Alliance Renault-Nissan : la CFDT métallurgie soutient
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Alliance Renault-Nissan : la CFDT métallurgie soutient
Du 22 décembre 2015 Contact : Johnny Favre, Secrétaire national, 01 56 41 50 70 Alliance Renault-Nissan : la CFDT métallurgie soutient les travailleurs du site Nissan à Canton au Mississippi (États-Unis) La CFDT de Renault, en lien avec ses amis de Nissan Roren (syndicat de Nissan au Japon), est pleinement investie dans la défense des salariés d’UAW (United Auto Workers) du site Nissan de Canton (Mississippi). Elle estime que la position de Renault au sein de l’Alliance ne peut plus être neutre, tant les droits des travailleurs de Nissan aux USA sont bafoués ! Les salariés de Nissan Canton, soutenus par UAW étaient présents lors de la COP 21, pour être entendus et dénoncer ce manque de responsabilité de l’Alliance face à la violation de leurs droits fondamentaux dans l’État du Mississippi. La CFDT a participé à la distribution de flyers sur leur situation, lors d’une opération coup de poing en marge de la manifestation COP21 organisée au Grand Palais à Paris sur plusieurs journées. Elle voulait ainsi sensibiliser les citoyens français et les touristes à la répression syndicale des travailleurs dans un établissement Nissan d’outreAtlantique. Chaque flyer contenait le texte suivant : « L’alliance Renault-Nissan est un partenaire officiel de la COP21. Bien que les deux sociétés travaillent avec des syndicats partout dans le monde, Nissan menace les travailleurs qui souhaitent un syndicat dans leur usine du Mississippi ». Alors que UAW a enfin réussi à créer une section syndicale chez Volkswagen avec l’aide d’IG Metall dans l’État voisin du Tennessee, le 7 décembre dernier, Nissan reste sourd aux droits élémentaires des travailleurs. En septembre dernier, des travailleurs d’UAW sont venus au Comité restreint du groupe Renault pour expliquer leur situation et les intimidations dont ils sont victimes. L’avocate d’UAW en France a souligné le manque d’intérêt et de méthode constructive de la Direction de Nissan North America face à eux. La CFDT estime qu’il faut s’emparer de ce dossier ouvert depuis 4 ans (envoi d’un courrier à Carlos Ghosn en 2012), dans le sens qu’au-delà des droits des travailleurs, la passivité de l’Alliance Renault-Nissan aurait des répercussions négatives tôt ou tard pour les deux entreprises. L’arrivée d’un nouveau directeur, venant de Nissan Angleterre, après un passage chez Renault à Douai, devrait permettre de sortir de cette affaire par le haut. La CFDT Renault, en lien avec le syndicat de Nissan au Japon, ne lâchera pas les salariés de Nissan Canton aux États-Unis. Fédération Générale des Mines et de la Métallurgie - CFDT 1