symphonie « avec orgue » méditerranée
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symphonie « avec orgue » méditerranée
le dessous des quartes (séance commentée) symphonie « avec orgue » jeudi 29 septembre 2011 | 18h30 SAINT-SAËNS | Symphonie n° 3 en do mineur « avec orgue » op. 78 (1886) w env. 35’ 1.Adagio – Allegro moderato – Poco adagio 2.Allegro moderato – Presto Maestoso – Allegro Marian Taché, concertmeister méditerranée vendredi 30 septembre 2011 | 20h samedi 1er octobre 2011 | 20h | sankt-vith – KKM Triangel D’INDY | Diptyque méditerranéen op. 87 (1925-1926) w env. 15’ 1.Soleil matinal 2.Soleil vespéral FALLA | Nuits dans les jardins d’Espagne, impressions symphoniques pour piano et orchestre (1911-1915) w env. 25’ 1.Au Généralife (Allegro tranquillo e misterioso) 2.Danse lointaine (Allegretto giusto) 3.Dans les Jardins de la Sierra de Cordoue (Vivo) Roberto Giordano, piano PAUSE SAINT-SAËNS | Symphonie n° 3 en do mineur « avec orgue » op. 78 (1886) w env. 35’ 1.Adagio – Allegro moderato – Poco adagio 2.Allegro moderato – Presto Maestoso – Allegro Marian Taché, concertmeister Orchestre Philharmonique Royal de Liège Rumon Gamba, direction jeu 29 & ven 30/09/2011 méditerranée [programme 02] Orchestre Philharmonique Royal de Liège Rumon Gamba, direction et présentation est le plus français des Andalous. Né à Cadix, Falla se lie d’amitié à Paris avec Debussy, Dukas et Ravel. Ses Nuits dans les jardins d’Espagne, pour piano et orchestre, passent de l’ambiance feutrée des jardins de Grenade à la rutilance d’une fête nocturne à Cordoue. À l’inverse, le Français D’Indy écrit, au milieu des années 1920, son Diptyque méditerranéen sous l’influence d’une mer chaude et d’un remariage heureux. D’INDY DIPTYQUE MÉDITERRANÉEN (1925-1926) dire qu'avec d'Indy j'ai beaucoup travaillé, et que je conserve le meilleur souvenir des sept années passées auprès de cet homme, si bon et si simple. » D’Indy a laissé des œuvres pour piano, de la musique de chambre (sonates, quatuors, quintette…), plusieurs opéras, trois symphonies, des poèmes symphoniques, ainsi qu’une œuvre pour piano et orchestre régulièrement jouée : la Symphonie « cévenole » (1886). Saint-Saëns aimait aussi la Méditerranée, lui qui écrivit un Concerto « égyptien » et une Suite « algérienne ». Sa Troisième Symphonie est écrite en 1886, l’année même de la mort de Liszt, à qui elle est dédiée. Saint-Saëns y fond les couleurs du piano à celles de l’orchestre et utilise un orgue dans un registre tantôt intime (deuxième mouvement), tantôt éclatant (finale). C’est avec cette œuvre que l’orgue Schyven de la Salle Philharmonique a été inauguré le 1er mars 1890. À la question « Composerez-vous encore une autre symphonie ? », Saint-Saëns répondra : « Non, j’ai donné là tout ce que je pouvais donner ». Concert d’inauguration de l’orgue Schyven restauré de la Salle Philharmonique, avec Thierry Escaich et Louis Langrée, septembre 2005. Issu de la noblesse, Vincent d’Indy (1851-1931) perd sa mère à l’âge d’un mois et est recueilli par sa grand-mère paternelle, qui l’initie très jeune à la musique. En 1890, il succède à son maître César Franck à la tête de la Société Nationale de Musique. Quatre ans plus tard, il fonde (avec Bordes et Guilmant) la Schola Cantorum, une école de musique visant à remettre à l’honneur la musique religieuse ancienne. Parallèlement, il enseigne la direction d’orchestre au Conservatoire de Paris dès 1912. Grand défenseur de Wagner et de Franck, d’Indy n’en apprécie pas moins Debussy. Parmi ses élèves, figurent notamment Satie, Roussel et Honegger. Satie lui rend ainsi hommage : « J'ai toujours été un mauvais élève — un cancre. Mais je dois 2 Remariage. Ayant perdu son épouse en 1905, d’Indy se remarie 15 ans plus tard avec Caroline Janson, qui l’éloigne des Cévennes — où il avait fait bâtir à 35 ans le château de Faugs (Ardèche) — et lui fait découvrir les charmes de la Méditerranée. Après un voyage de noces en Sicile, le couple séjourne dans la baie d’Agay, à l’Est de Saint-Raphaël. À l’aube de la septantaine, le compositeur découvre la Grande Bleue avec ravissement et apprend à nager. En 1925, le couple fait même bâtir une petite villa — L’Étrave — donnant sur la mer et le massif de l’Estérel. Sous l’influence du soleil du Midi, d’Indy sent croître l’inspiration. C’est l’époque du Poème des rivages op. 77 (1919-1921), inspiré de la baie d’Agay, de l’île de Majorque, de la côte de l’Adriatique et du Golfe de Gascogne, mais aussi du Diptyque méditerranéen op. 87. Écrite à Agay entre le 16 septembre 1925 et le 16 juillet 1926, cette ultime œuvre orchestrale est créée à Paris le 5 décembre 1926, à la Société des Concerts du Conservatoire. Primitivement baptisé Matin et soir sur la mer, le Diptyque méditerranéen est dédié au compositeur René de Castera (18731955), élève de d’Indy à la Schola Cantorum, et à son épouse. L’œuvre comporte deux volets : Soleil matinal, où paraît progressivement la lumière du jour (un peu à la manière du Lever du jour de Daphnis et Chloé, composé en 1912 par Ravel) et Soleil vespéral, dans lequel un souple balancement mène doucement à la tombée de la nuit. 3 FALLA SAINT-SAËNS NUITS DANS LES JARDINS D’ESPAGNE (1911-1915) SYMPHONIE N° 3 « AVEC ORGUE » (1886) et Davidson, y ont été installées, et toutes les célébrités du XIXe siècle y affluent. Cette salle sera démolie en 1905 et remplacée par le Piccadilly Hotel. Guitare. C’est à Paris, où il vécut de 1907 à 1914, que Manuel de Falla (1876-1946) subit l’influence de compositeurs qui allaient devenir ses amis : Debussy, Dukas et Ravel. Écrites entre 1911 et 1915 — finalement achevées à Barcelone après la déclaration de guerre —, les Nuits dans les jardins d’Espagne sont conçues à l’origine pour piano seul. C’est sous le conseil de Ricardo Viñes, dédicataire de l’œuvre, que Falla procède à une refonte complète pour piano et orchestre. Malgré la division tripartite, il ne s’agit pas d’un concerto pour piano, ni même d’une symphonie concertante. Le sous-titre « impressions symphoniques » traduit à cet égard une conception plus libre et moins formelle, dans laquelle le piano épouse les inflexions de l’orchestre plutôt qu’il ne les contrarie. L’écriture pianistique, influencée par celle de la guitare — emblème du folklore ibérique —, se caractérise par de nombreux trilles et arpèges. L’œuvre est créée le 9 avril 1916 au Théâtre Royal de Madrid, sous la direction d’Enrique Fernández Arbós, avec José Cubiles au piano. Trois nocturnes. Au Généralife (Allegro tranquillo e misterioso) fait référence au nom de la résidence d’été des rois maures à Grenade, pourvue d’un superbe jardin en terrasses. Le climat nocturne y est notamment suggéré par des effets de cors lointains, auxquels se superposent les cordes jouées sul ponticello, ce qui signifie « le plus près possible du chevalet ». Cette manière de jouer atténue les sons fondamentaux (graves) pour intensifier les sons harmoniques (aigus). Véritable enchantement nocturne, la Danse lointaine (Allegretto giusto) contraste par ses emportements fiévreux, ses effluves soudaines, jaillissant dans la nuit au gré d’une fantaisie imprévisible. Directement enchaîné, le troisième volet Dans les jardins de la Sierra de Cordoue (Vivo) repose sur une forme rondo (refrain/couplets) dans laquelle alternent des passages vigoureux, inspirés de quelque fête gitane, et un thème sensuel et langoureux, redevable au folklore andalou. Au centre, survient un Allegro moderato qui, dans un climat suspendu et pensif, fait entendre un très beau solo de piano. L’ensemble s’évanouit paisiblement dans un frémissement orchestral, à peine ponctué par l’instrument soliste. ÉRIC MAIRLOT Londres, St James’s Hall, salle de concert où fut créé, en 1886, Efflorescence. Camille Saint-Saëns (1835-1921) a écrit cinq symphonies, que la postérité n’a pas reconnues de manière égale. La célèbre Troisième est en réalité achevée la dernière (on connaît la célèbre réplique de l’auteur à la question « Composerez-vous encore une autre symphonie ? Non, j’ai donné là tout ce que je pouvais donner »). Elle fait partie de cette efflorescence qui voit naître, à la fin du XIXe siècle, les symphonies de Franck, Chausson, d’Indy, Magnard, Dukas… Deux parties. La Troisième Symphonie voit le jour l’année même de la mort de Liszt, à qui elle est dédiée. Sains-Saëns commente lui-même la structure de la partition : « Cette symphonie est divisée en deux parties. Néanmoins, elle renferme en principe les quatre mouvements traditionnels, mais le premier, arrêté dans ses développements, sert d’introduction à l’adagio, et le scherzo est lié par le même procédé au finale. Le compositeur a cherché par ce moyen à éviter, dans une certaine mesure, les interminables reprises et répétitions qui tendent à disparaître de la musique instrumentale. L’auteur pensait aussi que le moment était venu, pour la symphonie, de bénéficier des progrès de l’instrumentation moderne. » Œuvre du voyage, elle est composée en Bohême et en France de février à avril 1886, puis créée à Londres le 19 mai de cette même année, à la Philharmonic Society, sous la direction du compositeur. Huit mois plus tard, le 9 janvier 1887, la Société des concerts du Conservatoire la fait entendre à Paris. La création londonienne a lieu dans une salle de concert, le St James’s Hall, qui a plus d’un point commun avec les magasins Wanamaker de Philadelphie : c’est au départ un immense complexe édifié en 1856, donnant sur Regent street et Piccadilly, qui peut accueillir 2 500 spectateurs. De grandes orgues, dues à Gray la Symphonie « avec orgue » de Saint-Saëns. w 4 5 L’ORGUE SYMPHONIQUE Candeur ou malice ? On chercherait en vain ici un bilan musical et technique « des progrès de l’instrumentation moderne ». Ce qui est remarquable en revanche, c’est la manière dont Saint-Saëns, tirant les leçons de la Fantaisie sur la Tempête de Berlioz, fond les couleurs du piano à celles de l’orchestre et utilise un orgue dans un registre tantôt intime (deuxième mouvement), tantôt éclatant (finale). L’hommage à Liszt se trouve également dans l’utilisation de la forme dite cyclique : il suffit d’écouter l’œuvre avec un peu d’attention pour apprécier la manière dont certains thèmes réapparaissent et s’entrelacent, comme dans la Faust-Symphonie du compositeur hongrois (jouée par l’OPRL le vendredi 20 avril 2012). Franck utilisera le même procédé, quelque temps plus tard, dans sa Symphonie en ré mineur (1887-1888). L’ORGUE DE LA SALLE PHILHARMONIQUE DE LIÈGE 1887inauguration, le 30 avril et le 1er mai, de la salle construite sur les plans des architectes Louis Boonen et Laurent Demany (1162 places) 1888construction par Pierre Schyven pour l’Exposition de Bruxelles : traction mécanique avec machine Barker (III/46) Liège. C’est notamment avec la 3e Symphonie de Saint-Saëns que l’orgue Schyven de la Salle Philharmonique est inauguré le 1er mars 1890, avec Charles Danneels aux clavier et JeanThéodore Radoux au pupitre. En 2007, l’OPRL et Pascal Rophé enregistrent la 3e Symphonie de Saint-Saëns et la Symphonie concertante de Jongen, avec Olivier Latry en soliste. 1889transfert dans la salle actuelle 1890inauguration le 1er mars par Charles-Marie Widor, Alphonse Mailly et Charles Danneels 1900construction du buffet d’après les plans de l’architecte Charles Soubre 1925pneumatisation et agrandissement par Vegezzi-Bossi (III/55) JEAN-PIERRE ROUSSEAU Au XIX siècle, l’orgue s’agrandit, devient plus puissant, plus complexe… En profitant des progrès de la révolution industrielle, des facteurs de génie, comme Cavaillé-Coll, Walcker ou Willis, le dotent de nombreux jeux de fonds et jeux d’anches dont le caractère s’inspire des sonorités de l’orchestre symphonique. Cavaillé-Coll augmente les pressions, construit de grandes « boîtes expressives » (s’ouvrant ou se fermant graduellement) et des « appels d’anches » (appelant les jeux par groupes) pour créer des effets de crescendo-decrescendo plus flexibles qu’auparavant. De son côté, l’Anglais Charles Barker invente un levier pneumatique qui permet de diminuer la résistance des claviers. Prenant exemple sur la Grande-Bretagne industrialisée, le continent européen et les États-Unis se couvrent de salles de concerts comportant un orgue en fond de scène. Sorti du cadre religieux, l’orgue gagne ainsi la société civile pour renforcer l’orchestre symphonique, où même le suppléer. e vendredi 7 octobre 2011, 20h shéhérazade LEKEU | Adagio pour quatuor d’orchestre GERSHWIN | Concerto pour piano RIMSKI-KORSAKOV | Shéhérazade Jonathan Gilad, piano Orchestre Philharmonique Royal de Liège Domingo Hindoyan, direction wComposé en 1888, Shéhérazade est l’œuvre la plus populaire de Rimski-Korsakov, inspirée des contes des Mille et une nuits. Pour sauver sa vie, Shéhérazade raconte chaque nuit une histoire au sultan qui, impatient de découvrir la suite, repousse au lendemain l’exécution de sa maîtresse. On y suit les aventures du marin Sindbad, du prince Kalender, avant de participer à une fête à Bagdad ! Une somptueuse fête d’orchestre ! 6 1939électrification et agrandissement par Maurice Delmotte (III/58) 1956agrandissement par Georges Delmotte (III/62) 2005restauration par la Manufacture d’Orgues Thomas et la Manufacture d’Orgues Luxembourgeoise : retour à l’orgue de Schyven augmenté de neuf jeux, console électrique mobile avec claviers de 61 touches et pédalier de 32 touches (III/55). L’orgue Schyven restauré a été inauguré lors d’un festival du 26 septembre au 2 octobre 2005, avec le concours des organistes Benoît Mernier, Stéphane Detournay, Éric Mairlot, Philippe Lefebvre, Thomas Deserranno, Anne Froidebise. À cette occasion, la 3e Symphonie de Saint-Saëns a été jouée par l’OPRL et Thierry Escaich, sous la direction de Louis Langrée. ÉRIC MAIRLOT 7 RUMON GAMBA DIRECTION ROBERTO GIORDANO PIANO Formation. Au terme de ses études avec Formation. Né en 1981 en Calabre, Roberto Colin Metters à la Royal Academy of Music de Londres, Rumon Gamba est le premier à recevoir l’équivalent d’un « doctorat » en direction d’orchestre. Lauréat du Concours pour jeunes musiciens Lloyds Bank BBC, il devient assistant puis chef associé de l’Orchestre Philharmonique de la BBC jusqu’en 2002, puis Associé de la Royal Academy of Music dès 2002. Giordano commence le piano avec Angela Masneri. À 14 ans, il est admis à l’École Normale de Musique Alfred Cortot (Paris), dans la classe de Marcella Crudeli. À 18 ans, il termine le Conservatoire Rossini de Pesaro avec la plus grande distinction et la mention d’honneur. Ensuite il étudie à l’« Accademia Pianistica Internazionale Incontri col Maestro » d’Imola en Italie, avec les professeurs Leonid Margarius et Piero Rattalino. Fonctions. Rumon Gamba est Chef principal et Directeur musical de l’Opéra du Norrland (région septentrionale de Suède), situé à Umeå sur la Baltique. Il est également Chef principal de l’Orchestre Symphonique d’Aalborg, au Danemark. Entre 2002 et 2010, il a été Chef principal et Directeur musical de l’Orchestre Symphonique d’Islande. Il dirige régulièrement les orchestres de la BBC, notamment pour les BBC Proms (concertspromenades). Carrière. Rumon Gamba dirige en Amérique du Nord (Toronto, Ottawa, New York, Indianapolis, Floride…), en Europe (Madrid, Oviedo, Londres, Cardiff, Cologne, Tampere, Berne…), en Asie (Hong Kong, Tokyo, Osaka, Nagoya…), ainsi qu’en Australie et en NouvelleZélande. Opéra. Après des débuts remarqués dans Candide de Bernstein, Rumon Gamba est retourné à l’English National Opera au printemps 2011 pour la création de Two Boys de Nico Muhly. La saison dernière, il a aussi dirigé la première suédoise de Dancer in the Dark de Poul Ruder et Blood on the Floor de Mark-Anthony Turnage, tous deux à l’Opéra du Norrland. Il a aussi dirigé la première islandaise de Scherzoid de Turnage (cocommande des Orchestres Philharmoniques de New York et de Londres) et la première mondiale du Concerto pour alto de Brett Dean, avec l’Orchestre Symphonique de la BBC. 8 Reine Élisabeth. Dès son plus jeune Actualité. Fier du succès de son cycle Schumann avec l’Orchestre Symphonique de l’Opéra du Norrland, il dirige cette saison un cycle Brahms et travaille avec des compositeurs comme Thomas Adès et Julian Anderson (Festival de musique contemporaine MADE). Après avoir triomphé dans Otello de Verdi, il dirigera Carmen de Bizet au printemps 2012. Parallèlement, il poursuit la mise en œuvre de concerts de fin de soirée très populaires, spécifiquement conçus pour les jeunes adultes. Discographie. Rumon Gamba enregistre exclusivement pour Chandos. Avec l’Orchestre Symphonique d’Islande, il a enregistré deux CD d’œuvres orchestrales de Malcolm Williamson, et plus récemment, une série d’œuvres orchestrales de Vincent d’Indy (le premier CD remporta un Grammy Award). D’autres enregistrements, de musiques de films notamment, ont remporté de nombreuses récompenses. Liège. Rumon Gamba dirige l’OPRL pour la première fois. âge, il est lauréat de plusieurs concours de niveau international, tant en Italie qu’à l’étranger. En 2003, sa quatrième place au Concours Reine Élisabeth le révèle à l’attention de la critique internationale et le propulse immédiatement sur les plus grandes scènes de concert du monde entier : Bruxelles, Milan, Gênes, Saint-Pétersbourg, Berlin, Salzsbourg, Pékin, Yokohama, Vienne, Wrocław, Francfort, Istanbul, León, Vicenza, Paris, Pavie, Liège, Verbier, New York, Corée du Sud… Il est également soliste avec les orchestres de Belgique, Lille, Saint-Pétersbourg, Padoue, Bucarest, Aix-la-Chapelle… s’enrichit d’une belle collaboration avec d’éminents partenaires comme le baryton Leo Nucci, le violoniste Lorenzo Gatto, et des chefs tels que Gilbert Varga, Pavel Kogan, Paul Mann, Anton Nanut, Christian Brancusi, JeanPierre Haeck, Marcus Bosch et Hansjöerg Schellenberger. Il joue régulièrement avec José Van Dam. À Imola il a été particulièrement apprécié par Vladimir Ashkenazy dans l’intégrale des Études de Chopin. diffusé par RTBF, VRT, CANVAS, ARTE en Belgique et par les chaînes plus importantes de France, Angleterre, Russie, Australie, Canada. En novembre 2004, Roberto Giordano est « The pianist of the Week » au Japon sur la chaîne TV Classica Japan qui lui consacre le reportage. En 2006, un DVD dans la série Pianissimo Collection a été produit par le label Domovideo, publié et en suite diffusé sur la chaîne satellite SKY Classica. Roberto Giordano a enregistré cinq CD, dont les derniers pour les labels Cyprès et La Bottega Discantica. Ses concerts ont été enregistrés et retransmis régulièrement par la RTBF, Klara, RAI Radiouno et Radiotre, CCTV en Chine, Radio Vaticana, Radio Classica, Class Life et Radio du Luxembourg. Nombreuses sont ses collaborations avec RTBF Radio et La Deux TV, notamment comme « invité expert » dans les programmes musicaux. Depuis septembre 2008, il est professeur de piano principal à l’Institut Supérieur de Musique et Pédagogie de Namur (IMEP). Médias. Le metteur-en-scène Gérard Liège. Le 17 juin 2003, Roberto Giordano Corbiau (Oscar et Golden Globe pour les films Farinelli et Le Maître de Musique) lui consacra en 2004 un portrait-biographie, Roberto Giordano, d’un monde à l’autre, jouait le Concerto n° 1 de Liszt avec l’OPRL et J.-P. Haeck. Le 11 décembre de la même année, il interprétait le Concerto n° 3 de Beethoven, sous la baguette de P. Kogan. Carrière. Son expérience artistique 9 l’orchestre Directeur général Altos Flûtes Trompettes Jean-Pierre ROUSSEAU Ning SHI*** Lieve GOOSSENS*** Jean LAMBERT*** Arnaud THORETTE, Valérie DEBAELE** François RUELLE** Liesbet DRIEGELINCK* Philippe RANALLO* NN.* Sébastien LEMAIRE* Piccolo Trombones NN.** Alain PIRE*** Directeur musical Christian ARMING Artur TOTH* Richard PIÉTA Corinne CAMBRON Marian TACHÉ Sarah CHARLIER NN. Éric GERSTMANS Hautbois Isabelle HERBIN Sylvain CREMERS*** Olivier GIOT*** Émilie BELAUD** Izumi OKUBO* Maria BARANOWSKA Ann BOSSCHEM Alain JANTI** Emil LAVRENOV Sébastien GUEDJ** Trombone basse Alain LOVENBERG* Pierre SCHYNS** Jean-Christophe Bernard STIENNON* MICHALLEK Violaine MILLER Yinlai CHEN Violoncelles Cor anglais Stefan MAIRESSE*** Jean-Luc VOTANO*** Geert VERSCHRAEGEN** Rémy DEGROOTE*** anniversaire, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège accueille un nouveau directeur musical. Christian Arming apporte sa jeunesse et son expérience à un orchestre porté par l’excellence, la découverte et l’ouverture à tous les publics. Fondé en 1960, l’OPRL (100 musiciens) est aujourd’hui reconnu comme « le meilleur orchestre de Belgique ». Sous l’impulsion de son fondateur Fernand Quinet et de chefs comme Paul Strauss, Pierre Bartholomée, Louis Langrée ou Pascal Rophé, l’Orchestre s’est forgé une identité unique en Europe — mélange de discipline des orchestres allemands et de « transparence » de la tradition française, ouverture à la création et à de vastes répertoires. célèbre deux compositeurs qui ont, chacun à leur manière, révolutionné la vie musicale de leur époque, Franz Liszt et Claude Debussy. Ils constituent la colonne vertébrale d’une saison qui explore les « poèmes symphoniques » de Dukas, Richard Strauss, Falla, Tchaikovski, Bernstein, Gershwin, Rimski-Korsakov… Rossella CONTARDI Thibault LAVRENOV** Pierre COX Jean-Pierre BORBOUX* Anne-Marie DENUTTE Étienne CAPELLE Hanxiang GONG Ger CHAPPIN Hélène LIEBEN Cécile CORBIER Clarinette mi bémol Barbara MILEWSKA Marie-Nadège DESY Pierre XHONNEUX** Philippe PAROTTE Martin HESSELBEIN Jeunes artistes. L’OPRL continue à Payambé REYES-VERMOT Théo SCHEPERS Laurence RONVEAUX Olivier VANDERSCHAEGHE Seconds violons Contrebasses Aleš ULRICH*** Hristina FARTCHANOVA*** NN.** Zhaoyang CHANG** Martine BOTTE* Mario MAURANO* Maria OSINSKA* Francis BRUYÈRE Michèle COMPÈRE Francis DANLOY Contrebassons Audrey GALLEZ Gérard DOUEZ Philippe UYTTEBROUCK** Christian GERSTMANS François HAAG Bernd WIRTHLE* Marianne GILLARD Koen TOTÉ Toutes les musiques. Aujourd’hui, l’OPRL donne plus de 80 concerts par an dont la moitié à Liège. Depuis 2000, il gère également la Salle Philharmonique de Liège, élargissant l’offre de concerts à la musique baroque, à la musique de chambre, aux grands récitals pour piano ou orgue, aux musiques non-classiques. www.oprl.be Roland HEUKMES Théo VANHOVE** Percussions Pierre XHONNEUX* Jean-Marc LECLERCQ*** Martine LEBLANC* Peter VAN TICHELEN** Arne LAGATIE* Harpes Clarinette basse Annelies BOODTS Martine LEBLANC** Aurore GRAILET Bassons célesta Pierre KERREMANS*** Geoffrey BAPTISTE Joanie CARLIER** Philippe UYTTEBROUCK* Bernd WIRTHLE* piano Geoffrey BAPTISTE André ROÉ orgue Éric MAIRLOT Cors Nico DE MARCHI*** Quentin JAUSSAUD Bruce RICHARDS** Reni MANOLOVA Geoffrey GUÉRIN* Aude MILLER David LEFÈVRE* Astrid STEVANT Nigel MUNISAMY* NN. *** Premier soliste, Chef de pupitre Timbales Clarinettes Sophie COHEN en 50 ans, dont 24 depuis 1999, largement récompensés par la presse internationale), l’OPRL est aussi l’ambassadeur de la Communauté francophone de Belgique à l’étranger : il part régulièrement en tournée (en 2012 en Espagne et en Corée). Tuba Carl DELBART** Bernard STIENNON** Liszt et Debussy. La saison 2011-2012 soutenir de jeunes artistes, tels que Jonathan Gilad, Domingo Hindoyan, Roberto Giordano, Jean-Frédéric Neuburger, Bertrand Chamayou, Manuel Lopez Gomez, Alina Pogostkina, Adam Laloum, Christian Poltéra, David Afkham, et poursuit ses collaborations avec des artistes confirmés, comme Tabea Zimmermann, Nikolai Demidenko, Marc Coppey, Antoni Wit, Christophe Rousset, Günther Herbig, John Neschling ou Louis Langrée. Gérald EVRARD** Juliette MARICHAL Alliage. Après la saison de son 50e Disques. Très présent au disque (50 CD 10 Patrick HESELMANS* Concertmeister Premiers violons ORCHESTRE PHILHARMONIQUE ROYAL DE LIÈGE premier soliste invité ** Premier soliste * Second soliste 11 LA FNAC VOUS PROPOSE Des livres… wJean-Claude HOFFELÉ, Manuel de Falla, Paris, Fayard (coll. Bibliothèque des grands musiciens), 1992. wJean GALLOIS, Charles-Camille Saint-Saëns, Liège, Mardaga (Coll. Musique, musicologie), 2004. wMichel FAURE, Musique et société du second Empire aux années vingt : autour de Saint-Saëns, Fauré, Debussy et Ravel, Paris, Flammarion (coll. Harmoniques), 1985. Des disques… D'INDY, Diptyque méditerranéen wOrchestre Symphonique d'Islande, dir. R. Gamba (CHANDOS) wOrchestre Philharmonique du Luxembourg, dir. E. Krivine (TIMPANI) FALLA, Nuits dans les jardins d'Espagne wJ. Colom, Orchestre Symphonique de Grenade, dir. J. Pons (HARMONIA MUNDI) wA. de Larrocha, Orchestre Philharmonique de Londres, dir. R. Frühbeck de Burgos (DECCA) agenda salle philharmonique SAINT-SAËNS, Symphonie n° 3 « avec orgue » wO. Latry, Orchestre Philharmonique Royal de Liège, dir. P. Rophé (CYPRES) Samedi 1er octobre 2011, 14h & 17h Jeudi 13 octobre 2011, 18h30 EXPLORATION DU MONDE WEST SIDE STORY COMPOSTELLE Le dessous des quartes (Séance commentée) Mercredi 5 octobre 2011, 18h30 écouter la musique [gratuit] RIMSKI-KORSAKOV | Shéhérazade Vendredi 7 octobre 2011, 20h SHÉHÉRAZADE LEKEU | Adagio pour quatuor d’orchestre GERSHWIN | Concerto pour piano RIMSKI-KORSAKOV | Shéhérazade Jonathan Gilad, piano Orchestre Philharmonique Royal de Liège Domingo Hindoyan, direction Dimanche 9 octobre 2011, 16h RÉCITAL JONATHAN GILAD MOZART | Sonate n° 12 en fa majeur BEETHOVEN | Sonate n° 17 en ré mineur op. 31 n° 2 « La tempête » BRAHMS | Rhapsodies op. 79 SCHUBERT | Wanderer-Fantaisie en do majeur Jonathan Gilad, piano 12 BERNSTEIN | West side story, Danses symphoniques Orchestre Philharmonique Royal de Liège Domingo Hindoyan, direction et présentation Vendredi 14 octobre 2011, 20h ROMÉO ET JULIETTE LIADOV, Le lac enchanté SIBELIUS, Concerto pour violon TCHAIKOVSKI, Roméo et Juliette BERNSTEIN, West side story, Danses symphoniques Tatiana Samouil, violon Orchestre Philharmonique Royal de Liège Domingo Hindoyan, direction Samedi 15 octobre 2011, 14h & 17h Jeudi 20 octobre 2011, 20h EXPLORATION DU MONDE Louisiane