2012_11_22 Zappa Plays Zappa
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2012_11_22 Zappa Plays Zappa
Zappa Plays Zappa LUX-Esch/Alzette, Rockhal, 22. November 2012 Dweezil Zappa, son of invention De “Pygmy Twylyte” à “Strictly Genteel”, Dweezil Zappa a interprétè avec son groupe vingtcinq compositions issues de son illustre pére Frank, jeudi soir dans la petite sale de la Rockhal, pleine comme un oeuf. Frank Zappa était connu pour être un stakhanoviste acharné, perfectionniste maniaque et méticuleux, aussie exigeant envers ses musiciens que le sont ses innombrables compositions. Comment parvenir sinon à presenter sur scène avec une aisance insolente des morceaux parmi les plus complexes et surrealistes qu’un musician dit de rock n’ait jamais joué en son temps ? Pour s’approprier son repertoire, nul doute que son fils Dweezil a égelement dû adopter la meme obsession de precision: le concert de Zappa plays Zappa débute à l’heure exacte annoncée par les organisateurs, fait plutôt rare pour un concert de rock. Légitimité Par sa posture, son sourire discret, son apparente décontraction toute californienne, Dweezil rappelle fortement son genie de père. Il ne prendra sans doute jamais à Coeur les reproches de ne plus être qu’en “fils de”,puisque sa devotion à l’art unique de Frank est totalement assume. Zappa plays Zappa ne cherche jamais à faire évoluer les compositions, âgées en partie de plus de 40 ans, mais “juste” à les reproduire le plus fidèlement possible. Zappa plays Zappa enchaîne les morceaux de toutes les époques, connus de tous comme “Teenage Prostitute”, “Debra Kadabra” et “Baby Snakes” ou un peu moins célèbres comme “Tryin’ To Grow A Chin” ou … “Idiot Bastard Son”. Entre deux morceaux, Dweezil annonce une brève jam improvisée, “le temps de redémarrer le systèmeinformatique”, et se plié aux cris du public, qui réclame “Muffin Man” en rappel. Les musician sont bien sûr excellents, qu’ils sont associés au projet depuis ses débuts comme l’inclassable saxophonist Sheila Gonzales et le “bozzoiesque” batteur Joe Travers, ou arrives en cours de route comme le chanteur et trombonist Ben Thomas (bluffant !), le bassiste Kurt Morgan ou Chris Norton aux claviers. Si Dweezil a réellement entamé le projet Zappa plays Zappa, comme il le pretend, pour faire découvrir la musique de Frank Zappa aux plus jeunes (comme si cela s’avérerait nécessaire !), alors le concert de jeudi aura été un coup d’épée dans l’eau, en terrain conquis: la grande majorité des spectateurs est issue des generations qui ont grandi avec cette musique. La nostalgie est en general synonyme d’ambiance pourrie dans un concert de rock. Mais comme c’est au programme, et qu’il n’y a personne pour reproduire avec tant de “coolness” et surtout de légitimité l’art unique de l’icône, c’est pardone ! Même malice dans le visage, meme virtuosité à la Guitare … et meme repertoire que son père ! Text: Cédric Dolanc, Luxemburger Tageblatt Setliste: Treacherous Cretins, Hungry Freaks Daddy, Teenage Prostitue, Echidna’a Arf (Of You), Penguin In Bondage, Pygmy Twylyte, The Idiot Bastard Son, I’m So Cute, Tryin’ To Grow A Chin, Baby Snakes, Harder Than Your Husband, Wind Up Workin’ In A Gas Station, Ride My Face To Chicago, Motherly Love, Oh No, Let’s Make The Water Turn Black, Take Your Clothes Off When You Dance, Debra Kadabra, Outside Now, Sofa, Who Are The Brain Police ?, Packard Goose - Muffin’ Man, Zomby Woof, Strictly Genteel OPROW