fond.
Mark a commencé sa carrière
en ski de fond en 2003 en participant à des compétitions pour
athlètes non handicapés grâce
à une prothèse. Il a eu envie
de tenter sa chance au biathlon après avoir regardé les Jeux
olympiques d’hiver de 2002 à
Salt Lake City.
À titre de membre de l’équipe locale de biathlon des cadets, Mark a obtenu des résultats records à l’échelle nationale
et contribué à l’obtention d’une
première médaille pour une
équipe insulaire à des championnats nationaux.
Depuis
qu’il s’est joint à l’équipe canadienne de ski nordique paralympique, il a terminé plusieurs
fois parmi les dix premiers lors
de compétitions nationales et
internationales.
Billy Bridges est né à Summerside.
Il est membre de
l’équipe canadienne de hockey
sur luge masculin, qui défendra
son titre de médaillé d’or des
Jeux paralympiques d’hiver de
2006 à Turin.
Billy a commencé à jouer
au hockey sur luge à 12 ans et
est membre de l’équipe canadienne depuis 1998, alors qu’il
avait à peine 14 ans. Il est ainsi
devenu l’athlète le plus jeune
à avoir concouru au sein de
l’équipe nationale.
Depuis qu’il est membre de
l’équipe canadienne de hockey
sur luge, Billy a participé à
deux Jeux paralympiques d’hiver et à trois championnats du
monde de hockey sur luge du
Comité international paralympique (CIP). Entre autres distinctions, il a obtenu une médaille d’or aux Jeux paralympiques (2006) et deux autres aux
championnats mondiaux (2000
et 2008), et a été nommé joueur
par excellence de l’équipe en
2005 et 2006, en plus d’avoir fait
partie de l’équipe des étoiles
paralympiques en 2006 et d’être
un des capitaines adjoints de
l’équipe nationale depuis trois
saisons.
Horaire des compétitions
pour Mark Arendz
•Le 13 mars : Biathlon – 3 km
poursuite, debout
•Le 17 mars : Biathlon – 12,5 km
poursuite, debout
•Le 18 mars : Ski de fond –
10 km, debout
partie des profits générés par la
vente de ces mitaines servait à
financer le programme À nous
le podium, qui vient en aide
aux athlètes canadiens.
«Les mitaines rouges sont
plus qu’un simple souvenir.
Elles sont devenues l’article
par excellence pour appuyer les
Jeux. Nous sommes reconnaissants envers tous ceux et celles
qui ont littéralement porté leur
cœur sur la main», a indiqué le
directeur général du COVAN,
John Furlong, au moment de
dresser le bilan de cette initiative, le 5 mars dernier.
«À tous ceux et celles qui ont
acheté une paire de mitaines
rouges, qui ont salué un porteur du flambeau dans leur
communauté, qui ont fait preuve d’enthousiasme jour après
La première journée de compétition de l’équipe nationale
de hockey sur luge masculin
était le 13 mars. H
jour, qui ont porté les mitaines
en encourageant leur équipe
dans les sites ou à la télévision,
nous tenons à vous remercier
du fond du cœur», ajoutait
John Furlong. H
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•Le 21 mars : Ski de fond –
1 km sprint, debout
Horaire des compétitions
pour Billy Bridges
Photo : Renel Choiselat
Mitaines rouges : 3,5 millions de paires vendues
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Une exposition voyage à Campbellton
L
’exposition originale intitulée «La Déportation des Acadiens de l’Île Saint-Jean : une
remarquable histoire de courage et de détermination» présentée au Musée acadien de l’Île-duPrince-Édouard en 2008, a été prêtée à la Société historique Machault qui souligne cette année le 250e anniversaire de la Bataille de la Ristigouche (1760-2010).
Du 19 mars au 15 mai, la Société Historique Machault, en partenariat avec la Galerie Restigouche à
Campbellton, présentera «La Bataille de la Ristigouche et les Acadiens». En plus d’artefacts et d’un film
sur les Acadiens de la Petite-Rochelle, cette exposition
mettra en vedette les personnages conçus par l’artiste Lucie Bellemare et les panneaux d’information conçus par Alexandre Roy d’après des recherches de
Georges Arsenault.
«C’est la première fois que le Musée acadien fait
circuler une exposition originale développée ici. C’est
excitant», dit Cécile Gallant, directrice du Musée.
Les représentants de la Société Historique Machault
avaient visité l’exposition à Miscouche en 2008 et ont
décidé de l’emporter chez eux. Le vendredi 12 mars,
les organisateurs de cette exposition se sont rendus au
Musée acadien à Miscouche pour embarquer les personnages, les toiles et les panneaux d’interprétation.
Le vernissage aura lieu le vendredi 19 mars à la
Galerie Restigouche à Campbellton.
Sur la photo on voit à gauche André Grégoire et Michel Goudreau qui se
sont rendus au Musée acadien pour chercher les personnages. Ils sont
accompagnés de Gloria Arsenault et Angèle Barriault qui préparent Joe
League-and-a-half pour le long voyage à Campbellton. (Marcia Enman) H
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