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Infections génitales T. L I N E T F M C - 1 2 m a i 2 0 1 1 Les questions Q u e « t o u t l e m o n d e s e p o s e » Le streptocoque D Est un agent pathogène vaginal reconnu Est un grand pourvoyeur d’infection materno-foetale Ne nécessite pas de prise en charge spécifique en fin de grossesse Mérite une antibiothérapie le jour de l’accouchement Je dois traiter le partenaire... Lors d’une mycose récidivante Lors d’une vaginose bactérienne Lors d’une infection à Trichomonas vaginalis Lors d’une infection à Mycoplasme La mycose récidivante... Mérite un dépistage spécifique L’antifungigramme permet d’ajuster le traitement local Les probiotiques locaux ne sont d’aucune aide scientifiquement prouvée Le Triflucan a l’AMM dans cette indication Le prélèvement vaginal est utile si Mycose typique cliniquement Vaginose typique cliniquement Suspicion de Trichomonas vaginalis Suspicion d’infection à Uréaplasma Le préservatif protège contre HIV HBV Chlamydiae HPV Candida Albicans Les sérologies sont utiles pour... HIV HBV Chlamydiae HPV Candida Albicans Chez une jeune fille ... âgée de 15 à 19 ans, le risque à 3 ans d’être infectée par HPV après le premier rapport sexuel est d’environ : 20 % 50 % 80 % Je traite... Une mycose sur un frottis cervico-vaginal Une vaginose bactérienne sur un score de Nugent Un Chlamydia Trachomatis sur une sérologie positive Un mycoplasme chez une patiente infertile Une mycose sur un PV du 9e mois Je dépiste... Une vaginose vers 10 SA chez une patiente ayant fait un accouchement prématuré Le streptocoque B après 34 SA Un ureaplasma chez une patiente infertile Un PV standard au 8e-9e mois de gross. Les sérologies IST si trichomonas vaginalis sur le prélèvement vaginal Je dépiste... Le traitement des récurrences permet de diminuer leur fréquence HSV-2 est de moins bon pronostic que HVS-1 Les IgM spécifiques signent une infection récente Les Infections à HSV-2 sont de moins en moins fréquentes / HSV-1 Et maintenant la physiologie... P o u r q u o i r i e n s i m p l e n ’ e s t Les pertes normales 1-4 mL/24h ➚ en milieu de cycle ± malodorantes ± symptômes irritatifs (prurit...) Pathogènes ± trouvés chez des patientes asymptomatiques... Gardnerella fait partie de la flore vaginale normale Le Lactobacille Nourri par le glycogène vaginal Dépendant des estrogènes Produit de l’eau oxygénée Produit de l’acide lactique La flore normale Lactobacilles (flore de Döderlein) Flore digestive : entérobactéries, streptocoques dont S. Agalagtia (B), entérocoques Anaérobies dont Gardnerella, Mobilincus, peptostreptococcus... Candida Albicans et non albicans filaments >> spores La Pathologie La fréquence Difficile à évaluer, car : asymptomatiques ++ +, autodiagnostics, autoprescriptions inadéquates... 5-15 % des symptomatologies gynécologiques « générales » Jusqu’à 65 % des symptomatologies d’IST ++ Chez les Afro-Américains et - chez les Asiatiques ++ Chez la femme jeune en âge de procréer Morbidité ++ si récurrent : irritations chroniques, excoriations, cicatrices ± altération de la fonction sexuelle Peut favoriser la transmission d’IST dont HIV Peut générer un retentissement émotionnel ou psychosocial. Les agents responsables L e s 3 t y p e s d é c r i t s r e p r é s e n t e n t 9 0 % d e s i n f e c t i o n s . . . Les germes Trichomonas : 4-35 % Candida albicans : 17-39 % Pathogénie : Germination et immunité Vaginose bactérienne : 22-50 % Trichomonas Vaginalis Trichomonas vaginalis Protozoaire flagellé. Infection vaginale primaire et rarement de l’endocol, urètre, gl. de Bartholin et de Skene. IST : retrouvé chez 80 % des partenaires FdR : Tabac, partenaires multiples, DIU Trichomonas Trichomonas 3D Vaginose Bactérienne Vaginose Bactérienne 50 % des vaginites En cause : Gardnerella Vaginalis (coccobacille gram variable), Mobilincus sp., Mycoplasma Hominis, Peptostreptococcus sp. FdR : Grossesse, DIU, surhygiène, douches vaginales, sexualité Morbidité (2) Vaginose bactérienne (VB) peut se compliquer d’une endométrite (risque x 2 en post-op), d’une maladie inflammatoire pelvienne, d’infection de cicatrices après chirurgie pelvienne. Morbidité (3) VB et Trichomonas augmentent le risque pendant la grossesse de Rupture précoce des membranes (RPM) Menaces d’accouchement prématuré (MAP) Accouchements prématurés Rôle du pH ? Brown 2004 Clue cells b : Bacteroïdes c : mobilincus g : Gardnerella p : Peptostreptococci Candidoses Candidoses Plusieurs espèces : C. albicans, C. glabrata, C. parapsilosis, C. krusei, C. Lusitaniae... Commensal chez 50 % des patientes Cause de vaginite fréquente Candidoses : Facteurs de risque Rapports : fréquents, orogénitaux, âge précoce, contraception orale, DIU Diabète, HIV, immunodéficience, Antibiothérapie chronique, Grossesse, Protège slip, collants, alimentation sucrée sans diabète vrai Sobel 2007. Les conseils de grand-mère Le port de vêtements serrés ou en synthétique n’est pas démontré (Foxman B Am J Public Health 1990). Le champignon en 3D... Les faux amis... Gonocoques et Chlamydia Donnent des infections génitales hautes (QS) Ne donnent probablement pas plus de leucorrhées... Mycoplasme et Ureaplasma L e s s e r p e n t s d e m e r . . . Combien Chez des patientes asymptomatiques : 40 - 80 % Ureaplasma 21 - 53 % Mycoplasma (Hominis, Genitalium) Leur Rôle Pathologie Vaginose Cervicite Mal. Inflam. Pelvienne Infertilité Chorioamniotite Fausse couche Prématurité RCIU Endométrite du post-partum Extragénital (arthrites...) U. spp ± ± + + + ± + + M. Hom ± + ± ± + + M. Gen + + ± + Waites, K. B., Katz, B., & Schelonka, R. L. (2005). Mycoplasmas and ureaplasmas as neonatal pathogens. Clin Microbiol Rev, 18(4), 757-789. Mais Les antibiotiques n’ont pas d’efficacité sur l’accouchement prématuré en cas de découverte d’U. Urealyticum Klein LL Am J Obstet Gynecol 2004, Raynes Greenow CH Cochrane Le traitement n’est pas démontré sur les conséquences foetales (pneumonies, bactériémies et méningites) Waites 2005 La Sérologie Pas assez immunogène pour être intéressante Waites, K. B., Katz, B., & Schelonka, R. L. (2005). Mycoplasmas and ureaplasmas as neonatal pathogens. Clin Microbiol Rev, 18(4), 757-789. L’entretien L e u c o r r h é e , a l o r s . . . e t Caractéristiques Quantité Couleur Consistance Odeur Signes associés... Signes associés Trichomonas : 20-50 % asymptomatique... 20 % de dysurie, 25% de prurit, ± hémorragie post-coïtale (cervicite) VB : rares (douleurs vaginales, irritations vulvaires) Candida : Prurit (70-90 %), dyspareunies Association ++ avec vulvite (érythème, brûlures, brûlures mictionnelles, dyspareunies) À rechercher par ailleurs Épisodes similaires anciens et traitements ATCD d’IST et changement de partenaire Type de sexualité si récidivant Moyen de contraception (préservatif, DIU), date des dernières règles Toilette vulvaire, douche vaginale ? Antibiotiques de prise récente ? ATCD médicaux, signes généraux... Cependant La description des leucorrhées n’apporte rien de spécial Matthew 2004 sauf Un aspect caillé plus en faveur d’une mycose Un aspect liquidien plus en faveur des autres causes... Faire le diagnostic M ê m e s i 3 0 % d e s p a t i e n t e s n ’ e n a u r o n t p a s L’examen clinique S u r p r i s e . . . Trichomonas Vulve ± érythémateuse, oedématiée, excoriations Leucorrhées homogènes de couleur variable Colpite ponctuée (2-5 %) ± hémorragies vaginales Leucorrhées spumeuses Colpite Colpite ponctuée Ulcérations Critères diagnostiques VB 3 éléments sur 4 suivants (critères d’Amsel) : Leucorrhées homogènes, blanches adhérentes pH vaginal > 4,5 Sniff test positif Clue cells à l’examen sur lame Leucorrhées épaisses Candida albicans Érythème et oedème des lèvres avec des lésions satellites (papulo-pustules) Érythème vaginal Leucorrhées épaisses, adhérentes, caillebottées. Col d’aspect normal Leucorrhées typiques Érythème, vernissé et leucorrhées Fissures Les diagnostics différentiels D’origine infectieuse Cervicites à C. Trachomatis, Neisseria Gonorrhoeae, Trichomonas Vaginalis, HSV, HPV... Primo-infection ou récurrence à Herpes Simplex Virus 1 ou 2 Cystites, Zona... Herpes Zona D’origine dermatologique Maladie de Paget Eczéma de contact Lichen scléroatrophique, lichénification Basocellulaire Pemphigus... Bowen Basocellulaire Eczéma Lichénification Lichen scléroatrophique Pemphigus Pathologie vaginale Adénose vaginale Cancer du vagin Néoplasie Intraépithéliale Vaginale (VAIN) Ulcère vaginal Adénose vaginale Ulcère vaginal VAIN Autres pathologies Corps étranger Allergies au latex, au sperme, à des produits irritants Vaginite atrophique Leucorrhées physiologiques abondantes Ectropion cervical étendu Examens complémentaires I n c o m p r i s d e s g y n é c o l o g u e s . . . Direct sur lame Av e c u n e g o u t t e d e s é r u m p h y s i o l o g i q u e Trichomonas Vaginalis 80-90 % de sensibilité Protozoaire fusiforme de 15 µm de long (comme un PNN) Mobilité labile, ondulatoire. Nombreuses cellules épithéliales et nombreux leucocytes. Leucocytes plus nombreux que les cellules épithéliales (Se = 13 %, Sp = 75 %) Trichomonas en direct Vaginose bactérienne 60 % de sensibilité, 98 % de spécificité Clue cells : cellules épithéliales recouvertes de bactéries Flore vaginale pauvre : Se = 90 %, Sp = 68 %. Bacilles avec une mobilité en « tire-bouchon » : Se = 65 %, Sp = 100 % Pas de leucocytes En coloration (frottis) P e r m e t s l e c a l c u l d u s c o r e d e N u g e n t En direct Tout seul Candida albicans Filaments mycéliens En milieu salin (Se = 65 %, Sp = 75 %) Avec du bleu de méthylène (Se = 64 %, Sp = 83 %) Avec une coloration de Gram (Se = 65 %, Sp = 100 %) Avec de la potasse à 5 % (Se = 38-61 %, Sp = 77-94 %) Filaments au direct Le sniff-test Pourquoi l’odeur Relargage d’amines aux doux noms de : Putrescine Cadavérine Histamine Trimethylamine Trichomonas /!\ Peut être positif... Vaginose Un des tests les plus spécifiques, mais... Le moins sensible Mycoses Négatif 65-85 % de sensibilité Le pH A t t e n t i o n a u g e l l e s p e c u l u m s u r Les résultats Trichomonas : 5,0 - 7,0 Vaginose : 5,0 - 6,0 Candidose : < 4,5 Se = 59-96 %, Sp = 23 % Si pH > 4,5 => infections à T. Vaginalis ou Vaginose Se = 84-97 % Sp = 57-78 % Mais attention... N’est pas valable si Rapport récent Douche vaginale Glaire cervicale Sang... Le prélèvement vaginal Prélèvement vaginal ? Trichomonas : OUI si doute Sur milieu spécifique (Diamond) Vaginose : NON La coloration de Gram en direct suffit (Score de Nugent) (Se = 89-97 %, Sp = 79-85 %) Candida : Peut-être (/!\ commensal) Sur milieu de Sabouraud si résistante au traitement La femme enceinte Dépistage Streptocoque B après 34 SA. 15-20 % des femmes Spécifique B60 / Dépistage classique B140 E. Coli Serovar K1 4-7 % des femmes Non recommandé à ce jour. Et le frottis ? Trichomonas Peut être confondu avec des koïlocytes d’HPV... Peut mimer une dysplasie légère ! Vaginose bactérienne Peut créer inflammation et ASCUS... Pourrait être lié avec des CIN Mycose Si asymptomatique : pas de traitement (commensal) Le traitement... Trichomonas vaginalis Systémique (l’urètre, glandes de Skene et de Bartolin...) + PARTENAIRE(S) Secnol (1 sachet)/Fasigyne (4 cp) Métronidazole-Flagyl° de préférence : Minute : 2 g Classique : 500 mg x 2 pdt 7 jours Récurrence : 2 g/j pdt 3-5 jours Si impossible (5% résistance): traitement topique par nonoxynol-9(spermicide)+ bétadine Vaginose bactérienne Tinidasole(Fasigyne), Secnidazole(Secnol) Métronidazole-Flagyl° de préférence : Minute : 2 g ... Clindamycine-Dalacine° 300 mg x 2/jour pendant 7 jours ± Topiques acides Laisser le partenaire tranquille Les récurrences > 3 / an Traitement par ovule de Flagyl 2/sem pendant 3 à 6 mois Autres traitements sans preuve Et la grossesse au 1er trimestre ? Pas de différence de pronostic dans la population générale si traitement Okun 2005, Carey 2003, McDonald 2005 Sur les patientes aux ATCD de prématurité Probable amélioration sur les RPDM et les petits poids de naissance McDonald 2005 La vaginose serait l’expression d’une pathologie endogène plus complexe liée à l’expression du TNF et des interleukines Larsson 2005 Et après... 60 - 70 % de succès seulement à 4 semaines quelque soit le protocole. 70 % de récidive à long terme... Larson 2005 Candida Ovules d’azolé multiples ou en prise unique le soir ou en journée Barnhart 2005 Traitement 7 jours si grossesse Cochrane 2007 Traitement de la vulvite par de la crème pendant 7 à 14 jours ± Acide borique si résistant : 600 mg dans une capsule taille 0 intravaginal pendant 10 à 14 jours (sauf grossesse). Les non-albicans De plus en plus fréquents automédication ? Classique (long, évite les résistances) Ketoconazole (Nizoral) 200 mg /j pdt 14 j Fluconazole (Béagyne, Triflucan) 150 mg / sem 4 sem Traitement possible par ovules d’amphotericine B Phillips 2005 50 mg d’ampho B dans 2 g de polyethylene glycol Les récurrences > 4 / an /!\ au diagnostic Porteuses ou infectées ? Symptomatologie ou documentée ? /!\ à l’hygiène excessive, au diabète, à l’immunodépression (HIV) Traitement par 150 mg Fluconazole/sem 6 mois (Sobel 2004), mais 57 % de rechutes à 1 an Itraconazole-Sporanox° : 200 mg/j 3 jours Causes spécifiques Lactobacilles inefficaces dans le traitement des mycoses post ATB Pirotta 2004 HPV et FCV Les HPV HPV1 principale cause de verrue vulgaire HPV5 cutané HPV47 HPV8 HPV HPV6 bas risque HPV11 HPV16 muqueux haut risque impliqués dans les condylomes acuminés (90%) principaux types retrouvés dans les cancers anogénitaux (70%) 31 et autres HPV18 45 et autres Les condylomes Diagnostic du partenaire (souvent négatif) Traitement par Iniquimod (Aldara°) Traitement par Laser HPV 15-25 ans Séropositives ADN positives 15,00 11,25 10,8 7,50 3,75 5,4 5,6 4,5 2,3 0 0,5 HPV 16 HPV 18 HPV 16 et 18 Paavonen J. et coll. Lancet 2007; 369 : 2161-70. Adepte du latex ? Le préservatif reste indiqué en prévention des IST, mais... Ne protège pas complètement contre l’infection à HPV Le port du préservatif diminue de 70 % le risque d’être infecté par HPV Winer RL, Hughes JP, Feng Q et al. Condom use and the risk of genital human papillomavirus infection in young women. N Engl J Med. 2006;354:2645-2654. Histoire naturelle : HPV Infection à HPV : transitoire dans 80 % des cas Présence de koïlocytes / génome viral épisomal Évolution vers une HSIL (CIN 2-3) : 10 % Et ensuite... TAUX D’INCIDENCE CUMULE DE CIN3 Incidence cumulée de CIN 3+ chez 20514 femmes sur 10 ans sur la base du résultat du test HPV pratiqué lors du recrutement HPV16 + HPV18 +/HPV16 HPV+ / HPV16/18 HPV - 0% 0 17,2% 13,6% 3% 0,8% 4,5 15 27 39 51 63 75 DURÉE DE SUIVI (MOIS) 87 99 111 119,5 Histoire naturelle : HPV HR Infection à HPV HR persistante ± intégration génome viral au génome cellulaire Régression (30 %) Évolution classique 10-20 ans vers cancer in situ/invasif Évolution directe possible de l’infection par HPV-16 vers la CIN 3 en 1 à 2 ans* *WINER R.L. et coll. JID 2005; 191: 731-8 WOODMAN C.B.J. et coll. Lancet 2001; 357: 1831-36 KOUTSKY L.A. NEJM 1992; 327: 1272-8 Infection à 3 ans 50 % La prévalence maximale des infections génitales à HPV se situe entre 15 et 24 ans L’infection à HPV est plus susceptible d’arriver dès le début de l’activité sexuelle Peto J, Gilham C, Deacon J et al. Cervical HPV infection and neoplasia in a large population-based prospective study: the Manchester cohort. Br J Cancer. 2004;91:942-953. Action du vaccin Une fois l’infection faite, l’action anti-L1 n’a pas d’intérêt Le virus est déjà dans le génome sous forme épisomale ou non. AMM • Vaccin quadrivalent SP – MSD : GARDASIL Vaccin HPV [Types 6,11,16,18] L1 VLP : 16 & 18, 6 & 11 (40, 20, 20, 40 µg) 225 µg Al(PO4) • • Administration IM 0,5 ml Deltoïde / Cuisse 0 – 2 – 6 mois • Taux Ac vs infection naturelle (à 2 ans) HPV 16 = x 18 HPV 18 = x 2 Prévention de 9 à 26 ans CIN2+ / Cancer col VIN2+ Verrues Génitales Externes • Vaccin Bivalent GSK : CERVARIX Vaccin HPV [Types 16,18] L1 VLP : 16 & 18 (20 & 20 µg) AS04 [500 µg Al(OH) 3 + 50 µg MPL®] • Administration IM 0,5 ml Deltoïde 0 – 1 – 6 mois • Taux Ac vs infection naturelle (à 5,5 ans) HPV 16 > 11 fois HPV 18 > 11 fois • Prévention de 10 à 25 ans CIN2+/Cancer col Recommandations Toutes les jeunes filles de 14 ans, même celles qui ont une activité sexuelle Toutes les femmes de 15 à 23 ans, à condition qu’elles n’aient pas encore commencé une activité sexuelle (ou moins de 1 an) Pas les garçons (sauf Autriche) Et le Frottis Frottis cervico-vaginal 2-3 ans Normal ASCUS Dysplasie Bas grade Négatif Dépistage HPV Oncogène + Colposcopie Biopsies HSV 1 et 2 F a i t s c l i n i q u e s t r a i t e m e n t e t L’excrétion virale 2-3 % des jours chez les séropositifs Est identique chez les patients séropositifs symptomatiques qu’asymptomatiques (Wald A. et coll. N Engl J Med 2000). Plus fréquent et persiste plus avec HSV2 que HSV1 (Koelle DM et coll. Ann Intern Med 1992). HSV1 en force 78 % en 2001 vs 31 % en 1993 (Roberts CM et coll. 2003). Augmente le risque d’HSV2 asymptomatique par 3 fois (Sucato G et col. 1998). Transmission Les hommes transmettent plus que les femmes (17 % vs 4 %) (Mertz GJ et coll. 1992). Plus de femmes sont contaminées (21 % vs 12 % sur HSV2 CDC 2010) HSV 2 > HSV 1 70 % des cas, le porteur était asymptomatique Combien ? 3,5 mois suffisent (40 rapports) (Wald A et col. . 2006) Met plus de temps si le partenaire est informé (270 j vs 60j) La primo-infection Temps moyen de 4 jours [2-12] Dure 19 jours en moyenne (Corey L et col. 1983). Très variable sur sa présentation Les complications Méningite aseptique [8-25 %] Rétention aiguë d’urine [2-15 %] Lésions cutanées à distance : 20 % La primo-infection 1 0,75 0,5 98 % 67 % 63 % 80 % 0,25 0 S. Généraux S. Locaux Dysurie Adénopathie Corey L et col. 1983 Herpes Les récurrences Temps moyen de 10 jours Excrétion virale de 2 à 5 jours La fréquence n’est pas changée par le traitement par acyclovir (Benedetti J et col. 1994). Le diagnostic PCR ou culture dès que lésion atypique (Gupta R et col. Lancet 2007). Les sérologies spécifiques IgM d’aucune aide pour un diagnostic de primo-infection IgG : infection en cours ou ancienne PCR +, Séro - => Primo-infection Les molécules Acyclovir Famciclovir - Oravir° (Hors AMM) Valacyclovir - Zélitrex Primo-infection Aucune différence entre 200 mg x 5 acyclovir et 1000 mg x 2/j valacyclovir pdt 10 j Si complication : 5-10 mg/kg/8h jusqu’à amélioration des symptômes. Dans les 72h premières heures de préférence On peut aussi Acyclovir 400 mg x 3/j pendant 10 jours (CDC 2010). Antalgiques adaptés +++ Traitement suppresseur Indications > 6 épisodes par an Stress important Partenaire non infecté à risque Traitement suppresseur Efficace : 50 % sans récurrence, diminution de 70 à 80 des récurrences au minimum (Cernik C. 2008). Bien toléré (Fife KH. 1994). Mutations rares : 0,18 - 0,32 % (Reyes M. 2003. . Danve-Szatanek C. 2004) Lequel ? Valacyclovir : 500 mg/jour (➘ 97 % de l'excrétion) Acyclovir : 400 mg x 2/jour (➘ 95 %) Si HIV et immunodépression => doses x 2 MAIS... Le nombre de récurrences diminue naturellement avec le temps ! (Straus SE. JAMA 1988). Il est recommandé de réévaluer le traitement annuellement (CDC 2010). Traitement épisodique... Autoadministration dans les 24 premières heures Traitement courts à haute dose Acyclovir : 800 mg x 3 /j pdt 2 jours (ou 800 x 2 pdt 5 jours) Valacyclovir : 500 mg x 2/j pendant 3 jours Mais efficacité modérée Diminution de la durée de l’épisode : 4 j vs 6 j (Wald A. 2002. Reichman RC. JAMA 1984). Diminution de l’excrétion virale : 25 h vs 59h Diminution de la sévérité : plus d’épisodes sans développement de vésicules Pas de diminution de la fréquence des récurrences... Les questions Q u e « t o u t l e m o n d e n e s e p o s e p l u s ? » Le streptocoque D Est un agent pathogène vaginal reconnu Est un grand pourvoyeur d’infection materno-foetale Ne nécessite pas de prise en charge spécifique en fin de grossesse Mérite une antibiothérapie le jour de l’accouchement Le streptocoque D Est un agent pathogène vaginal reconnu Est un grand pourvoyeur d’infection materno-foetale Ne nécessite pas de prise en charge spécifique en fin de grossesse Mérite une antibiothérapie le jour de l’accouchement Je dois traiter le partenaire... Lors d’une mycose récidivante Lors d’une vaginose bactérienne Lors d’une infection à Trichomonas vaginalis Lors d’une infection à Mycoplasme Je dois traiter le partenaire... Lors d’une mycose récidivante Lors d’une vaginose bactérienne Lors d’une infection à Trichomonas vaginalis Lors d’une infection à Mycoplasme La mycose récidivante... Mérite un dépistage spécifique L’antifungigramme permet d’ajuster le traitement local Les probiotiques locaux ne sont d’aucune aide scientifiquement prouvée Le Triflucan a l’AMM dans cette indication La mycose récidivante... Mérite un dépistage spécifique L’antifungigramme permet d’ajuster le traitement local Les probiotiques locaux ne sont d’aucune aide scientifiquement prouvée Le Triflucan a l’AMM dans cette indication Le prélèvement vaginal est utile si Mycose typique cliniquement Vaginose typique cliniquement Suspicion de Trichomonas vaginalis Suspicion d’infection à Uréaplasma Le prélèvement vaginal est utile si Mycose typique cliniquement Vaginose typique cliniquement Suspicion de Trichomonas vaginalis Suspicion d’infection à Uréaplasma Le préservatif protège contre HIV HBV Chlamydiae HPV Candida Albicans Le préservatif protège contre HIV HBV Chlamydiae HPV Candida Albicans Les sérologies sont utiles pour... HIV HBV Chlamydiae HPV Candida Albicans Les sérologies sont utiles pour... HIV HBV Chlamydiae HPV Candida Albicans Chez une jeune fille ... âgée de 15 à 19 ans, le risque à 3 ans d’être infectée par HPV après le premier rapport sexuel est d’environ : 20 % 50 % 80 % Chez une jeune fille ... âgée de 15 à 19 ans, le risque à 3 ans d’être infectée par HPV après le premier rapport sexuel est d’environ : 20 % 50 % 80 % Je traite... Une mycose sur un frottis cervico-vaginal Une vaginose bactérienne sur un score de Nugent Un Chlamydia Trachomatis sur une sérologie positive Un mycoplasme chez une patiente infertile Une mycose sur un PV du 9e mois Je traite... Une mycose sur un frottis cervico-vaginal Une vaginose bactérienne sur un score de Nugent Un Chlamydia Trachomatis sur une sérologie positive Un mycoplasme chez une patiente infertile Une mycose sur un PV du 9e mois Je dépiste... Une vaginose vers 10 SA chez une patiente ayant fait un accouchement prématuré Le streptocoque B après 34 SA Un ureaplasma chez une patiente infertile Un PV standard au 8e-9e mois de gross. Les sérologies IST si trichomonas vaginalis sur le prélèvement vaginal Je dépiste... Une vaginose vers 10 SA chez une patiente ayant fait un accouchement prématuré Le streptocoque B après 34 SA Un ureaplasma chez une patiente infertile Un PV standard au 8e-9e mois de gross. Les sérologies IST si trichomonas vaginalis sur le prélèvement vaginal Je dépiste... Le traitement des récurrences permet de diminuer leur fréquence HSV-2 est de moins bon pronostic que HVS-1 Les IgM spécifiques signent une infection récente Les Infections à HSV-2 sont de moins en moins fréquentes / HSV-1 Je dépiste... Le traitement des récurrences permet de diminuer leur fréquence HSV-2 est de moins bon pronostic que HVS-1 Les Infections à HSV-2 sont de moins en moins fréquentes / HSV-1 Les IgM spécifiques signent une infection récente htp://www.formagyn.com