Les lunettes à dix euros débarquent bientôt à Lyon

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Les lunettes à dix euros débarquent bientôt à Lyon
Les lunettes à dix euros débarquent bientôt à Lyon
Mis à jour : 04-03-2015 18:40 - Créé : 04-03-2015 17:41
INITIATIVE - Le jeune entrepreneur lyonnais Paul Morlet s'était déjà fait connaître avec son concept de
lunettes personnalisables. Il lance désormais "Lunettes pour tous", des boutiques d'optique proposant
des paires de lunettes à partir de dix euros. La première a ouvert ses portes à Paris, la seconde
s'implantera à Lyon en avril.
Paul Morlet entend ouvrir entre 25 et 30 magasins d'ici deux ans.
Il avait déjà fait le buzz il y a deux ans avec LuluFrenchie, un concept de lunettes personnalisables. Cette
fois, avec "Lunettes pour tous", le Lyonnais Paul Morlet s'attaque au marché de l'optique. Sur le papier, la
promesse est de taille, et surtout sacrément alléchante. "Le prix d'appel est à dix euros, monture et
verres à la vue compris. Et le tout conçu en dix minutes", avance le jeune entrepreneur, qui fêtera ses 25
ans à la fin du mois. Compter par ailleurs 25 euros la paire avec verres antireflet, et 29 euros pour des
verres progressifs.
"En moyenne, les gens économisent 400 euros en venant chez nous", assure Paul Morlet, qui a ouvert un
premier magasin de 300 mètres carrés en plein cœur de Paris en mai dernier. Mais alors, comment
proposer des lunettes dix fois moins cher que le marché peut-il s'avérer rentable ? "Il faut vraiment tenir
un volume, indique Paul Morlet, qui affirme vendre 200 paires de lunettes par jour dans sa boutique
parisienne. Nous avons une machine unique qui permet de produire en grandes quantités."
"Une opération marketing"
Un magasin "Lunettes pour tous" doit maintenant ouvrir mi-avril à Lyon, dans le quartier de la Guillotière.
Une trentaine d'emplois en CDI doivent être créés. Evidemment, ce nouveau business n'enchante pas les
opticiens "traditionnels".
Joint par metronews, Alain Gerbel, le président de la Fédération nationale des opticiens de France (Fnof),
parle d'une "opération marketing". "C'est un coup médiatique, mais en aucun cas une réponse à l'accès
aux soins. Moi, je suis opticien, lui non, rétorque-t-il. Nous verrons bien ce que cela donne dans six
mois…"

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