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PHARMACIE
HOSPITALIÈRE
Au centre hospitalier de Voiron, des
stockeurs qui grimpent au plafond !
Le centre hospitalier de Voiron s’est montré précurseur
en matière de stockage, puisque dès 1995 cet établissement a fait l’acquisition, pour sa pharmacie, de la première
solution automatisée mise sur le marché par Electroclass. C’est donc en toute logique qu’en 2006 le dernier
stockeur rotatif G40 de la gamme Giropharma a été installé. Jean-Denis Coupé, pharmacien hospitalier, chef de
service, et Denis Séaume, cadre de santé de la pharmacie, nous présentent les beaux atouts de cette solution.
Une capacité maximale sur une
surface minimale
« À la base, la problématique était essentiellement un problème de place au niveau de la
pharmacie, rapporte Jean-Denis Coupé, en
recherchant aussi bien sûr l’amélioration de la
qualité du circuit du médicament ».
Le but a été largement atteint, puisque 1400
références gérées par la pharmacie occupent uniquement 15 m2 au sol dans
3 stockeurs, donc beaucoup moins de place
qu’avec une solution sur rayonnage classique : la raison en est simple, le stockeur
rotatif s’élève jusqu’à 4,50 mètres de hauteur.
Le système, piloté par le logiciel de gestion
G-Stock, est constitué d’une série de plateaux qui défile devant une baie de consultation. Cette solution automatisée limite
évidemment les sources d’erreur de distribution. A cela, il faut ajouter le gain de temps
du préparateur, qui se déplace beaucoup
moins que devant un rayonnage linéaire. Le
stockeur présente l’étagère adéquate et un
Jean-Denis Coupé, pharmacien hospitalier
et chef de service au CH de Voiron
90 •
voyant permet au préparateur de sélectionner
le bon casier.
« À ce jour, et depuis 1995, la robustesse de
ces stockeurs ne nous a jamais posé de
souci, souligne Denis Séaume, les mécanismes n’ont jamais connu de panne conséquente, que de petites interventions
conduites très rapidement. Le système n’impose qu’une légère maintenance préventive
semestrielle ».
Un interfaçage bien huilé…
« Le logiciel G-Stock est en fait interfacé avec
deux logiciels, poursuit Jean-Denis Coupé,
en amont Disporao (maintenant Orbis) qui
permet la saisie de la prescription, puis en
aval un logiciel de gestion économique, Elite,
qui enregistre notamment les quantités distribuées qu’il décompte par service. Nous
ne procédons plus à aucune gestion papier,
hormis les préparateurs qui éditent leur plan
de cueillette, mais qui pourraient très bien
faire sans ».
G-Stock reçoit donc l’information de prescription reglobalisée, et pilote le stockeur
rotatif pour réaliser une distribution par service. Autre point d’amélioration de la gestion
du stock, ce logiciel permet également, suite
à des requêtes, d’interroger les stocks par
fournisseur afin d’effectuer une préconisation de commande.
« En janvier 2012, la mise en place de la 3e
version du logiciel a nécessité les paramétrages d’usage pour adapter l’outil à la configuration informatique de l’établissement,
renchérit Denis Séaume. Nous avons aussi
effectué des demandes d’évolution de certains paramètres, au niveau des outils statistique, et de quelques fonctionnalités. Ce
travail est le fruit d’une forte collaboration
TECHNOLOGIES ET INNOVATIONS HOSPITALIÈRES
• mai 2013
Denis Séaume, cadre de santé à la pharmacie au CH de Voiron
entre les équipes pharmaceutiques, informatiques du CHV et d’Electroclass ».
Toujours plus haut !
« Nous avons le projet d’un futur hôpital pour
2017, reprend Jean-Denis Coupé. Dans ce
nouvel établissement, il est prévu des plafonds de 6 mètres. Nous allons donc diminuer d’autant notre surface au sol, et
permettre une réduction des coûts de
construction. Autre évolution pour le logiciel
G-Stock, nous souhaitons pour les produits
de gros volume, gérés en rayonnage et sur
palettes, mettre en place un interfaçage avec
lecteur code barres. Cette gestion sera beaucoup plus simple et plus rapide pour la
réception et la distribution des produits pharmaceutiques (notamment pour notre magasin délocalisé) ».
Une autre extension est prévue : la réception,
une fois une commande passée, des bons
de livraison informatiques. Ainsi, les informations relatives aux dates de péremption et
numéro de lots des produits ne nécessiteront
aucune saisie, et la quantité réellement reçue
sera uniquement à valider.
« La solution de stockage Giropharma nous
satisfait pleinement, contribuant à sécuriser le
Circuit du Médicament, conclut Jean-Denis
Coupé. Pour preuve, dans notre nouvel établissement, nous aimerions acquérir un autre
produit de la gamme, un stockeur spécifique
pour les dispositifs médicaux (Jumper). Ces
systèmes sont adaptés aux gros volumes, et
font preuve d’un mode de fonctionnement
assez similaire ». n­