octobre 2004 Le

Transcription

octobre 2004 Le
N°15 | octobre 2004
À la Une
Le laboratoire Aimé Cotton : le laser au service des physiciens
NetTest, spécialiste mondial des tests et mesures
La vie du réseau
Recherche
Filamentation multiple de faisceaux terawatt dans l’air : ni ordre, ni désordre
Dream Beam : un nouvel accélérateur de particules
Entreprises et Valorisation
Force A, jeune pousse recherche partenaires
Acquisition de DA-LightCom par Highwave Optical
Nouveaux produits
Du nouveau chez Agilent Technologies
Présentation de Kloé software
Trois nouveaux produits chez ATI électronique
Eyetop Centra, les lunettes de soleil audio / vidéo d’Ingineo
Zoom sur...
À paraître : Zoom marché "Affichage - Éclairage"
Paris Optique Transport, l'heure du bilan
"Nuit blanche" : le Bar des Sciences d’Opticsvalley
La Fête de la Science sur le plateau du Moulon
L’équipe d'Opticsvalley présente au Forum Emploi - Formation de Viry-Châtillon
Le dossier du mois
Optique et Santé
International
Participez à Photonics West !
Opticsvalley à la conquête de la Nouvelle-Angleterre !
Compte-rendu de l'atelier biophotonique organisé par le MIT et l'ENS Cachan
La spectroscopie à l'honneur en Amérique latine du 16 au 27 mai 2005
Opportunités
Appels d'offres de marchés publics
Retrouvez nos 40 offres d'emploi !
Agenda
Les rendez-vous de l'optique – photonique
INVITATION LES RENDEZ-VOUS DE L'OPTIQUE
Opticsvalley et Alcatel sont heureux de vous convier à l'occasion du lancement
d'Innov'valley Entreprises, au Rendez-vous de l'Optique
Coopération Recherche - Industrie
L'exemple d'Innov'valley Entreprises,
la pépinière dédiée aux activités high-tech au sud de Paris
Vendredi 26 novembre 2004, de 11H à 12H30
Alcatel – Etablissement de Marcoussis - Route de Nozay - 91461 Marcoussis cedex Amphithéâtre - Bâtiment B0
Avec la participation de : Christophe Bernard-Migeon (Alcatel CIT), François Brillouet (Alcatel
Thales III-V), Gary Donnan (Alcatel Recherche et Innovation), Mathias Le Pennec (ARDOP,
entreprise logée chez Innov'valley Entreprises), Jean-Yves Marzin (CNRS), Laurent de Mercey
(CNRS STIC), Thierry Mandon (Conseil Général de l'Essonne), Olivier Thomas (Mairie de
Marcoussis), Maurice Klein (Opticsvalley).
Trois raisons de venir :
1. Découvrir le potentiel du campus de Marcoussis
2. Rencontrer des chercheurs et des industriels du site
3. Connaître les avantages offerts par Innov'valley Entreprises
Un rendez-vous 100% pratique !
Inscrivez-vous auprès d'Opticsvalley avant le 22 novembre :
35, boulevard Nicolas Samson - 91120 Palaiseau
Tél. : 01 69 31 75 00 / Fax : 01 69 31 75 10 - Contact : [email protected]
À la Une
Le laboratoire Aimé Cotton : le laser au service des physiciens
Laboratoire propre du CNRS, associé à l'Université d'Orsay, le laboratoire Aimé
Cotton (LAC) est un laboratoire ancien, dont l'origine remonte à 1929. Aimé Cotton
est connu comme le père du Grand électro-aimant de l'Académie des Sciences mis
en place à Bellevue en 1928. Le laboratoire s'organise alors autour de ce grand
instrument avec comme activité principale les propriétés magnéto-optiques de la
matière.
Pierre Pillet,
En 1951, le nouveau directeur du LAC, Pierre Jacquinot, physicien atomiste et
directeur du LAC
ancien élève d'Aimé Cotton, réoriente les recherches du laboratoire vers la
spectroscopie atomique et interférentielle de haute précision.
Le LAC fut, dans les années soixante, le pionnier et le leader de la spectroscopie par transformée de
Fourier. De cette période, le laboratoire a gardé une culture d’instrumentation, présente encore
aujourd’hui. Cette technique a permis de rassembler une vaste quantité de données spectroscopiques
et a entraîné la naissance d’une activité théorique au laboratoire pour leur interprétation avec très tôt un
recours à du calcul informatique intensif.
Avec l'apparition des lasers, ce fut dès le début des années soixante-dix, le démarrage de la
spectroscopie laser appliquée en particulier à l'étude des atomes de Rydberg et des atomes
radioactifs. Cette activité fut aussi accompagnée par le développement d’une instrumentation laser
avec, par exemple, la réalisation de lasers originaux accordables pulsés monomodes. Grâce à cette
maîtrise de la spectroscopie laser haute résolution, l'équipe de Pierre Jacquinot a observé au CERN à
la fin des années soixante-dix, la résonance de l’atome de francium, atome radioactif totalement
inconnu spectroscopiquement. L’expérience très difficile revenait un peu à rechercher une aiguille dans
une botte de foin : il fallait réaliser un jet atomique, puis exciter la résonance du francium avec un
dispositif laser spécialement conçu pour l’occasion.
"Les années 80 furent aussi des années importantes pour la physique atomique, précise Pierre Pillet,
directeur du LAC, en particulier avec les percées fantastiques dans le domaine des atomes froids. Au
laboratoire, les molécules et les atomes restent les objets d'études mais impliqués dans des
environnements de plus en plus complexes. Les lasers sont toujours nos outils de prédilection.
Plusieurs nouvelles directions de recherche ont ainsi été prises par le laboratoire ; on peut citer
quelques mots clés : la physique des agrégats, les nanosciences, les atomes et molécules froides, ou
l'information quantique."
Le laboratoire en chiffres
Le laboratoire compte actuellement plus d'une centaine de personnes, dont une vingtaine de doctorants
et une équipe permanente de 30 chercheurs, 13 enseignants-chercheurs et 28 ITA. Le rôle des services
techniques par exemple en électronique ou en mécanique est essentiel pour la réalisation des
expériences et la conception des instruments. Pierre Pillet ajoute : "le rôle des ingénieurs de
recherche est crucial sur l'instrumentation, en particulier en microscopie ou pour des systèmes laser.
Leur implication pourrait devenir encore plus importante car la réalisation d’instruments innovants et
performants est souvent une des conditions de réussite dans notre recherche. Il nous faudrait aussi
davantage de doctorants et de post-doctorants, qui par leur jeunesse et leur enthousiasme dynamisent
beaucoup les équipes de recherche. Quant aux chercheurs et enseignants chercheurs, la classe d'âge
qui a été embauchée dans les années 60, part progressivement à la retraite. Nous entrons dans une
phase importante et stimulante pour l’avenir du laboratoire, de recrutement de nouveaux personnels et
de renouvellement des thématiques de recherche. Cela va infléchir la politique de recherche du
laboratoire pour les dix années à venir."
La formation des étudiants prend deux formes, l'hébergement d'un DEA "Lasers et Matière" qui est en
cours d'évolution vers un Mastère deuxième année, et l'intégration en thèse d'une demi-douzaine
d'étudiants par an. Sans oublier les travaux pratiques de nanophysique présents au laboratoire, et la
venue chaque année d’une trentaine de stagiaires de tout niveau. En dehors de quelques cas isolés, le
débouché professionnel des doctorants réside essentiellement dans la recherche, dans les universités
ou dans les grands organismes comme le CNRS, le CEA ou l'ONERA. " Cependant, observe Pierre
Pillet, il faudrait que nous puissions développer davantage la formation des doctorants pour l'industrie."
Les thématiques
L'activité du LAC est avant tout axée sur la recherche fondamentale, dont un tiers en théorie.
L'usage de sources de lumière lasers accordables à haute résolution est un point commun
aux expériences dans les différentes thématiques de recherche. La profonde culture des
chercheurs en physique atomique et moléculaire et optique en est un autre.
Les thématiques principales du laboratoire sont au nombre de six :
1/ Structure et dynamique des atomes et des ions. Ce thème correspond à l’activité de
physique atomique proprement dite. Une partie théorique est réalisée en collaboration avec
les communautés travaillant sur le laser X ou sur les recherches en fusion contrôlée dans
des installations toujours plus puissantes (tokamak ITER, laser mégajoule LMJ). Une
deuxième partie plus expérimentale concerne l'optique atomique : il s’agit de réaliser des
éléments d’optique de type miroirs ou lentilles.
2/ Atomes, Molécules et Plasmas ultra-froids. La première réalisation d’un gaz de
molécules froides (20 microkelvins) a été obtenue au laboratoire, ouvrant un domaine de
recherche aujourd’hui très actif. Un autre aspect de cette activité concerne les gaz froids
d’atomes de Rydberg, avec des implications en information quantique, et les plasmas
ultrafroids.
3/ Spectroscopie, dynamique et contrôle des molécules. Ce thème correspondant à l’activité
de physique moléculaire hors molécules froides, est aujourd’hui surtout tourné vers la
théorie. Les implications de ces calculs très précis sont nombreuses et concernent par
exemple la chimie interstellaire.
4/ Optique et matériaux pour le traitement de l'information. L'étude des
propriétés des matériaux "hole burning" comme ceux fournis par des ions
de terres rares dans les cristaux de YAG donne plusieurs types
d'applications, ’holographie spatio-temporelle, pour le traitement et la
détection de signaux radio-fréquences, réalisation de portes quantiques,
"premières briques d'un futur ordinateur quantique", recherche de
matériaux à longue durée de vie pour le stockage de l'information.
Signal de
fluorescence de 5/ Nanospectroscopie. Il s’agit d’être capable de détecter des molécules
molécules uniques uniques sur des surfaces ou en milieu sol-gel, ou d’étudier des nanoobjets (comme des nanotubes de carbone). Elles font l’objet de
collaborations avec le laboratoire de physique des solides d’Orsay et la plateforme MINERVE.
Dans un futur proche, cette thématique veut s’ouvrir à l’étude d’objets biologiques.
6/ Nanophysique : systèmes complexes et agrégats. Ce thème a débuté
au début des années 80. L'équipe a mis en place des jets d’agrégats
avec des systèmes d'analyse en masse à haute résolution. Un autre
aspect de cette activité concerne les agrégats déposés sur surface. Tout
comme le thème de nanospectroscopie, les chercheurs bénéficient de
collaborations pour la microscopie électronique avec le LPS et MINERVE.
Nanostructures
bimorphes
formées à partir
d'un dépôt
Par ailleurs, le laboratoire considère deux thèmes transversaux aux
d'agrégats
différentes directions principales de recherche : le développement de
d'Antimoine sur méthodes théoriques qui offre un cadre pour que les chercheurs
graphite
théoriciens, mais aussi expérimentateurs, des différentes thématiques se
retrouvent pour confronter leurs méthodes et leurs techniques de calculs, et la création
instrumentale. Ce dernier thème concerne la conception et la fabrication de lasers monomodes pulsés tout solide de type saphir titane ou de lasers OPO (Oscillateur Paramétrique
Optique), destinés à être utilisés directement sur les expériences du laboratoire. Une part de
plus en plus importante de l'instrumentation est orientée vers le biomédical et
particulièrement vers le handicap, avec le développement des cannes-lasers (système
Télétact).
Et demain...
À l'heure actuelle, le laboratoire se définit comme un laboratoire de recherche fondamentale, désireux
de faire bénéficier de son savoir-faire les domaines frontières à ses champs de recherche, et également
soucieux de suivre et d’exploiter les ruptures technologiques qui s’y produiront. Il entretient de
nombreuses collaborations européennes et internationales fructueuses. Sur le plan national, les
collaborations se font essentiellement avec d'autres centres de recherches, comme l'Institut Laser et
Plasma (ILP), l'ONERA système laser ou le LULI. Dans cet esprit, le LAC est en train de se regrouper
avec d’autres laboratoires de l'Université Paris-Sud 11, au sein d'une fédération, LuMat (Lumière
Matière). L'objectif pour Pierre Pillet, est de "créer une synergie entre laboratoires, avec une intégration
plus large à terme sur la zone Paris Sud, tout en gardant les spécificités de chacun. Avec les
industriels en revanche, nous collaborons actuellement sur des points particuliers, avec Thales en
recherche fondamentale, avec des sociétés comme Sagem ou Cilas sur des opérations ponctuelles de
conseils, et nous avons des projets en développement avec Essilor. Enfin, les systèmes de canneslasers Télétact sont fabriqués et commercialisés par la société EREO. Nous souhaitons renforcer les
partenariats avec les industriels, un domaine sur lequel Opticsvalley peut nous apporter ses
compétences."
Pour en savoir plus : contacter Pierre Pillet : [email protected]
LAC (Laboratoire Aimé Cotton) : http://www.lac.u-psud.fr/
Fédération LuMat : http://www.lumat.u-psud.fr/
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
NetTest, spécialiste mondial des tests et mesures
NetTest est l'un des principaux fournisseurs de tests et de mesures dans le domaine
des télécommunications. Soutenu par le fond d’investissement Axcel, le groupe
NetTest, dont le siège est basé à Copenhague, compte aujourd’hui 500 personnes
réparties sur ses quatre centres de développement : au Danemark, aux Etats-Unis à
Utica dans l’Etat de New York, en Italie et en Ile-de-France, à Palaiseau. Après avoir
accusé une baisse de résultats et des pertes importantes liées à la crise des
télécoms en 2001 et 2002, NetTest, sur un marché stabilisé mais encore fragile, a
Stéphane Le Gall, annoncé en 2003 des résultats positifs.
directeur de
NetTest France
La stratégie du groupe
Avec une clientèle composée d’opérateurs (70%), de manufacturiers et autres installateurs, NetTest est
100% axé sur le marché des télécoms. Le groupe répartit ses activités autour de 3 divisions :
Systems, Networks et Instruments.
• Division Systems
Cette entité crée des solutions de supervision et de mesure de la qualité de service pour
les réseaux d'opérateurs. Les clients de cette division sont ceux que l’on retrouve
traditionnellement dans le monde des tests et mesures, c’est-à-dire les opérateurs
mobiles, GSM, GPRS et UMTS. Cette activité est essentiellement basée au Danemark.
• Division Networks
Cette division est dédiée à l’instrumentation pour les opérateurs mobiles en développant
principalement des outils d’instrumentation traditionnelle. Son activité est à 90%
concentrée au Danemark. Les 10% restants de cette activité sont assurés par les
équipes du site de Palaiseau à travers l’élaboration de Compass (logiciel d’optimisation
pour le déploiement de réseau).
• Division Instruments
Cette division est présente sur le site palaisien de NetTest et sur celui d’Utica au ÉtatsUnis. On y conçoit des solutions pour les opérateurs de cœur de réseaux et de réseaux
d’accès. C’est au sein de cette division que le savoir-faire optique de NetTest prend sa
pleine puissance en tant que leader mondial des OTDR et fournisseur de source laser sur
le marché R&D.
NetTest France et sa stratégie d'implantation
"La maison-mère danoise a choisi de s’implanter en France pour sa "culture télécom", ce qui se traduit
par un haut degré d’expertise technique et industrielle, une position de leader en matière de recherche
Optique et Télécom et la présence sur son territoire des plus importants clients des tests et mesures",
indique Stéphane Le Gall, Directeur de l’unité High Speed Optical Testing.
L’effectif total de NetTest France représente 60 personnes dont 40 à 50 dépendent de l’unité High
Speed Optical Testing. L'entité française regroupe des activités de recherche et développement, de
production, de support client et de marketing produit.
Hormis les développements réalisés en France pour l'élaboration du logiciel Compass – qui entrent
dans le cadre de la division Networks – NetTest France se consacre exclusivement à la division
Instruments à travers trois domaines de compétences que sont l’optique, l’électronique rapide et la
compétence logiciel. "Dans un domaine fortement concurrencé comme les tests et mesure, ce qui fait
la force de NetTest France réside, d’une part, dans le nombre de personnes qui composent nos
équipes de R&D, mais aussi et surtout dans le fait qu’ils ont tous un très haut niveau de qualification.
Leur niveau d’étude élevé permet à nos équipes de faire preuve de mobilité tant dans leur capacité à
travailler en interne avec d’autres divisions du groupe, qu’en terme d’adaptation pour conquérir de
nouveaux marchés", précise Stéphane Le Gall.
Les produits phares
Parmi les produits phares de la division Instruments, figure le CM 5000. Ce produit consiste
en une plate-forme universelle permettant de recevoir différentes technologies de tests :
OTDR, analyseurs de dispersion et qualité de fibre, analyseurs de transmission
SDH/SONET/G709, Gigabit Ethernet et tout récemment intègre des fonctionnalités de test de
réseaux SAN (fiber channel) et 10 GigaEthernet.
Les autres principaux produits de NetTest France sont :
TUNICS
"Tunics est la résultante d’une compétence unique dans la
conception des lasers à cavité externe" précise Éric Ducloux,
Expert Optique au sein du département R&D. "Tunics reste une
référence mondiale dans le domaine". "Nous cherchons toujours
à aller vers une plus grande plage de longueur d’ondes", ajoute
Nicéphore Nicolas, Responsable business development et
marketing produit. Ainsi, NetTest avance dans ce sens grâce au
projet européen BIG BAND qui vise, lui aussi, à développer des
lasers accordables à très large bande.
Eric Ducloux, Expert
optique,
Eric Ducloux précise : "cette avance technologique et notre
département R&D NetTest volonté d’ouverture sur l’extérieur, à la recherche de nouveaux
France
marchés, nous permet de nous démarquer de notre concurrent
principal, le marché parallèle." [NDLR : i.e. la grande braderie Internet de produits de tests et
mesures consécutive à la crise des télécoms, qui a surtout sévi aux Etats-Unis, et s’est
nourrie des parts de marchés réalisées par les fabricants d’outils de tests et mesures tels
que NetTest ou Agilent Technologies].
OSICS
Plate-forme modulaire qui inclut différentes technologies de laser : lasers accordables ou
longueur d'onde fixe, ainsi que des sources blanches et des amplificateurs. Ce produit est un
rack modulaire qui accepte jusqu’à huit modules. Cette solution modulaire répond bien aux
attentes du marché actuel grâce à son positionnement qualité/ prix.
XTRACT
Xtract est un filtre accordable qui offre des possibilités d’extraction de canaux optiques. Ces
caractéristiques en font un produit unique en son genre très prisé par les grands laboratoires
tels que ceux d'Alcatel ou France Télécom. Ce produit est parfaitement adapté pour les
recherches dans le domaine du 40 G.
Enfin, on trouve également le produit ZettaE2E qui propose des solutions de supervision pour
les réseaux d’entreprises LAN/ WAN, ATM et MPLS. Ce produit s’accompagne de prestations
de services (formations, audit réseaux).
La valorisation chez NetTest
En complément de ses recherches, le département R&D de NetTest est en permanence à l’affût de
nouvelles opportunités. " Nous avons la volonté de rester à la pointe et de saisir les opportunités sur
les marchés connexes. C’est à ce niveau-là qu’Opticsvalley peut jouer pour nous un rôle important, afin
de nous aider à découvrir des niches sur lesquelles nous pourrions nous placer", indique Éric Ducloux.
La politique d’ouverture est déjà bien amorcée à travers une dynamique de liens locaux qui s’est
premièrement traduite par une collaboration entre NetTest et l’Institut d’Optique, et plus récemment par
un accord de partenariat entre NetTest et le Laboratoire Aimé Cotton. À proprement parler, ce
partenariat prend la forme d’une "collaboration ouverte, un mélange de compétences, fondé sur des
intérêts communs", déclare Éric Ducloux. "Avec Yvan Lorgeré du LAC, nous travaillons sur les lasers
accordables. C’est un échange de bons procédés, les scientifiques du laboratoire nous font part de
leurs connaissances très pointues en la matière et nous leur offrons une vision industrielle des
applications de nos travaux et, par extension, des leurs."
NetTest demain…
"Avec la récession des télécoms qui nous a touchés et dont nous sommes tout récemment sortis non
sans difficulté, nous avons opté pour une vision pragmatique du futur, qui se traduit, notamment, par
des réponses ponctuelles à des attentes du marché. Avec l'augmentation des débits sur les coeurs de
réseau, les mesures de dispersion vont devenir indispensables et ce qui est vrai pour le 10Gb/s l'est
encore plus pour le 40 Gb/s. Le passage de DWDM à CWDM représente également une opportunité
que nous devrons saisir tout comme les "accès". Dans un autre registre, nous souhaitons continuer à
affiner nos ventes de sources lasers auprès des laboratoires. En définitive, nous sommes globalement
à l’écoute de ce qui peut être fait ailleurs. Le colloque Paris Optique Transport organisé par
Opticsvalley [NDLR : Paris Expo le 20 octobre 2004] est un très bon exemple de ce que nous
cherchons en matière d’ouverture vers de nouveaux marchés" conclut Stéphane Le Gall.
Pour en savoir plus : contacter Stéphane Le Gall : [email protected]
NetTest : www.nettest.com
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
La vie du réseau
Recherche
Filamentation multiple de faisceaux terawatt dans l’air : ni ordre, ni désordre
Des chercheurs du CEA-DAM Ile-de-France et de l’Université de Jena en Allemagne (Luc Bergé,
Stefan Skupin) associés à une équipe dirigée par Jean-Pierre Wolf (Professeur à l’Université Lyon 1)
et des physiciens de l’Université Libre de Berlin, viennent de lever un voile sur la filamentation
d’impulsions ultra-courtes (<100 fs) dans l’air.
Ces faisceaux, qui transportent des puissances gigantesques, deviennent instables au cours de leur
propagation et se brisent en sous-structures de petite taille, appelées "filaments". Si la formation de
quelques filaments était jusqu’à présent observée à partir de sources Titane-saphir délivrant quelques
millijoules, peu d’information était disponible concernant la filamentation multiple de faisceaux accédant
le Joule en énergie et plusieurs TW en puissance.
Cette étape vient d’être franchie avec l’utilisation du laser Teramobile, fruit d’un projet franco-allemand
CNRS / DFG. La compréhension des figures de filamentation et de leur dynamique complexe a été
rendue possible par des simulations numériques lourdes effectuées à l’aide de la machine de calcul
TERA du CEA-DAM Ile-de-France. Ces travaux, publiés dans la revue Physical Review Letters du 4 juin
2004, ont une incidence directe sur les techniques de détection Lidar utilisant des sources optiques
ultra-rapides.
Les sources laser femtosecondes fournissent des impulsions suffisamment courtes en durée pour
accéder à des puissances crêtes supérieures à plusieurs gigawatts, même pour des énergies
demeurant dans la gamme du millijoule. Pour des puissances laser supérieures à une certaine valeur
seuil, appelée "puissance critique d’auto-focalisation", le faisceau optique se comprime spatialement
augmentant violemment son intensité. Lorsque cette intensité dépasse le seuil d’ionisation du milieu,
un plasma d’électrons est généré et défocalise partiellement l’impulsion laser. A des puissances
modérées pour lesquelles ce phénomène se manifeste, des cycles d’auto-focalisation optique et de
défocalisation plasma sont capables de maintenir le faisceau sous la forme d’un canal de lumière autoguidé de faible diamètre (100-200 µm), mais de forte intensité (1013-1014 W/cm2). Cet objet optique,
appelé "filament femtoseconde", est capable de parcourir plusieurs mètres dans l’atmosphère, c’est-àdire plusieurs fois sa longueur de diffraction naturelle.Pour des puissances très élevées, l’enveloppe du
faisceau devient instable à des petites fluctuations et se casse en sous-structures de petite taille
produisant chacune un filament femtoseconde. Ces filaments contiennent quelques puissances
critiques. Ils s’auto-focalisent à leur tour et brisent l’homogénéité de la distribution d’énergie dans la
tache focale laser. Contrôler la filamentation apparaît donc comme un enjeu très important pour
maîtriser le transport d’énergie lumineuse sur de grandes distances dans l’atmosphère.
Alors que de nombreuses études avaient été consacrées par le passé à des impulsions contenant
seulement quelques dizaines de puissances critiques d’auto-focalisation, pratiquement aucune n’avait
abordé la propagation de faisceaux térawatt contenant plusieurs centaines de puissances critiques, par
manque de moyens expérimentaux et numériques. Un paradoxe restait à lever à ce sujet : d’un côté,
les travaux impliquant un nombre modéré de puissances critiques montraient peu de filaments, mais
mettaient en avant la robustesse de ces derniers et la possibilité d’en modifier le nombre en jouant sur
la distribution du faisceau incident. De l’autre côté, une seule investigation numérique datant de 1999
[M. Mlejnek et al., Phys. Rev. Lett. 83, 2938 (1999)] proposait que de tels faisceaux puissent se
propager sous la forme d’un guide de lumière hautement turbulent, dans lequel les filaments naissaient,
s’amplifiaient par effet Kerr et "s’éteignaient" au bout d’un mètre de propagation par génération de
plasma. Leur énergie était alors redistribuée à l’intérieur de l’enveloppe du faisceau, qui formait un
réservoir d’énergie pour la nucléation ultérieure d’autres filaments. Cette dynamique semblait en
contradiction avec l’image d’un faisceau auto-guidé, sauvegardant la structure des filaments au cours
de leur propagation.
"Clusters" de filaments : une alternative pour la propagation auto-guidée
Les travaux réalisés par les équipes franco-allemandes ont permis d’analyser théoriquement,
numériquement et expérimentalement la propagation d’impulsions laser femtosecondes de puissances
atteignant près de 1000 fois la puissance critique d’auto-focalisation dans l’air, et de comprendre
comment la formation des filaments influence la propagation d’un faisceau à grandes distances.
Pour répondre à cette question, les théoriciens ont élaboré des codes numériques capables de
reproduire la dynamique de filamentation des faisceaux expérimentaux. Les premières simulations
montrent qu’un faisceau perturbé aléatoirement forme des filaments élémentaires, qui tendent à
s’agréger sur de longues distances en groupes ou "clusters". Ces groupes soutiennent la cohésion
d’un faisceau auto-guidé. Ce scénario a été validé par l’expérience à partir de faisceaux terawatt larges
(plusieurs centimètres de diamètre), délivrés par l’installation laser Teramobile.
Constituée de plusieurs cellules lumineuses, la figure de filamentation produite par ces impulsions
s’organise en groupes centrés autour des fluctuations initiales du faisceau laser. Ces fluctuations
excitent dans leur voisinage de nombreux filaments secondaires par transfert d’énergie. Chaque
"cluster" est une zone dans l’enveloppe du faisceau, constituée d’un filament primaire s’équilibrant en
énergie avec ses filaments secondaires. Un cluster se forme ainsi selon le scénario du guide de
lumière turbulent. Cependant, chacun de ces groupes peut se propager indépendamment de ses
voisins sur plusieurs dizaines de mètres.
Cette organisation, qui réconcilie la notion de canal
robuste auto-guidé avec une excitation aléatoire de
filaments, maintient la propagation du faisceau sur de
grandes distances.
Elle s’explique par un formalisme modélisant les Figure 1 : gauche : figure de filamentation d'un
cellules de lumière par des solitons spatiaux, dont les faisceau expérimental contenant 700 puissances
critiques.
interactions non-linéaires régissent le regroupement
Droite : calcul numérique reproduisant les clusters
en clusters. La figure 1 illustre des zones
de filaments identifiés par les labels 1, 2 et 3
filamenteuses robustes dans une figure de
filamentation et leur reproduction par des simulations numériques.
Contrôler une figure de filamentation sur de grandes distances dans l’air devient possible
Pour la première fois, les équipes de Luc Bergé et de Jean-Pierre Wolf ont mis en évidence la
possibilité de manipuler des clusters hautement filamenteux sur de grandes distances en imposant une
géométrie particulière au faisceau. En géométrie focalisée, des impulsions femtosecondes contenant
initialement plusieurs centaines de puissances critiques peuvent se décomposer en filaments multiples
se propageant sur plusieurs dizaines de mètres. Ces filaments se regroupent cependant au voisinage
du foyer pour ne former qu’un nombre limité de "clusters", qui poursuivent leur route en suivant la
divergence naturelle du faisceau.
Cette propriété est illustrée dans la figure 2, où
l’observation de trois "tubes" de lumière après 40 m
de propagation en géométrie focalisée a pu être
possible en vaporisant un brouillard léger en direction
Figure 2 : gauche : formation de trois "filaments" opposée du faisceau optique.
créés après le foyer d’un faisceau focalisé (focale Une analyse numérique de la figure de filamentation
= 40 m)
montre que ces tubes sont constitués de filaments
Droite : calcul numérique effectué à partir de la élémentaires ne survivant que sur un ou deux mètres,
fluence du faisceau expérimental et reproduisant mais excitant à leur suite des filaments secondaires
les filaments identifiés par les labels 1, 2 et 3
qui prolongent leur propagation sur près de huit
mètres.
Les auteurs de cette avancée conceptuelle soulignent qu’un tel contrôle des filaments devrait permettre
d’améliorer significativement les techniques de détection Lidar, qui nécessitent l’utilisation de taches
focales laser homogènes, et d’exploiter la possibilité d’un guidage optique dépourvu de tout support
matériel sur de grandes distances dans l’atmosphère.
Notons à ce propos que la manipulation de filaments femtosecondes est d’autant plus attrayante que
ces objets sont dotés d’une robustesse peu ordinaire : entrant en collision avec un obstacle (goutte
d’eau, opacité) de taille comparable à leur diamètre, les filaments sont capables de se reconstituer sur
de très courtes distances (quelques centimètres) avec peu de pertes en énergie, à la manière de
solitons spatiaux retrouvant leur forme après une interaction non élastique. Cette propriété, découverte
par l’équipe de Jean-Pierre Wolf en 2003, a reçu une justification théorique publiée par Stefan Skupin,
Luc Bergé, Ulf Peschel et Falk Lederer dans la revue Physical Review Letters du 9 juillet 2004.
Pour en savoir plus : contacter Luc Bergé - [email protected]
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
Dream Beam : un nouvel accélérateur de particules
Des chercheurs du Laboratoire d’Optique Appliquée (Ecole Polytechnique,
ENSTA, CNRS, UMR 7639, Palaiseau) et du Département de Physique
Théorique et Appliquée du CEA ont produit pour la première fois un faisceau
d’électrons "monoénergétiques", c’est-à-dire se déplaçant tous à la même
vitesse, au moyen d’un accélérateur innovant, l’accélérateur "laser-plasma".
L'installation qui permet au
Laboratoire d'optique
appliquée de produire des
faisceaux de haute énergie
© LOA
Depuis plusieurs années, les deux équipes travaillent à la mise au point de
ce nouvel accélérateur, en rupture technologique complète avec les
accélérateurs "classiques". Aujourd’hui, le faisceau d’électrons obtenu est
de si bonne qualité que le magazine Nature du 30 septembre 2004 lui a
consacré sa couverture en lui donnant le nom de "Dream Beam".
Pour en savoir plus : contacter Victor Malka - [email protected]
Communiqué CNRS : www2.cnrs.fr/presse/communique/567.htm
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
Entreprises et Valorisation
Force A, jeune pousse recherche partenaires
Force A est une jeune entreprise en création, fondée par Jean-Luc Ayral, ancien Directeur de la
Business Unit PLI de NetTest Photonic, et Zoran Cerovic, Président du Conseil Scientifique et chargé
de recherche au CNRS détaché au Synchrotron d’Orsay. Issue du CNRS - LURE, labellisée par
Opticsvalley, Force A a été consacrée Lauréat du Concours Anvar Emergence 2002 et Lauréat du
Concours Anvar Création Développement 2004, et a ainsi perçu 450 000 euros. L'entreprise a bénéficié
aussi de financements privés à hauteur de 100 000 euros.
Force A intervient dans le secteur de la biophotonique. Son activité consiste à produire et
commercialiser des capteurs optiques pour la végétation : pinces à feuille et capteurs sans contact
embarqués ou portables. Les informations fournies par ces capteurs peuvent être utilisées comme
outils d'aide à la décision, en temps réel et au mètre carré près. Ceci permet d'économiser les intrants,
engrais, herbicides et pesticides, contribuant ainsi à des économies notables pour les exploitants, tout
en préservant l'environnement et la qualité des aliments.
Les produits proposés par Force A se destinent à des marchés ciblés tels que l'agriculture (grandes
cultures représentant 350 000 exploitations en France, viticulture représentant 140 000 exploitations en
France, horticulture représentant 7 500 exploitations en France et arboriculture) ou la recherche
(laboratoires universitaires, INRA, instituts techniques, centres de recherche industrielle). Le potentiel
des marchés visés par Force A est estimé à 300 millions d’euros d’ici 2015.
Aujourd'hui, la jeune entreprise est en cours de signature de partenariats. Force A est cependant
demandeuse de partenariats et de financements auprès des coopératives, des industriels et des
machinistes agricoles.
Pour en savoir plus : contacter Jean-Luc Ayral
Tél. : 01 40 96 91 39 - [email protected]
ou Zoran Cerovic : [email protected]
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
Acquisition de DA-lightCom par Highwave Optical
Highwave Optical a rendu public la conclusion d'un accord définitif avec les actionnaires de DALightCom pour l'acquisition de 100% de cette société.
La société DA-LightCom [NDLR : par ailleurs adhérente d'Opticsvalley] est issue du centre de
recherche de France Télécom. Elle conçoit et commercialise une gamme de produits provenant de la
maîtrise technologique des semiconducteurs appliquée à l'optoélectronique et aux hyperfréquences.
La gamme de produits proposés par la société s'adresse au marché des télécommunications via des
composants 'actifs' tels les photorécepteurs et les transpondeurs des télécommunications optiques à
haut débit, ainsi qu'au marché de la défense.
"L'acquisition de la société DA-LightCom va nous permettre d'élargir notre gamme de produits en
proposant à nos clients des composants et sous-systèmes issus des technologies des semiconducteurs. Dorénavant, ceux-ci bénéficieront de l'expertise allant des composants passifs aux
composants actifs. Le marché adressable devient maintenant bien plus important. De plus, depuis
deux années déjà, la société DA-LightCom a développé son activité sur les marchés militaires avec
plusieurs grands comptes. Cet accès au marché de la Défense est en synergie parfaite avec notre
stratégie de diversification entreprise déjà depuis près d'une année avec notre nouvelle technologie des
lasers à fibre de puissance. Cette acquisition qui confirme la stratégie de Highwave comme pôle de
regroupement de l'optoélectronique, incontournable en Europe, la renforce pour les étapes à venir tant
par l'effet sur l'exploitation, que sur ses moyens financiers à court terme et à moyen terme par l'entrée
d'actionnaires stratégiques nouveaux", précise François Leraillez, Président du Directoire.
Pour en savoir plus : contacter Yan Haentjens - [email protected]
DA-LightCom : www.da-light.com
Highwave : www.highwave.com
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
Nouveaux produits
Du nouveau chez Agilent Technologies
Nous avons sélectionné pour vous trois nouveaux produits récemment mis sur le marché par Agilent
Technologies :
- les premiers oscilloscopes de 13 gigahertz et des système de mesure de sondage en temps réel
- un hub LAN-to-USB pour la connectivité d'instrument câblée ou non câblée
- un système hyperfréquence plus rapide et plus précis
Pour en savoir plus : www.agilent.com
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
Présentation de Kloé software
Kloé software est un logiciel de conception et de simulation de circuits optiques intégrés. Il permet de
visualiser très clairement les phénomènes liés à la propagation dans les guides d'ondes.
Cette application est composée de quatre modules distincts :
- Analyse modale
- Design et simulation de circuits optiques
- Design et simulation de démultiplexeurs
- Design et simulation de réseaux de BRAGG
Rapide et ergonomique, ce logiciel est utilisé dans les laboratoires tels que l'EGIM à Marseille, l'IUP
Opto et le DESS Hyperfréquence de Montpellier.
Des versions d'évaluation sont disponibles pour les entreprises qui seraient intéressées.
Pour en savoir plus : contacter Laurent Papaleo - [email protected]
Kloé : http://www.kloe.fr/fr/pages/produits/kloe_softwave.pdf
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
Trois nouveaux produits chez ATI électronique
Nouveau boîtier
pour les MUX et
les coupleurs
monomodes ATI.
Nouvelle
génération de
l'outil de fracture
"Infocut"
Traversée
étanche multifibres
- Nouveau boîtier pour les MUX et les
coupleurs monomode ATI :
ATI profite de son savoir-faire en moulage
plastique pour proposer un nouveau packaging
de ses composants. Ce boîtier vient en
complément des boîtiers miniature tube Invar
déjà au catalogue.
Dimensions : 45x12x7mm,
Type de sortie : fibre nue ou fibres sous souplisseau 900µm.
Qualification selon la norme Telcordia GR-1209-core Issue 3.
La qualification de ce packaging a été réalisée en interne par le laboratoire d’étude ATI. Les produits
ayant servi de références sont les mutiplexeurs 1625nm, dédiés à la supervision de réseaux.
Le rapport de qualification est disponible à la demande.
- Nouvelle génération de l’outil de fracture ATI "Infocut" pour fibres multimodes jusqu’à
1500µm de cœur
Cette nouvelle génération de l’outil de clivage de fibre multimode est plus précise et plus facile
d’utilisation.
Un réglage usine permet de cliver des fibre de 300 à 600µm. Le réglage par l’utilisateur est nécessaire
pour passer aux autres fibres.
Un réglage usine spécifique est réalisé à la demande.
Cet équipement est livré en conditionnement étanche, incluant les outils de réglage et de contrôle, ainsi
qu’une notice d’utilisation détaillée.
- Nouvelle traversée étanche multi-fibres
Cette version de la traversée étanche est modulaire et configurable à la demande.
Caractéristiques :
Nombre de fibres : 2 à 12,
Type de fibre : monomode ou multimode,
Perte d’insertion : 0,5 dB,
Tenue en pression : 100 bars en standard et jusqu’à 1.000 bars à la demande,
Connecteurs : FC/PC, ST, SMA…
ATI étudie également toute demande de configuration combinant fibres optiques et câbles électriques.
Pour en savoir plus : contacter Pascal Slobadzian
Tél. : 01 69 36 64 57 - [email protected]
ATI : http://www.ati-electronique.fr
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
Eyetop Centra, les lunettes de soleil audio / vidéo d’Ingineo
Ingineo propose Eyetop Centra, des lunettes de soleil pour les
consommateurs qui désirent un écran vidéo ultra portable. Eyetop Centra
intègre un écran LCD 24-bit couleur au centre du verre droit, dans la partie
basse, permettant à l’utilisateur de regarder confortablement une vidéo tout
en restant en contact visuel avec le monde qui l’entoure. Aucun casque son
Ces lunettes au look
additionnel n’est nécessaire : les écouteurs intégrés aux branches des
résolument hi-tech
permettent à l’utilisateur de lunettes délivrent le son. Les lunettes sont reliées à un boîtier de contrôle
regarder un contenu vidéo qui peut se connecter à tout appareil équipé d’une sortie audio vidéo tels que
tout en continuant à
les lecteurs DVD portables, les lecteurs multimédias, les appareils photos
interagir avec son
numériques, les caméscopes, les ordinateurs portables…
environnement. Des
écouteurs intégrés délivrent Eyetop Centra peut être utilisé pour regarder un film dans le bus ou la voiture
le son.
sans être coupé du monde extérieur, se repasser ses vidéos de vacances
en toute confidentialité, délivrer des images venant d’un appareil photo ou d’une caméra directement
dans le champ de vision si l’appareil est tenu à bout de bras, posé sur les genoux ou dans d’autres
situations critiques.
Ingineo est un fabricant concevant des écrans vidéo intégrés. Eyetop™ révolutionne le support visuel dans
des applications professionnelles et grand public en proposant des solutions à la fois confortables, sûres et
utilisables en toute confidentialité. Ingineo est un pionnier et un constructeur majeur dans ce domaine. En
complément de ces produits conçus pour le milieu industriel et pour le grand public, Ingineo offre des
solutions personnalisables ainsi que des produits OEM.
Pour en savoir plus : contacter Virginie Maujean
Tél. : 01 48 11 14 45 - [email protected]
Eyetop : http://www.eyetop.fr
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
Zoom sur ...
À paraître : Zoom marché "Affichage - Éclairage"
Dans la collection "les marché de l'optique-photonique" d’Opticsvalley, après Spatial-Défense et
Procédés industriels, un troisième fascicule intitulé Affichage Eclairage est sur le point de paraître. En
une quarantaine de pages, vous pourrez découvrir comment les industriels de l’éclairage européens et
français doivent faire évoluer leur activité en mettant en œuvre, dans des systèmes complexes, les
technologies dont ils disposent. C’est à ce niveau que l’optique devient fondamentale : dans l’éclairage
domestique l’optique joue un rôle non négligeable – bien que transparent pour l’utilisateur – pour aider à
la création de solutions esthétiques et pratiques. Dans le secteur industriel, l’optique apporte une valeur
ajoutée très forte.
En matière d’affichage, plus encore que dans d’autres secteurs, le marché est largement dynamisé par
l’innovation technologique qui permet de proposer de nouvelles applications à de nouveaux marchés.
L’automobile, par exemple, fait partie de ces secteurs qui sont devenus d’importants utilisateurs
d’afficheurs. Mais si ces solutions de visualisation ont ainsi pu s’imposer, ce n’est que grâce à l’arrivée
d’une génération d’écrans plats résistants aux contraintes physiques imposées par les constructeurs.
Retrouvez prochainement le Zoom marché Affichage - Éclairage, dans l’Espace membres du site
d'Opticsvalley.
Pour en savoir plus : contacter Krassimir Krastev
Tél. : 01 69 31 75 14 - [email protected]
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
Paris Optique Transport, l'heure du bilan
Le colloque "Paris Optique Transport", qui a eu lieu le 20 octobre dernier, a connu un réel
succès. Cet événement était organisé par Opticsvalley, dans le cadre du salon Opto 2004, en
partenariat avec la société CILAS, la DRIRE Ile-de-France et l’INRETS, grâce au soutien du
Conseil Général de l’Essonne et du Conseil Régional d’Ile-de-France, sous le haut patronage
de Monsieur Gilles de Robien, Ministre de l’Equipement, des Transports, de l’Aménagement
du Territoire, du Tourisme et de la Mer, et sous le haut patronage du secrétariat d’Etat aux
Transports et à la Mer.
- La conférence plénière, au cours de laquelle s’est exprimée une dizaine d’orateurs, s’est déroulée
devant 200 auditeurs. Ils ont reçu les conclusions de l’étude sur les opportunitésdedéveloppement
économique de l’optique dans les transports en Région Ile-de-France ainsi que les témoignages
d’acteurs aussi prestigieux que EADS, Valeo ou l’INRETS sur l’intérêt du rapprochement entre les
donneurs d’ordre de l’industrie des transports et les offreurs de technologies optiques.
- La convention d’affaires a permis d’organiser près de 60 rendez-vous en face à face entre les 16
entreprises et laboratoires réunis. Ces discussions ont parfaitement rempli leur objectif de
positionnement des nouveautés techniques et de discussion des possibilités de partenariats. Les
contacts noués au cours de cette convention d’affaires constituent la première étape vers les échanges
commerciaux recherchés par tous les acteurs.
- La session scientifique sur l’optique pour l¹infrastructure, l’optique embarquée et l’optique dans les
processus industriels a rassemblé 50 participants qui se sont tous félicités de la haute tenue du
contenu scientifique de cette session, et de la qualité des débats qui s’y sont déroulés.
Pour en savoir plus : contacter Éric Lambouroud
Tél. : 01 69 31 60 82 - [email protected]
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
"Nuit blanche" : le Bar des Sciences d'Opticsvalley
Philippe Aubert,
directeur du CLFA,
expose les principes du
laser
Dans la nuit du 2 au 3 octobre 2004, s'est déroulée à Paris la 3° édition
del'opération "Nuit blanche". À minuit, a débuté le Bar des Sciences consacré
à la lumière. Opticsvalley, sollicité à cette occasion, était présent en la
personne de Philippe Aubert, directeur du CLFA (Coopération Laser FrancoAllemande). Ce dernier a accepté de répondre aux questions relatives au laser.
Le nombreux public a pu satisfaire sa curiosité à ce sujet.
Pour en savoir plus : contacter Éric Lambouroud
Tél. : 01 69 31 75 02 - [email protected]
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
La Fête de la Science sur le plateau du Moulon
La Fête de la Science, qui s’est déroulée à la ferme du Moulon du 14 au 16 octobre dernier, a été un
véritable succès. Après la visite de quelques 750 élèves d’écoles primaires et de collèges le vendredi,
des centaines de familles sont venues les samedi et dimanche découvrir des expériences scientifiques
plus intéressantes les unes que les autres.
Opticsvalley a présenté sur son stand trois ateliers : tout d’abord le métier d’opticien de précision et les
différences étapes du polissage de verre en collaboration avec Yves Gourdel, du laboratoire de
polissage de Thales RT. Il était également possible de découvrir les grands phénomènes optiques dans
une chambre noire. Enfin le Dualex (pince à feuille qui mesure le besoin en engrais azoté des plantes)
développé par la société Force A, a permis de montrer au grand public une application concrète de
l’optique dans le secteur de l’agriculture de précision.
Pour toute information ou pour utiliser le kit pédagogique sur les phénomènes optiques à disposition de
tout établissement qui le souhaite, n’hésitez pas à nous contacter.
Pour en savoir plus : contacter Laëtitia Lasagesse
Tél. : 01 69 31 69 83 - [email protected]
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
L’équipe d'Opticsvalley présente au Forum Emploi - Formation de ViryChâtillon
Le jeudi 7 octobre 2004, le pôle Emploi - Formation d'Opticsvalley a participé au forum organisé par les
villes de Viry-Châtillon et de Grigny en partenariat avec l’ANPE, La Maison de l’Emploi et de la
formation, le PLIE intercommunal et Initiative Emploi.
L’objectif principal visait à créer un lieu d’échanges entre employeurs et demandeurs d’emploi, favoriser
la promotion et le développement des qualifications, informer sur les politiques de l’emploi à destination
des jeunes et promouvoir la création d’entreprises.
Tout au long de ce Forum, Opticsvalley a reçu sans discontinuer sur son stand des visiteurs de tous
âges et de toutes qualifications. Les attentes étaient très variées et concernaient aussi bien des
questions de formation, d’emploi, d’information sur les métiers, ou plus simplement la découverte d’une
filière technologique. Enfin et surtout, cette rencontre conviviale fut une occasion supplémentaire de
sensibiliser le grand public à l’importance et l’intérêt du réseau optique en Ile-de-France.
Pour en savoir plus : contacter François Radet
Tél. : 01 69 31 75 17 - [email protected]
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
Le dossier du mois
Optique et santé
La biophotonique, définie comme "l’application de l’optique-photonique pour l’analyse ou la
modification d’objets biologiques par nature complexes" est un secteur qui connaît un essor
important ces dernières années.
Depuis plus de deux ans, Opticsvalley et Genopole® contribuent activement à la structuration
et au développement de cette filière : au travers de leurs animations et de leurs publications
et grâce à une action soutenue en termes de création d’entreprises et de transfert de
technologies dans ce domaine (voir le site dédié : www.biophotonique.org).
Le thème de la biophotonique sera traité, dans Lumière, en deux volets. Ce mois-ci, nous
vous proposons un premier dossier portant sur l’optique et la santé, complété, le mois
prochain, par un dossier sur l’imagerie médicale.
La lunetterie, les lentilles mais aussi le laser chirurgical figurent parmi les applications bien
connues de l'optique dans le domaine de la santé. Mais l'optique intervient aussi en phase
amont de recherche et de diagnostic des pathologies, ainsi qu'en fabrication pharmaceutique
pour le contrôle qualité.
Thérapie, l'âge d'or du laser
Depuis maintenant plus d'une dizaine d'années, le laser est utilisé de manière très large en thérapie.
Son usage est particulièrement apprécié pour les applications nécessitant de la précision, comme
l'ablation de petites tumeurs sur le col de l'utérus en gynécologie, ou en ophtalmologie pour la
correction de la myopie. La gamme des lasers disponibles étant suffisamment vaste, à chaque
application peuvent être associés les lasers les plus adaptés, quant à leur longueur d'onde, leur
puissance, la taille de leur spot et le mode continu ou pulsé. Par exemple pour la chirurgie par
endoscopie, les lasers argon ont été remplacés par des lasers Nd:Yag à double fréquence qui peuvent
passer de l'infrarouge au vert de façon quasi instantanée. Ce qui offre le choix au chirurgien de coaguler
ou volatiliser. La dermatologie et l'ophtalmologie sont deux marchés en forte croissance du laser
médical. Un autre marché aussi bien connu du grand public est celui de la dentisterie, où les lasers
sont appréciés en chirurgie et pour le blanchiment des dents, mais aussi pour durcir les matériaux
dentaires ou procéder au curetage péridentaire. Le laser permet aussi de souder très précisément
pratiquement tous les alliages et métaux dentaires, en particulier le titane.
Un des inconvénients du laser est d'irradier la chaleur en dehors du point de contact, les nouvelles
générations de produits savent résoudre ce type de problème. C'est le cas par exemple du laser
"Holmium-Yag" de Quantel, plus connu sous le nom de "laser de contact", dont le coût est beaucoup
plus élevé que celui des autres types de laser, mais qui possède de multiples applications dans
différentes spécialités, arthroses, chirurgie de la prostate ou de la vessie, ablation des tumeurs
cérébrales de la base du crâne, ou des tumeurs profondes ou médullaires, et traitement de l’hernie
discale lombaire, entre autres.
En dermatologie
Le dynamisme du marché de la dermatologie provient d'applications populaires
comme l'épilation longue durée, le rajeunissement de la peau ou la suppression
des tatouages. La couleur des angiomes ou des tatouages va déterminer la
longueur d'onde la plus efficace du laser. Par exemple, sur les tatouages de
couleur jaune ou verte, les lasers Rubis et Alexandrite sont actifs, alors que les
lasers Yag seront plus efficaces sur les couleurs rouge et orange. Le
constructeur Quantel Medical est très actif sur le marché de la dermatologie,
avec pas moins de trois produits, le Viridis Derma, un laser vert qui permet de
Le laser Viridis
traiter en particulier la couperose et les taches de vin, l’Athos, un Yag à
© Quantel Medical
impulsions longues pour l’épilation, et l’Aramis destiné au gommage des rides.
PDT (Photo-Dynamic Therapy)
Autre révolution, la thérapie photodynamique dont le principe consiste à marquer avec un produit
chimique coloré des zones qui pourront être ensuite ciblées de manière précise par un laser. Plusieurs
applications ont déjà été expérimentées avec succès, dont le traitement de la dégénérescence
maculaire liée à l'âge (DMLA) ou l'élimination de cellules cancéreuses. La PTD rend possible
l'élimination de petites tumeurs ainsi que de tumeurs de taille plus importante situées dans des régions
du corps difficiles à atteindre. Le cancer est vaincu par une strangulation des cellules microscopiques
de la tumeur qui, coupées de leur alimentation en oxygène, ne peuvent plus survivre. Le produit
chimique photosensible, la photofrine vient s'accumuler à proximité des cellules cancéreuses. Traitée à
l'aide d'un rayon laser, la photofrine agit comme catalyseur pour activer l'oxygène, entraînant la
suffocation des cellules. Un traitement qui a beaucoup de succès lorsque le cancer est identifié dès
ses phases initiales.
Ophtalmologie, l'art de la précision
L'ophtalmologie est l'autre marché majeur du laser chirurgical, avec la dermatologie. Non seulement le
laser est utilisé pour traiter des pathologies comme le décollement de rétine ou la Dégénérescence
Maculaire Liée à l'Age (DMLA), mais il a révolutionné la chirurgie réfractive pour la correction de la vue.
La chirurgie réfractive
La chirurgie réfractive comprend l'ensemble des interventions qui ont pour objet de
corriger la mauvaise vision de loin ou amétropie, de type myopie, hypermétrie et
astigmatisme. L'intervention peut être faite avec un laser ou avec des instruments
chirurgicaux, ou par une combinaison de ces techniques, et nécessiter ou non un
implant. Deux types courants de chirurgies oculaires pratiquées au laser peuvent
être distingués, la kératectomie photoréfractive (PRK) en perte de vitesse et la
kératomileusie in situ au laser (Lasik) plus complexe mais plus récente. Avec la
PRK, le profil de la cornée est directement remodelé par un laser excimère après
Le laser Lasik
ablation de sa couche superficielle. La chirurgie Lasik fait intervenir deux
appareils différents, le laser excimère et le microkératome, un petit rabot spécial. Le microkératome est
utilisé pour découper un volet, une très fine lamelle cornéenne superficielle qui permet l'accès au laser
excimère qui servira à sculpter la partie profonde de la cornée. Le rabat cornéen est ensuite remis en
place.
Un nouvel arrivant est le laser femtoseconde, destiné aux coupes et découpes de la cornée. Il apporte
une simplicité d'utilisation alliée à une grande précision et sécurité. Son inconvénient majeur est son
prix qui se compte en centaines de milliers d'euros.
Les implants opthalmiques
Pour la prise en charge des amétropies sphérique extrêmes ou de pathologies comme la cataracte, il
est possible de poser un implant intraoculaire. On distingue les techniques où le cristallin est extrait et
remplacé par une lentille ou un anneau en plastique, des techniques où le cristallin est laissé en place.
Ces dernières sont en théorie réversibles. Le principal défaut du remplacement complet du cristallin par
une lentille fixe en plastique est la perte de la capacité d'accommodation. Chercheur CNRS au CMAP à
Polytechnique, François Jouve travaille à réaliser un implant capable d'accommoder aussi bien que le
cristallin original. En collaboration avec Khalil Hanna, chirurgien à l'Hôtel-Dieu, le mathématicien a déjà
commercialisé par le biais de la société allemande Human Optics un implant. Déjà adopté par vingt
mille personnes en Europe, cet implant comporte quatre pattes qui lui permettent de bouger d'avant en
arrière en prenant appui sur la capsule cristalline. François Jouve se consacre à un nouveau modèle
dont la courbure pourra se déformer comme un vrai cristallin, grâce à des matériaux adaptés.
En savoir plus : http://www.humanoptics.com/
Trois questions à Frédéric Chicheportiche, ophtalmologue
Quel a été l'apport des lasers dans votre métier ?
Le laser a révolutionné l'ophtalmologie, dans un premier temps pour les traitements
chirurgicaux de pathologies, comme le traitement de la rétine ou de l'iris, dans le cas des
glaucomes par exemple, puis dans un deuxième temps pour corriger les défauts de vision.
L'oeil a la propriété d'être un organe parfaitement transparent, donc d'offrir la possibilité
d'opérer à l'intérieur par laser sans ouvrir. Nous avons démarré avec des lasers argon pour la
rétine, ainsi qu'avec des lasers verts toujours pour la rétine, mais aussi pour les petites
tumeurs bénignes des paupières, puis nous avons eu des lasers Yag pour le cristallin, la
cataracte secondaire et l'iris, et enfin, le dernier venu et le plus coûteux, l'excimère pour la
cornée et les défauts de vision. Encore actuellement, très peu de cabinets sont équipés de
lasers, si c'est le cas, il s'agit d'un laser Yag, et parfois d'un argon. Les excimères ne peuvent
être rentabilisés que dans le cadre d'une clinique, l'investissement étant partagé entre
plusieurs médecins.
Comment évolue la technique ?
Les lasers plus traditionnels pour les pathologies, comme l'argon, sont matures, ils évoluent
vers un meilleur confort, avec la partie microscope qui progresse, par exemple grâce à une
lampe à fente plus adaptée. Résultat, avec une puissance délivrée plus faible qu'il y a
quelques années, nous pouvons être tout aussi efficace, en étant plus précis, d'où un meilleur
confort pour le patient. Une évolution identique s'est produit avec le laser Yag, qui a atteint une
grande précision, grâce à l'amélioration de la qualité du microscope. Quant à l'excimère, c'est
une technologie assez récente, qui est encore en évolution, à la fois sur les longueurs
d'ondes, et sur les logiciels de traitement de l'information.
Où en est le marché ?
Actuellement, on sait corriger tous les défauts de la vision de loin, myopie, hypermétrie et
astigmatisme. La presbytie se traite déjà, mais son traitement pourrait être standardisé et
amélioré. La technique progressant, lorsqu'on remodèle la cornée, on sait traiter des myopies
plus fortes qu'avant et on sait corriger une puissance plus grande en touchant moins à la
cornée. D'ailleurs, un nouveau laser appelé "femtoseconde" sert à découper un volet cornéen
plus régulier et plus fin, et ainsi, laisser un mur postérieur cornéen plus épais. Il permet de
traiter des myopies plus fortes tout en diminuant les risques liés à la découpe mécanique de
la cornée. Les très forts défauts de vision nécessitent de la chirurgie avec pose d'une lentille
intraoculaire. Parfois on associe les deux, chirurgie et laser. La demande pour la correction de
myopie augmente lentement, ce qui est plutôt bien, car c'est une opération de confort,
effectuée sur un oeil sain, qui nécessite de prendre le moins de risques possible.
Diagnostic in vitro
Une large panoplie de techniques est disponible pour réaliser des diagnostics in vitro, comme la
chromatographie et l'électrophorèse mono et bi-dimensionnelle, l'emploi de sondes fluorescentes ou
l'utilisation de lecteurs de traceurs enzymatiques. En microscopie, un outil comme le microscope
confocal à balayage laser (LSCM) est très utilisé dans le monde de la recherche biologique et
médicale. Il permet de réaliser une série de coupes dites "optiques" dans l'épaisseur d'un échantillon
biologique et ceci plan par plan, sans porter atteinte à l'intégrité physique de l'échantillon. Et ce, avec
une résolution axiale et latérale bien meilleure qu'en microscopie conventionnelle. Autre technique, la
cytométrie en flux permet de faire défiler des particules, des molécules ou des cellules à grande
vitesse dans le faisceau d'un laser. La lumière réémise par diffusion ou par fluorescence permet de
classer la population suivant plusieurs critères et de les trier.
Le diagnostic moléculaire fait aussi appel à l'utilisation de tests ciblant directement le patrimoine
génétique, notamment réalisés grâce à des puces à ADN, les biopuces. Les pathologies visées par
les diagnostics sur biopuces sont celles qui nécessitent une grande rapidité d'intervention et pour
lesquelles les méthodes traditionnelles de diagnostic sont limitées, comme les maladies sexuellement
transmissibles, l'hépatite C, la tuberculose, le VIH, le cancer... Les analyses de croissance de ce
secteur sont toutes très optimistes. Ainsi les consultants de BIOIT WORLD ont estimé le taux de
croissance moyen attendu du marché des biopuces à plus de 35% avec une prévision d'un marché
mondial atteignant 1,2 milliard de dollars en 2006.
Imagerie cellulaire à l'Institut Pasteur
Interview du Docteur Jean-Christophe Olivo-Marin, Responsable de l'unité
d'analyse d'images quantitatives à l'Institut Pasteur
En 2001, l'Institut Pasteur a créé sur son campus parisien la plateforme PFID (Plate-Forme
Imagerie Dynamique) dédiée à la microscopie photonique de la cellule. Plus d'une dizaine de
postes de microscopes commerciaux dernier cri sont proposés en service aux différents
départements de l'Institut. Une large gamme d'applications a été couverte par l'achat et la
configuration de microscopes tels que le microscope bi-photonique, confocal normal ou
confocal temps réel, mais aussi par l'acquisition d'imagerie vidéo, de dispositif à
bioluminescence adapté au cas d'un très faible niveau de luminosité ou de microscopie TIRF
(Total Internal Reflection Fluorescence). Un éventail impressionnant d'instruments de haute
précision provenant essentiellement de constructeurs allemands mais aussi dans une
moindre mesure de non-européens. En complément des techniques d'imagerie optique
viennent un certain nombre d'équipements pour la spectroscopie de corrélation de
fluorescence (FCS), le FRET (Fluorescence Resonance Energy Transfer) ou le FRAP
(Fluorescence Recovery after Photobleaching).
Le Docteur Jean-Christophe Olivo-Marin est responsable de l'unité d'analyse d'images
quantitatives à l'Institut Pasteur. " Cette large panoplie de microscopes nous permet par
exemple de regarder à différents niveaux de résolution les interactions d'un pathogène avec
son hôte, au niveau soit d'un organisme complet, soit d'un organe, d'une cellule ou au niveau
moléculaire. On peut ainsi suivre l'entrée et la trajectoire d'un pathogène et cibler précisément
ses zones de présence. Une fois toutes les données acquises, nous les traitons par des
algorithmes pour en faire des mesures automatisées, reproductibles et significatives. Nous
pouvons alors revenir à la biologie pour obtenir une connaissance objective et profonde des
phénomènes en jeu, pour pouvoir les interpréter, les modéliser et les expliquer. "
Pour en savoir plus :
La plateforme PFID : http://www.pasteur.fr/recherche/unites/Pfid
Le Laboratoire d'Analyse d'Images Quantitatives : http://www.pasteur.fr/recherche/unites/Uaiq/
Aide aux "handicaps"
On pense évidemment en premier lieu aux lunettes et lentilles pour la correction de la vision. Il existe
des applications moins connues comme le Télétact, la canne-laser, qui aide les non-voyants à se
déplacer seuls à l'extérieur.
Lunettes et lentilles
D'après le cabinet d'études GfK Marketing Services, le marché français de l'optique ophtalmique a
atteint 2,55 milliards d'euros en 2003, dont 77,8% pour les verres et 9,4% pour les lentilles. Le reste du
marché comprend les produits d'entretien avec 3,4% et la niche spécifique du solaire, un marché
saisonnier de l'ordre de 9,3%. C'est le marché français des lentilles qui connaît la croissance la plus
forte, estimée à 10,8% alors que celle des verres plus faible atteint néanmoins 5,6%, un ordre de
grandeur comparable à celle de la croissance mondiale. On constate aussi qu'il reste des marges de
progression en valeur. Par exemple, le taux de lunettes traitées anti-reflets en France n'est que de
46,4% alors qu'il est du double au Japon.
Pour en savoir plus : le portail des décideurs de l'optique : http://www.acuite.fr
Le spécialiste des verres de lunettes,
Interview de Gilles Le Saux, Directeur R&D Vision chez Essilor
La société française Essilor est spécialisée depuis 1972 dans la fabrication de verres de
lunettes, qui représente 95% de son CA, qui a atteint en 2003, environ 2,12 milliards d'euros.
Les 5% restants viennent de la fabrication d'instruments pour les opticiens, comme les
meuleuses, ou les appareils de mesure de l'écart pupillaire. Essilor est représentée dans le
monde entier au travers d'une centaine de filiales. La moitié de leurs activités est
actuellement réalisée en Amérique du nord, la part du marché asiatique étant cinq fois plus
petite mais c'est sur ce continent que la croissance est la plus forte. La R&D d'Essilor, qui
comprend environ 500 personnes au total, a comme ligne directrice de rester le plus près
possible des besoins des porteurs et des différents marchés. Pour cela des centres de R&D
sont présents en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Le plus important est celui de
Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne). 350 personnes y travaillent sur l'ensemble des
différents sujets, physique des matériaux, optique, et chimie. Le centre de Tampa en Floride
est plutôt orienté chimie. Essilor a ouvert plus récemment un nouveau centre à Singapour,
ainsi qu’à Tokyo, dans le cadre d’une Joint Venture avec le groupe Nikon.
Le marché français connaît une croissance moyenne du même ordre que la croissance
mondiale, entre 4 et 5% par an.
"En France, le marché croît naturellement pour des raisons démographiques, explique Gilles
Le Saux, Directeur R&D Vision chez Essilor. La population est de plus en plus âgée, et la
nécessité de corriger sa vue s'amplifie. On est presbyte la moitié de sa vie, à partir de 40 à 50
ans. Et les problèmes liés au quatrième âge se développent, comme la cataracte ou la
dégénérescence maculaire. Par ailleurs, le marché croît en valeur. Nous cherchons à tirer le
marché vers le haut avec des innovations fréquentes." Les évolutions portent sur deux points,
l'amélioration des performances optiques des verres, en particulier ceux des presbytes qui
éprouvent parfois des difficultés d’adaptation à leur équipement, et l'amélioration des
performances physiques, avec des verres plus minces, plus légers, durcis, anti-reflets, etc. "
Le principe, précise Gilles Le Saux, est d'empiler des couches minces de différente nature
souvent constituées de composants organiques dopés par des nano-particules. La
combinaison de ces couches confère au verre une meilleure résistance aux rayures et aux
chocs, des propriétés anti-salissure, ou une modification de leur transmission de telle sorte
qu’ils s'assombrissent en passant de l’ombre à la lumière. Un verre peut comporter jusqu'à 23
couches, mais qui font au total moins de 100 microns d'épaisseur. " Le marché là aussi est
encore hétérogène. Pratiquement 100% des japonais utilisent un traitement anti-reflets,
contre une personne sur deux en France, et une sur trois aux USA.
Autre évolution majeure, celle du substrat, avec la substitution des verres minéraux, " cette
substitution est en cours en France et en Europe, décrit Gilles Le Saux, alors qu'elle est
achevée aux USA et au Japon. Nous avons fait des progrès importants en chimie des verres
organiques. Avant, leur indice de réfraction était bas, vers 1,5. Maintenant, nous arrivons à
1,74 et concurrençons même les verres minéraux haut indice. " Autre petite révolution
technologique : il existe maintenant de nouvelles machines qui permettent d'usiner et de polir
avec une grande précision des surfaces organiques de géométrie très complexe, alors
qu’auparavant seules des technologies de moulage permettaient de les obtenir. Des
géométries nouvelles peuvent être imaginées et le design des verres n’est plus limité par
des contraintes technologiques. On peut ainsi imaginer des designs adaptés à une
personne donnée. Ainsi la dernière génération de verres Varilux, commercialisés sous la
marque Varilux Ipseo, intègre dans son design la stratégie œil / tête utilisée par le patient
pour explorer l’espace visuel. Cette stratégie est mesurée chez l’opticien par un appareil mis
au point par Essilor. Le résultat de cette mesure combiné aux paramètres habituels de
prescription permet au laboratoire de fabriquer un verre personnalisé en fonction de cette
stratégie.
En savoir plus : http://www.essilor.com
Les cannes laser
René Farcy est enseignant-chercheur au Laboratoire Aimé Cotton, en charge de
l'instrumentation orientée biomédical. Une activité dont la notoriété vient
principalement du succès des cannes-lasers, les Télétacts. Ces télémètres
permettent aux non-voyants de percevoir leur environnement en trois dimensions, par
une exploration laser. Lorsque le boîtier est pointé vers un objet, sa distance est
mesurée par triangulation, une information qui est retransmise à l'aveugle soit par une
vibration plus ou moins forte codée sur plusieurs vibreurs, soit par un son constitué de
notes musicales, plus ou moins aiguës. La société EREO (Etudes et Réalisations
Electroniques et Optiques) assure la fabrication et la commercialisation des cannes,
qui sont opérationnelles sur le terrain depuis début 99. Le coût des formations et de
l'achat des cannes est pris en charge quasi-intégralement par des aides publiques et
La canne-laser
des mécènes, dont le Lion's Club. "Il est clair, précise René Farcy, que ce dispositif
Télétact
nécessite une rééducation, une stratégie différente de celle visuelle. Nous avons mis
en place une infrastructure pour cette formation indispensable. La sélection initiale est rigoureuse pour
ne prendre que les aveugles qui savent déjà utiliser une canne blanche et osent sortir seul. La cannelaser s'inscrit dans la continuité de l'apprentissage de la canne blanche."
L'apprentissage prend une trentaine d'heures et peut durer jusqu'à un an. Les plus forts, parmi les
élèves, ont non seulement une déambulation très proche des voyants, mais sont capables d’orienter
une deuxième personne qui marche 3 à 4 mètres devant eux. Actuellement, l'organisation mise en
place par René Farcy a la capacité de former de 30 à 40 personnes par an, et il y a environ deux cents
appareils en circulation mais tous ne seraient pas opérationnels, du fait d'un manque de formation
accompagnant les premiers appareils livrés. "À terme, prévoit René Farcy, nous espérons pouvoir
former jusqu'à cent personnes par an. A titre de comparaison, les chiens d'aveugles ne sont utilisés
que par 2% des aveugles, soit 800 utilisateurs en France. Et seulement 4% des aveugles utilisent avec
efficacité la canne blanche. Nous pouvons donc espérer qu'à terme, environ 4 à 5% des aveugles
sauront s'en servir. Dans 10 ou 20 ans, le marché sera celui du renouvellement."
Gros plan sur l’Ile-de-France
L’optique dans le domaine de la santé est un secteur en pleine ébullition au niveau national, et l'Ile-deFrance figure parmi les régions les plus actives avec des multiples manifestations et initiatives dans le
domaine. Soulignons que plus de 30 laboratoires et 1600 chercheurs sont impliqués dans des
programmes de recherche traités dans ce dossier à savoir le traitement laser, l’ophtalmologie, le
diagnostic in vitro et l’aide aux handicaps. De même, plus de 40 entreprises franciliennes avec un
chiffre d’affaires cumulé d’un milliard d’euros, participent au développement économique du secteur.
En 2003, Opticsvalley et Genopole®, en partenariat avec le CEA, avec le soutien du Conseil Régional
d’IIe-de-France, du Conseil Général de l’Essonne et de l’ADIT, ont organisé le premier colloque ParisBiophotonique, qui a donné lieu à la présentation de l’étude "La Biophotonique française - Perspectives
de développement" menée avec le concours de scientifiques soucieux de développer ce secteur en
France.
Pour accélérer et accompagner la dynamique de la biophotonique francilienne (voir à ce sujet le site
Paris-Biophotonique), une deuxième édition du colloque Paris-Biophotonique se tiendra le 14 décembre
prochain à l'Institut Curie. Opticsvalley et Genopole® ont approfondi l’étude de cette filière en
privilégiant des thèmes particulièrement porteurs tels que le biomédical, l’environnement, le bioterrorisme, l’agro-alimentaire… Ces thèmes seront au cœur du débat de cette édition 2004. Ce
colloque est organisé en partenariat avec le CEA, avec le soutien du Conseil Régional d’Ile-de-France
et du Conseil Général de l’Essonne.
Enfin, Opticsvalley publiera prochainement un nouveau fascicule dans la collection "les marchés de
l’optique-photonique" consacré à la santé et aux sciences du vivant.
Pour en savoir plus :
http://www.acuite.fr
LAC : http://www.lac.u-psud.fr/teletact/index-teletact.htm
EREO : http://perso.wanadoo.fr/ereo/index.htm
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
International
Opticsvalley et la Chambre de Commerce et d'Industrie de l'Essonne vous
accompagnent à Photonics West du 23 au 28 janvier
Avec plus de 14 000 visiteurs et 800 exposants attendus en 2005,
Photonics West est le rendez-vous mondial de l’optique-photonique
couvrant tous les domaines techniques : composants optiques, optoélectronique, tests et mesures, instrumentation... et de nombreux
secteurs d'application tels que les télécommunications, le bomédical, l'imagerie, les lasers, la vision, le
contrôle...
Bénéficiez dès à présent de l'offre "clé en main" Opticsvalley-CCIE (logistique, visite de site technique,
rencontres avec les acteurs locaux...), de la dynamique du groupe d'entrepreneurs réunis au sein du
pavillon France, et de tarifs négociés (selon la formule choisie, entre 6 500 € et 9 500 € tout compris).
Pour en savoir plus : contacter Nadia Babaali
Tél. : 01 69 31 60 86 - [email protected]
ou Anne-Laure Thépot
Tél. : 01 69 31 75 16 - [email protected]
Site web : www.opticsvalley.org (Espace membres)
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
Opticsvalley à la conquête de la Nouvelle-Angleterre !
Du 4 au 8 octobre derniers, Opticsvalley, avec le soutien de la DIGITIP, a organisé le déplacement à
Boston de six PME AmplitudeTechnologies, Imagine Optic, Jean Lacuve Consulting, Laselec, Seso et
Silios, ainsi qu’un représentant du Consortium Biopuces du Genopole© d’Evry.
La région de Boston est extrêmement dynamique dans le secteur optique-photonique, du fait du grand
nombre d’acteurs de recherche et d’industrie implantés. C’est pourquoi les relations, les
connaissances et les rencontres que l’on y peut faire sont d’une importance capitale. Le networking,
cœur de métier d’Opticsvalley, est l’une des clés du succès dans cette industrie.
Cette mission s’est articulée autour de quatre temps forts :
- Tout d’abord, la délégation a participé au séminaire franco-américain sur le financement de
l’innovation, organisé conjointement par l’Anvar et le Ministère des Affaires Etrangères, et dont l’objectif
était de stimuler le dialogue transatlantique entre différents acteurs impliqués dans la chaîne de
l'innovation : chercheurs, entrepreneurs, investisseurs, incubateurs, consultants et représentants
d'organismes publics locaux et nationaux. Au cours de cette séance, des exposés et tables rondes ont
permis de mieux appréhender le contexte, d'identifier des bonnes pratiques en France et aux EtatsUnis et d'envisager des formes de partenariats possibles.
- La découverte du dynamisme d’innovation de cette région s’est également traduit par la visite du
Massachusetts Institute of Technology, plus précisément du Centre Microphotonique et du laboratoire
d’optique et d’électronique quantique.
- Par ailleurs, les entreprises de la délégation ont pu échanger sur leur problématique de
développement aux Etats-Unis lors d’un dîner de partage d’expérience organisé par Opticsvalley avec
des institutionnels français et des responsables de filiales d’entreprises françaises implantées dans la
région (Saint Gobain, Sunopsis, Marie Landell Associates, Verillon) et d’une visite du Cambridge
Innovation Center, centre d’affaires où se trouve le bureau local du GIE Bioteam.
- Enfin, cette mission d’entreprises reposait sur l’organisation de 28 rendez-vous individuels qualifiés
ayant permis aux membres de la délégation d’établir un contact direct avec des acteurs locaux de
l’industrie et de la recherche, et d’amorcer ou de conforter leur démarche commerciale dans la région.
Le compte-rendu détaillé de cette manifestation, comprenant liste des participants, photos et
présentations, est disponible sur le site Opticsvalley dans l'Espace membres.
Pour en savoir plus : contacter Nadia Babaali
Tél. : 01 69 31 60 86 - [email protected]
ou Anne-Laure Thépot
Tél. : 01 69 31 75 16 - [email protected]
Site web : www.opticsvalley.org (Espace membres)
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
Compte-rendu de l'atelier biophotonique organisé par le MIT et l'ENS
Cachan
Un atelier co-organisé par le MIT (Professeur Robert Silbey, Dean of Sciences) et par l'Ecole Normale
Supérieure de Cachan (Professeur Joseph Zyss, Directeur de l'Institut d'Alembert) s'est tenu les 11 et
12 octobre derniers au MIT.
Cette manifestation, intitulée "Photonique et Biophotonique Moléculaires : concepts et applications aux
biotechnologies et aux technologies de l'information" a réuni une cinquantaine de chercheurs,
enseignants chercheurs et étudiants des deux institutions, auxquels sont venus s'ajouter quelques
invités externes d'Universités françaises et américaines collaborant avec le MIT ou l’ENS Cachan sur
ce thème.
Le haut niveau de la trentaine de présentations orales données par les participants atteste de la vigueur
d'un domaine en plein renouvellement ainsi que du bon niveau des recherches menées en France sur
ce sujet.
L'émergence des nanotechnologies conjointement aux progrès de la nano-instrumentation en
photonique qui permet d'imager des milieux artificiels ou biologiques jusqu'à détecter des molécules ou
des nano-objets uniques est largement à l'origine des avancées actuelles du domaine.
Les principaux résultats rapportés à l'occasion de cet atelier concernaient pour la partie américaine les
cristaux photoniques à fibres à base de composes organo-métalliques et leurs applications à un
nouveau type de détecteur photovoltaïque (Professeur Yoel Fink, MIT), les nanocristaux à base de
semi-conducteurs en milieu hybride (polymère ou sol-gel) et leurs applications à l'imagerie chirurgicale
ainsi qu'à l'émission de "photons uniques" (Professeur Mouji Bawendi, MIT), l'auto-organisation de
polymères pour la formation de cristaux photoniques (Professeur E. Thomas) ou encore les propriétés
de nano-structures métalliques (Professeur W.E. Moerner, Stanford).
Parmi les communications faites par les chercheurs de l'ENS Cachan ou associés, citons l'annonce
d'une première démonstration de "pilotage" par la lumière de déplacement de molécules uniques
(Gabriel Dutier et Sophie Brasselet), de nouveaux matériaux bi-fonctionnels organo lanthanides à la
fois non-linéaires et émettant dans la fenêtre télécom (Isabelle Ledoux), les apports de composants
photoniques pour les études de protéomique (Malcolm Buckle), ou encore les propriétés de
microcavités laser de différents types, DFB et à modes de galerie, conçues et développées à Cachan
(Joseph Zyss).
Une manifestation "retour" est déjà programmée pour l'automne 2006 en France et devrait coïncider
avec l'inauguration du bâtiment de l'Institut d'Alembert sur le campus de l'ENS.
Pour en savoir plus : contacter Joseph Zyss - [email protected]
ENS Cachan : www.lpqm.ens-cachan.fr
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
La spectroscopie à l'honneur en Amérique latine du 16 au 27 mai 2005
La National Academy of Sciences de l'Université Ricardo Palma de Lima, l'Association Puya de
Raimondi, le CEA de Saclay et l’école andine de spectroscopie organisent à Lima du 16 au 27 mai
2005, le congrès "Spectroscopy and Applications". Ce congrès a pour objectif principal de créer des
contacts entre des étudiants latino-américains (de niveau thèse) et des scientifiques de haut niveau.
Ce congrès est orienté suivant deux axes : les méthodes spectroscopiques qui présentent des
applications dans les domaines prioritaires des pays andins (mines, fonderie, agriculture,
environnement) et les méthodes spectroscopiques récentes que les étudiants et professeurs doivent
connaître.
Une centaine de conférenciers parmi les meilleurs dans leur domaine sont pressentis. Ces
conférenciers viendront de l’ancien et du nouveau monde, ainsi que de pays d’Amérique latine comme
le Brésil ou l’Argentine. Les conférenciers français devraient être une vingtaine et constitueront le
contingent le plus important.
Pour en savoir plus : contacter Yves Barjhoux - [email protected]
Site web : http://www.opticsvalley.org/data/lima.doc
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
Opportunités
Appels d'offres du marché public français
No 72B du 28/09/04 Dep 18
Fourniture, installation et mise en service de laser(s) multi-impulsion pour des essais d'ombroscopie
pour le Mindef/DGA/DCE/Etablissement technique de Bourges.
Date limite de réception des offres : 18 novembre 2004, à 15H30.
Pour en savoir plus :
Site web
No 313B du 28/09/04 Dep 64
Acquisition d'un laser de type Yag pour le Centre hospitalier de Pau.
Date limite de réception des offres : 10 novembre 2004, à 16H.
Pour en savoir plus :
Site web
No 71B du 06/10/04 Dep 33
Fourniture et installation d'un ensemble laser Pico et Femtoseconde, qui sera intégré dans un montage
optique dédié au développement de mesures spectroscopiques résolues dans le temps, pour
l'Université Bordeaux 1.
Date limite de réception des offres : 23 novembre 2004, à 17H.
Pour en savoir plus :
Site web
No 564B du 15/10/04 Dep 91
Achat d'équipements de prises de vue numérique (photographiques et vidéo) associés à un ou des
systèmes d'acquisition et de traitement ; 2 caméras de prises de vue numérique et les systèmes
d'acquisition associés pour une loupe binoculaire et un microscope métallographique ; d'un objectif pour
un microscope métallographique et un objectif pour une fibre optique pour le MINDEF/DGA/DCE/CEPR,
Centre d'Essais des Propulseurs d’Orsay.
Date limite de réception des offres : 10 novembre 2004, à 12H.
Pour en savoir plus :
Site web
No 163B du 15/10/04 Dep 33
Fourniture et installation d'une chaîne laser amplifiée femtoseconde paramétrique pour l'analyse et le
test des circuits intégrés pour l'E.N.S.E.I.R.B. Ecole Nationale Supérieure Electronique, Informatique et
Radiocommunications de Bordeaux.
Date limite de réception des offres : 2 décembre 2004, à 16H.
Pour en savoir plus :
Site web
No 199B du 15/10/04 Dep 35
Constitution d'un banc laser-cutting laser-MD pour le MINDEF/DGA/DCE/CELAR, Centre d'électronique
de l'armement de Bruz.
Date limite de réception des offres : 7 décembre 2004, à 12H.
Pour en savoir plus :
Site web
No 354B du 21/10/04 Dep 78
Recherche un fournisseur de disdromètres laser pour la mesure haute résolution et la reconnaissance
du type de précipitation, marque Thies, référence 5.4110.00.X00 ou équivalent, quantité : 6, budget
prévisionnel de l'investissement compris entre 15 et 25 k EUR (HT). Pour la Direction des Systèmes
d'observation de Météo France
Date limite de réception des offres : fin novembre 2004.
Pour en savoir plus :
Site web
No 411B du 21/10/04 Dep 87
Source laser d'impulsions courtes de forte énergie pour l'Université de Limoges.
Date limite de réception des offres : 13 décembre 2004, à 16H.
Pour en savoir plus :
Site web
Retrouvez nos 40 offres d'emploi !
Pour en savoir plus :
Site web : http://www.opticsvalley.org/travailler_optique
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
Agenda
16 novembre 2004 : "Cycle Le son musical, thématique de l'INRIA"
Composition assistée par ordinateur. Cours dispensé par Gérard Assayag, Ircam-Centre Georges
Pompidou, UMR CNRS 9912.
Lieu : Unité de recherche INRIA Rocquencourt. Domaine de Voluceau (BP 105 – Le Chesnay Cedex).
Pour en savoir plus :
Site web : http://www-rocq.inria.fr/
19 novembre 2004 : "Journée nationale d’information sur les projets intégrés dédiés Pme
de la priorité thématique NMP"
Journée d’information et d’échanges organisée dans le cadre du prochain appel à propositions de la
Priorité 3 “NMP” (nanotechnologies et nanosciences, matériaux plurifonctionnels basés sur la
connaissance, et nouveaux procédés et systèmes de production) qui sera lancé en décembre 2004 et
pour lequel environ 100 M€ seront dédiés à des projets intégrés, pilotés par des PME.
Avec la participation d’un représentant de la Commission européenne, de partenaires du réseau
européen de points de contact nationaux, PME et NCP NMP, et des témoignages d’industriels et
d’experts.
Pour en savoir plus : contacter l'Anvar
Direction Europe et international - Michel Ganoote - [email protected]
Direction de la technologie - Sylvie Dumartineix - [email protected]
Site web :
http://www.eurosfaire.prd.fr/news/EpAZupEEyAcEFeumDu.html
20 - 28 novembre 2004 : "Mission de prospection commerciale multisectorielle en Asie
du sud-est"
Organisée par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris.
Pour en savoir plus :
Site web : http://www.opticsvalley.org/data/mission_ASEAN_2.doc
23 novembre 2004 : "BIORIF"
Les 3ème rencontres d’affaires des biotechnologies et des sciences du vivant.
Paris.
Pour en savoir plus :
http://www.ey.com/global/content.nsf/ France/0904_Actualites_BIORIF
23 - 24 novembre 2004 : "European Partnering Event "
Congrès organisé à Karlsruhe (Allemagne), dans le cadre de la foire "Nanofair", par le VDITechnologiezentrum GmbH, mandaté par le ministère fédéral de la recherche ainsi que le bureau des
relations internationales du ministère fédéral de la recherche (IB) et la DATAR.
Dans le sillage du 40ème anniversaire du Traité de l'Elysée, la rencontre des Länder et des Régions à
Poitiers (octobre 2003), a décidé la mise en place de partenariats entre des réseaux associant - dans
les territoires de nos deux pays - entreprises, collectivités, centres de recherche et de
formation.Réaffirmé par le CIADT du 14 septembre 2004, ce partenariat se veut moteur pour le
développement de coopérations avec des réseaux d'autres pays d'Europe, notamment les nouveaux
Etats membres.
Le Partnering Event permet de prendre contact avec des partenaires européens pour développer
produits et services. Pas moins de six domaines d'application des nanotechnologies seront
représentés : les matériaux, l'optique, l'électronique, les sciences de la vie, l'automobile et les
microtechniques.Les participants du Partnering Event ont la possibilité de présenter des brochures
d'informations, desaffiches et de petites pièces d'exposition sur les stands du VDI-Technologiezentrum,
de la DATAR et de l'IB.
Pour en savoir plus : contacter Anja Lutz
Tél. : + 49 (0) 2 11 - 6 21 45 83
Site web : http://www.kompetenznetze.de
http://www.nanofair.com
25 novembre 2004 : "Les rendez-vous de l'économie innovante : Rencontres du capital
d'amorçage"
Finance & Technologie organise sa 13ème convention d'affaires en partenariat avec l'INT d'Evry sur les
thématiques suivantes : télécoms, logiciels / TIC, multimédia.
Pour en savoir plus :
Site web : http://www.finance-technologie.com
25 - 26 novembre 2004 : "Journées d'information spécialisées sur les polluants aériens"
Manifestation organisée dans le cadre des 13èmes journées Toxicochimie dans notre société de
l’Association Toxicologie Cnam (ATC). il s'agit de deux journées consacrées aux effets des polluants
aériens environnementaux sur la santé des professionnels et des populations : de l'ozone à la silice
cristallisée, aux particules dites inertes et aux nanoparticules.
Pour en savoir plus : contacter le Cacem - Cnam
Tél. : 01 40 27 24 49 - [email protected]
CNAM : http://www.cnam.fr/cacemi/
26 novembre 2004 : "Coopération Recherche - Industrie : l'exemple d'Innov'valley
Entreprises, la pépinière dédiée aux activités high-tech au sud de Paris"
Trois raisons de venir à ce Rendez-vous de l'Optique organisé par Opticsvalley :
1. Découvrir le potentiel du campus de Marcoussis
2. Rencontrer des chercheurs et des industriels du site
3. Connaître les avantages offerts par Innov'valley Entreprises
De 11H à 12H30, Alcatel, Etablissement de Marcoussis : route de Nozay, Amphithéâtre, Bâtiment B0.
Pour en savoir plus : contacter Bernard Pras
Tél. : 01 69 31 75 00 - [email protected]
1 - 3 décembre 2004 : "3ème colloque général du GdR : Information et Communication
Quantique"
Attention, la date limite d'inscription au prochain colloque du GdR Information et Télécommunications
quantiques organisé à Orsay (amphithéâtre du LAL) est fixée au 19 novembre 2004.
Pour en savoir plus :
Site web : http://www-lsp.ujf-grenoble.fr/vie_scientifique/gdr/info_quantique/Colloque_Orsay.html
14 décembre 2004 : "colloque PARIS-BIOPHOTONIQUE"
Le secteur de la biophotonique est en pleine expansion. Opticsvalley et Genopole®, acteurs moteurs
de ce secteur en France, se sont associés depuis 2002, avec le soutien des pouvoirs publics, pour
favoriser l’émergence de cette nouvelle filière au croisement de l’optique-photonique et des sciences du
vivant. Le 14 décembre prochain, Opticsvalley et Genopole® organisent conjointement la deuxième
édition du Colloque Paris - Biophotonique, à l’Institut Curie. Ce colloque s’organisera autour de trois
temps forts : une conférence plénière, une convention d’affaires et des sessions technologiques.
Date limite d'envoi des résumés dans le cadre de l'appel à communications : 15 novembre.
Pour en savoir plus : contacter Chiraz Frydman
Tél. : 01 69 31 60 80 - [email protected]
Site PARIS-BIOPHOTONIQUE : http://www.paris-biophotonique.org/
© Lumière, Opticsvalley, octobre 2004
Lumière est une publication mensuelle d'Opticsvalley, soutenue par :
Directeur de la Publication : Maurice Klein
Conseiller scientifique : Pierre Chavel
Rédacteur en chef : Sylvain Dorschner
Réalisation : Service Animation d'Opticsvalley
© Opticsvalley 2004
Pour écrire à la rédaction : [email protected]
Lumière est diffusé en trois formats : Texte, HTML et PDF.
Pour vous abonner, il vous suffit de cliquer sur les liens ci-dessous :
- Abonnement à Lumière version texte
- Abonnement à Lumière version HTML
- Abonnement à Lumière version PDF
Pour vous désabonner, il vous suffit de cliquer sur les liens ci-dessous :
- Désabonnement de Lumière version texte
- Désabonnement de Lumière version HTML
- Désabonnement deLumière version PDF
© Opticsvalley 2004
Reproduction possible à des fins non commerciales, sous réserve d'autorisation de notre part.
Conformément aux dispositions de la loi 78-17 "Informatique, fichiers et liberté", nos abonnés ont la
possibilité d'accéder aux informations les concernant et de les rectifier s'ils le jugent nécessaire.

Documents pareils