Barthelemy Toguo/ Statements for 52nd Venice Biennale

Barthelemy Toguo/ Statements for 52nd Venice Biennale
Dear Simon NJAMI & Fernando ALVIM,
I'm afraid I must regretfully decline the invitation to participate in your project for the next Venice Biennale for the following
reasons: As an artist born on the African continent, for the last 20 years I have attempted to follow an artistic path which is
multidisciplinary, international and ambitious, and there have been occasions when, as an artist, I have observed
waywardness, tragedies and misdeeds, such as "Head Above Water," everywhere have been - in Kosovo, Cuba, Lagos,
Serbia, Saint Denis (France), Hiroshima, Moscow, Johannesburg...What guides me is a constantly evolving aesthetic but also
a sense of ethics which makes a difference and structures my entire approach. With my private initiative, "BANDJOUN
STATION" (http://www.mouvement.net/html/fiche.php?doc_to_load=11288) in Cameroon and the artistic project that
accompanies it, I wanted to take on my responsibilities as a man and an artist by offering another model and reference.
Under no circumstances whatever should my name be associated with that of SINDIKA DOKOLO
http://www.artnet.com/magazineus/news/artnetnews/artnetnews2-23-07.asp
or the collection that he has put together over the years. I respect all of the artists whose work figures in that collection, but I
don't want to have anything to do with it. I am sure that other occasions in which art and ethics may cohabit will present
themselves in the future, for the good of everyone in the world.
I thank you again for your understanding in this matter.
Barthelemy Toguo
Chers Simon NJAMI, Fernando ALVIM,
J'ai le regret de devoir décliner l'invitation qui m'est faite de participer à votre projet pour la prochaine Biennale de Venise.
En voici les raisons : En tant qu'artiste né sur le continent africain, je tente de mener, depuis 20 ans un projet artistique
pluridisciplinaire, international et ambitieux. En tant que créateur, j'ai l'occasion d'observer, de pointer ou de souligner
des dérives, des tragédies et des méfaits, comme dans "Head Above Water", partout où je suis allé au Kosovo, à Cuba, à
Lagos, en Serbie, à Saint Denis (France), à Hiroshima, Moscou, ou Johannesburg... Ce qui me guide s'appuie sur une
esthétique en devenir constant mais aussi sur une éthique qui fait la différence et qui structure toute mon approche. Avec
mon initiative privée de Centre d'Art "BANDJOUN STATION"
http://www.mouvement.net/html/fiche.php?doc_to_load=11288
au Cameroun et le projet artistique qui l'accompagne, j'ai voulu prendre mes responsabilités d'homme et d'artiste en offrant
d'autres modèles, d'autres références. En aucun cas, de près ou de plus loin, mon nom ne peut être rapproché de celui de
SINDIKA DOKOLO
http://www.artnet.com/magazineus/news/artnetnews/artnetnews2-23-07.asp
ou de la collection qu'il a pu constituer au fil des années. Je respecte chacun des artistes dont les œuvres y figurent, mais je
ne souhaite en aucune manière y rattacher ma démarche artistique. Je suis sûr que d'autres occasions se présenteront dans
l'avenir qui peuvent faire coïncider art et éthique, pournotre bien à tous dans le Monde.
Merci encore de votre confiance.
Barthelemy Toguo
http://www.barthelemytoguo.com/ [email protected]