Dis-moi qui je suis, je te dirai qui tu es…

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Dis-moi qui je suis, je te dirai qui tu es…
Fiche N°13
Dis-moi qui je suis,
je te dirai qui tu es…
Annexes
L’étranger
Quand il vint au village, personne ne fit attention à lui. IL y avait tant et tant d’étrangers qui descendaient des pâturages, qu’on ne faisait plus que détourner le regard quand il en passait un. Pourtant, celui-ci, il avait quelque chose de différent. Oh ! bien sûr, comme tout le monde il portait son
costume de travail ; un long manteau lui descendait jusqu’aux pieds et, si l’on regardait de près,
l’homme ne devait pas être très propre ou pas très bien rasé ! Une chose était sûre, il n’était pas riche
du tout ! D’ailleurs, vous avez déjà vu un vrai étranger riche ?
Il portait un petit sac dans lequel se trouvaient son pain et son fromage et un litre de vin aussi ! Il avait
dû gagner sa nourriture en travaillant quelques heures chez un fermier des environs.
Il y avait pourtant chez lui quelque chose de différent, quelque chose d’étrange, à la fois un peu
effrayant et attirant. Il n’aurait pas fallu grand-chose pour courir vers lui, pour lui serrer la main ! Il
n’aurait pas fallu grand-chose pour qu’on l’invite à partager le repas du soir. Son visage rayonnait
d’une sorte de joie, joie mystérieuse et grave, joie dont on aurait cru qu’il voulait la partager avec
d’autres. Et puis, il y avait ses mains, elles paraissaient animées d’une vitalité extraordinaire. Sitôt que
quelqu’un croisait son chemin, il faisait un grand signe de la main, même si son signe restait sans
réponse… Jamais, il ne paraissait découragé, toujours il criait : “Bonjour” aux passants et faisait un
grand signe de la main.
Au village, même si chacun avait remarqué en lui ce quelque chose de sympathique, personne ne
lui avait parlé, personne n’avait fait signe de la main. “Chez nous, chacun est bien trop occupé par
son travail. On n’en sort déjà pas comme ça, alors, s’il fallait dire bonjour à tous les étrangers qui
passent… !”
Chez nous, au village, on vivait heureux ! Les uns cultivaient leur petit lopin de terre, les autres travaillaient dans un bureau, beaucoup construisaient de belles maisons de toutes les couleurs : des magasins, des cinémas, des habitations, des rues, des tas de choses qui étaient utiles à tout le monde.
Les enfants allaient à l’école comme partout ailleurs et, les jours de congé, une magnifique plaine de
jeux les accueillait. Dans ce parc, tout respirait le bonheur. Les magasins étaient remplis de produits,
mêmes rares, pas chers du tout ! Chez nous, la faim n’existait pas !
En outre, ayant beaucoup de pelouses et d’arbres dans notre village, nous refusions la pollution et
les usines salissantes. Nous avons voulu un village bien propre, bien beau où nous nous sentons vraiment à l’aise, vraiment chez nous.
Dans ces conditions, c’est clair qu’on n’avait pas le temps de s’occuper de l’étranger. Lui, pendant
que tout le monde s’activait et travaillait d’arrache-pied, il ne faisait rien, il regardait.
C’était un étranger curieux ! Pendant plusieurs jours, il nous a observés, passionné par ce que nous
faisions, se faisant expliquer comment on construisait les routes, pourquoi on construisait un stade
sportif. Il admirait les outils du charpentier, du maçon ; il s’émerveillait devant les étalages des commerçants et n’avait d’yeux que pour les gens du village.
C’est alors que se produisit un événement que personne n’oubliera jamais, car depuis lors, la vie des
villageois fut transformée. Ca s’est passé pendant une nuit ; ça devait être au mois de mai, ça devait
être…
A l’entrée du village, plus e clôtures ou de murs, mais partout de grandes plaques où l’on avait écrit
en très grand “Bienvenue à toi !”
Devant chaque maison, l’étranger avait fait placer des pancartes avec des phrases comme celles-ci :
– Ici habite le charpentier, il aime son métier et travaille bien.
– Mon pain est bien fabriqué, il y en a pour tous.
– Si vous n’avez pas de toit, je construis de belles maisons.
– Si vous voulez parler à quelqu’un, moi je suis là pour vous écouter.
Ainsi, l’étranger avait observé tous les habitants et pour chacun, il avait trouvé des talents. Il avait mis
le temps, mais il avait trouvé pour chacun ce qu’il fallait.
Le secret de notre village, Pastorale du Plateau de Herve in : Il était une Foi – CRJC Liège
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Annexes
La Noire
C’était juste en face de l’église, une longue maison triste dont les volets presque toujours fermés
cachaient des fenêtres sans regard sur un logis sans joie.
“La noire” (car c’était ainsi qu’on appelait la femme qui habitait là avec sa fille) avait, à en croire les
bonnes langues du pays, tous les défauts du monde. Et comme je n’arrivais pas à croire ces histoires
accumulées au long des années :
– Surtout ne vous avisez pas de lui causer, grommelait sans cesse ma plus vieille amie, naïve comme
vous êtes, elle aurait tôt fait de vous entraîner dans ses histoires.
… Ce dimanche-là, je me promenais, seule, dans les bois pleins de feuilles roussies par le gel. Deux
ombres, tout à coup, derrière ce gros arbre : “La Noire” et sa fille étaient là, ramassant des châtaignes.
– Alors, on se promène ?
Péniblement redressée, “la Noire”, me regardait d’un air narquois…
J’esquissai un sourire :
– Et oui ! Il fait si beau aujourd’hui ! Mais vous avez drôlement bien travaillé…
Toute fière, la femme mesurait du regard l’énorme sac qui, tout à l’heure, en rejoindrait un autre sur
la brouette déjà lourdement chargée.
– Bien sûr, c’est le moment de faire des provisions pour l’hiver. Vous n’en ramassez pas, vous ?
– Si, j’aimerais bien, mais je ne connais pas les coins.
– Alors, vous n’avez qu’à rester avec nous, je vais vous prêter un sac.
Longtemps, nous avons, “La Noire”, sa fille et moi, ramassé des châtaignes et lorsque, pour la pause
du goûter, nous nous sommes assises ensemble sur le talus, “La Noire”, mise en confiance, égrena,
au milieu de critiques amères, les longues confidences qui laissaient percer une souffrance devenue
haineuse à force d’être trop lourde à porter.
On ne peut pas d’un seul coup, changer, dans un village, des mésententes tissées péniblement au
cours de longues années. Mais depuis qu’au fond du bois roux nous avons, “La Noire” et moi, ramassé les châtaignes d’automne, il y a sur la figure parcheminée une sorte de sourire qui, à chacune de
nos rencontres, fait dire aux commères attentives et peut-être un peu mal à l’aise :
– Tiens, v’là “La Noire” qui devient aimable à présent, décidément, on aura tout vu…
Tout vu… Oui… Si tant est vraie cette certitude qu’un peu d’amour partagé peut toujours faire
renaître une flamme au creux des cendres mortes.
Panorama aujourd’hui in : Il était une Foi – CRJC Liège
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Annexes
L’histoire des deux hommes qui ont vu Dieu
J’ai rencontré un jour en Polynésie deux hommes qui ont vu Dieu.
J’étais dans un village depuis déjà quelques jours et bavardant avec un vieux, il me montre deux
hommes et me dit : « Vous voyez ces deux là-bas, ce sont de très, très bons amis, mais il n’en a pas
toujours été ainsi. Autrefois, ils étaient tout le temps en guerre. Tout était une occasion de querelle.
La vie devenait insupportable pour l’un comme pour l’autre, mais aussi pour tout le village ».
Un jour quelques anciens disent à l’un de ces deux hommes :
« La seule solution, maintenant que tout a été essayé, c’est que tu ailles voir Dieu ».
« Je veux bien, dit l’autre, mais où ? »
« Rien de plus simple, il suffit que tu montes là-haut sur la montage et là, tu verras Dieu ».
Et le voilà parti sans trop hésiter à la rencontre de Dieu.
Après plusieurs jours de marche et d’effort, il découvre Dieu qui était là et qui l’attendait. IL avait
beau se frotter les yeux, il n’y avait aucun doute, Dieu avait le visage de son voisin. Ce que Dieu lui a
dit, personne ne le sait. En tout cas, de retour au village ce n’était plus le même homme.
Mais malgré sa gentillesse, sa volonté de se réconcilier avec son voisin, tout allait toujours mal car
l’autre redoublait d’imagination pour inventer de nouvelles querelles.
Les anciens se dirent entre eux : « Lui aussi, il faut qu’il monte voir Dieu ».
Bien que très réticent, ils réussirent à le persuader.
Et là aussi, sur la montagne, Dieu avait le visage de son voisin… De ce jour, tout a changé et la paix
a régné dans le village.
Jean Michel Di Falco, in : Il était une Foi, Tome 2 – CRJC Liège
Bulletin de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture
Sur un sentier raide et pierreux
j’ai rencontré une petite fille
qui portait sur le dos son jeune frère.
« Mon enfant, lui ai-je dit,
tu portes un lourd fardeau. »
Elle me regarde et dit :
« Ce n’est pas un fardeau,
monsieur,
c’est mon frère. »
Je restais interdit.
Le mot de cette enfant courageuse
s’est gravé dans mon cœur.
Et quand la peine des hommes m’accable
et que tout le courage me quitte,
le mot de l’enfant me rappelle :
Ce n’est pas un fardeau que tu portes,
c’est ton frère…
in Paroles de Fraternité – Albin Michel
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Citations
« Quand vous rencontrez un homme vertueux, cherchez à l’égaler. Quand vous rencontrez un
homme dénué de vertu, examinez vos propres manquements. » Confucius.
« Dans la vie, il est des rencontres stimulantes qui nous incitent à donner le meilleur de nousmême, il est aussi des rencontres qui nous minent et qui peuvent finir par nous briser. » MarieFrance Hirigoyen.
« De tout temps, le désir le plus important a été le désir de rencontres. Rencontres avec l’autre,
avec Dieu, entre les sexes. » Theodore Zeldin.
« Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c’est quelque chose qui ressemble au destin. »
Tahar Ben Jelloun.
« Lorsque vous priez, vous vous élevez pour rencontrer dans l’air ceux qui prient à cette même
heure, et que, sauf en prière, vous ne pourriez rencontrer. » Khalil Gibran.
« On ne se rencontre qu’en se heurtant et chacun portant dans ses mains ses entrailles déchirées
accuse l’autre qui ramasse les siennes. » Gustave Flaubert.
« Il n’y a pas de plaisir comparable à celui de rencontrer un vieil ami, excepté peut-être celui d’en
faire un nouveau. » Rudyard Kipling.
« Le soleil ne se lève que pour celui qui va à sa rencontre. » Henri Le Saux.
« Quand on possède le goût des gens exceptionnels, on finit toujours par en rencontrer partout. »
Pierre Mac Orlan.
« Quelquefois, il y a des sympathies si réelles que, se rencontrant pour la première fois, on semble
se retrouver. » Alfred de Musset.
« Une fâcheuse rencontre a plus d’éloquence que tous les avertissements du monde. » Alexandre
Ostrovski.
« Il n’y a pas de mauvaise route, il n’y a que des mauvaises rencontres. » Patrice Leconte.
« Dieu n’existe pas, je ne l’ai pas rencontré. » Youri Gagarine.
« Toute vie véritable est rencontre. » Martin Buber.
« Toutes les rencontres se font par hasard. » Jean-Louis Bory.
« Chaque rencontre est une incarcération. » Pierre Drachline.
« On ne devrait jamais sortir indemne d’une rencontre, quelle qu’elle soit, ou du moins en sortir
inchangé. » Sylvie Germain.
« Je dis que la rencontre est une fin. » Yann Apperry.
« Nous méritons toutes nos rencontres. Elles sont accordées à notre destinée. » François Mauriac.
« On se demande parfois si la vie a un sens... et puis on rencontre des êtres qui donnent un sens
à la vie. » Brassaï.
« Une rencontre, c’est quelque chose de décisif, une porte, une fracture, un instant qui marque le
temps et crée un avant et un après. » Eric-Emmanuel Schmitt.
« Il y a, au cours de l’existence, des rencontres imprévues et singulières, où bien des faits se
produisent, en apparence anodins, et qui auront été les dons du destin. » Hector Bianciotti.
« Trouver son chemin est une affaire personnelle, une affaire de lectures, de rencontres, de famille
quelquefois, d’amitié le plus souvent. » Laurent Lemire.
« Il est parfois dans la vie de ces rencontres bizarres qui décident de vous comme une main
détermine les mouvements d’un pantin. » Viviane Da Silva.
« L’essentiel de la vie sont les êtres que l’on rencontre sur son chemin. »
« Une rencontre n’est que le commencement d’une séparation. » Proverbe japonais.
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Les fiches signalétiques
Questionnaire « site de rencontre »
Es-tu un garçon / une fille
Goûts et préférences
Présentation
Boissons :
Yeux :
Plats favoris :
Cheveux :
Activités sportives :
Style vestimentaire :
Sorties :
Personnalité :
Mes animaux de compagnies :
Religion :
Style de vacances préféré :
Nationalité :
Ce que j’aime :
Niveau d’études :
Ce que je déteste :
Silhouette :
Films préférés :
Musique préférée :
Questionnaire « réseau social »
Ton prénom ?
As-tu déjà...
Couleur des yeux ?
pleuré pendant un film ?
Taille pour te chausser ?
fumé ?
Quelle est ta taille ?
eu peur ?
Préférences
Serais-tu capable...
Saison ?
de manger une araignée ?
Film ?
de laisser tous les gens que tu aimes ?
Série ?
de manger 10 Mars en dix minutes ?
Musique ?
d’envoyer balader ton patron ?
Sport ?
Couleur ?
Boisson ?
Matière que tu aimes à l’école ?
Que ferais-tu...
si tu devais mourir bientôt ?
si tu devais changer de lieu d’habitation ?
Bonbons ?
Autres
Chiffre porte bonheur ?
Quelle est la dernière chanson que tu as chantée ?
À qui aimerais-tu dire que tu l’apprécies ?
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