Leptis Magna

Leptis Magna
Probablement fondée par les Phéniciens, Leptis Magna se trouve en Libye, sur la côte Tripolitaine, dont le nom vient
de 3 villes : Oea, Leptis Magna et Sabratha. D’abord sous l’influence de Carthage, puis conquise par les Romains en 46
av. J.-C., elle est agrandie par Auguste. Leptis Magna est la ville natale de l’empereur Lucius Septime Sévère (145-211
ap. J.-C.), qui la favorise, notamment en bâtissant de somptueux monuments, qui en font l'une des trois plus belles
villes africaines, rivalisant avec Carthage et Alexandrie. L’empereur dote la ville d’un nouveau port qui permet à ses
habitants de s’enrichir grâce au commerce et à l’agriculture. Un arc de triomphe tétrapyle est érigé à son honneur.
La ville est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1982.
Le Théâtre
Situé à l’ouest de la voie nord-sud,
également appelée cardo, tout près
du marché et du chalcidium, sorte de
galerie marchande, le théâtre est
l’un des plus anciens théâtres
romains en pierre. Elevé sur une
nécropole punique, il a été inauguré
sous Auguste, au Ier siècle av. J.-C. Le
donateur est connu : il s’agit d’un
riche citoyen, nommé Annobal
Rufus.
Du front de scène qui comportait à
l’origine trois étages, subsiste un
grand nombre de colonnes de style
corinthien.
Le théâtre
Quant à la scène elle-même, elle
était à l’origine revêtue d’un plancher sonore. L’orchestre semi-circulaire est typique des théâtres romains.
Enfin, les gradins et le théâtre dans son ensemble sont disposés de manière à ce que les spectateurs
puissent admirer la mer.
Les thermes d’Hadrien
Construits en 126-127, les thermes d’Hadrien
sont composés d’une piscine à ciel ouvert
(natatio), du bain froid (le frigidarium), du bain
tiède (le tepidarium), du bain chaud (le
caldarium) et des salles de sudation (les
laconica). L’ensemble est chauffé par le système
des hypocaustes.
Les bains sont décorés de marbres précieux et
d’un nombre important de statues, pour la
plupart des copies des chefs-d’œuvre de la cité
d’Aphrodisias.
On entre aux thermes par une cour à colonnades
oblongue. Après s’être baigné dans le
Les thermes d'Hadrien
frigidarium, on traverse un vaste hall bordé de
gigantesques colonnes corinthiennes. Le sol est dallé, les murs sont recouverts de marbre et le plafond
devait sans doute être peint de couleurs vives.