Note de synthèse – deuxième année de BTS SIO

Note de synthèse – deuxième année de BTS SIO
Yoan FAMEL | SI
Mission 5 - Planification et automatisation des sauvegardes
Afin de gagner en sécurité vis à vis des données j'ai décidé d'ajouter un deuxième disque au
serveur pour ensuite y copier l'intégralité des images systèmes de manière automatique, un disque
de même taille à donc été choisit.
5.1 - Création et montage de la nouvelle partition
Nous allons donc expliquer la marche à suivre en ligne de commandes après avoir inséré le
nouveau disque dans le serveur pour y créer une nouvelle partition à l'aide de fdisk.
Fdisk est un outil de manipulation de partitions d'un disque dur sous Linux, attention cependant, le
partitionnement avec fdisk peut entraîner la perte de toutes les données présentes sur le disque
sur lequel nous effectuons les opérations, c'est pourquoi il est nécessaire de s'assurer que ce
dernier soit vierge avant d'y implanter des données.
Nous listons dans un premier temps le contenu du répertoire /dev/ contenant tout les
périphériques de notre système afin d'y constater les disques et partitions déjà présentes.
Les disques durs en reliés en SATA à la carte mère apparaîtront toujours avec l'inscription « sd ».
Sous Linux, le nom des périphériques de stockage varie selon qu'il s'agit de disques SCSI ou IDE.
Pour les disques IDE, le premier sera noté hda puis hdb, etc.
Ici, le système de base se trouve sur le disque sdb répartit en trois partition : sdb1, sdb2 et sdb5.
Une fois le second disque relié nous remarquerons alors qu'un nouveau disque apparaît en tant
que sda, ce disque possède une partition sda1.
Nous allons donc lui en créer une nouvelle dédiée à la sauvegarde de nos images.
Voici donc en image les explications ci-dessus :
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Fdisk prend comme argument le chemin du fichier spécial associé au disque. À défaut, il utilisera le
premier disque trouvé. Nous pointons donc vers /sda/ à l'aide de la commande fdisk.
Puis nous appuyons sur m afin d'afficher l'aide utilisateur, n sera ensuite sélectionné afin de créer
une nouvelle partition.
L'utilitaire nous demande ensuite de sélectionner notre type de partition, ici nous choisirons
primaire, le numéro de partition reste libre de choix, étant donné que nous possédons déjà une
partition nommée sdb1 nous choisirons le nombre 2.
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Nous allons ensuite sélectionner le premier et dernier secteur, les secteurs vont nous permettre de
calibrer la partition, par exemple si nous voulions que la partition fasse la moitié du disque dur
nous dirions que le premier et dernier secteur sont à la moitié, ici nous laisserons les valeurs par
défaut car nous souhaitons obtenir tout l'espace disponible.
Une fois la partition calibrée, il va s'agir de l'écrire sur le disque dur, pour cela nous utilisons w
(écrire la table sur le disque et quitter), les disques se synchronisent alors pour créer la table de
partition.
Une fois notre partition créée il est possible de se rendre compte de sa présence sur le système en
listant une fois de plus le contenu du répertoire /dev/ :
Sda2 est alors bien présente sur le système.
Nous allons maintenant passer au formatage du système de fichier, nous avons pour cela un
utilitaire présent nativement sous Debian nommé mkfs, il est possible de lister tout les systèmes de
fichiers que nous sommes capables de formater déjà présent sur le système en appuyant sur
tabulation deux fois.
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Afin de rester dans un cadre standard nous allons utiliser le système de fichiers ext3.
Nous lançons donc la commande mkfs.ext3 en pointant vers notre nouvelle partition,
l'initialisation et le formatage du système de fichiers se produit alors.
Après ce formatage nous allons pouvoir monter notre disque dur. Donc pour monter cette partition
nous allons d'abord créer un nouveau répertoire sur lequel la monter. Ici /datasave.
Puis nous éditons le fichier /etc/fstab, ce fichier est lu au démarrage du système et contient
toutes les partitions qui sont à monter, on y retrouve donc les partitions par défaut du système.
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Nous y ajoutons ici en dernière ligne notre disque dur en lui précisant de monter sda2 sur le
répertoire /datasave et le système de fichiers utilisé suivit du paramètre default, 0 0.
Puis, afin de relire et d’exécuter le fichier /etc/fstab nous utilisons la commande mount -a.
Enfin, il est possible de vérifier le bon fonctionnement du fichier en utilisant la commande mount
pour lister les partitions montées sur le système.
En se rendant alors sur /datasave nous remarquons alors que nous pouvons utiliser notre système
de fichier :
Nous y créons un répertoire /datasave/sauvegarde où nous placerons toutes nos images
rapatriées sur le serveur.
Notre disque est maintenant prêt à être utilisé.
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5.2 - Automatisation de la sauvegarde et des mises à jour avec Cron
Dans un premier temps il va nous être utile de localiser le répertoire où les images systèmes des
postes remontés sur fog sont stockés :
Nous voyons bien que les postes remontés se trouvent à l'intérieur.
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Il va ensuite falloir installer rsync, rsync est un utilitaire permettant d'effectuer une
synchronisation entre deux répertoires, que ce soit sur le même PC ou entre deux ordinateurs reliés
en réseau.
Il va nous permettre de comparer et d'analyser les différences entre deux dossiers puis il copiera
uniquement les changements. C'est donc une sauvegarde incrémentielle.
On va ensuite créer un script nommé backup.sh et placé dans le dossier /usr/bin/ où sont
placés tout les exécutables. Ce script va faire appel à la commande rsync -a en précisant que le
dossier /images sera sauvegardé dans le dossier /datasave/sauvegarde
Afin d’attribuer les droits d'exécution du fichier nous lançons la commande chmod suivante :
Puis nous le lançons pour s'assurer de son fonctionnement.
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Il va s'agir ensuite d'automatiser ce script, nous éditons alors le fichier crontab :
Nous précisons ici que notre sauvegarde s'effectuera tout les jours de la semaine (sauf le samedi et
le dimanche) à 2h et demi du matin, nous pointons vers le chemin du script.
Afin d'en faire une vérification tout de suite nous entrons le paramètres à l'heure du jour :
Nous enregistrons et quittons.
Nous ajoutons ensuite un répertoire pour nous rendre compte par la suite du fonctionnement de la
tâche :
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A l'heure prévue, la sauvegarde est bien effectuée :
Il est également possible d'automatiser de la même manière les mises à jour du système de façon
régulière en créant un second script :
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Puis nous testons son fonctionnement :
De même nous utilisons la crontab :
La mise à jour se fera donc à 1h30 du matin tout les jours de la semaine.
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