jeudi 09 avril 2015
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SUISSE PAGE 4 jeudi 9 avril 2015 EMIRATES: second vol A380 quotidien au départ de Zurich Emirates renforcera dès le 1er octobre sa capacité de et vers Zurich, avec l’introduction sur le vol EK85/86 de l’Airbus A380, en remplacement du Boeing 777-300ER actuellement en service. La compagnie offrira ainsi 945 sièges supplémentaires par semaine sur cette ligne, dont 280 en First et Business Class. Le vol EK85 partira de Dubaï à 15h45 pour arriver à Zurich à 20h20. Le vol EK86 à destination de Dubaï quittera Zurich à 22h15 pour atterrir à Dubaï à 6h25, le jour suivant (heures locales). BRAVOFLY RUMBO: deux nouveaux membres proposés au conseil d’administration Le voyagiste en ligne Bravofly Rumbo, qui va changer de nom pour lastminute.com, va proposer l’élection de deux nouveaux administrateurs lors de l’assemblée générale du 19 mai. Les actionnaires devront aussi approuver le renoncement au dividende. Le CA propose aux actionnaires d’élire Minter Dia et Fabio Selmoni en tant qu’administrateurs, en remplacement de Christian de Prati et Matteo Renzulli. Le président Fabio Cannavale doit être réélu pour un an. L’assemblée générale, qui se tiendra à Amsterdam, devra aussi valider le changement de nom en lastminute.com, consécutif au rachat du portail internet du même nom. Les marques Volagratis, Rumbo, Bravofly et Jetcost continueront d’exister sous forme numérique, mais lastminute.com deviendra la marque principale et la nouvelle raison sociale. RINGIER: un magazine en mandarin pour attirer les touristes chinois Ringier lance un magazine «lifestyle» en mandarin, destiné aux touristes chinois souhaitant voyager en Suisse. La publication gratuite doit paraître deux fois par an. Tirée à 100.000 exemplaires, elle sortira de presse pour la première fois vendredi. Intitulé «The Best! What to visit in Switzerland», le magazine veut inciter les Chinois à visiter la Suisse et donner à ceux qui y séjournent déjà des conseils en matière de destinations et de shopping. Il compte 76 pages et est coproduit par la «Schweizer Illustrierte» et la division Ringier Asia Pacific. – (ats) HOMEGATE: le CEO quitte ses fonctions Heinz Schwyter, directeur général de homegate.ch depuis début 2010, quitte ses fonctions à sa demande. Il entrera au conseil d’administration début juillet, a indiqué mercredi le portail immobilier, filiale de Tamedia. Le nom de son successeur sera communiqué «sous peu». Outre sa nouvelle fonction de conseiller d’administration, il conservera son siège d’administrateur de la filiale Immostreet jusqu’à son intégration complète, prévue courant 2016. RINGIER: changement de direction pour DeinDeal La plate-forme de commerce en ligne DeinDeal, filiale de Ringier, remanie sa direction. Les deux fondateurs Amir Suissa, actuel directeur général (CEO), et Adrian Locher vont se retirer de l’opérationnel d’ici fin 2015, a indiqué Ringier mercredi. M. Suissa transmettra la direction opérationnelle, au plus tard fin 2015, à l’actuel directeur financier (CFO) Benoit Henry, mais restera membre du conseil d’administration. M. Locher, actuellement «chief revenue officer» (CRO), passera le témoin dès fin juillet 2015 au chef de produits Nenad Savic. CROSSING-TECH: coopération avec Sapphire Innovation L’éditeur lausannois de logiciel spécialisé dans l’intégration de données entre systèmes hétérogènes, Crossing-Tech, a annoncé le partenariat conclu avec Sapphire Innovation, société suisse basée à Zoug. Le fournisseur de solution spécialisé dans la gestion de flux de trésorerie devient ainsi membre du programme CF-Inside créé par CrossingTech. CF-Inside permettra à Sapphire Innovation d’étendre les capacités d’intégration de sa solution. Elle bénéficiera d’un large éventail de connecteurs et de bibliothèques de standards financiers entièrement intégrés, permettant une intégration rapide de sa solution vers de multiples sources de données. Par conséquent, elle réduira le coût et la complexité du déploiement de sa solution. Le bitcoin: prémices d’une désintermédiation massive BLOCKCHAIN. Le système sur lequel est basée la monnaie connaît un intérêt croissant du secteur financier. MARJORIE THÉRY Pourquoi passer par plusieurs intermédiaires pour acheter une action? Ou pour envoyer de l’argent à l’étranger? Des opérations financières relativement simples mais qui nécessitent diverses opérations de réconciliations entre plusieurs intermédiaires. Les coûts de cette intermédiation sont conséquents. A la fois pour les clients finaux mais aussi pour certains établissements financiers. Ce ne sera peut être plus le cas. Peut être même que dans quelques années il sera possible d’acheter des actions Neslté ou Apple, directement à l’entreprise ou aux porteurs en peer to peer. Par quel moyen? Grâce aux technologies du «Blockchain» (blocs de transactions), et leurs dérivés, aussi appelée « distributed ledger » (ou livres ouverts). Ces technologies, utilisée notamment dans le bitcoin, semble bien plus prometteuse que le bitcoin lui-même. Les institutions financière s’y intéressent de plus en plus près. Comme par exemple UBS qui a annoncé l’ouverture d’un laboratoire dédié à cette technologie à Londres (L’Agefi d’hier). Olivier Bussmann, le CIO, avait déjà précisé en octobre dernier au Wall Street Journal que la technologie blockchain «n’allait pas seulement modifier la façon de faire des paiements mais elle allait changer l’en- GLENCORE/RIO TINTO. Ivan Glasenberg veut peut-être créer un supergéant de la mine. NICOLETTE DE JONCAIRE général pour la Suisse A compter du 1er avril 2015, Philippe Alanou assume la direction du groupe hôtelier Accor HotelServices Suisse. Ce Français de 47 ans travaille au sein du groupe Accor depuis déjà plus de 17 ans. Il intègre le comité de direction Europe du Nord et Russie et rapportera directement à Steven Daines, CEO pour le Royaume-Uni, l’Irlande, le Benelux, la Suisse et la Russie. AVIS FINANCIER — [email protected] Avis de dividende Par décision de l’Assemblée générale de Zurich Insurance Group SA qui s’est tenue le 1er avril 2015, le dividende provenant des réserves issues d’apports de capital pour l’exercice 2014 est payable comme suit: 17.00 CHF par action Le paiement se fera sans frais à partir du 9 avril 2015 selon les instructions données pour le dividende. Zurich, le 1er avril 2015 Zurich Insurance Group SA Le Conseil d’administration semble des processus de trading et de réconciliation». La plupart des grandes banques auraient des groupes de travail sur ce thème. Même la Banque d’Angleterre anticipe ce mouvement dans l’un de ses derniers rapports: «l’impact potentiel du distributed ledger sera peut être bien plus étendu que sur les systèmes de paiements. La grande majorité des actifs financiers comme les prêts, les obligations, les actions ou les dérivés existent aujourd’hui uniquement sous forme électronique. Le système financier lui-même est déjà entièrement digitalisé. L’enregistrement des opérations reste toutefois souvent attribué à une structure tierce. Mais ce ne sera peut être plus le cas dans le futur». S’il est possible de créer et de faire fonctionner un système monétaire via le blockchain, pourquoi ne pas y faire opérer les marchés actions, les obligations ou les dérivés grâce à ce système? Car c’est Le projet de fusion tient avant tout du fantasme TRAJECTOIRES ACCOR HOTELSERVICES: nouveau directeur ALEXANDRE CALLEA. Clearmatics développe une plateforme de clearing de transactions OTC. cette technologie qui a permis au bitcoin de grandir, en devenant une des premières et seules monnaie complémentaire à l’échelle mondiale. Dans le système bitcoin, le livre de transactions et le code informatique sont accessibles et transparents. De l’avis des observateurs, le bitcoin n’aurait jamais connu cet essor si des parties du code informatique étaient restées secrètes, car il n’aurait pas gagné la confiance des utilisateurs. Car si il n’y a pas d’intermédiaires traditionnels ni d’autorité centrale, ce n’est pas pour autant que le bitcoin se développe dans l’anarchie. Les transactions y sont validées par blocs (d’où le terme de blockchain) par les utilisateurs du réseau. Toutes les transactions sont répertoriées depuis la création du bitcoin. Cette validation par les pairs permet aussi plus de sécurité, car il n’y a pas de validation par une seule contrepartie, et tous les blocs sont reliés entre eux. On peut bien sûr douter de la sécurité absolue du système, mais jusqu’à présent il souffre de peu de critiques. En tous cas sur l’aspect technologique. Il n’est pas étonnant que les autorités de régulations s’y intéressent aussi de près: il est beaucoup plus difficile de manipuler par exemple le libor ou les taux de change lorsque toutes les transactions et opérations sont rigoureusement enregistrées sous A peine l’action Glencore remonte-t-elle que les rumeurs sur son appétit pour les actifs miniers de tiers repartent. L’échéance du délai de 6 mois pendant lequel Glencore s’était engagé à ne plus approcher Rio Tinto, suite aux discussions peu favorables de l’été dernier, a réveillé les élucubrations. Une hausse de 5% de l’action Glencore depuis le 1er avril encourage les commentaires sur une fusion potentielle entre les deux groupes. La chute du prix du minerai de fer qui représente la moitié du chiffre d’affaires de Rio Tinto et fragilise le groupe minier renforce encore les conjectures. A 63 dollars la tonne métrique, le minerai de fer s’est encore effondré de près de 24% depuis septembre alors qu’il avait déjà chuté de 40% entre début 2014 et septembre (L’Agefi du 23 septembre). Il était déjà question de l’intérêt de Glencore sur les actifs de minerai de fer de Rio Tinto en juillet dernier. Un intérêt justifié par l’excellente qualité de ses actifs mais que Rio Tinto avait clairement découragé début octobre. La hausse simultanée de l’action Rio Tinto de près de 4% depuis le 1er avril signifie toutefois que le rapport entre les deux valorisations ne s’est guère amélioré. En fait, si l’on remonte au 8 octobre dernier, lendemain du refus de Rio Tinto, l’action Glencore a chuté davantage que celle de Rio Tinto. Le rapport entre la capitalisation des deux groupes (Glencore 38 milliards de livres sterling/Rio Tinto 41 milliards) ne ferait pas de Rio Tinto une bouchée facile à avaler. Quant à l’accélération de la politique de rachat de ses propres actions par Rio Tinto, elle tend à renforcer les défenses du groupe. L’endettement actuel du bilan de Glencore réduit encore sa marge de manœuvre et donc la possibilité d’une éventuelle reprise. La fusion ne serait pas nécessairement une bonne affaire pour les actionnaires. Le CEO de Rio Tinto, Sam Walsh, se faisait récemment l’écho de ce point de vue déclarant qu’il ne percevait aucune valeur dans une reprise par Glencore. Rappelons que la valorisation du groupe fusionné Glencore-Xstrata avait été estimée à 65 milliards de dollars en mai 2013 lorsque l’action combinée avait commencé à être négociée. Deux ans plus tard, cette valeur se situe aux environs de 56 milliards de dollars. Entretemps, bien sûr, le prix des matières premières a subi une chute sensible mais Glencore avait, dès août 2013, provisionné une dépréciation de 7,7 milliards de dollars sur les actifs repris à Xstrata. La transaction n’est même pas annoncée que les obstacles pointent. D’après Reuters, le ministre des Finances australien Joe Hockey a déjà annoncé en privé hier qu’il s’opposerait à une mainmise de Glencore sur Rio Tinto afin de ne pas réduire ses revenus fiscaux. Joe Hockey avait déjà réussi à bloquer la reprise de GrainCorp par ADM en 2013 pour des raisons «d’intérêt national». La volonté d’Ivan Glasenberg, CEO de Glencore, est peut-être de créer un super-géant de la mine. C’est en tout cas l’intention qu’on lui prête volontiers. Pour l’instant, la fusion Glencore/Rio Tinto tient davantage du fantasme que de l’opportunité. Est-il superflu d’ajouter que le porte-parole de Glencore se refuse à tout commentaire?n LE RAPPORT ENTRE LES DEUX CAPITALISATIONS NE FERAIT PAS DE RIO TINTO UNE BOUCHÉE FACILE À AVALER. forme de smart-contracts (contrats intelligents) définis automatique sous forme de code informatique s’exécutant de manière autonome, et que d’autres acteurs ont accès à la chaine de transactions. C’est pour toutes ces raisons qu’Alexandre Callea, un ancien du broker en ligne forex ACM, a co-fondé la société Clearmatics en début d’année à Londres, «là où tout se passe» dans ce domaine. L’entreprise est en lice pour participer à plusieurs projets pilotes et souhaite proposer une plateforme de clearing de transactions OTC. Avec cette technologie, il estime que des hedge fund, banques, ou brokers pourraient traiter de plus gros volumes avec plus de sécurité et des coûts réduits (en capital ou opérationnel) et également développer de nouveaux types de contrats OTC. L’entreprise a été citée dans un article sur le site American Banker mardi, révélant l’intérêt croissant de la finance pour ces technologies. n LA BANQUE D’ANGLETERRE OU UBS ONT RÉCEMMENT DÉVELOPPÉ DES GROUPES DE TRAVAIL SUR LES APPLICATIONS DU BLOCKCHAIN. Avastin a été homologué par l’UE ROCHE. Médicament efficace contre le cancer du col de l’utérus avancé. Le groupe pharmaceutique Roche a annoncé mercredi que la Commission européenne avait approuvé le médicament Avastin (bevacizumab) pour le traitement des femmes adultes présentant un cancer du col de l’utérus persistant, récidivant ou métastatique. Avastin est utilisé en association avec une chimiothérapie standard, a précisé Roche. Il est le premier traitement en près de dix ans qui s’est avéré prolonger la survie de femmes atteintes de cette maladie au stade avancé, selon le communiqué. Contrairement à la plupart des cancers, le cancer du col de l’utérus est le plus souvent diagnostiqué chez des femmes jeunes, âgées de 35 à 44 ans. On estime que, chaque jour, il est diagnostiqué chez 90 femmes en Europe, avec une issue fatale pour environ 35 d’entre elles. Avastin est un «blockbuster» du groupe pharmaceutique bâlois. En 2014, le chiffre d’affaires de ce médicament a atteint 6,41 milliards de francs, en hausse de 6% sur un an.«Cela renforce le profil de croissance de l’un des plus importants médicaments du portefeuille de Roche», a déclaré un analyste de J. Safra Sarasin.n