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Christian Pucci (NC 304)
Christian Pucci est né le 21 juin 1940 à Carnac dans le Morbihan, où sa famille était réfugiée, il grandit en Normandie, à
Lyons/Mer, sur les lieux mêmes du débarquement de 1944. Il entre dans la Marine le 1er avril 1954 au Groupe Ecoles
Préparatoires du Pont de la Marine (école des Pupilles et école des Mousses) au Dourdy-en-Loctudy, il a alors 14 ans.
Immatriculé 562T56 il choisit de servir comme mécanicien et rallie, le 1er juillet 1956 à Saint-Mandrier, l'Ecole des Apprentis Mécaniciens
de la Flotte (Au lendemain de la seconde guerre mondiale, les différents cours de mécaniciens se regroupent dans les locaux de l'ancien
hôpital maritime de Saint-Mandrier. L’école prend la dénomination d’Ecole des Apprentis Mécaniciens de la Flotte "EAMF". L'arrêté du 12
novembre 1947 en définit une nouvelle organisation, outre la formation des mécaniciens, elle doit assurer celle des scaphandriers, des
armuriers et des torpilleurs. Les élèves sont appelés familièrement "les arpettes").
Matelot Breveté élémentaire de 1ère classe mécanicien, il embarque en septembre 1957 à Cherbourg sur le dragueur de mines "Eridan"
M741 et en décembre 1958 sur le "Procyon" M745 (Ces dragueurs de mines de la classe Sirius, ou type "D" font partie d'une série de 34
dragueurs de mines côtiers. Ils portent des noms d'étoile ou de constellation, tous construits en France, ils sont regroupés organiquement en
escadrilles de dragage, ESDRA et articulées en divisions de dragueurs de trois à cinq unités, DIDRA).
En juin 1959, il est affecté à la 2ème ESDRA de Brest sur l'Escorteur Côtier, EC "l'Enjoué" P647 (Après la seconde guerre mondiale, les
Américains équipent la Marine Française en navires neufs, financés par les USA mais construits par des chantiers français. Figure une série
de trois escorteurs directement issus des plans des patrouilleurs côtiers US, lancés en 1954. Puis la Marine Nationale dont ce type de
navire est très utile pour protéger les côtes d'Afrique du nord, procède ensuite au lancement d'une nouvelle série de 11 escorteurs, dont
"L'Enjoué" lancé en 1957 vendu en 1984 et détruit par un incendie en 1985).
Christian, guidé par ses aspirations militaires, désire changer de spécialité pour servir comme fusilier marin. Le 30 juillet 1960, il traverse
la Méditerranée pour rejoindre le Centre Sirocco sur le Cap Matifou près d'Alger et suivre le cours du brevet élémentaire de fusilier marin
et le cours du Cadre Spécial. A l'issue des formations, il appareille sur l’Escorteur rapide, ER, "Le Bordelais" F764 (L'escorteur rapide, Le
Bordelais, est le quatrième escorteur rapide et dernier de la série des E50 "Le Corse", "Le Brestois", "Le Boulonnais", "Le Bordelais". Il est
également le premier à avoir été construit aux Forges et Chantiers de la Méditerranée à La Seyne-sur-Mer).
Le 18 novembre 1961, il est de nouveau en Algérie à la compagnie de garde d'Alger avant de retrouver Sirocco d’avril à juillet 1962 pour le
dernier stage commando organisé en Afrique du Nord (Stage Chaudron: Claude Chaudron, était un jeune Aspirant de marine de réserve du
commando Jaubert tué en opération le 28 août 1958 à la tête de sa section sur la piste Cuttoli Est, par l'explosion d'une mine).
Christian est admis à suivre le 22ème cours de nageurs de combat de début 1963, dirigé par Claude Serve, NC 192 et André Blaize, NC 36,
maître de cours. Ce cours se déroule au nouveau Centre d’Instruction et d’Entrainement à la Plongée, CIEP, créée en 1961 en remplacement
du CAC. Les élèves logent à la villa Ronarc’h et plongent sur le site actuel de l'école. Certifié NC n° 304 le 1er juillet 1963, il rejoint le
commando Hubert.
En octobre 1964, il est admis à suivre le cours du brevet supérieur de la nouvelle école des fusiliers de Lorient. Affecté au commando
Trépel, il effectue une mission sur la base navale de Mers-El-Kebir.
Le 25 septembre 1968, il embarque à bord de l'Escorteur d'Escadre (EE) "Duperré", numéro de coque D633. Pendant cette affectation,
Christian a un accident de plongée qui aura de graves conséquences sur la suite de sa carrière comme commando et nageur de combat.
En 1971, il est désigné pour le service intérieur de la base aéronautique navale de Landivisiau puis comme capitaine d'armes de l'Ecole des
fusiliers de 1975 1979, puis de la base des sous-marins de Lorient de 1979 à 1982.
Une nouvelle carrière s'ouvre ensuite pour Christian comme officier spécialisé de la Marine. Après trois ans passés à la
compagnie de protection de Brest (qui prend ensuite comme appellation : groupement de fusiliers-marins), il rejoint en juin
1985 Rochefort et l'Ecole des Fourriers comme Chef du Service Intérieur "CSI" (L'école des fourriers naît à Rochefort
le 1er avril 1912 de la réunion en une entité unique des écoles de comptabilité de la Marine créées dans chaque port
militaire en 1835. Elle intègrera progressivement les autres spécialités de la restauration et de l'administration de la
Marine : les commis aux vivres en 1919, les secrétaires militaires en 1935, les cuisiniers en 1938, puis en dernier lieu,
les maîtres d'hôtel en 1978. En 2002 l’école est transférée à Querqueville).
Le 5 octobre 1987 il est désigné pour la région parisienne et l'Etablissement de Colombes comme officier en second.
Le 20 juin 1988, Christian quitte le service actif pour prendre sa retraite militaire.
C’est alors que sa vie professionnelle prend un autre tournant … Et finalement, toujours au sein de l’armée. En 1989, après des études
spécifiques, il devient aumônier laïque aux armées et est détaché à Lorient.
Puis ce sera Rochefort où il est aumônier de l’école des fourriers, du centre-école de la base aéronavale de Rochefort-Soubise et de la
base aérienne de Saint-Agnant. Ensuite, Châteauroux, dans le Cher et enfin, ses dernières années de carrière, jusqu’en 2004 comme
aumônier de la base aéronavale de Landivisiau et du 41ème régiment d’infanterie de Châteaulin : régiment aujourd’hui dissout.
Retiré dans sa Bretagne natale, Christian nous a quittés le 2 août 2014.