retraite 17 UNSA V3

Rendez-vous retraite 2010
ON NE LACHE PAS!
Depuis le début de l’année dans tout le pays le mouvement de contestation de la
réforme Sarkozy des retraites ne cesse de grandir. Tous ceux qui ont participé
aux manifestations ont pu le constater.
Aujourd'hui le rejet de cette réforme injuste, et inefficace, est largement
majoritaire dans le pays. Aller à l’encontre de ce mouvement de fond comme
vient de le faire l’UNSA c’est plus qu’une erreur c’est une faute impardonnable à
l’égard de l’ensemble des agents de la RATP, tant les conséquences de cette
réforme vont les impacter directement.
Nous pouvons empêcher la victoire de la
droite et du Medef
Parce que nous avons beaucoup à perdre dans le passage de la réforme Sarkozy des
retraites nous devons massivement être dans l’action à partir du 12 octobre. Écouter
ceux qui vous encouragent à renoncer reviendrait à envoyer un message très clair à la
droite de ce pays. Nous sommes prévenus: si la réforme Sarkozy passait, dans la
foulée serait publié un décret ministériel sur les régimes spéciaux de retraite et
on peut penser, au vu de l'état d'esprit du gouvernement, que ce décret durcirait
les dispositions de la loi.
En effet la réforme des régimes spéciaux de 2007 n'a pas été la réforme souhaitée par
Sarkozy et Fillon parce qu'il y a eu lutte. Et aujourd’hui il y a des rapports, notamment
de l'UMP, qui indiquent que ce qu'ont obtenu les syndicats coûtera plus cher que les
économies escomptées par la réforme des régimes spéciaux. Nul ne peut l’ignorer, ils
n’ont pas manqué de se répandre dans la presse à plusieurs reprises sur ce thème.
C’est par la lutte que nous les ferons reculer!
C’est par la reconduction du mouvement au-delà du 12 octobre partout où les salariés
réunis en assemblée générale l’auront décidé, que l’on rend possible les reculs du
gouvernement. Les appels à la grève illimitée se multiplient dans le privé: chez Total,
dans la chimie, à Air France, à EdF, à GdF. Les dockers CGT sont dores et déjà
engagés dans une lutte dure en particulier sur la reconnaissance de la pénibilité de leur
métier et donc contre cette réforme. Comment peut on sérieusement nier cet
engagement du privé que chacun peut constater. Dans le secteur public l’UNSA
cheminots appelle à la grève reconductible tout comme la CGT, FO et Sud-rail
syndicats qui ont appelé à toutes les journées d’action à la SNCF sur les retraites
depuis le début de l’année.
Le pouvoir de faire plier le gouvernement c’est aux salariés qu’il appartient, la
grève générale ne se décrète pas, mais elle peut se construire le 12 et les jours
qui suivront.
La reconnaissance de la pénibilité c’est
aujourd’hui que cela se joue!
Négocier à la RATP sur la pénibilité est nécessaire. C’est dans ce sens que la CGT n’a
cesser d’agir depuis 2007. Aujourd’hui ce n’est pas parce qu’un syndicat lui aurait
gentiment demander l’ouverture de négociations que la direction le propose, c’est bien
à cause de cinq journées d’action et afin de dégonfler (certainement sur ordre du
pouvoir) celle du 12 octobre qu’elle le fait. D’autant que l’on peut se demander ce qu’il
restera à négocier si la réforme Sarkozy se met en place.
En effet un sous-amendement du gouvernement au projet de loi a supprimé la
possibilité de négocier des départs anticipés dans le cadre d’accord de branche ou
d’entreprise. Peut être que les syndicats catégoriels d’entreprise de la RATP, avec toute
les limites que cela implique, ne sont pas au courant de ce que tout le monde sait. Ça
parait surprenant. A moins que l’UNSA ne vise rien d’autre qu’a accompagner
l’allongement sans fin de la durée de cotisation.
C’est bien en contestant la réforme Sarkozy et en exigeant une autre réforme, une
réforme juste, que l’on pourra négocier un dispositif équivalent au 1/5ème pour
nos collègues embauchés depuis le 1er janvier 2009 avant que ceux qui en
bénéficient encore ne soient minoritaires.
D’autre choix sont possibles!
L’UNSA transports affirme que son choix de renoncer à changer les choses n’est guidée
par aucune directive nationale, on peut donc se demander où elle les prend. Enfin
évoquer une élection professionnelle dans une entreprise, fut-elle la RATP, lorsqu’il est
question de l’avenir de 26 millions de salariés, comme le fait l’UNSA, n’a aucun sens. Et
indique bien où se situent ses priorités.
A l’inverse de ce positionnement la CGT appelle au rassemblement des salariés
contre la réforme Sarkozy des retraites, à l’unité syndicale, à généraliser dès le 12
octobre des assemblées générales dans tous nos dépôts au cours desquelles les
agents décideront collectivement des revendications, des modalités de l’action et
de sa reconduction!
PLUS QUE JAMAIS
L’ACTION C’EST
VOTRE AFFAIRE!