Homme dont on parle au passage dans « la liberté » : Nietzsche

Transcription

Homme dont on parle au passage dans « la liberté » : Nietzsche
Philosophie morale : Nietzsche
Homme dont on parle au passage dans « la liberté » : Nietzsche.
Principes généraux
Des éléments importants vous montrent que Nietzsche n’est pas un philosophe
comme les autres. Quand on dit cela, c’est peut être parce que les autres n’ont pas été
authentiquement philosophes.
Rappelez-vous de la philosophie comme étant la recherche de la sagesse. La
philosophie n’est pas quelque chose de purement théorique : c’est la recherche d’une
vie réussie. La philosophie doit changer le regard que vous avec sur la vie. Il se fait
que Nietzsche est tout à fait à la hauteur de ses idéaux philosophiques.
La philosophie est devenue une philosophie de professeur, c’est-à-dire une discipline
universitaire ! Cela devient une entreprise universitaire au sens élevé mais la
philosophie perd son caractère existentiel qu’elle avait. Beaucoup des philosophes
gardaient ce caractère existentiel :
- Socrate a mis sa vie en jeu pour défendre son idée de la philosophie
- Sartre aussi : L’existentiel doit passer par Roquentin.
Nietzsche considère que depuis Socrate (soit depuis la philosophie morale),
l’Occident s’est fourvoyé et a raté la recherche de la sagesse. Les éléments
biographiques sont importants : c’est un philosophe dont la vie a été liée à la pensée.
Il est née en 1844 et mort en 1900 à 56. A cela il faut ajouter le fait que lorsqu’il est
mort, depuis 11 ans (1889) il avait perdu toute conscience et plongé dans la folie. Il ne
publie plus rien et ne parle plus comme un être rationnel normal. Cela a beaucoup
contribué à sa célébrité : Il va tellement loin qu’il découvre des choses que nous ne
voulions pas voir. Sa folie a fait beaucoup dans son aura.
Il est devenu professeur de philosophie et langue grecque très jeune dans les années
1860 à l’université de Bâle. Il se fait qu’à Bâle il a fait la plus grand rencontre de sa
vie : le musicien Richard Wagner. C’est un personnage très important et Nietzsche
était très admiratif. Wagner était aussi très intéressé par Nietzsche : il y a eu une
instrumentalisation. Wagner pensait que Nietzsche pourra interpréter ses idées.
Nietzsche va souvent lui rendre visite à Trietschen (Suisse). La maison de Wagner a
été transformée en musée.
Dans les années 1870, Wagner était déjà un peu mégalomane et s’est dit qu’il ne
pouvait plus jouer ses opéras, ses drames musicaux : il lui fallait une ville à lui :
Bairaut et est devenu assez insupportable, très antisémite, très racisme allemand et
Nietzsche a commencé à prendre ses distances avec lui. Cette attitude n’a fait
qu’augmenter et à la fin de sa vie consciente il a écrit des pamphlets qui sont d’une
brutalité terrible. Wagner semblait-il faisait des pièces catholiques ! Nietzsche était
terriblement opposé au christianisme ! et il pensait que Wagner aussi alors que non !
C’était insupportable. Nietzsche devient de plus en plus malade (maux de tête) et
doit aller dans les régions dans lesquelles le climat est le plus favorable : il ne peut
donc plus enseigner. Il est très fragile : il a des maux de tête qui durent 24h : ce n’est
pas un philosophe qui peut aller en bibliothèque. Il murit ses pensées quand il est
dans le noir et quand il guérit, il fait des aphorismes (pensées) qu’il écrit dans un
cahier. Il n’aime pas les philosophes systématiques. C’est plus des découvertes qui
l’inspirent. Dans les années 1880, il publie son ouvrage le plus connu : « Ainsi paraît
Sarah Toustra ».
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Vers 1888, il écrit uniquement des tout petits pamphlets, quand on les lit (ex : « Voici
Jésus ») ; On s’aperçoit qu’il devient de plus en plus fou mais c’est écrit de mieux en
mieux. Lorsqu’il est à Turin, il écrit des lettres (ex : « Ariane Je t’aime »). Il transforme
Ariane Dionysos Thésée en Nietzsche Wagner Keuzima.
Après ces lettres, il rentre chez lui et ne parle quasi plus. Il joue au piano, la célébrité
arrive et il mort.
Pourquoi cette folie ?
1. Celle qui lui a donné sa célébrité. Pourquoi Nietzsche est capable d’aller loin
dans la recherche de la Vérité. La Vérité est insupportable. Nous nous
protégeons de la Vérité en l’ignorant. Cela fait beaucoup pour l’aura de
Nietzsche. (Interprétation en type spirituel : recherche scientifique est allée
trop loin et il est tombé dans le trou)
2. Idée de la sœur de Nietzsche : elle avait un point commun avec la famille
Wagner : elle était nationaliste et deviendra nazie. Elle paraît sur une photo
avec Hitler devant un buste de Nietzsche. On avait cette idée quand les
pangermanistes ont essayé de s’approprier la pensée de Nietzsche : ils en font
fait un héro de l’Allemagne contemporaine. Cette signification de la folie est
celle de la syphilis. Il n’a quasi jamais eu de vie sexuelle. Semble-t-il il aurait
attrapé la syphilis et tombé dans la folie. Jamais la sœur n’a voulu dire que le
grand héro Nietzsche était fou de la syphilis.
Ce n’est pas un type habituel. Il a été amoureux dans les années 1870 1880 d’une
femme : elle s’appelait Lou Salomé. C’était une jeune femme russe qui voyageait avec
sa mère. Les étudiants voyageaient pour chercher les professeur. Elle était fasciné par
le livre « Aurore » où Nietzsche disait qu’on avait pas le droit de mettre le grappin
quelqu’un, c’est une théorie de l’amour libre et d’un rejet de la vie famille. Elle a
essayé de rencontre Nietzsche. Ce dernier avait défendu cette théorie, parlant avec
elle (qui est la seule a avoir compris). L’homme de l’amour libre la demande en
voyage. Lou Salomé est devenu l’amante du poète Drinkte et est devenue la
collaboratrice de Freud.
Remarques :
1. Il n’a écrit un seul livre au sens traditionnel du terme. C’est un livre publié de
sa relation avec Wagner. Après il a cessé d’écrire des traités traditionnels et
des recueils d’aphorismes, soit un ouvrage qui est inclassable et qui est un
ouvrage littéraire. Le prof préfère le style des aphorismes.
Les deux premiers auteurs de tragédie : Eschyle et Sophocle. Pourquoi Nietzsche
apporte de l’importance à la tragédie. Il trouve que c’est la meilleure forme
d’expression de la vie : parce que la vie est tragique. Ce caractère tragique de la vie
Nietzsche essaye de le comprendre par deux dieux grecs : Apollon (dieu de
l’harmonie et de la beauté, de la clarté, de la raison) et Dionysos (dieu de l’ivresse, de
la démesure, de la nuit, des orgies, de la spontanéité, de la musique). Ces deux dieux
incarnent bien des tendances qui sont au fond de chaque être humain et qui nous
déchirent parce que l’un va vers la mesure et l’autre vers la démesure, l’un vers la
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limite, l’autre vers l’illimité, l’un vers la sobriété l’autre vers l’ivresse. Nietzsche dit
qu’on a ces deux tendances en nous. Comme ces deux tendances sont contradictoires
l’une de l’autre, c’est tragique : c’est un conflit qui n’a pas de solution. Nietzsche
décrit très bien ça. Cette tragédie montre des héros tragiques qui font des choses qui
se répercutent ! La tragédie montre bien cette tension entre une forme dionysiaque et
apollonienne. Il essaye de montre que la tragédie montre bien cette tension, et qu’on
doit vivre avec cette tension. On doit vivre avec les deux : on doit savoir combiner
dans les vie les deux. Cette thèse est accompagnée d’une conception d’une
philosophie de l’histoire qui consiste à dire qu’à l’époque de la tragédie grecque.
Il présente le conflit tragique, et pour pouvoir affirmer ça il faut une grande santé. Il
faut être capable d’affronter ça. Pour Nietzsche, dès Socrate, l’humanité devient
malade. On est à ce moment là en train d’essayer de trouver un monde parfaitement
ordonné. Le philosophe est là pour dire qu’on pourra trouver le juste milieu.
Pour lui, avec le christianisme c’est encore plus grave ! Il vous dit que la terre est une
vallée de larme et que vous ne trouverez le Salut que si vous obéissez à Dieu. Ce qui
est intéressant, c’est que la religion et la philosophie sont des adversaires. Par des
moyens qui sont fondamentalement différents. Ce sont deux conceptions qui vous
disent : la vie n’est pas tragique. Suivez le philosophe et vous trouverez l’ordre, un
monde purement « Apollon ». Nietzsche dit que le christianisme est un platonisme
pour le peuple. La philosophie et la religion ne sont pas à la hauteur du niveau
tragique du monde. On va leur proposer une solution qui est plus facile qui est celle
d’un autre monde : le monde des philosophes ou des religions.
Le monde c’est ça. Cela mène au petit bourgeois frileux enserré dans toutes ses
règles. A la fin du 19ème siècle, cette décadence n’est pas irrémédiable : quelqu’un est
capable de faire renaître la tragédie grecque : Richard Wagner. Pourquoi ? Parce que
Wagner a crée le drame musical et qu’il a crée une musique capable de présenter la
grandeur du conflit tragique. La musique c’est l’élément dionysiaque. Il faut faire en
sorte de dépasser ses craintes et devenir surhumain : quelqu’un qui est capable de
dépasser ses craintes et de trouver un contact avec la vie tragique.
Wagner se dit que Nietzsche est le philosophe qu’il cherchait et qui va mettre ne mot
la philosophie de l’histoire ! Il sera celui qui renouera avec la grandeur tragique.
Wagner est très content du livre de Nietzche. On comprend maintenant pourquoi
Nietzsche n’a pas supporté Perceval. Nietzsche considère que Wagner sombre luimême dans la décadence et récluse le nationalisme (sécurité d’être avec des gens qui
pensent comme toi).
Après la mort de Nietzsche, il sera exploité par les nazis. Ce qu’il dit de
l’antisémitisme de Wagner est très important : Le nationalisme c’est l’élément
positif : vous voulez la pureté et vous voulez vous débarrasser des éléments
extérieurs (ex : les juifs étaient les éléments extérieurs). Nietzsche dénonce
l’antisémitisme. Dès qu’il parlera de surhumain des interprètes diront qu’il soutient
les nazis. Dès que Nietzsche est assimilé à cela, il résiste. Il a développé des thèses sur
la guerres qui sont assez ambigües : il ne faut pas prendre Nietzsche à la lettre.
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Nietzsche était génial ! On a mis sur le plan des outrances, des positions qui n’ont
rien à voir avec la pensée de Nietzsche.
Ainsi paraît Zarathoustra
C’était un grand réformateur religieux iranien qui a simplifié la religion en
distinguant le bien du mal. Il prétend que Zarathoustra est le juste milieu entre le
bien et le démoniaque. Il met en scène un Zarathoustra qui n’a rien à voir avec le
Zarathoustra historique. Ce mec s’est retiré dans une caverne pour méditer. Un
moment il sort de la caverne, descend, et dit qu’il a acquis la sagesse. Au début,
Nietzsche présente Zarathoustra comme un démocrate. Il parle à tout le monde. Il ira
sur la place publique tenir son discours et transmettre ce qu’il a appris. Il a un
conçurent : le funambule, funambule qui tombe.
Zarathoustra le fait pour surmonter ses peurs. Il dit qu’il va annoncer une bonne
nouvelle : « Dieu est mort ». Dieux est mort dans la conscience des gens, vous ne
devez plus y croire. Dieu était quand même la limitation. Il explique cela ne termes
politiques en expliquant qu’il est comme une flèche su l’abîme. On comprend qu’il
faut retrouver ce monde dans sa tension tragique. C’est normal que la foule le
regarde et l’écoute avec beaucoup de prudence.
Le dernier homme est celui qui sera lent, horrible, nul, basique. La foule dit : donne
nous ce dernier homme. La foule ne veut plus de cette culpabilité, ils veulent le
dernier homme, ils veulent ce légume. Zarathoustra, écœuré, s’en va et se dit qu’ils
ne sont pas capables de comprendre, la démocratie ne marchera jamais. Il va donc
s’adresser à des disciples triés sur le volet.
En premier lieu, ce qu’il avait dit, c’était qu’il avait une contradiction entre ce que
Nietzsche disait dans certains de ses textes entre la manière dont il parlait du
surhumain et la manière dont elle avait surexploité par des nationalistes allemands
(beau-frère et sa sœur). Nietzsche avait protesté auprès de son éditeur. Le sous titre
d’ainsi parlait Zarathoustra était « Un livre pour tous et pour personne ». Cela veut
dire que théoriquement il s’adressait à tout le monde, puisqu’il a une vision de
l’histoire de la philosophie, de l’histoire de la Grèce de l’Europe .Ce déclin est lié à l
aperte tragique du monde. Il vit dans un monde où il n’y a pas de salut, de la vie
éternelle. Il fait un appel à tout le monde pour qu’ils se dépassent eux-mêmes. Ils
doivent dépasser leurs peurs, c’est un appel à un réveil. Quand il commence à parler
de façon démocratique (lorsqu’il descend sur sa petite place). Quand il fait ça, il
demande de leur montrer e contre modèle (le légume).
Ce livre est pour tous et pour personne parce que les gens n’ont pas encore l’oreille
pour « écouter le musique ».
Dans d’autres textes il dit qu’il déteste tout ce qui touche à l’Allemagne, ce qui est
paradoxal. On peut se dire qu’il y a eu un malentendu. Comment peut on régler ce
malentendu ? Comment peut-elle faire de Nietzsche le philosophe nationaliste après
ce qu’il a dit ? C’est une manière de lire les textes qui est considérée. Petit à petit on a
attaché à mettre ses textes sur le côté, on a mis de côté la thèse de la syphilis. C’est
terrible cette exploitation : on peut se dire que la mauvaise réputation qui a été celle
Philosophie morale : Nietzsche
de Nietzsche est une mauvais réputation qui jusqu’au point où nous en avons parlé
elle est injustifiée. Ce sont tous des éléments qui vont à l’encontre du positionnement
de Nietzsche dans le nationalisme.
Deuxième partie de l’argument : il y a d’autres choses chez Nietzsche qui font que
l’image est un peu différente mais si tout ce qu’on a dit est vrai. Cette deuxième
partie est que Nietzsche est quelqu’un qui a, dans son refus de la modernité,
considéré que toutes les doctrines modernes étaient des doctrines de décadence.
Toutes ces doctrines menaient à l’affaiblissement de l’individu, car pour se dépenser
il fallait être face à la peur. Pour lui l’individu n’avait pas de droits en lui-même.
Dans le chef de quelques individus (ceux qui sont « surhumains ») il appelait ça une
« plante de serre rare ».
Il ya dans le discours de Nietzsche une sorte d’appel à la violence et de fascination
pour la violence qui fait en sorte que petit à petite ses idées ont pu circuler dans
l’histoire de l’Allemagne. On a d’une part un Nietzsche qui serait innocent de celui
décris par les nazis l’ont fait et puis celui qui a eu ces idéaux. Ce qui est important
chez Nietzsche (cf la philosophie individuelle, la philosophie qui permet de changer
la vie et puis d’autre part la philosophie politique) une espèce de romantisme de la
force qui vise les individus rares, pour le mettre dans une situation où ils pourraient
s’individualiser. Il ne faut jamais prendre un auteur comme ça, il faut le prendre avec
le grain de sel.
C’est la même chose pour Marx. A partir du moment où on parle de Marx, c’était
presque une émeute dans l’auditoire ! Marx était un tel enjeu que chaque fois qu’on
émettait une opinion c’était de gauche ou de droite. Marx a été considéré pendant
des décennies comme le penseur incontournable. Dans les années 50, 60 les gens se
réclamaient du marxisme. Marx a aussi une pensée d’émancipation, il est contre le
règne de l’argent, même l’idée du communisme est une pleine idée, idée de
libération de certaines chaines. C’est une pensée de libération. C’est une idée de
libérer des hommes des certaines chaines (l’exploitation capitaliste).
Libération de Marx est différent de la libération de Nietzsche.
L’idée est que les idées de la révolution stalinienne a été menée par les idées de
Marx. Si cette révolution est fidèle à Marx, Marx prend la responsabilité. S’il y a une
trahison, on peut dire que Marx n’a rien à voir de même manière que Nietzsche. I
Deux visions :
1. Marx est innocent, il défend une idée d’un communisme sans état, sans
contraire. Marx voulait une société sans Etat et a critiqué un Etat omnipotent
(Prusse). Il n’a jamais rêvé de ce genre de révolution, et encore moins en
Russie.
2. N’est-il pas quand même un peu responsabilité ? Il y a quelque chose chez
Marx c’est que si on veut, pour réaliser la révolution communiste, il faut la
violence. SI on veut abolir le capitalisme, ils vont se défendre. Il faut faire une
révolution violente et il parle déjà lui même d’une dictature du prolétariat.
Philosophie morale : Nietzsche
Marx disait que le prolétariat doit se révolter de façon violente contre les
capitalistes. Il y aura une lutte violente qui mènera à une dictature temporaire
du prolétariat. Cela devient un pouvoir très fort. Ce n’est pas le prolétariat luimême c’est le sens de l’histoire. Cela va devenir une dictature de minorité
contre le prolétariat lui-même et les capitalistes. Cette idée là se trouve chez
Marx. Il luttait contre le capitalisme mais n’était pas tout seul. Il y avait
d’autres combattants qui se battaient pour d’autres idées (les anarchistes : pas
du tout de pouvoir). On peut voir ça dans un livre de Guérin qui s’appelle
l’anarchisme. Dans son livre ont trouve une citation de Bakounine : » Si et
Marx et Engels réussissaient dans leur révolution, ils établiraient sur le trône
de toutes les Russies une dictature pire que le Tsar, une dictature rouge ». On
est confrontés au même problème : il y a dans l’action de Marx qui est
ambiguë. La processus révolutionnaire laisse anticiper pas mal de choses, et
même s’il y a beaucoup à penser dessus.
Marx (par rapport à l’exploitation) et Nietzsche (par rapport aux peurs) sont les deux
grandes pensées émancipatrices.
Ce sont deux pouvoirs qui ont été exploités par les deux grands mouvements :
quelles sont les responsabilités ?! Quels sont les enjeux du combat ? On avait
développé la notion d’intellectuel chez Sartre. Comment était-il devenu intellectuel ?
A son avis ce n’est pas Sartre. Dans cette fonction d’intellectuel, il s’était référé à la
tradition de Zola et de Socrate : c’est une tradition de résistance au pouvoir. C’était le
fil auquel se rattachait Sartre, sur ce plan là Camus a été plus fidèle. Caus a su juger
l’actualité et le présent et a eu raison.
On va rattacher Sartre et Nietzsche. On avait distingué la légitimité du pouvoir des
autres. Si certains doivent étudier un pouvoir au nom de la collectivité. Quel pouvoir
est légitime ? Qui dans quelle circonstance est justifié de demander d’être obéi ? 4
principes
1. Le principe religieux : le principe de l’éternel hier. Aujourd’hui, le religieux
est un principe de légitimation du pouvoir politique. L’idée du politique est
cette idée laïque au sens large : l’Etat est au service de tout le peuple. Si le
principe religieux devenait le principe de légitimité du pouvoir cela voudrait
dire qu’il s’imposerait à tous, même ceux qui ne croient pas en la religion.
C’est un principe accepté au niveau de l’individu. Vous pouvez choisir de
vivre comme vous voulez. Aujourd’hui le débat est très confus. Cf. Weber
2. Le principe démocratique : Mon pouvoir est légitime parce que j’ai obtenu
une majorité. Tous les citoyens sont égaux. Et cela n’a de sens que si l’on
passe par une discussion Cf Socrate. Si on a une manipulation, on a
l’arbitraire.
3. Le principe du pouvoir philosophique qu’on peut élargir au pouvoir de ceux
qui savent. Dans les sociétés contemporaines la complexité des problèmes à
gérer est énorme, immense. En Grèce, On tirait au sort. Le pouvoir lié à la
compétence est immense et il faut savoir jusqu’où les individus acceptent ça !
Cf. Platon, Nietzsche, Marx
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4. Les droits de l’homme doivent primer par rapport à la démocratie. Cf
Milgram.
Les liens :
On va nous faire comprendre quels sont les liens. Dans cette problématique de
légitimation du pouvoir on a beaucoup insisté que les expériences de Milgram
semblaient montrer que le message était passé théoriquement mais que ca ne passait
pas pratiquement. On éliminait au départ les gens sadiques. L’immense majorité des
gens ne connaissaient pas l’expérience et allaient beaucoup trop loin et ensuite le
regrettaient ! A le fin quand on débriefe, bien sûr qu’il ne faut pas obéir à tous les
ordres ! les gens disent ça mais en même temps il ne l’ont pas fait. Il y a un problème
de mise en pratique parce que certaines conditions font que les gens agissent
différemment dans d’autres conditions. On se trouve dans une position incrémentale
et les individus se trouvent petit à petite face à une autorité !
Le grand principe politique de base : les droits de l’homme. C’est très difficile tout
ça : ca pose des problèmes politiques, matériels.
Quel est le débat qui a vieilli ? Le débat qui avait lieu les années précédentes et qui
considéraient que les revendications des droits de l’homme étaient une idéologie
européenne. C’étaient des revendications ethnico religieuses. De ce point de vue là,
du point du vue du monde arabe l’image était désastreuse. Les gens avaient
l’impression qu’il y avait soit des gens soumis au despotisme et qui ne savaient pas
lutter contre le despote. Quand ils se manifestaient, ils se manifestaient sous la forme
la plus pire. C’était terrible pour l’image des Arabes. Ce qui est formidable, cela a fait
vieillir cette opposition. Ce qu’on fait eux-mêmes les manifestants à Tunis, en
Egypte. Les gens ont remis les horloges à l’heure eux-mêmes. Même si c’est quelque
chose qui est menacé.
Question plus globale : côté existentiel et politique.
Quand on parlait de la philoosphie grecque, de la recherche de la sagesse, on avait
dit que la recherche de la sagesse : question existentielle, manière de bien agir dans la
vie. La philoosphie grecque était très centrée sur la recherche de la sagesse .Quand
Nietzsche fait commencer la décadence à Socrate, il y a quelque chose de très injuste.
Il y aune façon de même dans le même paquet l’Europe et l’occident en considérant
que la décadence commence là. La Tragédie était la Vérité et la recherche de la
sagesse.
On revient à la question la plus fondamentale : est-ce que ces sagesse antique
speuvent nous parler uajourdhu’i ?
D’abord, quelles sont les quesitons philosophique fondamentales ? Le philospohie se
divise en trois question :
- Que puis-je savoir ? – Le cosmos
- Que dois-je faire ? - Morale
- Que m’est-il permis d’espérer ? – Quel bonheur je peux espérer ?
- Qu’est-ce que l’homme
On peut avoir la tendance à essayer d’y répond « d’un coup » (le souverain bien). La
philosophie est la recherche de la sagesse par la raison. C’est pour beaucoup la
conversation suprême. Par l’exercice de la raison vous vous insérez dans le monde (le
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cosmos) et donc je sais comment je dois faire, où je dois me situer et en même temps
je sais ce que je peux espérer. C’est un idéal du sage qui est l’idée que le savoir libère.
LE savoir nous permet de nous libérer des passions tristes (Spinoza) .
Les Grecs ne faisaient pas bien ces distinctions : l’idée d’un savoir libérateur, le sage
est sage au sens ou il est accompli et heureux. I y a cette idée d’un union, d’une
harmonie (chose qu’on retrouve dans beaucoup de religions).
Or, nous ne vivons plus dans ce monde et nous aurons du mal à aller loin si on ne
prend pas bien en compte la distance temporelle. Ce qui vous apparaît, à vous Etre
Humains. C’est un savoir limité, scientifique .C’est un savoir qui vous ne livre pas les
clés, les réponses à vos questions (Cf. Newton). La science ne vous dit pas ce que
vous devez faire : votre savoir est un savoir limité. On doit agir par devoir. Je
reconnais que je dois défendre les droits de l’homme.
Il se peut que vous ayez pendant longtemps la possibilité d’agir conformément aux
devoirs. Qu’est-ce qu’on fait nous ? On respecte les droits de l’homme. La plupart
d’entre nous nous nous apercevons que nous avons respecté les droits de l’homme.
Kant nous dit que ce n’est pas suffisant : on doit vivre conformément au devoir parce
que ça nous arrange. On fera moins facilement notre chemin dans la société. Vous
pouvez vous trouver dans un situation où le fait de défendre les droits de l’homme
peut vous couter cher : vous vous trouvez devant un tyran ou bien vous résistez
(comme l’on fait beaucoup de gens). Vous vous apercevez que vous agissez par
devoir. Cela peut aller au delà de la protection de votre vie. Kant dit qua même s’il
n’y a jamais eu d’acte moral sur terre, c’est ça la moralité. Par ailleurs, que m’est-il
permis d‘ espérer ? La morale doit toujours l’empoter : effectivement, Kant dit que la
majesté de la loi morale n’a rien à faire avec le bonheur. Elle ne dit pas qu’elle
l’interdit mais qu’elle n’a rien à faire avec lui. On a le droit de chercher votre bonheur
mais quand il y a un conflit c’est de façon catégorique la loi morale qui doit
l’emporter. C’est quelque chose de très important. C’est quand les deux chaines se
rencontrent : quand le respect de la loi morale est contraire à votre survie, vous
devez faire prévaloir la loi morale. La plupart des gens pourraient avoir tendance à
s’accommoder au pouvoir tyrannique. Cette nostalgie vient du fait qu’on a une
conception tronquée. Nous sommes dans des sociétés où on dit aux individus de se
réaliser, mais si on oublie l’idée de la moralité Kantienne, on s’apperçoit u’on est
même pas capable de se battre pour cete espace là.
Tout au début du cours, on a fait une distinction entre des limites auxquelles nous
sommes confrontés. Quel est le bon régime ? on a aussi des limites impalpables qui
font que dans beaucoup de circonstances les individus..
Cf. étoile de Sirius.