histoire à imprimer - Ecole Publique de Saint-Jean-le

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histoire à imprimer - Ecole Publique de Saint-Jean-le
Vol au musée
Nolwenn A.-L. (CM1)
© Abo, 2000
École Publique de Saint-Jean-le-Vieux
Juin 2011
Un
beau matin, Léo, un joueur de txalaparta, entend à la radio
qu'un tableau a été volé dans le musée de Saint-Jean-Le-Jeune. Il va
très vite chercher le journal dans sa boîte aux lettres. Mais il ne
trouve aucun article qui ne parle du vol alors, comme tous les matins,
il décide d'aller au musée. Il constate que le tableau Olentzero peint
par ABO a disparu : c'était le tableau le plus célèbre de ce peintre
pour lequel il avait posé trois ans auparavant.
Le
musicien regarde la place vide, complètement stupéfait. Le
gardien lui dit : « Quel chagrin vous devez avoir... » Léo répond avec
un soupir : « Oui je suis très triste de ne plus voir ce si joli tableau.»
Le gardien regarde Léo et se demande s'il est vraiment aussi triste
qu'il le prétend, mais il ne fait aucune remarque. Le jeune homme
salue le gardien et sort du musée aussi vite qu'il y est entré. Dans le
hall du musée, il rencontre les policiers Francis et Martin qui
arrivent. Il se dépêche de rentrer chez lui.
Pendant
ce temps, les policiers commencent à chercher des
indices. Ils trouvent un poil de barbe dans la salle où se trouvait le
tableau, un morceau de toile dans une autre salle, et quelques
empreintes un peu partout dans le musée. Ensuite ils vont voir le
directeur pour avoir les enregistrements des caméras de surveillance.
Après les avoir récupérés, les policiers retournent au commissariat
analyser tout ce qu'ils ont trouvé.
Au laboratoire ils découvrent que le poil de barbe appartient à une
certaine Laura, dont ils ont les empreintes génétiques dans leurs
fichiers. Les policiers repartent sur la scène de crime et demandent à
la femme qui les fait entrer ce jour-là si elle n'a pas vu une certaine
Laura entrer dans le musée. La caissière leur répond qu'il n'y a que la
surveillante qui s'appelle comme cela, mais elle n'est là qu'après la
fermeture du musée. Les policiers vont voir le directeur pour
demander l'adresse de la surveillante. Il la leur donne sans hésiter
puis leur dit qu'un gardien a vu un homme avec une petite barbe qui
sembler éviter tout le monde. Les policiers remercient le directeur de
leur avoir donner un indice supplémentaire.
Dans
l'après-midi Francis, un des policiers, va interroger la
surveillante chez elle. Laura est une jeune femme blonde, or le poil de
barbe est noir, le policier se rend compte que ce poil ne peut pas lui
appartenir. Francis lui demande si elle n'a pas vu un homme barbu
roder dans le musée. La jeune femme, l'air étonnée, lui répond qu'elle
n'a rien remarqué de spécial.
Vol au musée
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Le
policier retourne au commissariat et s'intéresse aux autres
indices : le morceau de toile l'intrigue. En le regardant avec sa loupe,
il remarque que les couleurs sont les mêmes que celles du tableau
volé mais il est trop tard pour retourner au musée. Alors il décide d'y
aller le lendemain matin dès la première heure. Le lendemain, le
directeur accepte de montrer tous les tableaux à Francis pour l'aider
à résoudre l'énigme du morceau de toile.
Francis interroge le restaurateur du musée pour savoir s'il n'a pas
réparé une toile et laissé traîner un morceau sur sa table de travail.
En effet, il a fait une réparation sur le tableau d'ABO et il en garde
toujours un morceau au moins une quinzaine de jours.
En
sortant, le policier croise Léo qui semble l'éviter. Francis
s'approche de la caissière et lui demande qui est ce jeune homme qu'il
a déjà vu à plusieurs reprises. La caissière lui raconte que c'est Léo,
un joueur de txalaparta qui a posé trois ans auparavant pour le
tableau qui a justement disparu, et qu'il vient tous les matins depuis
qu'il a posé.
Ensuite Francis part voir le directeur du musée et lui demande s'il
peut interroger le gardien. Il lui répond que ça tombe bien puisque
c'est la pause du gardien et qu'il va l'appeler. Le gardien lui parle tout
de suite de l'impression étrange qu'il a eu quand il a vu la réaction de
Léo constatant le vol du tableau. Il ne peut pas l’expliquer, mais il a
l'impression que Léo jouait la comédie et n'était pas sincère.
Martin,
le collègue de Francis, le rejoint pour aller chez Léo. Ils
frappent à sa porte mais personne ne répond. Martin aperçoit la
voisine et il propose à Francis d'aller la voir. La vieille dame avait vu
Léo qui rentrait chez lui avec un énorme paquet emballé dans de la
soie. Mais elle n'a aucune idée de ce qu'il pouvait y avoir dans ce
paquet. Alors les policiers remercient la vieille dame et décident de
convoquer Léo au commissariat.
- Qu'avez-vous ressenti quand vous avez découvert qu'on avait
volé le tableau pour lequel vous aviez posé ?
- J'étais très peiné de perdre ce tableau que j'avais donné au
musée.
- Et pourquoi l'avez-vous donné au musée ?
- Pour en faire profiter tout le monde.
- Et où étiez-vous ce matin ?
Vol au musée
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- Comme toujours je suis au musée pour voir s'il y a de nouvelles
acquisitions. Et puis j'aime beaucoup l'art, j'aimerai tellement
savoir peindre... Mais je ne suis qu'un joueur de txalaparta...
- Que faisiez-vous le soir du vol ?
- J'animais une soirée en jouant de la txalaparta.
- Je vous remercie. Au revoir.
Les
policiers décident d'éclaircir l'affaire du barbu alors ils
retournent au musée. Sur le chemin ils croisent le balayeur, un
homme grassouillet avec une barbe noire, et lui demandent :
- Où étiez-vous le soir du vol du tableau ?
- Comme d'habitude, j'étais au musée jusqu’à vingt-et-une heure.
Je balayais la grande salle et j'ai trouvé un porte-clés avec le nom
« txakun ». Je crois que c'était le groupe du joueur de txalaparta
Léo...
- Merci ! Vous nous avez beaucoup aider.
Les policiers retournent chez Léo et frappe à la porte. Personne ne
répond mais un des policiers remarque que la porte du garage est
ouverte. Ils s'approchent de la porte et, stupéfaits, ils voient le tableau
accroché sur un mur au dessus de la txalaparta. A ce moment-là, Léo
entre dans le garage et avoue qu'il ne supportait plus que tout le
monde puisse le voir alors que plus personne ne venait l'écouter en
concert.
Quand
ABO apprend pourquoi Léo a volé le tableau, il décide
d'offrir un autre tableau, tout aussi célèbre, au musée et de laisser au
joueur le tableau « Olentzero ». Le musée ayant retiré sa plainte, Léo
promet de ne plus voler quoique ce soit. A ce jour, il tient toujours sa
promesse.
FIN
Vol au musée
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