Etat de la filière halieutique en Côte d`Ivoire

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Etat de la filière halieutique en Côte d`Ivoire
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Etat de la filière halieutique en Côte d'Ivoire
I.
PRESENTATION GENERALE DU PAYS ET DE LA FILIERE
La Côte d’Ivoire est actuellement l’un des pays les plus urbanisés d’Afrique de l’Ouest.
Un climat favorable, une large façade maritime, des infrastructures fiables, ont permis au pays de
mener une politique économique, moderne et viable. De près de 7 % en 1995, le taux de
croissance économique a largement dépassé le taux de croissance démographique (3,8%).
Principale activité économique de la Côte d’Ivoire, l’agriculture contribue pour 43% aux recettes
d’exportation (66% y compris les recettes agro-industrielles) et emploie plus des deux tiers de la
population active. L’agriculture ivoirienne possède des potentialités certaines qui ont fait du pays
l’un des plus riches de la région notamment grâce aux exportations du cacao, de la banane et de
l’ananas.
La filière halieutique contribue à 2% de la formation du PIB national et à 7% à celui du secteur
agricole. Elle est une importante source d'emplois dans le pays : pour 800 000 personnes, elle
créée des emplois directs (Bodin, 1997).
Le poisson est la protéine d'origine animale la plus importante dans l'alimentation ivoirienne. En
1995, la consommation moyenne était de 17 kg/hab/an alors que la consommation moyenne
mondiale s'élevait à 13,5 kg/hab/an (CE, 1995). Le poisson fumé et le poisson décongelé sont les
produits les plus consommés.
II.
CHIFFRES CLES
> Superficie : 322 460 km²
> Population totale au dernier recensement : 14,2 millions d’habitants (en 1995)
> Taux annuel de croissance démographique : 3,8% en 1996
> Evolution du PIB
Année
PIB (milliard de Fcfa)
PIB/habitant (Fcfa )
1994
1995
1996
4 136
5 031
5 496
305 500
358 000
376 800
> Contribution de l’agriculture au PIB en 1996 : 31%
> Croissance annuelle du PIB :
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Année
1994
1995
1996
1,7 %
7,0 %
7,3 %
> Taux d'inflation (%) : 7,7 % (1995)
> Taux de change : 1 FF = 100 Fcfa
> Principaux produits transformés dans la filière halieutique : conserve de thon, poisson
congelé, poisson fumé.
> Principaux marchés pour les produits transformés : local et exportation hors Afrique.
> Principales exportations : caoutchouc, cacao, bois, café, coton, banane, ananas, sucre.
> Principaux produits exportés dans la filière concernée : conserve de thon.
III.
CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA PRODUCTION
On distingue deux saisons de production : la saison de faible capture de juin à octobre où les
volumes de produits diminuent et la saison de forte production allant de novembre à juin. Les
captures de la pêche artisanale sont principalement des espèces pélagiques alors que les produits
de la pêche industrielle sont des espèces démersales.
1.
La pêche artisanale : une activité dynamique
La pêche artisanale est dynamique puisqu'elle représente 62% des captures nationales. Elle peut
être maritime, lagunaire ou continentale. En 1996, la production artisanale était de 42 000 tonnes
(Ministère de l'agriculture et des ressources animales).
La pêche continentale est réalisée sur les cours ou les retenues d'eau. Elle représente un tiers de la
pêche artisanale.
Les ivoiriens ne sont pas par tradition des pêcheurs. La plupart des acteurs impliqués dans cette
production sont des étrangers (ghanéens, burkinabés).
2.
La pêche industrielle
On distingue trois types de pêche industrielle : les pêches chalutière, sardinière et crevettière. En
1995, les quantités totales débarquées par les bateaux ivoiriens était de 30 700 tonnes soit 37 %
de la production nationale. La pêche sardinière est la plus importante puisque les débarquements
représentent 83% du volume total suivi de la pêche chalutière et des crevettiers (Ministère de
l'agriculture et des ressources animales).
La flottille est constituée de dix-neuf sardiniers, vingt chalutiers et cinq crevettiers (Bodin, 1997).
Les captures de la pêche sardinière sont principalement des espèces pélagiques (sardine, hareng,
maquereau) alors que les espèces démersales sont capturées par les chalutiers.
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La pêche industrielle est caractérisée par des équipements vétustes puisque les navires ont en
moyenne plus de vingt ans. En outre, leur entretien est coûteux, entraînant un coût d'exploitation
élevé. En effet, la majorité des pièces détachées et le carburant sont importés.
Depuis 1985, la Côte d'Ivoire ne possède plus de flotte thonière. Les usines d'Abidjan
s'approvisionnent donc auprès des flottilles françaises et espagnoles.
3.
Les importations : une nécessité
Compte tenu de la faible production nationale et de la forte consommation en poisson, la Côte
d'Ivoire doit importer. Ces importations portent principalement sur les poissons congelés
(maquereau, sardine) et dans une moindre mesure sur les poissons transformés.
En 1995, le volume des importations était de 223 000 tonnes, c'est à dire plus de trois fois la
production nationale. Les pays importateurs sont la Mauritanie, la CEI, les Pays-Bas et le
Sénégal. Les principales espèces congelées importées sont des petits pélagiques comme les
maquereaux et les sardines. Ceci s'explique par leur faible coût au kilogramme qui les rend
accessibles à la majorité de la population.
IV.
POINT SUR LA TRANSFORMATION
L'activité de transformation en Côte d'Ivoire est fortement segmentée. Deux secteurs coexistent :
le secteur artisanal et le secteur industriel. Il existe peu d'entreprises intermédiaires de
transformation. Toutefois, des petites entreprises se sont lancées dans la production de poissons
fumés à froid. De même, des entreprises agréées à l'exportation utilisent des techniques de
fumage traditionnelles pour des produits destinés aux marchés ethniques des grandes villes
européennes.
1.
La transformation industrielle
La transformation industrielle est dominée par l'industrie du thon. Ces produits sont
principalement destinés à l'exportation. Les rebuts des captures et de la transformation sont
transformés en farine par les usines d'Abidjan.
2.
La transformation artisanale
Le fumage est la première méthode de conservation du poisson. Les centres de transformation
sont essentiellement localisés dans la région Sud et principalement à Abidjan. Les deux plus
grands sites sont ceux de Vridi II et Zimbabwe. Dans le centre du pays, il existe de nombreux
centres de fumage mais leur capacité est faible et leur approvisionnement est rendu difficile par
manque d'infrastructures. Compte-tenu de l'insuffisance des captures nationales, les quantités
importées en produits congelés sont utilisées pour la transformation. Environ 50% des poissons
fumés sont réalisés à partir de matière première congelée. De même, en 1995, environ cinq cents
tonnes de poissons fumés (principalement en provenance du Sénégal) étaient importées.
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La technique de salage/séchage est aussi utilisée mais dans une moindre mesure. Ces produits
sont d'ordinaire réalisés dans les principaux centres de fumage.
L'activité est dominée par les femmes. Elles sont presque exclusivement d'origine étrangère. On
retrouve principalement des migrants ghanéens, burkinabés, togolais et béninois. D'ailleurs, les
techniques de fabrication sont issues d’un savoir-faire acquis dans leur pays d’origine.
Les techniques de production sont simples. Les opérateurs sont rarement regroupés. Les
initiatives sont généralement individuelles et la main d'oeuvre est familiale.
V.
POINT SUR LA COMMERCIALISATION
1.
Caractéristiques des marchés
1.1 Le marché ivoirien
Les ivoiriens sont principalement demandeurs de produits congelés et dans une moindre mesure
de produits fumés traditionnels. De par leur prix et leur disponibilité, ces deux types de produits
sont les plus accessibles par les populations locales. D'ailleurs, les infrastructures de distribution,
et notamment la chaîne du froid, permettent un approvisionnement local en poissons congelés.
1.2 Le marché régional en produits traditionnels
Le flux régional de produits traditionnels porte sur les produits fumés et plus particulièrement les
sardinelles. En 1995, une quantité marginale (94 t) de poissons fumés était exportée vers le
Burkina Faso. Au début des années 1990, ces flux étaient importants. Aujourd'hui, il semblerait
que les marchés burkinabés soient approvisionnés principalement par des produits sénégalais ou
maliens
1.3 Le marché à l'exportation hors Afrique
En 1995, les exportations de produits halieutiques étaient estimées à environ 62 000 t dont plus de
80% étaient des conserves de thon.
2.
Organisation de la commercialisation : les acteurs de la filière
Les infrastructures routières de la Côte d'Ivoire sont assez bien développées. Il existe trois circuits
de distribution:
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le circuit du poisson frais court ravitaillant les régions très proches des lieux de production ;
le circuit du poisson fumé et séché long qui dépasse souvent le cadre régional et national ;
le circuit du poisson congelé qui couvre le territoire national dans les plus grands centres
urbains.
Le réseau de distribution est complexe et confus car il n'existe pas de typologie stricte des agents
de distribution. Les opérateurs de la filière ont souvent plusieurs fonctions.
2.1 La distribution des produits frais
Les principaux centres de distribution sont la Société d'exploitation de la criée du port de pêche
(SECPP), les entrepôts secondaires et les marchés des différentes villes.
Les armateurs ont créé un service de vente qui commercialise leurs produits : la SECPP. La vente
s'effectue dans la halle de criée du port d'Abidjan. La SECPP est organisée en deux services: le
service de vente des chalutiers et celui des sardiniers.
Les acheteurs sont soit des grossistes, soit des transformateurs. Les ventes se font généralement
aux enchères pour les grossistes et au gré à gré pour les petits transformateurs. Pour les sardiniers,
les poissons sont achetés par des grossistes (hommes ou femmes) par lots de cinquante caisses de
40 à 50 kg de poissons conservés sous glace. Ils écoulent ensuite directement leur production
auprès des restaurants d'Abidjan et des détaillants par lots de trois à cinq caisses. Les détaillants
peuvent être des revendeurs de marché ou des poissonneries.
Certains semi-grossistes viennent s'approvisionner auprès de la pêche artisanale directement sur
les lieux de débarquement. Ces opérateurs revendent ensuite les produits aux détaillants de la
ville ou sur les marchés. Certains détaillants viennent aussi s'approvisionner directement auprès
des pêcheurs.
2.2 La distribution du poisson congelé
Cinq principaux agents participent à la distribution du poisson congelé : les importateurs, les
grossistes, les semi-grossistes, les détaillants et les transformateurs.
L'approvisionnement se fait à partir des sociétés ivoiriennes d'importation agréées par le
Ministère du commerce. Elles sont au nombre de treize (Kouassi, 1997). Le poisson est débarqué
au port de pêche d'Abidjan et entreposé dans des entrepôts frigorifiques dits "primaires". Ces
entreprises vendent généralement en gros et dans une moindre mesure au détail. Ces sociétés
importatrices jouent aussi le rôle de grossiste puisque certaines possèdent des entrepôts
secondaires dans les autres centres urbains où les poissons sont revendus en demi-gros ou au
détail.
Les grossistes s'approvisionnent auprès des importateurs. Ils possèdent des entrepôts
frigorifiques. Les semi-grossistes s'approvisionnent auprès des grossistes. Ils vendent aux
détaillants sur les marchés ou aux transformateurs. Les grossistes et semi-grossistes de l'intérieur
viennent aussi directement s'approvisionner auprès des importateurs et transportent la
marchandise dans des camions isothermes ou ordinaires (Kouassi, 1989).
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Les détaillants achètent la matière première congelée soit directement auprès des importateurs,
soit auprès des grossistes ou semi-grossistes. Ils écoulent ensuite leurs marchandises sur les
marchés.
Les transformatrices viennent directement chercher les produits congelés dans les entrepôts
auprès des importateurs par lots de dix à vingt cartons de 20 kg.
2.3 La distribution du poisson transformé
Le circuit intérieur
Au niveau local, le premier niveau de la distribution est réalisé via des grossistes et/ou semigrossistes vers les acheteurs du marché de Chicago (marché de gros des poissons transformés
situé à Abidjan). Ces acheteurs peuvent être grossistes, semi-grossistes ou détaillants des marchés
extérieurs et locaux. Pour les produits fabriqués dans l'agglomération d'Abidjan, certains
grossistes et semi-grossistes se déplacent jusqu'aux lieux de transformation.
Les exportations : exemple d'exportation de sardinelles fumées vers le Burkina Faso
Les commerçants impliqués dans ce réseau sont différents. On trouve les grossistes, généralement
d'origine burkinabée, qui se déplacent jusqu'à Abidjan pour s'approvisionner de cinq à huit tonnes
par voyage. Pendant la saison des sardinelles, ils effectuent le voyage deux fois par mois (Tettey
et Zigani, 1995). Ils sont en contact permanent avec des magasiniers burkinabés installés au
marché de Chicago.
Des transformateurs burkinabés installés en Côte d'Ivoire exportent aussi leurs produits suivant
leur propre réseau "ethnique" de commercialisation. Les produits sont achetés par paniers et
reconditionnés dans des cartons d'environ 150 kg puis expédiés par train. Par ailleurs, certaines
femmes transformatrices effectuent le voyage vers le Burkina Faso avec de petites quantités de
poissons fumés (de 20 à 30 kg).
VI. LES STRUCTURES D'APPUI
1.
Les structures locales
Lanada (Laboratoire national d'appui au développement agricole), Laboratoire central
d'hygiène alimentaire : laboratoire chargé de vérifier la qualité des produits halieutiques.
Minagra (Ministère de l'agriculture et des ressources animales), Direction générale des
ressources animales, Direction de l'aquaculture et des pêches.
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SECPP (Société d'exploitation de la criée du port de pêche). Cette société s'occupe de la
vente de poisson et de la gestion des entrepôts frigorifiques primaires.
2.
Les structures régionales et européennes
Infopêche : Cette organisation intergouvernementale est basée à Abidjan en Côte d'Ivoire.
Elle s'occupe d'informer et de coopérer pour la commercialisation des produits de la pêche en
Afrique.
Programme régional d'Afrique de l'Ouest de valorisation des captures de la pêche
artisanale (Abidjan, Côte d'Ivoire). Ce programme a été initié dans le cadre de la convention
de Lomé (UE-ACP) pour les seize pays d'Afrique de l'Ouest et financé par la commission de
l'Union Européenne. Il intervient dans le domaine de la pêche et de la transformation
artisanale comme appui aux groupements professionnels.
CDI (Centre de développement industriel) (Bruxelles, Belgique). Institution paritaire ACPUE dont l'objectif est de favoriser et d'appuyer la création, l'extension et la restructuration
d'entreprises industrielles ACP. Les appuis techniques et financiers sont dirigés vers les
entreprises industrielles désirant exporter. A titre d'illustration, il appuie les entreprises pour
la mise aux normes européennes et favorise le partenariat entre les entreprises ACP et
européennes.
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VII. ATOUTS, CONTRAINTES ET POTENTIALITES DE LA FILIERE
1.
Principaux atouts
La pêche artisanale est caractérisée par son dynamisme.
Les techniques de transformation artisanale sont bien maîtrisées.
La filière des poissons frais et congelés est structurée, avec une vente à la criée organisée.
Les infrastructures de distribution, notamment pour les produits congelés, sont bien
développées.
Le secteur de la transformation industrielle (conserverie) est dynamique à l'exportation.
2.
Contraintes
La production halieutique nationale est insuffisante pour couvrir la consommation. La Côte
d'Ivoire est donc dépendante de ses importations.
La pêche industrielle est peu performante car les bateaux sont souvent vétustes.
Pour la transformation artisanale, l'approvisionnement en matières premières est aléatoire et
de mauvaise qualité.
Les réseaux de distribution des produits transformés traditionnels sont complexes et le nombre
d'intermédiaires est important.
VIII. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Aman O., Kouassi S., Tanoh H. Commercialisation du poisson à Abidjan. Mémoire de fin
d'études d'Ingénieur des techniques agricoles, Institut agricole de Bouake, Côte d'Ivoire. 1994.
Bodin R.A. Transformation et conservation du poisson en Côte d'Ivoire, les possibilités
d'amélioration des techniques de fumage du poisson et sa commercialisation au niveau artisanal.
Mémoire de fin d'études de l'Institut national des sciences et techniques de mer de Cherbourg,
ORSTOM, 1997. 76 p.
CE. Le secteur agro-alimentaire dans les pays de la Cedeao, Forum agro industriel Union
Européenne-Afrique de l'Ouest. CE, Cedeao, CDI, 1995. 142 p.
FAO, 1995. Annuaire Statistiques des pêches. Vol.1 et Vol.2.
Kouassi P. La distribution du poisson frais et congelé de la pêche maritime industrielle à
Abidjan. Université nationale de Côte d'Ivoire, Faculté des lettres et des sciences humaines,
Institut de géographie tropicale, 1989. 164 p.
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Kouassi P., 1997. La distribution des ressources halieutiques marines dans l'agglomération
d'Abidjan. ISRA, FAO, 1997. 27 p. (Document de travail n°EC/12/97)
Marché Tropicaux. Côte d'Ivoire. Numéro hors série, Novembre 1997.
Ministère de la Coopération. Analyse de la compétitivité des filières dans la pêche maritime en
Afrique. Ministère de la Coopération, Sepia, Sofreco-Cofrepêche, 1997. 317 p.
Tettey E.O., Zigani N. Exportation de la sardinelle fumée d'Abidjan à Ouagadougou : transport
ferroviaire, un lien vital. Programme régional valorisation des captures de la pêche artisanale en
Afrique de l'Ouest, 1995. 20 p. (Série des documents techniques pêche n°06/92)
Zabsonre C. Commercialisation de la sardinelle fumée en Côte d'Ivoire et exportation vers le
Burkina Faso. Mémoire de fin d'études d'Ingénieur halieutique, Institut supérieure des sciences et
techniques halieutiques, Nouabhibou, Mauritanie, 1994. 116 p.
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