CONSEIL DE QUARTIER - RUE DE LILLE MARDI 13 OCTOBRE

CONSEIL DE QUARTIER - RUE DE LILLE
MARDI 13 OCTOBRE 2009 - 18H30
COMPTE-RENDU
Présents :
Elus :
Evelyne BRASSART, Adjointe chargée des quartiers Centre-ville et Rue de Lille
Henri Claude HONNART, Adjoint à l’Urbanisme
Conseillers de Quartiers :
Daniel BRETTE
Benoit CARETTE
Robert DEFRANCE
Michelle DHOLLANDE
Daniel DOURLENS
Juliette FENART
Noël FRUCHART
Fabrice JONDER
Jackie KUBIS
Sybil LAROCHE-MEBAREK
Jean-Claude MASSE
Hélène PATIN
Arnaud RISBOURG
Eric SOURCEAUX
Marc THOMAS
Personnel Municipal :
Sylvain DUQUENNE, Service Démocratie Participative
Maryline LANSERON, C.L.S.P.D
Police Municipale
Absents :
Michel GOUILLART, Cildéric GUILBERT, Marie TREUILLET, Marcel TROLLÉ, Jean-Marc VISEUR
Remarques sur le Compte-rendu de la séance précédente :
Les conseillers demandent à ce que les points importants rapportés au compte-rendu soient mis en
gras par rapport au reste du texte.
Certains conseillers aimeraient qu’une liste, annexe au compte-rendu, soit fournie avec celui-ci, afin de
connaitre l’état d’avancement des différentes demandes évoquées lors des précédentes réunions.
Hélène PATIN suggère que l’agent du service démocratie participative arrive dès le début des séances
programmées en groupe de travail, car des points sont souvent évoquées hors de la présence de
l’agent et ne peuvent être consignés au compte-rendu.
Réunion du 14 octobre 2009 entre les Présidents et Vice-présidents et Joël CARON
Benoît CARETTE précise qu’il ne pourra être présent à la réunion prévue en objet. Hélène PATIN sera
également excusée pour celle-ci.
Marc THOMAS et Jackie KUBIS proposent de représenter le conseil lors de celle-ci.
Compte-rendu du porte-à-porte effectué par les conseillers au sujet des changements de circulation
prévus Rue Jean MACE et Rue GAUTHIER.
Compte-rendu réalisé par Hélène PATIN :
Sens actuel : double sens de circulation dans ces 2 rues.
Sens proposé : sens unique de la Rue Berthelot vers la Rue des Sablières et vers la Rue Gauthier.
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Suite aux problèmes de circulation et aux problèmes de sécurité aux abords des établissements
scolaires, Olivier GACQUERRE souhaitait recueillir l’avis des riverains des rues Jean-Macé et Gauthier
pour la mise en place d’un sens unique.
Afin de recueillir leur accord (ou non), quelques représentants du conseil de quartier Rue de Lille,
Juliette FENART, Jackie KUBIS et Hélène PATIN ainsi que Daniel DOURLENS, sont allés le mardi 29
septembre dernier faire un porte à porte.
Toutes les personnes rencontrées se plaignent des conditions actuelles de circulation et de
stationnement dans ces 2 rues :
- des gens stationnent devant les garages, empêchant leurs propriétaires d’entrer ou de sortir ;
- de nombreux rétroviseurs ont déjà été cassés sur leurs voitures en stationnement ;
- des véhicules ont été rayés (1000 de réparation) ;
- les maisons ont été taguées ;
- aux entrées et sorties du collège, il est impossible de circuler, les voitures se retrouvant sur 4
files ;
- le stationnement gênant des enseignants a été souligné par l’ensemble des personnes
rencontrées : proposition : que les professeurs puissent se garer gratuitement sur le parking de
la Rue Berthelot (un système de carte ou d’abonnement ?), en effet, ces derniers manquent de
parking. Une cour face au lycée où l’on a coupé les arbres pourrait également servir de parking
aux professeurs.
L’essai d’interdire la circulation dans la rue, réalisé il y a quelques mois, a été mal vécu par les
riverains qui ne pouvaient plus rentrer chez eux.
Plusieurs riverains souhaitent qu’un dispositif de ralentissement soit mis en place sur la chaussée
(coussin berlinois, chicane).
Pour conclure, nous pouvons dire que l’accord des riverains a été donné pour que le changement
de sens de circulation se fasse, à savoir un sens unique de la Rue Berthelot vers la Rue des Sablières
et vers la Rue Gauthier. Seules quelques personnes préfèrent le sens de la Rue de Lille vers la Rue
Berthelot.
Nous proposons également que cette mise à sens unique pour les voitures s’accompagne d’un
double sens pour les vélos.
Il est à noter que l’accueil a été partout excellent et que plusieurs ont demandé une date pour une
réunion publique sur le sujet. Il est proposé de la faire dans la rue plutôt qu’à la salle Michelet afin que
chacun puisse se rendre compte des changements à venir.
Pour information, liste personnes rencontrées : les autres riverains n’étant pas présents.
Pour : les n° 70 - 72 - 80 -8 4 -92 - 112 - 126 -130 - 193 - 179 - 123 - 117 de la Rue Jean Macé,
les n° 151 - 127 - 138 - 90 de la Rue Gauthier.
Contre : les n° 144 et 168 de la Rue Jean Macé
NSP : les n°152 6 145 de la Rue Gauthier
Suite au compte-rendu, il s’avère que les riverains sont favorables au changement de circulation.
Daniel BRETTE, qui habite Rue Jean MACE, et qui n’avait pu se rendre disponible pour le porte à porte
souhaite s’exprimer sur le sujet. Il précise que c’est un « vieux problème » qui perdure depuis de
nombreuses années.
Il pense que c’est une affaire délicate car si l’on touche au sens de circulation d’une ou plusieurs rues,
on interagit sur d’autres paramètres de circulation. Tout d’abord, il est important de comprendre que
pour entrer Rue Jean Macé, il ne restera plus que la possibilité de passer par la Rue Marcelin
Berthelot, aussi les automobilistes qui sont dans « la file montante » devront couper la route de ceux
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qui sont dans « la file descendante » et donc faire attendre une file de voitures derrière eux alors que
cette file est déjà longue.
Il explique ensuite qu’il faut bien prendre en compte le fait que c’est un problème qui est lié au collège
et que donc « selon les heures et les jours ce problème n’existe pas ». Ce dernier n’est source de
conflit que les jours d’école et seulement à certaines heures de la journée.
Il propose d’étudier avant toute chose les possibilités de parking qui se trouvent Rue Jean Macé et
Gauthier, notamment pour les enseignants.
De plus, il signale qu’il est important de faire respecter les emplacements prévus pour le stationnement
des voitures, car ce dernier est une cause de gène non négligeable pour les riverains.
Il indique qu’une voiture est stationnée au même endroit depuis des mois Rue Gauthier (abandon,
vol…), coté gauche, à proximité du croisement avec la Rue jean Macé, ce qui est interdit par la loi (ce
que confirme les deux policiers municipaux présents).
Il faudrait également qu’une zone 30 soit installée dans ce secteur où les voitures roulent trop vite.
Au final Daniel BRETTE se pose la question de l’utilité de cette proposition de changement de
circulation en se demandant si le remède proposé ne va pas créer plus de difficultés aux riverains.
Même s’il comprend tout à fait les arguments avancés par Daniel BRETTE, Daniel DOURLENS tient à
signaler qu’aucun des riverains rencontrés à la suite du porte à porte n’a avancé ces arguments. Il
paraît donc difficile de contredire cet avis qui fut unanime.
Noël FRUCHART ne voit pas très bien s’il s’agit finalement d’un problème de circulation ou de
stationnement. Il propose que la signalisation au sol soit refaite quelque soit l’option choisie.
Daniel BRETTE n’est pas contre le principe d’une expérimentation mais il faut que celle-ci soit faite
dans les règles : avertissement des riverains puis expérimentation.
Le conseil préconise un essai sur 1 à 2 mois avec la mise en sens unique de la Rue Gauthier tout
d’abord puis d’élargir le système à la Rue Jean Macé. Il est également nécessaire de voir pour retracer
les places de parking. Enfin le conseil demande à ce que soit instaurée une zone 30 dans ce secteur.
Problèmes de nuisances liés aux lycées Malraux et Allende
Henri-Claude HONNART prend place à la table pour évoquer ce sujet et excuse Monsieur le Maire qui
a eu un empêchement de dernière minute.
Benoît CARETTE commence par faire un état des lieux du problème et évoque les réflexions du
conseil dans le domaine.
Tout d’abord, des rencontres avec les riverains sur le terrain et en conseil ont eu lieu. A la suite de
cela, des demandes ont été transmises en mairie de Béthune et le Conseil Régional a été alerté. Parmi
les propositions, il a été question de déplacer l’entrée des élèves, de régler le problème lié au
stationnement et aux incivilités des personnes qui restent dans la rue.
Concernant les travaux qui devaient être effectués, le sas n’a pas été réalisé. Les potelets qui ont été
installés sont régulièrement arrachés et le problème de stationnement n’est pas réglé.
Henri-Claude HONNART explique qu’il y a eu un engagement ferme de la part de la région sur la
réalisation du parvis du lycée pour reculer l’entrée. Il était le premier surpris en apprenant que les
travaux n’étaient pas réalisés. En ce qui concerne la création d’un accès sur le devant, cela se fera
surement en phase avec le passage du futur tramway.
Il explique que même si cela n’est pas encore suffisant, diverses choses ont déjà été réalisées : la mise
en place des potelets et l’augmentation du stationnement pour les voitures à l’endroit où se trouvent les
bus. Le parvis est la troisième phase. Il explique que les choses se font étapes par étapes. Il promet de
relancer le Conseil Régional par courrier et téléphone sur la réalisation de ce parvis.
Jean-Claude MASSE demande à ce que le stationnement soit interdit dans le virage concerné.
Les représentants de la police municipale précisent que malgré des passages réguliers, le problème
est délicat, notamment parce qu’il y a beaucoup d’écoles et que la police doit partager son temps entre
tous les établissements.
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Il précise, suite à la remarque d’un conseiller, qu’un garde urbain n’a pas autorité pour intervenir sur ce
genre de problème.
Robert DEFRANCE souhaite connaître la différence entre les A.S.V.P et la police municipale.
Les agents de la police municipale expliquent qu’il s’agit de corps de métiers différents au sein de la
ville : La police municipale, les A.S.V.P et les gardes urbains. Ils n’ont pas les mêmes responsabilités.
Benoît CARETTE demande à ce que soient retracées les places de stationnement pour ne pas être
directement « collées » aux entrées de garage et à ce que la ligne jaune soit rematérialisée afin de
faciliter le travail des agents de police en cas de verbalisation.
Noël FRUCHART précise qu’en plus cela appellera le citoyen au bon usage et au respect des
obligations qui lui sont faites.
Une personne du public signale qu’il existe un parking dans Malraux qui est sous-exploité.
Apparemment, selon une autre personne du public, ce parking serait réservé aux étudiants.
Henri-Claude HONNART ajoute que la plupart des personnes qui attendent devant le Lycée ne sont
pas des élèves, mais des ami(e)s des lycéens.
Un des représentants de la police municipale rappelle qu’en plan vigipirate, comme c’est le cas, le
proviseur d’un lycée a également des pouvoirs sur l’extérieur de l’établissement. De plus un barrièrage
doit être effectué autour des enceintes scolaires.
Maryline LANSERON précise que la demande a été faite aux services techniques de la ville.
Le conseil propose d’inviter les proviseurs de Malraux et Allende lors d’une prochaine séance ainsi
qu’une personne du commissariat de police. Il est demandé au service démocratie participative de
s’occuper de l’invitation.
Benoît CARETTE précise qu’en attendant la prochaine réunion sur le sujet, le Conseil Régional sera
relancé sur le problème du parvis.
La date du 15 décembre 2009, à 18h30, est retenue pour la prochaine plénière du conseil de la Rue de
Lille.
Problème de la Rue des Marguerites :
Fabrice JONDER tient à signaler un problème de voierie au niveau de la Rue des Marguerites. Il
explique que la chaussée n’est pas terminée et que donc celle-ci est dangereuse pour les piétons et les
2 roues. De plus l’éclairage est inexistant et donne un sentiment d’insécurité. Enfin il n’y a pas de
signalisation, ce qui rend le carrefour avec la Rue du Pré des Sœurs dangereux.
Henri-Claude HONNART comprend et regrette la gêne que cela occasionne aux niveaux des usagers
de cette rue.
Il explique que cet élément est déjà connu des services de la mairie, malheureusement il appartient au
promoteur de régler le problème.
Selon lui il ne faut pas que ce soit le contribuable qui rattrape les erreurs d’une entreprise privée, en
attendant la mairie fait en sorte de rappeler ses obligations au promoteur.
Problème du retour des demandes effectuées par les conseillers :
Daniel BRETTE rappelle qu’il reste en suspend la question du retour des demandes des conseils et
commence à douter de l’utilité de ceux-ci.
Henri-Claude HONNART précise qu’il est persuadé de l’utilité du conseil, notamment par rapport à
ceux qui existaient par le passé.
L’agent du service démocratie participative explique qu’un travail de réactualisation des demandes a
été effectué fin juin, et qu’une fiche navette a été transmise aux services concernés. Monsieur le Maire
a remis les choses au point et a exigé des services et notamment des techniques qu’une réponse
rapide, même d’attente ou négative, soit donnée aux conseillers.
Benoît CARETTE met fin à la séance. Une séance en groupe de travail est programmée le mardi 17
novembre à 18h30.
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