01 - IFSI

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01 - IFSI
SOINS INFIRMIERS EN
INFECTIOLOGIE
I.
III.
Mme Tur
Infectieux
Prévention des infections nosocomiales
A.
Bases de la prévention
B.
Infections exogènes
1.
2.
3.
II.
14/09/09
5 contrôles des réservoirs et des sources (à l’exam +++)
7 contrôles des voies de transmission
contrôle des portes d’entrée
C.
L’infection endogène
Modes de transmission (5 types)
A.
Transmission manuportée
B.
Transmission matérioportée
C.
Transmission aéroportée
D.
La voie cutanée la voie parentérale
E.
Les autres voies
Accueil et suivit du patient
A.
Le rôle infirmier
B.
Déroulement de l’accueil
1.
2.
3.
4.
C.
Les préliminaires
Observation ++++
L’entretien
Prise en charge médicale
Rôle infirmier dans la prévention
1.
2.
Les facteurs liés au patient
Facteurs liés aux dispositifs médicaux invasifs
I. Prévention des infections nosocomiales
A. Bases de la prévention
La connaissance des voies de transmission est primordiale pour la mise en œuvre d’une prévention efficace.
Pour toute infection il existe :
Un réservoir d’agents pathogènes (humains ou environnemental) ;
Des voies de transmission (contact direct ou indirect, air, gouttelettes…)
Porte d’entrée chez les sujets réceptifs
Pour être efficace, la prévention doit agir sur ces différents éléments :
Maîtrise des réservoirs,
Interruption de la chaîne de transmission,
Limitation des portes d’entrée,
Fragilité du sujet réceptif
B. Infections exogènes
La principale voie de transmission exogène est le contact direct par manuportage du soignant lors des
soins.
Il provient :
D’un autre patient
Du personnel
De l’environnement
1. 5 contrôles des réservoirs et des sources (à l’exam +++)
Désinfection ou stérilisation des instruments et appareils médicaux (Stérilisation = 0 micro
organisme, Désinfection = diminution très importante de la flore)
Filtration de l’air dans les blocs opératoires ou dans des secteurs accueillant des personnes
fortement immunodéprimés
1
Surveillance de la qualité de l’eau
Entretient des locaux
Traitement des autres patients qui sont porteurs
2. 7 contrôles des voies de transmission
Hygiène des mains avec lavage, désinfection, port de gants,
Respect des précautions standards pour tout patient
Précautions pour les patients en isolement septique
Respect de l’isolement protecteur pour les patients fortement immunodéprimés
Gestion adapté des dispositifs médicaux
Préparation aseptique des soins invasifs
Asepsie chirurgical en bloc opératoire
3. contrôle des portes d’entrée
2 façons de les contrôler :
Limiter les manipulations des accès vasculaire des différentes sondes (urinaire, trachéales)
La préparation adaptée de la peau (2 temps ou 4) avant des soins invasifs.
C. L’infection endogène
L’agent responsable de l’infection appartient à la flore du patient
La prévention repose sur : l’hygiène, l’antibioprophylaxie (on agit sur la flore saprophyte du patient), la
désinfection de la peau et des muqueuses avant tout geste invasif et antibioprophylaxie selon les patients et
els actes chirurgicaux.
II. Modes de transmission (5 types)
La connaissance des modes de transmission va permettre la mise en place de précautions adaptées au
patient, à l’équipe et au visiteur.
Elle orientera la gestion du linge des repas, des soins afin de limiter la contamination.
A. Transmission manuportée
La main est naturellement porteuse de germe (zone infectée, linge souillé, etc...)
Diminuer le risque de contamination par un lavage fréquent avant et après chaque soin (on se lave les
mains au plus près du soin).
Le souillé doit être trié au lit du patient, dans des sacs spéciaux et acheminé le plus rapidement
possible dans les locaux.
Les déchets de soins ainsi que les objets coupant et piquant doivent être conditionné dans les plus brefs
délais (pas de dépose transitoire)
B. Transmission matérioportée
Le meilleur moyen de la limiter est de favoriser l’utilisation de matériel à usage unique.
Désinfecter le matériel qui n’est pas à usage unique grâce à des produits spécifiques, bactéricides,
virucides, fongicides.
Respecter les protocoles de nettoyages
C. Transmission aéroportée
2 types d’aérocontamination :
Les gouttelettes de fluge (il faut rentrer en contact pour être contaminé par le germe)
Présence du germe dans l’air : il concerne les pers en contact avec le germer rejeté dans l‘air
ambiant par un patient infecté.
Il est nécessaire de mettre une barrière entre le patient infecté et les autres personnes : le port du
masque (adapté), le recyclage de l’air ambiant (aération)
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D. La voie cutanée la voie parentérale
La peau saine constitue une barrière cutanée de l’organisme et les agents infectieux sont fréquemment
inoculés lors d’une effraction cutanée.
E. Les autres voies
La voie génitale pour les MST
La voie transplacentaire ou lors du passage du nouveau né dans la filière génital (= accouchement).
III. Accueil et suivit du patient
L’infirmier est souvent la première personne que le patient rencontre, l’accueil est un moment primordial qui
garantie un prise en charge de qualité.
A. Le rôle infirmier
Il a pour objectif :
Le suivit de la symptomatologie
Le dépistage des signes d’aggravation
La connaissance des modes de transmission +++
Le respect des procédures (circuit propre, sale, les transports du linge etc…)
Le patient arrive souvent inquiet, le rôle de l’infirmière est d’avoir une communication adaptée pour
apprendre à connaître le patient dans sa globalité.
La capacité relationnelle du soignant est basée sur l’observation et l’écoute.
Le cadre favorise la confidentialité et les échanges (la disponibilité et le calme sont indispensables)
Cet accueil est particulièrement important en service de maladies infectieuses car :
Le patient arrive parfois très fatigué, fiévreux, Algique, anxieux.
La prise en charge peut déboucher sur le diagnostique de pathologies graves
Les traitements dans ces services sont souvent lourds, contraignants avec de nombreux effets
secondaires.
Le patient doit comprendre sa pathologie et son évolution (reformulation)
B. Déroulement de l’accueil
L’accueil peut être en urgence ou programmé, de jour ou de nuit.
Cela peut être une première hospitalisation ou un suivi.
Cet accueil peut avoir lieu :
en service de consultation
En hôpital de jour
En hospitalisation
1. Les préliminaires
Le soignant doit se présenter,
Eviter l’attente et si possible donner des délais pour la prise en charge.
Prendre également en compte l’état de fatigue et de stress
Rassurer par des explications adaptées sur les soins, les examens et les surveillances
Si possible présentation de la structure, du personnel (au minimum donner le livre d’accueil)
2. Observation ++++
Elle permet une première analyse de la situation :
L’attitude générale du patient
Ses positions
La couleur des téguments et des muqueuses (marbrures, etc…)
La présence d’éruptions cutanée, œdèmes, d’anomalie comme des ganglions
Déformation
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Des plaies
Des tremblements, des sueurs,
Personnes essoufflées, qui toussent
Et toutes ces informations doivent figurer dans le dossier de soin.
3. L’entretien
Recueil administratif +++ (surtout coordonnées de la famille et des personnes responsables)
Les données médicales avec les traitements en cours et les antécédents.
Attention à la notion de secret professionnel.
Etat de fatigue et de dénutrition
4. Prise en charge médicale
Accompagner et installer le patient
Prise des constantes (pouls, tension, température, fréquence respiratoire, niveau de conscience, Sat
en O2 dès l’entrée, poids et taille, bandelettes urinaires pour les infections nosocomiales, EVA)
La température en infection est prise 4 fois en 24h (premier indicateur d’une infection), on signale
toute élévation même minime.
Etablir un suivie sur une courbe de température
Faire boire le patient (sauf contre indication)
Eviter de couvrir les patients
Aérer les chambres
Possibilité de faire glacer le patient (vessie de glace)
Antipyrétiques et antibiotiques sur PM
Surveiller l’apparition et l’aggravation de signes cutanés (éruption, prurit etc)
Tout changement dans le comportement du patient (agitation, renfermement, endormissement)
Hémoculture sur prescription ou protocole (noter la date et l’heure du prélèvent)
Etablir le bilan des entrées et des sorties hydriques sur PM en précisant la quantité, la qualité,
l’aspect des éliminations.
Dépistage des signes cliniques associés : douleur, asthénie, signes cutanés, troubles de l’alimentation,
troubles du comportement
Prévenir le médecin de l’arrivé du patient et de son état
Après consultation, faire un bilan sanguin le plus rapidement possible, appliquer les PM et prendre le
rendez-vous (radiographie, imagerie etc…)
C. Rôle infirmier dans la prévention
L’infirmière doit repérer les éléments susceptibles d’augmenter le risque infectieux
1. Les facteurs liés au patient
Il faut le plus possible maintenir l’intégrité de la peau, prévention d’escarres, soins d’hygiène,
L’atteinte des défenses immunitaires,
Surveillance accru lorsqu’il existe une pathologie chronique (diabète, insuffisance rénale, hépatique)
Hygiène de vie (tabagisme et alcoolisme)
2. Facteurs liés aux dispositifs médicaux invasifs
Respect de protocoles lors de la pose de cathéters (pansement occlusif, surveillance de point de
ponction)
Changer le point d’insertion du cathéter toutes les 72 h.
Respecter le rythme de changement des tubulures selon le protocole de service.
o On utilise des obturateurs neuf et stériles à chaque manipulation (= bouchons)
Réfection des pansements avec du mat stérile en vérifiant la coloration de la peau, l’état de la veine,
du point de ponction.
Les dispositifs vésicaux doivent comporter un système clos (ne jamais désolidariser).
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