La bourrée du Berry

Transcription

La bourrée du Berry
Etes-vous “Bourrées” ?
par Bob Vandervorst
Invité à développer quelque peu le thème pour les amateurs de la mare au “Canard”, je m’y lance en ordre
et désordre, au hasard des lectures et rencontres et non par recherche systématique.
La bourrée étend son royaume sur plusieurs régions du Centre France. Je n’en ferai pas le tour (de France),
me limitant à la bourrée d’Auvergne qui viendra dans un deuxième temps, après le thème de ce jour :
LE BERRY
C’est où encore ?
Le dico nous dit : départements de l’Indre et du Cher !
La carte reproduite le situe assez exactement, bien que
des frontières, fussent-elles départementales, ne
recouvrent jamais totalement la réalité physique,
ethnique ou folklorique. Le Berry doit son identité à un
ancien comté, puis duché, avec Bourges comme
capitale.
Pour ce qui nous intéresse, j’ai superposé et ajouté
quelques lieux familiers, tels que :
-
-
des données oro-géographiques : Haut et Bas-Berry
les sous-régions intérieures ou limitrophes qui flirtent
avec la bourrée berrichonne. Exemple : le
Bourbonnais
enfin, les lieux supposés ou avérés à l’origine de
l’appellation de quelques-unes de nos bourrées,
comme St Chartier ou Pays Fort.
**
Pour simplifier la lecture, le terme “danseur” vaut
évidemment aussi dans tout ce texte pour “danseuse”.
Il n’est spécifié le sexe que si la distinction est
nécessaire.
**
Mais venons-en aux danses et bien sûr aux mélodies qui
les sous-tendent.
Hommage tout d’abord aux collecteurs et autres
folkloristes qui se sont attachés à sauver (il n’y a pas
tant d’années : 50 ans ?) le patrimoine “musiquant et
dansant” de la région.
Très spécialement, il faut nommer pour ce passé très
récent Pierre Panis à qui nous devons le dernier revival
berrichon. Petit bémol : dans son zèle, il a tout codifié
et formé une école de moniteurs qui a diffusé sa bible
de la bourrée berrichonne, un peu comme on a un jour
figé la langue française pour une unification
centralisatrice. Il est fort probable, comme c’est
fréquent en Auvergne par exemple, qu’il devait exister
des variantes dues à l’usage, au transmetteur ou aux
lieux différents. En Berry, on peut parler “d’école Panis”.
Mais cette remarque personnelle s’estompe devant
l’ampleur du répertoire diffusé.
La perte du patrimoine est fréquente dans les musiques
et les danses régionales, probablement parce que le
tradition est restée très longtemps orale ou auditive.
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Le Canard Folk - Avril 2009
L’origine de la bourrée ? Sans suivre ceux qui font
remonter la bourrée à l’âge de la pierre (??) où on
dansait autour de cailloux (??), il est difficile de dater sa
naissance, tant les greffes d’autres apports modifient les
comportements.
Les modes n’ont pas seulement altéré leur “pureté”
primitive, elles ont failli faire disparaître complètement
les bourrées par la désuétude. Phénomène connu
d’ailleurs en matière architecturale, vestimentaire, etc.
Mais pour rester dans un passé pas trop lointain, en
1865 on écrivait déjà : “Il est temps de recueillir nos
chants ingénus car dans quelques années ce sera
oeuvre impossible” (De Puynaigre) et en 1903 Tiersot
répète cet avertissement : “La génération qui naît n’en
connaîtra plus rien”. A la même époque en Berry,
Laisnel de la Salle, Emile Barbotin, Barbilla, Touraine
recueillent des chansons du terroir de l’Indre (car la
chanson fut aussi un vecteur de musiques et de
danses). En 1912, aux environs de La Châtre, le Musée
(déjà !) de la Parole réunit des documents.
Pour les bourrées, la concurrence venait surtout des
nouvelles danses et, comme déjà on se devait d’être
“in”, la désuétude suivit.
Mais après 1945, un mouvement de revival survient,
tant du côté des partitions musicales que de la pratique
des danses et des instruments.
Vous dites instruments de
musique ?
Il semble qu’au départ deux instruments quasi
inséparables ont rythmé les bourrées jusqu’en 1914 : la
cornemuse et la vielle.
Leurs instrumentistes étaient des “personnages” du
village disponibles les dimanches et les jours de fêtes,
noces, etc, joignant souvent la voix dans des danses
chantées. En effet, festivement la voix était encore plus
répandue que le jeu d’instruments ou la danse.
La cornemuse du Berry, comme celle du Bouronnais et
du Nivernais, possède deux bourdons pour soutenir la
mélodie exécutée par le hautbois. Les cornemuseux
jouant souvent seuls ignoraient les problèmes d’accord
avec un autre instrument. C’est la 13 pouces qui semble
avoir été la plus employée en Berry, mais assez vite la
16 pouces en vogue en Bourbonnais a envahi la région.
Certains sonneurs du Haut-Berry jouaient sur des 14 et
18. Enfin les 22 pouces, celles des “maîtres sonneurs”
de George Sand, devaient être très rares. Un nom
célèbre dans le coin, Joseph Fleuret, décède en
novembre 1976 et semble le dernier cornemuseux
traditionnel (ou du moins “à l’ancienne”).
Ce n’est donc pas tout à fait par hasard qu’un festival
annuel, anciennement dit de St Chartier, réunit les
meilleurs sonneurs actuels.
La vielle : de son évolution et de sa fréquence en Berry,
je ne possède pas de détails. Les internautes à défaut
de folkloristes pourront chercher, compléter et informer
à leur tour. Dommage tout de même qu’en Belgique il
n’y ait pas plus de vielleux dans nos orchestres. Prix de
l’instrument ? Difficulté du jeu ? Manque de profs ?
L’accordéon : vers la fin du 19è m e siècle les ménétriers
subissent la concurrence de musiciens avec instruments
plus modernes (?) : clarinette, violon, saxo, piston sont
d’usage dans les orchestres de villes. Mais c’est dans
l’entre-deux guerres qu’apparaît l’âge d’or de
l’accordéon diatonique, en Brenne notamment et en
Champagne berrichonne. L’accordéon accompagnera
donc durablement les autochtones ainsi que nous, leurs
(in)dignes successeurs.
L’harmonica : ne quittons pas le chapitre des
instruments sans avoir rendu justice à l’harmonica, trop
négligé peut-être. Souvent ramené des chambrées du
régiment, où une poche suffisait à le remiser,
l’harmonica a accompagné bien des danses surtout
quand l’auditoire se résumait à quelques danseurs. On
était loin des “boombals” et des amplifications
dévastatrices. Mais l’ardeur et la ferveur n’étaient pas
absentes pour autant dans les festivités paysannes.
Peut-on classer les bourrées
berrichonnes ?
Est-ce nécessaire ? Peut-être. Cela permet d’avancer
plus vite dans l’enseignement et la pratique, d’enchaîner
plusieurs bourrées.
- d’un point de vue musical :
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2 temps : Tam - TaTam : 1 long, 2 brefs
3 temps : Tam - Tam - Tam : 3 égaux
On ne trouve de 2 temps qu’en Bas-Berry, sauf une
seule en Haut-Berry (bourrée à 5 de Neuilly-Sancerre).
- si on annonce Haut ou Bas-Berry, on saura
immédiatement les pas à exécuter dans les figures et
quel dynamisme y apporter. Toujours l’exception
possible : la bourrée mussée est originaire du HautBerry mais les pas sont tous du Bas-Berry.
- autre classement possible : indiquer la formation ou le
mouvement : bourrée en ligne ou bourrée droite,
bourrée en V, bourrée valsée, carrée, croisée,
carrée/croisée, ronde
- on peut enfin les définir en fonction du nombre de
danseurs : en couple (Grandes Poteries), à 3
(Plaimpied), à 4 (La Châtre), à 5 (St Gemme), à 6
(Briantes), à 8, en ronde (la Pastourelle). Les danses
sont citées à titre d’exemple.
NB : ne sont reprises ici, parmi les danses du Berry, que
les bourrées. Mais on trouvera aussi dans cette région
des branles spécifiques, des danses particulières comme
l’Etoile, le Cotillon Vert, des polkas, le Chiberli, le Moulin
de Paris, la Machtagouine et autres danses à thème,
mais aussi valses, gigues, polkas piquées, scottisches,
quadrilles, etc.
Y a-t-il un style berrichon ?
connues
- des danses différentes sont nées sur une mélodie
connue, les patelins voulant marquer leur empreinte
- il est vrai que la structure de beaucoup de bourrées
étant constituée de 4 avant-deux (ou figures
assimilées : épingles à cheveux, dos à dos) et de 4
croisements (ou assimilés : carrements,
brancillements), il est aisé de danser différemment sur
tout air ayant cette structure. Avis aux créateurs !!
Les figures que je viens d’évoquer seront détaillées plus
loin après quelques détails sur :
Le pas de bourrée (berrichonne)
Le pas de base est celui du Bas-Berry à 3 temps, décrit
à ma manière, et très caractéristique dans l’avant-deux
de la bourrée droite.
1e r pas : g d g : un posé franc, à plat, du p.g. en avant,
presque tombé, jamais glissé, assez long (il parcourt
généralement la distance maximum du déplacement),
c’est le temps fort; les 2è m e et 3è m e temps (d g) ne
progressent plus guère, comme s’ils étaient là pour
retrouver l’équilibre
2è m e pas (presque sur place) : d g d : 1e r temps fort sur
le p.d., on tombe sur ce pied; au 2è m e temps on reste en
appui sur ce p.d., genou g. et p.g. se lèvent et
s’écartent légèrement de la j.d.; au 3è m e temps, pose du
p.g. légèrement en retrait du p.d. Ce pas est souvent
repris dans les descriptions par le signe étoilé j et le
jargon le nomme “zinzin” (eh oui !!).
Ces deux pas sont quasi inséparables.
Question épineuse ! Nous ne faisons souvent que
reproduire des danses qui étaient en désuétude. Il est
probable que les styles variaient de danseur à danseur,
de collecteur à collecteur, de moniteur à moniteur. Elles
On retrouve cette particularité dans d’autres figures non
dépendent donc du modèle que
plus au 2è m e mais au 4è m e pas.
l’on a eu, et du tempérament de
Les danses commencent du pied
celui qui exécute, sans perdre de
Vous trouverez ci-après une
gauche. C'est un choix arbitraire,
vue que beaucoup de bourrées
description des différentes
étaient initialement des danses
figures de base permettant
mais il fallait enseigner, et ce pied
d’hommes qu’il aura fallu adapter
d’aborder le répertoire
fut désigné.
aux couples.
berrichon (source : Pierre
Panis et son école).
Retenons malgré tout :
- que les danseurs laissent tomber les bras le long du
corps, nonchalants (?), les genoux souples; au fil des
Figures de base Bas-Berry
pas, le corps descend puis remonte sans jamais
dépasser la hauteur initiale.
Avant-deux droit : les épaules restent toujours face à la
- que les danses commencent du pied gauche.
direction vers laquelle on avance.
Détermination que Pierre Panis reconnaît comme
1 pas de bourrée gdg en av.
arbitraire et due au fait que dans ses observations il a
1 pas j sur place dgd
rencontré plus de gens utilisant ce pied comme départ.
1 pas de bourrée gdg en arr.
Il fallait enseigner, ce pied fut désigné.
1 pas j sur place dgd
- que dans le Haut-Berry les danses sont souvent vues
comme une joute entre des “mâles”, que leur
Avant-deux épaulé : pos. de dép. : de profil par rapport
tempérament (Sancerre aidant ?) était plus dynamique.
à la direction vers laquelle on avance. Epaule g. en av.
Mais il faut noter que dans beaucoup de folklores la
1 pas de bourrée gdg en avançant et en faisant 1/2 tour
constatation est identique : plus le pays est
1 pas j sur place dgd
montagneux et à sol dur, plus le style est enlevé.
1 pas de bourrée gdg en reculant et en faisant 1/2 tour
Ailleurs, la terre grasse semble coller aux pieds et
1 pas j sur place dgd
empêcher de rebondir !! Or, les danses étaient
pratiquées le plus souvent dehors.
Avant-deux épingle à cheveux : pos. de dép. : de profil
par rapport à la direction vers laquelle on avance.
Autre remarque d’ordre musical : dans les
Epaule g. en av.
enseignements qui nous ont été donnés et les
1 pas de bourrée gdg en avançant et en faisant 1/2 tour
documents de différents stages, cette mention : “peut
1 pas j sur place dgd
être exécutée sur n’importe quelle mélodie à 3 temps”
1 pas de bourrée gdg en avançant et en faisant 1/2 tour
(par exemple). On peut y voir plusieurs explications :
1 pas j sur place dgd
- on a perdu la mélodie originale, mais trouvé une
description de la danse
- on a créé de nouvelles danses sur des mélodies
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Le Canard Folk - Avril 2009
Brancillements ou balancés :
Garçons: écarter p.g. à g.
croiser p.d. à g. dev. p.g.
poser p.g.
Filles : même pas sans croiser
La série comporte 2 brancillements à g. et 2 à d.
Croisements : pos. de dép. : de profil par rapport à la
direction vers laquelle on avance. Epaule g. en av.
1 pas de bourrée gdg en avançant et en faisant 1/2 tour
1 pas de bourrée dgd en avançant et en faisant 1/2 tour
1 pas de bourrée gdg en reculant et en faisant 1/2 tour
1 pas j sur place dgd
On utilise généralement cette figure pour se croiser
entre deux partenaires. Donc le 1e r pas (assez grand)
permet de se retrouver face à face.
Au 2è m e pas, on regarde chacun dans une direction
différente.
Au 3è m e pas, on s’écarte un peu l’un de l’autre
Le 4è m e pas permet de se rapprocher un peu
Carrement : sert à décrire dans un sens ou dans l’autre
les 4 côtés du carré dans les danses en quadrette. Pos.
de dép. : de profil par rapport au côté qu’on va décrire.
Les 2 premiers pas sont les mêmes que pour le
croisement.
Le 3è m e pas sera également fait en reculant mais en
faisant 3/4 de tour pour se retrouver de profil par
rapport au nouveau côté du carré à décrire.
Le 4è m e pas est un pas jsur place.
hauteur de l’ép.d. du vis-àvis, recul, puis ép. g., recul.
Bourrée croisée : l’avant-deux de la quadrette est droit
ou épaulé vers le centre de la quadrette mais
alternativement filles/garçons. Suivant les danses, ce
sont soit les filles qui démarrent la 1è re diagonale, soit
l’inverse. La 2è m e diagonale marque le brancillement
avant de démarrer. Les croisements, en diagonale
toujours, seront aussi alternés.
Bourrée carrée : en général bourrée à 2 temps. L’avantdeux prend diverses
O – O
formes. Par exemple G1
•
face à F1 G2 F2 . Au retour
ce sera G2 face à F1 G1 F2.
Ailleurs ce sera toute la quadrette (sans se déformer)
qui fera l’aller-retour.
Dans les carrements qui suivent, les danseurs
parcourront les 4 côtés du carré, mais les F vont SAM et
les G vont SCAM (voir figures de base ci-avant).
Bourrée carrée/croisée : après les avant-deux soit vers
le centre, soit vers les partenaires latéraux, les F
entament la diagonale en croisements, tandis que les G
font le carrement SCAM. A la reprise suivante on
inverse : SCAM aussi pour les F.
En Haut-Berry les G entament le croisement (carréecroisée du Val de Loire).
Figures de base Haut-Berry
Avant-deux :
Filles : comme Bas-Berry avant-deux droit.
Garçons:- poser p.g. en av., donner un coup de talon du
p.d. à côté du g. et poser p.g.
- 1 pas (p.d. posé dev. g.; g d)
- reculer g d g
- 1 pas j d g d sur place
Brancillements :
Filles : comme dans le Bas-Berry, moins écarté
Garçons : même pas que Bas-Berry : g d g à g, d g d à
d. mais au lieu de croiser 1 p. devant l’autre il s’agit
plutôt de ciseaux av. arr.
La série comprend 3 brancillements à g. et 3 à d.
Croisements :
1 pas g d g : on a avancé et fait 1/2 tour pour se
retrouver face au partenaire en l’ayant dépassé (donc
un grand pas)
1 pas j d g d sur place
1 pas g d g : on recule pour se placer de profil par
rapport à la direction du croisement (4/4 de tour)
1 pas j d g d sur place
Remarque : ce croisement intervient très souvent (dans
les bourrées droites notamment).
Trop souvent
Après une série de 3
brancillements, il se trouve décalé
l’annonceur
se
par rapport à la mélodie.
Pivot : figure utilisée seulement
par les garçons :
g d g en faisant 1 tour complet sur
soi SCH et en avançant
1 pas j d g d sur place
reculer g d g
1 pas j d g d sur place
Mais comment pratiquer la
bourrée ?
Pas tellement facile ! Il y a des stages, et après ... Dans
les bals on joue des bourrées et l’on annonce parfois
“Bourrée”. Toutes et tous se précipitent en longues
rangées. Invariablement c’est la bourrée droite dans
son expression la plus élémentaire : avant-deux,
croisement. On évite même parfois de cogner ses
voisins !! C’est gai, mais c’est court !
Du côté des danseurs et en restant dans la position très
traditionnelle des lignes, on peut varier les mouvements
de la bourrée droite, en y joignant des pivots alternés
ou simultanés, on peut se suivre, se trouver côte-àcôte, faire des brancillements avant les croisements,
etc.
D’autre part, si le musicien nous faisait le plaisir
d’annoncer : “2 temps “ ou le nom de la bourrée, on
pourrait se réunir à 4 par exemple pour danser une
bourrée à figures. Certains musiciens semblent même
ignorer que la bourrée auvergnate se distingue de la
berrichonne. Il faut attendre quelques mesures et aller
donc encore trouver les
le micro de
potes ! De plus, trop souvent
perd dans le
le micro de l’annonceur se
dans le brouhaha de la
brouhaha de la pause. Mais cela a-t- perd
pause. Mais cela a-t-il de
il de l’importance ? Nous, on joue ... l’importance ? Nous, on
joue ... eh bien dansez
eh bien dansez maintenant !
maintenant !
Ajoutons quelques détails supplémentaires utiles pour
entrer “en bourrée berrichonne”.
Bourrée droite : peut être face à face, mais aussi en V :
on se porte successivement dans l’avant-deux à la
Alors pour pallier à une certaine frustration, il y a “nos”
soirées.
Qui est ce “nous” ? Voici quelques années qu’un groupe
informel se réunit deux fois par trimestre environ, pour
danser l’Auvergne et le Berry. Maggy Balleux et moi
partageons l’enseignement et nos ami(e)s d’Aspérule
Odorante nous accompagnent. On trouve là Anne
Leenders au violon, Michel Heijblom à la cornemuse,
Marc Bauduin au diatonique et dès qu’il le peut Arthur
Le Canard Folk - Avril 2009
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Bauduin au violon.
Le plaisir de danser avec accompagnement acoustique
“live” est si grand que nous regrettons à peine de devoir
“lâcher” quelques bourrées dont nous ne possédons pas
la partition. Un dernier effort : la dictée musicale
permettra peut-être un jour de compléter le répertoire à
partir de nos enregistrements cassettes ou disques (1)
Votre mensuel favori que vous lisez en ce moment vous
informe parfois d’une partition ou d’une description,
mais toujours des dates de nos prochaines rencontres
“bourrées” à Joli-Bois (Woluwé).
Sachez enfin que nous pratiquons, enseignons, jouons
pour le plaisir de la danse, de la rencontre, de la
musique. Nous partageons même les frais de la salle :
1,50 € par danseur/danseuse. A vous de voir et ... de
faire avec nous.
N.B. : gardez le fil pour notre prochaine rencontre avec
l’Auvergne dans ce mensuel.
Bob Vandervorst
(1) : le Canard Folk peut aussi être le lieu de rencontres
où s’échangeraient partitions, descriptions, précisions.
A vos boutons
En guise d'illustration de l'article sur les bourrées berrichonnes, en voici une bien connue. Les poussés sont situés audessus de la ligne horizontale, les tirés en dessous. Les chiffres entourés d'un rectangle correspondent à la rangée
intérieure, celle de Do. Pour obtenir cet air en fichier midi (que vous pourrez écouter sur tout PC), envoyez un e-mail à
[email protected].
Marc Bauduin
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