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Le Gosier
Jouxtant Pointe à Pitre, la commune du Gosier a connu une véritable
métamorphose en 50 ans, passant du statut de petit village à celui de premier
centre balnéaire de la Guadeloupe. Appréciée des touristes et des Guadeloupéens
eux-mêmes pour les activités de loisirs que l’on peut y trouver, le Gosier n’en fut
pas moins historiquement un point militaire stratégique.
A propos du Gosier Habitants Repères Géographiques Repères Historiques Le saviez‐vous ? Il y avait 26 895 Gosiériens et
Gosiériennesen 2008. Les coordonnées géographiques de la
commune sont les suivantes : 16° 12’ Nord
61° 30’ Ouest Au début de la colonisation, les colons se sont intéressés à cette partie de l’île pour des raisons stratégiques. Ce n’est donc pas un hasard si la commune possède encore des édifices militaires qui témoignent de ce passé militaire. Gosier, porte le nom d’une espèce de pélican Grand Gosier au XVIIème siècle en raison de la dimension exceptionnelle de son bec et de sa poche qui le caractérise. Autrefois, on appelait aussi la commune « quartier Saint Louis ». Fiche Ressource Enseignant Le Pélican Grand Gosier Le pélican est un des oiseaux dont l'origine remonte le plus loin. Ses ancêtres auraient fait leur apparition il y a environ 100 millions d'années, à la fin de l'ère secondaire. Seuls les ordres comprenant aujourd'hui les grèbes, les cigognes et les hérons peuvent se prévaloir d'une origine aussi ancienne. C'est la raison pour laquelle on considère les pélicans comme des oiseaux primitifs, par opposition aux passereaux, par exemple, d'apparition beaucoup plus récente. L'âge d'or des pélécaniformes aurait pris place au début de l'ère tertiaire, il y a de cela entre 65 et 54 millions d'années. Jamais les espèces de cet ordre ne furent plus nombreuses et diversifiées que durant cette période ; puis, peu à peu, la variété des espèces diminua régulièrement jusqu'à ne plus comporter que les 66 espèces qui subsistent encore aujourd'hui à travers le monde. Des fossiles des premiers « pélicans » ressemblant aux espèces modernes, mais d'une taille bien supérieure, ont été retrouvés dans des dépôts oligocènes datant en moyenne d'une trentaine de millions d'années. Pour ce qui est des espèces actuelles, les plus anciens ossements mis au jour datent du pléistocène, entre 2 millions d'années et 10 000 ans. Dans les dépôts de cette période, on les trouve en abondance, en compagnie des fossiles d'une dizaine d'autres espèces maintenant éteintes. Les recherches paléontologiques ont établi que les pélicans étaient, à l'époque, beaucoup plus répandus, en Europe, qu'ils ne le sont aujourd'hui. La Grande‐Bretagne ou l'Allemagne abritaient alors des populations de pélicans comme en témoignent des ossements retrouvés dans le Yorkshire et la vallée du Rhin. La diminution de l'aire de répartition des pélicans a été particulièrement forte en Europe et se poursuit en ce moment. Qu'il s'agisse du pélican blanc ou du pélican frisé, une espèce voisine, ces gros oiseaux sont en effet très farouches et ont absolument besoin, pour installer leurs colonies de nidification, de trouver des espaces à l'abri de toute perturbation. Une forte pression humaine est donc incompatible avec leur maintien. Actuellement, le pélican blanc, surtout répandu dans les territoires de l'ex‐U.R.S.S. (Asie centrale, Russie, Caucase) et en Afrique, est assuré d'un meilleur avenir, mais le pélican frisé est, lui, au bord de l'extinction. Le pélican est un oiseau grégaire. Qu'il s'agisse de pêche, de déplacements, de repos ou de reproduction, toutes ses activités sont marquées par un fort instinct communautaire. Un pélican isolé est à coup sûr un animal égaré, blessé ou affaibli par la maladie. Selon les occupations et les périodes de l'année, la taille des rassemblements varie d'une dizaine à quelques milliers d'oiseaux. On peut voir deux raisons à ce grégarisme. La première, qui n'est d'ailleurs pas propre à l'espèce, tient à l'amélioration de la sécurité. Face aux prédateurs, l'union fait la force. Un groupe nombreux et compact présente un effet dissuasif dont ne bénéficie pas l'oiseau isolé. De plus, sur l'ensemble d'une colonie, il se trouve toujours une proportion d'oiseaux sur le qui‐vive, prêts à signaler le moindre péril à leurs congénères. La seconde raison de ce grégarisme tient au souci d'améliorer les conditions de pêche par un repérage et un rabattage collectifs des poissons. Un comportement qui n'atteint un tel degré d'élaboration que chez le pélican. Mais, quelle que soit la raison ayant présidé à leur formation, les groupes de pélicans ne sont jamais organisés selon une hiérarchie déterminée. Pas de dominants ni de dominés. Chaque oiseau se contente de s'intégrer à l'ensemble et d'y occuper une place à l'égal de ses voisins. Tout au plus peut‐on noter une prééminence des adultes sur les immatures, notamment sur les lieux de pêche. Les meilleures proies reviennent aux pélicans plus âgés, qui parviennent à s'imposer grâce à leur expérience et à une audace supérieure. Dans l'ensemble peu querelleur, le pélican n'exprime son agressivité vis‐à‐vis d'un congénère que de façon très limitée, sous la forme de brèves disputes pour la possession d'une proie ou pour empêcher un autre pélican de venir lui chaparder les éléments de construction de son nid. Bien qu'il soit exceptionnel que ces accrochages dégénèrent en affrontements violents, les plaies ou les cicatrices visibles sur la poche de certains pélicans témoignent que cela demeure possible. Les blessures en question sont infligées par le crochet qui termine la mandibule supérieure du bec. En cas de conflit, cet onglet corné pointu devient une arme capable de déchirer la poche de l'adversaire, qui est très vulnérable de par sa taille et la relative fragilité du tissu qui la compose. Avec ses 10 à 11 kilos, le pélican est l'un des plus lourds oiseaux capables de voler. Ses ailes, qui atteignent 3,5 m d'envergure, valent celles de ces voiliers géants que sont l'albatros hurleur, le marabout et le condor des Andes. Cet oiseau massif devrait peser encore plus lourd, étant donné son volume. Mais, comme bien d'autres volatiles, il jouit de particularités morphologiques qui allègent son corps par un phénomène de pneumatisation : ses os sont évidés, et chacun de ses poumons est pourvu de cinq « sacs aériens » de taille inégale. Ces sortes de poches aplaties enveloppent les poumons et les organes de l'abdomen, et se ramifient jusque dans les os, notamment ceux des ailes. En s'emplissant d'air, les sacs aériens contribuent à donner au pélican un volume idéal par rapport à son poids. Ils accroissent aussi l'apport d'oxygène, indispensable aux muscles au moment du vol. Le pélican est capable de soutenir un vol battu ou « ramé » – faisant appel à des battements puissants et amples : 70 par minute au lieu de 180 par minute chez la mouette – sur de longues périodes. Mais il est aussi, avec la mouette et le goéland, un des rares palmipèdes susceptibles de planer et de pouvoir tirer parti des courants ascensionnels d'air chaud. Cette aptitude au vol à voile lui permet d'interrompre le vol battu et de se reposer sans avoir à dépenser d'énergie. Toujours dans le souci d'économiser son énergie, le pélican, comme l'oie, vole en formations organisées en lignes obliques ou en chevrons. Chaque oiseau fournit ainsi un effort moindre du fait que son prédécesseur immédiat assure la pénétration dans l'air. Naturellement, cela ne vaut pas pour l'équipier de tête, dont l'effort est maximal. C'est pourquoi celui‐ci « décroche » régulièrement, laissant la première position à l'un des oiseaux le suivant immédiatement, puis s'insère dans le groupe, souvent en queue de formation. Un roulement est ainsi assuré sans que soit jamais ralentie l'allure générale. Chaque année, les populations de pélicans d'Europe et d'Asie occidentale vont hiverner en Afrique ou en Inde. Mais l'importance des déplacements migratoires en Afrique est difficile à apprécier dans la mesure où les pélicans originaires d'Europe se mêlent aux populations africaines de l'espèce. En revanche, on a pu observer en certains points où se concentrent les vols migratoires, comme les côtes d'Israël, des quantités élevées de pélicans – 3 000 en avril 1962. À l'approche de la période de reproduction, les pélicans abandonnent les zones d'hivernage et regagnent le site de nidification, où mâles et femelles s'apparient pour ne plus se quitter jusqu'au moment où ils auront fini d'élever leurs petits. Mais le cérémonial qui aboutit à la formation des couples diffère légèrement selon l'endroit où il a lieu. En dehors du site de nidification, c'est la femelle qui prend l'initiative de s'approcher des mâles occupés à parader entre eux ou à se reposer. Certains, parfois un seul, s'écartent alors du groupe pour venir la séduire. Lorsque plusieurs mâles poursuivent une même femelle, l'un finit vite par s'imposer. Pour intimider ses compagnons, il lui suffit d'étirer le cou et de pointer le bec vers le ciel. Le couple, une fois formé, s'isole et le mâle tente de s'accoupler. Mais, si la scène a lieu sur l'eau, le mâle, tout en chevauchant sa compagne, entraîne son immersion presque totale et l'accouplement reste incomplet. Quand la colonie de pélicans est sur le site de nidification, ce sont les mâles qui vont vers les femelles. En attendant le moment choisi, ils se livrent à une parade collective, dont le rituel semble assez anarchique : avec des grognements variés, ils vont et viennent de leur démarche lourdaude, s'assemblent par moments en cercle, étirant le cou vers l'avant, bec tendu, s'agrippant par le bec ou le dressant vers le ciel. Les femelles restent en périphérie, attendant qu'un ou plusieurs mâles s'écartent du groupe de parade pour s'intéresser à elles. Quand c'est le cas, la plus entreprenante des femelles ne tarde pas à jeter son dévolu sur l'un d'eux. Le pélican élu chasse alors ses rivaux. Puis le couple s'envole ou gagne l'eau, le mâle nageant à côté de la femelle ou devant elle. À terre, le mâle suit la femelle en se pavanant. Écartant les ailes, il marche en se dandinant de façon appuyée, le cou tendu et le bec dirigé vers le bas. Une fois le lien nuptial établi, le couple rejoint le groupe de parade pour y demeurer un temps immobile ou se dirige aussitôt vers le futur site du nid. C'est à la femelle que revient le choix de l'emplacement : des îlots bas, souvent sableux ou limoneux, ou de vastes massifs de roseaux, en bordure ou au milieu de plans d'eau. Lorsqu'elle est décidée, la femelle gratte le sol du bec et s'accroupit, et l'accouplement a lieu. Puis le mâle se met en quête d'éléments végétaux pour la construction du nid. Transportant les matériaux dans son bec ou dans sa poche, il va les déposer devant sa compagne qui se charge de les agencer. Normalement, deux œufs sont pondus, que le père et la mère couvent alternativement. Lorsqu'ils éclosent, un mois plus tard, les jeunes qui en sortent sont entièrement nus. Durant les deux premières semaines, leurs parents les nourrissent d'une sorte de bouillie liquide qu'ils régurgitent. Ensuite, les oisillons plongent la tête dans le gosier, et jusque dans l'œsophage de leurs parents pour y puiser des morceaux de poisson. Vers trois semaines‐un mois, les jeunes pélicans, alors recouverts d'un duvet sombre et fourni, se réunissent en « crèches » placées sous la surveillance de quelques adultes. Lors du nourrissage, ce sont les parents qui reconnaissent leur progéniture, les oisillons étant, eux, incapables d'identifier leurs géniteurs. Les pélicans sont, avec les flamants et les manchots, une des rares espèces à procéder ainsi. Cette organisation permet aux deux adultes de participer en même temps à la recherche de nourriture pour leurs petits. Les pélicans de la nouvelle génération sont capables de nager et de pêcher un peu avant deux mois. Ils quittent alors progressivement la crèche. La capacité de vol est atteinte vers 65‐70 jours. Avec elle vient l'indépendance. Le pélican se nourrit exclusivement de poissons, qu'il pêche d'ordinaire en eau peu profonde, à proximité de la surface. Sa préférence va aux poissons grégaires évoluant en bancs et donc plus faciles à capturer. Mais il ne dédaigne jamais quelque belle proie isolée. Dans la région du delta du Danube, le chercheur roumain G. Andone a pu déterminer que, pour 38 pélicans étudiés, l'éventail des proies était le suivant : carpe, 22,9 % ; bouvière, 15,2 % ; brème, 11,4 % ; rotengle, 9,5 % ; loche épineuse, 7,6 % ; et 12 autres espèces représentant les 33,4 % restants (les pourcentages indiquent la fréquence des espèces et non le poids des proies). Dans le delta de la Volga, une autre étude montre que la carpe vient également en tête, suivie par une variété locale de gardon, la perche de rivière et le brochet. Ainsi, en Europe, les cyprinidés (famille dont la carpe est le type) constituent l'essentiel des captures (près de 60 % du régime alimentaire dans l'exemple roumain). En Afrique, ce sont les cichlidés du genre Tilapia, beaucoup plus fréquents dans les eaux africaines, qui prennent la place des cyprinidés. Ces poissons atteignaient 83 % des proies pour 65 pélicans qu'ont examinés les chercheurs N.A. Din et S.K. Eltringham, sur le lac Edward, en Ouganda. Le pélican est capable d'ingérer des poissons de belle taille, comme des carpes pesant jusqu'à 1,85 kg. La ration alimentaire quotidienne pour un adulte a été évaluée entre 900 et 1 200 g, mais la quantité de poisson transportée par les adultes à l'intention des jeunes est supérieure. En 1912, l'ornithologue R. von Dombrowski autopsia un pélican qui contenait près de 4 kg de poisson ! Capable de traquer ses proies tout seul, le pélican pratique aussi une pêche collective des plus spectaculaires. Après avoir rejoint les lieux de pêche, les bandes de pélicans se fragmentent souvent en groupes de 6 à 20 oiseaux, qui se placent en demi‐cercle et nagent serrés les uns contre les autres en scrutant l'eau avec attention. S'ils repèrent un banc de poissons, ils plongent tous le bec, tandis qu'ils ramènent les ailes au‐dessus du dos (probablement pour assurer leur équilibre). Quelques secondes après, toute la troupe relève la tête avec, chaque fois, une étonnante synchronisation. La scène se répète ainsi à intervalles plus ou moins réguliers. L'intérêt de cette technique collective est double. En premier lieu, elle accroît les chances de repérage de proies potentielles : il suffit que l'un des membres de la troupe distingue des poissons pour que tous les autres en bénéficient. De plus, les becs ouverts et alignés côte à côte sous l'eau forment une sorte de barrière difficile à franchir et qui n'est pas sans rappeler un chalut. De nombreuses espèces d'oiseaux plus ou moins grégaires cherchent leur nourriture en commun. Mais chaque oiseau se consacre à sa recherche personnelle. Seuls les pélicans et, dans une moindre mesure, les cormorans ont une technique collective de rabattage des proies. Il diffère également des autres espèces par sa méthode de pêche. Au lieu de traquer le poisson en nageant, il le guette en survolant l'océan. Lorsqu'il a repéré une proie, le pélican brun pique, en refermant à moitié les ailes, d'une hauteur qui peut atteindre une vingtaine de mètres. Peu avant de percuter la surface, l'oiseau étend ses ailes en arrière, dans le prolongement du corps, et bascule sur le dos dans un mouvement de vrille. Il pénètre alors dans l'eau tel un projectile et, ouvrant son bec au dernier moment, il capture le poisson visé avec une grande précision. Après l'avoir avalé, le pélican reprend son vol. Pour parvenir à prendre son essor, il court sur quelques mètres à la surface de l'eau, qu'il fouette de ses larges pattes, on dirait qu'il fait de grandes enjambées. Pélican brun d'Amérique (Pelecanusoccidentalis) ou Grand Gosier Envergure : 2,03 m. Identification : dos grisâtre strié de blanc. Tache jaunâtre à la poitrine. Avant et arrière du cou brun chaud. Front jaunâtre, tête blanche, le blanc descendant en pointe sur les côtés du cou. Bec bicolore, jaune rosé au‐dessus et noirâtre en dessous. Tour de l'œil rose. Pattes plutôt noirâtres. Répartition : sud des côtes occidentales et orientales de l'Amérique du Nord, Amérique centrale, Caraïbes, Brésil. Pour certains spécialistes, les pélicans bruns habitant les côtes du Pérou et du Chili appartiennent à une espèce distincte, le pélican péruvien (Pelecanusthagus) ; pour d'autres, il ne s'agit que d'une sous‐espèce (Pelecanusoccidentalisthagus). Les différences entre les deux populations portent surtout sur la taille et la coloration du ventre. Le pélican brun « péruvien » est plus grand et son ventre est moucheté de taches blanchâtres, alors que celui du pélican brun « nordique » est uniformément marron foncé. Habitat : contrairement aux autres espèces, le pélican brun vit toujours sur la côte, et se nourrit exclusivement de poissons pêchés en mer. Le Pélican brun niche en mangrove et ne trouve peut‐être pas suffisamment de quiétude pour se décider à nicher en Guadeloupe. C'est un oiseau côtier qu'on observe facilement le long des plages (Gosier, Sainte‐Anne..), baies et ports. Il fréquente également les lagunes de mangrove et les étangs poissonneux. C'est une espèce très sensible au dérangement en nidification. L'espèce était en déclin dans les années 80 à cause des pesticides (bioaccumulation et répercussions sur les fonctions de reproduction). Comme les Frégates, les Pélicans sont trop souvent victimes de la pêche à la ligne en Guadeloupe. Beaucoup se blessent avec les hameçons ou pire encore, les ingèrent, ce qui cause des lésions mortelles dans la plupart des cas. Sources http://www.faune‐guadeloupe.com/article‐3476323.html http://www.larousse.fr/encyclopedie/ Fiche Elève 1 Le Pélican et l’homme Un curieux cas de coopération entre l'homme et le pélican existe au Sénégal, dans la région de M'Bour, au sud de Dakar. Là, une colonie importante de pélicans est arrivée il y a quelques années ; elle a installé ses nids dans les arbres d'un village situé à l'intérieur des terres, au milieu du pays Sérère. Lorsqu'ils reviennent de la côte où ils sont allés pêcher, les grands oiseaux laissent souvent tomber quelques‐uns des nombreux poissons qu'ils transportent dans leur bec pour nourrir leurs petits. Les jeunes Sérères s'empressent alors de les ramasser pour aller ensuite les vendre dans les villages voisins. Les hommes, trop éloignés de la mer pour aller pêcher eux‐mêmes, sont donc ainsi approvisionnés en poisson frais grâce aux pélicans. En échange de ces « cadeaux » involontaires, les pélicans reçoivent une protection absolue de la part des villageois qui veillent sur leurs nids. Source www.larousse.fr Question 1 A l’aide d’un dictionnaire et d’une carte du Monde, expliques précisément dans quelle partie du globe cette histoire se déroule‐t‐elle ? Question 2 Résume avec tes mots ce que font les pélicans pour les hommes et ce que les hommes font pour les pélicans dans ce texte. Question 3 A ton avis, pourquoi peut‐on dire que les pélicans font gagner aux hommes de l’argent qu’ils n’auraient jamais gagné sans eux ? Question 4 Selon toi, pourquoi les pélicans sont protégés par ces hommes ? Question 5 Dans d’autres pays, certains animaux rendent aussi des services à l’homme et celui‐ci les protège pour cela. En faisant quelques recherches, essaies de donner au moins un exemple de cette coopération volontaire ou non entre homme et animaux. Fiche Enseignant 1 Le Pélican et l’homme Un curieux cas de coopération entre l'homme et le pélican existe au Sénégal, dans la région de M'Bour, au sud de Dakar. Là, une colonie importante de pélicans est arrivée il y a quelques années ; elle a installé ses nids dans les arbres d'un village situé à l'intérieur des terres, au milieu du pays Sérère. Lorsqu'ils reviennent de la côte où ils sont allés pêcher, les grands oiseaux laissent souvent tomber quelques‐uns des nombreux poissons qu'ils transportent dans leur bec pour nourrir leurs petits. Les jeunes Sérères s'empressent alors de les ramasser pour aller ensuite les vendre dans les villages voisins. Les hommes, trop éloignés de la mer pour aller pêcher eux‐mêmes, sont donc ainsi approvisionnés en poisson frais grâce aux pélicans. En échange de ces « cadeaux » involontaires, les pélicans reçoivent une protection absolue de la part des villageois qui veillent sur leurs nids. Source www.larousse.fr Question 1 A l’aide d’un dictionnaire et d’une carte du Monde, expliques précisément dans quelle partie du globe cette histoire se déroule‐t‐elle ? Cette histoire se déroule sur le continent africain, au Sénégal, un pays du Nord‐Ouest de l’Afrique. Le texte dit que tout se passe dans la région de M’Bour, au sud de la capitale, Dakar, au milieu du pays Sérère. Question 2 Résume avec tes mots ce que font les pélicans pour les hommes et ce que les hommes font pour les pélicans dans ce texte. Les pélicans nourrissent les hommes et ceux‐ci les protègent à cause de cela. Question 3 A ton avis, pourquoi peut‐on dire que les pélicans font gagner aux hommes de l’argent qu’ils n’auraient jamais gagné sans eux ? Dans le texte, on dit que les hommes sont trop loin de la mer pour aller pêcher alors ils ne pourraient jamais gagner l’argent que leur rapporte la vente des poissons s’il n’y avait pas les pélicans. Question 4 Selon toi, pourquoi les pélicans sont protégés par ces hommes ? Les pélicans sont protégés par ces hommes car ils leurs permettent de se nourrir et de gagner de l’argent. Question 5 Dans d’autres pays, certains animaux rendent aussi des services à l’homme et celui‐ci les protège pour cela. En faisant quelques recherches, essaies de donner au moins un exemple de cette coopération volontaire ou non entre homme et animaux. On peut prendre l’exemple des éléphants d’Asie ou des dauphins qui rassemblent les poissons pour les pêcheurs dans certains endroits du monde.