Un nouveau Meilleur apprenti à Hésingue

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Un nouveau Meilleur apprenti à Hésingue
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SAMEDI
24 MAI 2014
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Un nouveau Meilleur
apprenti à Hésingue
Photo Jean-Luc Koch
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huninguois prennent du galon
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Justice Six mois avec sursis
requis contre André Bamberski
Nicolas a monté le système de filtrage de la piscine familiale tout seul.
Piscines 68 vient de « produire » un nouveau
Meilleur apprenti du grand Est. En septembre
prochain, Nicolas Uebelin affrontera les finalistes
au concours national.
Du haut de ses 19 ans, Nicolas Uebelin a décroché, il y a quelques
semaines, le titre convoité de Meilleur apprenti du grand Est dans les
techniques de la piscine. C’était le 28 mars dernier à Bains-les-Bains
(Vosges). Avec onze autres candidats, il a dû résoudre un problème
théorique lié à la mise en œuvre d’un système de filtration et
d’étanchéité, avant de le mettre en pratique. Le soir même, les six
membres du jury l’avaient placé en tête du classement. Cet excellent
résultat lui ouvre les portes du concours national qui se déroulera le
24 septembre prochain au lycée technique de Pierrelatte (Drôme), l’un
des cinq établissements français à former de futurs installateurs de
piscines.
Photos D.J.
« En évolution constante. » C’est ainsi que le patron de Piscines 68
qualifie le développement de l’entreprise. Seuls à bord au moment de
la création en 1990, René Uebelin et son épouse Annick emploient
aujourd’hui quatre pisciniers, qui installent des bassins aquatiques
allant de structures en bois pour moins de 10 000 euros jusqu’aux
piscines de haut de gamme pour plus de 50 000 euros. Et l’affaire
marche, malgré la crise.
Face à la demande croissante côté Suisse, les Uebelin ont créé, en
2013, leur première succursale à l’étranger, à Muttenz, pour faciliter
les démarches administratives à l’importation des matériaux. Et un
nouveau dépôt de 320 m² à Hésingue.
Nicolas entrera donc dans une entreprise prospère, où tout le monde
se retrousse les manches. Et qui sera la sienne, un jour.
Quatre ans de formation
La décision de suivre le pas le son papa de piscinier, il l’avait prise lors
qu’il était en seconde, au lycée Mermoz à Saint-Louis. « Le banc d’école,
ce n’est pas pour moi. Je suis dans la piscine depuis tout petit. D’où mon idée
de rejoindre l’entreprise familiale », créée par son père, René, il y a 24 ans.
Après avoir obtenu son CAP sanitaire chez Patrick Habé à Ranspachle-Bas, Nicolas s’est inscrit au lycée de Bains-les-Bains où, depuis deux
ans, il prépare son brevet professionnel de piscinier. Il le décrochera à
coup sûr, en septembre prochain.
Au début de sa formation en alternance, il accompagnait sur les
chantiers les quatre professionnels de terrain des Piscines 68. Depuis
l’été dernier, il commence peu à peu à se charger seul des chantiers. Et
à partir de septembre, il entrera définitivement chez Piscines 68.
Son deuxième MAF
René Uebelin n’en est pas à son coup d’essai. Déjà en 2012, l’excellence
de la formation prodiguée au sein de son entreprise avait produit un
MAF grand Est : Xavier Lepage.
André Bamberski a quitté hier après-midi le tribunal de grande
instance de Mulhouse. Il y reviendra le 18 juin pour savoir qu’il est
condamné ou relaxé.
Photo Darek Szuster
Le procureur de Mulhouse a requis hier une peine clémente de
six mois de prison avec sursis à l’encontre d’André Bamberski
pour l’enlèvement en Allemagne du Dr Krombach, en avouant
comprendre le combat de ce père en vue de traduire devant la
justice française le responsable de la mort de sa fille Kalinka. À
l’issue de deux jours d’audience, le tribunal correctionnel de
Mulhouse a mis sa décision en délibéré au 18 juin. « Très
franchement, humainement, je comprends M. Bamberski », a
déclaré le procureur Hervé Robin, en confessant rester « souffle
court devant tant de persévérance et de volonté ». « Je salue la
tolérance et l’indulgence » du procureur, a réagi M. Bamberski,
76 ans, lors de sa dernière intervention à la barre.
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Pas peu fiers de leur fiston, Annick et René Uebelin se sont lancés
dans la « fabrication » de Meilleurs apprentis régionaux, voire
nationaux.

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