passif - Institut canadien des actuaires
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Évaluation du passif des contrats d’assurance Mathieu Charest, FICA, FSA, CFA Cours orienté vers la pratique de l’ICA – Finance/placements et ass.-vie individuelle et rentes Buts MCAB... et ce que vous devez savoir Actif… et la modélisation de celui-ci Passif… et la modélisation de celui-ci Déclaration d’intention du CNA et scénarios… et ce qui a changé Modélisation et résultats … et la façon de rassembler le tout IFRS Phase 2 … et ce à quoi vous pouvez vous attendre dans l’avenir 2 Méthode canadienne axée sur le bilan (MCAB) Méthode prescrite pour déterminer la valeur du passif des contrats d’assurance. Utilise des projections tant de l’actif que du passif en vertu de divers scénarios (déterministe ou stochastique). Projections jusqu’à la date du dernier flux monétaire du passif. Processus itératif. But : déterminer les actifs de départ ajustés de sorte que l’excédent corresponde à 0 après la date du dernier flux monétaire du passif. Valeur du passif des contrats d’assurance = valeur au bilan IFRS des actifs de départ ajustés. 3 De quelle façon fonctionne la MCAB? 1/5 Flux monétaires projetés du passif 1 000 $ 750 $ 500 $ 250 $ $0 5 10 15 Années 4 20 25 30 De quelle façon fonctionne la MCAB? 2/5 Flux monétaires projetés de l’actif pour une obligation 1 000 $ 750 $ 500 $ 250 $ 0$ 0 5 10 15 Années 5 20 25 30 De quelle façon fonctionne la MCAB? 3/5 Superposition des flux monétaires de l’obligation sur ceux du passif 1 000 $ 750 $ 500 $ 250 $ 0$ 0 5 10 15 Années 6 20 25 30 De quelle façon fonctionne la MCAB? 4/5 Combinaison des flux monétaires de l’actif et du passif 1 000 $ 750 $ 500 $ 250 $ 0$ 0 5 10 15 Années 7 20 25 30 De quelle façon fonctionne la MCAB?(Exemple) 5/5 Actif Obligation à coupon zéro avec échéance dans cinq ans. Valeur de marché actuelle de 1 000 $. Déclaration de valeur (Statement Value) de 900 $. Passif Paiement garanti de 1 280 $ payable dans cinq ans. Taux d’intérêt fixe de 5 % (début et fin de l’exercice). Dans cinq ans, l’actif vaudra…… 1 280 $. À t=5, on peut effectuer le paiement de passif, sans aucun excédent/déficit. Réserve actuarielle à t = 0 est la déclaration de valeur de l’actif, donc 900 $. 8 Modélisation en vertu de la MCAB Principales composantes : 9 Actif Flux monétaires On doit posséder des renseignements au sujet de l’actif. Découle des échéances, des versements d’intérêt, des dividendes (participations), etc. Peuvent être fonction du scénario (p. ex. obligations à taux variable). Hypothèses 10 Défaut de l’actif. Actif à revenu variable. Frais de placement. Autre. Actif Défaut de l’actif L’actif n’est plus en mesure d’effectuer les paiements. Varie sensiblement selon la catégorie d’actif. Peut varier selon l’échéance. Frais de placement 11 Frais d’administration. Frais de gestion des placements. Autres frais. Actif Actif à revenu variable Exemples : actions ordinaires, biens immobiliers, certains instruments dérivés. Hypothèses concernant le taux de croissance et le revenu 12 Ne peuvent être plus favorables que celui de référence. Passif Contrats d’assurance Obligations de la police : p. ex. provisions techniques, montants de dépôts, provision pour ristournes d’expérience. Autres montants au bilan : p. ex. participations en dépôt, portions des passifs et actifs d’impôt futur. Ne comprend pas les nouvelles affaires futures. Flux monétaires du passif 13 P. ex. primes, réclamations, prestations, frais, impôts, participations des titulaires, ristournes d’expérience, flux monétaires en rapport avec la réassurance… Certains flux monétaires seront fonction des scénarios. Hypothèses concernant le passif Hypothèses à envisager 14 Durée du passif; Attentes raisonnables des titulaires de police; Mortalité; Morbidité; Déchéance; Dépenses. Hypothèses concernant le passif Durée du passif La durée modélisée pourrait ne pas correspondre à la durée du contrat. Conséquences de l’ajustement de la durée Augmentation ou diminution du passif? Souvent, une analyse s’impose. Autres considérations 15 Le titulaire a-t-il l’option de modifier la durée? La capacité de l’assureur d’ajuster la durée est-elle assujettie à des contraintes? La durée peut être prolongée pour récupérer les coûts d’acquisition. Hypothèses concernant le passif Attentes raisonnables des titulaires de police (ARTP) Utilisées à titre de conseils pour déterminer les flux monétaires sujets à la discrétion de l’assureur. P. ex. participations ou primes ajustables. Mortalité Considérations liées à l’assurance : Considérations liées aux rentes : 16 l’âge, le sexe, la durée depuis l’émission de la police, les habitudes de tabagisme, la santé et le style de vie de l’assuré. les pratiques de la société en matière de souscription, la déchéance antisélective, les améliorations futures de la mortalité. l’âge, le sexe, la santé, la police collective ou individuelle, la taille de la prime, le choix des prestations. les fonds sont-ils déposés dans un contrat enregistré? la catégorie de souscription (règlements structurés, arrangements d’assurance et de rente adossés). les améliorations futures de la mortalité. Hypothèses concernant le passif Considérations liées à la morbidité : 17 l’âge, le sexe, les habitudes de tabagisme, la profession, la cause de l’invalidité et l’industrie; la durée depuis l’émission; la définition d’invalidité ainsi que les pratiques d’administration et de règlement des sinistres; les facteurs environnementaux (taux de chômage, niveau et intégration des prestations gouvernementales) et les facteurs économiques; l’amélioration future de la morbidité. Hypothèses concernant le passif Considérations liées à la déchéance : l’âge à l’émission, l’âge atteint, la durée, la taille de la police, les prestations du régime, la situation du paiement des primes et la sophistication du client; produits fondés sur la déchéance c. sensibles à la déchéance; l’expérience peut évoluer rapidement; dans la mesure du possible, utilisez l’expérience de votre propre société; Peut varier en fonction du scénario économique. 18 P. ex. un scénario dans lequel les taux d’intérêt minimum sont garantis peut exiger une hypothèse de déchéance plus faible qu’en vertu d’un scénario à taux plus élevé. Hypothèses concernant le passif Considérations liées aux dépenses : Inclure toutes les dépenses relatives aux obligations d’assurance, y compris les frais généraux. Les dépenses aux fins des polices en mode de paiement de primes doivent tenir compte des taxes sur les primes et de la rémunération des agents fondée sur les primes. Faire preuve de prudence pour projeter les améliorations des dépenses unitaires. Inclure les impôts sur le revenu, le cas échéant. 19 Impôts sur le revenu de placement (IRP). Impôts sur le capital si occasionnés sur des actifs adossant des passifs. Taxes sur les primes. L’inflation des dépenses devrait varier en fonction du scénario. Marges pour l’actif et le passif Marges pour écarts défavorables (MED) 20 La MED témoigne du degré d’incertitude associé aux hypothèses prévues. Une MED plus élevée est utilisée pour les hypothèses qui sont fondées sur des données moins crédibles. Les fourchettes sont prescrites dans les normes de pratique pour chaque hypothèse. On peut établir une MED plus élevée que la marge supérieure en cas de degré élevé d’incertitude inhabituel ou si cela s’avère nécessaire pour produire une provision pour écarts défavorables (PED) appropriée. Une analyse peut s’avérer nécessaire pour établir le bon niveau et la bonne direction (la marge doit toujours augmenter la valeur du passif). Les marges qui sont appropriées pour un scénario peuvent ne pas l’être pour un autre scénario. Déclaration d’intention du CNA Le Conseil des normes actuarielles (CNA) a annoncé, vers la fin de 2012, son intention de réviser les hypothèses de réinvestissement économique. Un exposé-sondage a été publié en décembre 2013. Les normes sont entrées en vigueur en octobre 2014. 21 Qu’est-ce qui a changé? 22 Les critères d’étalonnage révisés pour les modèles stochastiques de taux d’intérêt deviennent plus rigoureux. Les scénarios déterministes révisés produisent des résultats comparables à ceux tirés de la méthode stochastique. La contrainte sur l’investissement dans des actifs sans risque à revenu fixe après 20 ans a été supprimée. On a établi des limites à l’utilisation d’actifs alternatifs de longue durée (AALD). Estimation de l’impact sur la réserve 1) Changements aux taux déterministes sans risque Les anciennes normes comportaient 10 scénarios prescrits de taux d’intérêt (base, P1 à P9) de formes diverses. Le scénario P9 a été éliminé et tous les autres ont été remaniés. Les taux de réinvestissement ultimes du Canada (TRU) sont prescrits et seront revus aux 4~5 ans. Pour les sociétés actives à l’étranger, les TRU devront être développés. Rendement sans risque 20 ans CAD 3.50 Nouveau : aug. graduelle 3.40 sur 40 ans au TRU 3.30 3.20 3.10 Actuel : aug. graduelle sur 20 ans au TRU 3.00 2.90 2.80 2.70 2.60 0 10 20 30 Current P1 23 40 50 Proposed P1 60 70 80 2) Changements aux hypothèses sur les écarts de crédit L’ancienne stratégie de réinvestissement à revenu fixe suppose que l’achat futur d’actifs à revenu fixe augmentera graduellement de la composition actuelle de réinvestissement jusqu’aux bons du Trésor sur 20 ans. Les nouvelles normes éliminent cette augmentation jusqu’aux bons du Trésor et maintiennent la composition actuelle de réinvestissement à revenu fixe pour toujours. Année 0 Actuel 20 Écart 0 % composition de l’actif Écart composition de l’actif 24 Proposé Bons du trésor 2) Changements aux hypothèses sur les écarts de crédit 25 Anciennes normes : Augmentation graduelle sur 5 ans de l’écart actuel à l’écart moyen historique. Années 5+ : on utilise le même écart moyen historique qu’à l’année 5. Nouvelles normes : Années 0 – 5 : Augmentation graduelle sur 5 ans de l’écart actuel à l’écart moyen historique. MED 10 % à l’année 5. Années 6 – 30 : Augmentation graduelle à 80 points de base plus défaut (s’il est moins élevé que celui de l’année 5). Années 30+ : Utiliser le même écart de crédit que pour l’année 30. 2) Changements aux hypothèses sur les écarts de crédit Les nouvelles normes ont ajouté deux marges à l’écart de crédit moyen historique : MED 10 % sur les écarts de crédit – On passe de 0 % à 10 % sur 5 ans 80 points de base + plafond de crédit avec marge sur les écarts de crédit à l’année 30. Écarts de crédit avec MED + plafond – oblig. Corp. 20 ans BBB (Taux de défaut= 0,35 %, MED défaut= 25 %) 2.5 0% 2% 2.0 4% 6% 8% 10% 1.5 1.0 0.5 0.0 0 26 1 2 3 Écart brut 4 5 MED 29 plafond 30 31+ 3) Changements aux hypothèses de rendement AALD Fourchette de correction de valeur de marché AALD passe de 25 % - 40 % à 20 % - 50 %. 70% Ancienne fourchette Fourchette étendue Market value Correction (MVC) Range 60% 50% Catégories d’actif plus volatiles 50% 45% 40% 40% 30% 35% 20% 30% 25% 10% 30 % 20%0% 27 Asie – action ordinaire publique Canada huile et gas Amérique du Nord – action ordinaire publique, privée, infrastructure Commercial Real Estate Immobilier commercial à grande échelle Immobilier commercial à grande échelle Changement mineur à la majoration des hypothèses de revenu AALD après correction de valeur de marché. 4) Changements aux limites AALD Méthode X/Y/Z Flux monétaires appuyés par AALD à t = 0 X=20 %, Y= année 20, Z=75 % AALD Année 20 28 L’année suivante de projection (t = 1), l’horizon de 20 ans The present value of the issont the année est réinitialisé et les flux monétaires de lared 20ebars $ amount allowed at time 0 maintenant appuyés parof20ALDA % AALD. Le montant d’AALD permis à l’année 1 est la VA des barres rouges. 5) Scénarios stochastiques de taux sans risque Des scénarios stochastiques remplacent les scénarios prescrits 1 à 8 seulement. La réserve comptable se situe dans la fourchette ECU60 et ECU 80. Rendement du nouveau P1 c. rendement moyen ECU80 8.0 7.0 6.0 5.0 4.0 3.0 2.0 1.0 0 10 20 30 40 50 Proposed P1 29 60 CTE 80 70 80 90 100 Taux sans risque stochastiques 30 La réserve stochastique est déterminée en modélisant des milliers de scénarios différents de taux d’intérêt à l’aide de la MCAB. Les scénarios de taux d’intérêt sont générés à l’aide d’un générateur de scénarios étalonné. Le CNA ne promulgue pas un modèle de taux d’intérêt pour la modélisation stochastique sans risque. Le modèle de taux d’intérêt doit générer des scénarios qui satisfont pleinement aux critères d’étalonnage promulgués par le CNA. Le générateur définit la façon dont les taux d’intérêt évoluent d’une période à l’autre basé sur des critères d’étalonnage prescrits. La réserve stochastique avec marge selon la MCAB est établie comme la moyenne xx % la plus élevée du passif qui en découle (c.-à-d. 30 % pour ECU70). La réserve de meilleure estimation est toujours déterministe et calculée à l’aide du scénario de base prescrit. Scénarios déterministes Les scénarios déterministes comprennent Les courbes de rendement sans risque. La courbe comprend à tout le moins des taux à court, moyen et à long terme. 31 Les scénarios déterministes produisent des résultats comparables à ceux fournis par la méthode stochastique. La promulgation des taux de réinvestissement ultime élevé, médian et faible est ciblée afin qu’elle soit cohérente avec les critères d’étalonnage stochastiques prescrits. Un scénario de base (base de l’ICA/SP 0). Huit scénarios prescrits (ICA 1 à 8/SP 1 à 8). Ils sont tous prescrits dans les normes. Scénarios déterministes Scénario de base de l’ICA Année de projection 1 : Années de projection 2 à 20 : Utiliser le taux de réinvestissement ultime prescrit – médian. Années de projection 21 à 40 et 41 à 60 32 Égal à 30 % des taux de l’année 20 + 70 % du TRU médian. Années de projection 60 et plus: Calculer les taux d’intérêt sur les contrats à terme générés par la courbe à la date d’évaluation. Années de projection 40 : Courbe de rendement à la date d’évaluation. Transition linéaire. Scénarios déterministes – base de l’ICA 33 Scénarios déterministes 34 Scénarios déterministes 35 Scénarios déterministes 36 Scénarios déterministes 37 Scénarios déterministes – Taux et écarts Taux d’intérêt Les normes prescrivent la façon de calculer le taux à court terme et le taux à long terme pour chaque scénario. Interpoler pour les durées entre le court terme et le long terme en se basant sur la forme de la courbe des données historiques moyennes. Primes de risque (écarts de crédit) 38 Les écarts du scénario de base de l’ICA augmentent graduellement sur 5 ans jusqu’aux moyennes historiques. Les scénarios 1 à 8 augmentent sur 5 ans jusqu’à 90 % des moyennes historiques, puis jusqu’au plafond historique (80 points de base). Stratégie de réinvestissement Il faut tenir compte de la politique actuelle de placement de l’assureur. Elle pourrait être propre à un segment. Il pourrait s’agir d’une combinaison d’actifs à revenu fixe et à revenu variable. Considérations : Des modifications à cette politique sont-elles envisagées? Comment les écarts négatifs au chapitre des flux monétaires sont-ils comblés? En se départissant d’éléments d’actif? Si c’est le cas, dans quel ordre? En empruntant à court terme? Le niveau de non-appariement de l’actif et du passif aura une incidence sur la volatilité des bénéfices et de la provision. 39 Modélisation – Évaluation selon la MCAB Faire une provision pour le risque économique par la mise à l’essai de scénarios à partir des flux monétaires. Projeter les flux monétaires de l’actif et du passif en vertu de divers scénarios économiques, y compris le scénario de base et les huit scénarios prescrits. Accumuler les flux monétaires jusqu’à la fin de la période de projection, en utilisant les hypothèses établies dans le scénario économique. Ajuster les actifs de départ de manière à produire un excédent de zéro à la fin. Passif du scénario = Valeur des actifs de départ. 40 Modélisation – Évaluation selon la MCAB Le passif correspond au plus élevé des passifs en vertu de tous les scénarios prescrits. Le passif n’est pas limité par le scénario le plus élevé – il pourrait être plus élevé. Modélisation stochastique La portée du modèle doit englober les scénarios prescrits. Le passif des polices en vertu du scénario choisi devrait s’établir dans la fourchette de l’ECU (60%) à l’ECU (80%). 41 L’incertitude du modèle et des paramètres supposerait une marge plus large. Modélisation – Actif de réassurance Calcul selon la MCAB basé sur le passif du contrat, net des flux monétaires de réassurance. En vertu des IFRS, on doit déclarer le passif brut du contrat et l’actif de réassurance au lieu du passif net du contrat déclaré en vertu des PCGR canadiens. Nécessite l’utilisation de l’approximation en vertu de la MCAB, car l’actif adossant le passif brut n’est habituellement pas disponible. 42 Les flux monétaires de réassurance sont basés sur les mêmes hypothèses et marges que le passif net selon la MCAB. Utiliser le vecteur d’intérêt de la méthode de la prime commerciale qui reproduit le passif net (appliquer aux flux monétaires bruts et cédés). Modélisation – Risque de taux de change S’applique quand les passifs et les actifs à l’appui sont libellés en devises différentes. Notamment quand les dépenses sont engagées dans une devise différente. Scénario de base : utiliser les contrats de change à terme (générés à partir des écarts de taux d’intérêt si nécessaire). MED : appliquer un écart-type des fluctuations au taux de change. 43 MED minimale correspondant à 5 % de la variation de la devise. Modélisation – Risque de taux d’intérêt Risque de taux d’intérêt Modélisation à l’aide de multiples scénarios de taux d’intérêt variables. MED pour risque C3 Établie en fonction des résultats des scénarios de taux d’intérêt (économiques). Est égale au 44 Passif du pire scénario retenu moins le passif du scénario de base. Si on utilise la MCAB stochastique, le scénario de base ≠ ECU(0). Elle doit être au moins aussi élevée que celle issue du scénario le plus défavorable des huit scénarios prescrits. Résultats – Agrégation Choisir le pire scénario pour chaque bloc? Un seul scénario futur appliqué Les réserves doivent être « suffisantes sans être excessives ». Les polices avec participation ne doivent pas être mélangées avec les polices sans participation. À moins qu’il ne s’agisse d’un bloc de polices étrangères. Dans ce cas, un scénario différent peut être choisi. En raison des restrictions imposées au chapitre des flux entre les polices avec participation et sans participation. Les « synergies » sont-elles permanentes? 45 IFRS Phase 2 Pourquoi les normes comptables sont-elles mises à jour? Les actuaires sont principalement ceux qui les préparent, pas ceux qui les utilisent. Incidences connues Norme globale pour le passif des contrats d’assurance. Accroître la transparence des états financiers pour les utilisateurs. Accroître la comparabilité entre les assureurs et d’autres secteurs. Les changements ne visent pas à augmenter/diminuer les réserves. Nouvelles méthodes de modélisation. Changements significatifs au chapitre de la présentation. Effort considérable au moment de la transition. Date d’entrée en vigueur potentielle : le 1er janvier 2019… ou plus tard. 46 IFRS Phase 2 Les principaux changements ont trait à l’actualisation du passif. Les autres impacts sont des impacts qui découlent du taux d’actualisation. Courbe du taux d’actualisation (plus gros changement par rapport à la MCAB). Reflète les caractéristiques du passif (pas de l’actif). Au départ, établir VA des rentrées de fonds futures = VA des sorties de fonds futures + ajustement pour risque + marge pour services contractuels (MSC) L’ajustement pour risque reflète la compensation qu’exige un assureur pour supporter l’incertitude des flux monétaires. La MSC élimine tout gain comptable au début des contrats. 47