PROMOTION DU LIVRE DE MAURICE COSSEY SUR EMILE

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PROMOTION DU LIVRE DE MAURICE COSSEY SUR EMILE
PROMOTION DU LIVRE DE MAURICE COSSEY SUR EMILE
COSSEY DANS LE SUD-EST DE LA FRANCE
FÉVRIER-MARS 2014
I. JOURNÉE MÉMORABLE DU 28 FÉVRIER
a.
Nous sommes reçus à l’accueil de la bibliothèque municipale Mejanes d’Aix-enProvence. Ce n’est pas tout à fait une ruche, mais le déplacement des entrées et sorties de la
bibliothèque est très perceptible, à l’image de cette ville d’Aix, très vivante et universitaire.
L’employé est interloqué par notre démarche et finit par appeler la responsable des livres d’art
à qui nous remettons l’ouvrage.
b.
Nous rencontrons ensuite la secrétaire de l’Ecole supérieure d’art d’Aix-en-Provence
qui nous dit que ce livre sera mis en rayon, une fois que le directeur, parti pour le congé de
carnaval, lui aura donné son aval.
c.
Nous nous rendons à la bibliothèque municipale de Jouques. La bibliothécaire est
enthousiaste, nous dit que c’est la première fois dans sa carrière qu’on lui offre un livre, nous
demande de lui raconter l’histoire de ce livre, ouvre avec impatience le plastique qui l’entoure
et nous dit combien il sent bon. Je lui dis que c’est l’odeur de la Belgique… Elle se dit très
enthousiaste de le mettre en rayon. Cette petite bibliothèque, comme toutes ces bibliothèques
municipales, est bien fréquentée. Elle nous fait le cadeau d’un sac de jute qui fait l’objet d’un
concours, puisque tous ceux à qui il a été remis sont invité à se faire photographier avec le sac
devant un lieu particulier et à envoyer la photo par internet à la bibliothèque qui peut ainsi
montrer, en quelque sorte, le rayonnement de ses lecteurs à travers le monde. Dès cet instant,
est perceptible combien notre démarche est à haute vibration. Ce livre rayonne. Il contient
tout l’amour d’un peintre pour une région qui lui a beaucoup donné et en le rendant à cette
région, il est certain qu’il va continuer à rayonner et à amener d’autres conséquences positives
dans les consciences.
d.
Nous nous rendons ensuite à Ollières. Nous apercevons immédiatement le paysage
peint par Emile Cossey. Celui-ci s’était manifestement placé sur le côté droit de la chaussée.
Nous prenons une photo qui montre une certaine modification des lieux. Des platanes ont été
plantés sur le bord de la rivière dans un espace de parcage avec boulodrome. Ces arbres
masquent la rivière, d’autres arbres masquent les collines représentées par Cossey. Par contre,
le cèdre bleu et le village ancien sont toujours bien là. La route a évidemment été goudronnée.
Sur la droite, la pente douce a été modifiée pour créer un espace public de détente et les
« vignes du château », ainsi que ses écuries ont disparu. Les joueurs de pétanque que l’on voit
sur la photo 2 nous expliquent que l’école a été fermée, que la mairie est close et qu’il n’y a
pas de bibliothèque.
2
Photo 1
Photo 2
3
e.
Nous nous rendons ensuite à Pourières (voir photo 3). La bibliothèque communale est
fermée suite au congé de carnaval (voir photo 4). Il nous semble discerner sur la photo 3 un
clocher dessiné par Emile Cossey. Nous déposons un livre à la secrétaire du maire pour être
déposé à la bibliothèque municipale.
Photo 3
Photo 4
4
f.
Nous prenons la route de Pouyloubier. Des centaines de linottes en migration se
trouvent au pied des vignes parmi les amandiers en fleurs (photo 5). Ce qui semble être la
montagne Sainte-Victoire, d’après l’appellation des vignes, se perd dans les nuages. Au pied
de cette montagne nimbée se trouve le village de Pouyloubier (photo 6). Nous nous rendons à
la bibliothèque municipale appelée le Moulin à huile (photo 7 et 8). Le rez-de-chaussée est
effectivement un musée consacré à l’extraction de l’huile. Le premier étage est une
bibliothèque pour enfants où la bibliothécaire nous envoie à l’étage supérieur. La
bibliothécaire incrédule refuse le livre, croyant qu’il y a un piège dans ce don inattendu. Nous
lui confirmons bien le caractère désintéressé de notre démarche. Elle nous remercie vivement
et nous laisse prendre une photo de son lieu de travail (photo 9).
Photo 5
Photo 6
5
Photo 7
Photo 8
6
Photo 9
g.
Sous le chant des fauvettes à tête noire, déjà bien actives, nous nous rendons enfin à
Rians (photo 10) où nous accédons à la bibliothèque municipale (photo 11) sur ce qui semble
être la ou une des places centrales de ce village perché et déclenchons un enthousiasme
absolument extraordinaire chez les trois bibliothécaires (photo 12), lesquelles se promettent
de contacter l’Office du tourisme pour envisager une exposition et manifestent un plaisir réel
à revoir des sites qu’elles connaissent et les enfants Mercenier qu’elles connaissent
également. Pour elles, ce livre raconte leur pays et elles en sont extrêmement touchées. Elles
font la même remarque concernant la belle odeur du livre (photo 13). Nous quittons Rians au
coucher du soleil (photo 14), non sans avoir remis un second ouvrage à la bibliothécaire que
l’on voit sur le centre de la photo 13 et qui participe au groupe de peinture qui se réunit le
lundi au-dessus de la bibliothèque communale. Ces trois bibliothécaires, même si elles ne sont
pas toutes peintres, expriment une admiration extrême pour la qualité du livre et la beauté des
peintures. Elles évoquent avec émotion Mallefougasse et nous demandent si nous avons été au
Pain de munition, là où depuis l’ancien oppidum, on a une vue incroyable non seulement sur
les assaillants éventuels, mais aussi sur la Provence.
7
Photo 10
Photo 11
8
Phot 12
Photo 13
9
Photo 14
II. SAMEDI 1ER MARS
Nous trouvons enfin la départementale 10 et nous allons sur Vauvenargues (Photo 15-18). Le
village ne comporte aucune bibliothèque. Sur les pas d’Emile, nous découvrons le Col des
Portes, le Puits d’Auzon (photo 19), le Puits de Rians (photos 20 à 22) et puis nous arrivons à
Laverdière (photo 23) et notamment au restaurant, presqu’en ruine, de Monsieur Porte, sur la
rivière (photos 24 à 26). Arrivés dans le centre de Laverdière, nous accostons une dame se
rendant au magasin pour lui demander où se trouve la bibliothèque. Elle dit qu’elle est fermée
et qu’elle est la bibliothécaire, ce qui nous vaut le plaisir de lui remettre un ouvrage. C’est
dame s’appelle Madame Borgino.
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Photo15
Photo 16
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12
Photo 17
Photo 18
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Photo 19
Puits d’Auzon
Photo 20
Puits de Rians
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Photo 21
Puits de Rians
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Photo 22
Puits de Rians
Photo 23
Laverdière
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Photo 24
Laverdière
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Photo 25
Photo 26
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III. DIMANCHE 2 MARS
Un ouvrage est remis en ce haut lieu de la peinture qu’est Vence à Kristin Bronchard,
berlinoise d’origine et vençoise d’adoption, qui tient le Bed and Breakfast « de charme » La
Colline de Vence.
IV. LUNDI 3 MARS
Un exemplaire est remis à la Dottoressa Loretta Marchi, conservatrice du Musée de la Ville
de San Remo et de la Biblioteca civica Dott. F. Corradi, via Carli à San Remo. Elle nous
signale hélas que de moins en moins de ses lecteurs appréhendent le français.
V. MARDI 4 MARS
Nous sommes reçus, sur les hauteurs de Nice, à la Villa Arson qui porte les titres suivants :




École nationale supérieure d’art ;
Médiathèque d’art contemporain ;
Centre national d’art contemporain ;
Résidence d’artistes.
Un second exemplaire est remis à la bibliothécaire, en lien étroit avec la Bibliothèque
municipale de Nice, afin de toucher un autre public. (photos 27 à 37)
Photo 27
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Photo 28
Photo 29
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Photo 30
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Photo 31
Photo 32
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Photo 33
Photo 34
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Photo 35
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Photo 36
Photo 37
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VI. MERCREDI 5 MARS
La bibliothèque communale de Bastia reçoit avec reconnaissance un exemplaire du livre.
(photo 38)
Photo 38
26
VII. VENDREDI 7 MARS
La médiathèque départementale de Corte est pourvue de l’ouvrage. La bibliothèque dispose
d’un bibliobus qui fait étape dans les villages les plus perdus, vu la position relativement
centrale de Corte sur l’Ile de Beauté. La bibliothécaire insiste sur la rareté des dons dont elle a
pu bénéficier. (photos 39 et 40)
Photo 39
27
Photo 40
Ce fut une belle mission !
Natchayarat Patthinan Lebrun
Alain Lebrun