Marathon de Paris 2004 : des athlètes sous haute
Transcription
Marathon de Paris 2004 : des athlètes sous haute
Marathon de Paris 2004 : des athlètes sous haute surveillance Evry, le 09 mars 2004 Le 4 avril prochain, lors du marathon de Paris, le laboratoire Interaction Gènes et Entraînement, installé sur le campus de Genopole ® à Evry, procèdera à une étude expérimentale inédite de grande envergure sur près d’une centaine de marathoniens. Objectifs : étudier avec précision les paramètres physiologiques qui déterminent la performance sportive. Parmi les quelque 35 000 coureurs qui prendront le départ du prochain marathon de Paris, une centaine seront placés sous très haute surveillance. Bardés d’instruments de mesures – cardiofréquencemètre, GPS – ils seront l’objet de toute l’attention d’une équipe de 30 scientifiques réunis pour l’une des plus vastes études expérimentales jamais menées en France sur des coureurs de fond. « Grâce à ce dispositif mis en place en collaboration avec la Ville de Paris et EDF-GDF, nous souhaitons étudier en continu les variations du rythme cardiaque et de la vitesse des coureurs, explique la responsable des opérations, Véronique Billat, directrice du Laboratoire Interaction Gènes et Entraînement (LIGE) du site de Genopole® à Evry. Notre objectif est de parvenir, à partir de ces paramètres, à suivre l’évolution de l’état de fatigue des athlètes. La finalité de l’exercice étant d’arriver à définir des indicateurs précoces de l’apparition de la fatigue. » Des signaux d’alertes particulièrement utiles aux entraîneurs - pour doser finement les charges de travail de leurs athlètes - et … aux médecins. « Dans les situations d’urgence médicale, identifier précocement les signes d’épuisement pourrait permettre de prévenir les malaises cardiovasculaires et d’adapter rapidement la surveillance et le traitement des malades, souligne la scientifique. Des médecins et infirmières du service d’anesthésie-réanimation chirurgicale de l’Hôpital Lariboisière dirigé par le Pr. Payen de la Garanderie seront d’ailleurs étroitement associés à l’opération que nous mettons en œuvre. » LIGE : l’expertise scientifique au service de l’élite sportive et de la lutte contre le dopage Mettre au point des méthodes d’entraînement sportif adaptées aux particularités et à l’état de forme de chacun est l ’un des objectifs du Laboratoire Interaction Gènes et Entraînement situé sur le campus de Genopole® à Evry. Son expertise, internationalement reconnue, a déjà convaincu les plus grands noms du sport hexagonal. L’AS Villebon, championne d’Europe de volley-ball féminine, le Paris-Saint-Germain ou encore le XV de France ont eu recours aux services du laboratoire. « Nous avons notamment dressé le profil physiologique des joueurs du PSG. Ce qui nous a permis de proposer des protocoles d’entraînement adaptés aux forces et aux faiblesses de chacun, explique Véronique Billat. Résultat : la vitesse aérobie moyenne du groupe, un bon indicateur de l’état physique des joueurs, a progressé de 15 %. » Une différence qui n’est sans doute pas étrangère à la spectaculaire remontée du PSG dans le classement de Ligue 1 de football. Les travaux du laboratoire s’inscrivent également dans le cadre d’une démarche militante de lutte contre le dopage. Pour Véronique Billat, la recherche et la programmation scientifique de l’entraînement peuvent être une alternative à la seule politique répressive qui prévaut aujourd’hui : « sans proposer aux athlètes des méthodes « propres », adaptées et efficaces pour augmenter leurs performances physiques et sportives, il semble illusoire d’espérer enrayer le fléau du dopage ». Contact : Véronique Billat Laboratoire Interaction Gènes et Entraînement 01 69 47 03 09- [email protected] www.billat.net Contact presse : Jacques Gozzo Genopole ® Communication 01 60 87 44 98 – [email protected] www.genopole.org Le campus de Genopole®, à Évry, rassemble autour de la génomique, de la post-génomique et des sciences connexes, 25 laboratoires de recherche académique, des filières complètes d’enseignement grâce à l’université d’Evry-Val d’Essonne et une cinquantaine d'entreprises innovantes de biotechnologies.