Computer Simulation of Liquids: Force
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Computer Simulation of Liquids: Force
DISS. ETH NO. 23610 Computer Simulation of Liquids: Force-Field Development, Property Calculation, and Sampling from Artificial Ensembles A thesis submitted to attain the degree of DOCTOR OF SCIENCE of ETH ZURICH (Dr. sc. ETH Zurich) presented by PASCAL TIMOTHÉE MERZ M.Sc. ETH Zürich born on July 3, 1985 citizen of Basel - Switzerland, and of France accepted on the recommendation of Prof. Dr. Philippe Henry Hünenberger, examiner Prof. Dr. Wilfred F. van Gunsteren, co-examiner Prof. Dr. Bettina G. Keller, co-examiner 2016 Summary Molecular dynamics (MD) simulations of liquids allow to access properties or resolutions which might be difficult or impossible to reach experimentally. The setup of MD essentially requires the specification of four choices, the degrees of freedom considered, the interaction function governing the potential energy associated with these degrees of freedom possibly including the influence of an environment, the boundary conditions imposed on the system, and the method chosen for the generation of configurations. Insights gained from MD simulations will never be worth more than the underlying model itself. A proper validation of the models employed is therefore of great importance. Chapter 2 reports on the validation of a new GROMOS-compatible parameter set for small organic molecules in the condensed phase. For 57 organic compounds spanning eleven different chemical functions, the set is tested in term of four pure-liquid and solvation properties used as calibration targets in the development of the force-field, as well as seven pure-liquid validation properties that were not considered in this development. The agreement with experiment for the four target properties is found to be excellent, while the seven additional pure-liquid validation properties are found to have satisfactory to very good agreement. Additionally, a correlation analysis reveals little to no linear pairwise correlation between the experimental values of the calibration targets. These findings suggest that the combination of interaction function, calibration targets and simulation procedure employed in the parameterization is capable of capturing many significant aspects of physical reality. In Chapter 3, methodological ambiguities of the calculation of pure-liquid properties used for the parametrization and validation in Chapter 2 are investigated. First, different protocols for the calculation of gas-phase average energies via MD or stochastic dynamics (SD) are compared. Significant differences are found between the results of the different protocols, which can be attributed to the violation of equipartition in the MD protocols. Second, quantum corrections to the classical potential energy and its derivative are revisited, focusing on their influence in the calculation of heat capacities. Quantum corrections to the potential energy can be split into two contributions, an inter- and an intramolecular one. While the first is very difficult to quantify, it is reasoned that the influence of the latter can be largely reduced by calculating the difference between gas-phase and liquid-phase heat capacities rather than the pure-liquid quantities. Third, a protocol to calculate the ix dielectric permittivity for heterogeneous sets of molecules based on the external electric field (EEF) approach is proposed. While this protocol does not show significant improvements in computational time over the use of the box-dipole fluctuation (BDF) method, it leads to interesting observations regarding the use of EEF in general. In Chapter 4, MD simulations are performed to investigate the progressive evolution in the properties of water under applied electric fields. A phase change was observed upon application of increasing fields. The weakly-perturbed liquid at low field strengths is very close to neat water and the polarization response to the field in this regime is essentially linear. The electrobubbling regime at intermediate field strengths is specific to isothermal-isobaric (NPT) conditions and characterized by the occurrence of a rich spectrum of heterogeneous phases involving the coexistence of liquid and vacuum regions. Finally, the electrofrozen solid at high field strengths corresponds again to a dense and homogeneous phase, an ice-like (hexagonal or cubic) structure where the molecular dipoles are almost perfectly aligned with the applied field. These theoretical observations are related as much as possible to available experimental results, and the strong limitations involved in such a comparison are underlined. In Chapter 5, a new class of equations of motion named Stretched-Probability ExtendedEnsemble Dynamics (SPEED) is proposed. It allows to sample arbitrary phase-space probability distributions, and is equivalent to the Nosé-Hoover and the Martyna-Tobias-Klein equations in the corresponding physical limiting cases. The equations are derived mathematically using the generalized Liouville equation, and their applicability is illustrated by sampling a number of artificial ensembles for a pure Lennard-Jones liquid. The proposed equations open a wide range of possible applications, including enhanced-sampling schemes and single-simulation sampling of large parts of phase diagrams. Finally, concluding remarks and possible future developments are provided in Chapter 6. x Résumé Les simulations de dynamique moléculaire (DM) appliquées aux liquides permettent d’accéder à des propriétés ou des résolutions qui sont difficiles ou même impossibles à atteindre expérimentalement. La mise en place de simulations de DM requiert essentiellement la spécification de quatre choix, les degrés de liberté pris en considération, la fonction d’intéraction, qui gouverne l’énergie potentielle associée à ces degrés de liberté, avec la possibilité d’inclure l’influence de l’environment, les conditions aux limites imposées au système et la méthode choisie pour la génération de configurations. Les indications données par les simulations de DM ne vaudront jamais plus que leur modèle sous-jacent. Une validation approfondie des modèles employés est donc de grande importance. Le Chapitre 2 rapporte la validation d’un nouveau set de paramètres GROMOS-compatible pour des petites molécules organiques dans la phase condensée. Lors du développement du champ de force, le set est testé pour 57 composants organiques ayant onze différentes fonctions chimiques avec, comme cible de calibration, quatre propriétés de solvatation et de liquides purs. Sept propriétés de liquides purs qui n’ont pas été utilisées pour le développement du champ de force sont utilisées pour sa validation. Les valeurs des propriétés utilisées pour le paramétrage présentent une excellente concordance avec les valeurs expérimentales, alors que les sept propriétés de liquides purs obtiennent des résultats allant de satisfaisant à très bon. De plus, une analyse de corrélation ne révèle que peu ou pas de corrélation linéaire par paires entre les valeurs expérimentales des cibles de calibrations. Ces résultats suggèrent que la combinaison de la fonction d’interaction, des cibles de calibration et de la procédure de simulation employée durant le paramétrage est capable de capturer un grand nombre d’aspect significatifs de la réalité physique. Dans le Chapitre 3, les ambiguïtés méthodologiques des calculs de propriétés de liquides purs utilisés pour le paramétrage et la validation au Chapitre 2 sont approfondies. Premièrement, différents protocoles de calculs des énergies moyennes via la DM ou la dynamique stochastique (DS) sont comparés. Des différences significatives sont constatées entre les résultats des différents protocoles, ce qui peut être attribué à la violation de l’équipartition lors des protocoles de DM. Deuxièmement, les corrections quantiques à l’énergie potentielle classique et à ses dérivées sont revisitées, en particulier leur influence dans le calcul de la capacité calorifique. Les corrections quantiques à l’énergie potentielle peuvent être séparées en deux contributions, l’une inter- et l’autre intramoléculaire. Bien que la première xi soit difficile à quantifier, il est développé que l’influence de la dernière peut être largement réduite en calculant la différence entre les capacités calorifiques en phase gazeuse et en phase liquide plutôt que les propriétés de liquides purs. Troisièmement, un protocole pour calculer la permittivité diélectrique de sets de molécules hétérogènes basé sur le champ électrique externe (CEE) est proposé. Malgré le fait que ce protocole ne montre pas d’accélération du temps de calcul comparé à l’usage de la méthode de fluctuation des dipôles de la boîte (FDB), il conduit à des observations intéressantes concernant l’usage du CEE en général. Dans le Chapitre 4, des simulations de DM sont réalisées pour tester l’évolution progressive des propriétés de l’eau sous l’influence de champs électriques appliqués. Un changement de phase est observé avec l’augmentation de la force des champs appliqués. Le liquide légèrement perturbé avec des champs de faible force est très proche de l’eau sans champ appliqué et la réponse en terme de polarisation du champ est essentiellement linéaire. Le régime d’électrobulles lors des champs de force intermédiaire est spécifique aux conditions isothermales-isobariques (NPT) et caractérisé par la présence d’un spectre riche de phases hétérogènes impliquant la coexistence de régions liquides et vides. Finalement, le solide électrocongelé quand la force du champ appliqué est forte correspond à nouveau à une phase dense et homogène, similaire à la structure de la glace (hexagonale ou cubique) lorsque les dipoles des molécules sont presque parfaitement alignés avec le champ appliqué. Ces observations théoriques sont reliées autant que possible aux résultats expérimentaux disponibles et les fortes limitations impliquées dans une telle comparaison sont soulignées. Dans le Chapitre 5, une nouvelle catégorie d’équations du mouvement nommée StretchedProbability Extended-Ensemble Dynamics (SPEED) est proposée. Elle permet de visiter des distributions de probabilité de l’espace des phases de façon arbitraire et est équivalente aux équations de Nosé-Hoover et de Martyna-Tobias-Klein dans les cas physiques limitants correspondants. Les équations sont dérivées mathématiquement à l’aide de l’équation de Liouville généralisée et leur applicabilité est illustrées par la visite d’un nombre d’ensembles artificiels dans un liquide Lennard-Jones pur. Les équations proposées possèdent de nombreuses applications, comprenant des schémas de visites augmentées et des visites en une seule simulations de larges parties des diagrammes de phases. Finalement, des remarques ainsi que de futurs possibles développements sont proposés en conclusion dans le Chapitre 6. xii Zusammenfassung Molekulardynamik-Simulationen (MD Simulationen) von Flüssigkeiten erlauben Zugang zu Eigenschaften oder Auflösungen, welche in Experimenten nur schwierig oder gar unmöglich zu erreichen sind. Das Aufsetzen von MD Simulationen beinhaltet im Wesentlichen vier Entscheidungen, namentlich die Wahl der betrachteten Freiheitsgrade, die Wahl der Interaktionsfunktion, welche die potentielle Energie dieser Freiheitsgrade und einer möglichen Umgebung definiert, die Wahl der Randbedingungen des Systems, sowie die Wahl einer Methode zur Erzeugung von Systemkonfigurationen. Einsichten, welche aus MD Simulationen gewonnen werden, sind niemals mehr Wert als das zugrundeliegende Modell. Eine sorgfältige Validierung des verwendeten Modells ist daher von grösster Bedeutung. Kapitel 2 berichtet von der Validierung eines neuen GROMOS-kompatiblen ParameterSatzes für kleine organische Moleküle im flüssigen Zustand. Der Satz wurde an 57 organischen Verbindungen getestet, welche 11 verschiedene chemische Funktionen abdecken. Die Tests umfassten sowohl vier Eigenschaften der Verbindungen im reinen Zustand und in Lösung, welche als Kalibrierungsgrössen bei der Entwicklung des Kraftfeldes verwendet wurden, als auch sieben weitere Eigenschaften der Verbindungen im reinen Zustand welche bei der Entwicklung nicht berücksichtigt wurden. Dabei wurde eine hervorragende Übereinstimmung der vier Kalibrierungsgrössen mit experimentellen Daten gefunden, während die Übereinstimmung der sieben Validierungsgrössen für zufriedenstellend bis sehr gut befunden wurden. Eine zusätzliche Korrelationsanalyse fand kaum bis gar keine lineare Korrelation zwischen den experimentellen Daten der gewählten Kalibrierungsgrössen. Diese Erkenntnisse lassen darauf schliessen, dass die Kombination aus Interaktionsfunktion, Kalibrierungsgrössen und Simulationsprotokollen, welche für die Parametrisierung verwendet wurde, viele bedeutende Aspekte der physikalischen Realität zu wiedergegeben vermag. In Kapitel 3 werden methodologische Unklarheiten in der Berechnung von Grössen, welche in Kapitel 2 zur Parametrisierung und Validierung verwendet wurden, untersucht. Als erstes werden verschiedene Protokolle zur Berechnung von Energien im Gaszustand mittels MD oder stochastischer Dynamik (SD) verglichen. Dabei werden signifikante Unterschiede zwischen den Protokollen festgestellt, welche auf die Missachtung des Gleichverteilungsprinzips in den MD-Protokollen zurückgeführt werden kann. Weiter werden Quantumkorrekturen der potentiellen Energie und ihrer Ableitungen behandelt, mit speziellem Fokus auf ihre Auswirkungen auf die Berechnung der Wärmekapazität. Quan- xiii tumkorrekturen der potentiellen Energie können in zwei Beiträge unterteilt werden, einen intermolekularen und einen intramolekularen Teil. Während ersterer sehr schwierig zu quantifizieren ist, wird argumentiert dass der Einfluss des letzteren signifikant reduziert werden kann, wenn statt der Walärmekapazität im flüssigen Zustand die Differenz zwischen jener im flüssigen Zustand und jener im gasförmigen Zustand berechnet wird. Zuletzt wird ein Protokoll zur Berechnung der dielektrischen Permittivität eines inhomogenen Sets von Molekülen vorgeschlagen, welches auf der Berechnung mittels eines externen elektrischen Feldes (EEF) basiert. Dieses Protokoll weist verglichen mit der alternativen Boxdipolfluktuations-Methode (BDF) dabei keinen bedeutenden Vorteil im Bezug auf die benötigte Simulationszeit auf, ermöglicht aber interessante grundsätzliche Beobachtungen im Bezug auf die Anwendung der EEF Methode. In Kapitel 4 werden MD Simulationen zur Erforschung der Veränderungen der Eigenschaften von Wasser unter der Anwendung von elektrischen Feldern durchgeführt. Dabei wurde unter steigender elektrischer Feldstärke eine Zustandsänderung beobachtet. Unter geringer Feldstärke ist die Flüssigkeit von ungestörtem Wasser kaum zu unterscheiden, und die Polarisationsreaktion verläuft im Wesentlichen linear. Das Regime der Elektroblasen bei mittlerer Feldstärke existiert nur unter isobarisch-isothermen (NPT) Bedingungen, und wird durch das Auftreten einer reichen Vielfalt an heterogenen Zuständen charakterisiert, welche eine Koexistenz von flüssigen und festen Zuständen aufweist. Schliesslich entspricht die elektrogefrorene feste Phase bei hohen Feldstärken wiederum einer dichten und homogenen Phase, mit einer eisgleichen (hexagonalen oder kubischen) Struktur mit annähernd perfekt parallel zum angelegten Feld ausgerichteten molekularen Dipolen. Diese theoretischen Beobachtungen werden so gut als möglich mit vorhandenen experimentellen Daten verglichen. Dabei werden die starken Einschränkungen, welche mit solchen Vergleichen verbunden sind, unterstrichen. In Kapitel 5 wird eine neue, Stretched-Probability Extended-Ensemble Dynamics (SPEED) genannte Klasse von Bewegungsgleichungen vorgeschlagen. Sie erlaubt das sampeln von beliebigen Verteilungen im Phasenraum, und ist equivalent zu den Nosé-Hoover und den Martyna-Tobias-Klein Gleichungen in den entsprechenden physikalischen Grenzfällen. Die Gleichungen werden erst mittels der allgemeinen Liouville-Gleichung mathematisch hergeleitet. Ihre Anwendbarkeit wird dann aufgezeigt, indem eine Anzahl künstlicher Ensembles für eine reine Lennard-Jones Flüssigkeit gesampelt werden. Die vorgeschlagenen Gleichungen öffnen ein weites Feld von möglichen Anwendungen, unter anderem Methoden zum erweiterten Sampeln und das abtasten von breiten Bereichen von Phasendiagrammen in einer einzigen Simulation. xiv Abschliessende Bemerkungen und mögliche weiterführende Entwicklungen werden schliesslich in Kapitel 6 behandelt. xv