Historique du 5 TTr - Fraternelle 5 TTr / Gp CIS Fraternelle 5 TTr / Gp

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Historique du 5 TTr - Fraternelle 5 TTr / Gp CIS Fraternelle 5 TTr / Gp
Historique du 5e Bataillon TTr...
et du 5 Gp CIS
dont la Fraternelle est une émanation
INTRODUCTION
"Quand il s'agit d'histoire ancienne, on ne peut pas faire d'histoire parce qu'on manque de
références.
Quand il s'agit d'histoire moderne, on ne peut pas faire d'histoire, parce qu'on regorge de
références".
J'ai choisi cette citation de Charles PEGUY car elle illustre bien la difficulté rencontrée lorsque l'on
veut retracer l'histoire, en ce qui nous concerne, celle de notre unité.
Afin de commémorer le 70ème anniversaire du " 5 ", nous avons lancé l'appel parmi nos anciens,
ceux de Fraternelle et tâché d'ajouter quelques détails à ce récit. Je voudrais ici les remercier pour
leurs recherches, le jusqu'au-boutisme et leur soutien; surtout ceux qui ont vécu les événements
repris ci-dessous. Si des imprécisions apparaissent, veuillez nous en faire part et nous corrigerons le
tir.
Merci d'avance.
Tournai, le 24 septembre 2009, Major VANDROMME, Chef de Corps.
LA MOBILISATION - CREATION DU 5 TTR
L'histoire du "5" ne commence vraiment qu'à la deuxième guerre
mondiale.
En effet, dans le dispositif de défense mis au point lors de la
mobilisation, les Troupes de Transmissions sont fractionnées en de
multiples unités.
Le plan de mobilisation prévoit en effet qu'un bataillon de TTr soit
affecté à chaque Division d'Active et de première Réserve. C'est
ainsi qu'un "5 TTr" partagera le sort de la 5ème Division d'Infanterie
à laquelle il est adjoint au cours de Campagne de 1940.
Le 25 août 1939, date du décret de la première phase de la
mobilisation générale, le Régiment des Troupes de Transmissions
créé à l'entre-deux-guerres, donne naissance à vingt-deux
bataillons TTr comprenant deux à trois Compagnies et à onze
Compagnies indépendantes.
Le 1 septembre 1939, le 5 TTr se compose de deux compagnies.
La compagnie de Télégraphistes est placée sous les ordres du
capitaine de réserve FURNAL.
La compagnie de Radiotélégraphistes est commandée par le
capitaine de réserve GUEBEN.
Le Major de réserve HOUSIAU dirige le Bataillon.
Le Major HOUSIAU, arrêté en février 1944 pour ses activités
patriotiques fut interné au camp de DORA où il mourut le 1er février
1945. Le 3 septembre 1939, le 5 TTr est cantonné à MELLET, le 30
septembre à WESTERLOO et deux mois plus tard, campé à BEVERLOO.
Le 7 janvier 1940, le Bataillon est déplacé à MILLEN pour quelques mois.
Le 16 février 1940 le Capitaine-Commandant DAVID prend le commandement du bataillon. Il
devient le 2ème chef de Corps du "5".
Le 1er mai, il stationne à SCHEPDAAL. Il se trouve dès lors, intégré dans le dispositif de la 5 DI qui
occupe, face à la FRANCE, une position défensive sur la bretelle NINOVE-HALLE. D'autre part, le
Peloton des Télégraphistes du GQG est mobilisé le 30 septembre 1939 à EPPEGEM.
Le Lieutenant TYTGAT en reçoit le Commandement. Ce peloton est affecté au service du Central
Télégraphiste X1 du GQG, dont dépendent les forts et redoutes de BREENDONCK, LETTERHEYDE,
LIEZELE, PUURS, BORNEM et DENDERMONDE.
1940 - LA CAMPAGNE DES DIX-HUIT JOURS
Le 10 mai 1940, les troupes allemandes envahissent la Belgique. La 5 Dl
abandonne sa position et s'installe sur la ligne KW (KONINGSHOOIKTWAVRE) au nord de LEUVEN. Le 5 TTr s'établit à KAMPENHOUT du 11 au
16 mai.
La position KW, ligne de résistance prévue par le Commandement belge,
comprend un obstacle antichars continu, trois lignes bétonnées et des
centres fortifiés. En outre, un réseau téléphonique enterré doit assurer les
liaisons. Malheureusement, les Hollandais capitulent le 13 mai et nos
troupes se voient contraintes d'abandonner la ligne KW dès le 16 mai afin
d'opérer un mouvement de repli sur l'Escaut.
Le 17, le peloton des télégraphistes du GQG s'installe à St-DENIJSWESTREM et y exploite le central téléphonique X2.
Quant au 5 TTr, il accompagne la 5 Dl qui prend position le 19 mai au sud de GENT. Le jour même le
peloton télégraphistes du GQG se déplace vers l'ouest et ouvre le central Téléphonique X3 à SINTANDRIES-BIJ-BRUGGE, toujours avec le GQG.
Pendant ce temps, l'ennemi progresse. Le 18 mai, il s'empare de SAINT-QUENTIN; il atteint
CAMBRAI le lendemain, ARRAS, AMIENS et ABBEVILLE le surlendemain et rejoint ainsi la mer.
Cette manoeuvre a des conséquences catastrophiques pour l'Armée belge, ainsi que pour les
troupes britanniques et une partie des troupes françaises isolées dans une poche.
Le 21 mai, le peloton T/GQG devient Compagnie, sous les ordres du Capitaine GERARD. Les renforts
fournis par les éléments repliés de LIEGE lui sont adjoints le 23. La bataille de la LYS s'engage.
Du 24 au 27, le Quartier Général de la 5 DI occupe trois emplacements différents et le 5 TTr qui le
suit se retrouve à VELDEGEM, VELDEHOEK puis à HECHTE. Quant à la compagnie des télégraphistes
du GQG, elle exploite le central X3.
Le 27, elle prépare un nouveau central, le X4, à MIDDELKERKE. Mais ce jour-là, le Commandant
s'enquiert auprès de l'ennemi des conditions de capitulation et la campagne des dix-huit jours prend
fin.
Tout au long de son déroulement, le 5 TTr aura accompli vaillamment son devoir et participé à
l'octroi aux troupes de Transmissions de la citation " BATAILLE DE BELGIQUE 1940 ".
LE 5 TTR APRES LA GUERRE
Le 31 octobre 1944, d'anciens TTr venus des mouvements de la résistance se groupent autour du
Commandant DORSIMONT.
Le 4 février, ils forment la compagnie de repérage et d'écoute qui aide les alliés dans la recherche
du renseignement et le dépistage des postes clandestins.
Le 15 septembre 1945, la compagnie de repérage et d'écoute est réorganisée et devient le Bataillon
Mixte TTr à 3 compagnies (Cies). Ce dernier est dissous le 1er
janvier 1946. L'une de ses Cie devient alors la compagnie
Radio d'Armée, sous les ordres du Commandant KEUKELEIRE.
Cette nouvelle unité s'installe à LAEKEN, à la caserne SteANNE.
Dès le 29 novembre, elle dessert le premier Centre de
Transmission : le bureau de Transmission d'Armée établi à la
caserne PRINCE ALBERT en attendant son transfert à la cité
administrative le 14 décembre 1946 dans ce que l'on appelle depuis le Quartier PRINCE BAUDOUIN,
Place DAILLY. Outre la transmission, l'expédition et la distribution du courrier, elle poursuit les
tâches du Bataillon Mixte TTr, à savoir l'instruction des miliciens, l'écoute pour l'Etat-Major Général,
le réseau intérieur belge et celui des Forces Belges en Allemagne.
D'autre part, elle assure la nouvelle liaison au profit de la mission belge à BERLIN.
Le 23 décembre 1946, une nouvelle scission s'opère : la Compagnie Radio d'Armée se transforme en
deux Compagnies indépendantes.
L'une d'elles, dénommée Compagnie TTr d'Armée, reprend les mêmes tâches que la Compagnie
Radio d'Armée.
L'autre s'intitule Compagnie TTr d'Aviation. Toutes deux relèvent administrativement du
Commandement des Troupes de l'Intérieur.
Le 16 janvier 1947, la compagnie TTr d'Armée, toujours sous les ordres du Commandant
KEUKELEIRE, prend ses quartiers à la Caserne ROLIN à ETTERBEEK.
Parmi ses missions figure, outre celles de la compagnie Radio d'Armée, la remise en état des
réseaux téléphoniques dans plusieurs casernes de Belgique, notamment celles de NAMUR, JAMBES
et GENT.
Dès janvier 1947, elle participe au service du port d'ANTWERPEN et reçoit à cette occasion les
félicitations du Major BEM WAGNER, Commandant du port.
ANNEES 50 - LA RENAISSANCE DU BATAILLON
Le 23 octobre 1948, la Cie TTr d'Armée subit une nouvelle réorganisation pour former le 5 Régiment
TTr d'Armée, à 4 Cie et commandé par le Major KEUKELEIRE.
En juin 1949, le Chef de Corps reçoit le drapeau des mains du représentant de S.M. le Roi.
Ce régiment devient le 15 octobre 1951 le 5e Bataillon TTr à 4 Compagnies.
Le Lt-Colonel KEUKELEIRE le commande jusqu'à son décès survenu en février 54.
Après un intérim assuré par le Commandant DAUTREBANDE, c'est le Lt-Colonel BODART qui
commandera le bataillon d'août 1954 à janvier 1961.
En juillet 1960, lors des événements au Congo, des volontaires du 5e Bn TTr vont en mission pour
assurer les liaisons avec Bruxelles à partir de Kamina, Kitona, Léopoldville et Usumbura.
En 1963, le 5e Bn TTr effectue la première pose de ligne par hélicoptère.
En 1964, le 5e Bn TTr participe à une opération humanitaire à Stanleyville.
En décembre 1969, un détachement du 5e Bn TTr se rend en Tunisie pour rétablir les lignes
détruites par les inondations provoquées par des pluies torrentielles. Le bataillon se verra octroyer la
"Médaille d'Officier de l'Ordre de la République Tunisienne".
En décembre 1970, suite aux inondations dans la région de Galachipa au Pakistan, un détachement
du 5e Bn TTr y est envoyé pour assurer les liaisons du détachement médical. C'est au cours de cette
mission que le 1er Sergent-Major BALLEUX perd la vie.
En juillet 1974, une équipe du 5, avec une tarière performante, apporte son aide à l'Institut
Géographique Militaire, pour poser les bornes du nouveau réseau géodésique international.
En octobre 1974 le Bataillon quitte Rolin pour rejoindre le nouveau quartier militaire de Peutie.
En janvier 1976, le 5e Bn TTr participe à l'élan de solidarité et d'aide humanitaire à la région de
Ruisbroek, dévastée par des inondations catastrophiques.
En 1978, le 5e Bn TTr participe à l'opération "Red Bean" à Kolwezi et un détachement est envoyé à
Kinshasa dans le cadre de la "Coopération Technique Militaire".
En 1979, le 5e Bn TTr appuie l'opération "Green Apple" à Kolwezi.
En 1984, le 5e Bn TTr parraine cinq tombes de soldats inconnus au cimetière américain de Neuvilleen-Condroz et s'engage à les entretenir et à les fleurir.
En 1990, c'est le retour du 5 à PEUTIE et le début des participations du Bataillon à toutes les
missions humanitaires et autres au Zaïre, au Rwanda, en Somalie, en Haïti, au Congo, en Albanie et
en ex-Yougoslavie.
En 1991, le 5e Bn TTr assure les transmissions de l'opération "Blue Beam" destinée à évacuer du
Zaïre les milliers d'étrangers menacés par des troubles.
Au cours des années 50, le 5 TTr doit desservir le Centre de Transmissions CTr de DAILLY et celui de
LOMBARDZIJDE, de même que ceux de GENT et de NAMUR. Il fournira également un poste dans le
réseau BRUXELLES-FONTAINEBLEAU-LA HAYE-LUXEMBOURG, un poste mettant BRUXELLES en
communication avec LEOPOLDVILLE, KAMINA, LONDRES et BERLIN.
La liaison avec ANTWERPEN par Câbles Hertzien lui incombe ainsi que celle reliant BRUXELLES à
WEIDEN, ceci en collaboration avec la Force Aérienne et le 4 TTr par le poste de LANTIN. Il assume
encore la charge des liaisons Tp (télétype) de DAILLY vers le Quartier PRINCE ALBERT, la Force
Navale (FN) de BRUGGE, la Force Aériene (FAé) d'EVERE, le 1(BE)Corps à WEIDEN, avec LANDCENT
et NORTHAG MUNCHEN-GLADBACH par Télex. Enfin, il dessert les centraux téléphoniques manuels
de DAILLY, LOMBARDZIJDE et ROLIN ainsi que le central automatique de DAILLY, et se charge de
l'entretien du câble téléphonique DAILLY-ROLIN.
Nous pouvons constater à travers cette longue énumération l'importance de la mission d'exploitation
de notre Bataillon. L'étendue de cette mission paraît surprenante. Pourtant, le 5 TTr s'est toujours
montré à la hauteur de sa tâche. Citons, pour terminer ce chapitre, qu'une réorganisation a lieu en
juillet 1957. Elle est due à la formation des 22 et 44 Cie TTr et le 5 y trouve une organisation à
quatre Compagnies, dont trois Compagnies d'exploitation et une Compagnie Etat-Major et Services.
Cette organisation restera maintenue jusqu'en septembre 1978 ; puis......
Mais ceci, comme disait R. KIPLING, est une autre histoire.....
LE PARRAINAGE DE LA COMMUNE D'ETTERBEEK
C'est en 1966 que la commune d'ETTERBEEK parraine le 5 TTr installé à la
caserne Rolin depuis la fin de la guerre.
A cette occasion, le 3 mai, les autorités communales reçoivent une
importante délégation de militaires de tous grades.
Le lendemain, le Bn offre une soirée de variétés aux habitants de la localité.
Le 5 du 5, un grand banquet réunit le collège des échevins, on célèbre une
messe au Quartier ROLIN dans l'après-midi, à laquelle succède un grand
concert donné par la Musique des Guides au Parc VAN HOOVELD.
Le 7 mai, Place du ROI VAINQUEUR, se déroule une prise d'armes avec dépôt de fleurs au
Monument aux Morts de la commune, suivi d'un repas spécial destiné à la troupe, au cadre et aux
familles invitées. Les jours suivants, une exposition de matériel de transmission s'ouvre au public.
Depuis, de telles festivités se sont répétées chaque année.
Bien que le 5 TTr se soit installé au Quartier CHARTREUSE à LIEGE, ETTERBEEK a tenu à en
conserver le parrainage.
Rappelons encore qu'a eu lieu le 3 mai 1976 l'érection d'un monument à la mémoire de Louis
SCHMIDT, un grand patriote, détenteur de nombreuses distinctions honorifiques et l'un des édiles
les plus en vue d'ETTERBEEK, dont il fut bourgmestre de 1933 à 1942. Louis SCHMIDT est mort en
déportation au camp de BRESLAU, le 13 février 1944.
L'AFFILIATION AVEC LE REGIMENT DE TRANSMISSION FRANÇAIS
L'origine de l'affiliation du 5 TTr et du 58ème Régiment de Commandement et de Transmissions
remonte à 1963-1965.
Durant cette période, le Capitaine François LADET est stagiaire à l'école de guerre belge. Il y
rencontre une ambiance à ce point favorable, il y noue de telles amitiés qu'il décide, s'il lui est
donné un jour d'exercer un commandement, de n'avoir de cesse d'être affilié à une unité belge.
Dans un courrier datant du 25 octobre 1976, le Lieutenant-Colonel LADET s'explique: "L'idée de
jumeler le 58e R.C.T. avec un corps de Transmissions belge m'est venue à l'esprit:


d'une part parce que la Belgique est frontière de la 2e R.M.; région dont sont originaires plus
de 50% des recrues du Régiment,
d'autre part parce que j'ai noué des liens personnels d'amitié avec des officiers de l'Armée
belge où j'ai effectué un stage de 2 ans de 1963 à 1965 à l'Ecole Supérieure de Guerre
Belge."
En septembre 1975, le Lieutenant-Colonel LADET prend le commandement du 58 RCT et dès 1976, il
entreprend les premières démarches auprès de ses supérieurs hiérarchiques. A peu près au même
moment, le Lieutenant-Colonel ISEUX commandant du 5 TTr s'adresse à l'Etat-Major Général en vue
d'obtenir l'autorisation de jumeler son bataillon avec une unité TTr française.
Les deux demandes se rencontrant au sommet, les accords sont obtenus; et le 14 janvier 1977 sont
organisées à PEUTIE les premières cérémonies d'affiliation. Le 58 RCT y est représenté par un
détachement armé entourant son drapeau.
Le 20 avril de la même année, la deuxième partie des cérémonies a lieu à COMPIEGNE, où le 5 TTr,
sous le commandement du Lieutenant-Colonel WATTHE défile. A cette occasion, sept membres du 5
TTr réalisent un exploit peu banal: à l'aide de leurs seules bottines ils relient en six jours PEUTIECOMPIEGNE. Le message d'amitié long de 270 Kilomètres qu'ils apportent à leurs amis français est
bien reçu "5 sur 5".
A remarquer que cette liaison pédestre ne fut pas la seule performance réalisée lors de ce jumelage:
tant en janvier qu'en avril, PEUTIE et COMPIEGNE furent reliés par une chaîne hertzienne utilisant
les matériels organiques des deux unités. Grâce à cette communication radio, les personnels des
deux unités restés au pays purent suivre en direct le déroulement des cérémonies.
Depuis avril 1977, de nombreuses occasions ont permis de raffermir les liens unissant les deux
unités : participation d'un détachement d'honneur belge à la cérémonie organisée lors du départ du
Colonel LADET et la prise de commandement du Lieutenant-Colonel DELABROUSSE-MAYOUX ; mais
aussi de garder d'innombrables contacts privés entre les membres des unités.
En juin de la même année, le 5 était présent à COMPIEGNE à l'occasion des "portes ouvertes" du
régiment. Une section du 58e participa aussi à notre bivouac annuel. Le 58e devenu par après 58e
RT, basé à LAON, est dissous le 30 juin 1993. La cérémonie de dissolution fut organisée le 18 mai
1993.
Juste avant celle-ci, avec accord des autorités respectives, l'affiliation qui reliait les deux corps fut
transférée au 41ème Régiment de Transmissions (41 RT). L'accord de jumelage fut scellé à LAON
entre le Lieutenant-Colonel Maurer commandant du 5TTr et le Colonel Guerlavais, Commandant le
41RT.
Suite à une nouvelle restructuration, le lundi 5 mai 2003, le 5ème Bn TTr changea de dénomination
pour devenir le 5ème Groupe de Systèmes d'Information et de Communication (5 Gp CIS), basé à
présent à Tournai.
Dans le courrier du 17 mars 2003, le Colonel Texeraud, commandant le 41 RT, marque son accord
pour conserver les liens traditionnels de rapprochement et d'échanges qui nous unissent depuis mai
1993. Depuis lors, les unités entretiennent cette amitié de par leur participation aux activités
diverses telles le fameux tournoi de volley-ball à Senlis, les fêtes de St-Gabriel respectives, parfois
une participation aux camps et exercices, etc.
Malheureusement, le 41RT est dissous par décret présidentiel, à la date du 31 juillet 2009. C'est
toutefois dans la bonne humeur relative pour l'événement que le 5 Gp CIS participera, avec son
étendard, à la parade de dissolution organisée à SENLIS, le 04 juin 2009.
Suite à la demande officielle du Major VANDROMME du 24 avril 2009, les autorités françaises
décident de maintenir le jumelage qui devrait être repris par un nouveau Régiment de transmission
qui sera, lui, créé en 2010, peut-être celui de LILLE, à distance de faisceaux hertziens...
LE 5 TTR A TRAVERS LE MONDE " PARTOUT ET TOUJOURS "
Le 5 TTr reste fidèle à sa devise. Peu après la fin de la seconde guerre mondiale, il se voit confier la
mission de créer et d'exploiter, au Congo, les liaisons radio avec la métropole en 1949, mais aussi il
a l'occasion, depuis, de s'illustrer dans des missions de secours à la population sinistrée, notamment
lors des inondations de septembre 1969 en Tunisie.
C'est surtout sur ce thème que sera projeté un film reprenant le témoignage d'anciens qui ont
participé à ces missions, tant sur le continent africain qu'en Asie, au Bengladesh.
LE 5 TTR DEVIENT 5 GP CIS
Après l'intégration des systèmes informatiques dans l' "Arme" des Transmissions,
et suite à la restructuration décidée par le Gouvernement en 2001, le 5ème
Bataillon de Troupes de Transmissions est remodelé et devient le 5ème Groupe de
Systèmes de Communication et d'Information.
Déjà, à partir de septembre 2002, le quartier Saint-Jean, à Tournai, accueille des
militaires chargés de constituer le 5 Gp CIS.
C'est avec beaucoup d'émotion que le Lieutenant-Colonel breveté d'Etat-major
Jean-Pierre DEVOS remet le bâton de Commandement du " 5 " le 5/5/2003 à 5
heures 5 de l'après-midi, au Major breveté d'Etat-major Philippe MENNECIER, lors
d'une parade militaire sur la Grand-Place de TOURNAI.
C'est dans ce cadre hautement historique, que le Bourgmestre accueille, les bras
ouverts, les bérets gris.
Le déménagement ne se déroule pas sans peine, surtout que l'infrastructure du
nouveau quartier Saint-Jean n'est pas tout à fait prête pour accueillir les quelque
200 militaires du 5 Gp CIS. Toutefois, la débrouillardise aidant, le nouveau " 5 "
prend ses marques et réalise dès le début des missions à l'étranger, notamment lors de l'assistance
belge au Sri Lanka en 2005, suite au TSUNAMI.
LE 5 GP CIS, SEULE UNITE OPERATIONNELLE DE LA COMPOSANTE TERRE DU HAINAUT
Une des toutes premières missions est de fournir l'appui à l'EUROCORPS pour lequel cette " nouvelle
" unité sera "DEDICATED".
Ceci a pour conséquence que le "5" sera aussi engagé dans "NATO Response Force" (NRF) à laquelle
contribue le Corps européen.
En 2006, le 5 Gp CIS s'illustre au Cap Vert, sous le commandement du Lieutenant-Colonel Antonio
VITALE, lors de l'exercice de certification, avec déploiement de troupes (FTX) du nouveau concept
NRF de l'OTAN.
En 2008, des militaires du "5" sont déployés au TCHAD, au KOSOVO et à KABOUL (AFGHANISTAN).
Une nouvelle fois, ils ont été félicités par le Commandement.
Le 08 octobre 2008, le Major Joseph VANDROMME est mis en fonction comme Chef de Corps par l'un
de ses prédécesseurs, le Colonel breveté d'Etat-major DEVOS, conseiller CIS (G6) du Chef de la
Composante Terre.
Dès janvier 2009, suite aux ruptures de canalisation après le gel dû à un hiver un peu plus rude, le
"5" démontre que sa devise reste d'application. En effet, répondant à la demande urgente du
Commandement de Province, l'unité est sollicitée afin de fournir l'approvisionnement en eau potable
à la population dans la région de LA LOUVIERE.
Cette année 2009 reste fort chargée. Le "5", en plus de sa mission récurrente au profit de
l'EUROCORPS (trois mois d'exercice sur l'année), participe avec plus de trente militaires à l'
"EUROPEAN BATTLE GROUP" (EUBG) mais aussi à l'appui CIS pour la NRF (Air) mais doit également
envoyer un détachement au LIBAN pour 4 mois et un autre à KUNDUZ, au nord de l'AFGHANISTAN
pour 6 mois au profit de l' "OPERATIONAL MONITORING AND LIAISON TEAM" (OMLT).
En décembre 2009, ce sont 6 autres militaires qui sont déployés au KOSOVO. Au total, plus d'un
tiers des effectifs de l'unité est engagé cette année...

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