homéopathie et la maladie de parkinson - E

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homéopathie et la maladie de parkinson - E
HOMÉOPATHIE ET LA MALADIE DE
PARKINSON :
EXTRAIT
DU
Dossier du Dr Roland Zissu.
Présenté par le Dr Robert Séror.
Gériatrie et Homéopathie.
Par le Dr Roland Zissu.
CAHIER DE MÉDECINE HOMEOPATHIQUE GÉRIATRIE ET HOMEOPATHIE
Elle peut débuter chez un adulte, mais elle est d'autant plus invalidante
qu'elle survient le plus souvent chez un sujet âgé déjà éprouvé, accentuant les
signes d'une sénescence perturbante, d'évolution lente et dont on est encore
à la recherche de traitements spécifiques.
Si l'étiologie post-encéphalitique est rare, les causes toxiques également :
oxyde de carbone, manganèse (MANGANUM), médicaments, c'est le plus
souvent une maladie dégénérative qui frappe le sujet âgé.
Cliniquement, elle est caractérisée par la triade : tremblement au repos,
rigidité, akinésie.
Les études officielles récentes se sont orientées d'une part sur l'étiopathogénie, d'autre part sur le traitement.
a) L'étio-pathogénie :
Pour quelques auteurs, "le fer pourrait jouer un rôle dans les phénomènes d'hyperoxydation
impliqués dans la dégénérescence des cellules nerveuses dans la maladie de Parkinson" (Profils
médico-sociaux du 4 juillet 1991). Les mêmes expérimentateurs ont montré "que les régions
cérébrales touchées par cette maladie (substance noire) contenaient de l'aluminium et surtout
beaucoup plus de fer que les cellules saines ou que des cellules d'autres régions cérébrales qui
utilisent le même neuro-transmetteur" (Profil médico-sociaux, id.).
Il est intéressant de souligner après l'aluminium impliqué dans la maladie d'Alzheimer
(ALUMINA) que le fer serait en cause ici (FERRUM), avec peut-être l'indication de ce dernier
en dilutions dans les syndromes parkinsoniens.
Un autre article rappelle que "trois facteurs sont généralement invoqués pour expliquer la
genèse de cette affection : le vieillissement, des facteurs environnementaux, une prédisposition
génétique (autosomique dominant mais avec une pénétrance très réduite)" (Profils médicosociaux du 9 janvier 1992).
b) Le traitement.
Devant l'handicap très lourd que représente cette maladie pour le sujet âgé, menaçant
progressivement ses possibilités d'autonomie en raison de sa triade de signes entraînant un
ralentissement psychomoteur et de la préhension des objets de la vie quotidienne, on s'est
efforcé de rechercher des médicaments efficaces. La L-dopa (lévodopa) a déjà transformé le
pronostic de cette affection. Mais ses effets nocifs restreignent l'usage, notamment des
mouvements anormaux involontaires, les dyskinésies survenant habituellement à l'acmé de son
action - mises à part dans 50% des cas après 5 ans d'évolution sous lévodopa, la survenue de
fluctuations de la réponse thérapeutique (d'après Profils médico-sociaux du 9 janvier 1992).
L'orientation thérapeutique actuelle se résume dans une association sous forme de bithérapie
précoce à l'aide d'agonistes dopaminergiques afin "d'économiser" la L-dopa, en permettant d'en
réduire les doses et de ce fait de limiter ou de faire régresser les mouvements anormaux
involontaires secondaires à ce médicament.
Une toute récente tentative pour agir sur le tremblement parkinsonien a été suggérée par la
stimulation chronique du thalamus au moyen de la mise en place d'un stimulateur au niveau du
noyau ventral intermédiaire du thalamus, avec des résultats encourageants (Hôpital Henri
Mondor à Créteil) (Le Quotidien du médecin du 16 janvier 1992).
En résumé, le traitement de la maladie de Parkinson est délicat, il doit être adapté à chaque
malade, en connaissant les effets nocifs des médicaments et en association pour en contrôler à
la fois l'efficacité et la tolérance.
Dans la "foulée", il sera intéressant de suggérer avec l'expérience de l'auteur, les principaux
remèdes qui, dans la pratique, ont un double but : celui de la prévention qui retarde l'évolution de
la maladie et celui d'atténuer ou de retarder les effets secondaires de la médication classique remèdes dont dans chaque cas on affinera la posologie en se rappelant la prudence avec laquelle
il faudra prescrire les remèdes de fond et à plus forte raison les biothérapiques diathésiques, et
l'échelle posologique, en commençant par une 5 CH ou une 7 CH, avec l'espacement
méthodologique habituel. Le lecteur ou le praticien recherchera les signes pathogénétiques des
remèdes énumérés ici dans les Matières Médicales à sa disposition.
PRINCIPAUX REMÈDES HOMÉOPATHIQUES DE LA MALADIE DE PARKINSON
Remèdes de fond : BARYTA CARBONICA, CAUSTICUM, LACHESIS, PHOSPHORUS
Biothérapiques diathésiques (avec prudence) : PSORINUM, LUESINUM, MEDORRHINUM.
Remèdes symptomatiques :
a) Le tremblement :
GELSEMIUM le plus fréquemment indiqué : tremblement, asthénie physique, parésie, lenteur,
assoupissement, incoordination.
MERCURIUS : tremblement, hypersalivation.
CAUSTICUM : parésies localisées.
MANGANUM : tremblement, faiblesse parétique.
PHYSOSTIGMA : tremblement, parésie, incoordination, troubles oculaires.
AGARICUS : tremblements au réveil, secousses spasmodiques.
COCCULUS : faiblesse extrême, parétique, avec nausées et vertiges.
CONIUM : paralysie progressive, ascendante, convulsions et vertiges.
Une mention spéciale pour : HYOSCIMUM HYDROBROMATUM (H. VOISIN).
b) La raideur parétique.
GELSEMIUM : voir plus haut.
ALUMINA : parésie, sécheresse, constipation atonique.
PLUMBUM : parésie, faiblesse, torpeur mentale, amaigrissement rapide, constipation
spasmodique.
PHYSOSTIGMA : voir plus haut.
RHUS TOX. : raideur améliorée par le mouvement, agitation physique et mentale.
LATHYRUS : contracture musculaire, parésie, voire paralysie des membres inférieurs, hyper
réflexie ostéo-tendineuse.
CONIUM : voir plus haut.
c) L'hypersalivation :
MERCURIUS : voir plus haut.
d) La dépression mentale, pouvant aller jusqu'à la confusion :
HYOSCYAMUS : spasmes, adynamie, délire, hallucinations, manie (exhibitionnisme) surtout la
nuit.
PLUMBUM : voir plus haut.
KALI BROMATUM : dépression centrale avec convulsions, agitation périphérique (les mains).
ZINCUM METALLICUM : dépression centrale avec épuisement, agitation périphérique (les
pieds).