Love song projet de création

LOVE songs
projet de création pour deux danseuses et un musicien
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LOVE songs
Le concept chorégraphie Anne Marion Interprétation Morgan de Quelen Anne Marion Jean-Nicolas Mathieu Un trio composé de deux danseuses et d’un musicien (chanteur,
guitariste, percussionniste corporel).
Un spectacle-concert d’une heure pour plateau, déclinable en
différentes versions (pour café, appartement, structures collectives).
Un répertoire de chansons d’amour varié dans ses couleurs, ses
époques, ses registres, constitué au fil de résidences, de rencontres
et d’ateliers, unifié par la voix du chanteur qui les interprète, les
réarrange, les déplace subtilement, parfois les superpose.
Une mise en scène dynamique qui multiplie les interactions au sein
du trio.
Un duo chorégraphique qui interroge les notions de trace, de
relation, et la question des rapports entre le texte et la danse.
La chanson d’amour nous intéresse parce qu’elle constitue une
mémoire ancrée dans le temps et hors du temps, un trait d’union
entre les époques et les générations. Soutenu par le Théâtre de la
Méridienne, Scène conventionnée de Lunéville (54), Love Songs est
en partie le fruit d’un travail de collecte mené à l’occasion de
résidences en milieu scolaire et en maison de retraite.
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LOVE songs
note d'intention
Love Songs se propose de donner à (ré)entendre des chansons de
légende, invite le public à réinvestir un souvenir, un moment de sa
vie intime, personnelle, donne à voir ce que la musique qu'on
connaît - ou pas - laisse comme empreintes sur le corps de deux
danseuses.
Qu'est-ce qu'une chanson d'amour ?
Une tentative de mettre des mots sur un sentiment.
Moi qui t'aimais, toi qui m'aimais : quoi de plus simple en vérité ?
La chanson d'amour marche sur une ligne de crête entre l’intime et
l’universel, le sublime et l'ordinaire, la tragédie et la bluette. Même si
elle croit toujours profondément tout ce qu'elle dit, elle n'est jamais
qu'une chanson d'amour : naïve et populaire.
L’entendre, la réentendre, c'est courir un risque : celui de voir surgir
en soi, par les mots, la voix, le corps d’un autre, un petit morceau de
sa propre vie, une émotion enfouie.
C'est que la chanson touche en nous un point essentiel : notre
rapport au temps. A travers elle, quelque chose traverse le temps
qui nous frappe en plein cœur parce que ce temps est aussi le
nôtre.
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Sous couvert de parler d'amour, la chanson tourne donc autour d'un
vide qui fascine et qui donne le vertige : ce que la vie efface,
comme la mer, sans faire de bruit.
Sous ses airs légers ou larmoyants, avec tout ce qu’il y a en elle de
joyeux et de léger, tout ce qu’elle charrie de vie et de chaleur, il se
pourrait bien que la chanson d’amour nous parle, encore et toujours,
de la mort et de l’absence.
C’est sur ce vide-là - cette nature profonde - que Love Songs se
propose de réfléchir.
Notre travail porte sur :
- La question de la trace. La chanson est une trace mémorielle.
Comment la mémoire s’inscrit-elle dans le corps ? Avant de
produire de la danse, donner à voir par le corps l’émotion que
produit la chanson, se laisser traverser par cette émotion.
- La question de la relation. Du désir à la rancoeur, les chansons
d’amour explorent tout le spectre des relations entre humains.
Trouver les schèmes chorégraphiques qui seraient les échos de
ces archétypes relationnels. Mettre la relation à nu par le corps.
- Les rapports de la danse et du texte. Dans Love Songs, l'écriture
chorégraphique se tisse par-dessus, contre ou entre les mots.
En interrogeant sans cesse la place du geste par rapport au mot,
Love songs se propose par la danse de donner forme à l’intériorité.
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LOVE songs
les interprètes
Anne Marion commence la danse à l’âge de cinq ans. Depuis, et
sous différentes formes, de la plus académique à la plus
contemporaine, elle n’a cessé de danser. En 2012 elle crée sa
propre compagnie, L’aéronef, commence dans différents ensembles
un parcours professionnel, se forme et
obtient le Diplôme d’Etat. Ses deux
premières créations, la Nouvelle Citroën
: ballet automobile et Je t’aimais oui
mais, mettent en relation la danse et le
texte (Roland Barthes, Serge
Gainsbourg). De formation classique,
menée en parallèle de ses études de
lettres, sa danse a gardé en elle
l’empreinte d’une stature, d’un port et
d’une ligne. Ni détenue, ni entravée par
cet héritage, elle fait de cette attache le
point de départ d’un dialogue incessant
avec tous les genres et toutes les écritures chorégraphiques,
qu’elles soient composées, improvisées, ou issues d’un répertoire.
En 2007, elle vit sa participation à La Pierre et les songes, d’Odile
Duboc, comme un moment clé. En 2012, sa rencontre avec Pascale
Houbin l'amène à écrire ses premières chansons de gestes. Depuis
2013, elle travaille en tant que danseuse interprète au sein de la
compagnie Ormone d’Aurore Gruel et poursuit sa propre recherche
au sein de sa compagnie L’aéronef.
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Morgan de Quelen débute la danse a Guingamp avec Lydia de
Wismes. Elle poursuit sa
formation 3 ans à Rennes, 3
ans à Paris avec Raymond
Franchetti, au CNSM puis a
l'école de l'Opera. A 17 ans,
elle intègre le Ballet National
de Nancy. Durant 22 ans, elle
y dansera en France et à
travers le monde une
centaine de pièces du
répertoire et des créations;
parmi les plus marquantes,
celles de George Balanchine,
Nacho Duato, Jean-Claude
Gallotta, Jose Limon, Russel Maliphant, Jean-Pierre Perreault,
Pilobolus, Malou Airaudo, Christophe Béranger, Joëlle Bouvier,
Jean-Francois Duroure, Mathilde Monnier, Abou Lagraa, Tero
Saarinen et Anu Sistonen. Elle s'essaie aujourd'hui à la
chorégraphie et continue de danser parallèlement pour des
chorégraphes indépendants.
Jean-Nicolas Mathieu a suivi
des études supérieures au
Conservatoire de Nancy.
Corniste, guitariste, chef de
choeur, membre du groupe
Mon désert, il compose les
musiques originales de
nombreux films et spectacles
à partir de matériaux aussi
variés que des comptines,
des bruits de la rue, des
percussions corporelles.
Créateur éclectique et inspiré,
il interprète, réarrange ou
recompose les standards de Love Songs en bousculant les repères
pour rendre à l’oreille sa virginité et faire sonner les mots comme au
premier jour. Sa voix naturellement claire et malléable le rend tout
aussi à l’aise sur du blues, de la chanson réaliste, du chant
liturgique ou de la variété.
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la compagnie
L’aéronef
site de la compagnie : www.compagnielaeronef.com
page facebook : www.facebook.com/aeronef
contact : [email protected]
Anne Marion : 06 87 01 45 67
La compagnie L'aéronef
Créée en 2012 à Epinal, la compagnie L'aéronef est un collectif
d’artistes qui a pour objet de développer des projets d’expression
originaux. Au cœur de ce travail, la pratique de la danse, toujours en
lien avec d’autres formes vivantes ou patrimoniales : l’image, l’écrit,
la musique. La compagnie se veut un lieu de création ouvert à
l’extérieur, notamment par la diffusion de ses productions dans des
lieux non dédiés (friches, usines, musées, galeries d’art), l’animation
de stages pluridisciplinaires, la pratique de bals contemporains.
Membres du collectif
Anne Marion, danse
Florent Kieffer, écriture
Jean-Marc Viret, photographie
Jean-Nicolas Mathieu, musique
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Collaborateurs
Arts plastiques : Gilbert Villemin, Elina Chared
Vidéo : Ambre Lavandier
Photographie : Dominique Georgel
Danse : Morgan de Quelen, Lucile Guin
Costumes : Libeth Jud
Création
La nouvelle Citroën, Ballet automobile # 1
La nouvelle Citroën, Ballet automobile # 2
Les bals (Bal Gainsbourg, Cinébal, Love bal)
Vita brevis, visite chorégraphiée au musée Øphélie, impromptu pour galerie nue
Love songs
Transmission
Cours-atelier pour adultes amateurs
Écritures croisées (4 stages pluridisciplinaires de deux jours mariant
la danse contemporaine à une autre discipline : arts plastiques,
écriture, musique, photographie)
Dimanches dansés : stages de danse contemporaine
Action en maisons de retraite : collecte de chansons d'amour
Ateliers en milieu scolaire
Ateliers à destination d'adultes en situation de handicap
Formation-conférence « danse et littérature »
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