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TABLE DES MATIERES :
TABLE DES MATIERES :..............................................................................................................................................2
LA COUVADE, INVENTION OU REALITE ? .............................................................................................................3
D’ou vient la couvade ? ........................................................................................................................................3
Alors, mythe ou réalité ?.......................................................................................................................................3
L’utérus du père ....................................................................................................................................................3
Une autre face de la médaille .............................................................................................................................4
Un père, c’est plus que quelques millilitres de patrimoine génétique ............................................................5
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La couvade, invention ou réalité ?
On parle parfois de couvade lorsque le futur père se laisse pousser la panse pendant la
grossesse de la future mère.
D’ou vient la couvade ?
Nous devons cette découverte à nos amis les anthropologues qui ont observé ce qui se
passait pendant l’accouchement dans certaines peuplades.
Lors de l’accouchement le père se couche, et l’on vient de tout le village lui prodiguer
soins, massages, le nourrir, lui apporter des boissons pendant que madame se
débrouille seule dans une case.
Ce concept réfère en psychiatrie au père qui a un accident ou une maladie juste au
moment de la naissance.
Différents récits circulent. Vous en trouverez des rigolos sur le net.
Ce qui nous intéresse ici, c’est ce qui de manière courante qualifie les symptômes liés à
la grossesse que l’on retrouve chez le père : prise de poids, maux de tête, envies, mal de
dos…
Alors, mythe ou réalité ?
Chez Superpapa, on répond : mythe et réalité.
Votre job de futur père, c’est de fournir à madame l’enveloppe de sécurité et
d’affection dont elle a besoin.
(Je ne parle évidemment pas de l’enveloppe avec votre salaire dedans).
Pour passer une grossesse de manière suffisamment sereine face à la tempête
hormonale, la femme a besoin du père de son enfant à venir.
S’il n’est pas là, elle apprendra très bien à se passer de lui.
D’ailleurs, certaines mères sont très contentes de se passer du père, pour pouvoir
mieux le lui reprocher plus tard.
Le bébé se développe dans l’utérus, ça on le sait, mais est-ce que les hommes n’ont
vraiment pas d’utérus, de matrice, de giron dans lequel porter l’enfant à venir ?
L’utérus du père
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Il n’y a pas besoin de vérifier sur une planche d’anatomie, l’être humain de type
masculin ne dispose pas de cavité permettant de mener à terme une grossesse.
La science trouvera peut-être un artifice pour cela, mais dans l’immédiat, à la
naissance de leur enfant, les pères ont neuf mois de retard.
Le père n’a pas de matrice ?
Et bien, je vous l’annonce, nous, les pères, nous disposons d’un utérus nous aussi.
Alors pour ne pas mélanger, appelons-le giron.
Le giron est le « milieu où l’on se sent protégé, en sécurité ».
Pour le père, il s’agit d’un giron externe.
C’est à travers les actions, car nous sommes avant tout taillés pour l’action, que
l’homme s’occupe de l’enfant à venir.
Par exemple en (re)peignant la chambre d’enfant, en construisant le berceau etc. nous
nous montrons prévoyant et anticipateur.
Et surtout nous développons un giron externe dans lequel l’enfant à venir se loge déjà,
dans lequel la future maman imagine la famille à venir.
Un giron dans lequel votre compagne imagine le père à venir.
Vous l’avez compris, le giron n’est pas un utérus, du muscle, du tissu conjonctif très
vascularisé.
Non, le giron, c’est cette place que nous créons pour l’enfant à venir.
Comme disait Jacques Brel (le chanteur, pas l’inventeur du cyclomoteur) « un homme
rencontre une femme, la femme veut un œuf, alors l’homme lui fait un œuf, et pis il faut un
toit pour l’œuf, alors il lui fait un toit, et pis il met de la paille »
Le toit, la paille, l’attention, c’est notre giron, notre utérus externe.
Une autre face de la médaille
Mon intention en vous rendant attentif au giron, c’est qu’il peut aussi avoir des effets
négatifs, et comme dit le dicton : un futur père averti …c’est un superpapa.
Mais, car il y a un mais, c’est aussi en prenant une attitude protectrice vis-à-vis de la
mère, et pas seulement vis-à-vis de l’enfant à naître, que nous pouvons développer
notre propre giron.
Attitude protectrice ne veut pas dire mettre sous tutelle la future maman, en
surveillant sa nourriture, son sommeil, ses activités, etc.
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Créer cette enveloppe, ce mur de protection, pour la famille à venir, c’est un boulot
pour le père que vous êtes.
Je dis bien le père que vous êtes, et non pas le père que vous allez devenir.
En effet, par l’intérêt, l’éveil à la venue de l’enfant à naître, le père construit le nid
familial et y crée sa place de bâtisseur.
Donc d’une certaine manière, vous êtes déjà père même si l’enfant n’est pas encore là.
Bien sûr, nous avons 6, 9 mois de retard sur la mère dans la rencontre, le lien avec
l’enfant.
Et c’est tant mieux.
Un père, c’est plus que quelques millilitres de patrimoine génétique
Nous pouvons aussi être engagés dans notre rôle de père de manière précoce.
En développant cette matrice externe.
Lors d’une grossesse, j’ai pris du poids… couvade ?
Avec le recul, je dois reconnaître que, à l’insu de mon plein gré, je terminais les paquets
de biscuits et autres sucreries, pour éviter à la maman un diabète gestationnel et une
hyperglycémie à notre enfant.
Et vous, il ressemble à quoi votre giron externe ?
Plus tard, nous disposons d’un giron à ciel ouvert. Lorsqu’un père porte son bébé sur le
ventre, avec un kangourou ou un drap.
Les hommes sont des explorateurs, des pionniers. Les hommes ont voulu partir plus à
l’ouest, découvrir la face cachée de la lune, partir sur mars.
L’inconnu de la paternité ne nous empêchera pas d’être concerné.
C’est sûr l’inconnu, fait peur.
Et c’est bien parce que ça fait peur que la nature nous a doté de quoi fuir et de quoi
faire face.
Que choisissez-vous ?
La fuite ?
Faire face en développant votre giron externe ?
Nous on a pas d’utérus, on a des idées…et un giron externe.
Et pour finir, la devinette du jour :
Pourquoi la femme à de si gros-beaux-magnifiques seins pendant la grossesse ?
(« nonon, il était déjà magnifiques avant la grossesse chérie »)
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Pour que le futur papa ne pense pas qu’à l’enfant à venir
Pourquoi la femme à mal aux seins pendant la grossesse ?
Pour que son mari pense aussi au bébé.
La nature est vraiment bien faite…
N’oubliez pas : quoi que vous fassiez, ce sera bien.
Bonne route
André BERTHOUD
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