symphonie « avec orgue » méditerranée

Transcription

symphonie « avec orgue » méditerranée
le dessous des quartes (séance commentée)
symphonie « avec orgue »
jeudi 29 septembre 2011 | 18h30
SAINT-SAËNS |
Symphonie n° 3 en do mineur « avec orgue » op. 78 (1886) w env. 35’
1.Adagio – Allegro moderato – Poco adagio
2.Allegro moderato – Presto Maestoso – Allegro
Marian Taché, concertmeister
méditerranée
vendredi 30 septembre 2011 | 20h
samedi 1er octobre 2011 | 20h | sankt-vith – KKM Triangel
D’INDY | Diptyque méditerranéen op. 87 (1925-1926) w env. 15’
1.Soleil matinal
2.Soleil vespéral
FALLA | Nuits dans les jardins d’Espagne,
impressions symphoniques pour piano et orchestre (1911-1915) w env. 25’
1.Au Généralife (Allegro tranquillo e misterioso)
2.Danse lointaine (Allegretto giusto)
3.Dans les Jardins de la Sierra de Cordoue (Vivo)
Roberto Giordano, piano
PAUSE
SAINT-SAËNS |
Symphonie n° 3 en do mineur « avec orgue » op. 78 (1886) w env. 35’
1.Adagio – Allegro moderato – Poco adagio
2.Allegro moderato – Presto Maestoso – Allegro
Marian Taché, concertmeister
Orchestre Philharmonique Royal de Liège
Rumon Gamba, direction
jeu 29 & ven 30/09/2011 méditerranée [programme 02]
Orchestre Philharmonique Royal de Liège
Rumon Gamba, direction et présentation
est le plus français des Andalous. Né à Cadix, Falla
se lie d’amitié à Paris avec Debussy, Dukas et Ravel.
Ses Nuits dans les jardins d’Espagne, pour piano
et orchestre, passent de l’ambiance feutrée des
jardins de Grenade à la rutilance d’une fête nocturne à Cordoue. À
l’inverse, le Français D’Indy écrit, au milieu des années 1920, son
Diptyque méditerranéen sous l’influence d’une mer chaude et
d’un remariage heureux.
D’INDY
DIPTYQUE MÉDITERRANÉEN (1925-1926)
dire qu'avec d'Indy j'ai beaucoup travaillé, et
que je conserve le meilleur souvenir des sept
années passées auprès de cet homme, si bon
et si simple. » D’Indy a laissé des œuvres pour
piano, de la musique de chambre (sonates,
quatuors, quintette…), plusieurs opéras, trois
symphonies, des poèmes symphoniques,
ainsi qu’une œuvre pour piano et orchestre
régulièrement jouée : la Symphonie « cévenole »
(1886).
Saint-Saëns aimait aussi la Méditerranée, lui qui écrivit un
Concerto « égyptien » et une Suite « algérienne ». Sa Troisième
Symphonie est écrite en 1886, l’année même de la mort de Liszt,
à qui elle est dédiée. Saint-Saëns y fond les couleurs du piano à
celles de l’orchestre et utilise un orgue dans un registre tantôt
intime (deuxième mouvement), tantôt éclatant (finale). C’est avec
cette œuvre que l’orgue Schyven de la Salle Philharmonique a
été inauguré le 1er mars 1890. À la question « Composerez-vous
encore une autre symphonie ? », Saint-Saëns répondra : « Non, j’ai
donné là tout ce que je pouvais donner ».
Concert d’inauguration de l’orgue Schyven restauré de la Salle Philharmonique,
avec Thierry Escaich et Louis Langrée, septembre 2005.
Issu de la noblesse, Vincent d’Indy
(1851-1931) perd sa mère à l’âge d’un mois
et est recueilli par sa grand-mère paternelle,
qui l’initie très jeune à la musique. En 1890, il
succède à son maître César Franck à la tête de
la Société Nationale de Musique. Quatre ans
plus tard, il fonde (avec Bordes et Guilmant)
la Schola Cantorum, une école de musique
visant à remettre à l’honneur la musique
religieuse ancienne. Parallèlement, il enseigne
la direction d’orchestre au Conservatoire de
Paris dès 1912. Grand défenseur de Wagner
et de Franck, d’Indy n’en apprécie pas
moins Debussy. Parmi ses élèves, figurent
notamment Satie, Roussel et Honegger. Satie
lui rend ainsi hommage : « J'ai toujours été
un mauvais élève — un cancre. Mais je dois
2
Remariage. Ayant perdu son épouse en
1905, d’Indy se remarie 15 ans plus tard avec
Caroline Janson, qui l’éloigne des Cévennes
— où il avait fait bâtir à 35 ans le château de
Faugs (Ardèche) — et lui fait découvrir les
charmes de la Méditerranée. Après un voyage
de noces en Sicile, le couple séjourne dans la
baie d’Agay, à l’Est de Saint-Raphaël. À l’aube
de la septantaine, le compositeur découvre la
Grande Bleue avec ravissement et apprend à
nager. En 1925, le couple fait même bâtir une
petite villa — L’Étrave — donnant sur la mer
et le massif de l’Estérel. Sous l’influence du
soleil du Midi, d’Indy sent croître l’inspiration.
C’est l’époque du Poème des rivages op. 77
(1919-1921), inspiré de la baie d’Agay, de l’île
de Majorque, de la côte de l’Adriatique et du
Golfe de Gascogne, mais aussi du Diptyque
méditerranéen op. 87. Écrite à Agay entre le
16 septembre 1925 et le 16 juillet 1926, cette
ultime œuvre orchestrale est créée à Paris le
5 décembre 1926, à la Société des Concerts du
Conservatoire. Primitivement baptisé Matin et
soir sur la mer, le Diptyque méditerranéen est
dédié au compositeur René de Castera (18731955), élève de d’Indy à la Schola Cantorum, et
à son épouse. L’œuvre comporte deux volets :
Soleil matinal, où paraît progressivement la
lumière du jour (un peu à la manière du Lever
du jour de Daphnis et Chloé, composé en 1912
par Ravel) et Soleil vespéral, dans lequel un
souple balancement mène doucement à la
tombée de la nuit.
3
FALLA
SAINT-SAËNS
NUITS DANS
LES JARDINS
D’ESPAGNE (1911-1915)
SYMPHONIE N° 3 « AVEC ORGUE » (1886)
et Davidson, y ont été installées, et toutes les
célébrités du XIXe siècle y affluent. Cette salle
sera démolie en 1905 et remplacée par le
Piccadilly Hotel.
Guitare. C’est à Paris, où il vécut de 1907 à
1914, que Manuel de Falla (1876-1946) subit
l’influence de compositeurs qui allaient devenir
ses amis : Debussy, Dukas et Ravel. Écrites
entre 1911 et 1915 — finalement achevées à
Barcelone après la déclaration de guerre —, les
Nuits dans les jardins d’Espagne sont conçues à
l’origine pour piano seul. C’est sous le conseil
de Ricardo Viñes, dédicataire de l’œuvre,
que Falla procède à une refonte complète
pour piano et orchestre. Malgré la division
tripartite, il ne s’agit pas d’un concerto pour
piano, ni même d’une symphonie concertante.
Le sous-titre « impressions symphoniques »
traduit à cet égard une conception plus libre et
moins formelle, dans laquelle le piano épouse
les inflexions de l’orchestre plutôt qu’il ne les
contrarie. L’écriture pianistique, influencée
par celle de la guitare — emblème du folklore
ibérique —, se caractérise par de nombreux
trilles et arpèges. L’œuvre est créée le
9 avril 1916 au Théâtre Royal de Madrid, sous
la direction d’Enrique Fernández Arbós, avec
José Cubiles au piano.
Trois nocturnes. Au Généralife (Allegro
tranquillo e misterioso) fait référence au
nom de la résidence d’été des rois maures
à Grenade, pourvue d’un superbe jardin en
terrasses. Le climat nocturne y est notamment
suggéré par des effets de cors lointains,
auxquels se superposent les cordes jouées sul
ponticello, ce qui signifie « le plus près possible
du chevalet ». Cette manière de jouer atténue
les sons fondamentaux (graves) pour intensifier
les sons harmoniques (aigus).
Véritable enchantement nocturne, la Danse
lointaine (Allegretto giusto) contraste par
ses emportements fiévreux, ses effluves
soudaines, jaillissant dans la nuit au gré d’une
fantaisie imprévisible. Directement enchaîné,
le troisième volet Dans les jardins de la Sierra
de Cordoue (Vivo) repose sur une forme rondo
(refrain/couplets) dans laquelle alternent des
passages vigoureux, inspirés de quelque fête
gitane, et un thème sensuel et langoureux,
redevable au folklore andalou. Au centre,
survient un Allegro moderato qui, dans un
climat suspendu et pensif, fait entendre un
très beau solo de piano. L’ensemble s’évanouit
paisiblement dans un frémissement orchestral,
à peine ponctué par l’instrument soliste.
ÉRIC MAIRLOT
Londres, St James’s Hall, salle de concert où fut créé, en 1886,
Efflorescence. Camille Saint-Saëns
(1835-1921) a écrit cinq symphonies, que la
postérité n’a pas reconnues de manière égale.
La célèbre Troisième est en réalité achevée
la dernière (on connaît la célèbre réplique
de l’auteur à la question « Composerez-vous
encore une autre symphonie ? Non, j’ai donné
là tout ce que je pouvais donner »). Elle fait
partie de cette efflorescence qui voit naître, à
la fin du XIXe siècle, les symphonies de Franck,
Chausson, d’Indy, Magnard, Dukas…
Deux parties. La Troisième Symphonie
voit le jour l’année même de la mort de Liszt,
à qui elle est dédiée. Sains-Saëns commente
lui-même la structure de la partition : « Cette
symphonie est divisée en deux parties.
Néanmoins, elle renferme en principe les
quatre mouvements traditionnels, mais le
premier, arrêté dans ses développements, sert
d’introduction à l’adagio, et le scherzo est lié
par le même procédé au finale. Le compositeur
a cherché par ce moyen à éviter, dans une
certaine mesure, les interminables reprises
et répétitions qui tendent à disparaître de la
musique instrumentale. L’auteur pensait aussi
que le moment était venu, pour la symphonie,
de bénéficier des progrès de l’instrumentation
moderne. »
Œuvre du voyage, elle est composée
en Bohême et en France de février à avril
1886, puis créée à Londres le 19 mai de cette
même année, à la Philharmonic Society, sous
la direction du compositeur. Huit mois plus
tard, le 9 janvier 1887, la Société des concerts
du Conservatoire la fait entendre à Paris. La
création londonienne a lieu dans une salle de
concert, le St James’s Hall, qui a plus d’un
point commun avec les magasins Wanamaker
de Philadelphie : c’est au départ un immense
complexe édifié en 1856, donnant sur Regent
street et Piccadilly, qui peut accueillir 2 500
spectateurs. De grandes orgues, dues à Gray
la Symphonie « avec orgue » de Saint-Saëns. w
4
5
L’ORGUE SYMPHONIQUE
Candeur ou malice ? On chercherait en
vain ici un bilan musical et technique « des
progrès de l’instrumentation moderne ». Ce
qui est remarquable en revanche, c’est la
manière dont Saint-Saëns, tirant les leçons
de la Fantaisie sur la Tempête de Berlioz, fond
les couleurs du piano à celles de l’orchestre et
utilise un orgue dans un registre tantôt intime
(deuxième mouvement), tantôt éclatant (finale).
L’hommage à Liszt se trouve également dans
l’utilisation de la forme dite cyclique : il suffit
d’écouter l’œuvre avec un peu d’attention pour
apprécier la manière dont certains thèmes
réapparaissent et s’entrelacent, comme dans
la Faust-Symphonie du compositeur hongrois
(jouée par l’OPRL le vendredi 20 avril 2012).
Franck utilisera le même procédé, quelque
temps plus tard, dans sa Symphonie en ré
mineur (1887-1888).
L’ORGUE DE LA SALLE
PHILHARMONIQUE DE LIÈGE
1887inauguration, le 30 avril et le 1er mai,
de la salle construite sur les plans
des architectes Louis Boonen et
Laurent Demany (1162 places)
1888construction par Pierre Schyven pour
l’Exposition de Bruxelles : traction
mécanique avec machine Barker
(III/46)
Liège. C’est notamment avec la 3e Symphonie
de Saint-Saëns que l’orgue Schyven de la Salle
Philharmonique est inauguré le 1er mars 1890,
avec Charles Danneels aux clavier et JeanThéodore Radoux au pupitre. En 2007, l’OPRL
et Pascal Rophé enregistrent la 3e Symphonie
de Saint-Saëns et la Symphonie concertante de
Jongen, avec Olivier Latry en soliste.
1889transfert dans la salle actuelle
1890inauguration le 1er mars par
Charles-Marie Widor, Alphonse Mailly
et Charles Danneels
1900construction du buffet d’après les
plans de l’architecte Charles Soubre
1925pneumatisation et agrandissement
par Vegezzi-Bossi (III/55)
JEAN-PIERRE ROUSSEAU
Au XIX siècle, l’orgue s’agrandit, devient
plus puissant, plus complexe… En profitant
des progrès de la révolution industrielle,
des facteurs de génie, comme Cavaillé-Coll,
Walcker ou Willis, le dotent de nombreux jeux
de fonds et jeux d’anches dont le caractère
s’inspire des sonorités de l’orchestre
symphonique. Cavaillé-Coll augmente les
pressions, construit de grandes « boîtes
expressives » (s’ouvrant ou se fermant
graduellement) et des « appels d’anches »
(appelant les jeux par groupes) pour créer des
effets de crescendo-decrescendo plus flexibles
qu’auparavant. De son côté, l’Anglais Charles
Barker invente un levier pneumatique qui
permet de diminuer la résistance des claviers.
Prenant exemple sur la Grande-Bretagne
industrialisée, le continent européen et les
États-Unis se couvrent de salles de concerts
comportant un orgue en fond de scène. Sorti du
cadre religieux, l’orgue gagne ainsi la société
civile pour renforcer l’orchestre symphonique,
où même le suppléer.
e
vendredi 7 octobre 2011, 20h
shéhérazade
LEKEU | Adagio pour quatuor d’orchestre
GERSHWIN | Concerto pour piano
RIMSKI-KORSAKOV | Shéhérazade
Jonathan Gilad, piano
Orchestre Philharmonique Royal de Liège
Domingo Hindoyan, direction
wComposé en 1888, Shéhérazade est l’œuvre la plus populaire de Rimski-Korsakov, inspirée
des contes des Mille et une nuits. Pour sauver sa vie, Shéhérazade raconte chaque nuit une
histoire au sultan qui, impatient de découvrir la suite, repousse au lendemain l’exécution
de sa maîtresse. On y suit les aventures du marin Sindbad, du prince Kalender, avant de
participer à une fête à Bagdad ! Une somptueuse fête d’orchestre !
6
1939électrification et agrandissement par
Maurice Delmotte (III/58)
1956agrandissement par Georges
Delmotte (III/62)
2005restauration par la Manufacture
d’Orgues Thomas et la Manufacture
d’Orgues Luxembourgeoise : retour à
l’orgue de Schyven augmenté de neuf
jeux, console électrique mobile avec
claviers de 61 touches et pédalier de
32 touches (III/55).
L’orgue Schyven restauré a été inauguré lors
d’un festival du 26 septembre au 2 octobre
2005, avec le concours des organistes Benoît
Mernier, Stéphane Detournay, Éric Mairlot,
Philippe Lefebvre, Thomas Deserranno, Anne
Froidebise. À cette occasion, la 3e Symphonie de
Saint-Saëns a été jouée par l’OPRL et Thierry
Escaich, sous la direction de Louis Langrée.
ÉRIC MAIRLOT
7
RUMON GAMBA
DIRECTION
ROBERTO
GIORDANO PIANO
Formation. Au terme de ses études avec
Formation. Né en 1981 en Calabre, Roberto
Colin Metters à la Royal Academy of Music
de Londres, Rumon Gamba est le premier
à recevoir l’équivalent d’un « doctorat » en
direction d’orchestre. Lauréat du Concours
pour jeunes musiciens Lloyds Bank BBC,
il devient assistant puis chef associé de
l’Orchestre Philharmonique de la BBC jusqu’en
2002, puis Associé de la Royal Academy of
Music dès 2002.
Giordano commence le piano avec Angela
Masneri. À 14 ans, il est admis à l’École
Normale de Musique Alfred Cortot (Paris),
dans la classe de Marcella Crudeli. À 18 ans,
il termine le Conservatoire Rossini de Pesaro
avec la plus grande distinction et la mention
d’honneur. Ensuite il étudie à l’« Accademia
Pianistica Internazionale Incontri col Maestro »
d’Imola en Italie, avec les professeurs Leonid
Margarius et Piero Rattalino.
Fonctions. Rumon Gamba est Chef
principal et Directeur musical de l’Opéra du
Norrland (région septentrionale de Suède),
situé à Umeå sur la Baltique. Il est également
Chef principal de l’Orchestre Symphonique
d’Aalborg, au Danemark. Entre 2002 et 2010,
il a été Chef principal et Directeur musical de
l’Orchestre Symphonique d’Islande. Il dirige
régulièrement les orchestres de la BBC,
notamment pour les BBC Proms (concertspromenades).
Carrière. Rumon Gamba dirige en
Amérique du Nord (Toronto, Ottawa, New York,
Indianapolis, Floride…), en Europe (Madrid,
Oviedo, Londres, Cardiff, Cologne, Tampere,
Berne…), en Asie (Hong Kong, Tokyo, Osaka,
Nagoya…), ainsi qu’en Australie et en NouvelleZélande.
Opéra. Après des débuts remarqués
dans Candide de Bernstein, Rumon Gamba
est retourné à l’English National Opera au
printemps 2011 pour la création de Two Boys
de Nico Muhly. La saison dernière, il a aussi
dirigé la première suédoise de Dancer in the
Dark de Poul Ruder et Blood on the Floor de
Mark-Anthony Turnage, tous deux à l’Opéra
du Norrland. Il a aussi dirigé la première
islandaise de Scherzoid de Turnage (cocommande des Orchestres Philharmoniques
de New York et de Londres) et la première
mondiale du Concerto pour alto de Brett Dean,
avec l’Orchestre Symphonique de la BBC.
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Reine Élisabeth. Dès son plus jeune
Actualité. Fier du succès de son cycle
Schumann avec l’Orchestre Symphonique
de l’Opéra du Norrland, il dirige cette
saison un cycle Brahms et travaille avec des
compositeurs comme Thomas Adès et Julian
Anderson (Festival de musique contemporaine
MADE). Après avoir triomphé dans Otello de
Verdi, il dirigera Carmen de Bizet au printemps
2012. Parallèlement, il poursuit la mise
en œuvre de concerts de fin de soirée très
populaires, spécifiquement conçus pour les
jeunes adultes.
Discographie. Rumon Gamba enregistre
exclusivement pour Chandos. Avec l’Orchestre
Symphonique d’Islande, il a enregistré deux CD
d’œuvres orchestrales de Malcolm Williamson,
et plus récemment, une série d’œuvres
orchestrales de Vincent d’Indy (le premier
CD remporta un Grammy Award). D’autres
enregistrements, de musiques de films
notamment, ont remporté de nombreuses
récompenses.
Liège. Rumon Gamba dirige l’OPRL pour la
première fois.
âge, il est lauréat de plusieurs concours
de niveau international, tant en Italie qu’à
l’étranger. En 2003, sa quatrième place au
Concours Reine Élisabeth le révèle à l’attention
de la critique internationale et le propulse
immédiatement sur les plus grandes scènes
de concert du monde entier : Bruxelles, Milan,
Gênes, Saint-Pétersbourg, Berlin, Salzsbourg,
Pékin, Yokohama, Vienne, Wrocław, Francfort,
Istanbul, León, Vicenza, Paris, Pavie, Liège,
Verbier, New York, Corée du Sud… Il est
également soliste avec les orchestres de
Belgique, Lille, Saint-Pétersbourg, Padoue,
Bucarest, Aix-la-Chapelle…
s’enrichit d’une belle collaboration avec
d’éminents partenaires comme le baryton Leo
Nucci, le violoniste Lorenzo Gatto, et des chefs
tels que Gilbert Varga, Pavel Kogan, Paul Mann,
Anton Nanut, Christian Brancusi, JeanPierre Haeck, Marcus Bosch et Hansjöerg
Schellenberger. Il joue régulièrement avec
José Van Dam. À Imola il a été particulièrement
apprécié par Vladimir Ashkenazy dans
l’intégrale des Études de Chopin.
diffusé par RTBF, VRT, CANVAS, ARTE en
Belgique et par les chaînes plus importantes
de France, Angleterre, Russie, Australie,
Canada. En novembre 2004, Roberto Giordano
est « The pianist of the Week » au Japon sur
la chaîne TV Classica Japan qui lui consacre
le reportage. En 2006, un DVD dans la série
Pianissimo Collection a été produit par le
label Domovideo, publié et en suite diffusé
sur la chaîne satellite SKY Classica. Roberto
Giordano a enregistré cinq CD, dont les
derniers pour les labels Cyprès et La Bottega
Discantica. Ses concerts ont été enregistrés et
retransmis régulièrement par la RTBF, Klara,
RAI Radiouno et Radiotre, CCTV en Chine,
Radio Vaticana, Radio Classica, Class Life et
Radio du Luxembourg. Nombreuses sont ses
collaborations avec RTBF Radio et La Deux
TV, notamment comme « invité expert » dans
les programmes musicaux. Depuis septembre
2008, il est professeur de piano principal à
l’Institut Supérieur de Musique et Pédagogie de
Namur (IMEP).
Médias. Le metteur-en-scène Gérard
Liège. Le 17 juin 2003, Roberto Giordano
Corbiau (Oscar et Golden Globe pour les
films Farinelli et Le Maître de Musique) lui
consacra en 2004 un portrait-biographie,
Roberto Giordano, d’un monde à l’autre,
jouait le Concerto n° 1 de Liszt avec l’OPRL
et J.-P. Haeck. Le 11 décembre de la même
année, il interprétait le Concerto n° 3 de
Beethoven, sous la baguette de P. Kogan.
Carrière. Son expérience artistique
9
l’orchestre
Directeur général
Altos
Flûtes
Trompettes
Jean-Pierre ROUSSEAU
Ning SHI***
Lieve GOOSSENS***
Jean LAMBERT***
Arnaud THORETTE,
Valérie DEBAELE**
François RUELLE**
Liesbet DRIEGELINCK*
Philippe RANALLO*
NN.*
Sébastien LEMAIRE*
Piccolo
Trombones
NN.**
Alain PIRE***
Directeur musical
Christian ARMING
Artur TOTH*
Richard PIÉTA
Corinne CAMBRON
Marian TACHÉ
Sarah CHARLIER
NN.
Éric GERSTMANS
Hautbois
Isabelle HERBIN
Sylvain CREMERS***
Olivier GIOT***
Émilie BELAUD**
Izumi OKUBO*
Maria BARANOWSKA
Ann BOSSCHEM
Alain JANTI**
Emil LAVRENOV
Sébastien GUEDJ**
Trombone basse
Alain LOVENBERG*
Pierre SCHYNS**
Jean-Christophe
Bernard STIENNON*
MICHALLEK
Violaine MILLER
Yinlai CHEN
Violoncelles
Cor anglais
Stefan MAIRESSE***
Jean-Luc VOTANO***
Geert VERSCHRAEGEN**
Rémy DEGROOTE***
anniversaire, l’Orchestre Philharmonique
Royal de Liège accueille un nouveau directeur
musical. Christian Arming apporte sa jeunesse
et son expérience à un orchestre porté par
l’excellence, la découverte et l’ouverture
à tous les publics. Fondé en 1960, l’OPRL
(100 musiciens) est aujourd’hui reconnu
comme « le meilleur orchestre de Belgique ».
Sous l’impulsion de son fondateur Fernand
Quinet et de chefs comme Paul Strauss, Pierre
Bartholomée, Louis Langrée ou Pascal Rophé,
l’Orchestre s’est forgé une identité unique en
Europe — mélange de discipline des orchestres
allemands et de « transparence » de la tradition
française, ouverture à la création et à de vastes
répertoires.
célèbre deux compositeurs qui ont, chacun à
leur manière, révolutionné la vie musicale de
leur époque, Franz Liszt et Claude Debussy. Ils
constituent la colonne vertébrale d’une saison
qui explore les « poèmes symphoniques » de
Dukas, Richard Strauss, Falla, Tchaikovski,
Bernstein, Gershwin, Rimski-Korsakov…
Rossella CONTARDI
Thibault LAVRENOV**
Pierre COX
Jean-Pierre BORBOUX*
Anne-Marie DENUTTE
Étienne CAPELLE
Hanxiang GONG
Ger CHAPPIN
Hélène LIEBEN
Cécile CORBIER
Clarinette mi bémol
Barbara MILEWSKA
Marie-Nadège DESY
Pierre XHONNEUX**
Philippe PAROTTE
Martin HESSELBEIN
Jeunes artistes. L’OPRL continue à
Payambé REYES-VERMOT
Théo SCHEPERS
Laurence RONVEAUX
Olivier VANDERSCHAEGHE
Seconds violons
Contrebasses
Aleš ULRICH***
Hristina FARTCHANOVA***
NN.**
Zhaoyang CHANG**
Martine BOTTE*
Mario MAURANO*
Maria OSINSKA*
Francis BRUYÈRE
Michèle COMPÈRE
Francis DANLOY
Contrebassons
Audrey GALLEZ
Gérard DOUEZ
Philippe UYTTEBROUCK**
Christian GERSTMANS
François HAAG
Bernd WIRTHLE*
Marianne GILLARD
Koen TOTÉ
Toutes les musiques. Aujourd’hui,
l’OPRL donne plus de 80 concerts par an
dont la moitié à Liège. Depuis 2000, il gère
également la Salle Philharmonique de Liège,
élargissant l’offre de concerts à la musique
baroque, à la musique de chambre, aux grands
récitals pour piano ou orgue, aux musiques
non-classiques. www.oprl.be
Roland HEUKMES
Théo VANHOVE**
Percussions
Pierre XHONNEUX*
Jean-Marc LECLERCQ***
Martine LEBLANC*
Peter VAN TICHELEN**
Arne LAGATIE*
Harpes
Clarinette basse
Annelies BOODTS
Martine LEBLANC**
Aurore GRAILET
Bassons
célesta
Pierre KERREMANS***
Geoffrey BAPTISTE
Joanie CARLIER**
Philippe UYTTEBROUCK*
Bernd WIRTHLE*
piano
Geoffrey BAPTISTE
André ROÉ
orgue
Éric MAIRLOT
Cors
Nico DE MARCHI***
Quentin JAUSSAUD
Bruce RICHARDS**
Reni MANOLOVA
Geoffrey GUÉRIN*
Aude MILLER
David LEFÈVRE*
Astrid STEVANT
Nigel MUNISAMY*
NN.
*** Premier soliste, Chef de pupitre
Timbales
Clarinettes
Sophie COHEN
en 50 ans, dont 24 depuis 1999, largement
récompensés par la presse internationale),
l’OPRL est aussi l’ambassadeur de la
Communauté francophone de Belgique à
l’étranger : il part régulièrement en tournée (en
2012 en Espagne et en Corée).
Tuba
Carl DELBART**
Bernard STIENNON**
Liszt et Debussy. La saison 2011-2012
soutenir de jeunes artistes, tels que Jonathan
Gilad, Domingo Hindoyan, Roberto Giordano,
Jean-Frédéric Neuburger, Bertrand Chamayou,
Manuel Lopez Gomez, Alina Pogostkina, Adam
Laloum, Christian Poltéra, David Afkham, et
poursuit ses collaborations avec des artistes
confirmés, comme Tabea Zimmermann,
Nikolai Demidenko, Marc Coppey, Antoni Wit,
Christophe Rousset, Günther Herbig, John
Neschling ou Louis Langrée.
Gérald EVRARD**
Juliette MARICHAL
Alliage. Après la saison de son 50e
Disques. Très présent au disque (50 CD
10
Patrick HESELMANS*
Concertmeister
Premiers violons
ORCHESTRE PHILHARMONIQUE
ROYAL DE LIÈGE
premier soliste invité
** Premier soliste
* Second soliste
11
LA FNAC VOUS PROPOSE Des livres…
wJean-Claude HOFFELÉ, Manuel de Falla, Paris, Fayard
(coll. Bibliothèque des grands musiciens), 1992.
wJean GALLOIS, Charles-Camille Saint-Saëns,
Liège, Mardaga (Coll. Musique, musicologie), 2004.
wMichel FAURE, Musique et société du second Empire aux années vingt :
autour de Saint-Saëns, Fauré, Debussy et Ravel, Paris, Flammarion (coll. Harmoniques), 1985.
Des disques…
D'INDY, Diptyque méditerranéen
wOrchestre Symphonique d'Islande, dir. R. Gamba (CHANDOS)
wOrchestre Philharmonique du Luxembourg, dir. E. Krivine (TIMPANI)
FALLA, Nuits dans les jardins d'Espagne
wJ. Colom, Orchestre Symphonique de Grenade, dir. J. Pons (HARMONIA MUNDI)
wA. de Larrocha, Orchestre Philharmonique de Londres, dir. R. Frühbeck de Burgos (DECCA)
agenda salle philharmonique
SAINT-SAËNS, Symphonie n° 3 « avec orgue »
wO. Latry, Orchestre Philharmonique Royal de Liège, dir. P. Rophé (CYPRES)
Samedi 1er octobre 2011, 14h & 17h
Jeudi 13 octobre 2011, 18h30
EXPLORATION DU MONDE
WEST SIDE STORY
COMPOSTELLE
Le dessous des quartes (Séance commentée)
Mercredi 5 octobre 2011, 18h30
écouter la musique [gratuit]
RIMSKI-KORSAKOV | Shéhérazade
Vendredi 7 octobre 2011, 20h
SHÉHÉRAZADE
LEKEU | Adagio pour quatuor d’orchestre
GERSHWIN | Concerto pour piano
RIMSKI-KORSAKOV | Shéhérazade
Jonathan Gilad, piano
Orchestre Philharmonique Royal de Liège
Domingo Hindoyan, direction
Dimanche 9 octobre 2011, 16h
RÉCITAL JONATHAN GILAD
MOZART | Sonate n° 12 en fa majeur
BEETHOVEN | Sonate n° 17 en ré mineur
op. 31 n° 2 « La tempête »
BRAHMS | Rhapsodies op. 79
SCHUBERT | Wanderer-Fantaisie en do majeur
Jonathan Gilad, piano
12
BERNSTEIN | West side story,
Danses symphoniques
Orchestre Philharmonique Royal de Liège
Domingo Hindoyan, direction et présentation
Vendredi 14 octobre 2011, 20h
ROMÉO ET JULIETTE
LIADOV, Le lac enchanté
SIBELIUS, Concerto pour violon
TCHAIKOVSKI, Roméo et Juliette
BERNSTEIN, West side story,
Danses symphoniques
Tatiana Samouil, violon
Orchestre Philharmonique Royal de Liège
Domingo Hindoyan, direction
Samedi 15 octobre 2011, 14h & 17h
Jeudi 20 octobre 2011, 20h
EXPLORATION DU MONDE
Louisiane