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Tendance
« La clé de cette énigme ? Elle apparaît en fait à l’écran
lorsque l’on voit Jack Nicholson qui à moment, saute d’une
voiture dans une mare. Chaque prise a en fait nécessité
l’emploi d’un nouveau costume ! ».
Tapis rouge
La love story avec Hollywood débute en 1971. Pour les
costumes de Marlon Brando et de Al Pacino dans le premier opus de sa trilogie Le Parrain, Francis Ford Coppola
choisit des tissus Scabal. La société fournira ensuite les productions de films à succès aussi célèbres que Wall Street
(1987), Casino (1995), Titanic (1997), les fameux vêtements de Men in black (1997), les smokings de 007
dans Casino Royale (2006), jusqu’à Mission Impossible
(2011) et aujourd’hui Le loup de Wall Street avec Leonardo
DiCaprio et Jean Dujardin. Et les anecdotes cinématographiques ne manquent pas au sujet des tenues de ces
célèbres messieurs. « Un jour Hollywood nous a demandé
30 mètres d’un tissu extrêmement cher pour le même acteur. De quoi faire dix costumes ! », raconte Gregor Thissen,
CEO du groupe et représentant de la troisième génération.
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Maison Blanche
Autre collaboration américaine scellée au début des
années 70, les tissus Scabal
sont utilisés à Washington
par Georges de Paris, surnommé « le tailleur de la
Maison Blanche ». De lyndon B.Johnson en passant
par Richard Nixon, Jimmy
Carter, Ronald Reagan, les
deux George Bush… Les
présidents des Etats-Unis portent des tissus élaborés par
Scabal. Le costume de Barack Obama sur sa photo officielle ? Scabal ! Même son de cloche de l’autre côté de
l’atlantique. Le 29 avril 2011, David Beckham arborait au
bras de la fashionista Victoria, un habit Scabal pour assister
au mariage royal du prince William et de Kate Middleton.
Du producteur au consommateur
Les raisons d’un tel succès ne tiennent pas qu’à un fil. Ou
plutôt si. Car fabriqué et fait maison. L’entreprise a racheté
en 1973 sa propre usine de tissage à Huddersfield, au
nord de l’Angleterre, dans le West Yorshire, près de la ville