Meilleures copies - Epreuve de composition

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Meilleures copies - Epreuve de composition
EPREUVE COMPOSITION CONCOURS SOG 1 (VOIE EXTERNE) ZONE 1
EXEMPLAIRE 1 (note obtenue par le candidat 15/20):
Mise en place d'un passeport biologique fondé sur d'innombrables prises de sang ou d'urine,
contrôles inopinés sur les lieux de travail ou de villégiature, présomption d'innocence bafouée à la
moindre déclaration d'un « repenti ».......Pensez-vous que la défense de l'éthique sportive doive
s'affranchir du respect des droits du citoyen ?
– Pièce n° 1 : «Article du Monde».
– Pièce n° 2 : «Jeannie Longo en plein imbroglio».
Comme dans tous domaines, le monde sportif fait sujet de multiples contrôles et
réglementations spécifiques. En effet, l'étude scientifique de l'organisme sportif est mise en avant
suite aux différentes formes de non respect des règles. Le dopage est un comportement contraire
aux valeurs du sport. Pour remédier à cela, un passeport biologique est mis en place permettant
d'effectuer de nombreux contrôles sur les sportifs et sur le long terme.
Ainsi, il est intéressant de se demander si la défense de l'éthique sportive doit s'affranchir du respect
des droits du citoyen ? Pour cela, nous analyserons dans un premier temps, la méthode et les outils
mis en œuvre pour le contrôle des sportifs de haut niveau ; puis, nous étudierons dans un deuxième
temps les différentes précautions à prendre en compte dans l'utilisation de cet outil ainsi que les
limites.
Dans le monde sportif, le dopage reste le sujet le plus difficile à aborder. En effet, suite à
leurs fortes performances physiques, de nombreux sportifs sont suspectés de dopage. Pour remédier
à ces suspicions, un passeport biologique de l'athlète (PBA) est mis en place. Celui-ci consiste en
l'étude scientifique de l'organisme du sportif par divers contrôles (prise de sang, d'urine,...). Ces
contrôles sont effectués tout au long de l'année afin de pouvoir établir un profil personnalisé de
chaque sportif. Ainsi, chaque paramètre sera évalué. Dès la moindre variation anormale d'un de ces
paramètres, un dossier sera ouvert dans le but d'établir une étude plus approfondie et pouvoir
révéler ou non l'existence de dopage. Ainsi, le contrôle pointilleux des différents paramètres
permettra de définir une réponse claire et réelle.
En effet, la normalité du profil biologique est définie statistiquement : « une limite est fixée à
99,9% » .
De plus, l'athlète est en mesure de consulter son dossier afin de pouvoir voir son état de santé dans
les moindres détails.
Cependant, cet outil reste à utiliser avec précautions.
Un sportif est un citoyen comme les autres. Ainsi, il a des droits : droit civique, droit civil,
droit moral. Il est important de prendre en compte ses différents aspects.
Avec la mise en place des méthodes d'antidopage, les sportifs sont fortement mis à l'épreuve.
Ces contrôles sont indispensables pour le bon fonctionnement des épreuves sportives mais aussi
pour l'éthique de l'athlète. En effet, le sportif qui s'est entrainé durant des années pour arriver à un
résultat : être champion et donc être considéré comme le plus performant doit être jugé à sa propre
valeur ; et non au même titre que celui qui s'est dopé.
C'est pourquoi, il est essentiel de pouvoir contrôler les sportifs dans le but de pouvoir faire la part
des choses entre les « vrais sportifs » et ceux qui utilisent des produits pour en devenir. Par ailleurs,
ces tests doivent faire preuve de précautions. En effet, il faut être certains du résultat afin d'éviter les
« faux positifs ».
Or, il est important de prendre en compte le fait qu'un athlète a quelque chose de différent dans son
organisme dans la mesure où il n'a pas la même hygiène de vie ou encore façon de vivre (beaucoup
d'entraînements, alimentation spécifique,...) qu'une personne ordinaire.
De plus, le stress environnemental, physique ou émotionnel peuvent causer des variations dans les
paramètres, pris en compte par le passeport biologique, et donc mèneront à une suspicion de
dopage.
Tous ces contrôles réguliers tout au long de l'année pour un sportif pèsent lourd. Il est nécessaire de
fixer des limites à ces outils de contrôle.
Par conséquent, la défense de l'éthique sportive doit prendre en compte les différents droits
du citoyen. Il est intéressant de mettre en place des outils de contrôle des sportifs.
Cependant, il est indispensable d'utiliser ces méthodes avec précautions permettant d'accéder à des
résultats avec certitude et d'en définir les limites.
Le passeport biologique de l'athlète (PBA) constitue un outil de contrôle selon des procédures
strictes. En outre, il est nécessaire de prendre en compte de nombreux aspects extérieurs pour la
bonne utilisation de celui-ci. Il est nécessaire de respecter la présomption d'innocence.
EPREUVE COMPOSITION CONCOURS SOG 1 (VOIE EXTERNE) ZONE 1
EXEMPLAIRE 2 (note obtenue par le candidat 15/20):
Mise en place d'un passeport biologique fondé sur d'innombrables prises de sang ou d'urine,
contrôles inopinés sur les lieux de travail ou de villégiature, présomption d'innocence bafouée à la
moindre déclaration d'un « repenti ».......Pensez-vous que la défense de l'éthique sportive doive
s'affranchir du respect des droits du citoyen ?
– Pièce n° 1 : «Article du Monde».
– Pièce n° 2 : «Jeannie Longo en plein imbroglio».
Le monde du sport a connu ces dernières années de nombreuses évolutions. La naissance de
chaînes de télévision, de sites internet exclusivement dédiés aux sports a favorisé la médiatisation
exceptionnelle des sportifs. Cela a eu pour conséquence l'accroissement du côté « business » du
monde du sport et ainsi la création de nombreuses dérives.
Dans un premier temps, nous analyserons le monde du sport et ses dérives puis dans un deuxième
temps, nous verrons que la mise en place de contrôles a des limites.
I) Le monde du sport a considérablement évolué ces 20 dernières années et est devenu un
véritable « business ». En effet, les évènements sportifs sont devenus des enjeux
primordiaux tant pour les organisateurs que pour les sportifs.
Du point de vue des organisateurs (clubs, ville, pays, nation...), les évènements sportifs sont
un enjeu financier. Par exemple, les Jeux Olympiques au Brésil en 2016 vont leur permettre
de dynamiser la région de Rio de Janeiro en terme d'infrastructure, de transport...
Mais aussi, du point de vue des sportifs, ces évènements médiatisés leur permettent de les
faire connaître et d'envisager une seconde carrière. La médiatisation exceptionnelle des
sportifs est en corrélation bien évidemment avec leur performance. Plus le sportif remporte
des médailles, bat des records ; plus il se fera connaître par le biais des médias et aura une
grande notoriété. Par exemple, Laure Manaudou, multiple championne française à la
natation aux Jeux Olympiques de 2004 ; lui a permis de commencer une carrière de
mannequin mais aussi d'être sponsorisée par les plus grandes entreprises d'équipement
sportif. Mais ce besoin de notoriété peut engendrer des dérives. En effet, la concurrence
étant de plus en plus agressive, les sportifs désirant améliorer leur performance peuvent
avoir recours aux produits dopants. Le monde du cyclisme français a fait l'objet de faits
divers dans les médias, ternissant ainsi leur image.
Le dopage des sportifs est contraire aux valeurs de leur monde mais l'appât financier prend
parfois le dessus d'où l'instauration de contrôles.
II) Suite à de nombreux contrôles de dopage positifs mais également à des suspicions de
dopage, la fédération internationale d'athlétisme annonce fin 2011 la mise en place d'un
passeport biologique de l'athlète (PBA). Cela consiste durant l'année à analyser les différents
prélèvements médicaux et à observer leur évolution. En cas de variation anormale, il y aura
suspicion de dopage. Mais, cette nouvelle procédure a des limites.
De nombreux facteurs peuvent modifier la donne des résultats. Le sportif réagit à de
nombreux facteurs environnementaux (climatiques...), physiques (selon l'effort, maladie,...),
émotionnels (stress...) qui peuvent influencer les résultats des prélèvements. Sur une certaine
période, il est impossible d'uniformiser la situation, et par conséquent les données des
prélèvements.
Cette nouvelle procédure est donc à utiliser avec précaution au risque de rompre la carrière
du sportif.
La mise en place de ce passeport biologique de l'athlète peut nous interpeller sur la question
du secret médical et donc du respect des droits du citoyen. En effet, les sportifs majeurs de
grande notoriété seront les plus exposés médiatiquement en cas de suspicion de dopage et le
secret médical sera bafoué. Le profil médical du sportif sera notoriété publique à cause des
médias.
Par conséquent, le passeport biologique de l'athlète est remis en cause du fait de ces limites
« médicales » mais également « éthiques ».
Par conséquent, l'appât financier a fait naître certaines dérives dans le monde du sport
pourtant contraires à leurs valeurs. La mise en place de certaines procédures dont le
passeport biologique de l'athlète afin d'endiguer le dopage est remis en cause du fait de ces
limites « médicales » mais également « éthiques ».
Mais pourquoi certaines disciplines sont plus concernées et exposées par ce problème de
dopage ?
EPREUVE COMPOSITION CONCOURS SOG 1 (VOIE EXTERNE) ZONE 2
EXEMPLAIRE 1 (note obtenue par le candidat 19,5/20:
«L'argent doit être au service du sport et pas l'inverse». D'après vous, les valeurs
traditionnellement véhiculées par le sport sont -elles encore compatibles avec le monde de l'argent
et celui des résultats à tout prix ?
– Pièce n° 1 : «L'argent doit être au service du sport et pas l'inverse».
– Pièce n° 2 : «Il ne faut pas que le rugby se laisse gouverner par l'argent».
L'instauration des jeux olympiques (753 avant J.C) avait pour finalité d'unir le peuple grâce
aux valeurs véhiculées par le sport. Toutefois, « le sport semble fragilisé par les dérives ». Ce
constat établi par Paul Yonnet dans son œuvre Travail, loisirs et temps libre met en exergue les
dérives sportives animées par l'argent et les résultats à tout prix.
Le sport a connu une importante démocratisation due à l'augmentation du temps libre. Le
sport constitue l'activité physique par la pratique de diverses règles du jeu. Le sport peut être
collectif ou individuel, violent ou non violent et surtout professionnel ou amateur. Le sport est une
institution socialisante, au même titre que l'école. En effet, le sport est un moment de convivialité,
de cohésion sociale et de liberté. C'est pour cela que le sport est imposé au sein des institutions
scolaires. Le sport, outre sa fonction pacificatrice, permet à l'individu de se sentir bien, d'où l'adage
« un esprit sain dans un corps sain »
L'apparition de deux semaines de congés payés grâce au front populaire en 1936 permet au
sport de se démocratiser en France. Néanmoins, il est à noter que cette démocratisation est
mondiale, facilitée par la mondialisation et le développement des moyens de communication. La
société contemporaine est qualifiable de société du spectacle (œuvre de Guy Debord) car le temps
consacré aux loisirs, notamment le sport, avoisine les quatre heures par jour.
Toutefois, des dérives semblent entachées la belle image du sport, telles que l'hégémonie de
l'argent, le dopage, la corruption... Au cours de l'eurovision 2012 ainsi que des jeux olympiques de
Londres, de nouveaux débats ont vu le jour. Tout ceci nous incite à s'interroger : le sport est-il
conciliable avec l'argent, le dopage et tous ces excès ? In fine, quelles solutions peut-on mettre en
œuvre pour modérer ces excès ?
Il est incontestable que l'argent et la réussite à tout prix dénaturent les valeurs véhiculées par
le sport, d'où la mise en place de mécanismes pour contrôler voire enrayer cette évolution.
I) L'argent et la réussite à tout prix dénaturent les valeurs sportives
Les valeurs sportives (loyauté, solidarité...) sont attaquées par l'hégémonie de l'argent sur la
pratique sportive mais aussi par la tricherie.
A) La domination enclenchée du sport par l'argent
Il est communément dit que « l'argent est le nerf de la guerre », il devient progressivement la
finalité première de la pratique sportive. Le sport plaisir est souvent remplacé par le sport bénéfice,
ce que critique fortement l'opinion publique.
En effet, l'ouverture à la concurrence des paris en ligne a considérablement augmenté la
masse financière véhiculée par la pratique sportive.
Dans le même ordre d'idées, les chaines de télévision ainsi que les journaux spécialisés dans le
domaine sportif sont en pleine expansion (Bein sport, crée en juin 2012). Ainsi, les individus
consomment le sport comme tout autre bien. Selon Joffre Dumazedier dans son oeuvre Vers une
civilisation du loisir ?, un quart du budget d'un ménage est consacré au sport, ce qui est
considérable.
L'opinion publique est de plus en plus rigoureuse à l'égard des sportifs, notamment,
professionnel. En effet, lors de l'eurovision 2012, les médias ont mis en exergue le fait que l'équipe
de France de football était payée de manière disproportionnée, en égard à leurs piteux exploits sur le
terrain. L'argent conduirait-il à l'oisiveté ? Dénaturant ainsi les valeurs sportives et ses notions de
performances et d'exploits. De même, la transaction d'Ibrahimovitch a été fortement critiquée en
raison de son montant.
Tout cela nous amène à constater la domination de l'argent sur les valeurs pourtant fondatrices du
sport. Au même titre que l'argent, la tricherie heurte les valeurs sportives.
B) Une tricherie souvent dénoncée
« Toujours plus haut, toujours plus loin, toujours plus fort », cette devise de jeux olympiques
traduit les valeurs du dépassement de soi grâce au sport.
Toutefois, les résultats à tout prix attaquent le fair-play exigé dans le sport.
La réussite à tout prix conduit de nombreux sportifs (voir les supporters mais ceci de
manière marginale) à bafouer les valeurs sportives. Ainsi de nombreux cas de dopage ont été mis au
jour (Virenque, Lance Amstrong). Le sport plaisir se métamorphose pour ces tricheurs en sport
réussite à tout prix. C'est une concurrence déloyale dangereuse.
En outre, le dopage n'est pas la seule manière de tricher, les matchs truqués ainsi que la
corruption sont à déplorer. L'appât financier véhiculé par le sport amène à de telles dérives.
Les valeurs sportives sont malmenées par l'argent et les résultats à tout prix car ces derniers
les ignorent. C'est pourquoi, la défense des valeurs sportives impose la mise en place de
mécanismes.
II) La mise en place de mécanismes pour défendre les valeurs sportives
Les valeurs sportives sont mises à mal par l'argent et les résultats à tout prix d'où l'existence
de mécanismes de prévention et de répression.
A) L'apparition de risques de dérives encadrée
Le risque de dérive est contré par une forte prévention, cette dernière passe par les
incriminations pénales et par les risques personnels (sa santé).
Des incriminations pénales existent afin de dissuader les autres de passer à l'acte. Ainsi cette
ligne de défense juridique est un mécanisme non répressif destiné à sauvegarder les valeurs du
sport. Dès lors l'incrimination de corruption est souvent mise en application lors des matchs truqués.
De plus, le dopage est combattu. Il heurte les valeurs de loyauté, d'égalité inhérentes au
sport.
Lorsque la prévention s'avère inefficace, des mécanismes de répression sont mis en place
pour sauvegarder le valeurs du sport.
B) La répression comme ultime recours
Pour assurer la sauvegarde des valeurs du sport, divers acteurs veillent au respect des règles.
L'état a mis en place diverses autorités administratives indépendantes afin de contrôler le
milieu sportif et le cas échéant, sanctionner certains comportements déviants puisqu'ils ne
respectent pas les règles.
Ainsi, l'Autorité de régulation des jeux en ligne ainsi que l'Autorité de lutte contre le dopage ont un
pouvoir de contrôle. En outre, le ministre du sport intervient, au même titre que les diverses
fédérations pour que l'argent reste au service du sport et non l'inverse.
Toutefois, la répression constitue l'ultime recours. Il faut tenter de réguler les flux financiers,
c'est à ce dessein que les autorités administratives indépendantes ont également été instaurées.
L'argent et les résultats à tout prix conduisent à des comportements dérivants. Pour éviter
que le sport soit au service de l'argent, des mécanismes de protection des valeurs du sport ont été
mis en œuvre.
Les valeurs du sport sont niées par l'argent et les résultats à tout prix. Ces dictatures de
l'argent et de la réussite sont incompatibles avec le sport d'où la lutte acharnée, lancée par l'État.
Cette lutte s'annonce mouvementée puisque tous les sports sont concernés par ces fléaux.
EPREUVE COMPOSITION CONCOURS SOG 1 (VOIE EXTERNE) ZONE 2
EXEMPLAIRE 2 (note obtenue par le candidat 19/20):
«L'argent doit être au service du sport et pas l'inverse». D'après vous, les valeurs
traditionnellement véhiculées par le sport sont -elles encore compatibles avec le monde de l'argent
et celui des résultats à tout prix ?
– Pièce n° 1 : «L'argent doit être au service du sport et pas l'inverse».
– Pièce n° 2 : «Il ne faut pas que le rugby se laisse gouverner par l'argent».
Lance Armstrong, qui a gagné à de multiples reprises le tour de France, a récemment été
déchu de tout ses titres. Accusé a posteriori de dopage, le célèbre cycliste reste tout de même, aux
yeux de ses fans, un champion.
Ce fait démontre la problématique dans laquelle se trouvent de plus en plus de sports. Il y a d'un
côté le spectacle du sport, la fascination qu'il suscite ; et d'un autre les procédés pour arriver aux
résultats, qui ne sont pas toujours glorieux. Ce phénomène n'est pas consubstantiel au sport, et va
souvent de pair avec sa professionnalisation ou sa médiatisation. Aussi, nous pouvons nous
demander si les valeurs du sport entrent en contradiction avec la logique financière, et à quel point.
Nous verrons quelles sont les valeurs idéales du sport, et comment elles se manifestent avant
d'aborder la question de la logique financière, et de sa contradiction avec l'éthique sportive.
Définir les valeurs du sport passe nécessairement par une définition sommaire de celui-ci.
Par sport, nous entendons une activité physique et/ou stratégique qui se pratique seul (contre soi) ou
en équipe (contre une autre équipe adverse). Ce qui est central ici c'est l'idée de lutte. C'est cette
lutte pour la victoire qui fait le sport.
Mais cette lutte se fait dans le cadre de règles.
Et c'est ici que nous abordons la valeur centrale du sport : le « fair play ». Le « fair play » consiste à
respecter les règles, et être courtois avec son adversaire.
C'est peut être cette notion qui rend le rugby populaire. Bernard Godet, vice-président de la
Fédération Française de rugby en parle comme d'un « sport de voyous pratiqué par de gentlemen ».
Effectivement, la mêlée ou le plaquage ne sont pas des manières très délicates ; mais elles sont
encadrées par des règles très strictes. Ce contraste est un des facteurs du charme de ce sport.
Au delà du respect des règles, une valeur essentielle du sport est aussi le respect de l'adversaire.
C'est d'ailleurs dans cette optique qu'il est appelé ainsi, et non « ennemi » bien que dans les deux
cas, le but est de les vaincre. Le sport représente ce savoir vivre qui consiste, pour le joueur de
tennis à aller serrer la main de son adversaire à l'issue du match, aux footballeurs, d'échanger leur
maillot. Le sport est l'occasion de la rencontre sociale.
Ces rencontres se font entre équipes, mais aussi avec les supporters ; et ce à l'échelle nationale
comme à l'échelle locale. Nombreux sont les associations locales, les « club-house » qui apportent à
la vie locale. Quand l'ancienne ministre des Sports, Chantal Jouanno, dit que « le sport est un
vecteur de cohésion sociale, le seul avec l'école » ; elle ne parle pas de grands championnats
diffusés à la télévision, mais bien du sport pratiqué à l'échelle locale.
A l'échelle nationale, ou internationale, le sport est regardé par une multitude. Nombreux sont les
fans de sportifs. Ces derniers ont une responsabilité accrue dans le sens ou ils deviennent des
exemples pour la jeunesse. Ils deviennent exemple, mais aussi représentant de leur équipe ; de leur
ville ou pays. Le sportif célèbre est, qu'il le veuille ou non, un citoyen exemplaire.
Enfin, une autre de ces valeurs est le dépassement de soi. Pierre de Coubertin, qui a participé à
l'instauration de jeux olympiques modernes, a eu notamment pour devise « plus vite, plus haut, plus
fort ». Le sport est une quête perpétuelle de dépassement, d'amélioration de soi.
Le « fair-play », le respect, l'art de la rencontre, l'exemplarité, le dépassement de soi sont
quelques valeurs afférentes au sport. En quoi celles-ci sont perturbées par l'entrée d'une logique
financière ? Cette dernière est-elle totalement contraire aux valeurs du sport ?
Pour mettre fin à notre interrogation nous allons ici définir la logique financière. Cette
logique est l'application du libéralisme, tel qu'il a été théorisé par Adam Smith dans La Richesse des
Nations. Ce concept, consiste à laisser l'offre et la demande se confronter, sans contrôle, jusqu'à
arriver à un prix d'équilibre. L'entreprise gagnante sera alors celle qui réussit à quel que soit le
moyen proposer un produit moins cher. L'idée n'est pas si lointaine du sport dans la mesure ou ici il
ne s'agit pas de vaincre son adversaire, mais son concurrent commercial. La différence réside dans
le fait qu'en matière d'action dans un système purement libéral ; il n'y a pas de règles.
Cette absence de morale marque la différence ; et l'entrée du sport dans ses travers. Les valeurs du
sport peuvent s'effacer devant l'argent ; et les exemples sont malheureusement nombreux. Le
dopage ; qui ne respecte pas les règles ; la nonchalance de joueurs sur-payés lors d'un mondial de
football en Afrique du Sud ; l'oubli total du sport local dans de nombreux médias, le rachat de clubs
supposés représenter une ville par des investisseurs étrangers sont autant d'exemples qui montrent
que les valeurs que nous avons énumérées précédemment sont friables. Madame Jouanno disait, à
juste titre que « plus il y a d'enjeux financiers, plus il y a de risques ».
Monsieur Bernard Godet dit pourtant qu'un « sport professionnel a toujours besoin d'argent ». Il dit
aussi que ce sport n'est pas encore réellement touché par le phénomène de l'argent et de la
médiatisation. Mais c'est peut être du à une professionnalisation plus tardive de ce sport comparé au
football.
Le sport est une lutte contre soi-même ou un adversaire ; une lutte pour la victoire, mais
encadrée par des règles. La logique financière a ce même but, mais ne connait pas de règle pour y
arriver.
Bien que l'argent, avec son lot de bienfaits notamment technologiques, permettant de meilleures
performances, semble nécessaire dans l'évolution du sport ; il semble incompatible dans sa logique
avec les valeurs du sport ; et doit s'y adapter. Mais cette adaptation reste possible ; dans la mesure
où elle a pu se faire dans le monde médical par exemple.
EPREUVE COMPOSITION CONCOURS SOG 1 (VOIE EXTERNE) ZONE 3
EXEMPLAIRE 1 (note obtenue par le candidat 18,5/20):
Cultures céréalières et vivrières détruites par des conditions climatiques extrêmes (sécheresse dans
la Corne de l'Afrique, inondations au Bengladesh et en Asie du sud-est...), champs dévastés par des
insectes ou des parasites (Afrique subsaharienne, Europe), etc... Les Organismes Génétiquement
Modifiés sont censés répondre en partie aux conséquences de ces phénomènes. Pourtant ils sont
combattus avec force et détermination par certaines ONG en raison de leur possible nocivité.
Pensez-vous, alors que plus d'un milliard de personnes meurent de faim, que ce combat soit
légitime ?
– Pièce n° 1 : «Article du Monde».
– Pièce n° 2 : «OGM: la France épinglée par l'Europe»
L'agriculture est un moteur essentiel pour chaque pays. Elle permet de subvenir aux besoins
de la population d'une part et de développer une activité économique en même temps. Cependant,
durant ces deux derniers siècles la population mondiale a fortement augmenté. Des déséquilibres
sont apparus entre les différents pays ; nous nous retrouvons aujourd'hui avec des pays du « Nord »,
économiquement stables et des pays du « Sud » qui essaient de rattraper les premiers ou du moins
atteindre un développement économique stable.
Certaines régions ont été fortement touchées par les catastrophes naturelles (inondations,
sécheresse, bactéries...). Face à ces inconvénients provenant de la nature, certains pays dont les
États Unis d'Amérique (USA), ont effectué des recherches pour parvenir à des cultures qui
résisteraient aux caprices de la nature : les Organismes Génétiquement Modifiés sont ainsi apparus
sur le marché.
Mais les OGM sont une technologie récente ; sont-ils la meilleure solution pour lutter contre les
famines qui touchent les pays du Sud et les catastrophes naturelles, malgré les risques sanitaires ou
environnementaux ?
Certes, leurs bienfaits sont indéniables, car les OGM permettent une agriculture plus « sure », car
pouvant résister aux attaques des différentes bactéries et aux catastrophes naturelles. Mais le risque
sanitaire, environnemental n'est pas à négliger.
Les OGM sont une alternative aux catastrophes naturelles. En effet, dans certaines régions
des cultures entières sont dévastées suite au passage d'une tempête, ou encore aux inondations.
Haïti a été frappée à plusieurs reprises ces dernières années, avec les conséquences que nous
connaissons. Les aides humanitaires ont été mises en place pour secourir les habitants. Mais Haïti
ne peut vivre éternellement sous perfusion. Une entreprise nord-américaine s'est rendue sur l'île.
Après avoir étudié les possibilités existantes, la société a proposé aux agriculteurs locaux la culture
d'un riz génétiquement modifié. L'opération permettra ainsi aux habitants de l'île de bénéficier d'un
riz qui peut résister aux intempéries climatiques ; de plus produit localement, ce riz devrait être
moins couteux sur le marché et donc accessible à tous.
La culture du maïs génétiquement modifié en France permettrait de sauver la situation de
plusieurs producteurs français. Ces derniers sont confrontés à deux problèmes qui sont liés. Leurs
cultures sont attaquées par la pyrale et la sésamie qui sont des insectes parasites qui ravagent les
plantations. Les cultures étant infestées, la production se retrouve amoindrie, ce qui oblige les
producteurs à maintenir un coût élevé du maïs. Or les producteurs des pays concurrent utilisent les
MON 810 (Maïs Génétiquement Modifié). Dans l'article du Figaro du neuf septembre deux mille
onze, le directeur général de l'AGPM affirme que l'interdiction de cultiver du maïs génétiquement
modifié en France représente un gros manque à gagner pour les producteurs français : « une perte
de production de 2,5 millions de tonnes de maïs ».
La France a des réticences envers les OGM alors que des pays comme le Kenya y voient une
solution pour lutter contre la sécheresse par exemple.
Mais quels sont ces risques que les ONG et la France (entre autres) cherchent à éviter ?
Les risques demeurent au niveau sanitaire. Pas plus tard que la semaine dernière, une étude
effectuée en France a démontré les dangers des OGM. La nouvelle était présente dans tous les
médias nationaux. L'étude a été effectuée sur des souris de laboratoire, les souris étaient divisées en
deux groupes : celles qui étaient nourries au maïs normal et celles nourries aux OGM. Ces dernières
ont développé des tumeurs.
Cette étude a été effectué sur le long terme (2 ans), par une association, indépendamment du
gouvernement. Alors que les études réalisées par les producteurs d'OGM prouvent le contraire, car
les tests ne sont effectués que sur 3 mois, soit une courte période.
Par ailleurs, le risque demeure aussi au niveau environnemental ; un producteur cultivant des
OGM prend le risque de contaminer ses voisins même si ceux là ne veulent pas de cette culture. En
effet il est impossible de contrôler le pollen.
De plus la culture des OGM n'est pas forcément adaptée aux régions dans lesquelles ils sont
cultivés. Les productions ne sont pas toutes alimentaires. En Colombie par exemple, la principale
culture qui a été développée ces dernières années est celle de la canne à sucre. Non pas pour
produire du sucre mais pour produire de l'éco-carburant. Des chercheurs ont mis au point une
variété de canne à sucre très rentable, car plus juteuse et résistant aux intempéries climatiques. De
ce fait les agriculteurs se sont tournés vers cette production. Mais en même temps la production
alimentaire a diminué.
Cette utilisation des OGM à but industriel et non alimentaire est certes bénéfique pour les
agro-industriels mais elle enfonce les pays producteurs dans la famine ; car la culture pratiquée n'est
pas forcément adaptée aux besoins de la région. L'utilisation des OGM se trouve alors détournée de
son rôle premier qui est de diminuer la famine dans les régions en souffrance.
Il existe des alternatives aux OGM : l'agro-écologie qui consiste à un développement
endogène, adapté aux régions, au savoir-faire local. C'est une solution qui nécessite des
investissements à long terme, mais qui s'avère durable.
La culture des OGM possède de nombreux effets bénéfiques tels que la résistance aux
catastrophes naturelles, aux attaques d'insectes ravageurs et permet d'augmenter considérablement
la productivité. Mais l'actualité récente nous prouve qu'il faut rester prudent et approfondir les
recherches. De plus d'autres solutions sont à explorer pour lutter contre la famine.
EPREUVE COMPOSITION CONCOURS SOG 1 (VOIE EXTERNE) ZONE 3
EXEMPLAIRE 2 (note obtenue par le candidat 16/20):
Cultures céréalières et vivrières détruites par des conditions climatiques extrêmes (sécheresse dans
la Corne de l'Afrique, inondations au Bengladesh et en Asie du sud-est...), champs dévastés par des
insectes ou des parasites (Afrique subsaharienne, Europe), etc... Les Organismes Génétiquement
Modifiés sont censés répondre en partie aux conséquences de ces phénomènes. Pourtant ils sont
combattus avec force et détermination par certaines ONG en raison de leur possible nocivité.
Pensez-vous, alors que plus d'un milliard de personnes meurent de faim, que ce combat soit
légitime ?
– Pièce n° 1 : «Article du Monde».
– Pièce n° 2 : «OGM: la France épinglée par l'Europe»
Les OGM : Organismes Génétiquement Modifiés sont issus d'une technique ou une
manipulation génétique qui consiste à procurer ou à soustraire à un organisme un caractère qu'il
avait ou pas au départ. Les OGM ont pour but de pallier le manque de nourriture dans le monde en
luttant contre les insectes et les parasites qui dévastent les cultures. Tout les pays développés n'ont
pas le même point de vue sur les OGM. Certaines organisations non gouvernementales (ONG) ont
fait des OGM leur principal combat du fait de leur possible nocivité.
Ce combat est-il légitime ? A qui profite réellement la culture des OGM ? Pour y répondre, on va
voir les OGM comme solution contre les aléas climatiques et les OGM vu par les ONG et certains
pays.
Les OGM comme solution contre les conditions climatiques extrêmes.
Le continent africain est le plus touché par la sécheresse et la famine. Comme l'indique l'article de
« Le Monde », la famine provient « de divers facteurs combinés, tant naturels... qu'humains ». En
effet l'homme a sa part de responsabilité. Dans ces pays concernés par la sécheresse, les OGM
seraient une solution ; développer par exemple des plantes plus résistantes à la chaleur et qui
n'auront pas besoin de beaucoup d'eau. Un ministre a même parlé de « développer l'irrigation... » ou
de créer de nouvelles variétés de céréales.
Étant donné la pauvreté de ces pays, un problème majeur se pose, les semences n'étant pas
gratuites comment vont-ils faire pour se les procurer ?
Un rapporteur de l'ONU propose à la place des OGM l' « agro-écologie » : « ça veut dire des
espèces locales, des plantations de bois et des cultures dérobées... » en faisant appel au savoir faire
local et cela sans dépendre des multinationales. Pour que cela puisse se faire, il faudrait que les pays
riches ne s'approprient pas les terres « afin de produire des agro-carburants et autres cultures
industrielles ».
Les OGM ne sont donc pas des solutions durable pour lutter contre les aléas climatiques.
Une semence d'un OGM ne peut être utilisée deux années successives, cela signifie que le pauvre
paysan doit pouvoir s'en procurer chaque année, ce qui est impossible.
On a vu la place des OGM dans la lutte contre la famine, on va voir la position de certains pays et
des ONG sur les OGM.
Les OGM vu par les ONG et certains pays tel que la France.
La loi française interdit la culture des OGM destinée à l'alimentation humaine mais il n'y a aucune
loi qui interdit leur importation. En effet aujourd'hui sur une étiquette de produit vendu en magasin,
rien n'oblige le fabriquant à indiquer si son produit contient ou non de l'OGM. Il existe juste un
pourcentage d'OGM à ne pas dépasser.
Un homme s'est fait connaître par ses actions contre les cultures OGM c'est José Bové. D'après le
Figaro du 09/09/2011, la cour européenne de justice demande à la France de « revoir sa copie sur la
suspension de la culture de maïs génétiquement modifié MON 810 » de la firme américain
Monsanto. Selon cette cour la France ne peut pas interdire la culture de maïs (OGM) qui est
résistant à deux insectes parasites présents au Sud-Ouest de la France.
Certains ONG tels que Green Peace ont fait des OGM leur principal combat. Ces prises de position
pour ou contre les OGM montrent qu'il n'y a aucune étude scientifique qui montre que les OGM
sont dangereux pour l'homme.
Une étude de chercheurs français récente a montré que la consommation continue pendant 3 ans
d'OGM chez les souris entraine des cancers. Des souris qui ont été nourris en continu d'OGM
présentent sur leur peau de grosses tumeurs. Cette étude montre la dangerosité des OGM chez les
animaux. Cela peut être un début de risque sur l'homme.
Certes plus d'un milliard de personnes meurent de faim mais le combat des ONG envers les
OGM est légitime puisqu'aucune étude à l'heure actuelle n'a montré que ces derniers n'étaient pas
dangereux pour l'Homme. Et si on regarde bien, on constate que la culture des OGM profite surtout
au grand groupe fabricant de semenciers tel que Monsanto. A mon avis des études doivent être
effectuées sur des cellules humaines, ainsi tout le monde sera fixé.
EPREUVE COMPOSITION CONCOURS SOG 1 (VOIE EXTERNE) ZONE 4
EXEMPLAIRE 1 (note obtenue par le candidat 18,5/20):
Pensez-vous que le succès des devoirs de vacances et des leçons privées via la Toile prouve l'échec
de l'éducation traditionnelle ?
– Pièce n° 1 : «Article du Monde».
– Pièce n° 2 : «Soutien scolaire : les leçons privées envahissent la Toile».
L'éducation est une chose très importante à tous les niveaux (personnel, professionnel,
social,...). Aussi bien celle que l'on reçoit à la maison que celle que l'on reçoit à l'école.
De nos jours, grâce au progrès technologique, il est possible de recevoir l'éducation
normalement inculquée à l'école, à la maison, par le biais d'Internet.
Le succès des devoirs de vacances et des leçons privées via la toile prouve-t-il l'échec de
l'éducation traditionnelle ?
L'éducation via Internet (I) ainsi que l'éducation traditionnelle (II) comportent des avantages
et des inconvénients.
La possibilité pour l'enfant de se connecter à tout moment sur un site éducatif est un réel
atout. Il pourra faire ses devoirs et apprendre quand il en aura envie.
La diversité des sites donne à l'enfant un large choix. Il choisira selon ses goûts, ses besoins
et ses envies.
La pédagogie de ces sites est plutôt ludique, ce qui permet à l'enfant d'apprécier ce qu'il fait
et de ne pas décrocher, car il est difficile de retenir l'attention d'un élève, il arrive un moment où il
décroche et n'est plus concentré donc il n'écoute plus et n'assimile pas ce qu'on lui apprend.
La gratuité de certains sites est un moyen de ne pas restreindre la possibilité pour les enfants
de se rendre sur ce genre de site.
Être derrière un ordinateur permet aussi à l'enfant de garder un certain anonymat et de ne pas
avoir peur des moqueries lorsque celui-ci ne comprend pas quelque chose ou encore d'admettre de
ne pas avoir compris.
Mais encore faut-il disposer de tous les outils pour pouvoir bénéficier de ce genre
d'éducation. En effet, aujourd'hui, la plupart des ménages possèdent un ordinateur et un accès à
Internet mais il y a toutefois certains ménages qui n'ont pas cette chance. Cela peut être considéré
comme une source d'inégalité.
Il faut aussi faire attention au risque de plagiat. La recherche est tellement facilitée (grâce aux
moteurs de recherches) qu'il est possible de trouver une multitude de sites pour un sujet spécifique
ou de trouver un travail déjà tout fait. Beaucoup d'élèves risquent de choisir la facilité en copiant ce
qu'ils trouvent sans penser aux conséquences que cela peut engendrer et sans avoir effectuer un
travail personnel.
La possibilité pour l'enfant de pouvoir se connecter à toute heure peut être un inconvénient
majeur. L'enfant risque de surfer sur la toile (exemple : réseaux sociaux,...) puis de se connecter à
une heure tardive sur les sites éducatifs, il relèguera ses recherches au second plan et risque de les
terminer à une heure tardive.
De ce fait, il n'aura pas assez dormi alors qu'il est important d'avoir une bonne nuit de sommeil afin
d'être en forme et d'avoir une bonne concentration.
Certains sites peuvent ne pas être de bonne qualité et si l'enfant ne fait pas une double
correction il pourrait faire confiance à un mauvais site.
C'est pourquoi la présence d'un instituteur ou d'un professeur est bénéfique, ainsi que la
présence d'autres élèves, car tout cela permet une interaction, une discussion animée.
L'éducation traditionnelle, c'est-à-dire celle que l'on reçoit à l'école a aussi évolué grâce au
progrès technologiques. Mais puisqu'elle se fait à l'école tout le monde peut en bénéficier.
Le fait d'être entouré de personnes avec différentes personnalités permet de t'ouvrir et d'avoir
une vie sociale.
L'instituteur ou le professeur joue le rôle de modèle pour un élève. La plupart d'entre eux
sont un bon modèle et permettent à l'enfant de vouloir se surpasser et d'aller toujours plus loin, de
chercher le meilleur.
L'enseignant inculque aussi des valeurs morales aux élèves. Tout cela montre l'importance
de l'éducation traditionnelle.
Ce qui est plus difficile pour les enseignants c'est de pouvoir gérer une classe de plus de
trente élèves. Il est vrai que dans ces conditions, les cours particuliers seront de meilleure qualité.
Il est aussi difficile pour les enseignants de gérer les différents comportements des élèves. Si
certains veulent apprendre d'autres en revanche ne sont là que pour causer des ennuis, mais cela est
dû la plupart du temps à une vie familiale chaotique.
Le fait de faire la morale à un élève fait perdre du temps aux autres mais on ne peut pas
laisser passer des agissements irrespectueux à cause de cette excuse.
Le succès des devoirs de vacances et des leçons privées sur la toile vient certainement du
goût prononcé des jeunes pour Internet. Ils aiment surfer sur le web et joignent donc l'utile à
l'agréable.
Ce succès vient aussi du fait que l'on travaille sereinement, lorsque l'on habite dans un
environnement serein.
L'éducation via Internet n'est pas donné à tout le monde et elle peut pourtant être aussi
bénéfique qu'un enseignant, alors que l'éducation traditionnelle est de plus en plus difficile car des
classes se ferment, le nombre d'élèves augmente, la violence à l'école s'accrut,...
On peut peut-être parler d'une éducation à deux vitesses ?
EPREUVE COMPOSITION CONCOURS SOG 1 (VOIE EXTERNE) ZONE 4
EXEMPLAIRE 2 (note obtenue par le candidat 18/20):
Pensez-vous que le succès des devoirs de vacances et des leçons privées via la Toile prouve l'échec
de l'éducation traditionnelle ?
– Pièce n° 1 : «Article du Monde».
– Pièce n° 2 : «Soutien scolaire : les leçons privées envahissent la Toile».
Le soutien scolaire, réel allié de l'éducation traditionnelle, mais également témoin d'une éducation
en difficulté, prend-t-il le rôle de sauveur.
Selon l'article du journal « Le Monde », les résultats du bac de l'année 2011, montraient que
« 71,6% des jeunes de la génération en âge de passer le bac sont bacheliers », et qu'ils seraient
85,6% en 2012 à avoir réussi, toujours d'après le journal « Le Monde ».
Au vu de ces résultats, on peut difficilement croire à un « échec » ou une faille venant de l'éducation
dite traditionnelle. Cependant, la fissure est bien là, l'échec scolaire concerne tout le monde.
30% des jeunes n'ont toujours pas accès au bac, soit ils sont orientés vers un certificat d'aptitude
professionnel, soit ils font partie des 120.000 élèves sortant du système scolaire sans diplôme.
Quels sont les origines de cet échec ?
D'après mes propres connaissances, les raisons sont multiples : la motivation des professeurs aussi
bien que des élèves ; le coût , car étant dans un temps de crise, les difficultés financières
s'accroissent, la compréhension également, le manque de suivi pédagogique, les problèmes
familiaux ou entre élèves.
D'après Marie Duru-Bellat, professeur à Sciences po, la solution serait de prendre le problème « à la
racine » c'est-à-dire dès l'école primaire. Il est vrai que de prendre un problème très tôt est toujours
mieux que de ne rien faire ; un excellent suivi ainsi que des professeurs motivés seraient également
très appréciable. Or face à une éducation traditionnelle perturbée, il existe une autre solution, tout
aussi efficace celle du soutien scolaire via la toile.
Le soutien scolaire, autrefois fait par des professeurs, après la classe, s'est informatisé. De
nos jours, selon le journal « Le Figaro », « la France est sacrée championne d'Europe de l'aide aux
devoirs », et l'on peut également observer une prolifération de sites éducatifs.
Le marché du soutien scolaire représente 2,2 milliards d'euros ainsi qu'une croissance annuelle de
10%. Les chiffres parlent d'eux-même, 2,2 milliards d'euros et une augmentation annuelle de 10%,
ils démontrent ainsi une fragilisation certaine de l'éducation dite traditionnelle.
Devoirs de vacances et leçons privées, que proposent-ils de plus ?
Gratuits ou payants, ces sites éducatifs proposent une pédagogie ludique riche de technologies
nouvelles : c'est-à-dire, une interaction webcam, des vidéos explicatives, des leçons et exercices
sous forme de jeux vidéos, un tutorat personnalisé.
En utilisant de tels procédés, cela facilite grandement la compréhension et retient grâce aux jeux
l'attention de l'élève.
Il est en outre plus facile de capter l'attention de l'élève et de comprendre ou sont situés ses lacunes
vis-à-vis du cursus scolaire.
Élaborer par des professeurs et approuvée par l'Éducation Nationale, suivant le programme officiel
de l'école « traditionnelle », ces sites représentent une aide précieuse et un complément
d'information, d'exercices de soutien fort recherché.
Cependant, il s'avère dommage que certains sites restent payants, mais l'on peut trouver des sites
gratuits, ce qui engendre une forme d'inégalité. Il en va aussi de même pour certains élèves en
difficulté qui ne peuvent s'offrir le luxe d'avoir un ordinateur ou un accès à Internet.
Un écart certain risque de se creuser entre les élèves, ceux qui auront réussi grâce à ses sites et ceux
qui resteront en échec dû aux manques de moyens.
Il me semble, néanmoins que l'éducation traditionnelle se repose sur une éducation
« webilisée », c'est-à-dire une éducation via la toile.
Mais pour que l'élève suive un soutient scolaire sur le net, il faut aussi qu'il fasse preuve de
beaucoup de responsabilités, donc qu'il développe certaines aptitudes qu'il n'aurait peut-être pas pu
acquérir en allant à l'école.
Il faudrait également porter attention, à ce que l'élève ne se désociabilise pas. En effet, un soutien
scolaire via la toile, se passe à la maison devant un écran d'ordinateur, une tablette ou autre support
informatique, au contraire d'une éducation traditionnelle, qui se passe à l'école et en groupe.
L'inconvénient que l'on peut aussi connaître, soit que les parents, devant cet engagement face aux
cours sur le net, déscolarise leur enfant, pour le mettre sur des cours privés en ligne, donc pour
l'inscrire à l'école-web et favorise ainsi une désociabilisation de l'élève.
Avec un marché de 2,2 milliards d'euros et une croissance annuelle de 10%, le succès des
leçons privées et devoirs de vacances via la toile n'est plus à prouver, mais ces chiffres révèlent
également que l'éducation dite traditionnelle souffre d'un manque certain de dynamisme et de
motivation. Donc, à mon sens, les inscriptions en constante augmentation sur ces sites éducatifs,
prouvent que l'éducation traditionnelle a en quelque sorte échoué à maintenir les élèves à flot.

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