Rapport de la Rencontre Université – Entreprise Américaine du Liban
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Rapport de la Rencontre Université – Entreprise Américaine du Liban
Rapport de la Rencontre Université – Entreprise Américaine du Liban (Liban) Session commune : Dr. Fawzi BAROUD, Vice Président Adjoint de Technologie de l'Information à l'Université de Notre Dame-Louaize (UND), a familiarisé le public par rapport au projet EU-MILL et sa pertinence pour le développement social et économique. Dr BAROUD s'est centré sur les interrelations entre les différents plan de travail et la façon dont les différents livrables se renforcent mutuellement. Comme l'apprentissage tout au long de la vie est considéré comme une éducation nonformelle, la question de la reconnaissance des habilités et des compétences a été soulignée comme une préoccupation centrale du projet. Dr BAROUD a terminé sa présentation avec un fort appel au Ministère Libanais de l'Education et de l'Enseignement Supérieur pour adopter un Cadre National de Qualifications (CNQ) dans le contexte de la formation tout au long de la vie. Cela ajouterait une légitimité supplémentaire à l'apprentissage tout au long de la vie, tout en abordant le problème de la standardisation et de la reconnaissance des crédits et des compétences. Sur la base de son expérience de recherche dans l'Enseignement Supérieur Arabe, le Dr Kamal ABOUCHEDID a parlé de « L'écart dans le Marché du Travail entre l'Université et l'entreprise.». Le Dr ABOUCHEDID a mis en évidence les résultats des recherches qui montrent que l'écart entre les besoins du marché du travail et l'offre de nouveaux diplômés est très répandu dans la région et que les compétences exigées par le lieu de travail sont souvent mal alignées avec celles élaborées au cours de la carrière universitaire des étudiants. Il a poursuivi son intervention en disant qu'il y a un manque d'évaluation des besoins du marché, ce qui explique pourquoi l'enquête de l'industrie réalisée dans la première phase du projet EU-MILL était si cruciale. Il a conclu en insistant sur le rôle de la formation tout au long de la vie d'être une solution pour combler le fossé entre l'Enseignement Supérieur et les conditions fonctionnelles requises par le marché du travail. La troisième présentation de la session commune a été celle de la Directrice Exécutive du Département de Recherche et Évaluation Institutionnelles de UAL, Dr Diane NAUFFAL. Dr NAUFFAL a souligné l'évaluation des programmes LLL et les étapes pour améliorer la satisfaction de l'apprenant en fonction de comment l'évaluation sert à la quête de l'excellence. Dans cette perspective, la Dr NAUFFAL a exposé les formes d'évaluation (formative, sommative) et le niveau d'évaluation (salle de classe, cours, programme, institutionnel) permettant de répondre aux avantages de l'évaluation, y compris celle de la qualité académique et de son efficacité institutionnelle. Dr NAUFFAL a présenté ensuite le processus d'évaluation, le cycle d'évaluation qui a été suivi par le plan d'évaluation et a conclu sur les différentes méthodes d'évaluation. Elle a terminé sa présentation en proposant des lignes directrices à suivre. Le débat de la table ronde a réuni les différents intervenants pour aborder les questions clés qui devaient être identifiées pendant cette journée de travail. Le débat a été animé par le Dr George ABDENOUR, Président du Département d'Anglais et Traduction à UND, qui a fait une synthèse des différents thèmes et a posé un certain nombre de questions issues de la conférence. Une question clé posée était la question de la relation entre l'industrie et les établissements d'enseignement supérieur. Dans quelle mesure, les besoins du marché doivent diriger les décisions éducatives, et le marché est-il l'arbitre final dans la détermination des aptitudes et des compétences nécessaire? Le Dr. ABDENOUR a également posé la question sur le rôle de la mission institutionnelle dans le contexte des besoins de formation, ce qui soulève la question des valeurs et de l'éducation civique à la lumière des possibilités de l’insertion des employés dans un marché du travail complexe et en évolution rapide. Finalement, la question de l'assurance de la qualité a été soulignée, d'autant plus que la formation tout au long de la vie s’oriente vers des environnements d'apprentissage virtuels, un processus qui est toujours en cours et qui, par rapport à beaucoup d'aspects, se trouve dans sa phase pilote. Deux sessions parallèles ont été ensuite réalisées : une sur le secteur bancaire et l'autre sur le secteur de la santé. La session des perspectives bancaires de l'Industrie et les meilleures pratiques dans le secteur bancaire Horaire : De 12h15 à 13h30 La session a été présidée par le Professeur Michel MAJDALANI, principal organisateur de la conférence, a d'abord présenté la biographie de l'orateur principal. M. Nassib GHOBRIL a été introduit par ses réalisations professionnelles, à ce jour, qui ont abouti à son poste actuel en tant que chercheur économique principal dans une grande banque libanaise. Sa grande réputation dans le secteur bancaire a été soulignée et ses apparitions sur les télévisions locales, régionales et internationales ont été soulignées au-delà de son rôle actif en tant que membre du conseil d'administration de la Business School de UAL, entre autres. La session a été suivie par les membres du secteur bancaire privé, les employés des secteurs gouvernementaux, ainsi que les professeurs et les étudiants intéressés par le sujet. La présentation de M. GHOBRIL avait deux parties. La première s'est d'abord centrée sur le rôle de LLL pour les nouveaux étudiants diplômés qui entrent dans le secteur bancaire pour la première fois et sur le lien manquant entre les résultats scolaires d'une part et les attentes du secteur bancaire en ce qui concerne le niveau des étudiants. Il a parlé des expériences de la vie réelle sur le travail, sur comment des situations controversées et parfois embarrassantes peuvent réellement exister dans le monde réel. Il a conclu sur comment les programmes spéciaux dans LLL, en particulier dans les compétences non techniques, pourraient remédier à ces écarts et aider à la construction d’un pont entre les étudiants du milieu universitaire et le niveau d'entrée des étudiants diplômés dans le secteur bancaire. La deuxième partie de la présentation a porté sur les attentes irréalistes des étudiants diplômés en entrant dans le marché du travail de la banque et à quel point cela affecte négativement leur permanence à court terme en plus d’une mauvaise performance dans le travail. Il a exposé des cas de la banque dans la quelle il travaille, pour attirer l'attention sur les différences entre ce que les étudiants espèrent et le délire que suppose le travail en lui-même. Il a ensuite conclu sur la façon dont les programmes LLL dans le secteur bancaire, en particulier les programmes de certification professionnelle, pourraient ouvrir les portes pour un avancement professionnel dans la mesure où ils fournissent les meilleures pratiques dans leurs objectifs d'apprentissage. Cela aiderait à établir des attentes réalistes et des performances en relations avec ces attentes pour les participants et contribuerait à combler le fossé entre l'enseignement supérieur et l'industrie. La session a conclu avec un débat entre les participants, qui comprenait les banquiers, les participants du secteur public, ainsi que les autres participants. La seconde session panneau de la conférence portait su le thème : « Focus sur le secteur de la santé : besoins actuel du personnel de la santé au Liban » Horaire : De 12h15 à 13 h30 La session a été animée par le professeur Fuad HASHWA, ex Doyen de l'École d'Arts et Sciences de l'UAL, les conférenciers étaient : 1. Dr. Nancy HOGGART, Professeur de Soins Infirmiers et Doyenne de l’École des Sciences Infirmières de l'UAL 2. Dr. Nuhad DOUMIT, Professeur de Soins Infirmiers dans l'AUB et Présidente de l'Ordre des Infirmiers du Liban. 3. Dr. Imad BTAICHE, Professeur de Pharmacie et Doyen de l'École de Pharmacie de l’UAL 4. Dr. Rabih HASSOUNA, Pharmacien et Président de l’Ordre de Pharmacie du Liban. Chacun a présenté le statut de sa profession dans la mesure où les besoins en éducation tout au long de la vie sont concernés. De même ils ont débattu sur les défis actuels que leur profession affronte. Il était évident que ces programmes d'apprentissage tout au long de la vie sont essentiels pour le renforcement des capacités et le développement des carrières d’infirmiers et des professionnels de la pharmacie. En ce qui concerne le secteur des soins infirmiers, la Doyenne HOFFART, ainsi que la Présidente DOUMIT, ont souligné les niveaux variés et inégaux de formation des infirmières au Liban, et qu’il existe peu d'infirmières titulaires de diplômes universitaires alors que la majorité a seulement un enseignement technique. La plupart travaille dans des zones éloignées et ont accès limité à la littérature médicale, à Internet et aux ateliers de formation. En outre, de nombreuses infirmières cherchent un emploi en dehors du Liban pour des raisons économiques. Les intervenants ont souligné la nécessité au Liban des catégories suivantes de soins infirmiers: infirmières au chevet, infirmières gestionnaires et infirmières enseignantes. Enfin, les besoins d'apprentissage pour les infirmières devraient être fournis par les hôpitaux, devrait impliquer des cours de renforcement des capacités et devrait leur fournir une certification à la fin des études. En ce qui concerne le secteur de la pharmacie, des problèmes similaires ont également été présentés comme avec le secteur des soins infirmiers. Cependant l'Ordre des Pharmaciens est impliqué dans la formation et la capacitation des pharmaciens, même dans les zones à l'extérieur des grandes villes du Liban. En moyenne, les pharmaciens peuvent valider entre 5 à 10 crédits par année, et qui sont reconnus par le Ministère de la Santé. Toutefois il a été souligné qu'il est nécessaire de renforcer la coopération entre les universités, les pharmaciens professionnels et les industries pharmaceutiques au Liban. Sur 7000 pharmaciens au Liban environ 4700 sont impliqués dans un type d'éducation face à face ou autre. Une nécessité pour la distribution et le suivi des patients est évidente, cependant les cours en ligne, les congrès, les conférenciers invités et les e-bibliothèques manquent et sont très nécessaire. En conclusion, les quatre panélistes ont souligné que les programmes d'apprentissage tout au long de la vie sont nécessaires au Liban, mais les ressources appropriées manquent pour établir et obtenir ces programmes pour toutes les parties du pays et non pas seulement pour la capitale Beyrouth et quelques autres villes qui ont des écoles de soins infirmiers et de grands hôpitaux SÉANCE DE CLÔTURE En conclusion, M. Michel MAJDALANI a fait une présentation power point intitulé : «Vers un Cadre National de Qualification Libanais Unifiée pour l'Apprentissage tout au long de la vie» dans laquelle il a mis en relief les défis à venir pour LLL au Liban et comment un Cadre National de Qualification Libanais peut ainsi fournir une solution plausible en ce qui concerne le transformation des compétences en résultats d'apprentissage, la reconnaissance des acquis, la nécessité d'améliorer le cadre de la qualification et les questions liées à l'assurance de la qualité. La conférence a pris fin avec un déjeuner à UAL où tous les participants ont assisté. RAPPORT DU JOURNAL LOCAL DE AL ANWAR: TITRE: CONFÉRENCE SUR L'APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE À L'UNIVERSITÉ AMÉRICAINE DU LIBAN L'Université Américaine du Liban a organisé sa conférence intitulée «L'éducation tout au long de la vie comme un pont entre l'Enseignement Supérieur et l'Industrie" qui a été réalisée "en plein partenariat avec l'Université Notre Dame - Louaize et la participation du Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement Supérieur». La conférence a été organisée par la Division Libanaise du Programme d'Education tout au long de la vie de l'Université Américaine, CEP@LAU, et a été parrainé par le programme TEMPUS. Le Ministre de l'Education et de l'Enseignement Supérieur, M. Elias Abou Saab, a été représenté par le Directeur Général de l'Education, le Dr Ahmad JAMMAL. La conférence a compté avec la participation du Directeur Général du Ministère de l'Economie et du Commerce, Dr Aliaa ABBAS, du Président du Syndicat d'Ingénieur, Dr Khaled SHEHAB, du Président de l'Ordre de Pharmacie, Dr Rabih HASSOUNA, de la Présidente de l'Ordre des Infirmières et Infirmiers, Dr Nouhad DOUMIT, et du Chef de l'Unité de Coopération dans l'Union Européenne, M. Alexis LOEBER, en plus du Représentant de l'Agence de la Francophonie, le Président de l'Université Kafa'at, ainsi que des représentants de l'Université libanaise et des secteurs économiques et bancaires. Outre le président de l'UAL, à la conférence a assisté le Président de l'UND, le Père Walid Moussa, le Prévôt de l'UAL, George Najjar, la Vice-Présidente de l'UAL, Dr. Elise Salem, la Doyenne de l'Ecole d’Infirmiers de l'UAL, Dr Nancy Hoffart, le Doyen de l'Ecole de Pharmacie de l'UAL, Dr Imad Bteich, le Doyen Intérimaire de la Business School de l'UAL, Dr Said Ladki, la Directrice Générale de la Recherche et Évaluation Institutionnelles de l'UAL, Dr Diane Nauffal, le Coordonnateur du programme TEMPUS à UAL, le Dr Fouad Hashwa, et le Directeur Exécutif des Relations Publiques de l'UAL, Dr Christian Oussi. NAJJAR La conférence a débuté avec l'Hymne National Libanais et a été immédiatement suivie par l'Hymne National de l'Union Européenne. Ensuite, le Directeur du Programme de Formation tout au long de la vie de l'UAL, M. Michel Majdalani, a parlé en premier, il a accueilli tous les participants et les invités, en leur souhaitant une bonne conférence. Dr Najjar parla ensuite, il a exprimé la joie de l'UAL d'accueillir un tel groupe distingué de personnes. Il a souligné l'importance et la signification de l'éducation tout au long de la vie car elle nécessite un engagement ferme et une persévérance extraordinaire de la part des participants au programme. Puis il a dit: "les Agences Américaines, qui accordent des Accréditations aux universités, supervisent le niveau académique à l'UAL et il existe d'énormes défis et un haut niveau de complexité. Et seule la formation tout au long de la vie en tant que discipline peut apporter des solutions " JABBRA Puis après, le président de l'UAL, Dr Jabbra, s’est adressé à l'auditoire en précisant que «toute institution d'Enseignement Supérieur qui souhaite travailler pour le succès doit faire partie de la société, et doit travailler pour aider la société à surmonter les défis quotidiens dans un monde complexe est dominé par la mondialisation. Un des défis pour ces établissements d'enseignement supérieur est de fournir de réelles opportunités pour les jeunes pour faire partie intégrante de la société en offrant une éducation qui est sans pareil pour que les nombreux effets sur les jeunes peuvent être très efficaces dans la société et que nous soyons un meilleur monde dans lequel vivre. Cependant, compte tenu des circonstances dans lesquelles nous vivons, ces établissements d'Enseignement Supérieur ont également un impératif de trouver un espace pour que les travailleurs retournent à l'université et améliorent leurs compétences, et qu’ils continuent à être efficaces au travail et productives dans leur vie. Et c’est pourquoi et comment les politiques du Programme de Formation tout au long de la vie à l'UAL fournissent une plate-forme pour une vie meilleure et renouvelée ». Et puis il a ajouté: «Il est de la responsabilité des universités et de leurs fonctions d'offrir cette plate-forme parce que les universités offrent un lieu et un espace pour la société pense. Et ceci est précisément comment les universités peuvent fournir un pont à la société, en fournissant à la société ce qui est le plus nécessaire ». Ensuite, le coordinateur du programme Tempus a parlé des objectifs du programme en disant que le projet comprend 11 universités du Liban, ainsi que de l'Europe et le Monde Arabe de l'Afrique du Nord. MOUSSA A son tour, le Président de l'UND, Père Moussa, a exprimé sa joie de participer, en remerciant avec gratitude l'UAL pour son organisation de la conférence et a dit: «L'éducation tout au long de la vie constitue un élément important de l'éducation au Liban car le pays cherche à être un ensemble à nouveau." Et puis il a souligné « la coopération positive à travers cette conférence entre les différentes universités. Cela permet aux programmes d'éducation tout au long de la vie de desservir les besoins du pays ». Et il a souligné « que son université est engagée à ce type d'apprentissage avancé car elle fournit un lien entre l'enseignement supérieur et le marché du travail grâce à des accords qui permettraient d'améliorer le niveau d'éducation" L'UNION EUROPÉENNE Puis a eu lieu l'intervention du Chef de l'Unité de Coopération de l'Union Européenne au Liban, M. Alexis Loeber, qui a représenté le Président Délégués de l'UE au Liban, l'Ambassadeur Christina Lassen, et il « a exprimé sa grande joie pour sa présence à cette conférence» et a déclaré que «l'éducation tout au long de la vie est devenue une nécessité en ces jours, en la qualifiant comme composante technique essentielle pour tout progrès". Puis il a dit: «Tous les domaines ont besoin de formation tout au long de la vie et l'UE soutient les activités de ce programme et a financé sept projets dans le but d'une coopération entre l'Enseignement Supérieur et le lieu de travail». Et il a conclu en soulignant «les principes de base nécessaires pour restructurer le secteur de l'Education Supérieure » au Liban, dans l'espoir que cette coopération donnerait les meilleurs résultats pour les institutions académiques et pour le Liban et ses citoyens. JAMMAL Le dernier mot était pour le représentant du Ministre Abou Saab, le Dr Ahmad Jammal, qui a déclaré: «Le sujet le plus important est les universités, et le Ministère croit à l'importance de la coopération entre les secteurs privé et public et entre les universités publiques et les universités privées. Et pour cela, le Ministère a soutenu des projets européens, en particulier ceux qui visent à coopérer entre les Universités Libanaises, ce qui était presque impossible il y a 15 ans». Puis il a parlé du «plan stratégique du Ministère de l'Enseignement Supérieur qui a été présenté en 2007 et des Aides Européennes dans l'exécution de plus de 50 projets ». Puis il a précisé que « il y a sept universités au Liban qui offrent des garanties de qualité et s'y conforment », concluant que «l'Enseignement Supérieur Libanais est le meilleur dans la région ». Il a ensuite déclaré que «le constituant de base pour l'apprentissage tout au long de la vie existe pour servir la société », appelant à la «préservation de nos étudiants et à les préparer pour un avenir meilleur grâce à un travail commun ». FIN DU RAPPORTS DEPUIS LE JOURNAL LOCAL DE AL ANWAR