Loge L`Amitié - Loge Ataraxie

Transcription

Loge L`Amitié - Loge Ataraxie
La Franc-maçonnerie, un peu d’histoire
Des origines lointaines
Dès l’implantation du christianisme en Europe occidentale, les corporations de bâtisseurs (appelées
Collegia par les anciens Romains) qui avaient jusqu’alors construit des temples païens ou des monuments
profanes, se mirent au service de l’Eglise chrétienne. Ainsi, naquirent les chefs-d’œuvre de l’architecture
sacrée romane et plus tard, gothique du Moyen Age. C’est à cette même époque qu’apparaîtra le terme de
Franc-maçon, c’est-à-dire de maçon libre (libéré des taxes, corvées et autres redevances), auquel fut
associé celui de Loge. Cette Loge, constituée la plupart du temps d’une lourde bâche tendue à même le
chantier, servait d’atelier où les ouvriers, maîtres d’œuvre et architectes se réunissaient pour élaborer
l’ouvrage. C’est là que se transmettaient de Maître à Apprenti les notions initiatiques liées au travail de la
construction, envisagé comme tâche rituelle.
De la Maçonnerie opérative à la Maçonnerie spéculative
Progressivement, alors que l’élan mystique qui avait contribué à la naissance de l’ère florissante des
cathédrales s’estompait pour laisser place au courant humaniste, généré à la Renaissance par la
découverte d’autres mondes, d’autres formes de pensée, les Loges accueillirent des membres qui n’étaient
pas du métier: nobles et bourgeois commanditaires, savants aux idées nouvelles souvent contraires au
dogme d’une Eglise toute puissante… Tant et si bien qu’à la fin du XVIIe siècle, les non-professionnels
étaient devenus très nombreux dans les Loges et plus particulièrement en Angleterre, où plusieurs
membres appartenaient à la fameuse Royal Society de Londres, laquelle regroupait à l’époque l’élite
intellectuelle et scientifique du monde occidental.
L’ère des cathédrales était révolue et la Maçonnerie «opérative» céda la place à la Maçonnerie
«spéculative» (philosophique) créée en 1717 par l’union de quatre Loges londoniennes en une Grande
Loge: la Grande Loge de Londres. Cette nouvelle Franc-maçonnerie essaimera en Europe continentale
puis dans le monde entier, pour donner naissance à la Franc-maçonnerie moderne actuelle.
En Suisse par Genève
En Suisse, elle s’installa d’abord à Genève en 1736, puis à Lausanne, Zurich, Neuchâtel, Bâle et Le
Locle. Mais elle ne trouvera sa cohésion qu’en 1844, sous la forme d’une fédération de Loges unies sous
l’égide de la Grande Loge Suisse Alpina (GLSA).
Actuellement, la GLSA constitue, avec ses quelque 3700 membres répartis dans plus de 80 Loges, la plus
ancienne et la plus grande obédience maçonnique de Suisse. Avec les autres obédiences, féminines,
masculines ou mixtes, installées durant la seconde moitié du XXe siècle, la Maçonnerie suisse compte
environ 5000 membres.

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