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24/11/2010 – prix de l’abonnement : 110 €
AGRICULTURE : Le « repas gastronomique » français vient d'être inscrit sur la liste du patrimoine culturel
immatériel de l'humanité par l'Unesco. C'est la première fois qu'une gastronomie figure au patrimoine de l'humanité.
Cette inscription implique la mise en œuvre de mesures visant à assurer la préservation du repas gastronomique :
accompagnement éducatif dans les écoles, manifestations culturelles (France Agricole, 17/11/2010).
La lutte contre l'inflation, et surtout la volatilité des matières premières agricoles, devient un enjeu majeur. Les
politiques, à commencer par Nicolas Sarkozy, jugent urgent de juguler cette tendance. De son côté, au sein du
« think tank » Momagri, Christian Pèes, Président du groupe Euralis (64), milite pour une agriculture fortement
régulée (La Tribune, 18/11/2010).
Les membres du conseil d’administration de FranceAgriMer ont refusé de voter le projet de budget 2011 de l’office.
La raison : la baisse de ce budget qui, amputé des 45 millions d’euros d’aides à l’élevage lors du salon Space,
atteindra 25%. A leur demande, les professionnels seront prochainement reçus par le ministre de l’Agriculture avant
de se réunir à nouveau en conseil d’administration le 17 décembre (France Agricole, 19/11 – Agra, 22/11/2010).
Plus de 2.000 agriculteurs bretons ont choisi de se rapprocher des consommateurs, pour vendre leurs produits, se
positionnant en dehors des circuits commerciaux habituels (Le Télégramme, 23/11/2010).
Certaines garanties pour les agriculteurs étant sur le point de disparaître, les marchés à terme peuvent constituer une
solution pour se couvrir contre la volatilité des cours, estiment des professionnels du secteur. Les prix sur les
marchés internationaux ont en effet décollé de manière brutale (Euractiv - Le Figaro, 24/11/2010).
Afin de donner au département du Gers, encore ancré dans l'imagination collective comme une zone rurale, la
Chambre de Commerce et d'Industrie a choisi de fédérer cette zone sous une marque économique « Gascogne
Valley » et de lui donner un sous-titrage fort et marquant, « le business est dans le pré » (La Dépêche, 24/11/2010).
ORGANISATION PROFESSIONNELLE : Coop de France appelle à une nouvelle phase d’adaptation des
coopératives agricoles. Même si le périmètre des sociétés coopératives a recommencé à progresser, atteignant plus
de 82 milliards d’euros de chiffre d’affaires, Philippe Mangin, Président de Coop de France, estime que l’effort pour
atteindre des tailles critiques est loin d’être terminé, même si cela n’implique pas de devenir un « géant ». A l’exemple
de Coopénoix, leader européen du secteur de la noix, qui exporte 75% de sa production. Par ailleurs, les
coopératives s’impliqueront dans le suivi de la mise en place de contrats rigoureux entre les agriculteurs et les
entreprises. Un dossier sur lequel elles veulent être exemplaires (Actuagri – Fld - Terre-Net, 12/11 – Agra, 15/11 –
Agro-International, 17/11 – Agra Alimentation - Les Marchés Hebdo, 18/11 – Circuits Culture, 19/11/2010).
Concilier la nécessité d’être plus puissantes et plus fortes sur leurs marchés tout en étant plus proches des
agriculteurs. Voilà l’équation, parfois jugée complexe, que les coopératives se sont donné comme défi à résoudre et
que Philippe Mangin a développée en clôture du Congrès 2010 de Coop de France, dans un discours « très
offensif ». Ce dernier a appelé toutes les coopératives à prendre des risques et se lancer dans « la matière grise, les
stratégies marketing, l’exportation, la recherche et l’innovation ». Pour cela il exhorte les coopératives à se rapprocher
d’organismes comme Oséo, le Fonds stratégique d'investissement ou encore Sofiproteol. Il a également incité ses
adhérents à nouer des alliances, non pour forcément créer des « géants » mais des PME de taille intermédiaire,
comme le font nos voisins allemands. Des conclusions qui vont dans le même sens que les recommandations du
rapport Rouault remis fin octobre au ministre de l’Alimentation Bruno Le Maire. Par ailleurs, face aux évolutions
attendues de la Pac, Philippe Mangin a mis l’accent sur la nécessité d’une bonne gouvernance des coopératives et
lancé un appel pour que ces dernières soient plus près des agriculteurs, notamment pour réussir la contractualisation.
Enfin, le président des coopératives fut largement applaudi lorsqu’il a ironisé sur la campagne de Carrefour faisant la
promotion de viandes sans OGM (Process – La Terre, 16/11 – Agrafil - Agro-International – France Agricole, 17/11 –
Lsa – Les Marchés Hebdo, 18/11 – Actuagri – France Agricole, 19/11 – Agra – Fld - Référence Appro, 22/11/2010).
Coop de France salue la volonté de réforme de la Pac, dont Bruxelles vient de présenter les grandes lignes.
Toutefois, l’organisation, qui défend « une agriculture écologiquement intensive », souligne qu’en matière de
régulation, la proposition de la Commission est encore trop timide et trop floue. Coop de France réclame aussi un
budget post 2013 « à la hauteur des enjeux » (Actuagri - France Agricole, 19/11 - Les Marchés, 22/11/2010).
Devant le recul de 30 % en 4 ans de la production française de luzerne déshydratée, Coop de France Déshydratation
réclame d’urgence le maintien pendant deux années supplémentaires de l’organisation commune de marché actuelle.
Ceci aurait l’avantage de soutenir la production européenne avant l’obtention espérée d’aides européennes en vertu
des qualités alimentaires et environnementales reconnues de la plante. Coop de France Déshydratation souhaite que
la luzerne soit inclue dans le Plan Protéique, comme le pois protéagineux dont les surfaces ont doublé en 2010
(France Agricole - Les Marchés, 12/11 – Agra, 15/11 – Actuagri, 19/11 – Agra - Terre-Net, 22/11/2010).
Vivea et la FNCuma ont signé un accord-cadre pour le développement de la formation des agriculteurs dans le
réseau des Cuma (France Agricole, 24/11/2010).
- ISSN
1958-878X
L’information comme arme de guerre économique sur les marchés agricoles, tel est le thème que Christian Harbulot,
directeur de l’Ecole de guerre économique, a développé lors de l’assemblée générale de Coop de France Aviculture.
À partir de l’opposition entre modèle alimentaire américain et européen, il a développé ce concept afin de mieux
armer les agriculteurs français contre de futures attaques (Agra, 22/11/2010).
Lors de son assemblée générale, Coop de France Bétail et Viande a présenté son projet pour aider l'engraissement
en France. Au début de l'année, elle avait entamé une réflexion avec la Fédération nationale bovine (FNB) sur un
projet de sécurisation des marges. Mais la Direction de la concurrence ne l'a toujours pas validé. Coop de France
Bétail et Viande propose cette fois-ci son propre projet de professionnalisation de l'engraissement qui cible les
récents investisseurs. Il ne s'adresse qu'aux éleveurs qui agrandiront leur atelier d'un minimum de 50 places pour
atteindre une taille d'au moins 100 places. Coop de France Bétail et Viande propose trois actions : le renforcement du
plan de modernisation des bâtiments d'élevage, la mise en place d'un dispositif d'aide aux caisses de sécurisation
des organisations de producteurs et la mise en place d'un appui technique sur la maîtrise du coût de production
(France Agricole, 16/11 - Agra, 22/11/2010).
De la définition des carburants renouvelables à l’autorisation de transport en camions de 44 tonnes en passant par le
développement des capacités de stockage, lors de l’Assemblée de Coop de France Métiers du grain, Hubert Grallet,
Président de cette section de Coop de France, a déploré les lenteurs de l'administration et listé les dossiers sur
lesquels la profession attend des clarifications (Le Bulletin Quotidien - France Agricole, 17/11 – Agra, 22/11/2010).
Selon Coop de France Nutrition Animale, les fabricants d’alimentation animale, qui font face à des hausses subites et
importantes du prix des matières premières, pourraient terminer l’année avec un résultat négatif malgré leurs efforts
pour remplacer les produits les plus chers. La profession souhaite la mise en place d’un mécanisme pour limiter la
volatilité des prix et milite pour un retour des graisses animales « autorisées, mais très peu utilisées en France ». A
noter que la coopération représente une part croissante dans la production d'aliments pour animaux. En 1989, on
recensait 455 entreprises dont 114 coopératives représentant 38 % de la production. En 2009, 203 entreprises dont
70 coopératives, soit 70 % de la production. Par ailleurs, à l’issue de l’Assemblée Générale, Jean-Luc Cade a été
réélu président de Coop de France Nutrition animale à l’unanimité (Agra - Les Marchés, 15/11 – Agra – Référence
Appro, 22/11/2010).
Bruxelles a reconnu la validité juridique des CVO (« Contributions Volontaires Obligatoires ») seulement depuis le
10 décembre 2008. En conséquence, l'Apli a déposé, auprès du TGI de Rennes, 1.247 dossiers de demandes de
remboursement des CVO versées au Cniel avant cette date. L'audience aura lieu en février 2011. Mais, d’ores et
déjà, le Cniel juge cette demande « sans fondement » (France Agricole, 16/11 et 17/11/2010).
La loi de modernisation de l’agriculture (LMAP) pose question aux producteurs de « Légumes de France », en
Congrès national à Bordeaux, les 30 novembre et 1er décembre prochains. Au centre de leurs inquiétudes : la
contractualisation et l’accord sur la modération des marges de la distribution (Actuagri, 19/11 – Agra, 22/11/2010).
La Fédération internationale des producteurs agricoles (Fipa), dont le siège est à Paris, a été mise en liquidation
judiciaire pour cause de cessation de paiement par le tribunal de grande instance de Paris. Le jugement a été
prononcé début novembre (Agra, 22/11/2010).
Faisant suite à la publication de la communication sur la Pac, la Saf-Agriculteurs de France « approuve » les
orientations de la Commission, estimant que Bruxelles « affiche sa volonté de renforcer la compétitivité de
l'agriculture européenne tout en affirmant la nécessité de tenir compte davantage de l'environnement ». A l'inverse, le
Parti socialiste jugent ces avancées « trop insuffisantes » (France Agricole, 19/11/2010).
AVICULTURE : Le commerce du foie gras se porte bien : production stable depuis deux ans, expansion du marché
à l’année entière, développement des ventes pour 2011. La France en reste toujours le premier producteur mondial
(Agra, 22/11/2010).
Plus de 500 cartons de foie gras, entreposés dans un bâtiment de stockage, ont été dérobés sur le site d'Euralis (64),
à Sarlat. Le groupe estime le préjudice à près de 30 000 euros (Sud Ouest, 16/11/2010).
A la mi-2011, les éleveurs de poulets devraient voir arriver dans leurs élevages les premiers contrôleurs du bien-être
animal. La filière entend néanmoins positiver face à la mise en application de cette nouvelle norme, issue de la
directive européenne sur le bien-être animal, en espérant que ses débouchés français sauront faire la différence avec
les produits importés (Le Télégramme, 19/11 – France Agricole, 23/11/2010)
Des éleveurs de volaille d'Auvergne menacent la grande distribution d'opérations d'étiquetage sauvage dans ses
rayons, afin de dénoncer l'envolée des coûts de production que les grandes surfaces refusent de répercuter dans le
prix payé aux producteurs (Agrisalon, 22/11/2010).
Fort de sa reconnaissance par l'antenne française de l'organisation de défense des animaux CIWF, le réseau de
petits éleveurs de poules de Cocorette continue de s'étendre (Les Marchés Hebdo, 12/11/2010).
Doux a fait part d’émissions d’obligations pour un montant de 400 millions d’euros mais du fait de la volatilité des
cours, le groupe a retiré sa proposition. La santé financière de l’entreprise est fragile au point qu’elle n’est plus
évaluée (Les Echos, 19/11 - Agra, 22/11/2010).
Alsace Œuf connaît des difficultés accrues depuis juillet 2010, qu’elle attribue à la hausse du prix de l'aliment et à la
baisse de 50 % de son prix de vente à une casserie d'œufs néerlandaise. Résultat, l’entreprise n'arrive plus à nourrir
les 150.000 poules de son unité près de Mulhouse (68). Face à la situation critique, l'Administration a décidé de
prendre en charge les factures d'aliments, le temps d'organiser l'abattage des animaux (France Agricole, 19/11/2010).
BETAIL & VIANDE : Au-delà d'une légère hausse des cours, les producteurs ont fait revenir Bigard, numéro un de
la viande, à Interbev. Et ce, grâce au soutien de Bruno Le Maire. L’interprofession s’est également mise d’accord sur
la feuille de route du ministre de l’Agriculture : transparence des transactions, renforcement de l’export, soutien à la
consommation, élaboration de contrats-types (Les Marchés Hebdo, 18/11 – Actuagri, 19/11/2010).
Alors que les éleveurs peinent à répercuter la hausse des coûts de l'aliment, les professionnels de l’abattage
découpe doivent faire face à des consommateurs économes, de moins en moins attirés par la viande bovine (Les
Marchés Hebdo, 18/11/2010).
Selon une enquête d'Ipsos, 60 % des Bretons ont une image «plutôt bonne» des éleveurs de porc. Mais ils restent
cependant très critiques sur l'impact environnemental de la filière (Le Télégramme, 19/11/2010).
Huit organisations de protection animale ont lancé une première campagne d’information dénonçant « la souffrance
des animaux et la tromperie des consommateurs » liées à l’abattage rituel. Dans le même temps, une étude récente
montre que les produits halal ont réalisé une hausse de 23% du chiffre d’affaires dans la distribution sur les
12 derniers mois en France (Les Marchés, 12/11 – Agra, 22/11/2010).
Entre le 25 octobre et le 5 novembre, le Front de libération a placé des engins incendiaires sous les voitures de trois
dirigeants européens de la banque d’affaires japonaise Nomura, accusée de financer le laboratoire Huntingdon Life
Sciences, qui teste des médicaments sur les animaux. Sauf que les activistes se sont trompés de cible. Toutes les
victimes étaient des homonymes des dirigeants visés (Midi Libre, 20/11/2010).
Pour lutter contre l’apparition de résistance aux antibiotiques dans les élevages, un plan stratégique de réduction de
l’utilisation des antibiotiques pourrait bientôt voir le jour. Reste à évaluer l’utilisation actuelle de ces molécules dans
chaque filière. Les dernières estimations présentées par l’Anses à l’occasion d’une journée consacrée à cette
question, font état d’une baisse générale de leur prescription de 12,4% en 10 ans (Agra, 22/11/2010).
La production porcine bretonne est dans le rouge. Dans le Finistère, 300 éleveurs sont en situation de précarité, une
centaine pourrait mettre la clé sous la porte dans les mois à venir. La Chambre d'agriculture réclame des procédures
amiables entre les producteurs débiteurs et leurs créanciers (Ouest France – Le Télégramme, 24/11/2010).
Des éleveurs ont bloqué les accès de plusieurs entreprises de salaison pour réclamer l'apposition systématique du
label VPF. De même, ils réclament également l'abrogation du logo « élaboré et transformé en France », jugé
« trompeur » (Agrisalon - France Agricole - Ouest France – PleinChamp - Le Télégramme, 23/11/2010).
La coopérative « Agneau des Alpes du Sud » (05) pourrait absorber sa consœur « Le Mérinos » (13) et devenir un
gros groupe coopératif du Sud-Est en fournissant 100 000 têtes par an (Le Dauphiné, 23/11/2010).
LAIT : Les producteurs français craignent de perdre leur « Gruyère », objet d'une procédure à Bruxelles qui doit
décider d'ici 12 à 15 mois s'ils sont les seuls avec les Suisses à pouvoir revendiquer cette appellation au niveau
mondial. Au terme d'une bataille de trois ans, la Suisse a obtenu d'être la seule à pouvoir utiliser l'appellation Gruyère
AOC en Europe, la France ne conservant ce droit que pour son seul territoire (Le Télégramme, 17/11/2010).
Les administrateurs de Sodiaal sillonnent la campagne bretonne pour informer les producteurs d'Entremont sur leur
projet de reprise. L'objectif de ces réunions est d'expliquer aux éleveurs comment devenir sociétaire chez Sodiaal. Ils
ont jusqu'au 31 décembre pour renvoyer leur bulletin d'adhésion (France Agricole, 19/11/2010).
La vente par PAI de la moitié de Yoplait attire une dizaine de repreneurs, dont le chinois Mengniu. De son côté, deux
semaines avant que le processus de vente soit officiellement ouvert, le groupe Lactalis, leader européen du fromage,
a annoncé le lancement d'une offre sur la totalité du capital de Yoplait, numéro deux mondial des yaourts derrière
Danone. Il proposerait 1,3 milliard d'euros. Le fonds d'investissement et la coopérative Sodiaal, copropriétaire de
Yoplait, ont néanmoins rejeté la première proposition présentée par le géant mayennais en affichant leur préférence
pour le groupe Nestlé. Lucien Fa, Président du numéro deux mondial des yaourts, voit dans le géant suisse un
partenaire « idéal » pour poursuivre l’internationalisation de l’entreprise et réduire l’écart avec le leader Danone (Le
Figaro - Le Monde – La Tribune, 18/11 – Les Echos – Lsa - PleinChamp, 19/11 – Agra – Le Figaro – JDD – Ouest
France - Usine Nouvelle, 22/11 – Le Télégramme - La Tribune, 23/11 – France Soir, 24/11/2010).
Danone serait actuellement en discussions en vue de l'acquisition de Galicia, l'un des principaux intervenants du
marché ukrainien de lait et de produits laitiers (UbiFrance, 12/11/2010).
Rabobank estime que la Chine et l’Inde pourraient animer prochainement le marché laitier par des demandes
importantes sur le marché mondial (France-Europe-Allemagne, 18/11/2010).
Un roquefort vendu sous la même marque qu'un camembert. Au risque de choquer les puristes, c'est à cette idée pas
banale que Lactalis s'est converti pour populariser cette spécialité fromagère aveyronnaise qu'il exploitait jusqu'alors
sous la marque Société. Néanmoins, le nouveau nom ne servira qu'à l'export (La Tribune, 23/11/2010).
CEREALES - APPRO : Tout accident climatique pourrait précipiter l’envolée des cours des céréales en 2011. Et
faire revenir les problèmes de sécurité alimentaire sur le devant de la scène. Un défi qui relance le débat sur la
limitation de la spéculation sur les marchés agricoles. Par ailleurs, les cours de l'orge fourragère affichent la plus forte
progression de toutes les céréales depuis cet été (La Tribune, 18/11 – Le Temps, 22/11/2010).
Faire un pain quotidien pour les Français, amélioré avec plus de fibres, de vitamines et de minéraux, avec une
homogénéité optimum. C'est le pari engagé par le pôle de compétitivité Céréales Vallée (Le Progrès, 10/11/2010).
La farine rentre dans l'ère high-tech ! La filière céréalière française s'est dotée d'un moulin pilote - une structure
unique au monde - afin d'y mener des recherches sur cet ingrédient essentiel de notre alimentation. Cette unité
permettra d'adapter de nouvelles variétés de blé au process meunier et d'améliorer les qualités techniques et
nutritionnelles des farines (Usine Nouvelle, 19/11/2010).
Terrena (44) réorganise sa branche meunerie : 3 de ses 11 moulins seront fermés. Cette restructuration se traduit par
la suppression de 28 postes, avec des propositions de reclassement au sein du groupe (Ouest France, 16/11 –
Référence Appro, 22/11/2010).
Les semences sont un des rares secteurs qui installe encore et où les agriculteurs perçoivent de la valeur ajoutée.
Arterris (11) met en avant cette filière stratégique, qui s'appuie sur la contractualisation, créatrice d'emplois, et
s'attache, avec les autres coopératives de la région, à créer des alliances pour mettre en commun des moyens de
développement, de recherche et de commercialisation (Paysan du Midi, 12/11/2010).
C’était l’une des plus spectaculaires opérations de l’année, tous secteurs confondus. Elle n’aura finalement pas lieu.
BHP Billiton a annoncé qu’il abandonnait son OPA hostile de 39 milliards de dollars sur le canadien Potash Corp. of
Saskatchewan, le premier producteur mondial d’engrais (Les Echos, 15/11/2010).
FRUITS & LEGUMES : La Russie pourrait interdire les importations de pommes de terre de Belgique, des PaysBas et de France, après la découverte de parasites dans des livraisons provenant de ces pays (PleinChamp,
23/11/2010).
La SICA du Caroux (11) vient d'être choisie par l’Occitane de restauration, société d’économie mixte dont la ville de
Béziers est actionnaire majoritaire pour son approvisionnement en produits locaux (Fld, 17/11/2010).
Vegafruits innove pour faire connaître la mirabelle. Dernière innovation de cette structure qui commercialise la récolte
de trois coopératives fruitières de Lorraine, l'huile de noyaux de mirabelles et de griottes pourrait bientôt arriver dans
nos assiettes et séduit déjà la cosmétique. Vegafruits a investi 150 000 € en début d'année pour fabriquer ce
nouveau produit (Ria, 11/2010).
VINS : La production mondiale baisse de 4 % cette année, l’équivalent de la vendange totale de l’Afrique du Sud.
Malgré la poursuite des arrachages de vignes, la France va retrouver son rang de premier producteur mondial. Par
ailleurs, les commandes étrangères de vins français ont fait un bond de près de 10 % en valeur au cours des douze
derniers mois (Le Figaro, 15/11 – Actuagri, 19/11 – Les Echos, 22/11/2010).
Apporter son vin au resto, le bon plan anticrise ? Rares sont les restaurants qui ont osé le pari en France, alors que le
concept fait fureur dans les pays anglo-saxons, particulièrement au Canada et en Australie (Le Figaro, 18/11/2010).
Après plus de 15 années de présence sur Internet, le vin n'a pas connu le décollage annoncé. Les experts estiment
cependant que la croissance du marché est assurée pour les années à venir (Les Marchés Hebdo, 18/11/2010).
Dix-huit communes de Moselle et Arnaville en Meurthe-et-Moselle viennent d'obtenir l'appellation AOC « Vin de
Moselle » (France3, 16/11 - Décision Boisson, 19/11/2010).
Après des années difficiles, les professionnels du beaujolais nouveau constatent plusieurs signaux positifs. Derrière
le caractère festif, les producteurs veulent aussi en profiter pour faire la promotion de leurs vins de garde et misent
désormais sur les vins de qualité (PleinChamp, 16/11 – Les Echos – Le Figaro - Usine Nouvelle, 18/11//2010).
Après une année noire, le vin de Bourgogne reprend des couleurs. En volume, les ventes progressent de 2,5 % et
celles à l'export de 5 % (Les Echos, 22/11/2010).
Cette année, la marque Nicolas Feuillatte devrait progresser en volume de 8 à 9% par rapport aux 8 millions de cols
commercialisés en 2009. Une hausse sans dégradation du prix de la bouteille. Néanmoins, pour l’avenir, le groupe
coopératif reste prudent, notamment avec le développement des promotions à moins de 10 euros toute l’année et la
crise économique qui persiste avec une parité euro/dollar handicapante à l'export (Décisions Boisson, 19/11/2010).
Quelques caves coopératives du Languedoc-Roussillon veulent aujourd'hui sceller en commun leur destin pour faire
face à la crise et assurer la pérennité de leur activité. C'est le cas des Vignerons du Cap Leucate (11), issus de
plusieurs regroupements de caves du vignoble maritime de l'Aude, qui vont produire désormais chaque année plus
de 50 000 hl, principalement de l'AOP Fitou et Corbières, grâce à un nouveau site de production flambant neuf. Un
plus qui devrait profiter au groupement Val d'Orbieu, lequel commercialise près de 70% des volumes produits par la
cave coopérative. Le reste passe par plusieurs magasins positionnés sur le littoral permettant de profiter du flux
touristique durant la saison estivale (Rayon Boisson, 11/2010).
L'Inao a approuvé le règlement arrêtant la procédure pour prétendre être cru classé à Saint-Emilion, et à ce à partir
de la récolte 2012. Le classement de 2006 avait été annulé par la justice en 2008 (Sud-Ouest, 23/11/2010).
Le groupe Rémy Cointreau souhaite céder ses vignobles champenois et les marques Charles Heidsieck et PiperHeidsieck. Le fruit de la cession financera l’accélération des ventes, plus rentables, de liqueurs et de spiritueux en
Asie et dans les pays en développement (Les Echos, 16/11 – Décision Boisson, 19/11/2010).
OGM : José Bové, Député Européen, et trois faucheurs de maïs Ogm ont été condamnés, en correctionnelle à
120 jours-amende de 50 euros pour avoir détruit une parcelle en 2006 du semencier américain Monsanto. 82 autres
faucheurs ont écopé de deux mois de prison avec sursis (Agrisalon – France Agricole, 17/11/2010).
L’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) vient de publier une mise à jour de son document d’orientation
sur l’évaluation des risques environnementaux des plantes génétiquement modifiées, afin de prendre en compte les
connaissances scientifiques les plus récentes. Par ailleurs, la Commission de Bruxelles a décidé le 17 novembre de
prolonger pour une seconde période de 5 ans, à partir du 1er juillet 2011, le mandat de Catherine Geslain-Lanéelle,
actuel directeur exécutif de l’Efsa (Agra, 22/11/2010).
Le 23 novembre s'ouvre le procès en diffamation intenté par Gilles-Eric Séralini, biologiste et militant anti-OGM,
contre Marc Fellous, président de l'Association française des biotechnologies végétales (AFBV). Cette dernière
regrette que lui soit imposé un débat judiciaire au lieu d'un débat scientifique. De son côté, Alain Toppan, Directeur
scientifique de Limagrain (63), estime que l'Europe « s'enfonce de plus en plus » en matière de biotechnologie
(France Agricole - Référence Appro, 22/11 - Référence Environnement, 23/11/2010).
COOPERATION : La palme de l’entrepreneur revient à Alain Guillemin, directeur général du groupe Terrena (44),
qui démontre la force d’un modèle coopératif sur le plan économique. Du projet Laïta à son engagement dans
l’Agriculture écologiquement intensive (AEI), il dévoile sa vision stratégique du groupe coopératif (Process, 11/2010).
Terres du Sud (47) poursuit son développement autour de ses trois pôles de compétences (végétal, animal et
distribution), tout en consacrant une part de plus en plus importante de son activité au bio (La Dépêche, 23/11/2010).
La Quercynoise (47) est avant tout une entreprise de terroir, mais elle a su s'adapter aux nouveaux modes de
commercialisation et vend en ligne ses produits depuis trois ans. En outre, la coopérative a développé depuis deux
ans un service de recherche et de développement qui se charge d'adapter la gamme de produits commercialisée par
la Quercynoise aux attentes du public. A noter que la coopérative est l'une des premières entreprises françaises
agro-alimentaires à avoir obtenu 4 certifications : ISO 9001, ISO 14001, ISO 18001, IFS (La Dépêche, 23/11/2010).
AGRO-ALIMENTAIRE : Le comité stratégique de filière de l’agroalimentaire et de l’agro-industrie a été installé par
Bruno Le Maire et Eric Besson, ministres de l’agroalimentaire et de l’industrie. L’objectif de ce comité de 40 membres
est de proposer dès le 1er semestre 2011 des actions en faveur de la compétitivité de ce secteur défini « comme
stratégique ». Les travaux porteront sur quatre axes prioritaires : l’image du secteur et l’attractivité des métiers, les
relations au sein de la filière, notamment dans un contexte de volatilité des matières premières, le soutien à
l’exportation et les enjeux environnementaux (Les Marchés – Le Télégramme, 23/11 – Euractiv, 24/11/2010).
L'unité Daunat de Laon est l'une des trois usines de la marque appartenant au groupe Norac, spécialisé dans le
snacking. Cette fédération de PME poursuit son maillage du territoire français tout en lorgnant au-delà des frontières
(Les Marchés Hebdo, 12/11/2010).
Doux, premier producteur européen de volailles, espérait lever 400 millions d’euros sur les marchés financiers afin de
réduire son endettement à court terme. C’était sans compter les inquiétudes sur l’Irlande, qui ont fortement chahuté
les marchés. Résultat : le groupe a renoncé à sa première émission d’obligations (Les Echos, 17/11/2010).
Vandemoortele poursuit son développement en France. Le groupe belge investit 13 millions d'euros dans une usine
destinée à la production de baguettes précuites surgelées (Ria, 11/2010).
Danone annonce l’acquisition pour 103 millions de dollars de YoCream, leader dans les yaourts glacés. Une manière
pour le groupe français d’entrer sur le secteur en pleine croissance aux Etats-Unis et d’accéder à un réseau de
distribution hors domicile, complétant ses circuits actuels (Usine Nouvelle, 24/11/2010).
Quick n'en finit plus de multiplier les formules pour concurrencer le géant McDonald's. Après l'offre halal, la chaîne de
restauration lance pour noël un hamburger... au foie gras (Le Télégramme, 23/11/2010).
Intermarché vient de regrouper ses quatre sites boulonnais spécialisés en produits de la mer. L'usine flambant neuve,
implantée sur la nouvelle zone d'activités de l'ex-Comilog, sera inaugurée le 24 novembre. Objectif affiché d'ITM :
devenir le n°1 du secteur (Les Marchés Hebdo, 18/11/2010).
Auchan teste Aushopping, un centre commercial virtuel. Il permettra de faire ses courses sur la Toile comme dans
une galerie marchande (Le Figaro, 22/11/2010).
Monoprix veut occuper le terrain. Le groupe, détenu à parité par les Galeries Lafayette et Casino, affiche de bonnes
performances depuis le début de l'année et veut pousser son avantage dans le commerce de proximité en multipliant
les ouvertures. L'enseigne vient de dépasser la barre des 400 points de vente en France (Les Echos, 23/11/2010).
ENVIRONNEMENT : La nomination de Nathalie Kosciusko-Morizet à la place de Jean-Louis Borloo a déclenché
les critiques de la part des associations écologistes, car l'arrivée de l'ex-secrétaire d'Etat à l'écologie coïncide avec un
affaiblissement du ministère. En effet, « NKM » n’est plus « que numéro quatre du gouvernement », perd l'énergie, le
climat et la mer, et seuls deux secrétaires d'Etat (transports et logement) lui sont rattachés alors que son
prédécesseur en comptait quatre (Le Figaro, 16/11 – Le Monde, 17/11/2010).
Après avoir fait de la réduction des émissions de gaz à effet de serre la priorité absolue, de nombreux pays dont la
France reconnaissent désormais l’impérieuse nécessité de mettre sur pied des politiques d’adaptation au
changement climatique. Nathalie Kosciusko-Morizet, Ministre de l’Écologie, présentera ainsi en juin prochain un plan
de mesures immédiatement applicables (Le Figaro, 24/11/2010).
La confusion sexuelle, en viticulture et en arboriculture, est une alternative intéressante aux insecticides dont
l’efficacité diminue. Deux conditions sont cependant nécessaires pour assurer son développement : des actions
collectives portant sur de grandes surfaces et des aides pour compenser un surcoût sensible (Agra, 22/11/2010).
L'Europe aura beaucoup de mal à atteindre les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique fixés en 2007. Si
la réduction des émissions de CO2 est en bonne voie, on ne peut pas en dire autant du développement des énergies
renouvelables (Les Echos, 17/11/2010).
L'industrie européenne de l'éthanol est concurrencée sur son propre terrain par la production américaine, qui inonde
les marchés étrangers, depuis un an (Rfi, 18/11/2010).
EUROPE - MONDE : Réuni au sommet les 11 et 12 novembre à Séoul, le G20 a souhaité que le cycle de Doha
puisse être conclu en 2011. La France, qui en assure maintenant la présidence, a lancé les travaux sur l’une de ses
priorités, la volatilité des prix des matières premières. Cette dernière alourdit la facture des importations alimentaires
mondiales. Elle pourrait franchir la barre des 1.000 milliards de dollars en 2010, faisant craindre une pénurie dans les
pays pauvres (Agra, 22/11 - Le Figaro, 24/11/2010).
Inde : vers un droit à l'alimentation pour la population. Une loi est en préparation afin de lutter contre la malnutrition,
qui progresse désormais dans les grandes cités (Le Monde, 20/11/2010).
Dans sa communication « La Pac à l’horizon 2020 : alimentation, ressources naturelles et territoires – relever les
défis de l’avenir », la Commission européenne propose une réforme en profondeur des aides aux agriculteurs, pour
mieux les répartir entre petites et grandes exploitations, entre anciens et nouveaux Etats membres et entre objectifs
de production et de préservation de l'environnement. Dacian Ciolos, Commissaire à l’agriculture, qui a dû négocier
assez âprement son texte avec ses collègues de l’exécutif européen, devait jongler avec au moins trois impératifs :
justifier le maintien des dépenses agricoles, en prouvant aux sceptiques leur « valeur ajoutée » sur le plan de
l’environnement notamment, ne pas handicaper les exploitations compétitives, répartir les paiements de façon plus
équitable, sans trop déshabiller les anciens Etats membres pour habiller les nouveaux. Un exercice d’autant plus
difficile que subsiste une inconnue de taille : le budget dont disposera la Pac à l’avenir. La Commission ne soumettra
qu’en mai ou juin prochain sa proposition pour le cadre financier de l’UE après 2013, et en juillet, sous présidence
polonaise, les propositions détaillées de réforme de la Pac. Les premières réactions à cette communication sont
mitigées. Ce qui est logique puisqu’il s’agit d’un document qui cherche à marier des impératifs parfois contradictoires.
Les organisations agricoles majoritaires lui reprochent de faire peu de cas de la nécessaire compétitivité des
exploitations et d’imposer de nouvelles contraintes écologiques au producteur sans véritable compensation. Un
« verdissement » des paiements directs qui, par exemple, est mal accueilli en Allemagne, alors que, au Parlement
européen, le député Vert français José Bové, vice-président de la commission de l’agriculture, parle, lui, d’« avancées
notables » et se félicite que le commissaire européen Dacian Ciolos soit « en rupture avec son prédécesseur »
(Actuagri - Agrisalon - Les Echos - Le Figaro - France Agricole - PleinChamp - Ouest France - Le Télégramme Terre-Net, 18/11 et 19/11 - Le Monde, 20/11 – Agra – Campagne et Environnement, Référence Appro, 22/11/2010).
Dans le cadre de la réforme de la Pac, la Pologne défend la même aide directe pour tous les pays de l’Union
européenne, ce que n’acceptent ni la France, ni l’Allemagne. A noter qu’avec une population encore très rurale et des
fermes de petite taille, 56 % des exploitations comptent moins de deux hectares, la Pologne est devenue l'un des
principaux défenseurs de la Pac (La Croix, 17/11 – Les Echos, 19/11 - France Agricole, 20/11 - Agra, 22/11/2010).
Londres veut que la Pac coûte beaucoup moins cher et que l'argent soit réorienté vers des objectifs jugés plus
rentables comme l'adaptation des économies européennes aux contraintes environnementales. Et même si le secteur
agricole britannique demande que son gouvernement lui négocie de meilleures subventions, ce dernier ne lui prête
pas une oreille compatissante. A l’inverse, l'Autriche annonce qu'elle rejoint la France et l'Allemagne sur l'orientation à
suivre pour la réforme de la Pac (Les Echos, 19/11 – Le Monde, 20/11 – PleinChamp, 23/11/2010).
Dans un récent rapport, intitulé « Redonner du sens à la PAC », les sénateurs Jean Bizet (UMP), Jean-Paul Emorine
(UMP), Bernadette Bourzai (PS) et Odette Herviaux (PS) proposent de structurer cette politique en deux parties:
d’une part, l’agriculture et l’alimentation, d'autre part l’aménagement du territoire et l’environnement. Avec cette
communication, les sénateurs veulent profiter des avancées du traité de Lisbonne, qui permet aux parlementaires
nationaux de prendre une plus grande part dans le débat européen (Euractiv, 17/11/2010).
La Commission de Bruxelles va soumettre sous peu au Conseil des ministres de l’UE et au Parlement européen un
rapport sur la mise en œuvre du système de conseil aux agriculteurs mis en place en même temps que le régime de
conditionnalité des aides directes. Elle recommande une série d’améliorations qui pourraient se traduire par des
modifications législatives dans le cadre de la réforme de la Pac pour l’après 2013 (Agra, 15/11/2010).
ECONOMIE : Déjà donné grand favori, Jean-Paul Delevoye, jusqu'ici médiateur de la République, a été élu
président du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Aussitôt, il a appelé les 233 membres de la
« troisième Assemblée de France » à être « exemplaires, exigeants et ambitieux » pour dépasser la culture du
consensus mou dans laquelle s'était enfermé l'ex-CES. Le CESE va maintenant se plonger dans sa réorganisation
interne, qui sera entérinée en décembre (Les Echos – Le Figaro, 17/11 – Acteurs Publics, 19/11/2010).
Les sociétés coopératives et participatives (Scop) sont des entreprises un peu particulières : les salariés détiennent la
majorité du capital, et ça change pas mal de choses. Par ailleurs, Arnaud Montebourg, Député de Saône-et-Loire,
vient de publier un livre-programme vantant notamment les mérites du « capitalisme coopératif » auquel il consacre
un chapitre entier (Les Echos, 19/11 – 20Minutes, 22/11- Libération, 23/11/2010).
Les enquêtes d'opinion l'attestent. Le « Made in France » reprend des couleurs. Entreprises et marques s'engouffrent
dans l'appel d'air. Gare au marketing de façade qui masque subtilement la vérité. Pour apposer l'étiquette Made in
France, il suffit que 45% de la valeur ajoutée soit réalisée en France. C'est, par exemple, le cas d'un tee-shirt fabriqué
en Inde pour un euro, qui reçoit en France une broderie de cinq euros (Le Télégramme, 23/11/2010).
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